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Les visuels de Power BI

Une trentaine de visuels sont disponibles dès l’installation de Power BI. Leur mise en place est simple et intuitive, tout
en offrant des possibilités de personnalisation qui peuvent être très poussées.

Dans cette section, nous allons créer une série de visuels en commençant par la liste proposée ci-dessus. Chaque
nouveau visuel sera l’occasion de découvrir un ou plusieurs aspects de personnalisation : par exemple, la création d’un
graphique à barres groupées nous amènera à configurer l’affichage de la légende, tandis que la création de
l’histogramme sera l’occasion de travailler sur les filtres et le titre du graphique.

Le tableau synoptique en annexe vous permettra de retrouver facilement l’ensemble des points traités dans les pages qui
suivent.

Ouvrez le fichier Livres.pbix.

Une fois complété, conservez ce fichier : il pourra vous servir d’aide-mémoire et de


catalogue de visuels. Vous retrouverez l’ensemble des manipulations décrites
dans cette section dans le fichier Livres - principaux visuels.pbix .

Les graphiques à barres pour la comparaison, la contribution et le


classement

Le graphique à barres groupées (horizontal) et l’histogramme groupé (son pendant vertical) sont les deux visuels les
mieux à même de permettre une comparaison précise entre plusieurs catégories.

Les possibilités de modifier le point de départ de l’axe, pour accentuer les différences, de colorer chaque barre
individuellement, ou encore d’ajouter des étiquettes (la valeur de la mesure) - rendent ces visuels très utiles.

Pour ce premier exemple, nous allons regarder le montant total des ventes pour chaque moyen de paiement : il s’agit
donc bien de distinguer le niveau de l’un par rapport aux autres, même si la différence est petite.

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Le graphique en secteurs ne permet pas de distinguer si les paiements se font majoritairement par carte bancaire ou
chèque postal

Dans un graphique à barres groupées ou un histogramme groupé, cette différence est bien perceptible, d’autant plus que
les barres sont d’emblée classées par montant décroissant :

Mettre en place le graphique à barres groupées (horizontal)

Utiliser les champs du volet Visualisations

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Assurez-vous d’être en vue Rapport : une page blanche avec la mention Générer des visuels avec vos données est
affichée, et sur la droite de l’écran, les volets Visualisations et Champs sont disponibles.

Dans le volet Champs, ouvrez la table Paiement et cochez Libellé paiement.

Ouvrez la table Indicateurs et cochez Montant.

Dans le volet Visualisations, cliquez sur l’icône Graphique à barres groupées.

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Le graphique apparaît immédiatement, avec ses paramètres par défaut et le cadre indiquant qu’il est sélectionné.

Étirez le coin inférieur droit pour agrandir le graphique, notamment pour faire apparaître les libellés complets.

Cliquez sur les trois points (coin inférieur ou supérieur droit, selon la position de votre visuel sur la page) et maintenez
le bouton de la souris pour déplacer le graphique sur la page. Vous pouvez aussi cliquer et maintenir directement dans
le graphique.

Dans le volet Visualisations, les champs Libellé paiement et Montant sont placés dans les

puits Axe et Valeurs.

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Cliquez dans une zone vide de la page pour désélectionner le graphique. Les volets Visualisations et
Champs se vident : ils montrent les propriétés et les champs du visuel sélectionné, ou de la page
si aucun ne l’est.

Sélectionnez à nouveau le graphique.

Commençons par travailler avec les champs :

En le glissant à la souris (pour plus de précision), ajoutez le champ Libellé Catégorie de la table Catégories dans le

puits Axe, sous Libellé paiement.

Le graphique ne change pas, mais une série de flèches est apparue : les données possèdent maintenant deux niveaux de
profondeurs, à travers lesquels vous pourrez naviguer pour analyser vos données. Ce dispositif s’appelle l’exploration
de données, il fait l’objet de la section Explorer les données du chapitre Développer les interactions.

Afficher la légende

Faites glisser maintenant (toujours à la souris) Libellé catégorie du puits Axe vers le puits Légende (ou,
alternativement, en faisant un clic droit sur le champ et en choisissant l’option Déplacer Vers puis Légende).

Les deux niveaux de profondeurs sont maintenant visibles simultanément, chaque mode de paiement réparti par
catégorie de livre.

La légende est peu lisible : pour améliorer son positionnement, ouvrez le volet Visualisation Format, puis la

rubrique Légende.

Modifiez la Position à Droite et désactivez le Titre (cette information n’apporte rien, les légendes parlent d’elles-

mêmes).

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D’autres propriétés de la légende permettent d’en modifier le nom (donc le titre), la couleur de la police de caractères
et sa taille

Le puits Info-bulles permet d’enrichir les info-bulles qui apparaissent au survol de la souris sur les barres du graphique.
A minima, vous y verrez les données utilisées pour construire le visuel, mais il est possible de les compléter, et même
de les enrichir considérablement (voir la section Exploiter pleinement les infobulles du présent chapitre).

Construisez un nouveau Graphique à barres groupées avec les champs Libellé paiement et Montant.

Passez la souris sur l’une des barres pour afficher l’info-bulle : elle répète le nom du moyen de paiement et affiche le
montant précis.

Glissez le champ Qté de la table Indicateurs dans le puits Info-bulles et vérifiez que cette donnée apparaît bien dans

l’info-bulle.

Enregistrez le fichier.

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Un dernier puits permet de mettre en place des petits multiples : nous verrons cette notion un peu plus loin dans ce
chapitre.

Mettre en place un histogramme groupé

Pour créer une nouvelle page dans le même rapport (fichier), cliquez sur le bouton Nouvelle Page (signe Plus) en bas

de l’écran à gauche.

Sélectionnez (cochez) les champs Montant et Libellé catégorie des tables Indicateurs et Catégories.

Si Power BI ne vous propose pas directement l’histogramme groupé, cliquez sur l’icône correspondante dans le volet

Visualisations, encadré ci-dessous :

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Agrandissez le visuel comme vous le voulez (notamment pour mieux voir les catégories).

Afficher les données sur le graphique

Nous allons commencer par alléger un peu l’histogramme, en supprimant l’axe Y et en affichant les données
directement sur le graphique.

L’histogramme sélectionné, ouvrez le volet Visualisations - Format.

Désactivez la rubrique Axe Y grâce à l’interrupteur situé à la droite du nom de la rubrique.

L’axe Y disparaît, ainsi que le quadrillage de fond.

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Si vous souhaitez faire disparaître la mention Montant (le titre de l’axe), ouvrez la rubrique Axe Y et désactivez le
titre (c’est la seule encore active). Vous pouvez d’ailleurs faire de même pour le titre de l’axe X.

Activez la rubrique Etiquettes de données : les valeurs précises apparaissent au-dessus de chaque barre.

Ouvrez la rubrique Etiquettes de données pour accéder aux paramètres.

Outre la couleur, l’orientation et la taille du texte, les étiquettes ont :

ˇ Une unité d’affichage : automatique, aucun, milliers, millions, etc.


ˇ Un nombre de décimales récupéré à partir des propriétés du champ (et que vous pouvez modifier
pour cette apparition de la valeur).
ˇ Une position : la donnée peut apparaître au-dessus de la barre (Bord extérieur), à l’intérieur de la barre, en
haut (Bord intérieur), au centre (Intérieur centre) ou encore en bas (Intérieur base).
ˇ Enfin, Afficher l’arrière-plan met un fond à l’étiquette, dont vous pouvez modifier la couleur et la
transparence (utile pour la faire ressortir visuellement en fonction du fond).

