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MISE EN PLACE D’UNE BASE DE DONNÉES SPATIALE POUR

L’AMÉLIORATION DES LIMITES ADMINISTRATIVES DANS


LE CAS DU PROJET PAFR

SOMMAIRE

SOMMAIRE ...............................................................................................................................i

DÉDICACE .............................................................................................................................. ii

REMERCIEMENTS ............................................................................................................... iii

AVANT-PROPOS .................................................................................................................... iv

SIGLES ET ABRÉVIATIONS ............................................................................................... v

LISTE DES FIGURES............................................................................................................ vi

INTRODUCTION GÉNÉRALE............................................................................................... 1

Première partie : CADRE DE REFERENCE ET THÉORIQUE ...................................... 2

CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION SUR LA STRUCTURE D’ACCUEIL .............................. 3

CHAPITRE 2 : PRÉSENTATION DU PROJET ET CHOIX DU SUJET ............................. 13

CHAPITRE 3 : REVUE DE LA LITTÉRATURE ................................................................. 19

Deuxième partie : ANALYSE DU SYSTÈME ET TRAITEMENT DES DONNÉES .... 28

CHAPITRE 4 : ÉTUDE CONCEPTUELLE .......................................................................... 29

CHAPITRE 5 : MISE EN PLACE DE LA BASE DE DONNÉES SPATIALE .................... 44

Troisième partie : RÉSULTAT, ANALYSES, ET PERSPECTIVES .............................. 58

CHAPITRE 6 : RÉSULTAT ET ANALYSE ......................................................................... 59

CHAPITRE 7 : PERSPECTIVES FUTURES ........................................................................ 63

CONCLUSION GÉNÉRALE ................................................................................................. 64

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................................. vii

WEBOGRAPHIE .................................................................................................................... viii

TABLE DES MATIÈRES ........................................................................................................ ix

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EMMANUEL LAURENT élève Ingénieur de Conception 2ème année
GÉOMÈTRE-TOPOGRAPHE
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DÉDICACE

À
Mes parents,
Pour tout l’amour qu’ils nous portent et pour leur soutien aussi bien moral, financier que
spirituel dans mes études ;

Mes frères et sœurs,


En reconnaissance de leur encouragement, de leur aide ;

Mes amis, pour leur soutien manifeste ;


Tous mes enseignants, qui m’ont transmis leurs connaissances, je leur souhaite succès et
bonheur.

Que le Tout Puissant vous accorde une longue vie !

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REMERCIEMENTS
L’honneur est pour nous, d’adresser notre infinie reconnaissance à DIEU Tout
Puissant qui a permis le bon déroulement de notre stage de production.
Le présent rapport de stage a été réalisé dans le but de vous faire part des travaux
effectués lors de notre stage d’immersion. Dans sa conception, il a nécessité l’appui
et le soutien de certaines personnes à qui nous aimerions bien exprimer toute notre
gratitude.
Ainsi, mes vifs remerciements vont à l’endroit de :
❖ Bureau National d’Études Techniques et de Développement :
➢ Monsieur KINAPARA COULIBALY, le Directeur Général du BNETD, pour
l’opportunité qu’il m’a donnée d’effectuer ce stage au sein de sa structure ;
➢ Monsieur SORO BEN LADJI, Directeur du Département des Ressources
Humaines ;
➢ Monsieur BALE FERNAND, Directeur du CIGN ;
➢ Monsieur AMOUIN N’GORAN CLEMENT, Chef de Service Études
Foncières et Topographie, notre maître de stage, pour sa disponibilité, son aide dans
la rédaction de ce rapport et auprès de qui nous avons beaucoup appris ;
➢ Monsieur DION CHARLES LANDRY, Chef de mission des opérations de
contrôle ;
➢ Monsieur KONE TCHEMOI, Assistant-Topographe ;
➢ Madame GRAH MELANIE, spécialiste en administration.
❖ L’École Supérieure des Travaux Publics (ESTP) :
➢ Professeur KONAN DENIS, Directeur de l’École Supérieure des Travaux
Publics et ses collaborateurs, pour avoir mis le nécessaire à notre disposition durant
ces deux années de formation ;

➢ Nous remercions enfin toute la direction de l’École Supérieure des Travaux


Publics (ESTP), pour la formation de qualité qu’elle nous assure et les efforts
consentis dans la recherche de ce stage d’immersion.

Que tous ceux qui ont contribué de près ou de loin au bon déroulement de ce stage
de production trouvent ici l’expression de ma parfaite considération.

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AVANT-PROPOS
L’Institut National Polytechnique Félix Houphouët Boigny en abrégé (INP-HB),
est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche scientifique
qui a été créé par décret 96-678, pris au cours du conseil des Ministres du 04
Septembre 1996.
À l’instar des grandes écoles polytechniques, l’INP-HB s’est assigné comme
vocation première, la formation des Ingénieurs et Techniciens Supérieurs
compétents dans divers secteurs d’activités. À ce jour, il est composé des Classes
Préparatoires aux grandes écoles et huit (8) grandes écoles, dont l’École Supérieure
des Travaux Publics.
L’ESTP, notre école est localisée à l’INP-HB Sud, sur le site de l’ex ENSTP.
Ses étudiants sont formés au rang de Techniciens Supérieurs (cycle court) ou
Ingénieurs de Conception (cycle long) et spécialisés au choix dans quatre options
qui sont :
➢ Bâtiment et Urbanisme ;
➢ Géomètre ;
➢ Hydraulique et Environnement ;
➢ Infrastructure et Transport.
L’Ingénieur de Conception de l’ESTP doit sa réputation d’excellence à la
pluridisciplinarité et à la solidité de sa formation. Il est formé en trois ans dans le
domaine du génie civil. De plus, la théorie et la pratique sont parfaitement
juxtaposées à travers les travaux pratiques, les bureaux d’études techniques, les mini
projets, les stages ; de sorte à le rendre opérationnel et à éveiller en lui le sens de la
responsabilité.
Six semaines est le nombre théorique de temps que l’élève Ingénieur en fin de
sa 1ème année de formation doit passer en entreprise pour un stage d’immersion en
vue de renforcer le savoir-faire acquis au cours de la première année de sa
formation.
C’est dans cette optique que nous avons été dans la période du 01 août au 15
Septembre 2023, au Bureau National d’Études Technique et de Développement
(BNETD) pour notre stage d’immersion.
Le présent document est le rapport relatant les travaux effectués au cours de ce
stage.

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SIGLES ET ABRÉVIATIONS

AFOR : Agence Foncière Rurale


BD : Base de Données ;
BNETD : Bureau National d’Études Techniques et de Développement ;
ESTP : École Supérieure des Travaux Publics ;
INP-HB : Institut National Polytechnique Felix Houphouët-Boigny ;
PAFR : Programme d’Appui au foncier Rural ;
CIGN : Centre d’Informations Géographiques et du Numérique ;
SGBDR : Système de Gestion de Base de Données Relationnelle ;
SIG : Système d'Information Géographique ;
SQL : Structured Query Language ;
UML : Unified Modeling Language ;
WGS 84 : World Geodesic System 1984.

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LISTE DES FIGURES

Figure 1: L’organigramme fonctionnel du BNETD ------------------------------------------------------ 8

Figure 2: Les composants d'un SIG------------------------------------------------------------------------- 20

Figure 3: Les données rasters et vecteurs ----------------------------------------------------------------- 21

Figure 4: Types de données dans un SIG ----------------------------------------------------------------- 23

Figure 5: Données spatiales ---------------------------------------------------------------------------------- 24

Figure 6 : Représentation schématique d’une base de données géographique : ensemble de


couches superposables ---------------------------------------------------------------------------------------------- 27

Figure 7: Le MCD ---------------------------------------------------------------------------------------------- 38

Figure 8: le MLD ----------------------------------------------------------------------------------------------- 43

Figure 9 : Quelques informations entrer dans la table village -------------------------------------- 59

Figure 10 : Visualisation cartographique des données ------------------------------------------------ 59

Figure 11 : Carte des villages contrôlés ------------------------------------------------------------------ 60

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INTRODUCTION GÉNÉRALE

Les limites administratives jouent un rôle fondamental dans la gestion des


territoires et des ressources. Elles définissent les juridictions et les responsabilités
des entités administratives dans une sphère géographique donnée. Dans le contexte
du développement rural et de la gestion foncière, la clarté et la précision de ces
limites ont une importance capitale pour assurer la distribution équitable des
ressources et faciliter la prise de décision. Toutefois, la complexité inhérente à la
définition, à la maintenance et à la communication de ces limites peut poser des
défis majeurs. C'est dans ce contexte que l'utilisation des technologies géospatiales
et des bases de données spatiales se révèle particulièrement pertinente.

Le présent rapport vise à explorer en profondeur la mise en place d'une base de


données spatiale en tant qu'outil stratégique pour améliorer la gestion des limites
administratives dans le cadre du Programme d'Appui au Foncier Rural (PAFR). Ce
programme, axé sur le développement rural et la gestion foncière, requiert une
approche innovante pour surmonter les défis liés à la définition des limites
administratives et à la coordination des acteurs impliqués.

La structuration de ce rapport est la suivante :

➢ Une première partie qui décrit les cadres de référence et théoriques ;


➢ Une seconde partie consacrée à l’analyse du système et aux traitements des
données ;
➢ Et enfin, une troisième partie présentant les résultats, analyses et les
perspectives.

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Première partie : CADRE DE


REFERENCE ET THÉORIQUE

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CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION SUR LA STRUCTURE


D’ACCUEIL
Dans ce chapitre, il s’agira de présenter la structure d’accueil à travers son
historique, son organisation structurelle, son organigramme ainsi que ses missions
et activités.

I. PRÉSENTATION DU BNETD

1. Historique de la création du BNETD

Dès l’indépendance, le gouvernement de Côte d’Ivoire a mis en place un vaste


programme de développement du pays. La réalisation des travaux d’infrastructures
engagés dans le cadre de ce programme a nécessité la création, en 1978, la Direction
de Contrôle des Grands Travaux (DCGTx). Née sous la forme d’un Établissement
Public à caractère Administratif (EPA), le 04 août 1978 par la loi n°78660.
La DCGTx était chargée de réaliser le contrôle les études de ces projets d’intérêt
public pour la maîtrise des coûts, de la qualité des travaux et des délais de
réalisation.
De 1978 à 1990, avec la vague de privatisation et de libération, la suppression
de la DCGTx, qui avait alors le monopole de tous les grands travaux de Côte-
d’Ivoire, fut recommandée par les bailleurs de fonds qui estimaient que le monopole
empêchait les bureaux internationaux de contribuer aux études et contrôle des
travaux et l’émergence des bureaux privés d’études et de contrôles. Au lieu de cela,
le gouvernement ivoirien va plutôt opter pour une redéfinition des missions et un
changement de statuts de la structure. Ainsi, de 1990 à 1994, la DCGTx va
s’engager dans un processus de restructuration et passer d’un Établissement Public
National à une société d’État de gestion de type privé. En 1996, elle change de
dénomination et devient le Bureau National Études Techniques et de
Développement, avec un capital de deux milliards de Francs CFA (2 000 000 000
F CFA), sa dénomination actuelle. En devenant BNETD, l’ex-DCGTx ouvre son

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champ d’intervention en diversifiant ses domaines d’activités et de compétences, et
rentre ainsi en concurrence avec les bureaux d’études locaux et internationaux.
Solidement établit et reconnu en Côte d’Ivoire comme une structure de référence,
le BNETD pousse ses ambitions au-delà de ses frontières nationales et amorce à
partir des années 2000, le développement international de ses activités.
Dirigé à sa création par des Français, le BNETD va progressivement se tourner
vers les compétences nationales pour assurer sa mission de développement.
Il sera dirigé successivement par :
• M. ANTOINE CESAREO : De Septembre 1978 à Juillet 1992 ;
• M. PHILIPPE SEREY-EIFFEL : De Juillet 1992 à Avril 1994 ;
• M. TIDJANE THIAM : D’Avril 1994 à Février 1999 ;
• M. ANTOINE ADOU : De Février 1999 à Novembre 2000 ;
• Dr. AHOUA DON MELLO : De Novembre 2000 à Avril 2011 ;
• M. PASCAL KRA KOFFI : D’Avril 2011 à Janvier 2016 ;

• M. KINAPARA COULIBALY : Depuis janvier 2016 ;

2. Organisation structurelle du BNETD

Par décret du 3 Juin 2014 le conseil d’administration du BNETD a été établi.

