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UNE CARTE = UN GRAPHIQUE
• Les objets géographiques sur lesquels portent les variables sont formés :
• D'une composante spatiale (géométrique) : 2 dimensions.
• D'une ou plusieurs composantes thématiques : un ou plusieurs attributs.
• Carte à 2 composantes avec réservation du plan
• La représentation de la seule composante spatiale des objets occupe les 2 variables
graphiques du plan (X et Y).
• Les variables rétiniennes restent seules disponibles pour la représentation de la ou des
composante(s) thématique(s).
• Plus de 2 composantes ?
• La carte peut rester lisible avec 3 composantes (perte de la lecture synoptique) :
• La composante spatiale + 2 composantes thématiques.
• Les autres constructions (plus de 3 composantes) sont inefficaces et à proscrire
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UNE CARTE = UN GRAPHIQUE
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Symbolisation cartographique
Sémiologie graphique: le plan
CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES
• Le plan est significatif en tout point
Cadre
• L'absence de signe (« blanc »)
signifie l'absence du phénomène.
• Le cadre de la carte ne limite pas
Distribution
l'extension du phénomène. aléatoire ou concentrée?
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ESPACE NON CARTÉSIEN ET ANAMORPHOSES
• Espace non-cartésien: usage de la distance-temps,
distance-coût, distance perçue, etc. au départ
d'une origine (pôle d'un système de coordonnées
polaires) : la métrique utilisée pour mesurer les
distances dans le plan n'est plus une métrique
euclidienne.
• Anamorphose: Attribution à chaque portion du plan
d'une superficie proportionnelle à
une autre composante que la
composante spatiale.
• Ex. Superficies proportionnelles
aux populations, aux revenus…
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ESPACE NON-CONTINU
• Translation / juxtaposition appliquée à une partie ou à tous les objets
géographiques de manière à mettre en évidence des régions.
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Mappemonde de De Wit (1670)
Symbolisation cartographique
Sémiologie graphique: la taille
CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DE LA TAILLE
• La variation de taille correspond à la variation de
la surface des symboles.
• Seule variable rétinienne dont la variation
continue est perçue à un niveau quantitatif.
• Une variation discrète de la taille (paliers peu
nombreux et distants) est perçue à un niveau
ordonné.
• Variable dissociative
• On perçoit un symbole avant tel autre en
fonction de leur taille respective.
• La taille d'un symbole détermine le nombre de
paliers des autres variables rétiniennes
utilisées conjointement.
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VARIATION DE LA TAILLE SELON L’IMPLANTATION
• Implantation ponctuelle
• Perception quantitative :
• Symboles centrés de surfaces proportionnelles.
• Symboles géométriques simples.
• Très grande variation possible (1 → 104).
• Perception ordonnée :
• Symboles centrés de surfaces très différentes.
• Symboles de forme quelconque
(y compris pictogrammes).
• Variation limitée de 2 à 5 paliers.
• Dans tous les cas : limitation par les seuils
de visibilité.
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VARIATION DE LA TAILLE SELON L’IMPLANTATION
• Implantation linéaire
• Perception quantitative :
• Lignes d'épaisseurs proportionnelles.
• Perception ordonnée :
• Lignes d'épaisseurs très différentes.
• Applicable à toutes les formes de traits.
• Variation limitée de 2 à 5 paliers.
• Dans tous les cas :
• Limitation par la disposition concourante des lignes
dans un réseau.
• Généralisation stricte du tracé.
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VARIATION DE LA TAILLE SELON L’IMPLANTATION
• Implantation zonale
• La taille de la zone ne peut pas changer
➔ variation de la taille de signes imposés dans la zone
(trame et non aplat).
• Perception quantitative :
• Cercles disposés régulièrement et de surfaces
proportionnelles
• Perception ordonnée :
• Graisse des éléments d'une trame géométrique.
• Permet 5 à 6 paliers.
• Taille variable d'un symbole centré dans la zone
• Forme quelconque.
• Limitation à 2-3 paliers.
• Limitation par la surface de la zone et la densité de
symboles.
