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Commande numérique
Chapitre 2. Etude des systèmes échantillonnés
Objectifs
1. Décrire un signal échantillonné dans le domaine temporel et dans le
domaine fréquentiel et choisir la période d’échantillonnage de sorte à réduire
autant que faire se peut les pertes d’informations dues aux convertisseurs
CAN et CNA (Théorème de Shannon).
2. Définir la fonction de transfert d’un système discret linéaire
3. Déterminer les fonctions de transfert des schémas blocs des systèmes
hybrides.
2: Systèmes discrets
2.1: Définitions
2.2: Expression de la sortie dans le domaine temporel
2.3: Fonction de transfert
2.4: Fonction de transfert d’un système discret décrit par une équation aux différences
2.5: Simplification des diagrammes fonctionnels
3: Systèmes échantillonnées
3.1: Généralités
3.2: Système hybride de base
3.3: Systèmes en cascade à entrée discrète
3.4: Systèmes en cascade non séparé par un échantillonneur
3.5: Systèmes en parallèle
3.6: Systèmes en boucle fermée 2
1 : Echantillonnage d’un signal et reconstitution
1.1: Généralités
Actionneur
Toutefois, on s’intéressera en premier lieu aux systèmes discrets régis par des
équations aux différences; le but étant de définir la fonction de transfert de tels
systèmes.
Pr Aoufoussi Chapitre 2: Etudes des systèmes échantillonnés 3
1 : Echantillonnage d’un signal et reconstitution
1.2: Description dans le domaine temporel d’un signal échantillonné
Rappelons qu’un convertisseur analogique numérique agissant sur un signal analogique
fournit périodiquement un nombre qui est en général proportionnel à l’amplitude du signal
à l’instant de conversion.
𝑻𝑻 𝒇𝒇(𝒕𝒕)
𝒇𝒇(𝒕𝒕) 𝒇𝒇∗ (𝒕𝒕)
Lorsque 𝜏𝜏 est suffisamment petit pour que 𝑓𝑓(𝑡𝑡) ne varie pas beaucoup pendant l’intervalle
[𝑘𝑘. 𝑇𝑇, (𝑘𝑘. 𝑇𝑇 + 𝜏𝜏)], 𝑘𝑘 = 0, 1 … , l’équation ci-dessus s’écrit:
∞
∞ ∞ −𝜏𝜏.𝑠𝑠
(1 − 𝑒𝑒 )
𝐹𝐹𝜏𝜏∗ 𝑠𝑠 = � 𝑓𝑓 𝑘𝑘. 𝑇𝑇 . 𝐿𝐿[𝑢𝑢𝜏𝜏 𝑘𝑘. 𝑇𝑇 ] = � 𝑓𝑓 𝑘𝑘. 𝑇𝑇 . 𝑒𝑒 −𝑘𝑘.𝑇𝑇.𝑠𝑠 .
𝑠𝑠
𝑘𝑘=0 𝑘𝑘=0
1 − 𝑒𝑒 −𝑘𝑘.𝑇𝑇.𝑠𝑠 1 − 𝑒𝑒 −(𝑘𝑘.𝑇𝑇+𝜏𝜏).𝑠𝑠
Car: 𝐿𝐿 𝑢𝑢𝜏𝜏 𝑘𝑘. 𝑇𝑇 = 𝐿𝐿 𝑢𝑢 𝑡𝑡 − 𝑘𝑘. 𝑇𝑇 − 𝐿𝐿 𝑢𝑢 𝑡𝑡 − 𝑘𝑘. 𝑇𝑇 − 𝜏𝜏 = −
𝑠𝑠 𝑠𝑠
Comme 𝜏𝜏 est très faible, le terme 𝑒𝑒 −𝜏𝜏.𝑠𝑠 peut être approximé par son
développement limité jusqu’à l’ordre 1, soit: 𝑒𝑒 −𝜏𝜏.𝑠𝑠 ≈ 1 – 𝜏𝜏. 𝑠𝑠
∞
D’où: 𝑭𝑭∗𝝉𝝉 𝒔𝒔 = 𝜏𝜏. � 𝑓𝑓 𝑘𝑘. 𝑇𝑇 . 𝑒𝑒 −𝑘𝑘.𝑇𝑇.𝑠𝑠 = 𝜏𝜏. 𝐹𝐹 ∗ (𝑠𝑠) Soit: 𝑭𝑭∗𝝉𝝉 𝒔𝒔 = 𝜏𝜏. 𝐹𝐹 ∗ (𝑠𝑠)
𝑘𝑘=0
Le signal 𝒇𝒇∗𝝉𝝉 𝒕𝒕 issu d’un échantillonnage réel de 𝒇𝒇(𝒕𝒕) et le signal échantillonné idéal 𝒇𝒇∗𝝉𝝉 𝒕𝒕
ont donc les mêmes propriétés spectrales (même forme des transformées de Laplace).