Pour obtenir le résultat affiché ci-dessous :

Ouvrez la rubrique Couleur et choisissez le blanc.

Dans la rubrique Nombres de décimales (valeurs), saisissez 0.

Enfin dans la rubrique Position, choisissez Intérieur base.

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Les étiquettes sont affichées en position Intérieur base, sans décimale

Si la hauteur des barres ne permet pas d’afficher la valeur (c’est le cas des trois dernières catégories), la propriété Texte
de débordement permet d’indiquer s’il faut ou non afficher le texte. Dans notre exemple, la propriété est désactivée.

Modifier le point de départ de l’axe Y

Le point de départ de l’axe des valeurs peut être modifié. Cela est utile lorsque les différences sont trop faibles pour être
lues correctement. Changer le point de départ de l’axe va donc permettre d’accentuer les différences. Mais cette
possibilité est à double tranchant : vous perdez de vue l’importance relative des différences par rapport à la valeur (si la
différence représente quelques dizaines d’euros sur un montant global de plusieurs millions d’euros, elle est
négligeable).

Sur le graphique de gauche, l’axe des valeurs commence à zéro : les différences sont atténuées. Sur le graphique de
droite, il commence à 200 €, accentuant ainsi les différences

Pour opérer cette modification, indiquez la valeur de départ dans la zone Démarrer (volet
Visualisations - Format, rubrique Axe Y). Il est également possible de changer la valeur de fin.

Ce graphique est filtré sur 4 catégories pour une meilleure visibilité. Le paragraphe
suivant décrit la mise en place de filtres.

Utiliser les filtres de visuel, de page et de rapport du volet Visualisation

Regardons maintenant brièvement les filtres que propose le volet Visualisations. Un chapitre entier est consacré aux
possibilités pour filtrer un visuel : outre les filtres eux-mêmes, les segments, les interactions avec d’autres visuels, ou
encore les formules.

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Trois niveaux de filtres sont disponibles dans le volet Filtres :

ˇ Le filtre agit uniquement sur le visuel sélectionné.


ˇ Le filtre agit sur la page, autrement dit sur tous les visuels de la page.
ˇ Le filtre agit sur tous les visuels de toutes les pages du rapport.

Un filtre de niveau rapport est prioritaire sur les deux autres niveaux, un filtre de page est prioritaire sur le filtre de
visuel.

Power BI place d’emblée les champs utilisés pour construire le visuel dans le volet Filtres au niveau de l’élément
visuel, avec la valeur (Tout). Toutes les valeurs de ces champs sont donc visibles :

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Vous ne pouvez pas déplacer ces deux filtres, mais vous pouvez les modifier, ou ajouter d’autres filtres au niveau
visuel, page ou rapport (zone Ajouter des champs de données

ici).

Nous allons créer un filtre de rapport en utilisant le champ Libellé catégorie, et vérifier les impacts sur les autres objets.

À partir du volet Champs, faites glisser Libellé catégorie de la table Catégories dans le volet Filtres dans le champ

Filtres dans cette page.

Le filtrage de base repose sur le principe de cocher ou décocher une valeur de la liste. La sélection, multiple par défaut,
peut passer à unique (une seule case peut être cochée à la fois).

Cochez Loisirs Plein air et Vie pratique : si vous avez plusieurs visuels sur la page, vous constaterez qu’ils sont
tous filtrés. Vous constaterez aussi que le filtre au niveau de chaque visuel ne contient que ces deux valeurs.

Cochez Sélectionner tout.

Dans la liste déroulante Type de filtre, sélectionnez Filtrage avancé :

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Le filtrage avancé sur un champ texte permet de préciser si la valeur :

ˇ contient (ou ne contient pas) le texte que vous indiquez,


ˇ commence (ou ne commence pas) par le texte que vous indiquez,
ˇ correspond exactement (est) (ou ne correspond pas (n’est pas)) au texte que vous indiquez, ˇ

est vide (ou n’est pas vide).

Modifiez le filtre pour ne retenir que les catégories qui commencent par A ou par H (c’est vraiment pour l’exemple

!).

Cliquez sur Appliquer le filtre (sous les filtres) pour constater les modifications.

Cliquez sur l’icône ressemblant à une gomme, juste sous la croix dans le coin supérieur droit, pour désactiver

(effacer) le filtre.

Cliquez sur la croix pour Supprimer le filtre.

Le filtrage avancé sur des champs dates ou numériques offre d’autres possibilités.

Sur un champ numérique, vous pourrez préciser si la valeur doit être :

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ˇ inférieure ou égale à la valeur que vous saisissez,
ˇ supérieure ou égale à cette valeur,
ˇ être égale ou ne pas être égale à cette valeur, ˇ
être vide ou ne pas être vide.

Très important : un champ numérique est automatiquement totalisé lorsqu’il est placé sur un visuel. Lorsque vous filtrez
à partir du champ Filtres sur ce visuel, c’est le niveau de totalisation (ou niveau d’agrégation, ou encore granularité) du
visuel qui est pris en compte. Mais lorsque vous filtrez à partir du champ Filtres dans cette page ou du rapport, c’est
le niveau de détail de la table où se trouve le champ qui est pris en compte.

Ainsi, le même filtre peut produire des résultats différents :

Seules les catégories dont les quantités vendues dépassent 20 sont visibles. Le filtre est construit au niveau de l’élément
visuel et ce sont les quantités agrégées qui sont prises en compte.

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Le même filtre, appliqué au niveau page ou rapport, ne ramène aucune ligne : le graphique est vide car au niveau des
données sources, aucune quantité vendue n’est supérieure ou égale à 20 : ce sont les lignes de détails qui sont prises en
compte.

Seules les colonnes des tables peuvent être utilisées comme filtres de page ou filtres de rapport : une mesure (créée à
l’aide d’une formule comme notre Montant, qui n’est donc pas associé à une table source) ne peut être utilisée que
comme filtre de visuel, puisque ce n’est qu’à ce moment que la mesure est calculée (voir le chapitre Créer les données
en DAX pour ce point capital).

Pour terminer, regardons le filtrage sur une date. Outre le filtrage de base et le filtrage avancé, une troisième option
s’offre : le filtrage de date relative (utile par exemple lorsque vous cherchez à visualiser les ventes des 30 derniers
jours).

En filtre de base, vous pourrez :

ˇ choisir une ou plusieurs dates exactes (ex 01/01/2018 00:00:00).

En filtrage avancé, vous pourrez préciser si la date :

ˇ est ou n’est pas la date que vous saisissez (manuellement ou à l’aide d’un calendrier),

ˇ est après cette date, en l’incluant ou pas (est après, est le ou après le),
ˇ est avant cette date, en l’incluant ou pas (est avant, est le ou avant le), ˇ

est vide ou n’est pas vide.

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À titre d’exemple, construisez le graphique indiquant le montant par mois ::

Glissez le champ Date de la table Dates dans la zone Filtre sur ce visuel et choisissez Filtrage avancé.

À l’aide du menu déroulant, choisissez Est le ou avant le, et saisissez 01/09/2018.

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Enfin cliquez sur Appliquer le filtre.

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Enfin avec le mode Filtrage de date relative, vous pourrez préciser de manière dynamique si la date doit être retenue.
Vous construisez pour cela une condition de type Date est dans les 2 dernières semaines (illustré ci-dessous), ou encore
Date est dans les 45 derniers jours, ou encore Date est cette semaine (parmi d’autres combinaisons) :

Mettre en place un classement

Le classement peut être représenté simplement en triant les données de différentes manières (notamment tableau,
matrice et histogramme ou graphique à barres groupées). La fonction de tri est disponible dans les options du visuel,
affichées à l’aide des trois points en haut ou en bas à droite :

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Dans cet exemple, les données sont triées par ordre décroissant du montant.

