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Une trentaine de visuels sont disponibles dès l’installation de Power BI. Leur mise en place est simple et intuitive, tout
en offrant des possibilités de personnalisation qui peuvent être très poussées.
Dans cette section, nous allons créer une série de visuels en commençant par la liste proposée ci-dessus. Chaque
nouveau visuel sera l’occasion de découvrir un ou plusieurs aspects de personnalisation : par exemple, la création d’un
graphique à barres groupées nous amènera à configurer l’affichage de la légende, tandis que la création de
l’histogramme sera l’occasion de travailler sur les filtres et le titre du graphique.
Le tableau synoptique en annexe vous permettra de retrouver facilement l’ensemble des points traités dans les pages qui
suivent.
Le graphique à barres groupées (horizontal) et l’histogramme groupé (son pendant vertical) sont les deux visuels les
mieux à même de permettre une comparaison précise entre plusieurs catégories.
Les possibilités de modifier le point de départ de l’axe, pour accentuer les différences, de colorer chaque barre
individuellement, ou encore d’ajouter des étiquettes (la valeur de la mesure) - rendent ces visuels très utiles.
Pour ce premier exemple, nous allons regarder le montant total des ventes pour chaque moyen de paiement : il s’agit
donc bien de distinguer le niveau de l’un par rapport aux autres, même si la différence est petite.
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Le graphique en secteurs ne permet pas de distinguer si les paiements se font majoritairement par carte bancaire ou
chèque postal
Dans un graphique à barres groupées ou un histogramme groupé, cette différence est bien perceptible, d’autant plus que
les barres sont d’emblée classées par montant décroissant :
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Assurez-vous d’être en vue Rapport : une page blanche avec la mention Générer des visuels avec vos données est
affichée, et sur la droite de l’écran, les volets Visualisations et Champs sont disponibles.
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Le graphique apparaît immédiatement, avec ses paramètres par défaut et le cadre indiquant qu’il est sélectionné.
Étirez le coin inférieur droit pour agrandir le graphique, notamment pour faire apparaître les libellés complets.
Cliquez sur les trois points (coin inférieur ou supérieur droit, selon la position de votre visuel sur la page) et maintenez
le bouton de la souris pour déplacer le graphique sur la page. Vous pouvez aussi cliquer et maintenir directement dans
le graphique.
Dans le volet Visualisations, les champs Libellé paiement et Montant sont placés dans les
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Cliquez dans une zone vide de la page pour désélectionner le graphique. Les volets Visualisations et
Champs se vident : ils montrent les propriétés et les champs du visuel sélectionné, ou de la page
si aucun ne l’est.
En le glissant à la souris (pour plus de précision), ajoutez le champ Libellé Catégorie de la table Catégories dans le
Le graphique ne change pas, mais une série de flèches est apparue : les données possèdent maintenant deux niveaux de
profondeurs, à travers lesquels vous pourrez naviguer pour analyser vos données. Ce dispositif s’appelle l’exploration
de données, il fait l’objet de la section Explorer les données du chapitre Développer les interactions.
Afficher la légende
Faites glisser maintenant (toujours à la souris) Libellé catégorie du puits Axe vers le puits Légende (ou,
alternativement, en faisant un clic droit sur le champ et en choisissant l’option Déplacer Vers puis Légende).
Les deux niveaux de profondeurs sont maintenant visibles simultanément, chaque mode de paiement réparti par
catégorie de livre.
La légende est peu lisible : pour améliorer son positionnement, ouvrez le volet Visualisation Format, puis la
rubrique Légende.
Modifiez la Position à Droite et désactivez le Titre (cette information n’apporte rien, les légendes parlent d’elles-
mêmes).
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D’autres propriétés de la légende permettent d’en modifier le nom (donc le titre), la couleur de la police de caractères
et sa taille
Le puits Info-bulles permet d’enrichir les info-bulles qui apparaissent au survol de la souris sur les barres du graphique.
A minima, vous y verrez les données utilisées pour construire le visuel, mais il est possible de les compléter, et même
de les enrichir considérablement (voir la section Exploiter pleinement les infobulles du présent chapitre).
Construisez un nouveau Graphique à barres groupées avec les champs Libellé paiement et Montant.
Passez la souris sur l’une des barres pour afficher l’info-bulle : elle répète le nom du moyen de paiement et affiche le
montant précis.
Glissez le champ Qté de la table Indicateurs dans le puits Info-bulles et vérifiez que cette donnée apparaît bien dans
l’info-bulle.
Enregistrez le fichier.
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Un dernier puits permet de mettre en place des petits multiples : nous verrons cette notion un peu plus loin dans ce
chapitre.
Pour créer une nouvelle page dans le même rapport (fichier), cliquez sur le bouton Nouvelle Page (signe Plus) en bas
de l’écran à gauche.
Sélectionnez (cochez) les champs Montant et Libellé catégorie des tables Indicateurs et Catégories.
Si Power BI ne vous propose pas directement l’histogramme groupé, cliquez sur l’icône correspondante dans le volet
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Agrandissez le visuel comme vous le voulez (notamment pour mieux voir les catégories).
Nous allons commencer par alléger un peu l’histogramme, en supprimant l’axe Y et en affichant les données
directement sur le graphique.
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Si vous souhaitez faire disparaître la mention Montant (le titre de l’axe), ouvrez la rubrique Axe Y et désactivez le
titre (c’est la seule encore active). Vous pouvez d’ailleurs faire de même pour le titre de l’axe X.
Activez la rubrique Etiquettes de données : les valeurs précises apparaissent au-dessus de chaque barre.
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Les étiquettes sont affichées en position Intérieur base, sans décimale
Si la hauteur des barres ne permet pas d’afficher la valeur (c’est le cas des trois dernières catégories), la propriété Texte
de débordement permet d’indiquer s’il faut ou non afficher le texte. Dans notre exemple, la propriété est désactivée.
