Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
SOMMAIRE
SOMMAIRE ...............................................................................................................................i
DÉDICACE .............................................................................................................................. ii
AVANT-PROPOS .................................................................................................................... iv
INTRODUCTION GÉNÉRALE............................................................................................... 1
DÉDICACE
À
Mes parents,
Pour tout l’amour qu’ils nous portent et pour leur soutien aussi bien moral, financier que
spirituel dans mes études ;
REMERCIEMENTS
L’honneur est pour nous, d’adresser notre infinie reconnaissance à DIEU Tout
Puissant qui a permis le bon déroulement de notre stage de production.
Le présent rapport de stage a été réalisé dans le but de vous faire part des travaux
effectués lors de notre stage d’immersion. Dans sa conception, il a nécessité l’appui
et le soutien de certaines personnes à qui nous aimerions bien exprimer toute notre
gratitude.
Ainsi, mes vifs remerciements vont à l’endroit de :
❖ Bureau National d’Études Techniques et de Développement :
➢ Monsieur KINAPARA COULIBALY, le Directeur Général du BNETD, pour
l’opportunité qu’il m’a donnée d’effectuer ce stage au sein de sa structure ;
➢ Monsieur SORO BEN LADJI, Directeur du Département des Ressources
Humaines ;
➢ Monsieur BALE FERNAND, Directeur du CIGN ;
➢ Monsieur AMOUIN N’GORAN CLEMENT, Chef de Service Études
Foncières et Topographie, notre maître de stage, pour sa disponibilité, son aide dans
la rédaction de ce rapport et auprès de qui nous avons beaucoup appris ;
➢ Monsieur DION CHARLES LANDRY, Chef de mission des opérations de
contrôle ;
➢ Monsieur KONE TCHEMOI, Assistant-Topographe ;
➢ Madame GRAH MELANIE, spécialiste en administration.
❖ L’École Supérieure des Travaux Publics (ESTP) :
➢ Professeur KONAN DENIS, Directeur de l’École Supérieure des Travaux
Publics et ses collaborateurs, pour avoir mis le nécessaire à notre disposition durant
ces deux années de formation ;
Que tous ceux qui ont contribué de près ou de loin au bon déroulement de ce stage
de production trouvent ici l’expression de ma parfaite considération.
AVANT-PROPOS
L’Institut National Polytechnique Félix Houphouët Boigny en abrégé (INP-HB),
est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche scientifique
qui a été créé par décret 96-678, pris au cours du conseil des Ministres du 04
Septembre 1996.
À l’instar des grandes écoles polytechniques, l’INP-HB s’est assigné comme
vocation première, la formation des Ingénieurs et Techniciens Supérieurs
compétents dans divers secteurs d’activités. À ce jour, il est composé des Classes
Préparatoires aux grandes écoles et huit (8) grandes écoles, dont l’École Supérieure
des Travaux Publics.
L’ESTP, notre école est localisée à l’INP-HB Sud, sur le site de l’ex ENSTP.
Ses étudiants sont formés au rang de Techniciens Supérieurs (cycle court) ou
Ingénieurs de Conception (cycle long) et spécialisés au choix dans quatre options
qui sont :
➢ Bâtiment et Urbanisme ;
➢ Géomètre ;
➢ Hydraulique et Environnement ;
➢ Infrastructure et Transport.
L’Ingénieur de Conception de l’ESTP doit sa réputation d’excellence à la
pluridisciplinarité et à la solidité de sa formation. Il est formé en trois ans dans le
domaine du génie civil. De plus, la théorie et la pratique sont parfaitement
juxtaposées à travers les travaux pratiques, les bureaux d’études techniques, les mini
projets, les stages ; de sorte à le rendre opérationnel et à éveiller en lui le sens de la
responsabilité.
Six semaines est le nombre théorique de temps que l’élève Ingénieur en fin de
sa 1ème année de formation doit passer en entreprise pour un stage d’immersion en
vue de renforcer le savoir-faire acquis au cours de la première année de sa
formation.
C’est dans cette optique que nous avons été dans la période du 01 août au 15
Septembre 2023, au Bureau National d’Études Technique et de Développement
(BNETD) pour notre stage d’immersion.
Le présent document est le rapport relatant les travaux effectués au cours de ce
stage.
