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Sommaire :
- Introduction
- Partie I : Représentation des signaux
- Partie II : Représentation des systèmes et des circuits linéaires
- Partie III : Rétroaction négative
Introduction :
I - Energie et Puissance
+θ
1
On définit également sa puissance par : 𝑃 = lim 2θ
× ∫ |𝑥(𝑡)|²𝑑𝑡. De la même
θ → +∞ −θ
manière, si la limite est finie, on dit que le signal possède une puissance finie.
II - Signaux périodiques
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Fonctions Électroniques et Filtrage Analogique L3 EEA
𝑇/2
𝐸𝑇 = ∫ |𝑥(𝑡)|²𝑑𝑡 est finie. De manière analogue, avec la puissance :
−𝑇/2
Un signal sinusoïdal est du type :𝑎(𝑡) = 𝐴𝑐𝑜𝑠(𝟂𝑡 + 𝝋1), auquel on peut appliquer
la transformée cissoïdale (aussi appelée représentation complexe) : a(t) = Ae j𝝋1ej𝟂t =
Aej𝟂t avec A = Ae j𝝋1, l’amplitude complexe (A étant le module et 𝝋1 la phase).
Dans l’espace complexe, le signal est un point qui tourne sur un cercle de rayon A.
La projection du signal a complexe sur l’axe des réels correspond au signal a(t) dans
l’espace réel.
Il est possible d’écrire la décomposition en série de Fourier sous une autre forme.
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+∞
On a 𝑦(𝑡) = 𝐴0 + ∑ (𝐴𝑛𝑐𝑜𝑠(𝑛𝟂𝑡) + 𝐵𝑛𝑠𝑖𝑛(𝑛𝟂𝑡))
𝑛=1
−𝐵𝑛
On pose 𝑡𝑎𝑛(φ𝑛) = 𝐴𝑛
𝑠𝑖𝑛(φ𝑛)
𝐴𝑛 𝑐𝑜𝑠(𝑛𝟂𝑡) + 𝐵𝑛 𝑠𝑖𝑛(𝑛𝟂𝑡) = 𝐴𝑛 𝑐𝑜𝑠(𝑛𝟂𝑡) − 𝐴𝑛 𝑠𝑖𝑛(𝑛𝟂𝑡) 𝑐𝑜𝑠(φ𝑛)
=
𝐴𝑛
𝑐𝑜𝑠(φ𝑛)
(𝑐𝑜𝑠(𝑛𝟂𝑡)𝑐𝑜𝑠(φ𝑛) − 𝑠𝑖𝑛(𝑛𝟂𝑡)𝑠𝑖𝑛(φ𝑛) = 𝐴𝑛 1 + 𝑡𝑎𝑛²(φ𝑛) 𝑐𝑜𝑠(𝑛𝟂𝑡 + φ𝑛) =
𝐵𝑛²
𝐴𝑛 1 + 𝐴𝑛²
𝑐𝑜𝑠(𝑛𝟂𝑡 + φ𝑛) = 𝐴𝑛² + 𝐵𝑛² 𝑐𝑜𝑠(𝑛𝟂𝑡 + φ𝑛) = 𝐶𝑛 𝑐𝑜𝑠(𝑛𝟂𝑡 + φ𝑛)
+∞
D’où 𝑦(𝑡) = 𝐴0 + ∑ (𝐶𝑛𝑠𝑖𝑛(𝑛𝟂𝑡 + φ𝑛)) avec 𝐶𝑛 = 𝐴𝑛² + 𝐵𝑛² et
𝑛=1
−𝐵𝑛
φ𝑛 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛( 𝐴𝑛
).
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+∞ +∞
𝑗𝑛ω𝑡 −𝑗𝑛ω𝑡 𝑗𝑛ω𝑡
Et donc : 𝑦(𝑡) = 𝐴0 + ∑ (Cn𝑒 + C-n𝑒 ) = ∑ (Cn𝑒 )
𝑛=1 𝑛=−∞
Les coefficients de Fourier Cn et C-n sont complexes et n’ont donc pas d’existence
dans l’espace réel.
