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GEOG0206-1 “CARTOGRAPHIE ET SIG”

Roland Billen et Jean-Paul Kasprzyk

Année Académique 2019-2020


CARTE D’INVENTAIRE

Année Académique 2019-2020


Crédit :

Une grande partie du contenu (textes et


figures) des transparents présentés est issue
des notes de cours du titulaire précédent, le
Professeur Jean-Paul Donnay
RÔLES DE LA CARTE
Archivage → Carte d’inventaire

Analyse → Carte thématique

Communication → Carte thématique simplifiée


RÔLES DE LA CARTE
Archivage :
• Inventaire, répertoire le plus exhaustif possible.
• Niveau de lecture élémentaire.
• Ex. Où se trouve tel objet / phénomène ?
Qu'il y-a-t-il à tel endroit ?
• Plans (cadastre…).
• Cartes topographiques :
• De base : directement issues des levés de terrain.
• Dérivées : issues d’autre(s) carte(s) généralement à plus grande échelle.

• Cartes « techniques » :
• Inventaires établis pour une problématique
particulière - Ex. géologie, botanique,
aménagement du territoire, etc.
• Figuration précise de la composante spatiale
et de la nature (ou de l’identifiant) des objets
géographiques.
Ressources web

https://topomapviewer.ngi.be
http://geoportail.wallonie.be
CARTES D’INVENTAIRE
• Objectifs
• Réponses aux questions élémentaires de la cartographie :
« Qu’il y a-t-il à tel endroit ? – Où se trouve tel objet ? »
• Résultats : position et identification des objets et phénomènes représentés
• Point de vue géométrique : respect de la position.
• Représentation des emprises au sol des objets ( à grande échelle ).
• Faible généralisation structurelle et faible symbolisation.
• Capacités d’analyse : distance, superficie, géométrie cotée, etc.
• Point de vue attributaire : exploitation limitée et qualitative des attributs.
• Nature des objets représentés : identifiants, attributs nominaux.
• Recherche de sélectivité.
• Exploitation des variables graphiques de forme et de couleur.
• Ex. types de cultures / de forêts, etc.
• Éventuellement : hiérarchie dans une catégorie d’objets (attribut ordonné).
• Exploitation de la variable de taille (nombre limité de paliers).
• Ex. catégories de voirie.
CARTES D’INVENTAIRE
• Recherche d’exhaustivité (ex. carte topographique)
• Lecture élémentaire de la carte.
• Pas de rôle synoptique à grande échelle !
• Planimétrie
• Objets discrets, concrets / abstraits, dans tous les modes d’implantation.
• Grande densité graphique.
• Superpositions et conflits potentiels gérés par une hiérarchie des objets représentés (généralisation plus forte des catégories
inférieures).
• Ex. Hydrographie – communications – bâtiments – agriculture – forêts.
• Phénomènes spatialement continu – en particulier l’orographie.
• Représentation secondaire face à la planimétrie.
• 2 buts : capacités de géométrie cotée et d’interprétation plastique du relief.
• Écritures
• Indispensables à une identification précise.
• Utilisées pour montrer les hiérarchies, relations, extensions, etc. des objets.
• Très nombreuses et suscitant de nombreux conflits de position.
• Règles strictes de positionnement, avec priorité accordée aux écritures.
Planimétrie
PLANIMÉTRIE
• Représentation de tous les détails concrets et abstraits présents à la surface de
la Terre, à l'exception du relief.
• Classes et hiérarchie de position de la planimétrie.
1. Hydrographie : ponctuelle, linéaire et zonale – toujours en bleu
(prioritaire car responsable du modelé du relief !)
2. Réseau ferroviaire : linéaire + détails adventices (constructions, talus,
etc.), souvent en noir.
3. Réseau de voirie : linéaire (traits doubles continus dans le cas général)
+ détails adventices (constructions, talus, etc.).
4. Habitat et autres constructions.
5. Végétation : espaces cultivés, prairies permanentes, forêts, etc.
6. Planimétrie abstraite : frontières, etc.
• Figuration par des signes conventionnels.
• Projection des contours, simplifiée et à l'échelle.
• Ou symbole centré ou axé sur l'emplacement de la projection du détail.
• Variable selon le mode d'implantation spatial du détail (ponctuel, linéaire ou zonal) et la
généralisation.
PLANIMÉTRIE
• Figuration de la planimétrie par des signes conventionnels
• Ponctuel : pictogramme évocateur, forme géométrique,
lettre / chiffre.
• Linéaire : forme imposée par le tracé (= axe du détail).
• Symboles différents pour distinguer la nature
(aspect qualitatif) des détails.
• Variation d‘épaisseur (→ hiérarchie) et couleur, symboles
adventices, traits doubles ou triples, etc.
• Zonal : projection horizontale selon l’emprise du détail
planimétrique.
• Remplissage des aires délimitées selon la nature
(aspect qualitatif) des détails.