1 : Echantillonnage d’un signal et reconstitution
𝑭𝑭𝝉𝝉∗ 𝒔𝒔 + 𝒎𝒎. 𝑗𝑗. 𝝎𝝎𝒆𝒆 = 𝜏𝜏. 𝐹𝐹 ∗ 𝒔𝒔 + 𝒎𝒎. 𝑗𝑗. 𝝎𝝎𝒆𝒆 = 𝜏𝜏. � 𝑓𝑓 𝑘𝑘. 𝑇𝑇 . 𝑒𝑒 −𝑘𝑘.𝑇𝑇. 𝒔𝒔+𝒎𝒎.𝑗𝑗.𝝎𝝎𝒆𝒆 = 𝜏𝜏. � 𝑓𝑓 𝑘𝑘. 𝑇𝑇 . 𝑒𝑒 −𝑘𝑘.𝑇𝑇.𝑠𝑠 = 𝜏𝜏. 𝐹𝐹 ∗ 𝑠𝑠 = 𝑭𝑭𝝉𝝉∗ 𝒔𝒔
𝑘𝑘=0 𝑘𝑘=0
• 𝑗𝑗. 𝜔𝜔
•
𝒎𝒎 + 𝟐𝟐 . 𝝎𝝎𝒆𝒆/𝟐𝟐
k=m 𝒑𝒑𝟏𝟏 + 𝒎𝒎. 𝒋𝒋. 𝝎𝝎𝒆𝒆
𝒎𝒎. 𝝎𝝎𝒆𝒆/𝟐𝟐
•
•
𝟑𝟑. 𝝎𝝎𝒆𝒆/𝟐𝟐
𝒑𝒑𝟏𝟏 + 𝒋𝒋. 𝝎𝝎𝒆𝒆
k=1
𝝎𝝎𝒆𝒆/𝟐𝟐
𝒑𝒑𝟏𝟏
k=0 𝜎𝜎
-𝝎𝝎𝒆𝒆/𝟐𝟐
𝒑𝒑𝟏𝟏 − 𝒋𝒋. 𝝎𝝎𝒆𝒆
k=-1
• −𝟑𝟑. 𝝎𝝎𝒆𝒆/𝟐𝟐
•
𝑷𝑷𝑷𝑷𝑷𝑷𝑷𝑷𝑷 𝒆𝒆𝒆𝒆 𝒛𝒛𝒛𝒛𝒛𝒛𝒛𝒛𝒛 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝐹𝐹 ∗ 𝑠𝑠
k=-m
1 : Echantillonnage d’un signal et reconstitution
L’équation, ci-dessus, suggère que le spectre complet 𝑭𝑭∗𝝉𝝉 𝒋𝒋. 𝝎𝝎 est constitué d’une somme
infinie de répliques du spectre original 𝑭𝑭(𝒋𝒋. 𝝎𝝎) de 𝒇𝒇(𝒕𝒕).
𝑭𝑭∗𝝉𝝉 𝒋𝒋. 𝝎𝝎 contient, non seulement, le spectre de 𝑭𝑭(𝒋𝒋. 𝝎𝝎) , mais aussi, ses harmoniques
complémentaires 𝐹𝐹(𝑗𝑗. (𝜔𝜔 + 𝑘𝑘. 𝜔𝜔𝑒𝑒 )) 𝒌𝒌 = ±𝟏𝟏, ±𝟐𝟐, … .