❖ Un conseil d’administration composé de Onze (11) membres dont neuf (9)


sont issus de ministères techniques.
➢ Un représentant du président de la république ;
➢ Un représentant du premier ministre ;
➢ Un représentant du ministre de l’économie et des finances ;
➢ Un représentant du ministre du plan et du développement ;
➢ Un représentant du ministre des infrastructures économiques ;
➢ Un représentant du ministre chargé de l’Éducation National et de
l’Enseignement Technique ;
➢ Un représentant du ministre des transports ;
➢ Un représentant du ministre de la santé et de la lutte contre le SIDA ;

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➢ Un représentant du ministre de l’agriculture ;
➢ Un représentant du ministre de la Construction, du Logement, de
l’Assainissement et de l’Urbanisme ;
➢ Un représentant du premier ministre chargé du Budget.
❖ L’organigramme se présente comme suit :

➢ La Direction Générale

➢ Le Cabinet du Directeur Général

➢ Le Secrétariat Général

Au sein du secrétariat général se trouvent :

• La cellule Qualité et méthodes


• La cellule Marketing et communication
• Le département Logistique et systèmes d’informations
• Le département Marchés et affaires juridiques
Quatre (04) Pôles se présentant comme suit :

➢ Le Pôle Transport Infrastructure et Environnement

➢ Le Pôle Bâtiment et Aménagement Territorial

➢ Le Pôle Agriculture, Information Géographique et Numérique

➢ Le Pôle Innovation et Développement International

Les pôles sont décomposés en départements ou en cellules

Au niveau des pôles nous avons :

❖ Pôle Transports, Infrastructure et Environnement qui comportent :

➢ La cellule Développement commercial et Gestion de Projets


➢ La Cellule Administration et Finances
➢ Le Département Études de Transports et Infrastructures
➢ Le Département Travaux d’Infrastructures de Transports
➢ Le Département Environnement, Énergies et Hydraulique
❖ Pôle Bâtiment et Aménagement Territorial comporte :

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➢ La cellule Développement commercial et Gestion de Projets
➢ La Cellule Administration et Finances
➢ Le Département Urbanisme et Développement Territorial
➢ Le Département Études de Bâtiments
➢ Le Département Travaux de Bâtiments
❖ Pôle Agriculture, Information Géographique et Numérique
➢ La cellule Développement commercial et Gestion de Projets
➢ La Cellule Administration et Finances
➢ Le Centre d’Informations Géographiques et du Numérique
➢ Le Département Agriculture et Développement Rural
❖ Pôle Innovation et Développement International
➢ Le Département Innovations et Développement de Projets
➢ Le Département Développement International
Aussi nous avons quatre (4) départements qui dépendent directement de la
Direction Générale. Ce sont :

➢ Le Département Contrôle Interne et Audit


➢ Le Département Finances et Comptabilité
➢ Le Département Ressources Humaines

3. Missions et activités du BNETD


3.1.Missions

Bureau d’ingénierie, d’assistance et de conseil, le Bureau National d’Études


Techniques et de Développement (BNETD) offre une gamme de produits qui
découle de ses missions et qui porte sur :

➢ L’Assistance et conseils : Le BNETD intervient sur demande pour apporter son


expertise en tant que conseiller technique en vue d’une décision importante à
prendre dans le cadre d’un investissement.
➢ La Conception et Études : Le BNETD est chargé de réaliser les projets d’intérêt
public en vue de maitriser les coûts, la qualité et les délais.

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➢ Le Suivi et Contrôle : Assurer la maîtrise d’ouvrages délégués par le suivi, le
contrôle technique et financier de l’exécution des travaux.

3.2.Domaines d’activités

Le BNETD intervient dans les domaines d’activités suivants :

➢ Infrastructure et Transport
➢ Construction et Équipements Publics
➢ Cartographie et Télédétection
➢ Industrie, Énergie et Mines
➢ Agriculture et Aménagement Rural
➢ Environnement
➢ Assainissement et Hydraulique
➢ Aménagement Urbain et Développement Local
➢ Études Économiques et Financières
➢ Formation
➢ Technologies Nouvelles, de l’information et de la communication.

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4. Organigramme

L’organigramme fonctionnel du BNETD, est le modèle suivant :

Figure 1: L’organigramme fonctionnel du BNETD

II. PRÉSENTATION DU DÉPARTEMENT D’ACCUEIL : LE


CIGN
1. Missions et domaines d’interventions

1.1.Missions

Le CIGN est le principal acteur national qui travaille au service de l’État en


matière d’Informations Géographiques et de Transformations Digitales des
Organisations.
Ses missions essentielles sont :

❖ Volet Géographique

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➢ Exécuter des travaux de cartographie et de télédétection d’intérêt général pour
des tiers.
➢ Coordonner, normaliser et contrôler des travaux de cartographie et de
télédétection.
➢ Centraliser l’archivage de toutes les documentations aérospatiales et
cartographiques entrepris en Côte d’Ivoire.

❖ Volet Numérique

➢ Assister et conseiller pour la mise en œuvre de la gouvernance électronique.


➢ Identifier, planifier et conduire des projets de télécommunications/TIC.
➢ Développer les TIC pour la modernisation de l’administration.
➢ Assurer la gestion Électronique des Documents (GED).
➢ Faciliter l’accessibilité aux TIC.
➢ Réaliser la gouvernance et l’audit des systèmes d’informations.
➢ Participer aux développements des infrastructures réseaux et de
télécommunication.
➢ Proposer des solutions pour la sécurisation de système d’informations.
Ces attributions font du CIGN le gestionnaire du réseau géodésique de Côte
d’Ivoire et le dépositaire de la photothèque et de la cartothèque nationale.

1.2.Domaines d’interventions

Le CIGN intervient dans les domaines suivants : Études, Suivi et Contrôle,


Assistance et Conseil, Formation, Maître d’œuvre.

2. Ressources humaines et partenariats


2.1.Ressources humaines

Le CIGN compte soixante-deux (62) agents dont une quarantaine d’ingénieurs


pluridisciplinaires. Des optimisations sont réalisées au quotidien dans les
affectations aux postes de travail et sur les projets.
Il comprend huit (8) services qui sont :

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➢ SPGS : Service Positionnement et Géodonnées Souveraines ;
➢ SCGBI : Service Cartographie et GéoBI ;
➢ SAS : Service Aérospatial ;
➢ SEFT : Service Études Foncières et Topographie ;
➢ SSTD : Service Stratégie et Transformation Digitale ;
➢ SSGN : Service Solution Géonumérique ;
➢ SAN : Service Archivage Numérique ;
➢ SICS : Service Infrastructures et Cybersécurité ;

2.2.Partenariats

Le CIGN a conclu des partenariats avec les structures suivantes :

3. Missions du service d’accueil (SEFT)

Les missions assignées au service d’études foncières et topographiques (SEFT)


s’articulent en deux volets principaux : La clarification foncière et le contrôle de
territoires de villages délimités.

❖ La clarification foncière
Elle consiste à identifier les différents détenteurs de droits divers sur une
parcelle de terre impactée par un projet. La clarification permet de connaître toutes
personnes possédant des parcelles dans une zone donnée, les droits qu’elles
détiennent sur ces parcelles et ses superficies. À terme, elle permet la prise de

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décision par les promoteurs des projets concernés, telle que la purge des droits,
l’indemnisation
La clarification foncière se fait selon la procédure suivante :
➢ La sensibilisation qui consiste à informer à travers réunions et séances de travail
les populations concernées par le projet afin d’acquérir leur adhésion et
participation, ainsi que les autorités administratives et coutumières pour leur
appui ;
➢ La formation d’une équipe d’enquête composée des représentants du CVGFR
et de la notabilité ;
➢ Procéder à une programmation des activités de terrain qui perturbe le moins
possible les activités des populations ;
➢ Le levé des parcelles en présence des voisins pour éviter toutes contestations ;
➢ Renseigner la fiche d’enquête qui est un questionnaire relatif au mode
d’acquisition et de gestion de la parcelle ;
➢ Faire signe un procès-verbal par toute les personnes présentes lors du levé ;
➢ Rédiger le plan parcellaire ainsi que le plan d’ensemble qui contient toutes les
différentes parcelles ;
➢ Établir le listing des ayants-droits ;
➢ Publier les résultats de l’enquête foncière pour prendre en compte les
observations et avis des personnes concernées ;
➢ Après la publicité, une réunion est tenue pour valider les résultats. Cette
validation se fait en présence de tous les habitants et est sanctionnée par un
procès-verbal de clôture de publicité signé par le chef de la localité, par le
président du comité de gestion foncière ainsi que l’argent du BNETD et
éventuellement un représentant de la direction de l’Agriculture. Toutes les
personnes présentes à cette cérémonie émargent sur la liste de présence.

❖ Le contrôle de la délimitation des territoires de villages


Le but de ce contrôle est de vérifier le respect des normes de construction des
bornes, la qualité du bornage et de valider le rattachement des coordonnées des
bornes des territoires délimités fournies par les prestataires de services, appelés

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opérateurs fonciers (OF) au réseau géodésique national. La méthodologie adoptée
comprend :

➢ La confection des plans d’assemblage des territoires délimités ;

➢ La détermination du nombre de bornes à contrôler ;

➢ La vérification du matériel ;

➢ La reconnaissance du terrain ;

➢ L’observation des bornes sélectionnées ;

➢ Le traitement des données ;

➢ La vérification de la qualité des bornes et du bornage ;

➢ La validation des résultats du contrôle des territoires de villages.

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CHAPITRE 2 : PRÉSENTATION DU PROJET ET


CHOIX DU SUJET

I. PRÉSENTATION DU PROJET PAFR : CONTEXTE ET OBJECTIF

1. Contexte du projet

La Côte d’Ivoire s’est engagée à atteindre les Objectif du Millénaire pour le


Développement (OMD) notamment la réduction de moitié de la pauvreté à l’horizon
2015 et de fournir de manière régulière des informations sur l’impact des projets
mis en œuvre.

À cet effet, le pays a élaboré l’outil d’opérationnalisation des OMD qui est le
document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP), lequel a permis la
réduction du Plan National de Développement (PND).

Le projet PAFR s’inscrit parfaitement aussi bien dans le Plan National de


Développement (PND) que dans le Programme National d’Investissement Agricole
(PNIA) 2012-2015 à travers le programme de l’Amélioration de la productivité et
de la compétitivité des productions agricoles.

Auparavant, pour permettre une valorisation paisible et continue de son potentiel


agricole et améliorer les bases de sa planification, le Gouvernement ivoirien a fait
voter la loi n°98-750 du 23 décembre 1998 relative au domaine foncier rural.