• Aplat : teinte plate.
• Trames : ponctuées, lignées, hachurées (lignes
perceptibles), quadrillées.
• Poncifs : disposition régulière de symboles (pictogrammes).
• Symbole unique, sans valeur positionnelle.
PLANIMÉTRIE
• Hydrographie
• Planimétrie naturelle (cours d’eau) ou rapportée (canal).
• Détails ponctuels (source), zonaux (lacs) et linéaires.
• Position prioritaire car responsable du modelé du relief.
• Traitée en bleu, y compris :
• Constructions associées : phares, châteaux d’eau…
• Trames et poncifs de surcharge : marais, estran…
• Cas particuliers :
• Trait de côte = niveau zéro du nivellement (orographie).
• Largeur proportionnelle ou calibrée.
• Cours d’eau intermittent : trait discontinu.
PLANIMÉTRIE
• Réseau ferroviaire
• Après l’hydrographie (stable, faibles rayons de courbure).
• Chemin de fer, métros, tramways, funiculaires.
• Traité en noir.
• Nombreux traits spéciaux : barbules, caissons…
• Classification possible selon plusieurs critères :
• Électrification, nombre de voies (ordonné), etc.
• Importante planimétrie associée : gares,
quais, passages à niveau, ponts (respect des niveaux
différents !), tunnels.
• Orographie associée : talus (remblais / déblais).
PLANIMÉTRIE
• Réseau routier
• Positionnement en priorité des croisements.
!!! Croisements à niveaux différents (ponts…).
• Trait double continu de largeur calibrée.
• Traits multiples : selon le nombre de voies.
• Discontinus : sans revêtement en dur, gué.
• Importante planimétrie associée : bornes, ponts,
tunnels, rangées d’arbres…
• Orographie associée : talus.
PLANIMÉTRIE
• Constructions
• Implantation variable du bâti selon l’échelle :
• Grande : projection horizontale.
• Moyenne : forme simplifiée ou symbole.
• Petite : îlots bâtis ou densité moyenne
( = caricature par généralisation).
• Traitées en noir (standard).
• Couleur pour distinguer la fonction.
• Et couleurs conventionnelles pour les
constructions associées à l’hydrographie
et aux communications.
• Autres constructions : aéroport (zonal); murs et
clôtures (linéaires) ; ruines, monuments… (ponctuels).
PLANIMÉTRIE
• Végétation
• Ponctuelle
• Arbre isolé : symbole évocateur (rabattement de projection).
• Linéaire
• Haies, rangées d’arbres : traits symboliques.
• Zonale
• Forêts, cultures et prairies :
• Couleur en aplat (variétés de vert et de jaune).
• Poncifs : seuls (N/B) ou en surcharge des aplats.
• Trame bleue : terrains humides (cf. hydrographie).
• Végétation pérenne uniquement
• Cimetières : poncifs (croix) sur aplat de vert.
PLANIMÉTRIE
• Planimétrie abstraite
• Priorité minimale : positionnée après la planimétrie naturelle et rapportée.
• Linéaire :
• Limites administratives.
• Traits discontinus hiérarchisés ou traits tramés d'épaisseurs différentes.
• Hiérarchie parallèle des écritures des toponymes.
• Superposition (partielle) fréquente sur la planimétrie
existante (bord ou axe de voirie ou de cours d’eau…).
• Seule planimétrie des fonds de cartes statistiques !
• Zonale :
• Limites juridiques : plans, zones protégées,
zones militaires, etc.
• Teinte transparente ou trame en surcharge.
PLANIMÉTRIE
• Variations des signes de la planimétrie
• Avec la réduction d’échelle
• Augmentation des symboles au détriment des projections horizontales.
• Signes moins nombreux, simplifiés et reclassés ( classes plus générales ).
• Déplacements accentués ( symboles plus grands que projection des contours ).
• Recours plus fréquent à la couleur.
• Selon le type de cartes
• Normalisation des signes pour les cartes miliaires ( OTAN - 1 / 50 000 ).
• Accentuation de certaines catégories de détails : objectifs touristique, routier...
• Selon la région représentée
• Importance économique relative : ex. points d'eau en zone aride.
• Caractères locaux – ex. végétation : palmiers.
• Densité de détails proportionnelle au niveau économique de la région.
• Selon la technique de rédaction
• Emploi de la couleur :
• Monochromes (jusqu’aux années 60) – 6 ou 7 couleurs (années 50-90) - polychromes aujourd'hui
(symbolisation numérique).
Orographie
OROGRAPHIE
• Orographie = expression cartographique du relief
• Représentation partielle car surface continue, et secondaire vis-à-vis de la planimétrie et des écritures.
• Deux objectifs possibles, nécessitant deux approches graphiques différentes :
• Permettre les calculs de géométrie cotée.
• Figurer l'effet plastique du relief.
• Altitude (en Belgique)
• Hauteur orthométrique (H): distance
verticale d'un point à la surface du géoïde
(zéro de nivellement) déterminée par
nivellement horizontal et gravimétrie.
• Dénivelée : distance verticale entre 2 points.