Supposons que le spectre 𝐹𝐹(𝑗𝑗. 𝜔𝜔) de 𝑓𝑓(𝑡𝑡) ait une bande passante bornée à 𝝎𝝎 = 𝝎𝝎𝑴𝑴 et ait
la forme suivante.
|F (j.ω)| |F (j.ω)|
10
1 : Echantillonnage d’un signal et reconstitution
Le spectre aura l’allure des figures qui suivent suivant que la plus haute pulsation 𝝎𝝎𝑴𝑴 de
𝑭𝑭(𝒋𝒋. 𝝎𝝎) du signal est inférieure ou supérieure à 𝝎𝝎𝒆𝒆/𝟐𝟐 = 𝝅𝝅/𝑻𝑻 .
L’information contenue dans le signal à temps continu est présente dans chacune des
bandes et notamment dans la bande de base, pour des pulsations comprises dans
l’intervalle [-𝝎𝝎𝒆𝒆/𝟐𝟐, 𝝎𝝎𝒆𝒆/𝟐𝟐]. Il est donc possible de reconstruire le signal à temps continu par
filtrage passe-bas idéal en supprimant les bandes complémentaires du spectre.
Dans ce cas, il y a recoupement des répliques du spectre original 𝑭𝑭(𝒋𝒋. 𝝎𝝎) . On ne peut
plus donc reconstruire 𝑓𝑓(𝑡𝑡) à partir de f*(t).
12
1 : Echantillonnage d’un signal et reconstitution
Le théorème de Shannon suppose que le signal original 𝑭𝑭(𝒋𝒋. 𝝎𝝎) possède un spectre
limité en fréquences. Ce qui n’est pas le cas dans la plupart des signaux que l’on
rencontre en pratique.
Que faire?
13
1 : Echantillonnage d’un signal et reconstitution
Il suffit d’insérer juste avant le convertisseur CAN un filtre analogique, dit filtre de garde,
filtre antirepliement ou encore filtre antirecouvrement de fréquence de coupure 𝒇𝒇𝒄𝒄 entre
𝒇𝒇𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 et 𝒇𝒇𝒆𝒆 réalisant ainsi le blocage de toutes les fréquences supérieures à 𝒇𝒇𝒄𝒄 .
14
1 : Echantillonnage d’un signal et reconstitution
L’abaque, ci-après, permet de déterminer l’erreur relative due aux aléas compte tenu de
la bande passante et de la fréquence d’échantillonnage.
Exemple :
Par ailleurs, il est recommandé de placer un filtre (filtre anti repliement) passe bas
avant l’échantillonneur pour éliminer les fréquences présentes dans le signal et
supérieures à la fréquence 𝒇𝒇𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 donnée.
Ce filtre, dit « filtre anti-repliement », est en général choisi comme un filtre ayant une
fréquence de coupure entre 𝒇𝒇𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 et 𝒇𝒇𝒆𝒆 . 17
1 : Echantillonnage d’un signal et reconstitution
1.5.1: Généralités
Pourquoi ?
En général, les signaux acceptables par les actionneurs sont de nature continue dans le
temps. Il est donc nécessaire, dans ce cas, de transformer le signal de commande délivré
par le système de commande numérique(qui n’est autre qu’une suite d’échantillons ) en des
signaux continus dans le temps.
Quoi ?
Le rôle du bloc de reconstitution, dit bloqueur, est donc de créer un signal continu reliant
deux échantillons successifs où le deuxième échantillon est encore inconnu, soit:
𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫 𝒇𝒇(𝒕𝒕) à 𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑 𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅 é𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝒇𝒇(𝒏𝒏. 𝑻𝑻), 𝒏𝒏. 𝑻𝑻 < 𝒕𝒕.
Comment ?
Pour obtenir un tel signal continu, on procède alors à un blocage du signal échantillonné
grâce à un système appelé bloqueur. Celui-ci agit en extrapolant le (ou les) échantillon(s)
précédant immédiatement l’échantillon inconnu.