Cette loi est mise en œuvre à travers des opérations de délimitation des territoires
des villages et de délivrance des certificats fonciers. Ces deux principales activités
sont soutenues par des actions de communication en vue d’informer et de
sensibiliser les populations pour obtenir leur adhésion effective aux opérations de
terrain.

C’est dans ce cadre que s’inscrit le PAFR qui vise la délimitation des territoires
de villages.

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Ces opérations vont aboutir à l’établissement des cartes des territoires des
villages contrôlées et validées par le BNETD/CIGN.

2. Les objectifs du projet

2.1.Objectif général

Les objectifs généraux du Projet de Sécurisation du Foncier Rural sont de :

➢ Lutter contre la pauvreté en milieu rural par l’amélioration des infrastructures


cadastrales rurales, du cadre de vie et par l’accroissement des revenus agricoles ;
➢ Améliorer la cohésion sociale entre les acteurs du milieu et de contribuer à
l’instauration de la paix sociale ;
➢ Mieux connaitre le domaine foncier rural et en moderniser la gestion ;
➢ Assurer la prévention et le règlement durable des conflits fonciers ruraux et
inter-villageois ;
➢ Sécuriser les terres des villages par la délimitation des territoires des villages ;
➢ Assurer dans les zones concernées, la sécurité foncière et la modernisation des
exploitations agricoles par l’application de la loi relative au Domaine Foncier
Rural.

2.2.Objectif particulier

Il s’agit d’effectuer le contrôle :

➢ De la qualité des bornes et du bornage des limites des territoires de villages


délimités dans le cadre du projet PAFR ;
➢ De la qualité de leur rattachement au réseau géodésique de côte d’Ivoire, en
s’appuyant sur le Réseau Géodésique Ivoirien de Référence (RGIR), le Réseau
Géodésique Ivoirien Opérationnel (RGIO) ou le Réseau Géodésique Ivoirien de
Détail rural (RGIDR), puis notifier les éventuels rattachements non conformes
et les contrôler à nouveau après reprise.

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II.CONTEXTE ET CHOIX DU SUJET

1. Contexte du sujet

Dans le cadre de l'amélioration de la gestion des territoires de villages et du


développement rural, l’équipe projet du BNETD/CIGN a établi une base donnée
tabulaire sur les villages délimités contrôlés qui réunit un bon nombre
d’information. Dans la continuité du projet, il est nécessaire de développer une base
de données spatiale réunissant des données mettant en relation les limites
administratives à différentes échelles et les données sur les villages. L’objectif
principal de ce travail est donc de permettre de faire des analyses spatiales sur les
villages et sur celles qui nécessiteront l’utilisation de ces données. Cette initiative
vise à centraliser les données pour faciliter la prise de décisions éclairées, la
planification stratégique et le suivi des progrès dans ces villages en matière de
sécurisation foncière.
La mise en place d’une telle base de données nécessitera une collecte
méthodique de données sur le terrain, la conception d'une architecture de base de
données adaptée, le développement d'une interface conviviale pour la saisie et la
consultation des données, ainsi que des mesures de sécurité robustes pour protéger
les informations sensibles.
Il est important de noter qu'à notre arrivée, il existait la donnée sur les villages
avec plusieurs informations dans une feuille Excel. À partir de ce tableau, nous
pourrions former une base de données mais elle sera lacunaire pour effectuer des
analyses spatiales. Nous allons donc mettre en évidence les limites et les avantages
d’une base de données attributive et spatiale.

2. Les limites et les avantages d’une base de données tabulaire et spatiale

2.1. Bases de données tabulaires : avantages et limites

Une base de données tabulaires, qui stocke et gère principalement des


informations sous forme d'attributs ou de valeurs, peut présenter à la fois des

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avantages et des limites dans la gestion des villages délimités. Nous allons citer
quelques-uns de ces avantages et limites :

2.1.1. Les avantages

➢ Organisation des données : Une base de données attributaire permet de stocker


et d'organiser efficacement les informations liées aux villages délimités, comme
les noms des villages, les coordonnées géographiques, la superficie, le
périmètre, etc.
➢ Recherche et récupération faciles : Les bases de données attributaires
permettent des recherches rapides et des récupérations d'informations basées sur
des attributs spécifiques. Cela peut être particulièrement utile pour trouver
rapidement des détails sur un village donné.
➢ Analyse des données : Elle permet d'effectuer des analyses sur les attributs des
villages, par exemple, regrouper les villages par sous-préfectures, par région,
etc.

2.1.2. Limites :

➢ Absence de contexte spatial : Une base de données attributaire peut manquer


de contexte spatial, ce qui signifie qu'elle ne permet pas de visualiser facilement
les villages sur une carte.
➢ Complexité spatiale : La gestion des villages délimités nécessite souvent de
traiter des données spatiales, comme les frontières géographiques. Les bases de
données attributaires ne sont pas toujours optimales pour gérer ces informations
de manière efficace.
➢ Limites pour la cartographie : Pour les besoins de créer des cartes avec des
informations géographiques précises sur les villages, une base de données
attributaire seule peut ne pas suffire, car elle ne traite pas directement des
données spatiales.

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2.2. Bases de données spatiales : avantages et limites

Une base de données spatiale, conçue spécifiquement pour gérer des données
géographiques et spatiales, peut être très utile dans la gestion des villages délimités.
Cependant, elle présente également des limites à prendre en compte :

2.2.1. Les avantages :

➢ Intégration des données spatiales : Les bases de données spatiales permettent de


stocker des données géographiques telles que les frontières des villages, les
coordonnées géographiques, les limites administratives, etc., en intégrant ces
informations avec les attributs associés.
➢ Visualisation sur carte : Nous pouvons facilement créer des cartes pour
visualiser les villages, leurs frontières et leurs attributs. Cela facilite la
compréhension des relations spatiales et des tendances géographiques.
➢ Analyse spatiale avancée : Les bases de données spatiales offrent des
fonctionnalités avancées d'analyse spatiale, comme la recherche de points à
l'intérieur de polygones, la mesure des distances et des aires, etc.
➢ Requêtes spatiales : Nous pouvons effectuer des requêtes basées sur la proximité
spatiale, comme trouver les villages situés à une certaine distance les uns des
autres.

2.2.2. Limites :

➢ Complexité de gestion : Les bases de données spatiales peuvent être plus


complexes à gérer en raison de la nature spatiale des données. La création, la
maintenance et la gestion des index spatiaux peuvent nécessiter des
compétences spécialisées.
➢ Volume de données : Les données spatiales peuvent occuper beaucoup d'espace,
ce qui peut augmenter les exigences en termes de stockage et de performances.
➢ Nécessité de compétences spécialisées : L'utilisation de bases de données
spatiales nécessite une compréhension des concepts géospatiaux et des outils de
gestion des données géographiques.
➢ Coûts : Les systèmes de gestion de bases de données spatiales et les outils
associés peuvent être coûteux en termes de licences, de matériel et de formation.

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En résumé, une base de données spatiale présente de nombreux avantages en
termes de gestion et d'analyse de données des villages délimités grâce à sa capacité
à gérer efficacement les données géographiques et les relations spatiales.
Cependant, elle peut nécessiter des ressources supplémentaires en termes de
compétences, de coûts et de complexité de gestion.

3. Choix du sujet

Au regard de ce qui précède, nous pouvons conclure que dans la gestion des
données des villages délimités, il est plus judicieux de combiner une base de
données attributaire avec des outils de systèmes d'information géographique (SIG)
qui prennent en charge à la fois les données attributaires et spatiales. Cela permet
de tirer parti des avantages des deux approches tout en minimisant leurs limites.
C’est dans ce cadre que notre choix s’est porté sur la « mise en place d’une base
de données spatiale pour l’amélioration des limites administratives ».

4. Objectif de l’étude

4.1.Objectif général

L'objectif général est de créer un système efficace et intégré permettant de gérer,


de visualiser et d’analyser les informations géographiques liées aux limites des
territoires villageois délimités, dans le but d'optimiser la prise de décision et
d'améliorer la gestion territoriale.

4.2.Objectifs spécifiques
Il s’agira pour nous de :

➢ Déterminer les besoins fonctionnels de la base de données ;


➢ Définir une structure de données adaptée ;
➢ Faire le Schéma Conceptuel de donnée, le MCD, le MLD ;
➢ Intégrer les données attributaires et spatiales ;
➢ Assurer la sécurité des données.

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CHAPITRE 3 : REVUE DE LA LITTÉRATURE

I. CONCEPTS FONDAMENTAUX DES SYSTÈMES D’INFORMATIONS


GÉOGRAPHIQUES (SIG)

Dans cette partie, il nous est apparu utile d’introduire quelques notions
essentielles sur les systèmes d’information géographiques.

1. Définition

Un système d’information géographique (SIG) est un système informatique


permettant à partir de diverses sources, de rassembler, d’organiser, de gérer,
d’analyser et de combiner, d’élaborer et de présenter des informations localisées
géographiquement contribuant notamment à la gestion de l’espace (Société
française de photogrammétrie et télédétection, 1989).
Un système d’information géographique est aussi un système de gestion de base
de données pour la saisie, le stockage, l’extraction, l’interrogation, l’analyse et
l’affichage de données localisées.
C’est un ensemble de données repérées dans l’espace, structuré de façon à
pouvoir en extraire commodément des synthèses utiles à la décision.

2. Les composantes d’un SIG

Un SIG est constitué de cinq principaux éléments comme la montre la figure 2.

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Figure 2: Les composants d'un SIG


https://storymaps.arcgis.com/stories/39ceac3bfa5c49ad80071376f6b94ca2
(Consultée le 24-08-2023 à 13h00)

2.1.Matériel Informatique

Le matériel constitue tous les équipements informatiques et non-informatique


où se fonctionne un SIG. Il peut contenir entre autres les ordinateurs, les stations de
travail, les imprimantes, les instruments de saisie … etc.
Avec l’évolution du monde du numérique, une large gamme de machines sous
plusieurs architectures peut être utilisée pour le fonctionnement des SIG partant des
ordinateurs de bureau, portables, des serveurs de données aux réseaux d’ordinateurs
interconnectés.

2.2.Les logiciels

La partie logicielle d’un SIG correspond aux différentes applications et outils


soft qui assurent les fonctions permettant d’importer, stocker, analyser et visualiser
les données géographiques. Elle peut être d’un des types suivants :

➢ Outils de saisie et de manipulation des informations

➢ Logiciel de traitement et d’analyse

➢ Système de Gestion de Base de Données (SGBD)

➢ Interface utilisateur

➢ Outils d’interrogation et de requêtes

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2.3. Les données

Les données sont le noyau des SIG et représentent certainement les


composantes les plus importantes. Dans un SIG, deux types de données sont
manipulées : les données géographiques et les données attributaires (ou
descriptives).

➢ Les données attributaires : Les données attributaires (ou alphanumériques ou


encore sémantiques), sont des informations textuelles, qualitatives ou
quantitatives. Elles décrivent l’objet géométrique. Ce sont les données
alphanumériques qui confèrent au SIG l’outil puissant d’analyse et de prise de
décision.
➢ Les données géographiques : Ce sont les objets qu'on peut localiser à partir de
leurs coordonnées géographiques (définies dans un système de coordonnées).
Nous avons deux modes de représentation de ces objets géographiques : le mode
raster et le mode vecteur.