Mais c’est par le biais d’un filtre au niveau du visuel que n’apparaîtront que les x premiers ou derniers membres de la
catégorie, en fonction d’une valeur numérique : c’est la fonctionnalité Palmarès.

Cliquez sur le bouton Nouvelle page (signe Plus) en bas de l’écran pour créer une nouvelle page.

Avant de poursuivre, si vous ne l’avez déjà fait, renommez la première page Graphique à barres groupées, la

deuxième Histogramme groupé, la dernière Palmarès (clic droit - Renommer la page).


L’idée étant de vous constituer un fichier de référence avec la plupart des visuels possibles.

Sélectionnez les champs Auteur et Montant des tables Livres et Indicateurs dans le volet Champs.

Transformez en Graphique à barres groupées.

Le graphique affiche la liste de tous les auteurs, ainsi qu’une ligne Vide (pour une

trentaine d’ouvrages, il n’y a pas d’auteur associé), et le montant, classé dans l’ordre décroissant, ce qui est le tri par
défaut.

Dans le puits Filtres sur ce visuel, configurez un filtre N premiers sur le champ Auteur pour n’afficher que les dix

auteurs générant les montants les plus importants :

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Notez bien le champ Montant, qui a été glissé dans la zone Par valeur. Il serait en effet possible de classer selon un
autre indicateur, même s’il n’apparaît pas sur le visuel

Si vous souhaitez écarter la barre (Vide), il suffit de glisser Auteur une deuxième fois du volet Champs au puits
Filtres sur ce visuel (ou page ou rapport), et de construire un filtre avancé N’est pas vide.

Modifier le titre du graphique

Afin de rendre le graphique plus lisible, nous allons effacer le titre par défaut et le remplacer par un titre plus évocateur.

Assurez-vous que le graphique est sélectionné.

Ouvrez la rubrique Titre du volet Visualisations - Format.

Modifiez le texte du titre en Top10 des auteurs.

Modifiez la couleur de la police, de l’arrière-plan, l’alignement et la taille de la police (12) comme sur l’écran suivant
:

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Vous remarquerez le bouton fx à droite de la zone Texte du titre : cette fonctionnalité permet de construire des titres
dynamiques. Sans trop entrer dans le détail, il est facile de remplacer le texte saisi par une mesure dont la formule
permet d’insérer des calculs dynamiques dans le titre. Cela suppose bien sûr de maîtriser le DAX, mais à titre
d’exemple, voici une formule dont l’objectif est de préciser dans le titre la contribution des 10 meilleurs auteurs au total
de toutes les ventes :

Contribution top10 auteurs =


"Top 10 auteurs - " &
FORMAT(
DIVIDE(
[Montant],
CALCULATE(
[Montant],
ALL(Livres)
)
)
*100,
"#,00") &
"% du total"

Notez ici Contribution top10 auteurs queest le nom de la mesure.

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Cliquez ensuite sur fx et appelez cette mesure créée au préalable :

Et voici le résultat sur le graphique :

Ajouter une image de fond au graphique

Pour terminer, nous allons « embellir » un peu le graphique : ce type de mise en forme ne doit pas empêcher de lire
l’information, il s’agit donc de s’en servir avec modération !

Le graphique sélectionné, ouvrez la rubrique Zone de traçage du volet Visualisations - Format.

C’est ce qui s’affichera en arrière-plan de votre graphique.

Cliquez sur + Ajouter une image : ajoutez l’image icone livres nb.png, disponible avec les fichiers sources, ou

toute autre image de votre choix.

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Vous pouvez également jouer sur la transparence et l’ajustement de l’image : paramétrez la Transparence à 45%.

Activez la rubrique Etiquettes de données et choisissez la Position Intérieur base.

Paramétrez le Nombre de décimales à 0.

Désactivez l’axe des X.

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L’évolution dans le temps : mettre en place un graphique en courbes

Le Graphique en courbes est parfaitement adapté pour représenter une évolution : le plus souvent, l’axe des catégories
(ou axe X, axe des abscisses) indique le temps, l’axe des valeurs (ou axe Y, axe des ordonnées) est occupé par le
numérique analysé. En outre, le puits Légende permet de détailler la valeur et de la répartir en plusieurs lignes, dont il
est possible de modifier une à une les couleurs.

Afin de pouvoir montrer une évolution continue, nous allons nous servir pour construire ce graphique du numéro du
mois : attention, ce champ est masqué, il faut donc retourner dans la vue Modèle et afficher à nouveau la donnée. Pour
cela, vous pouvez par exemple cliquer sur l’œil barré à la droite du nom du champ dans la table Dates :

Comprenez qu’un axe discontinu (appelé axe de catégorie), basé par exemple sur le nom du mois (donnée texte),
présenterait des ruptures de la ligne à chaque fois qu’il n’y a pas de vente pour le mois (dans notre base, c’est le cas
notamment de Mars, Juillet, Août 2018).

Cliquez sur le bouton Nouvelle page (signe +) en bas de l’écran pour créer une nouvelle page.

Renommez la page Evolution - ligne.

Cliquez sur l’icône Graphique en courbes.

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Faites glisser le champ Numéro du Mois de la table Table Dates vers le puits Axe.

Faites glisser le champ Montant de la table Indicateurs vers le puits Valeur.

Faites glisser le champ Libellé paiement de la table Paiement vers le puits Légende : c’est ce puits qui permet de

répartir le montant en fonction du moyen de paiement.

Filtrez le graphique pour ne voir que les données de l’année 2018 : glissez le champ Année dans la zone Filtre,

sélectionnez ensuite l’option Filtrage de base et cochez la case 2018.

Formatez le titre, la légende à votre goût.

Dans le volet Visualisations - Format, dans la rubrique Formes, activez Afficher le marqueur pour faire apparaître

un point pour chaque mois où il y a des données :

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Vous pouvez également modifier la forme du marqueur, sa couleur et sa taille

Dans la même rubrique, un peu plus bas, vous pouvez aussi personnaliser chaque série (ici, le libellé paiement), par
exemple pour faire ressortir une ligne par rapport aux autres. Dans l’exemple ci-dessous, la ligne correspondant
aux paiements par carte bancaire est représentée par des tirets :

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Modifier les couleurs

La couleur peut être source de confusion si elle est appliquée au hasard, mais au contraire lorsqu’elle est choisie
intentionnellement, elle renforce la lisibilité du graphique.

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Imaginez la situation suivante : la société qui vend ces livres veut encourager ses clients à payer par carte bancaire. Pour
cela, elle a lancé une campagne, dont elle veut évaluer les résultats.

L’objectif du rapport étant de montrer comment évolue le montant réglé par carte, c’est cette ligne qu’il faut faire
ressortir. La couleur va nous y aider.

Nous allons également ajouter une ligne de tendance, qui renforcera encore le message.

Sélectionnez le graphique.

Dans le volet Visualisations - Format, ouvrez la rubrique Couleurs des données.

Pour chaque champ, choisissez la couleur.