Dans la pratique, on procède au développement limité de f(t) au voisinage n.T, soit :
𝒌𝒌
𝒇𝒇𝒇𝒇 𝒏𝒏. 𝑻𝑻 𝒇𝒇 𝒏𝒏. 𝑻𝑻
𝒇𝒇 𝒕𝒕 = 𝒇𝒇(𝒏𝒏. 𝑻𝑻 + ∆𝒕𝒕) = 𝒇𝒇(𝒏𝒏. 𝑻𝑻) + 𝒇𝒇𝒇(𝒏𝒏. 𝑻𝑻). ∆𝒕𝒕 + . (∆𝒕𝒕)² + … + . (∆𝒕𝒕)𝒌𝒌 + …
𝟐𝟐 𝒌𝒌!
Avec : 𝟎𝟎 ≤ ∆𝒕𝒕 < 𝑻𝑻
L’approximation est d’autant meilleure que l’ordre du développement est élevé et que les
dérivées 𝒇𝒇𝒇(𝒏𝒏. 𝑻𝑻) , 𝒇𝒇𝒇𝒇 𝒏𝒏. 𝑻𝑻 , … soient bien estimées.
Dans la pratique, ces dérivées sont évaluées à partir des informations disponibles; c’est-
à-dire 𝒇𝒇(𝒏𝒏. 𝑻𝑻), 𝒏𝒏. 𝑻𝑻 < 𝒕𝒕. En première approximation, la dérivée première et la dérivée
seconde peuvent être calculées comme suit:
′′
𝒇𝒇𝒇(𝒏𝒏. 𝑻𝑻) − 𝒇𝒇𝒇((𝒏𝒏 − 𝟏𝟏). 𝑻𝑻) 𝒇𝒇 𝒏𝒏. 𝑻𝑻 − 𝟐𝟐. 𝒇𝒇((𝒏𝒏 − 𝟏𝟏). 𝑻𝑻) + 𝒇𝒇 (𝒏𝒏 − 𝟐𝟐). 𝑻𝑻
𝒇𝒇 𝒏𝒏. 𝑻𝑻 ≅ =
𝑻𝑻 𝑻𝑻
1 : Echantillonnage d’un signal et reconstitution
En somme, la précision de l’estimation dépend de la qualité desdites dérivées et de
l’ordre du développement limité.
Le bloqueur le plus couramment utilisé est celui dont le polynôme est d’ordre zéro. Sa
modélisation est présentée ci-après.
1.5.2: Bloqueurs d’ordre zéro (BOZ)
Durant un intervalle d’échantillonnage [𝒏𝒏𝒏𝒏, (𝒏𝒏 + 𝟏𝟏)𝑻𝑻], le bloqueur d’ordre zéro maintient le
signal continu à une valeur constante, égale à la valeur de l’échantillon à l’instant
𝒕𝒕 = 𝒏𝒏. 𝑻𝑻. Le signal ainsi obtenu est donc constant par morceaux.
0 T 2T 3T … t 0 T 2T 3T … t
𝜹𝜹 𝒕𝒕 𝒃𝒃𝟎𝟎 (𝒕𝒕)
BOZ
0 T 2T 3T … t
0 T 2T 3T … t
Dans le domaine temporelle la réponse s’écrit: 𝒃𝒃𝟎𝟎 (𝒕𝒕) = 𝒖𝒖(𝒕𝒕) – 𝒖𝒖(𝒕𝒕 − 𝑻𝑻)
Transmittance
Etant donnée que la transmittance est égale à la transformée de Laplace de sa réponse
impulsionnelle, elle est donnée par:
𝟏𝟏 − 𝒆𝒆−𝑻𝑻.𝒔𝒔
𝑩𝑩𝟎𝟎(𝒔𝒔) =
𝒔𝒔
𝟏𝟏 − 𝒆𝒆−𝑻𝑻.𝒔𝒔
En effet: 𝑩𝑩𝟎𝟎(𝒔𝒔) = 𝓛𝓛(𝒃𝒃𝟎𝟎(𝒕𝒕)) = 𝓛𝓛(𝒖𝒖(𝒕𝒕) – 𝓛𝓛(𝒖𝒖(𝒕𝒕 − 𝑻𝑻)) =
𝒔𝒔
1 : Echantillonnage d’un signal et reconstitution
Réponse en fréquence:
𝟏𝟏 − 𝒆𝒆−𝒋𝒋.𝑻𝑻.𝝎𝝎
La réponse harmonique du BOZ s’écrit : 𝑩𝑩𝟎𝟎(𝒔𝒔 = 𝒋𝒋. 𝝎𝝎) =
𝒋𝒋. 𝝎𝝎
−𝒋𝒋.𝑻𝑻.𝝎𝝎 −𝒋𝒋.𝑻𝑻.