Figure 3: Les données rasters et vecteurs


Représentation des points, lignes et polygones en modes Raster et... | Download
Scientific Diagram (researchgate.net) (Consultée le 24-08-2023 à 14h18)

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2.4. Les utilisateurs

Un SIG étant avant tout un outil, c’est son utilisation, son ou ses utilisateur(s),
qui permet d’en exploiter les ressources.
Les SIG s’adressent à une très grande communauté d’utilisateurs. Il s’agit non
seulement des personnes qui conçoivent et maintiennent les systèmes, mais aussi,
de celles utilisant la dimension géographique dans leur travail quotidien.
Avec l’avènement des SIG sur Internet, la communauté des utilisateurs de SIG
s’agrandit considérablement chaque jour et il est raisonnable de penser qu’à long
terme, nous serons tous, à des niveaux différents, des utilisateurs de SIG.

2.5. Processus et méthodes

Comme pour tout système d’informations, un SIG ne peut être mis en œuvre
sans la définition de certaines méthodes et procédures qui lui sont propres. En
effet, un SIG peut intégrer divers métiers envisagés par un savoir-faire fourni par
une ou plusieurs personnes. À titre d’exemple, un SIG peut mobiliser des
compétences en géodésie, en analyse des données, en modélisation de données,
en cartographie ou en traitement d’images.

3. Les principales fonctionnalités d'un SIG

Les SIG sont créés pour répondre à différentes demandes et comme le système
commun n’existe pas, il faut les ajuster selon les objectifs établis. Néanmoins il faut
dire qu’il y’a 5 fonctionnalités « on les appelle les 5A » que tous les SIG doivent
assurer :
Abstraire : Concevoir un modèle qui arrange les données par constituants
géométriques et par attributs descriptifs, et qui permet aussi d’établir des relations
entre les objets.
Acquérir : Le logiciel doit posséder des fonctionnalités de digitalisation et
d’importation de données.
Archiver : Le logiciel doit avoir une grande capacité de stockage des données.

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Analyser : Capacité d’analyser les données géographiques (méthodes
quantitatives et statistiques, opérateurs topologiques, etc.).
Afficher : Capacité d’affichage de l’information géographique sous forme de
cartes, tables, graphes, etc.
NB : On parle de « 6A » lorsqu’on ajoute L’anticipation.

4. Les données dans les SIG

4.1. Types de données dans un SIG

Généralement pour qu’un objet spatial soit bien décrit et prêt à être utilisé par
un SIG, trois informations doivent être fournies :

➢ sa position géographique dans l’espace


➢ sa relation spatiale avec les autres objets spatiaux : topologie
➢ son attribut, c’est à dire ce qu’est l’objet avec un caractère d’identification
(code)

Une quatrième, souvent oubliée : leur métadonnées (données sur donnée) : ce


sont les sources d’information, méthode de relevé utilisée, date…. Elle est
primordiale car elle permet d’évaluer la fiabilité des données utilisées et assure une
certaine traçabilité.
Les systèmes d’information géographique permettent de traiter les données
spatiales et associées (figure 3).

Figure 4: Types de données dans un SIG


1 : Types de données dans un SIG (https://www.esrifrance.fr). | Download Scientific
Diagram (researchgate.net) (Consultée le 24-08-2023)

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4.1.1. Données spatiales

Elles déterminent les caractéristiques spatiales d’une entité géographique où


sont figurés et reconnus tous les objets graphiques :

➢ La localisation : sont les coordonnées de l’objet par rapport à un référentiel.


➢ La forme : peut-être un point, une ligne, ou un polygone.
➢ La taille : longueur, périmètre, surface.

Dans les SIG, il y a 2 modes de projection des données géographiques :

➢ Mode vecteur : Les données vecteur sont un ensemble d’objets spatiaux


représentés chacun par les éléments suivants : point, ligne et polygone.
Exemples de données vectorielles :
• Les données surfaciques : comme un parcellaire ou tout autre zonage
thématique, sont représentés par des polygones.
• Les données linières ou filaires : comme les réseaux techniques, les cours d’eau
ou les voies, sont représentés par des lignes.
• Les données ponctuelles : comme les puits, les points de sondage, les sièges
d’exploitation, sont représentés par des points.

Figure 5: Données spatiales


http://www.axesig.fr/produits/sig.html (Consultée le 24-08-2023)

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➢ Mode raster : Dans sa forme la plus simple, un raster se compose d'une matrice
de cellules (ou pixels) organisées en lignes et en colonnes (grille) dans laquelle
chaque cellule contient une valeur représentant des informations l’altitude, par
exemple. Les rasters sont des photographies aériennes numériques, des images
satellite, des images numériques, voire des cartes numérisées.

4.1.2. Les données associées

Les données associées des entités géographiques permettent de compléter la


représentation géométrique de l’entité spatiale. Chaque élément de l’espace reçoit
un code d’identification qui peut être numérique ou littéral. Ce code constitue en
quelque sorte une étiquette caractérisant le point, la ligne ou le polygone. Parmi ces
données il faut distinguer :

➢ Données de classification : Ces données permettent de ranger le point isolé, la


ligne ouverte ou la ligne fermée, dans une catégorie : limite administrative,
contour de parcelle, bordure de trottoir... Souvent ces distinctions seront prises
en compte par l’organisation même du travail de saisie. Tout se passe, comme
si l’on distinguait plusieurs couches d’informations, que l’on saisit
successivement.
➢ Données d’identification : Ces données permettent d’individualiser chaque
objet figurant sur le plan : nom propre de l’objet, par exemple nom du village
ou numéro permettant de l’identifier : numéro du village...
➢ Données attributaires : Ces données viennent apporter une information
supplémentaire, propre à chaque objet identifié : le périmètre du village...

4.2. Mode d’acquisition des données géographiques

L’acquisition de données géographiques peut être effectuée à partir de plusieurs


sources différentes avec une précision plus ou moins fiable :

➢ La digitalisation manuelle à partir des carte papiers ou sur écran affichant des
supports scannés (cartes, plan, photo aérienne…).

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➢ L’exploitation des images satellitaires qui constituent une source d’informations
très intéressante pour plusieurs domaines d’études par les SIG.
➢ La collecte de données sur terrain par le biais de levé topographique, mesures
GPS ou des mesures de photogrammétrie (mesures des angles et de distances)
➢ Les données socioéconomiques provenant des différents organismes constituent
elles aussi une source incontournable pour les SIG. Elles peuvent être des
données de localisation spatiales (comme par exemple la localisation des
forages, le réseau routier…) ou des données descriptives alphanumériques (par
exemple statistiques agricoles, populations des communes, volume en eau des
barrages…).
➢ Importation des fichiers : Il y a généralement trois manières pour importer les
données spatiales :
• Importer une base de données arrangée dans un format interne à un SIG. Cette
méthode est valable entre les SIG d’un même type mais elle est compliquée entre
des SIG de types ou de versions distinctes.
• Importer un fichier texte (txt) contenant tous les renseignements structurés de
manière primitive. Il faut note que cette méthode nécessite un arrangement des
données importés pour qu’elles concordent avec la structure interne du SIG.
• Passer par une des normes d’échange disponible sur le marché. Ce troisième
moyen est le plus économique à long terme.

II. NOTION SUR LES BASES DE DONNÉES GÉOGRAPHIQUES

Les Systèmes d’Information Géographique (SIG) stockent les données spatiales


et les données attributaires sous forme d’une base de données géographique. Cette
dernière est composée d’une série de couches d’informations géographiques
ordonnées de manière efficace pour être utilisées par une ou plusieurs applications.
Il faut noter que les données doivent être rendues « superposables », c’est-à-dire
dans le même système de coordonnées ou dans des systèmes compatibles (une «
transformation géographique » permettant de passer d’un système à l’autre).

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Figure 6 : Représentation schématique d’une base de données géographique :


ensemble de couches superposables

http://www.cartographie.ird.fr (Consultée le 24-08-2023)

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Deuxième partie : ANALYSE DU


SYSTÈME ET TRAITEMENT
DES DONNÉES

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CHAPITRE 4 : ÉTUDE CONCEPTUELLE


L’étude conceptuelle est une phase importante dans un projet de base de
données. Il est obligatoire de mener à bien cette étude, car elle déterminera la suite
du projet.

I. ANALYSE DU SYSTÈME

La réussite d'un projet nécessite une bonne analyse et une spécification des
besoins. Cette étape est primordiale en ce sens où elle représente le début du cycle
de vie d’une base de données. Il est donc crucial d'identifier et de définir clairement
les attentes des utilisateurs.

1. Les différents besoins

Il est important avant toute conception de démarrer notre étude par une analyse
des besoins que requiert notre système. Cette étape analyse consiste à décrire et à
positionner de façon précise le système à monter. Dans la suite, il s'agira de définir
les différents besoins qui se déclinent en deux (2) catégories : les besoins
fonctionnels (fonctionnalités du système) et les besoins non fonctionnels (besoins
opérationnels).

1.1. Les besoins fonctionnels

Notre système doit pouvoir offrir les différentes fonctions ou services que sont :

➢ La navigation sur une interface cartographique ;


➢ La géolocalisation des couches sur l'interface cartographique ;
➢ Le calcul de distances, surfaces et de périmètres ;
➢ La recherche des informations;
➢ La consultation des informations sur un village ou un département donné ;
➢ La saisie, la suppression ou la modification des données (espaces de gestion et
d'administration).

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NB : Aussi dans l’avenir notre système peut être utilisé pour développer une
application web par exemple pour permettre aux différents acteurs du domaine de
visualiser les limites des territoires de villages délimités afin de contrôler eux même
leurs travaux.

1.2.Les besoins non fonctionnels

Les besoins non fonctionnels, aussi appelés besoins opérationnels sont des
contraintes et restrictions liées à l’environnement du système lors de son
implémentation. Notre système requiert ainsi les besoins opérationnels suivants :

➢ La sécurité d'accès au système : il faut garantir que les utilisateurs qui accèdent
au système ont effectivement les droits requis. Un administrateur système est
chargé de définir les profils des utilisateurs ;
➢ L’accessibilité : la base de données doit être accessible via une interface d’une
application SIG ;
➢ La rapidité d'accès : le système doit pouvoir répondre aux demandes des
utilisateurs en temps réel ;
➢ Les Fonds de carte : utilisation de fonds de carte GoogleMaps, OpenStreetMaps
etc.

2. Les acteurs

Un acteur est un utilisateur humain, un dispositif matériel ou un système qui


interagit directement avec le système étudié. Il représente une entité externe à
l’application. Les différents acteurs qui se présentent pour notre système se
répartissent en deux (2) catégories principales à savoir :

2.1.Le gestionnaire ou administrateur

Il assure l’ensemble des tâches techniques nécessaires à l’exploitation du


système. Sa mission concerne les aspects matériels et logiciels relatifs à la sécurité,

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à la sauvegarde, et à la restauration du système. De plus il a accès à toutes les
fonctionnalités du système. Il met à jour les données disponibles sur le système
(créer, supprimer, éditer…).

2.2.Les utilisateurs

Les utilisateurs ciblés à court terme sont les agences du BNETD. Ils ont la
possibilité de visualiser, faire des requêtes sur certains éléments tels que les villages
pour avoir les informations mises à sa disposition selon les droits définis par le
gestionnaire.

II. CHOIX ET PRÉSENTATION DE LA MÉTHODE D’ANALYSE

1. Choix de la méthode d’analyse

Pour la modélisation des données, nous disposons de deux grandes méthodes


d’analyse : MERISE et UML. Pour la modélisation de notre base de données, nous
avons choisi la méthode MERISE.