Le point de départ de l’axe des valeurs peut être modifié. Cela est utile lorsque les différences sont trop faibles pour être
lues correctement. Changer le point de départ de l’axe va donc permettre d’accentuer les différences. Mais cette
possibilité est à double tranchant : vous perdez de vue l’importance relative des différences par rapport à la valeur (si la
différence représente quelques dizaines d’euros sur un montant global de plusieurs millions d’euros, elle est
négligeable).
Sur le graphique de gauche, l’axe des valeurs commence à zéro : les différences sont atténuées. Sur le graphique de
droite, il commence à 200 €, accentuant ainsi les différences
Pour opérer cette modification, indiquez la valeur de départ dans la zone Démarrer (volet
Visualisations - Format, rubrique Axe Y). Il est également possible de changer la valeur de fin.
Ce graphique est filtré sur 4 catégories pour une meilleure visibilité. Le paragraphe
suivant décrit la mise en place de filtres.
Regardons maintenant brièvement les filtres que propose le volet Visualisations. Un chapitre entier est consacré aux
possibilités pour filtrer un visuel : outre les filtres eux-mêmes, les segments, les interactions avec d’autres visuels, ou
encore les formules.
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Trois niveaux de filtres sont disponibles dans le volet Filtres :
Un filtre de niveau rapport est prioritaire sur les deux autres niveaux, un filtre de page est prioritaire sur le filtre de
visuel.
Power BI place d’emblée les champs utilisés pour construire le visuel dans le volet Filtres au niveau de l’élément
visuel, avec la valeur (Tout). Toutes les valeurs de ces champs sont donc visibles :
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Vous ne pouvez pas déplacer ces deux filtres, mais vous pouvez les modifier, ou ajouter d’autres filtres au niveau
visuel, page ou rapport (zone Ajouter des champs de données
ici).
Nous allons créer un filtre de rapport en utilisant le champ Libellé catégorie, et vérifier les impacts sur les autres objets.
À partir du volet Champs, faites glisser Libellé catégorie de la table Catégories dans le volet Filtres dans le champ
Le filtrage de base repose sur le principe de cocher ou décocher une valeur de la liste. La sélection, multiple par défaut,
peut passer à unique (une seule case peut être cochée à la fois).
Cochez Loisirs Plein air et Vie pratique : si vous avez plusieurs visuels sur la page, vous constaterez qu’ils sont
tous filtrés. Vous constaterez aussi que le filtre au niveau de chaque visuel ne contient que ces deux valeurs.
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Le filtrage avancé sur un champ texte permet de préciser si la valeur :
Modifiez le filtre pour ne retenir que les catégories qui commencent par A ou par H (c’est vraiment pour l’exemple
!).
Cliquez sur Appliquer le filtre (sous les filtres) pour constater les modifications.
Cliquez sur l’icône ressemblant à une gomme, juste sous la croix dans le coin supérieur droit, pour désactiver
(effacer) le filtre.
Le filtrage avancé sur des champs dates ou numériques offre d’autres possibilités.
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ˇ inférieure ou égale à la valeur que vous saisissez,
ˇ supérieure ou égale à cette valeur,
ˇ être égale ou ne pas être égale à cette valeur, ˇ
être vide ou ne pas être vide.
Très important : un champ numérique est automatiquement totalisé lorsqu’il est placé sur un visuel. Lorsque vous filtrez
à partir du champ Filtres sur ce visuel, c’est le niveau de totalisation (ou niveau d’agrégation, ou encore granularité) du
visuel qui est pris en compte. Mais lorsque vous filtrez à partir du champ Filtres dans cette page ou du rapport, c’est
le niveau de détail de la table où se trouve le champ qui est pris en compte.
Seules les catégories dont les quantités vendues dépassent 20 sont visibles. Le filtre est construit au niveau de l’élément
visuel et ce sont les quantités agrégées qui sont prises en compte.
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Le même filtre, appliqué au niveau page ou rapport, ne ramène aucune ligne : le graphique est vide car au niveau des
données sources, aucune quantité vendue n’est supérieure ou égale à 20 : ce sont les lignes de détails qui sont prises en
compte.
Seules les colonnes des tables peuvent être utilisées comme filtres de page ou filtres de rapport : une mesure (créée à
l’aide d’une formule comme notre Montant, qui n’est donc pas associé à une table source) ne peut être utilisée que
comme filtre de visuel, puisque ce n’est qu’à ce moment que la mesure est calculée (voir le chapitre Créer les données
en DAX pour ce point capital).
Pour terminer, regardons le filtrage sur une date. Outre le filtrage de base et le filtrage avancé, une troisième option
s’offre : le filtrage de date relative (utile par exemple lorsque vous cherchez à visualiser les ventes des 30 derniers
jours).
ˇ est ou n’est pas la date que vous saisissez (manuellement ou à l’aide d’un calendrier),
ˇ est après cette date, en l’incluant ou pas (est après, est le ou après le),
ˇ est avant cette date, en l’incluant ou pas (est avant, est le ou avant le), ˇ
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À titre d’exemple, construisez le graphique indiquant le montant par mois ::
Glissez le champ Date de la table Dates dans la zone Filtre sur ce visuel et choisissez Filtrage avancé.
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Enfin cliquez sur Appliquer le filtre.
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Enfin avec le mode Filtrage de date relative, vous pourrez préciser de manière dynamique si la date doit être retenue.
Vous construisez pour cela une condition de type Date est dans les 2 dernières semaines (illustré ci-dessous), ou encore
Date est dans les 45 derniers jours, ou encore Date est cette semaine (parmi d’autres combinaisons) :
Le classement peut être représenté simplement en triant les données de différentes manières (notamment tableau,
matrice et histogramme ou graphique à barres groupées). La fonction de tri est disponible dans les options du visuel,
affichées à l’aide des trois points en haut ou en bas à droite :
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Dans cet exemple, les données sont triées par ordre décroissant du montant.
Mais c’est par le biais d’un filtre au niveau du visuel que n’apparaîtront que les x premiers ou derniers membres de la
catégorie, en fonction d’une valeur numérique : c’est la fonctionnalité Palmarès.
Cliquez sur le bouton Nouvelle page (signe Plus) en bas de l’écran pour créer une nouvelle page.