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Symbolisation cartographique
Sémiologie graphique: la valeur
CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES
• Perception du rapport de noir sur blanc dans une
surface. Variation de valeur entre le blanc et le noir :
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VARIATION DE VALEUR SELON L'IMPLANTATION
• Ponctuelle
Perception de la valeur : limitée par la taille
• Variation limitée par la taille des symboles. des signes en modes ponctuel et linéaire
• 3 à 5 paliers maximum.
• Symboles > 10 mm²
• Formes géométriques simples.
• Linéaire
• Variation limitée par l‘épaisseur des traits.
• 2 à 4 paliers maximum.
• Traits de plus de 2 mm d’épaisseur.
• Problèmes liés aux traits épais
(cf. taille en linéaire).
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VARIATION DE VALEUR SELON L'IMPLANTATION
• Zonale Variation de valeur d'une trame ponctuée
(7 paliers) jusqu'à un aplat de noir
• Perception ordonnée : ( blanc non utilisé car = absence de données )
• Meilleure perception de la notion
d'ordre en mode zonal.
• Grande variation possible.
• En aplats: de 7 à 10 paliers.
Variation continue de valeur proportionnelle à
• En tramés : 5 à 8 paliers de densité de trame (trames
une quantité, moins efficace en mode tramé :
géométriques de points ou de lignes).
• N.B. Densités de trames obtenues par variation de taille
et/ou de grain.
implantations.
• À taille constante des symboles, une variation de grain
provoque une variation de valeur.
• Provoque un effet vibratoire aux alentours de 50 %.
Un nombre
variable de
niveaux de
saturation
(max. pour les
teintes principales)
8 niveaux de valeur entre noir et blanc
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DU MODÈLE RVB AU MODÈLE TSI (TEINTE, SATURATION, INTENSITÉ)
• Cube des couleurs et vecteur d’une couleur
• Dans l’espace colorimétrique additif,
une couleur Q correspond à un vecteur
ayant pour origine le noir (intensités nulles
des 3 primaires) et pour norme, la somme
vectorielle des 3 intensités primaires formant
la couleur.
• La luminosité des couleurs varie dans le cube
des couleurs additives (1) et soustractives (2):
(1) Noir < (R,V,B) < Blanc
(2) Blanc < (C,M,J) < Noir
• Intensité d’une couleur Plan de Maxwell
ou plan d’égale luminosité
• La clarté, luminance ou intensité (modèle TSI)
d’une couleur correspond à la moyenne des Définition de la clarté d’une couleur
et position de son vecteur vis-à-vis
3 clartés primaires formant la couleur. du triangle de Maxwell
• Longueur de la projection du vecteur
couleur sur la diagonale des gris. 34
DU MODÈLE RVB AU MODÈLE TSI
• Plan de Maxwell ou d’égale luminosité
• Plan passant par les 3 extrémités
des axes des primaires du cube
des couleurs additives et
perpendiculaire à la diagonale
des gris.
• Point d’intersection avec diagonale des gris:
r = v = b = 1/3
(si les axes sont normalisés
[0..1]).
• Dans le triangle de Maxwell, les
couleurs sont à luminosité
constante :
• La somme des coordonnées
de chromaticité r, v, b est
http://www.profil-couleur.com/lc/010b-triangle-maxwell.php
toujours égale à 1 (ou 100%). 35
DU MODÈLE RVB AU MODÈLE TSI
(= diagonale des gris)
• Saturation d’une couleur
• La direction du vecteur d’une couleur coupe
le plan de Maxwell en un point situé à une
distance S de la diagonale des gris.
• La distance S normalisée (ex. [0..1] ou
[0..255]) correspond à la saturation de la couleur.
• Teinte d’une couleur
• Choix arbitraire d’une direction origine dans
le plan de Maxwell.
• Exemple : demi-droite dans la direction de
l’axe Bleu, ayant pour origine l’intersection de
la diagonale des gris avec le plan de Maxwell.
• L’angle T fait par la trace de la direction S
d’une couleur dans le plan de Maxwell, avec la
direction choisie pour origine correspond à la
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teinte de la couleur.