• Pente
• Mesurée entre 2 points cotés : requiert la connaissance des altitudes.
• Angle, dont la tangente vaut le rapport de la dénivelée à la distance horizontale.
• Exprimée en degrés ou en pour-cent ( tg x 100 : de 0 à  ! ).
OROGRAPHIE
• Point coté
• Point dont on connaît l'altitude (issus du nivellement).
• Sélection :
• Points stables, importants visuellement et économiquement.
• Extrema locaux du relief : sommets, fonds de dépression, cols...
• Points de passage : carrefours, passage à niveau, confluence...
• Toujours positionnés le plus précisément possible (quelle que soit l'échelle).
• Représentation par un symbole ponctuel : croix ou point de localisation + cote.
• Représentation : en bistre (ou gris selon couleur standard de l’orographie).
OROGRAPHIE
• Courbes de niveau
• Lieux géométriques des points de même cote.
• Isohypses, courbes hypsométriques (isobathes, courbes bathymétriques).
• Représentation discrète de la surface orographique
• Intersections du relief par des plans parallèles à la surface de référence.
• Équidistance : dénivelée constante séparant 2 courbes standard successives.
• Types de courbes de niveau :
• Maîtresse (1) : cotée, en trait épais (sélection d'une courbe standard / 4 ou 5).
• Standard (2) : généralement non cotée, trait fin continu.
• Intercalaire (3) (si l'équidistance est trop grande pour figurer localement le relief) : cote (généralement
non indiquée) à 1/2 ou au 1/4 de l'équidistance (toujours identique), extension locale (non continue),
en trait mince discontinu.
• Auxiliaire : mise en évidence d'un détail orographique de faible extension.
• Toujours cotée car hors équidistance.
• Trait mince discontinu, distinct du trait utilisé pour les courbes intercalaires.
OROGRAPHIE
• Représentation des courbes de niveau
• Couleur conventionnelle de l'orographie : bistre / gris.
• Lissage des courbes par splines, paraboles
glissantes ou autre technique.
• Courbes interrompues lors des conflits avec la planimétrie et les écritures.
• Indication des cotes sur les courbes
• Altitude sur certaines courbes seulement (maîtresses et auxiliaires).
• Chiffres centrés sur la courbe interrompue à cet effet.
• Chiffres orientés vers le haut du relief (ou le haut de la carte – ex. Suisse).
• Bistre ~ 2 mm, sans unité ( figurant
en légende ).
• Répétition régulière de la cote
plusieurs fois sur la même courbe.
OROGRAPHIE
• Figurés spéciaux du relief
• Accident dont l'amplitude est inférieure à l'équidistance.
• Pente trop forte pour les courbes de niveau.
• Structure de terrain trop complexe.
• Ex. : terrain montagneux et rochers, dolines, dunes,
crassier, tumulus, talus, digues, escarpements…