SIGLES ET ABRÉVIATIONS
INTRODUCTION GÉNÉRALE
I. PRÉSENTATION DU BNETD
➢ La Direction Générale
➢ Le Secrétariat Général
3.2.Domaines d’activités
➢ Infrastructure et Transport
➢ Construction et Équipements Publics
➢ Cartographie et Télédétection
➢ Industrie, Énergie et Mines
➢ Agriculture et Aménagement Rural
➢ Environnement
➢ Assainissement et Hydraulique
➢ Aménagement Urbain et Développement Local
➢ Études Économiques et Financières
➢ Formation
➢ Technologies Nouvelles, de l’information et de la communication.
1.1.Missions
❖ Volet Géographique
❖ Volet Numérique
1.2.Domaines d’interventions
2.2.Partenariats
❖ La clarification foncière
Elle consiste à identifier les différents détenteurs de droits divers sur une
parcelle de terre impactée par un projet. La clarification permet de connaître toutes
personnes possédant des parcelles dans une zone donnée, les droits qu’elles
détiennent sur ces parcelles et ses superficies. À terme, elle permet la prise de
➢ La vérification du matériel ;
➢ La reconnaissance du terrain ;
1. Contexte du projet
À cet effet, le pays a élaboré l’outil d’opérationnalisation des OMD qui est le
document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP), lequel a permis la
réduction du Plan National de Développement (PND).
Cette loi est mise en œuvre à travers des opérations de délimitation des territoires
des villages et de délivrance des certificats fonciers. Ces deux principales activités
sont soutenues par des actions de communication en vue d’informer et de
sensibiliser les populations pour obtenir leur adhésion effective aux opérations de
terrain.
C’est dans ce cadre que s’inscrit le PAFR qui vise la délimitation des territoires
de villages.
2.1.Objectif général
2.2.Objectif particulier
1. Contexte du sujet
2.1.2. Limites :
Une base de données spatiale, conçue spécifiquement pour gérer des données
géographiques et spatiales, peut être très utile dans la gestion des villages délimités.
Cependant, elle présente également des limites à prendre en compte :
2.2.2. Limites :
3. Choix du sujet
Au regard de ce qui précède, nous pouvons conclure que dans la gestion des
données des villages délimités, il est plus judicieux de combiner une base de
données attributaire avec des outils de systèmes d'information géographique (SIG)
qui prennent en charge à la fois les données attributaires et spatiales. Cela permet
de tirer parti des avantages des deux approches tout en minimisant leurs limites.
C’est dans ce cadre que notre choix s’est porté sur la « mise en place d’une base
de données spatiale pour l’amélioration des limites administratives ».
4. Objectif de l’étude
4.1.Objectif général
4.2.Objectifs spécifiques
Il s’agira pour nous de :
Dans cette partie, il nous est apparu utile d’introduire quelques notions
essentielles sur les systèmes d’information géographiques.
1. Définition
2.1.Matériel Informatique
2.2.Les logiciels
➢ Interface utilisateur
Un SIG étant avant tout un outil, c’est son utilisation, son ou ses utilisateur(s),
qui permet d’en exploiter les ressources.
Les SIG s’adressent à une très grande communauté d’utilisateurs. Il s’agit non
seulement des personnes qui conçoivent et maintiennent les systèmes, mais aussi,
de celles utilisant la dimension géographique dans leur travail quotidien.
Avec l’avènement des SIG sur Internet, la communauté des utilisateurs de SIG
s’agrandit considérablement chaque jour et il est raisonnable de penser qu’à long
terme, nous serons tous, à des niveaux différents, des utilisateurs de SIG.
Comme pour tout système d’informations, un SIG ne peut être mis en œuvre
sans la définition de certaines méthodes et procédures qui lui sont propres. En
effet, un SIG peut intégrer divers métiers envisagés par un savoir-faire fourni par
une ou plusieurs personnes. À titre d’exemple, un SIG peut mobiliser des
compétences en géodésie, en analyse des données, en modélisation de données,
en cartographie ou en traitement d’images.
Les SIG sont créés pour répondre à différentes demandes et comme le système
commun n’existe pas, il faut les ajuster selon les objectifs établis. Néanmoins il faut
dire qu’il y’a 5 fonctionnalités « on les appelle les 5A » que tous les SIG doivent
assurer :
Abstraire : Concevoir un modèle qui arrange les données par constituants
géométriques et par attributs descriptifs, et qui permet aussi d’établir des relations
entre les objets.