PERCEPTION DE LA TEINTE
Variation de teinte entre deux symboles ou deux plages
Cercle (ou roue)
chromatique
• Perception qualitative nominale : définissant les
teintes (angles) et
• Meilleure variable graphique de perception les saturations
(distances au centre)
nominale dans tous les modes d’implantation.
• Nombre de paliers lié à la taille des symboles.
• Perception sélective et associative :
• Plus efficace que toutes les autres variables
graphiques.
• Perception ordonnée :
• Sous conditions : à saturation maximale, en
implantation continue ou zonale contiguë.
• Ordonnée en tournant autour du cercle Perception ordonnée des teintes
hypsométriques (implantation zonale contiguë
chromatique. 37
de plages d’altitude)
PERCEPTION DE L’INTENSITÉ
• Variation de la luminance d’une teinte, du clair
(blanc) au foncé (noir).
• Perception ordonnée :
• Équivaut à la perception de la variation des Mêmes variations d’intensité dans deux teintes
à saturation maximale
gris avec lesquels les luminances
s’égalisent Variation de la luminance (intensité)
dans la teinte rouge
• Mêmes qualités que la variable graphique à saturation maximale
de valeur, mais en outre peut être
combinée avec une variation de teinte pour
une carte de synthèse.
• Diminution de la variation de saturation avec
les valeurs extrêmes de luminance.
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VARIATION COMBINÉE DE TEINTE ET D’INTENSITÉ SUR DU ZONAL ORDONNÉ
Répartition mondiale
des nouveaux cas de
covid-19
Source:
https://coronamap.xyz
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Symbolisation cartographique
Sémiologie graphique: l’orientation
CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES
• Différence d’angles.
• Ne s’applique qu’aux symboles « linéaires » L’orientation correspond à
dont le rapport hauteur / base > 4. une différence d’angle de l’axe
principal des symboles linéaires
• Perception sélective :
• Associative (mais peu de paliers).
• Jamais ordonnée.
• Efficacité relativement faible :
• Peu de paliers, quel que soit le mode
d’implantation.
• En implantation zonale : toujours utilisée
en combinaison avec une autre variable
graphique de perception nominale ou
ordonnée.
La variation d’orientation des signes non linéaires
n’est pas sélective
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VARIATION DE L'ORIENTATION SELON L’IMPLANTATION
Ponctuelle
• Perception sélective et nominale.
• 4 paliers maximum :
0° / 45° ou 60° / 90° / 120° ou 135° Sélectivité assez efficace en mode ponctuel
Linéaire
• Très faible sélectivité : 2 paliers
(perpendiculairement ou dans le sens de la ligne).
Zonale Faible sélectivité sur signes épais en mode linéaire
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VARIATION DE LA FORME SELON L’IMPLANTATION
Ponctuelle
• Très grande variation possible de la forme des
pictogrammes.
• Abus fréquent… Exemples de pictogrammes utilisés en cartographie
(cartes routières, touristiques, etc.)
• Difficulté de maintenir des tailles et valeurs
identiques.
• Usage de symboles standard dans différents
domaines. Sélectivité possible en mode ponctuel
avec quelques signes simples
• Sélectivité atteinte en N/B avec 3 ou 4 signes simples
seulement.
Linéaire
• Nombreux traits symboliques standard (cf. cartes
topographiques).
• Variation simultanée de la taille et du grain ! Exemples de traits symboliques
Avec variation de grain et de taille
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VARIATION DE LA FORME SELON L’IMPLANTATION
Zonale Exemples de pictogrammes utilisés
en trames de poncifs
• Disposition des symboles selon des trames de poncifs
• Poncifs standard en cartographie topographique.
• Trames de motifs (texture)
• Motifs standard – ex. géologie.
• Trames géométriques simples
• Ponctuées. Exemples de trames de motifs
• Lignées (faible espacement).
• Hachurées.
• Quadrillées. Les formes des trames géométriques simples
Teinte
Taille Taille proportionnelle
Ponctuel
Forme
Forme
ex. non exclusifs
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