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Le choix des couleurs renforce l’objectif du rapport : montrer comment évoluent les paiements par carte bancaire

Sur un histogramme, où toutes les barres ont la même couleur, il est possible d’en faire ressortir une ou plusieurs en
particulier. Dans l’exemple ci-dessous (onglet Histogramme groupé), les genres Suspense et Vie pratique sont mis en
avant (imaginez que ce sont les axes stratégiques de développement) :

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Pour appliquer des couleurs différentes aux barres de l’histogramme, ouvrez la rubrique Couleurs des données du

volet Visualisations - Format.

Activez le paramètre Afficher tout puis sélectionnez chaque couleur individuellement.

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De plus, le bouton fx à la droite de Couleurs des données active la mise en forme conditionnelle qui permet de colorer
les barres en fonction d’un autre champ. Dans l’exemple ci-dessous, la couleur des barres est déterminée par la somme
des quantités de livres vendus :

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Ajouter une ligne de tendance

La ligne de tendance montre l’évolution générale de la donnée, et elle apporte de ce point de vue une information très
utile.

Sélectionnez le graphique de la page Evolution - ligne.

Dans le volet Visualisations - Analytique, ouvrez la rubrique Courbe de tendance et cliquez sur + Ajouter. C’est

la loupe à droite du volet Format.

Pour voir une ligne par moyen de paiement, désactivez l’option Combiner des séries.

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Montrer deux données de natures différentes sur un même graphique : le visuel à deux axes

Et si nous souhaitions cette fois faire figurer sur le visuel des données de natures différentes, par exemple le montant et
la quantité ? L’unité et l’ordre de grandeur n’autorisent pas à mettre ces deux champs sur le même axe (outre le contre-
sens, l’une des courbes risque d’être aplatie par l’autre - c’est le cas lorsqu’une des données est très supérieure à
l’autre).

C’est ici que se révèle pratique un nouveau type de graphique : le visuel à deux axes.

Il existe deux possibilités pour mettre en place ce type de graphiques : utilisez le visuel Graphique en courbes et
histogramme groupé ou utilisez un axe Y secondaire sur un graphique en courbes.

Le premier propose non pas un puits Valeur, mais deux : Valeurs de colonne (pour les barres) et Valeurs de ligne
(pour les lignes). Vous pouvez glisser une ou plusieurs données dans chaque puits, pour générer plusieurs barres et
plusieurs lignes.

Créez une nouvelle page.

Cochez les champs Numéro du Mois (Table Dates), Montant et Qté (Indicateurs).

Cliquez sur l’icône du visuel Graphique en courbes et histogramme groupé.

À ce stade, les deux champs sont dans le même puits, Valeurs de colonne.

Glissez le champ Quantité de ce puits vers le puits Valeurs de ligne.

Apportez les modifications que vous souhaitez (légende, couleurs, etc.).

Renommez la page axe double.

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La seconde possibilité, axe Y secondaire sur un graphique en courbes, repose sur le même principe, appliqué cette fois à
un graphique en courbes. C’est le puits Valeurs secondaires qui permet d’ajouter une autre ligne au graphique :

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Dans cet exemple, les deux lignes sont le plus souvent superposées (la première représentation est donc plus indiquée).

Utiliser les petits multiples

L’idée derrière les petits multiples est de créer un graphique, et de le démultiplier à l’aide d’un champ catégorie. Ce
type de représentation est devenu très courant.

Regardons un exemple pour mieux comprendre.

Créez une nouvelle page.

Cochez les champs Libellé Catégorie et Montant.

Cliquez sur l’icône du visuel Histogramme groupé.

Glissez le champ Libellé paiement dans le puits Petits multiples :

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Vous pouvez, dans le volet Visualisations - Format, ajuster la disposition de la grille en fonction des données :

Et vous obtenez en définitive le résultat suivant, un graphique répété autant de fois qu’il y a de valeurs distinctes pour la
catégorie utilisée en petits multiples (ici, trois) :

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En voici un autre exemple, où la grille a été activée :

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Mettre en place un graphique de ruban

Le Graphique de ruban est visuellement étonnant, mais est-il pour autant efficace pour ce qui est de véhiculer
l’information ? À vous de juger.

Notez que ce type de graphique ne permet pas l’ajout de ligne d’analyse.

Créez une nouvelle page.

Cochez les champs Numéro du mois, Libellé Catégorie et Montant.

Cliquez sur l’icône du visuel Graphique de ruban. Veillez à ce que Numéro du mois soit bien dans le puits Axe et

Libellé Catégorie dans le puits Légende :

Filtrez le Libellé Catégorie pour ne retenir que Arts divinatoires, Bande dessinée, Evasion tourisme, Histoire et

Littérature.

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Sur notre exemple, nous avons écarté légèrement les cinq rubans : dans le volet Visualisations Format ouvrez la

rubrique Rubans et augmentez la valeur de la propriété Espacement.

Le résultat est visuellement réussi : mais permet-il de lire correctement l’information ?

Notez que dans ce visuel, pour chaque mois un classement est opéré : le montant le plus faible en bas, le plus élevé en
haut. C’est ce classement qui amène un ruban à en croiser un autre.

Ainsi dans cet exemple, la littérature domine les ventes, mais la catégorie Evasion se hisse en deuxième position dès le
mois de Mars, et jusqu’à l’été.

Les représentations géographiques

Il existe à ce jour quatre types de cartes géographiques dans Power BI :

ˇ La carte

ˇ La carte choroplèthe
ˇ La carte de formes
ˇ La carte ArcGIS

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La Carte, la Carte choroplèthe, la carte ArcGIS

Vous retrouverez l’ensemble des exemples développés dans cette section dans le
fichier Livres - cartes géographiques.pbix .

Quelques éléments de préparation des données doivent être suivis pour que les cartes fonctionnent bien :

ˇ Si vous utilisez les codes ISO des pays, utilisez les codes sur trois caractères, par exemple FRA, de
préférence aux codes ISO sur deux caractères.
ˇ L’utilisation des données Latitude et Longitude est toujours préférable (à condition de bien définir la
catégorie de données dans l’onglet Modélisation).
ˇ De manière générale, levez les ambiguïtés : le nom d’une ville, Paris par exemple, peut ne pas suffire à
localiser précisément la donnée. Il existe en effet un Paris au Texas, en plus de la capitale française. Dans
Power BI, il sera toujours utile de lever cette ambiguïté, en créant une colonne dans laquelle le nom de la
ville sera suivi d’une virgule et du nom du pays ou de son code (ex : Paris, FRA).

ˇ Une autre manière de lever les ambiguïtés consiste à s’appuyer sur une hiérarchie (ex. Ville / Code postal).
ˇ Enfin si vous utilisez les cartes ArcGIS, souvent plus précises que les cartes BING de Microsoft, vous
devez créer un champ pour concaténer rue / code postal / ville, les cartes ArcGIS ne se servant que d’un
champ à la fois (au contraire des autres cartes, qui peuvent s’appuyer sur plusieurs champs). Le code de
création de cette colonne pourra ressembler à ceci (les lignes précédées d’un double tiret sont des
commentaires) :

Adresse complète RCV =


-- champs adresse pour ArcGIS : rue, ville, code postal -- penser à le
définir en catégorie de données Adresse
Clients[Adresse rue] & ", " & Clients[Code Postal] & ", " & Clients[Ville]

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Ces précautions prises, utilisez l’un ou l’autre des types de cartes selon vos données et votre besoin.

La Carte est le tout premier visuel géographique proposé par Power BI.

Si votre donnée est catégorisée en donnée géographique, ce visuel sera proposé automatiquement.

Dans le fichier Livres.pbix, créez une nouvelle page.

Dans la table Clients, cochez les champs Ville et Code postal de la hiérarchie Axe géographique.