Acquérir : Le logiciel doit posséder des fonctionnalités de digitalisation et
d’importation de données.
Archiver : Le logiciel doit avoir une grande capacité de stockage des données.
Généralement pour qu’un objet spatial soit bien décrit et prêt à être utilisé par
un SIG, trois informations doivent être fournies :
➢ La digitalisation manuelle à partir des carte papiers ou sur écran affichant des
supports scannés (cartes, plan, photo aérienne…).
I. ANALYSE DU SYSTÈME
La réussite d'un projet nécessite une bonne analyse et une spécification des
besoins. Cette étape est primordiale en ce sens où elle représente le début du cycle
de vie d’une base de données. Il est donc crucial d'identifier et de définir clairement
les attentes des utilisateurs.
Il est important avant toute conception de démarrer notre étude par une analyse
des besoins que requiert notre système. Cette étape analyse consiste à décrire et à
positionner de façon précise le système à monter. Dans la suite, il s'agira de définir
les différents besoins qui se déclinent en deux (2) catégories : les besoins
fonctionnels (fonctionnalités du système) et les besoins non fonctionnels (besoins
opérationnels).
Notre système doit pouvoir offrir les différentes fonctions ou services que sont :
Les besoins non fonctionnels, aussi appelés besoins opérationnels sont des
contraintes et restrictions liées à l’environnement du système lors de son
implémentation. Notre système requiert ainsi les besoins opérationnels suivants :
➢ La sécurité d'accès au système : il faut garantir que les utilisateurs qui accèdent
au système ont effectivement les droits requis. Un administrateur système est
chargé de définir les profils des utilisateurs ;
➢ L’accessibilité : la base de données doit être accessible via une interface d’une
application SIG ;
➢ La rapidité d'accès : le système doit pouvoir répondre aux demandes des
utilisateurs en temps réel ;
➢ Les Fonds de carte : utilisation de fonds de carte GoogleMaps, OpenStreetMaps
etc.
2. Les acteurs
2.2.Les utilisateurs
Les utilisateurs ciblés à court terme sont les agences du BNETD. Ils ont la
possibilité de visualiser, faire des requêtes sur certains éléments tels que les villages
pour avoir les informations mises à sa disposition selon les droits définis par le
gestionnaire.
Il s’agit de l’élaboration du modèle conceptuel des données (MCD) qui est une
représentation graphique et structurée des informations mémorisées par le Système
d’Information (SI). Le MCD est basé sur deux notions principales : les entités et les
associations, d’où sa seconde appellation : le schéma Entité/Association.
L’élaboration du MCD passe par les étapes suivantes :
C'est une étape intermédiaire qui a son importance, surtout que les données sont
fournies par plusieurs opérateurs techniques et qui en ont un volume important. Le
BNETD peut mettre ce dictionnaire à leur disposition pour que toutes les données
reçues aient le même format de données. Ce qui rendrait l'ajout des données dans
une base plus facile.
Le dictionnaire des données est un document qui regroupe toutes les données
que nous aurons à conserver dans notre base (et qui figureront donc dans le MCD).
Pour chaque donnée, il indique :
➢ Le code mnémonique : il s’agit d’un libellé désignant une donnée (par exemple
«id_cetif » pour l’Identifiant du village) ;
Après l’étude des règles de gestion, nous pouvons établir le dictionnaire des
données suivant :
Code Remarque
Désignation Type Taille
mnémonique
id_cetif Identifiant du village N
village Nom du village A 50
superf Superficie du village N
perim Périmètre du village N
ota Nom de l’opérateur A 50
projet Nom du projet A 50
id_ss Identifiant de la sous-préfecture AN 10
ss_pref Nom de la sous-préfecture A 50
superf_ss Superficie de la sous-préfecture N
❖ ENTITÉ
Une entité est un objet abstrait ou concret de l’univers du discours. Elle est
caractérisée par :
• Un identifiant
• Une suite d’information liée à cet identifiant.
Le formalisme d’une entité est le suivant :
Nom de l’entité
Identifiant
Propriété 1
Propriété 2
………….
Sous-préfecture
id_ss
ss_pref
superf_ss
perim_ss
❖ ASSOCIATION (RELATION)
Une association définit un lien sémantique entre une ou plusieurs entités. En
effet, la définition de liens entre entités permet de traduire une partie des règles de
gestion qui n’ont pas été satisfaites par la simple définition des entités.