Avant de poursuivre, si vous ne l’avez déjà fait, renommez la première page Graphique à barres groupées, la
Sélectionnez les champs Auteur et Montant des tables Livres et Indicateurs dans le volet Champs.
Le graphique affiche la liste de tous les auteurs, ainsi qu’une ligne Vide (pour une
trentaine d’ouvrages, il n’y a pas d’auteur associé), et le montant, classé dans l’ordre décroissant, ce qui est le tri par
défaut.
Dans le puits Filtres sur ce visuel, configurez un filtre N premiers sur le champ Auteur pour n’afficher que les dix
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Notez bien le champ Montant, qui a été glissé dans la zone Par valeur. Il serait en effet possible de classer selon un
autre indicateur, même s’il n’apparaît pas sur le visuel
Si vous souhaitez écarter la barre (Vide), il suffit de glisser Auteur une deuxième fois du volet Champs au puits
Filtres sur ce visuel (ou page ou rapport), et de construire un filtre avancé N’est pas vide.
Afin de rendre le graphique plus lisible, nous allons effacer le titre par défaut et le remplacer par un titre plus évocateur.
Modifiez la couleur de la police, de l’arrière-plan, l’alignement et la taille de la police (12) comme sur l’écran suivant
:
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Vous remarquerez le bouton fx à droite de la zone Texte du titre : cette fonctionnalité permet de construire des titres
dynamiques. Sans trop entrer dans le détail, il est facile de remplacer le texte saisi par une mesure dont la formule
permet d’insérer des calculs dynamiques dans le titre. Cela suppose bien sûr de maîtriser le DAX, mais à titre
d’exemple, voici une formule dont l’objectif est de préciser dans le titre la contribution des 10 meilleurs auteurs au total
de toutes les ventes :
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Cliquez ensuite sur fx et appelez cette mesure créée au préalable :
Pour terminer, nous allons « embellir » un peu le graphique : ce type de mise en forme ne doit pas empêcher de lire
l’information, il s’agit donc de s’en servir avec modération !
Cliquez sur + Ajouter une image : ajoutez l’image icone livres nb.png, disponible avec les fichiers sources, ou
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Vous pouvez également jouer sur la transparence et l’ajustement de l’image : paramétrez la Transparence à 45%.
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L’évolution dans le temps : mettre en place un graphique en courbes
Le Graphique en courbes est parfaitement adapté pour représenter une évolution : le plus souvent, l’axe des catégories
(ou axe X, axe des abscisses) indique le temps, l’axe des valeurs (ou axe Y, axe des ordonnées) est occupé par le
numérique analysé. En outre, le puits Légende permet de détailler la valeur et de la répartir en plusieurs lignes, dont il
est possible de modifier une à une les couleurs.
Afin de pouvoir montrer une évolution continue, nous allons nous servir pour construire ce graphique du numéro du
mois : attention, ce champ est masqué, il faut donc retourner dans la vue Modèle et afficher à nouveau la donnée. Pour
cela, vous pouvez par exemple cliquer sur l’œil barré à la droite du nom du champ dans la table Dates :
Comprenez qu’un axe discontinu (appelé axe de catégorie), basé par exemple sur le nom du mois (donnée texte),
présenterait des ruptures de la ligne à chaque fois qu’il n’y a pas de vente pour le mois (dans notre base, c’est le cas
notamment de Mars, Juillet, Août 2018).
Cliquez sur le bouton Nouvelle page (signe +) en bas de l’écran pour créer une nouvelle page.
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Faites glisser le champ Numéro du Mois de la table Table Dates vers le puits Axe.
Faites glisser le champ Libellé paiement de la table Paiement vers le puits Légende : c’est ce puits qui permet de
Filtrez le graphique pour ne voir que les données de l’année 2018 : glissez le champ Année dans la zone Filtre,
Dans le volet Visualisations - Format, dans la rubrique Formes, activez Afficher le marqueur pour faire apparaître
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Vous pouvez également modifier la forme du marqueur, sa couleur et sa taille
Dans la même rubrique, un peu plus bas, vous pouvez aussi personnaliser chaque série (ici, le libellé paiement), par
exemple pour faire ressortir une ligne par rapport aux autres. Dans l’exemple ci-dessous, la ligne correspondant
aux paiements par carte bancaire est représentée par des tirets :
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Modifier les couleurs
La couleur peut être source de confusion si elle est appliquée au hasard, mais au contraire lorsqu’elle est choisie
intentionnellement, elle renforce la lisibilité du graphique.
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Imaginez la situation suivante : la société qui vend ces livres veut encourager ses clients à payer par carte bancaire. Pour
cela, elle a lancé une campagne, dont elle veut évaluer les résultats.
L’objectif du rapport étant de montrer comment évolue le montant réglé par carte, c’est cette ligne qu’il faut faire
ressortir. La couleur va nous y aider.
Nous allons également ajouter une ligne de tendance, qui renforcera encore le message.
Sélectionnez le graphique.
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Le choix des couleurs renforce l’objectif du rapport : montrer comment évoluent les paiements par carte bancaire
Sur un histogramme, où toutes les barres ont la même couleur, il est possible d’en faire ressortir une ou plusieurs en
particulier. Dans l’exemple ci-dessous (onglet Histogramme groupé), les genres Suspense et Vie pratique sont mis en
avant (imaginez que ce sont les axes stratégiques de développement) :
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Pour appliquer des couleurs différentes aux barres de l’histogramme, ouvrez la rubrique Couleurs des données du
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De plus, le bouton fx à la droite de Couleurs des données active la mise en forme conditionnelle qui permet de colorer
les barres en fonction d’un autre champ. Dans l’exemple ci-dessous, la couleur des barres est déterminée par la somme
des quantités de livres vendus :
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Ajouter une ligne de tendance
La ligne de tendance montre l’évolution générale de la donnée, et elle apporte de ce point de vue une information très
utile.