Comme vous pouvez le constater, la ville de Bayonne n’est pas correctement identifiée :

elle est localisée aux États-Unis.

Pour descendre d’un niveau dans la hiérarchie, cliquez sur le bouton Développer tout sur un niveau de la

hiérarchie (flèche en forme de trident en haut ou en bas à la droite du visuel).

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Le fait d’ajouter ce niveau supplémentaire d’information suffit à lever cette ambiguïté.

Sur cette carte, les ronds indiquent que des transactions ont eu lieu dans la ville. La taille de ces ronds peut être définie
par le montant des transactions, ou tout autre chiffre. De même, il existe cinq fonds de cartes différents.

Glissez le champ Montant de la table Indicateurs dans le puits Taille.

Dans le volet Visualisations - Format, ouvrez la rubrique Styles de la carte et choisissez le thème qui vous

convient.

Le style de carte Nuances de gris

Il faut noter ici que la ville de Rennes a disparu, bien qu’il y ait des transactions. En effet, le code
postal est erroné : il n’y a pas de 35100 à Rennes. Descendre au niveau du code postal a donc pour

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conséquence de faire disparaître l’erreur. La solution ici serait de corriger au niveau du fichier source.

Il existe depuis peu dans Power BI la possibilité d’afficher une carte thermique. Ceci est intéressant lorsque vous avez
de nombreux points de données (ce n’est pas le cas dans notre exemple).

La carte thermique

Enfin notez l’apparition d’un outil de sélection, en forme de lasso, qui permet d’entourer un certain nombre de points
sur la carte afin de filtrer les autres visuels de la page :

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Le lasso est le troisième bouton sur la carte. En cliquant dessus, et en sélectionnant certaines villes, nous verrons le
tableau à droite être filtré :

Quelques villes à l’ouest de Limoges sont ici sélectionnées.

Pour revenir à la situation initiale, cliquez n’importe où sur la carte (sur une zone où il n’y a pas de villes).

Le lasso est également disponible pour la carte choroplèthe.

- 46 -
Mettre en place la carte choroplèthe

La Carte choroplèthe colore une région entière (continent, pays, région par exemple) plutôt que de représenter
l’information sous la forme d’un point. Pour le reste, sa mise en place est identique à celle d’une carte simple.

Dans le fichier Livres.pbix, créez une nouvelle page.

Sélectionnez les champs Pays (ou Code ISO) et Nombre de clients de la table Pays et clients.

Cliquez sur l’icône Carte choroplèthe.

Dans le volet Visualisations - Format, ouvrez la rubrique Couleur des données, puis affichez la mise en forme
conditionnelle en cliquant sur le bouton fx à la droite de la mention Couleur par défaut; utilisez le champ
Nombre de clients de la table Pays et clients pour colorer les pays.

- 47 -
Pour changer le style de la carte, sélectionnez-la et ouvrez la rubrique Styles de la carte du volet Visualisations -

Format.

- 48 -
La carte choroplèthe et le style Nuances de gris

- 49 -
Mettre en place la carte de formes

La carte de formes est la porte ouverte vers les cartes personnalisées (plan d’un bâtiment par exemple), puisque ce
visuel permet d’importer ses propres cartes. Les cartes importées doivent être au format TopoJSON.

Si la carte que vous souhaitez utiliser n’existe pas, vous pouvez créer vous-même le fichier TopoJSON. Ce processus
est assez complexe, et nous ne saurions le développer dans cet ouvrage, mais vous en trouverez une description très
précise sur le forum des utilisateurs Power BI, à l’adresse suivante :
https://community.powerbi.com/t5/Desktop/Create-Your-Own-Custom-Map-for-Power-
BI/mp/165854/highlight/true#M72760

À ce jour, il existe un certain nombre de cartes de formes disponibles, mais ce choix est encore très limité.

Créez une nouvelle page dans le fichier Livres.pbix.

Dans la table Pays et clients, cochez Code ISO.

Dans le volet Visualisations, cliquez sur l’icône Carte de formes.

La carte affiche les États-Unis : c’est normal, nous devons indiquer à Power BI quelle carte utiliser.

Dans l’onglet Visualisations - Format, rubrique Forme, ouvrez le menu déroulant : quelques cartes sont proposées,

mais pas celle qui nous intéresse (la carte du monde).

Cliquez dans la zone + Ajouter une carte et naviguez jusqu’au fichier world-countries-sansantarctica.json

(disponible dans les fichiers sources de ce chapitre) puis cliquez sur Ouvrir.

Une nouvelle carte affiche maintenant nos données.

Glissez le champ Nombre de clients de la table Pays et clients dans le puits Saturation de la couleur.

- 50 -
Notez que cette transposition de nos données dans la carte de formes a pu fonctionner grâce à un rapprochement entre
les clés de la carte et les données contenues dans notre table (en l’occurrence, le code ISO sur trois caractères).

Pour zoomer sur une partie de la carte, vous pouvez vous servir de la molette de la
souris (c’est le plus pratique), ou encore cliquer sur un pays, puis cliquer dans une
zone vide - la mer par exemple -, pour revenir sur la carte d’ensemble.

Le fichier JSON intègre en effet des clés, que vous pouvez vérifier en cliquant sur Afficher les clés de la carte dans la
rubrique Forme du volet Visualisations - Format :

- 51 -
Mettre en place la carte ArcGIS

Le service cartographique ArcGIS offre une collection de cartes très vaste, et à ce titre, très appréciée pour tout ce qui
relève du reporting cartographique.L’utilisation de cartes ArcGIS est aussi riche qu’elle peut être complexe, aussi je
vous renvoie vers le site de l’éditeur de ces cartes, qui consacre un ensemble de pages en français à leur utilisation et à
leur configuration dans Power BI : https://doc.arcgis.com/fr/power-bi/getstarted/about-maps-for-power-bi.htm. Dans les
lignes qui suivent, nous resterons volontairement très simples.

Ouvrez une nouvelle page.

Cliquez sur l’icône ArcGIS Maps for Power BI.

Faites glisser le champ Ville dans le puits Emplacement. Nous retrouvons ici l’ambiguïté pour Bayonne que nous

confirme le message en jaune au bas de la carte.

- 52 -
Cliquez sur Accédez à Type de localisation pour en savoir plus. Une fenêtre Type de localisant s’affiche, elle va
nous permettre de préciser que toutes les villes sont en France :

Utilisez les deux menus déroulants Les localisants se trouvent dans pour préciser Un pays et France :

Cliquez sur OK puis sur la croix en haut à droite pour refermer la fenêtre et retrouver la carte :

- 53 -
Le menu (en jaune, en haut à gauche de la carte) permet d’accéder à de très nombreuses possibilités de configuration
(pour plus d’informations, n’hésitez pas à visiter le site de l’éditeur mentionné plus haut) :

- 54 -
Pour terminer cette courte introduction aux cartes ArcGIS, faites glisser le champ Montant dans le puits Taille et

dans le puits Couleur pour obtenir le résultat suivant :

- 55 -
Note pour configurer les données latitudes et longitudes

L’utilisation des coordonnées Latitude et Longitude de vos données géographiques offre plusieurs avantages :

ˇ précisions du géocodage sur la carte,


ˇ performance du rapport,
ˇ dépassement d’une limite : en l’absence de ces coordonnées, Power BI va devoir les calculer lui-même afin
de positionner les points sur la carte. Or ce calcul est limité à 1500 emplacements. L’utilisation des
coordonnées Latitude et Longitude permet de dépasser largement ce nombre.