Les propriétés sont utilisées pour décrire les objets et les relations qui lient ces
objets.
❖ La notion d’occurrence
➢ Occurrence d’une propriété : les occurrences d’une propriété sont l’ensemble
des valeurs que peut prendre cette propriété (par exemple si la propriété «
ss_pref » de l’entité « Sous-préfecture » contient Yamoussoukro, Agnibilékrou
et Abengourou, il y a 3 occurrences pour cette propriété).
L’identifiant d’un objet, est une propriété qui identifie de manière unique une
occurrence de l’objet.
➢ Vérification du modèle :
• Règle 1 : s’assurer que les propriétés sont élémentaires. C’est la première forme
normale. Chaque attribut doit être une propriété élémentaire.
• Règle 2 : (deuxième forme normale) les propriétés doivent dépendre de
l’identifiant complet (cas d’un identifiant composé de la concaténation de
plusieurs propriétés).
• Règle 3 : (troisième forme normale) les dépendances transitives doivent être
éliminées.
Avec toutes ces connaissances, il nous est donc possible d’élaborer le MCD
complet à partir des données présentes dans le dictionnaire des données. Nous avons
élaboré notre Modèle Conceptuel de Données (MCD) à l’aide du logiciel looping.
Figure 7: Le MCD
Source : Auteur
Dans cette partie, nous allons voir comment établir une modélisation des
données au niveau logique (ou relationnelle) à partir d’un modèle conceptuel, puis
comment passer à l’étape de création des tables.
1. Définition
➢ le modèle hiérarchique
➢ le modèle réseau
➢ le modèle relationnel, le plus utilisé.
Dans le modèle relationnel, tout est exprimé sous forme de table (correspondent
aux objets).
Une table est un tableau à double entrée contenant :
Lorsque des données ont la même structure (comme par exemple, les
renseignements relatifs aux village), on peut les organiser en table dans laquelle les
colonnes décrivent les champs en commun et les lignes contiennent les valeurs de
ces champs pour chaque enregistrement.
Les lignes d’une table doivent être uniques, cela signifie qu’une colonne (au
moins) doit servir à les identifier. Il s’agit de la clé primaire de la table.
L’absence de valeur dans une clé primaire ne doit pas être autorisée. Autrement
dit, la valeur vide (NULL) est interdite dans une colonne qui sert de clé primaire,
ce qui n’est pas forcément le cas des autres colonnes, dont certaines peuvent ne pas
être renseignées à toutes les lignes.
De plus, la valeur de la clé primaire d’une ligne ne devrait pas, en principe,
changer au cours du temps.
Il existe un autre type de clef appelé clef étrangère. La clef étrangère est un
attribut d'une relation qui fait référence à la clef primaire d'une autre relation (ces
deux clefs devront donc avoir le même type de données).
Par convention, on souligne les clés primaires et on fait précéder les clés
étrangères d’un dièse # dans la description des colonnes d’une table (Il est à noter
que le logiciel utilisé le remplace par du bleu.).
Les SGBDR vérifient au coup par coup que chaque clé étrangère ne prend pas
de valeurs en dehors de celles déjà prises par la ou les colonne(s) qu’elle référence.
Ce mécanisme qui agit lors de l’insertion, de la suppression ou de la mise à jour de
lignes dans les tables, garantit ce que l’on appelle l’intégrité référentielle des
données.
3. Règles de conversion
Comme cela a déjà été dit précédemment, les relations du MLD sont issues des
entités du MCD et de certaines associations. Nous allons maintenant aborder ces
règles de conversion de façon plus précise.
En règle générale, toute entité du MCD devient une relation dont la clef est
l'identifiant de cette entité. Chaque propriété de l'entité devient un attribut de la
relation correspondante. Mais il existe toutefois quelques cas particuliers.
➢ Règle 3 - conversion des associations ayant au moins une cardinalité de type 1,1
Lorsque deux entités sont toutes deux reliées avec une cardinalité 1,1 par une
même association, on peut placer la clef étrangère de n'importe quel côté. Par
convention, on choisit de la placer du côté de la relation correspondant à l'entité
ayant le plus de liaisons avec les autres. Certains considèrent d'ailleurs que deux
entités étant reliées par une association ayant une cardinalité 1,1 des deux côtés,
doivent obligatoirement fusionner. Cette règle s'appuie encore une fois sur la notion
de dépendances fonctionnelles directes, mais n'est pas toujours respectée (il est
parfois sémantiquement préférable de garder une distinction entre les deux entités).