On a :
- | |
2|𝐶𝑛| = 𝐶𝑛 + 𝐶−𝑛 = | | 𝐴𝑛² + 𝐵𝑛², l’amplitude de l’harmonique d’ordre n
−𝐵𝑛
- 𝑎𝑟𝑔(Cn) = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛( 𝐴𝑛
) = φ𝑛 , la phase de l’harmonique d’ordre n
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4𝐴 1 1
𝑦(𝑡) = π
(𝑠𝑖𝑛(ω𝑡) + 3
𝑠𝑖𝑛(3ω𝑡) + 5
𝑠𝑖𝑛(5ω𝑡) +...)
8𝐴 1 1
𝑦(𝑡) = π²
(𝑐𝑜𝑠(ω𝑡) + 3²
𝑐𝑜𝑠(3ω𝑡) + 5²
𝑐𝑜𝑠(5ω𝑡) +...)
IV - Transformée de Fourier
Soit y un signal à temps continu d’énergie finie, non périodique et à durée non
limitée. La transformée de Fourier de y est alors définie par :
+∞
−𝑗𝟂𝑡
𝑇𝐹[𝑦(𝑡)] = 𝑌(𝟂) = ∫ 𝑦(𝑡)𝑒 𝑑𝑡
−∞
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+∞
−1 𝑗𝟂𝑡
- Transformée inverse : 𝑇𝐹 [𝑌(𝟂)] = 𝑦(𝑡) = ∫ 𝑌(𝟂)𝑒 𝑑𝟂
−∞
- Linéarité (pour TF et TF -1) : 𝑇𝐹[𝑎 𝑦1 + 𝑏 𝑦2] = 𝑎 𝑇𝐹[𝑦1] + 𝑏 𝑇𝐹[𝑦2]
𝑑𝑦
- Dérivation : 𝑇𝐹[ 𝑑𝑡
(𝑡)] = 𝑗𝟂𝑌(𝟂)
1
- Intégration :𝑇𝐹[∫ 𝑦(𝑡)𝑑𝑡] = 𝑗𝟂
𝑌(𝟂)
−𝑗𝟂𝑡0
- Retard : 𝑇𝐹[𝑦(𝑡 − 𝑡0)] = 𝑒 𝑌(𝟂)
- Produit de convolution :
−1 −1
𝑇𝐹[𝑥 * 𝑦] = 𝑋. 𝑌, 𝑇𝐹[𝑥. 𝑦] = 𝑋 * 𝑌, 𝑇𝐹 [𝑋. 𝑌] = 𝑥 * 𝑦, 𝑇𝐹 [𝑋 * 𝑌] = 𝑥. 𝑦
+∞
Avec (𝑓 * 𝑔)(𝑥) : = ∫ 𝑓(𝑥 − 𝑡)𝑔(𝑡)𝑑𝑡
−∞
1 𝟂
- Contraction, dilatation : 𝑇𝐹[𝑦(𝑎𝑡)] = |𝑎|
𝑌( 𝑎
)
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𝑌(𝟂) = 𝑠𝑖𝑛𝑐(𝞹𝟂𝜟𝑡)
−𝑡² σ²ω²
1
𝑦(𝑡) = 𝑒 2σ² 𝑌(𝟂) = 𝑒 2
σ 2π
Un système est causal si s(t) pour t<0. A un système y(t) nul pour t<0, on