Quelques règles doivent être suivies :

ˇ Dans la source, les coordonnées sont indiquées avec une virgule : Latitude 43,037756 / Longitude -
1,026488.

Lorsqu’elles sont importées dans Power BI, vous devez appliquer le format Nombre décimal à ces deux
colonnes.

Une fois la requête exécutée, dans l’onglet Modélisation, rubrique Catégorie des données, pensez
à catégoriser ces champs respectivement en Latitude et Longitude.

- 56 -
Enfin lors de leur utilisation, veillez à ce que ces champs ne soient pas totalisés ou résumés (onglet
Modélisation, rubrique Total par défaut, Ne pas totaliser).

Les données isolées

Vous pourrez retrouver les visuels que nous allons créer maintenant dans le fichier
Livres - principaux visuels.pbix .

La donnée isolée est très caractéristique de cette nouvelle façon de visualiser les données : elle exprime, en un seul
chiffre, tel ou tel indicateur clé. Elle permet une appréciation immédiate de la situation.

C’est souvent par là que commence la lecture du rapport, et c’est la raison pour laquelle la donnée isolée est en général
placée dans le quart supérieur gauche de la page.

Dans Power BI deux visuels sont proposés pour remplir cet office : d’une part la Carte (ne pas confondre avec la
représentation géographique) - et sa variante, la carte à plusieurs lignes, d’autre part l’indicateur de performance clé
(KPI).

Voici quatre exemples de cartes :

Une remarque avant de mettre les cartes en place : une fois un visuel créé et sélectionné, la combinaison
Ctrl C puis Ctrl V (copier-coller) permet de le dupliquer très rapidement. C’est particulièrement
utile pour les cartes dans la mesure où tout le travail de mise en forme n’est ainsi fait qu’une seule fois, il suffit de
changer l’indicateur affiché.

- 57 -
Créez une nouvelle page dans le fichier Livres.pbix.

Cochez le champ Montant (Indicateurs).

Cliquez sur l’icône du visuel Carte.

Le premier exemple ci-dessus a été obtenu sans autre manipulation. C’est souvent exactement le rendu souhaité.

Le champ est automatiquement exprimé en unité « compacte » : ici, des milliers, mais aussi des millions, des milliards.
L’idée est que le chiffre soit rapidement lisible : un montant de plusieurs centaines de millions d’euros, tel que 213 345
658, 34 € a peu d’intérêt (du point de vue du rapport). En revanche, 213,35 M€ est tout de suite plus clair.

Dans le volet Visualisations - Format, rubrique Étiquette de données, modifiez l’unité d’affichage à Aucun, et le
nombre de décimales à 0 pour obtenir le deuxième exemple ci-dessus. Vous pouvez également activer l’ombre
(toujours dans Format) pour obtenir un effet de relief (à droite cidessous).

- 58 -
Pour le troisième exemple, désactivez la rubrique Étiquette de la catégorie (la mention Montant disparaît). Activez
la rubrique Titre, renseignez-la et formatez-la. Activez également la rubrique Bordure.

Notez également que le chiffre a changé : appliquez un filtre sur l’année pour n’afficher que 2018.

Pour le quatrième exemple, activez la rubrique Arrière-plan et choisissez une couleur. Activez la rubrique Bordure

et réglez son radius (arrondi des coins) à 30.

- 59 -
Sur les cartes affichant plusieurs chiffres, ils sont le plus généralement regroupés, en

colonne le long de la bordure gauche de la page, ou en ligne le long de la bordure haute, pour une lecture directe :

- 60 -
Mettre en place une carte à plusieurs lignes

Comme son nom l’indique, la Carte à plusieurs lignes affiche plusieurs fois la donnée numérique, en fonction d’une
catégorie : les montants par moyen de paiement par exemple, ou le top 5 des montants par ville.

- 61 -
Sur la même page, cochez les champs Montant de la table Indicateurs et Libellé paiement de la table Paiement,

puis cliquez sur l’icône Carte à plusieurs lignes.

Dans le volet Format, activez l’ombre.

- 62 -
Le tri est ici déterminé par l’ordre alphabétique des libellés. Pour classer par
montant décroissant, glissez le champ Montant au-dessus du champ Libellé dans
le puits Champs (nous verrons plus en détail la question du tri des données
lorsque nous évoquerons les tableaux) :

Dans la rubrique Etiquettes de données du volet Visualisations - Format, augmentez la taille de la police.

Désactivez la rubrique Etiquettes de catégorie.

Paramétrez la rubrique Carte pour modifier l’apparence de ce visuel :

ˇ Ajoutez un Cadre à l’aide de la zone Plan

ˇ Modifiez la couleur de la barre, son épaisseur et la couleur d’arrière-plan en paramétrant les


options comme sur l’écran suivant :

- 63 -
Ce visuel est utile dans la mesure où il est immédiatement lisible (sans avoir à
utiliser l’ascenseur pour monter ou descendre dans la liste). C’est la raison pour
laquelle vous devez vous efforcer de n’afficher que quelques lignes, par exemple
en filtre par un Top n :

- 64 -
Mettre en place l’indicateur de performance clé (KPI)

Power BI fournit un visuel permettant d’afficher un indicateur (montant par exemple), un objectif, et une évolution dans
le temps.

Pour réaliser ce travail, il vous faut avoir créé un objectif. Il peut être récupéré dans la base source, ou créé directement
sous forme de mesure dans Power BI : c’est ce que nous allons faire.

Créez une nouvelle page.

Dans la vue Rapport, faites un clic droit sur la table Indicateurs, choisissez l’option Nouvelle mesure, et rendez-

vous dans la barre de formule.

Saisissez Objectif = 6000 dans la barre de formule, changez le format d’affichage à Devise, le nombre de décimales

à zéro, et validez.

Créons maintenant le visuel :

Cochez les champs Montant et Objectif dans la table Indicateurs, ainsi qu’Année dans la table Table Dates.

Cliquez sur l’icône du visuel Indicateur de performance clé.

Attention : dans la mesure où nous avons 4 années dans la table Dates, mais seulement deux avec des données, il est
nécessaire ici de filtrer sur les années 2018 et 2019.

Remarquez les puits du volet Visualisations - Champs : Année est utilisée comme Axe de la tendance.

La zone rose indique qu’entre 2018 et 2019, les ventes ont baissé

La valeur indiquée est la dernière valeur connue pour l’axe de la tendance (ici, nous avons deux années, le montant des
ventes pour 2019 est de 1,02 k€). Ce visuel est donc souvent utilisé avec une donnée cumulative (c’est par rapport au
cumul des ventes que l’objectif a du sens).

Le chiffre 1,02 k€ est affiché en rouge : il est en deçà de l’objectif (il est même précisément 83 % en dessous). Si nous
avions dépassé l’objectif, le chiffre serait affiché en vert.

- 65 -
Les couleurs peuvent être réglées dans la rubrique Code couleur du volet Visualisations - Format :

Modifiez le filtre sur ce visuel pour ne montrer que l’année 2018.

Ajoutez un titre.

La zone rose a disparu : la tendance n’existe plus puisque nous n’avons qu’une année

Dans la rubrique Objectifs du volet Visualisations - Format, vous pouvez paramétrer l’affichage ou non de la valeur

de l’objectif et la distance qui en sépare (en valeur, en pourcentage, ou les deux) :

- 66 -
Ici, l’affichage de l’objectif a été désactivé - seule la distance (en valeur et en pourcentage) est visible

Une dernière remarque : dans cette même rubrique, et de manière générale pour ce visuel, il est possible de préciser si
une augmentation est un facteur positif (revenus par exemple) ou négatif (nombre d’accidents).