2. Présentation de la méthode MERISE

Merise est une méthodologie de modélisation à usage général dans le domaine


du développement de systèmes d’information, du génie logiciel et de la gestion de
projet. Introduit pour la première fois au début des années 1980, il était largement
utilisé en France. Il a été développé et perfectionné à un point tel que la plupart des
grandes organisations gouvernementales, commerciales et industrielles françaises
l’ont adopté. Merise procède à un traitement séparé des données et des processus,
où la vue des données est modélisée en trois étapes : de la conception à la physique
en passant par la logique. De même, la vue axée sur les processus passe par les trois
étapes comme : la conceptuelle, l’organisationnelle et l’opérationnelle. Ces étapes
du processus de modélisation sont parallèles aux étapes du cycle de vie :

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planification stratégique, étude préliminaire, étude détaillée, développement, mise
en œuvre et maintenance. C’est une méthode d’analyse basée sur le modèle entité-
relation. En utilisant Merise, nous allons concevoir des tables avec des relations
pour créer une base de données relationnelle.

III. LE MODÈLE CONCEPTUELLE DE DONNÉES (MCD)

Il s’agit de l’élaboration du modèle conceptuel des données (MCD) qui est une
représentation graphique et structurée des informations mémorisées par le Système
d’Information (SI). Le MCD est basé sur deux notions principales : les entités et les
associations, d’où sa seconde appellation : le schéma Entité/Association.
L’élaboration du MCD passe par les étapes suivantes :

➢ La mise en place de règles de gestion ;


➢ L’élaboration du dictionnaire des données ;
➢ La recherche des dépendances fonctionnelles entre ces données ;
➢ L’élaboration du MCD (création des entités puis des associations puis ajout des
cardinalités).

1. L’élaboration du dictionnaire des données

C'est une étape intermédiaire qui a son importance, surtout que les données sont
fournies par plusieurs opérateurs techniques et qui en ont un volume important. Le
BNETD peut mettre ce dictionnaire à leur disposition pour que toutes les données
reçues aient le même format de données. Ce qui rendrait l'ajout des données dans
une base plus facile.

Le dictionnaire des données est un document qui regroupe toutes les données
que nous aurons à conserver dans notre base (et qui figureront donc dans le MCD).
Pour chaque donnée, il indique :

➢ Le code mnémonique : il s’agit d’un libellé désignant une donnée (par exemple
«id_cetif » pour l’Identifiant du village) ;

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➢ La désignation : il s’agit d’une mention décrivant ce à quoi la donnée
correspond (par exemple « Identifiant du village ») ;
➢ Le type de donnée :
• A ou Alphabétique : lorsque la donnée est uniquement composée de caractères
alphabétiques (de ‘A’ à ‘Z’ et de ‘a’ à ‘z’),
• N ou Numérique : lorsque la donnée est composée uniquement de nombres
(entiers ou réels),
• AN ou Alphanumérique : lorsque la donnée peut être composée à la fois de
caractères alphabétiques et numériques,
• Date : lorsque la donnée est une date (au format AAAA-MM-JJ),
• Booléen : Vrai ou Faux ;
• La taille : elle s’exprime en nombre de caractères ou de chiffres. Dans le cas
d’une date au format AAAA-JJ-MM, on compte également le nombre de
caractères, soit 10 caractères. Pour ce qui est du type booléen, nul besoin de
préciser la taille (ceci dépend de l’implémentation du SGBDR) ;
• Et parfois des remarques ou observations complémentaires (par exemple si
une donnée est strictement supérieure à 0, etc.).

Après l’étude des règles de gestion, nous pouvons établir le dictionnaire des
données suivant :

Code Remarque
Désignation Type Taille
mnémonique
id_cetif Identifiant du village N
village Nom du village A 50
superf Superficie du village N
perim Périmètre du village N
ota Nom de l’opérateur A 50
projet Nom du projet A 50
id_ss Identifiant de la sous-préfecture AN 10
ss_pref Nom de la sous-préfecture A 50
superf_ss Superficie de la sous-préfecture N

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GÉOMÈTRE-TOPOGRAPHE
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LE CAS DU PROJET PAFR

perim_ss Périmètre de la sous-préfecture N


id_dep Identifiant du département AN 10
depart Nom du département A 50
superf_dep Superficie du département N
perim_dep Périmètre du département N
id_reg Identifiant de la région AN 10
region Nom de la région A 50
superf_reg Superficie de la région N
perim_reg Périmètre de la région N
id_dist Identifiant du district N
district Nom du district A 50
superf_dist Superficie du district N
perim_dist Périmètre du district N

2. Le modèle conceptuel des données

2.1.Les concepts de base

La méthode MERISE est un formalisme individuel. Il est basé sur trois


concepts :

❖ ENTITÉ
Une entité est un objet abstrait ou concret de l’univers du discours. Elle est
caractérisée par :

• Un identifiant
• Une suite d’information liée à cet identifiant.
Le formalisme d’une entité est le suivant :

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Nom de l’entité

Identifiant

Propriété 1

Propriété 2

………….

Ainsi, si nous reprenons notre dictionnaire de données précédent, nous pouvons


regrouper ces données par paquet homogène. Ces paquets représentent les entités.

Exemple de représentation graphique d’une entité (sous-préfecture):

Sous-préfecture

id_ss

ss_pref

superf_ss

perim_ss

❖ ASSOCIATION (RELATION)
Une association définit un lien sémantique entre une ou plusieurs entités. En
effet, la définition de liens entre entités permet de traduire une partie des règles de
gestion qui n’ont pas été satisfaites par la simple définition des entités.

Le formalisme d’une association est le suivant :

Généralement le nom de l’association est un verbe définissant le lien entre les


entités qui sont reliées par cette dernière. Par exemple on peut considérer qu’il existe
une association « se composer de » entre l’entité District et Région :

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Ici l’association « se composer de » traduit les deux règles de gestion suivantes :

• un région appartient à un et un seul district ;


• dans un district, il peut un ou plusieurs régions.

Une association peut être caractérisée par des cardinalités.


Les cardinalités d’un objet dans une relation mesurent, lorsqu’on parcourt
l’ensemble des occurrences de cet objet, le minimum et le maximum de leur
participation à la relation. Il existe 4 types de cardinalités :

➢ 0,1 : une occurrence de l’objet ne participe pas ou ne participe qu’une fois à la


relation
➢ 1,1 : une occurrence de l’objet participe toujours une et une seule fois à la
relation.
➢ 1, n: une occurrence de l’objet participe toujours au moins une fois à la relation.
➢ 0, n: aucune précision quant à la participation de l’objet à la relation (il peut ne
pas y participer).
❖ PROPRIÉTÉ (ou attribue)

Les propriétés sont utilisées pour décrire les objets et les relations qui lient ces
objets.

2.2. Autres Concepts

❖ La notion d’occurrence
➢ Occurrence d’une propriété : les occurrences d’une propriété sont l’ensemble
des valeurs que peut prendre cette propriété (par exemple si la propriété «
ss_pref » de l’entité « Sous-préfecture » contient Yamoussoukro, Agnibilékrou
et Abengourou, il y a 3 occurrences pour cette propriété).

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➢ Occurrence d’un objet : l’occurrence d’un objet est un ensemble d’occurrences
de ses propriétés.
➢ Occurrence d’une relation : l’occurrence d’une relation est constituée de :
• une et une seule occurrence de chacun des objets associés;
• l’occurrence de chacune des propriétés qu’elle porte, correspondant aux
occurrences d’objets associés.
❖ La notion d’identifiant

L’identifiant d’un objet, est une propriété qui identifie de manière unique une
occurrence de l’objet.

3. Affinage de la structuration des données

➢ Vérification du modèle :

• absence de propriétés répétitives ou sans signification


• existence d’un identifiant pour tous les objets
• dépendance pleine des objets dans les relations
• respect des règles de gestion.
➢ La normalisation du modèle, c’est-à-dire élimination des redondances.

Trois règles doivent être appliquées successivement :

• Règle 1 : s’assurer que les propriétés sont élémentaires. C’est la première forme
normale. Chaque attribut doit être une propriété élémentaire.
• Règle 2 : (deuxième forme normale) les propriétés doivent dépendre de
l’identifiant complet (cas d’un identifiant composé de la concaténation de
plusieurs propriétés).
• Règle 3 : (troisième forme normale) les dépendances transitives doivent être
éliminées.

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4. Élaboration du MCD

Avec toutes ces connaissances, il nous est donc possible d’élaborer le MCD
complet à partir des données présentes dans le dictionnaire des données. Nous avons
élaboré notre Modèle Conceptuel de Données (MCD) à l’aide du logiciel looping.

Figure 7: Le MCD

Source : Auteur

IV. LE MODÈLE LOGIQUE DE DONNÉES

Dans cette partie, nous allons voir comment établir une modélisation des
données au niveau logique (ou relationnelle) à partir d’un modèle conceptuel, puis
comment passer à l’étape de création des tables.

1. Définition

Le modèle logique de données (MLD) est composé uniquement de ce que l’on


appelle des relations. Ces relations sont à la fois issues des entités du MCD, mais
aussi d’associations, dans certains cas. Ces relations nous permettront par la suite
de créer nos tables au niveau physique.

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Il existe plusieurs types de modèle logique :

➢ le modèle hiérarchique
➢ le modèle réseau
➢ le modèle relationnel, le plus utilisé.

Dans le modèle relationnel, tout est exprimé sous forme de table (correspondent
aux objets).
Une table est un tableau à double entrée contenant :

➢ des colonnes (ou attributs = c’est la propriété) ;


➢ des lignes (ou tuples = c’est l’occurrence d’un objet ou d’une relation) ;
➢ un attribut particulier qui identifie le tuple de manière non ambigu (clé primaire)

Avec un SGBD relationnel (SGBD = Système de Gestion de Bases de Données)


on obtient donc les transformations suivantes :
UNE ENTITÉ devient UNE TABLE
UNE ASSOCIATION devient UNE TABLE
UNE PROPRIÉTÉ devient UN ATTRIBUT
UNE OCCURRENCE devient UN TUPLE
UN IDENTIFIANT devient UNE CLÉ

Remarque : la transformation d'une relation en table est fonction de son type.

2. Les concepts de base


2.1. Tables, lignes et colonnes

Lorsque des données ont la même structure (comme par exemple, les
renseignements relatifs aux village), on peut les organiser en table dans laquelle les
colonnes décrivent les champs en commun et les lignes contiennent les valeurs de
ces champs pour chaque enregistrement.

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2.2. Clés primaires et clés étrangères

Les lignes d’une table doivent être uniques, cela signifie qu’une colonne (au
moins) doit servir à les identifier. Il s’agit de la clé primaire de la table.
L’absence de valeur dans une clé primaire ne doit pas être autorisée. Autrement
dit, la valeur vide (NULL) est interdite dans une colonne qui sert de clé primaire,
ce qui n’est pas forcément le cas des autres colonnes, dont certaines peuvent ne pas
être renseignées à toutes les lignes.
De plus, la valeur de la clé primaire d’une ligne ne devrait pas, en principe,
changer au cours du temps.
Il existe un autre type de clef appelé clef étrangère. La clef étrangère est un
attribut d'une relation qui fait référence à la clef primaire d'une autre relation (ces
deux clefs devront donc avoir le même type de données).
Par convention, on souligne les clés primaires et on fait précéder les clés
étrangères d’un dièse # dans la description des colonnes d’une table (Il est à noter
que le logiciel utilisé le remplace par du bleu.).