associe la transformée de Laplace définie par :
+∞
−𝑝𝑡
𝑇𝐿[𝑦(𝑡)] = ∫ 𝑦(𝑡)𝑒 𝑑𝑡, 𝑝 ∈ 𝐶
−∞
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𝑑𝑥 +
- Dérivation : 𝑦(𝑡) = 𝑑𝑡
(𝑡) ⇒ 𝑌𝐿(𝑝) = 𝑝𝑋𝐿(𝑝) − 𝑥(0 )
𝑛 𝑛−1 𝑘
𝑑 𝑥 𝑛 𝑛−𝑘−1 𝑑 𝑥 +
Si 𝑦(𝑡) = 𝑛 (𝑡) ⇒ 𝑌𝐿(𝑝) = 𝑝 𝑋𝐿(𝑝) − ∑ 𝑝 𝑘 (0 )
𝑑𝑡 𝑘=0 𝑑𝑡
𝑡 𝑋𝐿(𝑝)
- Intégration : 𝑦(𝑡) = ∫ 𝑥(τ)𝑑τ ⇒ 𝑌𝐿(𝑝) = 𝑝
0
−𝑎𝑝
- Retard : 𝑦(𝑡) = 𝑥(𝑡 − 𝑎), 𝑎 > 0 ⇒ 𝑌𝐿(𝑝) = 𝑒 𝑋𝐿(𝑝)
- Théorème des valeurs initiale et finale : lim 𝑝𝑌𝐿(𝑝) = lim 𝑦(𝑡)
+
𝑝 → +∞ 𝑡→0
lim 𝑝𝑌𝐿(𝑝) = lim 𝑦(𝑡), sous réserve d’existences des limites
+
𝑝→0 𝑡 → +∞
𝑝𝑡
- Translation dans le plan complexe : 𝑌𝐿(𝑝 − 𝑝0) = 𝑇𝐿[𝑦(𝑡)𝑒 0 ]
Impulsion de Dirac :
+∞ −𝑝𝑡0 −𝑝𝑡0
Echelon unité :
𝑡
𝑇𝐿[δ(𝑡)] 1
𝑢(𝑡) = ∫ δ(𝑡)𝑑𝑡 ⇒ 𝑇𝐿[𝑢(𝑡)] = 𝑝
= 𝑝
0
Rampe unité :
𝑡
𝑎
𝑦(𝑡) = 𝑎𝑡, 𝑡 > 0 = 𝑎 ∫ 𝑢(𝑡)𝑑𝑡 ⇒ 𝑌𝐿(𝑝) = 𝑝²
0
Exponentielle :
𝑝0𝑡 1
𝑦(𝑡) = 𝑒 ⇒ 𝑌𝐿(𝑝) = 𝑇𝐿[𝑢(𝑡)](𝑝 − 𝑝0) = 𝑝−𝑝0
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Sinusoïde :
𝑗ω𝑡 −𝑗ω𝑡
𝑒 −𝑒 1 1 1 ω
𝑦(𝑡) = 𝑠𝑖𝑛(ω𝑡) = 2𝑗
⇒ 𝑌𝐿(𝑝) = 2𝑗
( 𝑝−𝑗ω − 𝑝+𝑗ω
)= 𝑝²+ω²
𝑗ω𝑡 −𝑗ω𝑡
𝑒 +𝑒 1 1 1 𝑝
𝑦(𝑡) = 𝑐𝑜𝑠(ω𝑡) = 2
⇒ 𝑌𝐿(𝑝) = 2
( 𝑝−𝑗ω − 𝑝+𝑗ω
)= 𝑝²+ω²
Sinusoïde amortie :
−𝑎𝑡 ω
𝑦(𝑡) = 𝑒 𝑠𝑖𝑛(ω𝑡) ⇒ 𝑌𝐿(𝑝) = 𝑇𝐿[𝑠𝑖𝑛(ω𝑡)](𝑝 + 𝑎) = (𝑝+𝑎)²+ω²
−𝑎𝑡 𝑝+𝑎
𝑦(𝑡) = 𝑒 𝑐𝑜𝑠(ω𝑡) ⇒ 𝑌𝐿(𝑝) = 𝑇𝐿[𝑐𝑜𝑠(ω𝑡)](𝑝 + 𝑎) = (𝑝+𝑎)²+ω²
𝑛 𝑟 𝑚 𝑠
𝑑𝑦 𝑑𝑦
∑ 𝑎𝑟 𝑟 (𝑡) = ∑ 𝑏𝑠 𝑠 (𝑡) ⇒