Dans le volet Visualisations - Analytique, ouvrez la rubrique Courbe de tendance et cliquez sur + Ajouter. C’est
Pour voir une ligne par moyen de paiement, désactivez l’option Combiner des séries.
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Montrer deux données de natures différentes sur un même graphique : le visuel à deux axes
Et si nous souhaitions cette fois faire figurer sur le visuel des données de natures différentes, par exemple le montant et
la quantité ? L’unité et l’ordre de grandeur n’autorisent pas à mettre ces deux champs sur le même axe (outre le contre-
sens, l’une des courbes risque d’être aplatie par l’autre - c’est le cas lorsqu’une des données est très supérieure à
l’autre).
C’est ici que se révèle pratique un nouveau type de graphique : le visuel à deux axes.
Il existe deux possibilités pour mettre en place ce type de graphiques : utilisez le visuel Graphique en courbes et
histogramme groupé ou utilisez un axe Y secondaire sur un graphique en courbes.
Le premier propose non pas un puits Valeur, mais deux : Valeurs de colonne (pour les barres) et Valeurs de ligne
(pour les lignes). Vous pouvez glisser une ou plusieurs données dans chaque puits, pour générer plusieurs barres et
plusieurs lignes.
Cochez les champs Numéro du Mois (Table Dates), Montant et Qté (Indicateurs).
À ce stade, les deux champs sont dans le même puits, Valeurs de colonne.
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La seconde possibilité, axe Y secondaire sur un graphique en courbes, repose sur le même principe, appliqué cette fois à
un graphique en courbes. C’est le puits Valeurs secondaires qui permet d’ajouter une autre ligne au graphique :
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Dans cet exemple, les deux lignes sont le plus souvent superposées (la première représentation est donc plus indiquée).
L’idée derrière les petits multiples est de créer un graphique, et de le démultiplier à l’aide d’un champ catégorie. Ce
type de représentation est devenu très courant.
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Vous pouvez, dans le volet Visualisations - Format, ajuster la disposition de la grille en fonction des données :
Et vous obtenez en définitive le résultat suivant, un graphique répété autant de fois qu’il y a de valeurs distinctes pour la
catégorie utilisée en petits multiples (ici, trois) :
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En voici un autre exemple, où la grille a été activée :
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Mettre en place un graphique de ruban
Le Graphique de ruban est visuellement étonnant, mais est-il pour autant efficace pour ce qui est de véhiculer
l’information ? À vous de juger.
Cliquez sur l’icône du visuel Graphique de ruban. Veillez à ce que Numéro du mois soit bien dans le puits Axe et
Filtrez le Libellé Catégorie pour ne retenir que Arts divinatoires, Bande dessinée, Evasion tourisme, Histoire et
Littérature.
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Sur notre exemple, nous avons écarté légèrement les cinq rubans : dans le volet Visualisations Format ouvrez la
Notez que dans ce visuel, pour chaque mois un classement est opéré : le montant le plus faible en bas, le plus élevé en
haut. C’est ce classement qui amène un ruban à en croiser un autre.
Ainsi dans cet exemple, la littérature domine les ventes, mais la catégorie Evasion se hisse en deuxième position dès le
mois de Mars, et jusqu’à l’été.
ˇ La carte
ˇ La carte choroplèthe
ˇ La carte de formes
ˇ La carte ArcGIS
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La Carte, la Carte choroplèthe, la carte ArcGIS
Vous retrouverez l’ensemble des exemples développés dans cette section dans le
fichier Livres - cartes géographiques.pbix .
Quelques éléments de préparation des données doivent être suivis pour que les cartes fonctionnent bien :
ˇ Si vous utilisez les codes ISO des pays, utilisez les codes sur trois caractères, par exemple FRA, de
préférence aux codes ISO sur deux caractères.
ˇ L’utilisation des données Latitude et Longitude est toujours préférable (à condition de bien définir la
catégorie de données dans l’onglet Modélisation).
ˇ De manière générale, levez les ambiguïtés : le nom d’une ville, Paris par exemple, peut ne pas suffire à
localiser précisément la donnée. Il existe en effet un Paris au Texas, en plus de la capitale française. Dans
Power BI, il sera toujours utile de lever cette ambiguïté, en créant une colonne dans laquelle le nom de la
ville sera suivi d’une virgule et du nom du pays ou de son code (ex : Paris, FRA).
ˇ Une autre manière de lever les ambiguïtés consiste à s’appuyer sur une hiérarchie (ex. Ville / Code postal).
ˇ Enfin si vous utilisez les cartes ArcGIS, souvent plus précises que les cartes BING de Microsoft, vous
devez créer un champ pour concaténer rue / code postal / ville, les cartes ArcGIS ne se servant que d’un
champ à la fois (au contraire des autres cartes, qui peuvent s’appuyer sur plusieurs champs). Le code de
création de cette colonne pourra ressembler à ceci (les lignes précédées d’un double tiret sont des
commentaires) :
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Ces précautions prises, utilisez l’un ou l’autre des types de cartes selon vos données et votre besoin.
La Carte est le tout premier visuel géographique proposé par Power BI.
Si votre donnée est catégorisée en donnée géographique, ce visuel sera proposé automatiquement.
Dans la table Clients, cochez les champs Ville et Code postal de la hiérarchie Axe géographique.
Comme vous pouvez le constater, la ville de Bayonne n’est pas correctement identifiée :
Pour descendre d’un niveau dans la hiérarchie, cliquez sur le bouton Développer tout sur un niveau de la
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Le fait d’ajouter ce niveau supplémentaire d’information suffit à lever cette ambiguïté.
Sur cette carte, les ronds indiquent que des transactions ont eu lieu dans la ville. La taille de ces ronds peut être définie
par le montant des transactions, ou tout autre chiffre. De même, il existe cinq fonds de cartes différents.
Dans le volet Visualisations - Format, ouvrez la rubrique Styles de la carte et choisissez le thème qui vous
convient.
Il faut noter ici que la ville de Rennes a disparu, bien qu’il y ait des transactions. En effet, le code
postal est erroné : il n’y a pas de 35100 à Rennes. Descendre au niveau du code postal a donc pour
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conséquence de faire disparaître l’erreur. La solution ici serait de corriger au niveau du fichier source.