Une autre solution (moins répandue) consiste à créer une relation associative
dont la clef est cette fois composée uniquement de la clef étrangère qui fait référence
à l'identifiant de l'entité du côté opposé à la cardinalité 1,1.
➢ Règle 4 - conversion des associations ayant au moins une cardinalité de type 0,1
(et dont les autres cardinalités sont de type 0,1/N)
De même que pour les cardinalités 1,1, une association ayant une cardinalité 0,1
doit être binaire, et les deux mêmes possibilités s'offrent à nous :
4. Élaboration du MLD
Avec ces différentes règles de conversion, il nous est déjà possible de convertir
notre MCD au complet. Nous avons effectué cette conversion grâce au logiciel
Looping. Nous avons pu exporter notre MLD dans un format SQL pour
l'implémentation du modèle physique.
Figure 8: le MLD
Source : Auteur
Le modèle physique des données (MPD) est la traduction du modèle logique des
données (MLD) dans une structure de données spécifique au système de gestion de
bases de données (SGBD) utilisé.
I. INSTALLATION DE POSTGRESQL/POSTGIS
1. Installation de PostgreSQL
Une fois que les cases à côté des composants à installer cocher, on clique sur Suivant
pour continuer.
2. Installation de PostGIS
PgAdmin 4 est un outil graphique qui permet de gérer et d’administrer des bases
de données PostgreSQL. Il peut être utilisé en mode bureau ou en mode web. Dans
notre cas, nous l'avons utilisé en mode bureau.
Pour la création de la base de données spatiale. Nous avons procédé comme suit
:
Nous pouvons, vérifier que les composantes liées à PostGIS ont bien été créées
(Extensions « postgis », table « spatial_ref_sys », schémas, vues «
geography_columns », « geometry_columns », « raster_columns », «
raster_overview », … entre autres).
Il existe plusieurs moyens pour créer des tables dans PostgreSQL. Nous pouvons
notamment le faire par script SQL, passer par l'interface graphique de pgAdmin 4
ou importer un script SQL existant génère lors de l'élaboration du CMD. En ce qui
nous concerne, nous avons utilisé l'importation d'un script.
Nous procédons comme suit dans pgAdmin après avoir créé la base de données
et activer son extension spatiale.
Ainsi, nos tables ont été créées. À présent, nous allons procéder à la création des
entités géographiques.
Pour créer les entités géographiques dans PostgreSQL, nous allons utiliser une
fonction de PostGIS qui permet d'ajouter des colonnes géographiques et de les
géoréférencer. Cette fonction est appelée AddGeometryColumn.
Cette fonction est utilisée pour ajouter une colonne géographique à une table
d'attributs existante. Sa syntaxe se présente comme suit :
• type : Le type est une chaîne de caractères qui indique le type de géométrie
que la colonne géographique doit stocker. Par exemple, il peut s'agir de
"POINT" pour les points, "POLYGON" pour les polygones,
"MULTIPOLYGON" pour les polygones multiples ou des ensembles de
polygones, etc.
Ainsi, nous avons créé l'entité géospatiale. Maintenant, nous allons établir une
connexion entre notre base de données et le logiciel QGIS.
Afin de pouvoir afficher des données contenues dans notre base de données
PostGIS dans QGIS, il va nous falloir nous connecter à la base de données. Pour
commencer, ajoutons la connexion à la base de données (BD).
Pour créer une connexion à une base de données dans QGIS nous procédons
comme suit :
➢ Dans les barres d’outils, on clique sur « couche » puis « Ajouter des couche » et
on choisit « Ajouter des couche PostGIS »
Cette étape consiste à importer les couches shapefiles dans la base de données «
BD_geo ». Pour réaliser cela, nous avons utilisé l'extension « DataBase Manager »
de QGIS, qui inclut « PostGIS ». L'implémentation des couches shapefiles les
transforme en tables spatiales dans la base de données. Ce processus s'effectue de
la manière suivante :
➢ Dans la barre des menus, on clique sur Base de Données > DB Manager ouvrir
l’interface DB Manager.
Nous pouvons maintenant inspecter les tables dans votre base de données en
cliquant dans l’arbre. Vérifions que la donnée a bien été reprojetée en vérifiant que
Réf Spatiale: contient bien WGS 84 (4326).
