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Bien que ce ne soit pas indispensable, nous allons commencer par effectuer un tri des données
par date :
Le tableur identifie ensuite la zone des données à traiter. Cela vous permet de vérifier et, le
cas échéant, d’ajuster (ce qui n’est pas nécessaire dans notre exemple)
Vous allez travailler dans un environnement qui se décompose en quatre principales zones :
LIGNE
COLONNE
DONNÉES
PAGE
Comme vous pouvez le constater, il s’agit d’une structure « tabulaire » classique. Nous
verrons un peu plus loin, à partir de notre exemple, comment il est possible d’utiliser cette
interface. Vous retrouverez toujours cette organisation dans l’assistant de tableau croisé
dynamique, quel que soit le document à traiter.
Par contre, dans la partie droite de l’assistant, figurent les champs de notre tableau (ce qui est
inscrit en première ligne).
La fonctionnalité dite de « tableau croisé dynamique » consiste à récupérer les informations
stockées dans une feuille de calcul afin de reconstruire « à la volée » d’autres tableaux. C’est
un outil qui permet tout à la fois de créer des « synthèses » et d’isoler certaines informations,
afin d’en avoir une vue plus détaillée.
Les tableaux croisés dynamiques sont donc tout à fait adaptés pour retraiter de longues listes
de données saisies « en vrac », comportant, par exemple des dates, des chiffres ainsi que des
informations qui apparaissent de façon répétitive (séries ou catégories).
Il est essentiel que votre tableau ne comporte pas de lignes vides. Vous ne pouvez pas lancer
l’assistant de tableau croisé dynamique si votre document affiche des sous-totaux (vous avez
donc intérêt à les désactiver si vous souhaitez utiliser certaines fonctions avancées du tableur,
les tableaux croisés dynamiques permettent de recréer des sous-totaux et même bien plus que
cela).
Nous pourrions, dès cette étape, commencer à organiser le tableau croisé dynamique. Pour
cela il suffirait de glisser-déposer les champs du tableau vers les zones prédéfinies. Sur les
anciennes versions d’Excel (97), ce passage était même quasiment imposé. Nous n’en ferons
rien dans le cas présent, car il est beaucoup plus pratique de traiter les opérations directement
sur la feuille de calcul.
En particulier, nous constatons que, par défaut, l’assistant va nous générer des totaux, à l’aide
de la fonction « somme ».
Là encore, nous laisserons en l’état cet assistant : cliquez sur OK. Puis sur « Terminer »...
Construire le tableau croisé dynamique
Nous retrouvons l’interface, composée des quatre zones, que nous avions vue sur l’assistant.
Dans la boîte « Liste de champs... » pointez « Dates » et, tout en maintenant le bouton
enfoncé, déplacez votre souris ...
… jusqu’à la zone « LIGNE », placée à gauche.
Dès que vous lâchez le bouton de la souris, vous constatez que cette colonne s’est remplie
avec les informations récupérées sur le tableau.
Si vous éprouvez quelque gêne ou difficulté à effectuer le « glisser-déposer » (par exemple, à
cause du pavé tactile de votre portable) voici une méthode alternative qui devrait vous donner
satisfaction.
Observez que tous les champs de la liste qui ont été insérés dans le dispositif en vue de créer
un « rapport de tableau croisé dynamique » apparaisse en gras dans la palette « Liste de
champs de tableau croisé ».
Nous n’avons plus besoin de cette palette. Vous pouvez la déplacer dans la partie droite de
votre fenêtre, ce qui nous apportera une meilleure visibilité.
Grouper
Excel reconnaît qu’il s’agit d’un format « Date » et vous propose alors de grouper vos
données en différentes unités de mesure du temps :
Choisissez « Mois » et cliquez sur le bouton « OK ».
Ces informations n’apparaissaient pas, en tant que telles, dans la feuille de calcul d’origine
mais il a été possible de les obtenir en demandant au tableur de reconstruire un nouveau
tableau en ne récupérant que certaines données.
Les tableaux croisés dynamiques ne font rien d’autre que cela : construire des « synthèses
sélectives » ou « filtrées » à partir d’un document source (le plus souvent, un tableau Excel).
Nous verrons un peu plus loin en quoi consiste l’aspect dynamique de l’affaire.
Poursuivons avec un peu de cosmétique.
Observons, à présent à quoi correspond cette zone « PAGE », dans laquelle nous avions placé
le champ « Acheteur - euse ».
Cliquez sur la petite flèche placée à droite de « Tous » et sélectionnez l’une des personnes,
par exemple, « Annie » :
Le tableau s’actualise immédiatement avec les informations ne concernant que les achats
effectués par cette personne :
Afficher les détails
La fonctionnalité « tableau croisé dynamique » permet de générer une multitude de synthèses, chacune
s’affichant à chaque fois sur une feuille différente. Pour plus de clarté, je vous recommande vivement de
renommer systématiquement toutes vos feuilles de calcul (clic droit sur l’onglet et « Renommer ».)
Vous remarquerez que le tableur est allé chercher des informations (descriptions et références
de factures) qui n’apparaissaient pas dans le tableau croisé dynamique.
Retournez sur la feuille « Tableau croisé dynamique » et cliquez sur le bouton « assistant
graphique » de la palette :
Rapide diagnostic : du point de vue de l’organisation des données, il y a tout ce dont nous
avons besoin mais, question présentation et lisibilité, le verdict est sans appel : peut mieux
faire.
Après ce rapide constat, un coup d’œil s’impose vers le bas de la fenêtre : là encore, ce
graphique s’est affiché sur une nouvelle feuille de calcul ; nous en sommes à notre quatrième
feuille dans le classeur courant :
Pour l’heure, ce graphique représente bien les achats, poste par poste effectués par tous les
acheteur - euse - s.
À nouveau, nous allons demander de nous fournir une vue détaillée sur l’une de ces
personnes :
Tout est automatiquement réactualisé, y compris les échelles de valeur.
Passons à cette autre personne :
Autre personne, autre dépenses.
« Dynamique » ?
Un clic sur l’onglet « Tableau croisé dynamique » permet à Émilie de quitter le graphique
pour sélectionner le poste « honoraires » et demander « d’afficher les détails » :
Ah ! C’était donc çà...
Émilie clique sur l’onglet « Premier trimestre 2009 » et, sans l’ombre d’une hésitation, décide
d’apporter quelques petites modifications :
Voyons, à présent, un autre exemple d’actualisation dynamique. Pour cela, nous suivrons les
manipulations effectuées, cette fois-ci, par Bertrand.
L’ami Bertrand modifie, en premier lieu, le champ « pages », afin de n’afficher que son
compte.
Puis, il quitte le tableau croisé dynamique afin de passer sur la feuille « Premier trimestre
2009 ».
Il lui faut ajouter une référence dans la liste. Pour cela, un clic droit de la souris afin d’ajouter
une ligne...
La cellule à traiter (C7) est bien sélectionnée, il suffit de cliquer sur « Afficher les détails »
pour en avoir le cœur net.
L’actualisation des données s’effectue de façon dynamique non seulement sur les valeurs (le
cas Émilie) mais également sur la structure du tableau (le cas Bertrand, qui ajoute une ligne) :