Il existe depuis peu dans Power BI la possibilité d’afficher une carte thermique. Ceci est intéressant lorsque vous avez
de nombreux points de données (ce n’est pas le cas dans notre exemple).
La carte thermique
Enfin notez l’apparition d’un outil de sélection, en forme de lasso, qui permet d’entourer un certain nombre de points
sur la carte afin de filtrer les autres visuels de la page :
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Le lasso est le troisième bouton sur la carte. En cliquant dessus, et en sélectionnant certaines villes, nous verrons le
tableau à droite être filtré :
Pour revenir à la situation initiale, cliquez n’importe où sur la carte (sur une zone où il n’y a pas de villes).
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Mettre en place la carte choroplèthe
La Carte choroplèthe colore une région entière (continent, pays, région par exemple) plutôt que de représenter
l’information sous la forme d’un point. Pour le reste, sa mise en place est identique à celle d’une carte simple.
Sélectionnez les champs Pays (ou Code ISO) et Nombre de clients de la table Pays et clients.
Dans le volet Visualisations - Format, ouvrez la rubrique Couleur des données, puis affichez la mise en forme
conditionnelle en cliquant sur le bouton fx à la droite de la mention Couleur par défaut; utilisez le champ
Nombre de clients de la table Pays et clients pour colorer les pays.
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Pour changer le style de la carte, sélectionnez-la et ouvrez la rubrique Styles de la carte du volet Visualisations -
Format.
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La carte choroplèthe et le style Nuances de gris
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Mettre en place la carte de formes
La carte de formes est la porte ouverte vers les cartes personnalisées (plan d’un bâtiment par exemple), puisque ce
visuel permet d’importer ses propres cartes. Les cartes importées doivent être au format TopoJSON.
Si la carte que vous souhaitez utiliser n’existe pas, vous pouvez créer vous-même le fichier TopoJSON. Ce processus
est assez complexe, et nous ne saurions le développer dans cet ouvrage, mais vous en trouverez une description très
précise sur le forum des utilisateurs Power BI, à l’adresse suivante :
https://community.powerbi.com/t5/Desktop/Create-Your-Own-Custom-Map-for-Power-
BI/mp/165854/highlight/true#M72760
À ce jour, il existe un certain nombre de cartes de formes disponibles, mais ce choix est encore très limité.
La carte affiche les États-Unis : c’est normal, nous devons indiquer à Power BI quelle carte utiliser.
Dans l’onglet Visualisations - Format, rubrique Forme, ouvrez le menu déroulant : quelques cartes sont proposées,
Cliquez dans la zone + Ajouter une carte et naviguez jusqu’au fichier world-countries-sansantarctica.json
(disponible dans les fichiers sources de ce chapitre) puis cliquez sur Ouvrir.
Glissez le champ Nombre de clients de la table Pays et clients dans le puits Saturation de la couleur.
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Notez que cette transposition de nos données dans la carte de formes a pu fonctionner grâce à un rapprochement entre
les clés de la carte et les données contenues dans notre table (en l’occurrence, le code ISO sur trois caractères).
Pour zoomer sur une partie de la carte, vous pouvez vous servir de la molette de la
souris (c’est le plus pratique), ou encore cliquer sur un pays, puis cliquer dans une
zone vide - la mer par exemple -, pour revenir sur la carte d’ensemble.
Le fichier JSON intègre en effet des clés, que vous pouvez vérifier en cliquant sur Afficher les clés de la carte dans la
rubrique Forme du volet Visualisations - Format :
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Mettre en place la carte ArcGIS
Le service cartographique ArcGIS offre une collection de cartes très vaste, et à ce titre, très appréciée pour tout ce qui
relève du reporting cartographique.L’utilisation de cartes ArcGIS est aussi riche qu’elle peut être complexe, aussi je
vous renvoie vers le site de l’éditeur de ces cartes, qui consacre un ensemble de pages en français à leur utilisation et à
leur configuration dans Power BI : https://doc.arcgis.com/fr/power-bi/getstarted/about-maps-for-power-bi.htm. Dans les
lignes qui suivent, nous resterons volontairement très simples.
Faites glisser le champ Ville dans le puits Emplacement. Nous retrouvons ici l’ambiguïté pour Bayonne que nous
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Cliquez sur Accédez à Type de localisation pour en savoir plus. Une fenêtre Type de localisant s’affiche, elle va
nous permettre de préciser que toutes les villes sont en France :
Utilisez les deux menus déroulants Les localisants se trouvent dans pour préciser Un pays et France :
Cliquez sur OK puis sur la croix en haut à droite pour refermer la fenêtre et retrouver la carte :
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Le menu (en jaune, en haut à gauche de la carte) permet d’accéder à de très nombreuses possibilités de configuration
(pour plus d’informations, n’hésitez pas à visiter le site de l’éditeur mentionné plus haut) :
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Pour terminer cette courte introduction aux cartes ArcGIS, faites glisser le champ Montant dans le puits Taille et
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Note pour configurer les données latitudes et longitudes
L’utilisation des coordonnées Latitude et Longitude de vos données géographiques offre plusieurs avantages :
ˇ Dans la source, les coordonnées sont indiquées avec une virgule : Latitude 43,037756 / Longitude -
1,026488.
Lorsqu’elles sont importées dans Power BI, vous devez appliquer le format Nombre décimal à ces deux
colonnes.
Une fois la requête exécutée, dans l’onglet Modélisation, rubrique Catégorie des données, pensez
à catégoriser ces champs respectivement en Latitude et Longitude.
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Enfin lors de leur utilisation, veillez à ce que ces champs ne soient pas totalisés ou résumés (onglet
Modélisation, rubrique Total par défaut, Ne pas totaliser).
Vous pourrez retrouver les visuels que nous allons créer maintenant dans le fichier
Livres - principaux visuels.pbix .