Les SGBDR vérifient au coup par coup que chaque clé étrangère ne prend pas
de valeurs en dehors de celles déjà prises par la ou les colonne(s) qu’elle référence.
Ce mécanisme qui agit lors de l’insertion, de la suppression ou de la mise à jour de
lignes dans les tables, garantit ce que l’on appelle l’intégrité référentielle des
données.

3. Règles de conversion

Comme cela a déjà été dit précédemment, les relations du MLD sont issues des
entités du MCD et de certaines associations. Nous allons maintenant aborder ces
règles de conversion de façon plus précise.

➢ Règle 1 - conversion d'une entité

En règle générale, toute entité du MCD devient une relation dont la clef est
l'identifiant de cette entité. Chaque propriété de l'entité devient un attribut de la
relation correspondante. Mais il existe toutefois quelques cas particuliers.

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➢ Règle 2 - conversion d'associations n'ayant que des cardinalités de type 0/1, N

Une association ayant des cardinalités 0, N ou 1, N de part et d'autre devient une


relation dont la clef est constituée des identifiants des entités reliées par cette
association. Ces identifiants seront donc également des clefs étrangères respectives.
On parle de relations associatives.

➢ Règle 3 - conversion des associations ayant au moins une cardinalité de type 1,1

Plusieurs possibilités s'offrent à nous pour ce cas de figure. La règle de


conversion la plus répandue aujourd'hui est d'ajouter une clef étrangère dans la
relation qui correspond à l'entité se situant du côté de cette cardinalité 1,1. Cette clef
étrangère fera donc référence à la clef de la relation correspondant à la seconde
entité reliée par l'association.
Lorsque l'on applique cette règle de conversion, deux restrictions s'imposent :

• l'association ne peut être porteuse de données. Les données portées sont en


dépendances fonctionnelles directes avec l'identifiant de l'entité dont la clef
correspondante sera référencée par une clef étrangère dans une autre relation ;
• l'association doit être binaire (c'est-à-dire relier uniquement deux entités et pas
plus).

Lorsque deux entités sont toutes deux reliées avec une cardinalité 1,1 par une
même association, on peut placer la clef étrangère de n'importe quel côté. Par
convention, on choisit de la placer du côté de la relation correspondant à l'entité
ayant le plus de liaisons avec les autres. Certains considèrent d'ailleurs que deux
entités étant reliées par une association ayant une cardinalité 1,1 des deux côtés,
doivent obligatoirement fusionner. Cette règle s'appuie encore une fois sur la notion
de dépendances fonctionnelles directes, mais n'est pas toujours respectée (il est
parfois sémantiquement préférable de garder une distinction entre les deux entités).
Une autre solution (moins répandue) consiste à créer une relation associative
dont la clef est cette fois composée uniquement de la clef étrangère qui fait référence
à l'identifiant de l'entité du côté opposé à la cardinalité 1,1.

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Dans ce cas, l'association peut être porteuse de données. Ces dernières
deviendront donc des attributs de la relation associative comme dans le cas des
cardinalités 0,1/N.
Il va sans dire que la première solution est aujourd'hui préférable à cette dernière
en termes d'optimisation et de simplification des requêtes.

➢ Règle 4 - conversion des associations ayant au moins une cardinalité de type 0,1
(et dont les autres cardinalités sont de type 0,1/N)

De même que pour les cardinalités 1,1, une association ayant une cardinalité 0,1
doit être binaire, et les deux mêmes possibilités s'offrent à nous :

➢ créer la clef étrangère dans la relation correspondant à l'entité du côté de la


cardinalité 0,1. Rappelons que dans ce cas, l'association ne peut pas être porteuse
de données ;
➢ créer une relation associative qui serait identifiée de la même façon que pour
une cardinalité 1,1.

4. Élaboration du MLD

Avec ces différentes règles de conversion, il nous est déjà possible de convertir
notre MCD au complet. Nous avons effectué cette conversion grâce au logiciel
Looping. Nous avons pu exporter notre MLD dans un format SQL pour
l'implémentation du modèle physique.

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Figure 8: le MLD

Source : Auteur

V. LE MODÈLE PHYSIQUE DE DONNÉES

Le modèle physique des données (MPD) est la traduction du modèle logique des
données (MLD) dans une structure de données spécifique au système de gestion de
bases de données (SGBD) utilisé.

Le passage MLD à MPD se fait par les étapes suivantes :

➢ Implémentation physique de chaque table du MLD dans le SGBD utilisé.


➢ Pour chaque table, indiquer au SGBD quel(s) champ(s) constitue(nt) la clé
primaire.
➢ Pour chaque table, indiquer au SGBD la (les) clé(s) étrangère(s), et la (les) clé(s)
primaire(s) correspondante(s).

NB : Nous en parlerons plus en détail au prochain chapitre.

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CHAPITRE 5 : MISE EN PLACE DE LA BASE DE


DONNÉES SPATIALE
L'objectif de ce chapitre est de mettre en place un modèle physique de données.
C'est-à-dire mettre en place une base de données spatiale. Ce chapitre sera abordé
comme un tutoriel, de l'installation du logiciel jusqu'au produit final, afin de
faciliter l'utilisation de ce document.

Pour l'implémentation, on a choisi le logiciel PostgreSQL avec son extension


PostGIS.

I. INSTALLATION DE POSTGRESQL/POSTGIS

L’installation de PostgreSQL/PostGIS sous Windows s’effectue grâce à un


installeur graphique. On peut installer facilement par les boîtes dialogues.

1. Installation de PostgreSQL

Pour installer PostgreSQL, il convient de :

➢ On télécharge le package de PostgreSQL 15.4 pour Windows sur le site web à


l’adresse suivante: https://www.enterprisedb.com/downloads/postgres-postgresql-
downloads

➢ Une fois le téléchargement effectué, On ouvre le fichier d’installation de


PostgreSQL pour démarrer l'assistant d'installation, puis on clique sur Suivant pour
continuer.

➢ On choisit un emplacement d’installation pour PostgreSQL et on clique sur Suivant


pour continuer.

➢ On sélectionne les composants logiciels à installer :

• PostgreSQL Server : installe le serveur de base de données PostgreSQL.

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• PgAdmin 4 : Fournit une interface graphique pour gérer les bases de données
PostgreSQL.

• Stack Builder : nous permet de télécharger et d'installer des outils supplémentaires


à utiliser avec PostgreSQL.

• Outils de ligne de commande : installe l'outil de ligne de commande et les


bibliothèques clientes. Requis lors de l'installation de PostgreSQL Server ou de
PgAdmin 4.

Une fois que les cases à côté des composants à installer cocher, on clique sur Suivant
pour continuer.

➢ On choisit un répertoire de base de données pour stocker les données et on clique


sur Suivant pour continuer

➢ On saisit un mot de passe à retenir impérativement. Il sera, par la suite, nécessaire


à la connexion au SGBD en tant que super-utilisateur (compte "postgres").

➢ La fenêtre de saisie du port d’écoute de PostgreSQL s’affiche : on laisse la valeur


par défaut (5432) et on clique sur "Suivant". La fenêtre de paramétrage s’affiche :

➢ On choisit les paramètres régionaux que la base de données utilisera. La sélection


de l’option [Paramètres régionaux par défaut] utilise les paramètres régionaux
de votre système d'exploitation. Une fois que le paramètre régional a été choisi, on
clique sur Suivant pour continuer.

➢ La dernière étape propose un résumé des paramètres d'installation. On clique sur


Précédent si nous souhaitons modifier l’un des paramètres que nous avons définis,
ou on clique sur Suivant pour continuer.

➢ L'assistant d'installation nous informe qu’il est prêt à démarrer le processus


d’installation. On clique sur Suivant pour commencer l’installation de PostgreSQL.

2. Installation de PostGIS

Pour installer PostGIS, il convient de :

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➢ Télécharger le package d'installation le site web à l’adresse suivante:
http://postgis.net/documentation/getting_started/install_windows/ , en vérifiant
que le package téléchargé correspond à votre version de PostgreSQL.
➢ On lance le fichier exécutable. Une fenêtre d'accueil s'ouvre ;
➢ On clique sur le bouton "I agree". La fenêtre de sélection des composants
s’affiche : on coche la case à côté de la composant "Create spatial database ".
➢ On clique sur "Next". La fenêtre de saisie du répertoire d’installation s’affiche ;
➢ On saisit le répertoire d’installation que nous avions défini pour PostgreSQL et
on clique sur "Next" pour lancer l'installation. À l'issue de l'installation, une
dernière fenêtre apparaît ;
➢ On clique sur "Close". L'extension PostGIS est maintenant installée.

Après l'installation du logiciel PostgreSQL et de son extension spatiale PostGIS,


on passe à la création de notre base de données spatiale.

II. CRÉATION DE LA BASE DE DONNÉES ET ACTIVATION DE


"L'EXTENSION POSTGIS"

Nous avons créé notre base de données en utilisant l'interface du logiciel


PgAdmin 4.

1. L’outil graphique : PgAdmin 4

PgAdmin 4 est un outil graphique qui permet de gérer et d’administrer des bases
de données PostgreSQL. Il peut être utilisé en mode bureau ou en mode web. Dans
notre cas, nous l'avons utilisé en mode bureau.

2. Processus de la création de la base de données et activation de « PostGis »

Pour la création de la base de données spatiale. Nous avons procédé comme suit
:

➢ On ouvre l’outil pgAdmin 4 depuis le dossier PostgreSQL dans le menu Démarrer.

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PgAdmin demande de définir un mot de passe principal au premier lancement. Il
s’agit du mot de passe définir lors de l’installations.

➢ On développe l'affichage du serveur en cliquant sur les icônes Serveurs >


PostgreSQL. On fait un clique droite sur « Base de données » puis Créer > Base
de données.

➢ Dans la fenêtre « Créer – Base de données », puis dans l’onglet « General » on


saisit le nom que nous souhaitons attribuer à notre base de données. Ensuite «
Propriétaire » : on sélectionne le rôle qui sera propriétaire de votre base de
données.
Notre base de données a été créée sous le nom « BD_geo » avec comme propriétaire
« postgres »
« Commentaire » : on saisit une description de la base de données.

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➢ Dans l’onglet « Définition » :


• « Codage » : on sélectionne le codage des données dans la liste de choix. Le
codage correspond à la manière dont sont stockées les données dans les tables
et les index. Une fois la base de données créée, il ne sera pas possible de le
modifier. Nous avons choisi le codage UTF8 (1).
• « Modèle » : le choix d’un modèle de base de données nous permet d’importer
automatiquement la structure, les paramètres et éléments d’une base de données
déjà existante. Lors de l’installation de l’extension PostGIS, une base de
données « PostGIS » (et donc spatiale) modèle a été créée. Donc pour que notre
base de données soit spatiale, nous avons sélectionné ce modèle :
« postgis_33_sample » (2).
• « Tablespace » : l’espace de tables est un espace de stockage physique où seront
stockées les données. Nous avons choisi le tablespace par défaut « pg_default »
(3).
• « Limite de connexion » : nombre de connexions entrantes sur la base de
données. Par défaut, ce nombre est illimité. Il correspond au paramètre « -1 ».
➢ On clique sur « Enregistrer » (4)

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Nous pouvons, vérifier que les composantes liées à PostGIS ont bien été créées
(Extensions « postgis », table « spatial_ref_sys », schémas, vues «
geography_columns », « geometry_columns », « raster_columns », «
raster_overview », … entre autres).

La base de données a été créée et dispose de fonctionnalités spatiales lui


permettant d’effectuer des analyses spatiales et d’être exploitée dans un SIG
bureautique ou au sein d’applications web cartographiques.