𝑟=0 𝑑𝑡 𝑠=0 𝑑𝑡
𝑛 𝑟−1 𝑘 𝑚 𝑠−1 𝑙
𝑟 𝑟−𝑘−1 𝑑 𝑦 + 𝑠 𝑠−𝑙−1 𝑑 𝑦 +
𝑎0𝑌𝐿(𝑝) + ∑ 𝑎𝑟(𝑝 𝑌𝐿(𝑝) − ∑ 𝑝 𝑘 (0 )) = 𝑏0𝑋𝐿(𝑝) + ∑ 𝑏𝑠(𝑝 𝑋𝐿(𝑝) − ∑ 𝑝 𝑙 (0 ))
𝑟=1 𝑘=0 𝑑𝑡 𝑠=1 𝑙=0 𝑑𝑡
conditions initiales
𝑚
𝑠
∑ 𝑏𝑠𝑝
𝑌𝐹(𝑝) = ( 𝑠=0
𝑛 )𝑋𝐿(𝑝) = 𝐻(𝑝)𝑋𝐿(𝑝), le régime forcé dépendant du signal d’entrée
𝑟
∑ 𝑎𝑟𝑝
𝑟=0
Exemple d’un circuit RLC série (avec tension de sortie aux bornes de la résistance) :
Or,
𝑑𝑢𝐶 + +
𝑖𝐶(𝑡) = 𝐶 𝑑𝑡
(𝑡) ⇒ 𝐼(𝑝) = 𝐶𝑝𝑇𝐿[𝑢𝐶(𝑡)] − 𝐶𝑢𝐶(0 ) = 𝐶𝑝𝑇𝐿[𝑒(𝑡) − 𝑢𝐿(𝑡) − 𝑢𝑠(𝑡)] − 𝐶𝑢𝐶(0 )
𝑑𝑖𝐿 +
On a : 𝑢𝐿(𝑡) = 𝐿 𝑑𝑡
(𝑡) ⇒ 𝑇𝐿[𝑢𝐿(𝑡)] = 𝐿𝑝𝐼(𝑝) − 𝑖(0 )
et 𝑢𝑅(𝑡) = 𝑅𝑖(𝑡) ⇒ 𝑇𝐿[𝑢𝑅(𝑡)] = 𝑅𝐼(𝑝)
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Donc :
+ +
𝐼(𝑝) = 𝐶𝑝𝑇𝐿[𝑒(𝑡) − 𝑢𝐿(𝑡) − 𝑢𝑠(𝑡)] − 𝐶𝑢𝐶(0 ) = 𝐶𝑝𝐸(𝑝) − 𝐿𝐶𝑝²𝐼(𝑝) − 𝑅𝐶𝑝𝐼(𝑝) − 𝐶𝑢𝐶(0 )
+
𝐶𝑝 𝐶𝑢𝐶(0 )
D’où : 𝐼(𝑝) = ⎡ ⎤𝐸(𝑝) − 1+𝑅𝐶𝑝+𝐿𝐶𝑝²
⎣ ⎦
1+𝑅𝐶𝑝+𝐿𝐶𝑝²
= Régime forcé par e(t) + Régime libre dépendant des conditions initiales
𝐶𝑝
𝐼𝐹(𝑝) = ⎡ 1+𝑅𝐶𝑝+𝐿𝐶𝑝² ⎤𝐸(𝑝) = 𝐻(𝑝)𝐸(𝑝), avec H(p) la transmittance d’une dimension
⎣ ⎦
−1
de conductance (exprimable en Ω 𝑜𝑢 𝑆 en U.S.I).
𝑛
𝑠
∑ 𝑏𝑠𝑝
La transmittance 𝐻(𝑝) = 𝑠=0
𝑟 est une fonction rationnelle dont les racines du
𝑎𝑟𝑝
numérateur sont appelées zéros et dont les racines du dénominateur sont appelées
pôles.
Les racines sont soit réelles, soit complexes conjuguées :
𝑝 𝑞 (𝑝−𝑧 )(𝑝−𝑧 )(𝑝−𝑧 )...