La donnée isolée est très caractéristique de cette nouvelle façon de visualiser les données : elle exprime, en un seul
chiffre, tel ou tel indicateur clé. Elle permet une appréciation immédiate de la situation.
C’est souvent par là que commence la lecture du rapport, et c’est la raison pour laquelle la donnée isolée est en général
placée dans le quart supérieur gauche de la page.
Dans Power BI deux visuels sont proposés pour remplir cet office : d’une part la Carte (ne pas confondre avec la
représentation géographique) - et sa variante, la carte à plusieurs lignes, d’autre part l’indicateur de performance clé
(KPI).
Une remarque avant de mettre les cartes en place : une fois un visuel créé et sélectionné, la combinaison
Ctrl C puis Ctrl V (copier-coller) permet de le dupliquer très rapidement. C’est particulièrement
utile pour les cartes dans la mesure où tout le travail de mise en forme n’est ainsi fait qu’une seule fois, il suffit de
changer l’indicateur affiché.
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Créez une nouvelle page dans le fichier Livres.pbix.
Le premier exemple ci-dessus a été obtenu sans autre manipulation. C’est souvent exactement le rendu souhaité.
Le champ est automatiquement exprimé en unité « compacte » : ici, des milliers, mais aussi des millions, des milliards.
L’idée est que le chiffre soit rapidement lisible : un montant de plusieurs centaines de millions d’euros, tel que 213 345
658, 34 € a peu d’intérêt (du point de vue du rapport). En revanche, 213,35 M€ est tout de suite plus clair.
Dans le volet Visualisations - Format, rubrique Étiquette de données, modifiez l’unité d’affichage à Aucun, et le
nombre de décimales à 0 pour obtenir le deuxième exemple ci-dessus. Vous pouvez également activer l’ombre
(toujours dans Format) pour obtenir un effet de relief (à droite cidessous).
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Pour le troisième exemple, désactivez la rubrique Étiquette de la catégorie (la mention Montant disparaît). Activez
la rubrique Titre, renseignez-la et formatez-la. Activez également la rubrique Bordure.
Notez également que le chiffre a changé : appliquez un filtre sur l’année pour n’afficher que 2018.
Pour le quatrième exemple, activez la rubrique Arrière-plan et choisissez une couleur. Activez la rubrique Bordure
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Sur les cartes affichant plusieurs chiffres, ils sont le plus généralement regroupés, en
colonne le long de la bordure gauche de la page, ou en ligne le long de la bordure haute, pour une lecture directe :
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Mettre en place une carte à plusieurs lignes
Comme son nom l’indique, la Carte à plusieurs lignes affiche plusieurs fois la donnée numérique, en fonction d’une
catégorie : les montants par moyen de paiement par exemple, ou le top 5 des montants par ville.
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Sur la même page, cochez les champs Montant de la table Indicateurs et Libellé paiement de la table Paiement,
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Le tri est ici déterminé par l’ordre alphabétique des libellés. Pour classer par
montant décroissant, glissez le champ Montant au-dessus du champ Libellé dans
le puits Champs (nous verrons plus en détail la question du tri des données
lorsque nous évoquerons les tableaux) :
Dans la rubrique Etiquettes de données du volet Visualisations - Format, augmentez la taille de la police.
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Ce visuel est utile dans la mesure où il est immédiatement lisible (sans avoir à
utiliser l’ascenseur pour monter ou descendre dans la liste). C’est la raison pour
laquelle vous devez vous efforcer de n’afficher que quelques lignes, par exemple
en filtre par un Top n :
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Mettre en place l’indicateur de performance clé (KPI)
Power BI fournit un visuel permettant d’afficher un indicateur (montant par exemple), un objectif, et une évolution dans
le temps.
Pour réaliser ce travail, il vous faut avoir créé un objectif. Il peut être récupéré dans la base source, ou créé directement
sous forme de mesure dans Power BI : c’est ce que nous allons faire.
Dans la vue Rapport, faites un clic droit sur la table Indicateurs, choisissez l’option Nouvelle mesure, et rendez-
Saisissez Objectif = 6000 dans la barre de formule, changez le format d’affichage à Devise, le nombre de décimales
à zéro, et validez.
Cochez les champs Montant et Objectif dans la table Indicateurs, ainsi qu’Année dans la table Table Dates.
Attention : dans la mesure où nous avons 4 années dans la table Dates, mais seulement deux avec des données, il est
nécessaire ici de filtrer sur les années 2018 et 2019.
Remarquez les puits du volet Visualisations - Champs : Année est utilisée comme Axe de la tendance.
La zone rose indique qu’entre 2018 et 2019, les ventes ont baissé
La valeur indiquée est la dernière valeur connue pour l’axe de la tendance (ici, nous avons deux années, le montant des
ventes pour 2019 est de 1,02 k€). Ce visuel est donc souvent utilisé avec une donnée cumulative (c’est par rapport au
cumul des ventes que l’objectif a du sens).
Le chiffre 1,02 k€ est affiché en rouge : il est en deçà de l’objectif (il est même précisément 83 % en dessous). Si nous
avions dépassé l’objectif, le chiffre serait affiché en vert.
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Les couleurs peuvent être réglées dans la rubrique Code couleur du volet Visualisations - Format :
Ajoutez un titre.
La zone rose a disparu : la tendance n’existe plus puisque nous n’avons qu’une année
Dans la rubrique Objectifs du volet Visualisations - Format, vous pouvez paramétrer l’affichage ou non de la valeur
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Ici, l’affichage de l’objectif a été désactivé - seule la distance (en valeur et en pourcentage) est visible
Une dernière remarque : dans cette même rubrique, et de manière générale pour ce visuel, il est possible de préciser si
une augmentation est un facteur positif (revenus par exemple) ou négatif (nombre d’accidents).
Les tableaux
Le dernier visuel dans notre catalogue des visuels clés est le tableau, ou plutôt les tableaux, puisque nous distinguerons
le tableau simple et la matrice (ou tableau croisé).