• Effets plastiques du relief


• Plus ancienne technique de représentation du relief.
• Hachures le long de la ligne de plus grande pente,
ou épaississement des courbes de niveau, etc.
• Usage d'un diapason, donnant longueurs,
intervalles et épaisseurs des hachures pour un
gradient de pente donné.

Diapason
OROGRAPHIE
• Estompage : éclairement du relief selon une direction définie.
• Éclairement zénithal ou « estompage de pente ».
• Source d’éclairement verticale.
• Éclairement (i) reçu est fonction du gradient de pente (g) :

i = cos g (100)
• Surfaces d'autant plus ombrées que la pente est forte, quelle que soit l'orientation
(dégagement des surfaces horizontales).
• Déjà perçu par la densité des courbes de niveau.

• Éclairement oblique ou « estompage d'ombre ».


• Éclairement par 45° d’orientation (« NW ») et 30° à 45° d’inclinaison.
• Estompage fonction de la pente et de son orientation.

• Assombrissement partiel des surfaces


horizontales et maximal des surfaces
d'adret.
• Ombres propres, pas ombres portées !
• N.B. Technique largement réintroduite
par les procédés numériques !
OROGRAPHIE

Injection d’estompage dans


une image qualitative drapant un MNT
OROGRAPHIE

Pourquoi situer la source d'éclairement au dessus à gauche ?


GÉOMÉTRIE COTÉE
• Équidistance : e
• Intervalle : i
• Distance horizontale entre deux
courbes de niveau.
• Trace de la plus grande pente
( ⊥ aux 2 courbes ).

• Détermination de la hauteur d'un


point : h e2
P
• d : distance entre le point
e = e2 - e1
et la courbe de cote inférieure. g h
e1
• h : hauteur au dessus de la cote
de la courbe inférieure. e
h = d tan g = d d
i
i
GÉOMÉTRIE COTÉE
• Détermination de la plus grande pente : g e2
P
e
g = arctan (en ) e = e2 - e1
i g h
e1
e
g = 100 (en %)
i
d

• Détermination de la pente moyenne i

entre deux points : a


• e1 < e2 : altitudes des deux points.
e2 − e1
• d : distance horizontale entre les deux points. a= 100 (en %)
d
GÉOMÉTRIE COTÉE
• Choix de l’équidistance
• Dépend de :
• Échelle 1 1
=
• m coefficient multiplicateur des milliers au dénominateur.
E m 1000
• Amplitude du relief : plus grande pente g , maximum 45° (souvent << 45°).
• Varie d'une feuille à l'autre. Justifie la présence de courbes intercalaires.
• Règles de lisibilité :
• Seuil de discrimination = 0,2 mm.
• k : nombre de courbes / mm.

• Facilité d'interpolation : cotes rondes.