Ainsi, après avoir ajouté toutes les données dans notre base de données, nous
passons maintenant à la création d'index spatial.
Troisième partie :
RÉSULTAT, ANALYSES, ET
PERSPECTIVES
Nous avons utilisé notre base de données pour élaborer une carte des villages
contrôlée dans le but de montrer que la base de données spatiale peut être utilisée
comme outil cartographique pour faciliter la visualisation et la communication des
informations.
➢ Quelles sont les sous-préfectures dont tous les villages ont été validé ?
➢ Quelles sont les sous-préfectures dont plus de 80% des villages ont été validé ?
➢ Quelle sont les causes de rejet de ses villages ?
➢ Elles ont été contrôlées combien de fois ?
➢ Etc.
2. Fonctionnalités du Système
Ici, nous nous concentrerons sur l'évaluation des fonctionnalités de notre base
de données spatiale :
➢ Les requêtes spatiales : sont possibles dans notre base de données, soit
grâce à l’interface de PgAdmin ou un logiciel SIG comme QGIS.
➢ Intégration des données : Les données provenant du projet PAFR peut
être intégrées dans notre base de données par plusieurs moyens notamment par :
script SQL, importation des fiches Excel ou en saisissant directement dans les tables
disponibles dans notre base de données.
➢ Fiabilité : il s’agit d’évaluer la stabilité du système et sa capacité à gérer
des mises à jour de données fréquentes. Cette fonctionnalité n’a pas été évaluée vu
le temps qui nous a été accordé.
CONCLUSION GÉNÉRALE
Dans ce travail, nous avons réalisé une basse donnée spatiale contenant un
ensemble d’opérations et de méthodes gérant les différentes requêtes des
utilisateurs. Ce système pourra être amélioré en proposant une interface
cartographique pour faciliter la visualisation et la communication des informations.
La création de cette base de données vise à ce que les données soient disponibles,
complète et à jour. La sortie de la cartographie introduit au système d’information
géographique qui est un outil indispensable à la prise de décision actuellement.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
o Dominique Colombani (27 mai 2011), Installer et débuter avec PostgreSQL, PP
12
o Olivier Courtin – Vincent Picavet (5 novembre 2009), PostGIS, un module de
PostgreSQL pour les données spatiales, PP 48
o Prof. Omar El kharki & Jamila MECHBOUH (22 octobre 2015), Base de
données à Reference spatial PostGIS : Open Source au Service de l’Information
Géospatiales, Université Ibn Zohr, Agadir, PP 1-68
o The PostgreSQL Global Development Group, Documentation PostgreSQL
15.4, University of California, PP 2853
o SQLPro (12 novembre 2003), Petit guide d'analyse des données à l'aide de la
méthode MERISE, PP 18
o Mohamed NEMICHE (2012-2013), Analyse et Conception du Système
d’Information (Merise), Faculté Polydisciplinaire de Ouarzazate, PP 60
o Yacine KOUBA (2017-2018), COURS DE SYSTÈME D’INFORMATION
GÉOGRAPHIQUE, Université LARBI BEN M’HIDI -OEB- Algérie, Faculté
des Sciences de la terre et d’Architecture, Département de Géographie et
d’Aménagement du territoire.
WEBOGRAPHIE
o Comparaison des performances de SIG (page consultée le 15/08/2023), [en
ligne],
URL : SIG PostgreSQL/PostGIS vs SQL Server Spatial (developpez.com)
o Introduction à PostGIS (page consultée le 20/08/2023), [en ligne],
URL : Introduction à PostGIS — Introduction à PostGIS
o https://docs.postgresql.fr/9.1/sql-dropindex.html
DÉDICACE ------------------------------------------------------------------------------------------------------- ii
AVANT-PROPOS ------------------------------------------------------------------------------------------------iv
SIGLES ET ABRÉVIATIONS------------------------------------------------------------------------------ v
4. Organigramme -------------------------------------------------------------------------------------- 8
4. Objectif de l’étude-------------------------------------------------------------------------------- 18
1. Définition------------------------------------------------------------------------------------------- 19
1. Définition------------------------------------------------------------------------------------------- 38
4. Élaboration du MLD----------------------------------------------------------------------------- 42
1. Installation de PostgreSQL--------------------------------------------------------------------- 44
2. Élaboration des cartes basées sur les données géographiques des territoires
villageois 60