1 2 3
𝐻(𝑝) = 𝐻0( ω ) (𝑝−𝑝1)(𝑝−𝑝2)(𝑝−𝑝3)...
0
Exemple d’un circuit RC série (avec tension de sortie aux bornes du condensateur) :
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𝑡 𝑡
1 −τ 1 1 −τ −τ
D’où : 𝑈𝐶(𝑝) = 𝑝
+ 1+τ𝑝
= 𝑝
− 1 ⇒ 𝑢𝐶(𝑡) = 𝑢(𝑡) − 𝑢(𝑡)𝑒 = 𝑢(𝑡)(1 − 𝑒 )
𝑝+ τ
Pour l’exemple précédent (circuit RLC série avec tension de sortie aux bornes de la
𝐶𝑝
résistance) : 𝐻(𝑝) = 1+𝑅𝐶𝑝+𝐿𝐶𝑝²
, (𝐼𝐹(𝑝) = 𝐻(𝑝)𝐸(𝑝))
𝐶𝑝 1 𝐶
On calcule la réponse indicielle : 𝐼𝐹(𝑝) = 1+𝑅𝐶𝑝+𝐿𝐶𝑝²
× 𝑝
= 2𝑧 𝑝² ,
1+ ω𝑛
𝑝+ ω ²
𝑛
avec
1 𝑅 𝐶
ω𝑛 = , 𝑙𝑎 𝑝𝑢𝑙𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑦𝑠𝑡è𝑚𝑒 𝑒𝑡 𝑧 = 2 𝐿
, 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑'𝑎𝑚𝑜𝑟𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
𝐿𝐶
𝐶ω𝑛² 1 1 1
𝐼𝐹(𝑝) = ω𝑛²+2𝑧𝑝ω𝑛+𝑝²
= 𝐿
× 𝑝²+2𝑧𝑝ω𝑛+ω𝑛²
, 𝑎𝑣𝑒𝑐 ω𝑛² = 𝐿𝐶
∆ = (2ω𝑛 𝑧² − 1)²
−2𝑧ω𝑛±2ω𝑛 𝑧²−1 1
Donc : 𝑝1,2 = 2
= 𝑧ω𝑛(− 1 ± 1− 𝑧²
)
Si 𝑧 > 1 ⇒ 𝑝1 𝑒𝑡 𝑝2 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑟é𝑒𝑙𝑠
Si 𝑧 < 1 ⇒ 𝑝1 𝑒𝑡 𝑝2 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒𝑥𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑗𝑢𝑔𝑢é𝑠 : 𝑝 = σ𝑖 ± 𝑗ω𝑖, avec
𝑅 𝐶 1 −𝑅 1
σ𝑖 = − 𝑧ω𝑛 =− 2 𝐿
× = 2𝐿
𝑒𝑡 ω𝑖 = 𝑧ω𝑛 𝑧²
− 1 = ω𝑛 1 − 𝑧²
𝐿𝐶
Le dénominateur peut se réécrire sous la forme :
𝐷 = (𝑝 − 𝑝1)(𝑝 − 𝑝2) = (𝑝 − σ𝑖 − 𝑗ω𝑖)(𝑝− σ𝑖 + 𝑗ω𝑖) = 𝑝² − 2σ𝑖𝑝 + σ𝑖² + ω𝑖²
= (𝑝 − σ𝑖)² + ω𝑖²
Donc :
1 ω 1 ω
𝐼𝐹(𝑝) = 𝐿ω𝑛
( (𝑝−σ )²𝑛 +ω ² ) ≈ 𝐿ω𝑛
( (𝑝−σ )²𝑛 +ω ² ) 𝑐𝑎𝑟 ω𝑖 = ω𝑛 1 − 𝑧² ≈ ω𝑛 𝑐𝑎𝑟 𝑧 < 1
𝑖 𝑖 𝑖 𝑛
−1 1 σ𝑖𝑡 −𝑅
On a : 𝑇𝐿 [𝐼𝐹(𝑝)] = 𝐿ω𝑛
𝑒 𝑠𝑖𝑛(ω𝑡), 𝑎𝑣𝑒𝑐 σ𝑖 = 2𝐿
< 0 ⇒ 𝑆𝑖𝑔𝑛𝑎𝑙 𝑎𝑡𝑡é𝑛𝑢é
1 σ𝑡
Donc : 𝑖𝐹(𝑡) = 𝐿ω𝑛
𝑒 𝑖 𝑠𝑖𝑛(ω𝑡), σ𝑖 =− 𝑧ω𝑛 (𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑧 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑'𝑎𝑚𝑜𝑟𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡)
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Stabilité :
Une système est stable si sa sortie y tend vers 0 après le retour à 0 d’une excitation
transitoire appelée x (à durée finie) appliquée à son entrée. Au contraire, un système
est instable si dans les mêmes conditions à l’entrée, sa sortie diverge ou bien
engendre un signal borné mais ne tendant jamais vers 0.