• Sélection systématique pour les cartes dérivées.
• Équidistance théorique : et et = 0,2  m
m
• Équidistance minimale : em em =  tan g
k
• Équidistance « idéale » : ei ei = 10 m  log 10 m  tan g
Ecritures
ÉCRITURES
• Rôles des écritures
• Identification
• Toponymes : dénominations consacrées par l'usage ou des dispositions réglementaires.
• Abréviations : pour l'identification de la nature des objets.
• Cotes : pour permettre l'estimation des altitudes.
• Habillage : pour permettre l'interprétation de la carte (titre, légende, etc.).
• Enregistrement
• Mémorisation : des lieux-dits et des noms locaux.
• Officialisation : noms de lieux consacrés par l'impression (même les erreurs...).
• Relations : hiérarchie, équivalence, différence...
• Traduites par la forme des écritures : caractères, taille, graisse, couleur...
• Extension
• Traduite par la disposition des écritures.
• Conséquences
• Des centaines d'écritures par feuilles, et des conflits potentiels avec la planimétrie et l'orographie.
ÉCRITURES
• Formes des écritures
• Forme des caractères
• Bas de casse (minuscules) : grande variabilité de hauteur (plus lisibles) et moindre consommation d’espace
: préférées pour la plupart des écritures cartographiques.
• CAPITALES (majuscules) : hauteur constante (moins lisibles), réservées à la mise en évidence de noms
importants (titres, grandes régions…).
• Polices de caractères ou fontes (« caractères fondus ensemble »).
• Empattement :
• Forme bâton : Arial (police utilisée) / Helvetica (textes techniques, imprimés...). Moins de place et plus
grande souplesse : préférées en cartographie.
• Forme classique (avec pleins et déliés) : Times New Roman - Garamond (presse, littérature...).
• Inclinaison des caractères
• Différenciation qualitative exploitée en cartographie.
• Romains : objets et phénomènes anthropiques (lieux habités, communications).
• Italiques : phénomènes naturels (hydrographie, orographie, forêts...).
ÉCRITURES
• Taille des caractères
• Hauteur : différenciation quantitative
Ex. hauteur fonction du chiffre de population.
• Corps exprimé en points
(didot = 0,3759 mm) ou
en millimètres.
• Multiples de points :
t : talus
12 points = 1 cicero e : embas
p : (ligne de) pied
ou 1 pica (anglo-saxon). h : hauteur
c : corps
• Largeur des caractères
• 3 à 5 classes de largeur selon la fonte et le corps : condensée, normale, large : Arial normal - Arial condensé
• Exploitation de la largeur : pour une meilleure occupation de l'espace.
• Graisse (épaisseur) : différenciation ordonnée – ex. hiérarchie administrative.
• Couleur des caractères
• Noir : plus grande lisibilité à taille égale.
• Sauf conventions : bleu (hydrographie), bistre (orographie), rouge (voirie)…
ÉCRITURES
• Disposition des écritures
• Noms « à position »
• Se rapportant à des entités ponctuelles ou zonales ne pouvant contenir le
toponyme.
• Écritures horizontales
Hiérarchie à 6 positions
• Le sommet des caractères est 5
2 1
orienté vers le haut de la feuille.
4 3
• Le plus près possible de l'entité 6
désignée, sans la toucher.
• Hiérarchie :
Houtain- Écriture à position
• 6 positions : du dessus à droite, sur deux lignes
Saint-Siméon
au dessous centré.
• Découpage
• Un seul mot = une seule ligne.
• Plusieurs mots : possibilité d'écrire sur 2 lignes centrées ou alignées à gauche.
• Coupure après le 1er mot (sauf article), avec trait d'union.
ÉCRITURES
• Relations avec les autres éléments de la planimétrie
• Toujours du même côté de la ligne planimétrique que l'entité désignée.
• Dispositions particulières admises le long de la côte.
• Conflits avec la planimétrie et l'orographie (fréquents) :
• Priorité aux écritures.
• Ouverture de la planimétrie ( technique du masque alourdi ) mais en évitant toute suppression
d’objets planimétriques ponctuels ou jugés significatifs (sinuosité, carrefour), ou d’un point coté.