III. CRÉATION DES ENTITÉS GÉOSPATIALES

1. Création des tables dans PostgreSQL

Il existe plusieurs moyens pour créer des tables dans PostgreSQL. Nous pouvons
notamment le faire par script SQL, passer par l'interface graphique de pgAdmin 4
ou importer un script SQL existant génère lors de l'élaboration du CMD. En ce qui
nous concerne, nous avons utilisé l'importation d'un script.

Nous procédons comme suit dans pgAdmin après avoir créé la base de données
et activer son extension spatiale.

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➢ Clique droite sur la base de données crée, et on sélectionne « Éditeur de requête
»

➢ Dans l’onglet de l’éditeur de requêtes, on clique sur « Ouvrir » pour chercher le


Script disponible sur l’ordinateur puis sélectionné « ouvrir »

➢ On obtient la syntaxe suivante, puis on clique sur « exécuter », un message de


succès apparaîtra.

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Ainsi, nos tables ont été créées. À présent, nous allons procéder à la création des
entités géographiques.

2. Création des entités géographiques dans PostgreSQL

Pour créer les entités géographiques dans PostgreSQL, nous allons utiliser une
fonction de PostGIS qui permet d'ajouter des colonnes géographiques et de les
géoréférencer. Cette fonction est appelée AddGeometryColumn.

❖ Description de la fonction AddGeometryColumn :

Cette fonction est utilisée pour ajouter une colonne géographique à une table
d'attributs existante. Sa syntaxe se présente comme suit :

AddGeometryColumn (varchar schema_name, varchar table_name,


varchar column_name, integer srid, varchar type, integer dimension);

• schema_name : Il s'agit du nom du schéma de la table à laquelle nous


souhaitons ajouter une colonne géographique.

• table_name : C'est le nom de la table à laquelle nous souhaitons ajouter la


nouvelle colonne géographique.

• column_name : c'est le nom que nous attribuons à la nouvelle colonne


géographique que nous ajoutons à la table. Cette colonne sera utilisée pour
stocker des données géographiques.

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• srid : Le SRID (Spatial Reference IDentifier) est un code numérique qui
spécifie le système de coordonnées spatiales dans lequel les données
géographiques seront stockées. Il est important d'utiliser le SRID approprié
pour garantir la précision des données géographiques. Dans notre contexte,
nous utilisons le système géodésique mondial (WGS84), qui est identifié par
le SRID 4326.

• type : Le type est une chaîne de caractères qui indique le type de géométrie
que la colonne géographique doit stocker. Par exemple, il peut s'agir de
"POINT" pour les points, "POLYGON" pour les polygones,
"MULTIPOLYGON" pour les polygones multiples ou des ensembles de
polygones, etc.

• dimension : Il s'agit de la dimension de la géométrie, généralement 2 ou 3


pour les données géographiques en deux ou trois dimensions.

❖ Pour la création des entités géographiques, nous procédons


comme suit :
➢ Dans la barre de menus, on clique sur l'onglet « Outil », puis on sélectionne
« Éditeur de requête ».

➢ Ensuite, on saisit le code SQL suivant et on exécute :

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Ainsi, nous avons créé l'entité géospatiale. Maintenant, nous allons établir une
connexion entre notre base de données et le logiciel QGIS.

IV. CONNEXION DE LA BASE DONNÉES À QGIS ET AJOUT


DES DONNÉES

Afin de pouvoir afficher des données contenues dans notre base de données
PostGIS dans QGIS, il va nous falloir nous connecter à la base de données. Pour
commencer, ajoutons la connexion à la base de données (BD).

1. Ajout d’une nouvelle connexion PostGIS pour QGIS

Pour créer une connexion à une base de données dans QGIS nous procédons
comme suit :

➢ Dans les barres d’outils, on clique sur « couche » puis « Ajouter des couche » et
on choisit « Ajouter des couche PostGIS »

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➢ Pour accéder au gestionnaire de connexion, on clique sur le bouton « Nouveau »


pour afficher le dialogue Créer une nouvelle connexion PostGIS.

Les paramètres de connexion sont :


Nom : BD_geo ; Host : localhost, Port : 5432, Base de données : BD_geo, Nom
d’utilisateur : postgres, Mot de passe : (c’est le même que celui de PostgreSQL. Il
est confidentiel).

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Une fois tous les paramètres et options définis, nous pouvons tester la connexion
en cliquant sur le bouton « Tester la connexion » ou l’appliquer en cliquant sur le
bouton « OK ».
Ainsi, notre base de données est connectée à QGIS. Nous allons maintenant
passer à l'ajout des données.

2. Ajout des données dans notre base de données

Cette étape consiste à importer les couches shapefiles dans la base de données «
BD_geo ». Pour réaliser cela, nous avons utilisé l'extension « DataBase Manager »
de QGIS, qui inclut « PostGIS ». L'implémentation des couches shapefiles les
transforme en tables spatiales dans la base de données. Ce processus s'effectue de
la manière suivante :
➢ Dans la barre des menus, on clique sur Base de Données > DB Manager ouvrir
l’interface DB Manager.

➢ On sélectionne la connexion établie avec notre base de données spatiale (1).


➢ On clique sur le bouton Importer une couche ou un fichier dans la barre
d’outils de la boîte de dialogue de DB Manager (2).
➢ On sélectionne le fichier shapefile depuis Explorateur de fiches en tant que
donnée d’entrée (3).
➢ Puis on coche les cases dans la section « Options », comme indiqué dans la
figure suivante (5) :

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LE CAS DU PROJET PAFR

➢ On clique sur OK pour réaliser l’import (6)

➢ On clique sur le bouton Actualiser de la barre d’outils de DB Manager

Nous pouvons maintenant inspecter les tables dans votre base de données en
cliquant dans l’arbre. Vérifions que la donnée a bien été reprojetée en vérifiant que
Réf Spatiale: contient bien WGS 84 (4326).

On fait un clic droit sur la table dans l’arbre et on sélectionne « Ajouter au


Canevas » pour ajouter la table comme couche dans notre carte.

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L’AMÉLIORATION DES LIMITES ADMINISTRATIVES DANS
LE CAS DU PROJET PAFR

Ainsi, après avoir ajouté toutes les données dans notre base de données, nous
passons maintenant à la création d'index spatial.

3. Création de l’index spatiale

L’indexation spatiale est l’une fonctionnalités clés d’une base de données


spatiales. Les index permettent l’utilisation de grandes quantités de données dans
une base. Sans l’indexation, chaque recherche d’entité nécessitera d’accéder
séquentiellement à tous les enregistrements de la base de données. L’indexation
permet :

➢ D’améliorer les temps de réponses des requêtes spatiales;


➢ D’améliorer les performances d'une base de données;
➢ D’accélère les recherches en organisant les données dans des arbres de
recherche qui peuvent être parcourus efficacement pour retrouver une entité
particulière.

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Troisième partie :
RÉSULTAT, ANALYSES, ET
PERSPECTIVES

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CHAPITRE 6 : RÉSULTAT ET ANALYSE


I. PRÉSENTATION DE LA BASE DE DONNÉES

1. Présentation de la base de données

Pour faciliter la recherche d’informations, il est bien d’avoir un menu principal


qui affiche les différents types d’informations disponibles dans la base de données.
Nous n’avons pas pu créer le menu compte tenu du temps qui nous a été accordé.
Voici quelques captures de notre base de données :

Figure 9 : Quelques informations entrer dans la table village

Figure 10 : Visualisation cartographique des données

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2. Élaboration des cartes basées sur les données géographiques des territoires
villageois

Nous avons utilisé notre base de données pour élaborer une carte des villages
contrôlée dans le but de montrer que la base de données spatiale peut être utilisée
comme outil cartographique pour faciliter la visualisation et la communication des
informations.

Figure 11 : Carte des villages contrôlés

3. Les questions auxquelles peut répondre notre base de données

Notons que les questions auxquelles peut répondre un système d’information


géographique se posent de différentes manières :

➢ Où : Localisation géographique d’un ou de plusieurs objets ;


➢ Quoi : Recherches des objets présents à un endroit ou dans une zone donnée ;
➢ Comment : Relations entre objets / phénomène ;
➢ Quand : analyse temporelle : évolution d’un objet ou phénomène ;

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➢ Et si : simulation : étude des conséquences d’une décision du fait de la
localisation des objets / phénomènes concernés (définir en fonction de certaines
hypothèses, l'évolution du terrain, étude d'impact)
Les Problématiques qui découlent de ces questions dans notre cas peuvent être :

➢ Quelles sont les sous-préfectures dont tous les villages ont été validé ?
➢ Quelles sont les sous-préfectures dont plus de 80% des villages ont été validé ?
➢ Quelle sont les causes de rejet de ses villages ?
➢ Elles ont été contrôlées combien de fois ?
➢ Etc.

II. ÉVALUATION DE LA PERFORMANCE ET DES


FONCTIONNALITÉS

Dans cette partie, nous allons évaluer la performance de la base de données


spatiale que nous avons développée et analyser ses fonctionnalités. Cette évaluation
est essentielle pour déterminer l'efficacité du système et sa capacité à répondre aux
besoins de gestion des limites administratives des territoires villageois. Nous notons
que cette évaluation ne peut pas être très concluante compte tenu de la quantité de
données que nous avons reçues.

1. Performances de la Base de Données

Nous allons évaluer les performances de la base de données en termes de vitesse,


d'efficacité et de capacité de réponse aux requêtes :
➢ Temps de réponse : il s’agit du temps nécessaire pour exécuter différentes
requêtes spatiales, cette performance est assurée grâce à l’indexation spatiale qui
améliorer les temps de réponses et les performances d'une base de données ;
➢ Utilisation des ressources : il s’agit d’évaluer la consommation de ressources
système, y compris la mémoire et le processeur, lors de l'exécution de requêtes

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spatiales. Dans notre cas, nous ne pouvons pas être très objective vue la quantique
de donne que nous avons reçue.
➢ Évolutivité : il s’agit d’évaluer la capacité de la base de données à gérer une
augmentation de la taille des données et du nombre d'utilisateurs. Nous ne pouvons
pas être objectifs sur cette performance, vu le temps et la quantité de dons reçus.

2. Fonctionnalités du Système

Ici, nous nous concentrerons sur l'évaluation des fonctionnalités de notre base
de données spatiale :

➢ Les requêtes spatiales : sont possibles dans notre base de données, soit
grâce à l’interface de PgAdmin ou un logiciel SIG comme QGIS.
➢ Intégration des données : Les données provenant du projet PAFR peut
être intégrées dans notre base de données par plusieurs moyens notamment par :
script SQL, importation des fiches Excel ou en saisissant directement dans les tables
disponibles dans notre base de données.
➢ Fiabilité : il s’agit d’évaluer la stabilité du système et sa capacité à gérer
des mises à jour de données fréquentes. Cette fonctionnalité n’a pas été évaluée vu
le temps qui nous a été accordé.

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CHAPITRE 7 : PERSPECTIVES FUTURES

Le développement de la base de données n’est pas totalement achevé. Comme


perspectives, il s’agira alors de :

➢ Finaliser le développement de la base de données,


➢ Mettre en place une interface cartographique en y intégrant des modules de mise
à jour des données, visualisation et la communication des informations etc.,
➢ Automatiser le chargement des données,
➢ Faire une sauvegarde automatique,
➢ Faire l’hébergement de l’application sur un site sécurisé etc.

