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Postulats N5 : Réduction du paquet d’onde

gn
Le système étant dans l’état ψ = ∑∑ cni uni tel que A uni = an uni
n i=1
Si la mesure de A donne !" alors immédiatement après la mesure le système
n’est plus dans l’état |%⟩ mais dans l’état

gn
Pn ψ , où Pn = ∑ uni uni
un =
ψ Pn ψ i=1

On dit que |&" ⟩ est la projection normée de |%⟩ sur En (le sous espace des
états associés à !" ).
• Si !" est non dégénéré : après la mesure le système sera dans l’état |&" ⟩

|&" ⟩ &" % ("


|&" ⟩ = = |&" ⟩ = ) *+ |&" ⟩
% &" &" % ("
avec ," = |&" ⟩⟨&" |

Deux états qui ne diffèrent que par un facteur de phase représente le même
état physique.
Postulats N6 : Evolution des systèmes dans le temps
L’évolution dans le temps du vecteur |#(%)⟩ est décrite par l’équation de
Schrödinger:

i ψ (t) = H (t) ψ (t)
∂t
où '(%) est l’observable associé à l’énergie totale du système

Ø Règle de quantification
Toute grandeur physique classique
 s’exprime en fonction des variables
dynamiques fondamentales r et p . L’observable A associée à une grandeur
physique A définie classiquement s’obtient en remplaçant dans l’expression
convenablement symétrisée de A, )⃗ et *⃗ par les opérateurs + et ,.
Ø Exemples
1) Soit un oscillateur harmonique à une dimension en mécanique
/0
classique l’énergie totale est: - = + λ5 1
12

En mécanique quantique on remplace x et p avec les operateurs X et


P et on aura donc l’operateur Hamiltonien
60 1 ℏ0 ∇0
'= + 78 = − + 78 1
12 12
2) Soit A = xpx qu’on lui associe l’operateur XPx

Or [ X, PX ] = i XPX − PX X = i
+
( XPX ) = PX+ X + = PX X = XPx − i
+
D’où ( XPX ) ≠ (XPx ) donc XPX n’est pas un opérateur hermitien
1 i
donc il faut symétriser cet operateur on posant que ( XPX ) = ( X X )
XP + P X +
2 2
1
L’operateur A = ( XPX + PX X ) est hermitien
2
D’où
i
XPX = A +
2
II- Contenus physiques des postulats
a- Valeur moyenne d’une observable
La valeur moyenne ! " de l’observable A d’un système physique se trouvant dans
l’état |%⟩ normé est définie comme la moyenne des résultats obtenus en effectuant un
grand nombre & de mesures A sur le système dans l’état |%⟩
'()* ): la probabilité pour que la mesure de A est égale à )* (mes(A)=an)
N(an )
et soit &()* ) le nombre de fois tel que la mes(A)=an P ( an ) = lim
N(an )
N→∞ N
A ψ
= ∑ an = ∑ an P(an )
N
or gn
n n

P(an ) = ∑ ψ uni uni ψ A uni = an uni


i=1
gn
A ψ
= ∑∑ ψ A uni uni ψ = ψ A ψ
n i=1

d’où A = ψ Aψ
ψ

Remarque
• Si l’état |%⟩ n’est pas normé alors
ψ Aψ
A ψ
=
ψψ
b- Ecart quadratique moyen
L’écart quadratique moyen de l’observable A noté ΔA caractérise la dispersion
des résultats de mesures autour de !
2 2
ΔA = A − A
c- Observables compatibles
Soient A et B deux observables d’un système physique.
A et B sont compatibles si [A,B] = 0
A et B sont incompatible si [A,B] ≠ 0
Les observables compatibles peuvent être mesurer simultanément et ce
n’est pas le cas pour les observables incompatibles.
Conséquence
Pour que l’état d’un système après une mesure soit déterminé de façon unique
il faut mesurer autant d’observables qu’il est nécessaire pour spécifier de
manière unique l’état du système d’ou l’importance d’utilisation des E.C.O.C
d- Propriétés de l’équation de Schrödinger
Ø Conservation de la norme
"
On doit démontrer que $(&) $(&) = 0 $(&) $(&) = $(& = 0) $(& = 0)
"#
H est hermitique
+ d
ψ (t) H (t) = ψ (t) H (t) = −i ψ (t)
dt
d d ψ (t) dψ (t)
ψ (t) ψ (t) = ψ (t) + ψ (t)
dt dt dt
1 1
= − ψ (t) H ψ (t) + ψ (t) H ψ (t) = 0
i i
Ø Evaluation de la valeur moyenne d’une observable A
Soit A une observable et |#⟩ un état normé de E A ψ = ψ A ψ

d dψ ∂A dψ
A ψ
= Aψ + ψ ψ + ψ A
dt dt ∂t dt
1 ∂A 1
=− ψ H (t)A ψ + + ψ AH (t) ψ
i ∂t i

d 1 ∂A
A ψ
= [ A, H (t)] +
dt i ∂t
e- Système conservatif
Un système est dit conservatif si son Hamiltonien ne dépend pas
explicitement du temps (i.e. les valeurs et vecteurs propres ne dépendent
pas du temps)
Ø Remarque
Pour une observable A qui ne dépend pas explicitement du temps
.i.e. système conservatif, l’observable A vérifie
d 1
A ψ
= [ A, H (t)]
dt i
Ø Application: (Théorème d’Ehrenfest)
Soient R et P les deux observables position et impulsion et soit
H = P2/2m + V(R) ( H, R et P ne dépendent pas explicitement du temps)

d 1 1 ∂H ∂H
R = [ R, H (t) ] = i =
dt i i ∂P ∂P
d
P = − ∇H
dt
d P d
d’où R = et P = − ∇V (R)
dt m dt
C’est l’équivalent des équations canoniques en mécanique classique de
Hamilton-Jacobie pour une particule dp ∂V
dx p
= =−
dt m dt ∂x
Ø Expression du ket |#(%)⟩.

'(*+, ) = .+ (*+, ), |/(0)⟩ = ∑+,3 4+3 (0) 5*+3 6 , 7 = 1, … . . , ;+

cnj (t) = ϕ nj ψ (t)

L’évolution de cnj(t) en fonction du temps

d j j dψ (t) j H En j En j
cn (t) = ϕ n = ϕn ψ (t) = ϕ n ψ (t) = cn (t)
dt dt i i i

i i i
− En t − En t 0 − En (t−t0 )
cnj (t) = ke 
cnj (t0 ) = ke 
cnj (t) = cnj (t0 )e 
d’où à t=t0

i
− En (t−t0 )
ψ (t) = ∑ cnj (t0 )e 
ϕ nj
on trouve donc n, j
f- constante de mouvement
Une constante de mouvement est une observable A qui ne dépend pas
explicitement du temps et commute avec !
∂A
= 0 et [A, H ] = 0
∂t

Remarques
• Pour un système conservatif, H lui même est une constante du
mouvement

• La valeur moyenne d’une observable d A


=0
constante du mouvement ne dépend pas du temps dt

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