Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
http://geomatics.ulg.ac.be/download/carto/cours
Mode image
Concepts de base
L’ESPACE GÉOGRAPHIQUE DISCRET
8
IMAGE GÉORÉFÉRENCÉE
• Une image, de forme rectangulaire, est composée d’un ensemble régulier de pixels jointifs organisés en Nl
lignes et Nc colonnes
• Nl * Nc correspond à la taille de l’image en pixels (généralement plusieurs millions)
• Lorsque l’image est géoréférencée: Rx Nc=5
• Chaque centre de pixel est associé à un couple de coordonnées
cartographiques ou géographiques Ry
10
COMPARAISON RASTER ET VECTEUR
MONDE REEL
13
ENREGISTREMENT PAR UN CAPTEUR
Image satellite
SPOT 5 - Résolution : 5 m
Photographie aérienne
Orthophotoplan (PPNC)
Carte scannée
Carte topographique IGN
ENREGISTREMENT PAR UN CAPTEUR
15
RÉSULTATS DE TRAITEMENTS
• Les valeurs des pixels, réelles ou entières, sont calculées, pixel par pixel, sur base d’un
traitement mettant en œuvre des données quantitatives et/ou qualitatives distribuées
spatialement sur la surface (territoire) en mode vectoriel ou raster.
• Exemples quantitatifs
• Modèle Numérique de Terrain (MNT) par interpolations entre points cotés
• Surface d’accessibilité calculée par un algorithme de propagation
• Carte de chaleur calculée par « Kernel Density Estimation » (KDE)
• Exemple qualitatif
• Couche d’occupation du sol par classification d’images satellitaires multispectrales
(télédétection)
16
RÉSULTATS DE TRAITEMENTS
Exemple de raster
issu d’un traitement
KDE
Exemple de raster
traduisant l’altitude en
Begique (MNT)
17
RÉSULTATS DE TRAITEMENTS
Exemple de carte
d’occupation du sol
obtenue par par
classification d’images
satellitaires
18
RASTERISATION D’ENTITÉS VECTORIELLES
• Rasterisation = conversion d’entités vectorielles
(points, lignes, polygones) en mode image avec
transfert de valeurs d’un attribut numérique (réel ou
entier) en valeurs de pixels (ex: identifiant d’entités
administrative)
• L’extension du raster est choisie a priori pour
couvrir une surface (territoire) à une résolution
spatiale donnée.
• Engendre une perte de précision géométrique
(fonction de la résolution spatiale)…
• … mais nécessaire pour effectuer des opérations
spatiales entre couches vectorielles et images
• Le procédé inverse s’appelle vectorisation
19
RASTERISATION D’ENTITÉS VECTORIELLES
20
Mode image
Modélisation de l’information
géographique
ENTITÉS GÉOGRAPHIQUES DISCRÈTES
22
ENTITÉS GÉOGRAPHIQUES DISCRÈTES
23
PHÉNOMÈNES SPATIALEMENT CONTINUS ET
SONDAGE SPATIAL
• Pour représenter un phénomène spatialement continu en mode image, celui-ci doit être sondé en
chaque point d’une grille de discrétisation spatiale (= centres des pixels)
• Exemple: production d’un MNT
• Application d’une grille avec résolution spatiale fixée sur une couche vectorielle de points à
altitude connue
• Calcul des valeurs d’altitude (réels) pour chaque centre de pixel par interpolation TIN
Point coté
Emprise spatiale
de pixel
Centre de pixel
24
PHÉNOMÈNES SPATIALEMENT CONTINUS
25
INFORMATION « 3D »
• Collection d’images
• A la base, une image permet la modélisation d’un attribut
numérique dépendant des deux dimensions spatiales
planimétriques X et Y
➔ image à 1 couche cartographique
• Il est possible de modéliser un attribut dépendant d’une
troisième dimension au moyen d’une collection d’images
➔ image à plusieurs couches cartographiques
• Par exemple:
• Attribut dépendant de la hauteur (Z)
• Attribut dépendant du temps (série temporelle)
• Attribut dépendant d’une bande spectrale (images
chromatiques et multispectrales)
• Dans ce contexte, l’expression « 3D » ne fait donc pas
nécessairement référence aux 3 dimensions de l’espace
26
INFORMATION « 3D »
Exemple d’exploitation d’une collection d’images Génération du profil vertical en un point sur base
des autres couches de la collection: vitesse du
vent d’est en fonction de la PA
Vitesse du vent d’est pour une pression atmosphérique* de 1000 Pa
m/s
-16.5 67.06
• Qu’elle soit géoréférencée ou non, une image est toujours associée à un système de coordonnées « image »
• Les positions des pixels au sein de la grille sont fixées par leur numéro de colonne (c) et numéro de ligne
(l)
• Les coordonnées images (c,l) sont des nombres entiers variant de 0 à Nc-1 (colonnes) et de 0 à Nl-1
(lignes)
• L’origine du système de coordonnées image est située en haut à gauche (l’axe L pointe vers le bas)
0 1 2 3 4
0
1
C
L
29
SYSTÈME DE COORDONNÉES CARTOGRAPHIQUE