Les tableaux

Le dernier visuel dans notre catalogue des visuels clés est le tableau, ou plutôt les tableaux, puisque nous distinguerons
le tableau simple et la matrice (ou tableau croisé).

Ce type de visuel doit être utilisé avec prudence : Power BI n’est pas Excel, et bien qu’il soit possible d’y créer un
tableau de plusieurs centaines de milliers de lignes, est-ce bien adapté ? N’oubliez pas que dans la suite de son cycle de
vie, votre rapport va être diffusé sous différents formats, et certains ne sont pas du tout adaptés à ces interminables
tableaux (pensez à une impression papier, un affichage sur smartphone, etc.).

Ces très longs tableaux peuvent par ailleurs poser de sérieux problèmes de performances.

Ce que vous verrez cependant, c’est un tableau qui affiche un nombre limité de lignes, par exemple les Top20 des
produits en termes de quantité écoulée, ou une liste filtrée de clients (par exemple en fonction de leur lieu de résidence).

Le tableau est donc bien un visuel utile, mais il doit rester lisible.

- 67 -
Mettre en place le tableau simple

La mise en place est très simple, en tout point comparable à ce que nous avons déjà vu. En revanche, il existe de
nombreuses rubriques pour paramétrer le tableau :

ˇ Le style (visuel) du tableau : différents styles sont prédéfinis, définissant l’apparence des entêtes et des
lignes du tableau.
ˇ L’affichage ou non de la grille verticale et horizontale, son apparence : la grille peut être plus ou moins
marquée (en général, elle doit être discrète).
ˇ Les en-têtes de colonne : la taille, la couleur, l’alignement du texte.
ˇ Les valeurs à l’intérieur du tableau : même chose que pour les en-têtes, et les couleurs alternées pour les
lignes.
ˇ Les totaux : doivent-ils être affichés (activés) ?
ˇ La mise en forme de chaque champ : à l’aide d’un menu déroulant, chaque champ constituant votre tableau
peut avoir ses propres paramètres d’affichage (couleurs, taille, etc.).
ˇ La mise en forme conditionnelle des valeurs : nous allons regarder cette rubrique de plus près.

Commencez par créer une nouvelle page.

Sélectionnez les champs Libellé Catégorie et Code catégorie dans la table Catégories.

Sélectionnez le champ Qté dans la table Indicateurs.

Si Power BI ne vous propose pas d’emblée un tableau, cliquez sur l’icône correspondante (Table).

- 68 -
Le tableau est classé en fonction de la première colonne, et affiche un total.

Pour classer le tableau en fonction d’un autre champ, cliquez sur l’en-tête de la colonne.

- 69 -
Le tri pour les autres types de visuels passe par les options du visuel que nous
détaillerons plus loin dans cette section.

Classement par ordre décroissant du champ Quantité

Pour enlever le total, désactivez-le dans la rubrique Total du volet Visualisations - Format.

Appliquer une mise en forme conditionnelle

Le tableau est un visuel offrant de nombreuses options de mise en forme conditionnelle des données.

Celle-ci peut être appliquée :

ˇ à un champ texte, en fonction d’une donnée numérique, présente ou non dans le visuel, ˇ à un
champ numérique.

De plus, elle peut être appliquée :

ˇ à la cellule : Couleur d’arrière-plan,


ˇ à la police de caractères : Couleur de police. La mise en place étant la même que pour les couleurs
d’arrière-plan, nous ne nous attarderons pas sur cette option,
ˇ sous forme de barres dans le tableau (barre avec le chiffre ou barre seule) : Barres de données,
ˇ ou encore sous forme de symboles.

- 70 -
Les quatre modalités de la mise en forme conditionnelle

Par défaut, le rouge est utilisé pour les valeurs basses, le vert pour les valeurs hautes, et il est possible de modifier ce
paramètre. De plus, la mise en forme conditionnelle peut être appliquée à des éléments du visuel lui-même : le titre peut
être rendu dynamique (nous avons vu cela précédemment), ou encore la couleur de l’ombre peut varier selon la valeur
d’une mesure (par exemple, écart par rapport à l’objectif, ou croissance depuis le mois précédent).

Le tableau étant sélectionné, ouvrez la rubrique Mise en forme conditionnelle du volet

Visualisations - Format.

À l’aide du menu déroulant, sélectionnez le champ Qté. Il est en effet possible d’appliquer la mise en forme
conditionnelle à n’importe quel champ du visuel.

Activez la zone Couleur d’arrière-plan.

Cliquez sur Commandes avancées pour paramétrer la mise en forme conditionnelle.

D’emblée, sans avoir besoin de faire autre chose, les cases du tableau affichent des couleurs de fond différentes, du plus
foncé au plus clair, en fonction de la valeur de Qté. Mais les commandes avancées permettent de configurer plus
finement la mise en forme.

Il existe trois possibilités :

ˇ L’échelle de couleurs applique un dégradé continu de couleur (du plus clair au plus foncé, du rouge au vert,
etc.).
ˇ La règle, qui applique une couleur en fonction d’un test : ex., si la somme des quantités est supérieure à
100, appliquer la couleur bleue.
ˇ Enfin la valeur de champ : elle repose sur l’existence dans les données d’un champ indiquant par exemple
la couleur d’un produit. Ce champ peut être lu par Power BI et la couleur être utilisée pour mettre en
forme la cellule.

- 71 -
Mettre en forme par l’échelle de couleurs

Paramétrez les options de la boîte de dialogue comme dans l’écran ci-dessous puis validez.

Ici, la valeur minimum est paramétrée à zéro, plutôt que sur la valeur la plus basse du tableau

ˇ
Le minimum et maximum peuvent être basés sur les valeurs basse et haute présentes dans le tableau, mais
aussi sur un nombre que vous indiquez (il est par exemple envisageable de fixer la valeur basse à zéro).
ˇ La mise en forme est avant tout basée sur un champ et sa totalisation (Résumé). Le plus souvent la somme
d’une donnée numérique, montant des ventes, quantité, etc., mais également la moyenne. D’autres fois, le «
nombre de », où il s’agit de dénombrer une donnée non numérique (nombre de commandes, de

clients, etc.). Ainsi, si vous utilisez une colonne plutôt qu’une mesure explicite, la boîte de dialogue varie
un peu (il faut préciser la fonction de totalisation), de même si vous utilisez une dimension (une catégorie)
plutôt qu’une mesure :

- 72 -
Sur cet exemple, le champ Qté est coloré en fonction du nombre de livres de chaque catégorie

ˇ La mise en forme par défaut est appliquée aux cellules vides - ici, ces cellules auront la même apparence
que les cellules de valeur zéro.
ˇ La propriété Divergent permet d’appliquer une troisième couleur, pour les valeurs

centrales.

Voici un autre exemple de mise en forme :

Paramétrez les options de la boîte de dialogue comme dans l’écran ci-dessous :

- 73 -
Vous obtenez le résultat suivant :

Mettre en forme à l’aide des règles

Les règles permettent de définir précisément des seuils de déclenchement de la mise en forme.