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Amortissement modéré
1 𝜎𝑡
𝑒 𝑖
𝐿𝜔𝑛
1 𝜎𝑡
𝑒 𝑖 sinሺ𝜔𝑡ሻ
𝐿𝜔𝑛
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DIAGRAMMES DE NYQUIST
Filtre passe bas du 1er ordre
𝐾
𝐻ሺ𝑗𝜔ሻ = 𝜔
1+𝑗
𝜔𝑐
𝜔
𝑗𝜔
𝑐
𝐻ሺ𝑗𝜔ሻ = 𝜔
1+𝑗
𝜔𝑐
1
𝐻ሺ𝑗𝜔ሻ =
𝜔 𝜔 2
1 + 2𝑗𝑧 ቀ𝜔 ቁ − ቀ𝜔 ቁ
𝑛 𝑛
K
Tbas =
1 + j ω ⋅ 1 + j ω
K
Tmax = K
2z 1− z 2 T (ω = ω n ) = ω 1 ω 2
2z
T (ω = ω n ) =
K ( ( = = ( − 90° ω1 ⋅ ω2 = ωn 2
2z K
( ( = = ( − 90° T (ω = ω n ) =
2z
( ( = = ( − 90°
2z 1− z 2 2z
( ( = = ( + 90° 1 + j ω ⋅ 1 + j ω
K ω 1 ω 2
T (ω = ω n ) =
2z K
( ( = = ( + 90° T (ω = ω n ) =
2z
( ( = = ( + 90°
Les asymptotes de phase passe de Arg(K)+180° pour ω ≤ ωn à Arg(K) pour ω ≥ ωn
ω
2z ⋅ j
ωn
Passe bande du second ordre : Tbande = K ⋅ 2
ω ω
1+ 2z ⋅ j + j
ω n ω n
z<0,5 0,5<z 1<z
(décomposable en deux 1er ordre)
TdB
0dB ωn ω
TdB TdB
20log(2z) ω1 ωn ω2
0dB ω
20log(2z) 0dB ωCB ωn ωCH ω
Intersection des asymptotes pour ω = ωn à 20log(2z) Intersection des asymptotes pour ω = ωn à 20log(2z)
(
ω 1 = ωn ⋅ z − z 2 − 1 )
= ω ⋅ (z + − 1)
ω1 ⋅ ω2 = ωn 2
Tmax = T (ω = ω n ) = K
ω 2
Tmax = T (ω = ω n ) = K 2 n z
ω
( ( = = ( ( ( = = ( j
K ⋅ 2z ω1 1
ωn ωn Tbande = ⋅ ⋅
ωCH − ωCB = BP = et ωCH ⋅ ωCB = ωn
2
ωCH ⋅ ωCB = ωn 2
et ωCH − ωCB = BP = z + z − 1
2
ω ω
Q Q 1+ j ⋅ 1 + j
ω 1 ω 2
1
Q= ωn
2. z ωCH ⋅ ωCB = ωn 2 et ωCH − ωCB = BP =
Q
Les asymptotes de phase passe de Arg(K)+90° pour ω ≤ ωn à Arg(K)-90° pour ω ≥ ωn
1
Passe bas du second ordre : Tbas = 2
ω ω