• Lorqu’elle est géoréférencée, chaque pixel de l’image est associé à un couple de coordonnées
cartographiques (x, y) ou géographiques (longitude, latitude)
• Pour retrouver les coordonnées cartographiques (x, y) d’un pixel de coordonnées image (c,r), il suffit
d’appliquer une transformation affine entre le système image et le système cartographique (idem pour un
système géographique)
x = A.c + B.l + C
y = D.c + E.l + F
• A et E traduisent une homothétie Y
(= mise à échelle = résolution spatiale)
du système image respectivement selon les axes X et Y
• B et D traduisent une rotation du système image si les axes X et Y sont
perpendiculaires (sinon, on parle de glissement selon X et Y)
• C et F traduisent une translation du système image
respectivement selon les axes X et Y
X
• Les 6 paramètres A, B, C, D, E, F doivent donc être connus par le SIG
pour que l’image soit géoréférencée 30
TRANSFORMATIONS ENTRE SYSTÈMES DE COORDONNÉES
31
SYSTÈME DE COORDONNÉES CARTOGRAPHIQUE
• Simplification de la transformation affine
• Dans la très grande majorité des cas:
• l’axe L du système image est parallèle à l’axe Y du système cartographique (le haut de l’image
correspond au nord cartographique) ➔ rotation nulle
• La résolution spatiale est identique en X et Y au signe près (car l’axe L pointe vers le bas)
• La transformation affine devient donc
x = A.c + C 0 1 2 3 4
C
0
y = -A.l + F Y
1
• A est la résolution spatiale du pixel carré
2
3
• C et F sont respectivement les coordonnées cartographiques (x, y)
du premier pixel de l’image (= coin supérieur gauche)
4
• La transformation inverse (passage des coordonnées cartographiques L
aux coordonnées images) est donc donnée par:
X
c = (x – C) / A
l = (F - y) / A 32
Mode image
Géoréférencement
PRINCIPES DE BASE DU GÉORÉFÉRENCEMENT
• Objectif: associer une image non-spatiale à un système de coordonnées
cartographique/géographique
• A priori, le problème consisterait à retrouver les 6 paramètres A, B, C, D, E et F de la
transformation affine entre les systèmes de coordonnées images et
cartographiques…
• … mais pour obtenir une image orientée vers le nord cartographique, certaines
corrections géométriques sont nécessaires. Il faut donc recalculer la valeur de
chaque pixel en effectuant un nouveau sondage dans la grille de discrétisation. Ce
Image originale (Spot Panchro)
procédé s’appelle rééchantillonnage (« resampling »)
34
Image géoréférencée
RECHERCHE DES PARAMÈTRES DE TRANSFORMATION AFFINE
x = A.c + B.l + C
y = D.c + E.l + F
• En théorie, ce système à 6 inconnues (A, B, C, D, E, F) peut être résolu classiquement en
connaissant à la fois les coordonnées images et cartographiques de 3 points non-alignés afin
d’obtenir un système de 6 équations à 6 inconnues. Ces points sont appelés amers (ou « ground
control points »).
• En pratique, une solution basée sur seulement 3 points engendre des imprécisions importantes
car :
• Imprécisions sur les coordonnées cartographiques connues
• Déformations* géométriques dans l’image (dues au capteur, à la courbure de la terre, au
support physique pour une image scannée, …)
• Solution: calcul par moindres carrés en exploitant n points amers répartis de manière
homogène sur toute l’image avec n > 3
* Note: il existe des transformations alternatives à l’affine pour tenir compte de ces déformations: polynomiales d’ordre 2 ou 3
PRINCIPE DES MOINDRES CARRÉS (AFFINE)
Amer 1
Amer 2
Position connue du point
Amer 3 amer
Position calculée
Amer 4 du point amer
Amer 5
Y
X
POINTS AMERS
Récupération des
coordonnées
géographiques d’un
point amer sur Google
37 Maps
INTERFACE SIG POUR LE GÉORÉFÉRENCEMENT
Interface de géoréférencement du
logiciel Idrisi (géoréférencement
d’une carte scannée) 38
Mode image
Rééchantillonnage
RÉÉCHANTILLONNAGE (« RESAMPLING »)
• Contrairement aux données vectorielles, le passage d’un système
de coordonnées à l’autre, pour un raster, ne se limite pas à une
« simple » transformation de coordonnées
• Cela nécessite aussi une redéfinition de la grille sur le territoire et
donc un nouveau sondage
• Les paramètres définissant la nouvelle grille sont fournis par
l’utilisateur:
• Taille de l’image en sortie (nombre de rangées et de colonnes)
• Résolution spatiale
• Coordonnées cartographiques d’un coin de l’image
• Les nouveaux points sondés, aux coordonnées bien connues,
doivent être associés à des nouvelles valeurs attributaires par
interpolation sur base des valeurs de l’ancienne grille
Ancienne grille 40
Nouvelle grille
RÉÉCHANTILLONNAGE POUR DONNÉES DISCRÈTES