Nom 1
Nom 1

Nom 2

Nom 2

Position des écritures


vis-à-vis d'une ligne planimétrique
ÉCRITURES
• Construction d’un masque alourdi en mode image
• Sur la surface d’affichage, à la résolution de la clôture
• Rastérisation des écritures dans un masque binaire.
• Dilatation des écritures par filtrage (1 pixel ou plus) : nouveau masque binaire.
• Fusion des 2 masques binaires par « couverture » au détriment de la dilatation.
• Superposition des écritures dilatées sur la carte rastérisée
• Superposition par « couverture » au détriment de la carte, avec modification de la palette.
Masque binaire
Superposition
Superposition simple après rastérisation
avec masque alourdi
des écritures
ÉCRITURES
• Noms à « disposition linéaire »
• Se rapportent à des entités en implantation linéaire.
• Le long du tracé de l'entité.
• Sans interruption ni contact avec la planimétrie.
• Généralisation : suivre les grandes ondulations mais pas les petites sinuosités.
• De préférence au dessus de l'entité, ou entre les 2 bords si la largeur le permet.
• Angularité permise : de +90° à –60°
• Ne jamais tenir compte du mouvement (courant...).
ÉCRITURES
• Espacement et répétitions
• Espacement possible entre les mots mais pas entre les lettres d'un mot, et à condition
qu’aucune autre ligne de la planimétrie ne passe entre 2 mots.
• Répétitions fréquentes du toponyme pour éviter toute ambiguïté :
• Après tout croisement avec une autre ligne de la planimétrie.
• Sur chaque coupure, voire sur chaque pli d'une coupure...
• Conflits avec la planimétrie et l'orographie.
• Plus rares, vu la souplesse de disposition, sinon réglés comme précédemment.

Répétition
ÉCRITURES
• Noms à « disposition zonale »
• Se rapportant aux entités en implantation zonale pouvant contenir le toponyme.
• Écritures horizontales.
• Parfois écritures le long d'un arc de cercle ( jamais selon une oblique ! ) :
• Lorsque l'entité marque une forte courbure.
• Si la place manque pour une disposition horizontale.
• Occupation des 2/3 de la largeur de l'entité, ou de la longueur de l'arc de cercle.
• Espacement horizontal permis (mais limité) entre les lettres et les mots.
• Écriture sur plusieurs lignes :
• Permise lorsque le toponyme contient plusieurs mots.
Bois • Lignes équidistantes et occupant environ 2/3 de la hauteur de l'entité.
de • Espacement vertical permis (mais limité) pour atteindre cette disposition.
Charpage • Conflits avec la planimétrie :
• Rares, car on peut toujours déplacer légèrement chaque lettre.
• Sinon réglés comme précédemment par priorité aux écritures.
N.B. Plus grands espacements permis entre les lettres, mots et lignes d'écritures sur les vastes étendues à faible densité planimétrique (plans d'eau, déserts...).
ÉCRITURES
• Règles générales de disposition des écritures
• Après l'application des règles particulières à chaque disposition, modifications
possibles pour éviter :
• Les variations artificielles de densité d'écritures (vides, groupements...).
• Les alignements et autres dispositions géométriques artificielles.
• La multiplication locale d'ouvertures dans la planimétrie.
• Conséquence pratique : la disposition finale peut donc déroger localement aux règles
élémentaires de positionnement.
Toponyme2
Toponyme1

Toponyme2

Toponyme1
ÉCRITURES
• Écritures en langue étrangère
• Nature des problèmes en cartographie :
• Lecteur de la carte # habitant de la région.
• Cartes couvrant des territoires étrangers (transfrontaliers / petite échelle).
• Noms de lieux habités généralement non traduisibles.
• Désignations différentes par des noms génériques.
• Ex. Mer Baltique - Östersjön
• Formes des écritures différentes : accents, signes diacritiques, alphabets...
• Standardisation :
• Nations Unies, organismes spécialisés : Permanent Committee for Geographical Names for
British Use - Canadian Board of Geographical Names - IGNF
• Transcriptions et translitérations officielles : Russie, Chine, Turquie (XXe s.)
• Règles générales : respect des formes originales.
• Divisions administratives et lieux habités dans la langue du pays représenté, soit sous forme exacte (romain, avec tous les
signes), soit selon la translitération officielle (non romain).
• Très grande sensibilité politique !

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