Ce type de visuel doit être utilisé avec prudence : Power BI n’est pas Excel, et bien qu’il soit possible d’y créer un
tableau de plusieurs centaines de milliers de lignes, est-ce bien adapté ? N’oubliez pas que dans la suite de son cycle de
vie, votre rapport va être diffusé sous différents formats, et certains ne sont pas du tout adaptés à ces interminables
tableaux (pensez à une impression papier, un affichage sur smartphone, etc.).
Ces très longs tableaux peuvent par ailleurs poser de sérieux problèmes de performances.
Ce que vous verrez cependant, c’est un tableau qui affiche un nombre limité de lignes, par exemple les Top20 des
produits en termes de quantité écoulée, ou une liste filtrée de clients (par exemple en fonction de leur lieu de résidence).
Le tableau est donc bien un visuel utile, mais il doit rester lisible.
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Mettre en place le tableau simple
La mise en place est très simple, en tout point comparable à ce que nous avons déjà vu. En revanche, il existe de
nombreuses rubriques pour paramétrer le tableau :
ˇ Le style (visuel) du tableau : différents styles sont prédéfinis, définissant l’apparence des entêtes et des
lignes du tableau.
ˇ L’affichage ou non de la grille verticale et horizontale, son apparence : la grille peut être plus ou moins
marquée (en général, elle doit être discrète).
ˇ Les en-têtes de colonne : la taille, la couleur, l’alignement du texte.
ˇ Les valeurs à l’intérieur du tableau : même chose que pour les en-têtes, et les couleurs alternées pour les
lignes.
ˇ Les totaux : doivent-ils être affichés (activés) ?
ˇ La mise en forme de chaque champ : à l’aide d’un menu déroulant, chaque champ constituant votre tableau
peut avoir ses propres paramètres d’affichage (couleurs, taille, etc.).
ˇ La mise en forme conditionnelle des valeurs : nous allons regarder cette rubrique de plus près.
Sélectionnez les champs Libellé Catégorie et Code catégorie dans la table Catégories.
Si Power BI ne vous propose pas d’emblée un tableau, cliquez sur l’icône correspondante (Table).
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Le tableau est classé en fonction de la première colonne, et affiche un total.
Pour classer le tableau en fonction d’un autre champ, cliquez sur l’en-tête de la colonne.
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Le tri pour les autres types de visuels passe par les options du visuel que nous
détaillerons plus loin dans cette section.
Pour enlever le total, désactivez-le dans la rubrique Total du volet Visualisations - Format.
Le tableau est un visuel offrant de nombreuses options de mise en forme conditionnelle des données.
ˇ à un champ texte, en fonction d’une donnée numérique, présente ou non dans le visuel, ˇ à un
champ numérique.
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Les quatre modalités de la mise en forme conditionnelle
Par défaut, le rouge est utilisé pour les valeurs basses, le vert pour les valeurs hautes, et il est possible de modifier ce
paramètre. De plus, la mise en forme conditionnelle peut être appliquée à des éléments du visuel lui-même : le titre peut
être rendu dynamique (nous avons vu cela précédemment), ou encore la couleur de l’ombre peut varier selon la valeur
d’une mesure (par exemple, écart par rapport à l’objectif, ou croissance depuis le mois précédent).
Visualisations - Format.
À l’aide du menu déroulant, sélectionnez le champ Qté. Il est en effet possible d’appliquer la mise en forme
conditionnelle à n’importe quel champ du visuel.
D’emblée, sans avoir besoin de faire autre chose, les cases du tableau affichent des couleurs de fond différentes, du plus
foncé au plus clair, en fonction de la valeur de Qté. Mais les commandes avancées permettent de configurer plus
finement la mise en forme.
ˇ L’échelle de couleurs applique un dégradé continu de couleur (du plus clair au plus foncé, du rouge au vert,
etc.).
ˇ La règle, qui applique une couleur en fonction d’un test : ex., si la somme des quantités est supérieure à
100, appliquer la couleur bleue.
ˇ Enfin la valeur de champ : elle repose sur l’existence dans les données d’un champ indiquant par exemple
la couleur d’un produit. Ce champ peut être lu par Power BI et la couleur être utilisée pour mettre en
forme la cellule.
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Mettre en forme par l’échelle de couleurs
Paramétrez les options de la boîte de dialogue comme dans l’écran ci-dessous puis validez.
Ici, la valeur minimum est paramétrée à zéro, plutôt que sur la valeur la plus basse du tableau
ˇ
Le minimum et maximum peuvent être basés sur les valeurs basse et haute présentes dans le tableau, mais
aussi sur un nombre que vous indiquez (il est par exemple envisageable de fixer la valeur basse à zéro).
ˇ La mise en forme est avant tout basée sur un champ et sa totalisation (Résumé). Le plus souvent la somme
d’une donnée numérique, montant des ventes, quantité, etc., mais également la moyenne. D’autres fois, le «
nombre de », où il s’agit de dénombrer une donnée non numérique (nombre de commandes, de
clients, etc.). Ainsi, si vous utilisez une colonne plutôt qu’une mesure explicite, la boîte de dialogue varie
un peu (il faut préciser la fonction de totalisation), de même si vous utilisez une dimension (une catégorie)
plutôt qu’une mesure :
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Sur cet exemple, le champ Qté est coloré en fonction du nombre de livres de chaque catégorie
ˇ La mise en forme par défaut est appliquée aux cellules vides - ici, ces cellules auront la même apparence
que les cellules de valeur zéro.
ˇ La propriété Divergent permet d’appliquer une troisième couleur, pour les valeurs
centrales.
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Vous obtenez le résultat suivant :
Les règles permettent de définir précisément des seuils de déclenchement de la mise en forme.
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ˇ Le bouton + Nouvelle règle permet d’ajouter des conditions. Le minimum ou le maximum sont choisis si
vous effacez la valeur zéro. Attention dans cet exemple à bien spécifier Nombre à chaque fois, plutôt que
Pourcentage.
ˇ Les flèches sur la droite de la fenêtre permettent de réorganiser l’ordre des règles (elles sont en effet prises
en compte en commençant par celle du haut, la seconde n’est évaluée que si la première n’est pas vraie, et
ainsi de suite. L’ordre est donc déterminant).