1 + 2z ⋅ j + j
ω n ω n
20
T
d
B
10
-10
-20
-30
-40
100mHz 200mHz 300mHz 500mHz 700mHz 1.0Hz 2.0Hz 3.0Hz
20*LOG10(V(Vc)/ V(Ve))
Frequency
0d
A
r -10d
g
-20d
u
m -30d
e
n -40d
t
-50d
-60d
-70d
-80d
-90d
-100d
-110d
-120d
-130d
-140d
-150d
-160d
-170d
-180d
100mHz 200mHz 300mHz 500mHz 700mHz 1.0Hz 2.0Hz 3.0Hz
P(V(Vc)/ V(Ve))
Frequency
z=0,1
z=0,3
z=0,5
z=0,7
z=1
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𝑆 𝐾𝐴
𝑠 = 𝐴ε = 𝐴𝐾𝐸 − 𝐴𝐵𝑆 ⇔ (1 + 𝐴𝐵)𝑠 = 𝐴𝐾𝐸 ⇔ 𝐻 = 𝐸
= 1+𝐴𝐵
K étant à l’extérieur de la boucle, on étudie la stabilité du système avec uniquement
𝐴 𝑆 𝐾
1+𝐴𝐵
. Si |𝐴𝐵| >> 1 ⇒ 𝐻 = 𝐸
= 𝐵
⇔ 𝐾𝐸 − 𝐵𝑆 = 0 = ε C’est la condition de
l’amplificateur opérationnel parfait.
− 𝐸/𝑅1+𝑆/𝑅2 𝑅1 𝑅1 +
𝑉 = 1/𝑅1+1/𝑅2
= 𝑅1+𝑅2
𝐸+ 𝑅1+𝑅2
𝑆;𝑉 = 0
+ − 𝑅1 𝑅1
ε =𝑉 −𝑉 = − 𝑅1+𝑅2
𝐸− 𝑅1+𝑅2
𝑆 = 𝐾𝐸 − 𝐵𝑆
𝑆 𝐾𝐴 𝐾 𝑅2
Or, 𝐻 = 𝐸
= 1+𝐴𝐵
≈ 𝐵
=− 𝑅1
, car |𝐴𝐵| >> 1
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− 𝑅1 +
𝑉 = 𝑅1+𝑅2
𝑆;𝑉 = 𝐸
+ − 𝑅1
ε =𝑉 −𝑉 = 𝐸 − 𝑅1+𝑅2
𝑆 = 𝐾𝐸 − 𝐵𝑆
𝑆 𝐾𝐴 𝐾 1 𝑅2
Or, 𝐻 = 𝐸
= 1+𝐴𝐵
≈ 𝐵
= 𝐵
=1 + 𝑅1
, car |𝐴𝐵| >> 1
𝐴0
Si l’AOP est sans contre-réaction : 𝐴 = ω
1+𝑗 ω
1
𝐴0ω1
|𝐴(ω → 0)| = 𝐴0 ; |𝐴(ω → + ∞)| = ω
Si on ajoute une rétroaction réelle du type 𝐵 = 𝐵0, alors :
𝐴0
ω
𝐴 1+𝑗 ω 𝐴0 1 1
𝐻= 1+𝐴𝐵
= 𝐴0𝐵0
1
= ω ≈ 𝐵0
( ω ), car 𝐴0𝐵0 >> 1
1+ 1+𝑗 ω1
+𝐴0𝐵0 1+𝑗 𝐴 𝐵 ω
ω
1+𝑗 ω
0 0
1
1
1 𝐴0ω1
⇒ |𝐻(ω → 0)| = 𝐵0
; |𝐻(ω → + ∞)| = ω
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Sans 𝐴0 ω1 𝐴0ω1
contre-réaction
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