Paramétrez les options de la boîte de dialogue comme dans l’écran ci-dessous :

- 74 -
ˇ Le bouton + Nouvelle règle permet d’ajouter des conditions. Le minimum ou le maximum sont choisis si
vous effacez la valeur zéro. Attention dans cet exemple à bien spécifier Nombre à chaque fois, plutôt que
Pourcentage.
ˇ Les flèches sur la droite de la fenêtre permettent de réorganiser l’ordre des règles (elles sont en effet prises
en compte en commençant par celle du haut, la seconde n’est évaluée que si la première n’est pas vraie, et
ainsi de suite. L’ordre est donc déterminant).
ˇ La croix permet de supprimer une règle.

Vous obtenez le résultat suivant :

Mettre en forme selon la valeur de champs

A titre d’information, il est possible d’utiliser une information (la couleur) présente dans le

modèle de données et de l’appliquer au tableau.

- 75 -
Voyons un exemple : nous avons créé manuellement une table Couleurs (fonction Entrer des données) définissant une
couleur pour les codes catégorie. Pour chaque code, la couleur peut être indiquée par son nom (en anglais) ou par son
code HEX (plus précis).

Cette table est chargée, puis liée par une jointure à la table Catégories.

L’information sur la couleur peut être créée manuellement ou récupérée dans la source de données lorsqu’elle existe.
Attention, lorsqu’elles sont exprimées par leur nom, les couleurs doivent l’être en anglais.

Pour mettre en forme la colonne Libellé du tableau (ou n’importe qu’elle autre colonne), nous pouvons nous servir de
cette information.

Le tableau étant sélectionné, activez la rubrique Mise en forme conditionnelle du volet

Visualisations - Format.

Dans le menu déroulant Basé sur le champ sélectionnez le champ Couleur de la table créée (les mentions Premier
(couleur) et Première (Résumé) indiquent que si plusieurs valeurs de couleurs sont ramenées par la jointure, la
première sera utilisée) :

- 76 -
Voici le résultat :

À chaque code catégorie sa couleur

L’utilisation du code HEX, plus précise, est mise en place de la même façon ; voici alors le résultat :

Mise en forme à l’aide des barres

L’utilisation de barres est une façon plus visuelle de représenter la valeur contenue dans une cellule, et revient en
quelque sorte à insérer un histogramme horizontal dans votre tableau.

L’utilisation de barres n’est possible que pour des valeurs numériques.

L’activation de la fonctionnalité affiche immédiatement une barre en plus de la valeur, et les commandes avancées
permettent différentes modifications (afficher uniquement la barre, en changer la direction, changer les couleurs,
changer les minimums et maximums) :

- 77 -
- 78 -
Mise en forme à l’aide d’icônes

Les icônes sont le dernier apport de Power BI en termes de mise en forme conditionnelle.

Il s’agit de remplacer la valeur par un symbole, une flèche montante ou descendante par exemple, un point de couleur,
etc…

L’activation de la fonctionnalité affiche immédiatement un symbole coloré en plus de la valeur et les commandes
avancées permettent différentes modifications (style du symbole, position, règle de calcul identique à celles vues dans
les sections plus haut). L’option Basé sur le champ permet de déterminer le symbole à afficher en fonction de
n’importe quelle donnée disponible, même si elle n’est pas utilisée dans le graphique.

Dans le volet Visualisations - Format, dans la rubrique Mise en forme conditionnelle, choisissez le champ Qté

puis activez Icônes.

- 79 -
Le style du symbole peut être choisi dans une bibliothèque assez vaste de possibilités

- 80 -
Pour chaque règle définie, le symbole peut être choisi dans la liste

Paramétrez la fenêtre comme dans la capture d’écran ci-dessus puis validez.

Mise en forme dynamique (conditionnelle) du titre

Nous avons vu précédemmment un exemple de mise en forme dynamique du titre. Pour rappel, celle-ci est basée sur
une mesure créée préalablement.

Ainsi, dans le tableau qui nous intéresse, nous pourrions ajouter dans le titre l’écart par rapport à l’objectif.

Pour cela, une mesure définie par la formule suivante a été créée :

Titre du tableau =
"Quantité par catégorie - Ecart à l'objectif " &
500 - [Qté]

500 étant l’objectif.

- 81 -
Activez le titre du visuel et cliquez sur le bouton fx pour appeler la mesure :

Dans la fenêtre qui s’affiche, sélectionnez la mesure Titre du tableau dans le champ Basé sur le champ.

Le résultat final est en effet un titre dynamique :

Mise en forme conditionnelle de l’ombre

Un autre élément qui peut être conditionnel est la couleur de l’ombre.

- 82 -
Nous illustrons ici en fonction d’un écart à objectif défini par la mesure :

Ecart à l'objectif = [Qté] - 500


Créez un visuel Carte basé sur le champ Qté.

Dans le volet Visualisations - Format, activez la rubrique Ombre et cliquez sur le bouton fx pour appeler la mesure.

Dans la fenêtre qui s’affiche, sélectionnez la mesure Ecart à l’objectif dans le champ Basé sur le champ.

Lorsque l’écart est négatif, l’ombre est rouge, elle est bleue dans le cas contraire

- 83 -
Mettre en place la matrice (tableau croisé)

Deux notions sont associées à la matrice dans Power BI :

ˇ Le tableau croisé avec en-têtes de lignes et de colonnes


ˇ La fonction de pliage

Le tableau croisé présente un avantage important : il est très compact, et permet donc de présenter beaucoup de données
tout en utilisant très peu de place (ou plus précisément beaucoup moins de place que le tableau simple).

Sur une nouvelle page, sélectionnez les champs Code catégorie de la table Catégories, Nom du mois de la table

Table Dates et Qté de la table Indicateurs.

Power BI met ces données sous forme de tableau simple.

Filtrez sur l’année pour ne retenir que 2018.

Comme vous pouvez le voir, le tableau possède beaucoup de lignes, et oblige à se servir de l’ascenseur pour voir
l’ensemble des informations.

Dans le volet Visualisations, cliquez sur l’icône Matrice pour opérer la transformation.

- 84 -
Les mêmes données tiennent maintenant toutes à l’écran : ce format est bien mieux adapté à la création du rapport que
le tableau simple précédent.

Vous souhaitez voir tous les mois, même ceux où il n’y a pas de transactions
(aucun livre vendu) ? Une astuce simple consiste à créer et utiliser une mesure
Quantité complète = sum(’Détail des commandes’[Quantité]) + 0 . Le +0 garantit que
la mesure sera tout le temps renseignée :

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La construction de la matrice repose sur la présence de trois puits dans le volet Visualisations : Lignes, Colonnes et
Valeurs. Vous pouvez ajouter dans chacun de ces puits autant de champs que vous le souhaitez.

Pour notre exemple, ajoutez le champ Titre de la table Livres au puits Lignes.

Nous avons vu précédemment que cela fait apparaître des flèches sur le côté droit du visuel - le mode exploration que
nous évoquerons plus loin. Mais un signe + apparaît également dans la colonne Code Catégorie, permettant ainsi de
plier ou déplier chacune.

Ici, cliquez sur l’icône Développer tout sur un niveau de la hiérarchie (en forme de trident). Vous obtenez le
tableau suivant :

L’icône Développer tout sur un niveau de la hiérarchie permet l’affichage du niveau supérieur (Code catégorie) et
inférieur (Titre). Remarquez la présence de sous-totaux (les quantités par code catégorie).

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Ouvrez la rubrique Sous-totaux du volet Visualisations - Format pour préciser s’ils doivent être affichés, la couleur
de fond de la cellule et son application aux en-têtes (les étiquettes), et leur position (Haut ou Bas) :

Une variante du tableau croisé consiste à créer une matrice sans champs dans le puits Colonnes. Vous obtenez alors un
tableau simple avec la possibilité de plier :

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