En guise de conclusion, nous pouvons mettre en place un système de


webmapping (ou cartographie web) pour permettre la visualisation, l'analyse et la
diffusion de données géospatiales sur le Web de manière interactive, tout en offrant
une interface conviviale aux utilisateurs pour explorer des informations
géographiques, afin de faciliter la prise de décision et la gestion des territoires
villageois.

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CONCLUSION GÉNÉRALE

Ce travail nous a permis de vérifier la cohérence entre la complexité théorique


et pratique d’un projet système d’information. Nous avons au cours de ce travail
acquis une meilleure pratique d’un projet de mise en place d’une base de données.
Ce fut aussi l’occasion pour nous d’acquérir une bonne expérience dans la
conception d’un système d’information.

Dans ce travail, nous avons réalisé une basse donnée spatiale contenant un
ensemble d’opérations et de méthodes gérant les différentes requêtes des
utilisateurs. Ce système pourra être amélioré en proposant une interface
cartographique pour faciliter la visualisation et la communication des informations.

La création de cette base de données vise à ce que les données soient disponibles,
complète et à jour. La sortie de la cartographie introduit au système d’information
géographique qui est un outil indispensable à la prise de décision actuellement.

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RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
o Dominique Colombani (27 mai 2011), Installer et débuter avec PostgreSQL, PP
12
o Olivier Courtin – Vincent Picavet (5 novembre 2009), PostGIS, un module de
PostgreSQL pour les données spatiales, PP 48
o Prof. Omar El kharki & Jamila MECHBOUH (22 octobre 2015), Base de
données à Reference spatial PostGIS : Open Source au Service de l’Information
Géospatiales, Université Ibn Zohr, Agadir, PP 1-68
o The PostgreSQL Global Development Group, Documentation PostgreSQL
15.4, University of California, PP 2853
o SQLPro (12 novembre 2003), Petit guide d'analyse des données à l'aide de la
méthode MERISE, PP 18
o Mohamed NEMICHE (2012-2013), Analyse et Conception du Système
d’Information (Merise), Faculté Polydisciplinaire de Ouarzazate, PP 60
o Yacine KOUBA (2017-2018), COURS DE SYSTÈME D’INFORMATION
GÉOGRAPHIQUE, Université LARBI BEN M’HIDI -OEB- Algérie, Faculté
des Sciences de la terre et d’Architecture, Département de Géographie et
d’Aménagement du territoire.

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WEBOGRAPHIE
o Comparaison des performances de SIG (page consultée le 15/08/2023), [en
ligne],
URL : SIG PostgreSQL/PostGIS vs SQL Server Spatial (developpez.com)
o Introduction à PostGIS (page consultée le 20/08/2023), [en ligne],
URL : Introduction à PostGIS — Introduction à PostGIS
o https://docs.postgresql.fr/9.1/sql-dropindex.html

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TABLE DES MATIÈRES


SOMMAIRE -------------------------------------------------------------------------------------------------------- i

DÉDICACE ------------------------------------------------------------------------------------------------------- ii

REMERCIEMENTS ------------------------------------------------------------------------------------------ iii

AVANT-PROPOS ------------------------------------------------------------------------------------------------iv

SIGLES ET ABRÉVIATIONS------------------------------------------------------------------------------ v

LISTE DES FIGURES ----------------------------------------------------------------------------------------vi

INTRODUCTION GÉNÉRALE ------------------------------------------------------------------------------ 1

Première partie : CADRE DE REFERENCE ET THÉORIQUE -------------------------------- 2

CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION SUR LA STRUCTURE D’ACCUEIL------------------------- 3

I. PRÉSENTATION DU BNETD -------------------------------------------------------------------- 3

1. Historique de la création du BNETD ---------------------------------------------------------- 3

2. Organisation structurelle du BNETD ---------------------------------------------------------- 4

3. Missions et activités du BNETD---------------------------------------------------------------- 6

3.1. Missions ---------------------------------------------------------------------------------------- 6

3.2. Domaines d’activités ------------------------------------------------------------------------ 7

4. Organigramme -------------------------------------------------------------------------------------- 8

II. PRÉSENTATION DU DÉPARTEMENT D’ACCUEIL : LE CIGN --------------------- 8

1. Missions et domaines d’interventions --------------------------------------------------------- 8

1.1. Missions ---------------------------------------------------------------------------------------- 8

1.2. Domaines d’interventions ------------------------------------------------------------------ 9

2. Ressources humaines et partenariats ----------------------------------------------------------- 9

2.1. Ressources humaines ----------------------------------------------------------------------- 9

2.2. Partenariats ---------------------------------------------------------------------------------- 10

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3. Missions du service d’accueil (SEFT) ------------------------------------------------------- 10

CHAPITRE 2 : PRÉSENTATION DU PROJET ET CHOIX DU SUJET ----------------------- 13

I. PRÉSENTATION DU PROJET PAFR : CONTEXTE ET OBJECTIF ---------------- 13

1. Contexte du projet -------------------------------------------------------------------------------- 13

II. CONTEXTE ET CHOIX DU SUJET ---------------------------------------------------------- 15

1. Contexte du sujet --------------------------------------------------------------------------------- 15

2.1. Bases de données tabulaires : avantages et limites--------------------------------- 15

2.1.1. Les avantages ---------------------------------------------------------------------------- 16

2.1.2. Limites : ----------------------------------------------------------------------------------- 16

2.2. Bases de données spatiales : avantages et limites ---------------------------------- 17

2.2.1. Les avantages : --------------------------------------------------------------------------- 17

2.2.2. Limites : ----------------------------------------------------------------------------------- 17

3. Choix du sujet ------------------------------------------------------------------------------------- 18

4. Objectif de l’étude-------------------------------------------------------------------------------- 18

4.1. Objectif général ---------------------------------------------------------------------------- 18

CHAPITRE 3 : REVUE DE LA LITTÉRATURE ----------------------------------------------------- 19

I. CONCEPTS FONDAMENTAUX DES SYSTÈMES D’INFORMATIONS


GÉOGRAPHIQUES (SIG) ------------------------------------------------------------------------------------- 19

1. Définition------------------------------------------------------------------------------------------- 19

2. Les composantes d’un SIG --------------------------------------------------------------------- 19

2.1. Matériel Informatique--------------------------------------------------------------------- 20

2.2. Les logiciels --------------------------------------------------------------------------------- 20

2.3. Les données --------------------------------------------------------------------------------- 21

2.4. Les utilisateurs ------------------------------------------------------------------------------ 22

2.5. Processus et méthodes -------------------------------------------------------------------- 22

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3. Les principales fonctionnalités d'un SIG---------------------------------------------------- 22

4. Les données dans les SIG ---------------------------------------------------------------------- 23

4.1. Types de données dans un SIG --------------------------------------------------------- 23

4.1.1. Données spatiales ----------------------------------------------------------------------- 24

4.1.2. Les données associées ------------------------------------------------------------------ 25

4.2. Mode d’acquisition des données géographiques ----------------------------------- 25

II. NOTION SUR LES BASES DE DONNÉES GÉOGRAPHIQUES -------------------- 26

Deuxième partie : ANALYSE DU SYSTÈME ET TRAITEMENT DES DONNÉES --- 28

CHAPITRE 4 : ÉTUDE CONCEPTUELLE ------------------------------------------------------------- 29

I. ANALYSE DU SYSTÈME ----------------------------------------------------------------------- 29

1. Les différents besoins --------------------------------------------------------------------------- 29

1.1. Les besoins fonctionnels ----------------------------------------------------------------- 29

1.2. Les besoins non fonctionnels ----------------------------------------------------------- 30

2. Les acteurs ----------------------------------------------------------------------------------------- 30

2.1. Le gestionnaire ou administrateur ----------------------------------------------------- 30

2.2. Les utilisateurs------------------------------------------------------------------------------ 31

II. CHOIX ET PRÉSENTATION DE LA MÉTHODE D’ANALYSE -------------------- 31

1. Choix de la méthode d’analyse---------------------------------------------------------------- 31

2. Présentation de la méthode MERISE ------------------------------------------------------- 31

III. LE MODÈLE CONCEPTUELLE DE DONNÉES (MCD) ------------------------------- 32

1. L’élaboration du dictionnaire des données ------------------------------------------------- 32

2. Le modèle conceptuel des données ---------------------------------------------------------- 34

2.1. Les concepts de base ---------------------------------------------------------------------- 34

2.2. Autres Concepts ---------------------------------------------------------------------------- 36

3. Affinage de la structuration des données --------------------------------------------------- 37

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4. Élaboration du MCD ---------------------------------------------------------------------------- 38

IV. LE MODÈLE LOGIQUE DE DONNÉES ---------------------------------------------------- 38

1. Définition------------------------------------------------------------------------------------------- 38

2. Les concepts de base----------------------------------------------------------------------------- 39

2.1. Tables, lignes et colonnes ---------------------------------------------------------------- 39

2.2. Clés primaires et clés étrangères ------------------------------------------------------- 40

3. Règles de conversion ---------------------------------------------------------------------------- 40

4. Élaboration du MLD----------------------------------------------------------------------------- 42

V. LE MODÈLE PHYSIQUE DE DONNÉES --------------------------------------------------- 43

CHAPITRE 5 : MISE EN PLACE DE LA BASE DE DONNÉES SPATIALE ---------------- 44

I. INSTALLATION DE POSTGRESQL/POSTGIS ------------------------------------------- 44

1. Installation de PostgreSQL--------------------------------------------------------------------- 44

2. Installation de PostGIS -------------------------------------------------------------------------- 45

II. CRÉATION DE LA BASE DE DONNÉES ET ACTIVATION DE


"L'EXTENSION POSTGIS" ----------------------------------------------------------------------------------- 46

1. L’outil graphique : PgAdmin 4---------------------------------------------------------------- 46

2. Processus de la création de la base de données et activation de « PostGis » ------- 46

III. CRÉATION DES ENTITÉS GÉOSPATIALES --------------------------------------------- 49

1. Création des tables dans PostgreSQL-------------------------------------------------------- 49

2. Création des entités géographiques dans PostgreSQL ----------------------------------- 51

IV. CONNEXION DE LA BASE DONNÉES À QGIS ET AJOUT DES DONNÉES-- 53

1. Ajout d’une nouvelle connexion PostGIS pour QGIS ----------------------------------- 53

2. Ajout des données dans notre base de données ------------------------------------------- 55

3. Création de l’index spatiale -------------------------------------------------------------------- 57

Troisième partie : RÉSULTAT, ANALYSES, ET PERSPECTIVES ------------------------ 58

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CHAPITRE 6 : RÉSULTAT ET ANALYSE ------------------------------------------------------------ 59

I. PRÉSENTATION DE LA BASE DE DONNÉES ------------------------------------------ 59

1. Présentation de la base de données ----------------------------------------------------------- 59

2. Élaboration des cartes basées sur les données géographiques des territoires
villageois 60

3. Les questions auxquelles peut répondre notre base de données ----------------------- 60

II. ÉVALUATION DE LA PERFORMANCE ET DES FONCTIONNALITÉS -------- 61

1. Performances de la Base de Données -------------------------------------------------------- 61

2. Fonctionnalités du Système -------------------------------------------------------------------- 62

CHAPITRE 7 : PERSPECTIVES FUTURES ----------------------------------------------------------- 63

CONCLUSION GÉNÉRALE ------------------------------------------------------------------------------- 64

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ------------------------------------------------------------------- vii

WEBOGRAPHIE ----------------------------------------------------------------------------------------------- viii

TABLE DES MATIÈRES --------------------------------------------------------------------------------------ix

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