ˇ La croix permet de supprimer une règle.
A titre d’information, il est possible d’utiliser une information (la couleur) présente dans le
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Voyons un exemple : nous avons créé manuellement une table Couleurs (fonction Entrer des données) définissant une
couleur pour les codes catégorie. Pour chaque code, la couleur peut être indiquée par son nom (en anglais) ou par son
code HEX (plus précis).
Cette table est chargée, puis liée par une jointure à la table Catégories.
L’information sur la couleur peut être créée manuellement ou récupérée dans la source de données lorsqu’elle existe.
Attention, lorsqu’elles sont exprimées par leur nom, les couleurs doivent l’être en anglais.
Pour mettre en forme la colonne Libellé du tableau (ou n’importe qu’elle autre colonne), nous pouvons nous servir de
cette information.
Visualisations - Format.
Dans le menu déroulant Basé sur le champ sélectionnez le champ Couleur de la table créée (les mentions Premier
(couleur) et Première (Résumé) indiquent que si plusieurs valeurs de couleurs sont ramenées par la jointure, la
première sera utilisée) :
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Voici le résultat :
L’utilisation du code HEX, plus précise, est mise en place de la même façon ; voici alors le résultat :
L’utilisation de barres est une façon plus visuelle de représenter la valeur contenue dans une cellule, et revient en
quelque sorte à insérer un histogramme horizontal dans votre tableau.
L’activation de la fonctionnalité affiche immédiatement une barre en plus de la valeur, et les commandes avancées
permettent différentes modifications (afficher uniquement la barre, en changer la direction, changer les couleurs,
changer les minimums et maximums) :
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Mise en forme à l’aide d’icônes
Les icônes sont le dernier apport de Power BI en termes de mise en forme conditionnelle.
Il s’agit de remplacer la valeur par un symbole, une flèche montante ou descendante par exemple, un point de couleur,
etc…
L’activation de la fonctionnalité affiche immédiatement un symbole coloré en plus de la valeur et les commandes
avancées permettent différentes modifications (style du symbole, position, règle de calcul identique à celles vues dans
les sections plus haut). L’option Basé sur le champ permet de déterminer le symbole à afficher en fonction de
n’importe quelle donnée disponible, même si elle n’est pas utilisée dans le graphique.
Dans le volet Visualisations - Format, dans la rubrique Mise en forme conditionnelle, choisissez le champ Qté
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Le style du symbole peut être choisi dans une bibliothèque assez vaste de possibilités
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Pour chaque règle définie, le symbole peut être choisi dans la liste
Nous avons vu précédemmment un exemple de mise en forme dynamique du titre. Pour rappel, celle-ci est basée sur
une mesure créée préalablement.
Ainsi, dans le tableau qui nous intéresse, nous pourrions ajouter dans le titre l’écart par rapport à l’objectif.
Pour cela, une mesure définie par la formule suivante a été créée :
Titre du tableau =
"Quantité par catégorie - Ecart à l'objectif " &
500 - [Qté]
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Activez le titre du visuel et cliquez sur le bouton fx pour appeler la mesure :
Dans la fenêtre qui s’affiche, sélectionnez la mesure Titre du tableau dans le champ Basé sur le champ.
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Nous illustrons ici en fonction d’un écart à objectif défini par la mesure :
Dans le volet Visualisations - Format, activez la rubrique Ombre et cliquez sur le bouton fx pour appeler la mesure.
Dans la fenêtre qui s’affiche, sélectionnez la mesure Ecart à l’objectif dans le champ Basé sur le champ.
Lorsque l’écart est négatif, l’ombre est rouge, elle est bleue dans le cas contraire
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Mettre en place la matrice (tableau croisé)
Le tableau croisé présente un avantage important : il est très compact, et permet donc de présenter beaucoup de données
tout en utilisant très peu de place (ou plus précisément beaucoup moins de place que le tableau simple).
Sur une nouvelle page, sélectionnez les champs Code catégorie de la table Catégories, Nom du mois de la table
Comme vous pouvez le voir, le tableau possède beaucoup de lignes, et oblige à se servir de l’ascenseur pour voir
l’ensemble des informations.
Dans le volet Visualisations, cliquez sur l’icône Matrice pour opérer la transformation.
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Les mêmes données tiennent maintenant toutes à l’écran : ce format est bien mieux adapté à la création du rapport que
le tableau simple précédent.
Vous souhaitez voir tous les mois, même ceux où il n’y a pas de transactions
(aucun livre vendu) ? Une astuce simple consiste à créer et utiliser une mesure
Quantité complète = sum(’Détail des commandes’[Quantité]) + 0 . Le +0 garantit que
la mesure sera tout le temps renseignée :
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La construction de la matrice repose sur la présence de trois puits dans le volet Visualisations : Lignes, Colonnes et
Valeurs. Vous pouvez ajouter dans chacun de ces puits autant de champs que vous le souhaitez.
Pour notre exemple, ajoutez le champ Titre de la table Livres au puits Lignes.
Nous avons vu précédemment que cela fait apparaître des flèches sur le côté droit du visuel - le mode exploration que
nous évoquerons plus loin. Mais un signe + apparaît également dans la colonne Code Catégorie, permettant ainsi de
plier ou déplier chacune.
Ici, cliquez sur l’icône Développer tout sur un niveau de la hiérarchie (en forme de trident). Vous obtenez le
tableau suivant :
L’icône Développer tout sur un niveau de la hiérarchie permet l’affichage du niveau supérieur (Code catégorie) et
inférieur (Titre). Remarquez la présence de sous-totaux (les quantités par code catégorie).
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Ouvrez la rubrique Sous-totaux du volet Visualisations - Format pour préciser s’ils doivent être affichés, la couleur
de fond de la cellule et son application aux en-têtes (les étiquettes), et leur position (Haut ou Bas) :
Une variante du tableau croisé consiste à créer une matrice sans champs dans le puits Colonnes. Vous obtenez alors un
tableau simple avec la possibilité de plier :
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