𝝎𝝎
𝒋𝒋.𝑻𝑻.
𝝎𝝎
−𝒋𝒋.𝑻𝑻.
𝝎𝝎
−𝒋𝒋.𝑻𝑻.
𝝎𝝎 𝝎𝝎
Comme : 𝟏𝟏 − 𝒆𝒆 = 𝒆𝒆 𝟐𝟐 . 𝒆𝒆 𝟐𝟐 − 𝒆𝒆 𝟐𝟐 = 𝒆𝒆 𝟐𝟐 . 𝟐𝟐. 𝐣𝐣. sin 𝑻𝑻.
𝟐𝟐
𝟐𝟐.𝝅𝝅
et en posant : 𝑻𝑻 = , la réponse harmonique du BOZ devient :
𝝎𝝎𝒆𝒆
𝜔𝜔
𝟐𝟐. 𝝅𝝅 sin 𝜋𝜋 𝝎𝝎
𝜔𝜔𝑒𝑒 −𝒋𝒋.𝝅𝝅.
𝑩𝑩𝟎𝟎 (𝒋𝒋. 𝝎𝝎) = . . 𝒆𝒆 𝝎𝝎𝒆𝒆
𝝎𝝎𝒆𝒆 𝜔𝜔
𝜋𝜋
𝜔𝜔𝑒𝑒
𝜔𝜔
𝟐𝟐. 𝝅𝝅 sin 𝜋𝜋
𝜔𝜔𝑒𝑒
𝑩𝑩𝟎𝟎 (𝒋𝒋. 𝝎𝝎) = .
𝝎𝝎𝒆𝒆 𝜔𝜔
𝜋𝜋
𝜔𝜔𝑒𝑒
𝝎𝝎
𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 𝑩𝑩𝟎𝟎 (𝒋𝒋. 𝝎𝝎) = −𝝅𝝅.
𝝎𝝎𝒆𝒆
1 : Echantillonnage d’un signal et reconstitution
Exercices :
1.5.3:Traitement du signal
Pourquoi ?
Il est à noter que les composantes fréquentielles de fréquence f > fe/2 (fe étant la
fréquence d’échantillonnage) du signal original apparaissent dans le signal échantillonné,
mais à des fréquences plus basses.
𝒇𝒇 𝒕𝒕 pré-filtre T 𝒇𝒇∗ 𝒕𝒕
Anti-aléas
Ces filtres permettent également de réduire les bruits pouvant contaminer le signal utile
tels que les bruits de mesure et les bruits générés par les équipements et le procédé lui-
même (phénomène de turbulence, vibrations, transport de l’information (câbles), etc..).
Les filtres généralement utilisés sont du 1er ordre et au plus du second ordre.
Choix de 𝜏𝜏𝑓𝑓 : 1 1
≤ 𝜔𝜔𝑓𝑓 = ≤ 𝜔𝜔𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚
𝜏𝜏𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 𝜏𝜏𝑓𝑓
Figure a Figure b
R1//R2
23/06/2018 26
1 : Echantillonnage d’un signal et reconstitution
Équations
de base
Choisir une valeur de C :
C =0,01 µF (par exemple)
23/06/2018 27
1 : Echantillonnage d’un signal et reconstitution
Autres filtres :
Les filtres d’ordre supérieur habituellement utilisés sont de type Butterworth ou Bessel
d’ordre 2, 4 ou 6.
1
𝐹𝐹 𝑠𝑠 = 4 3 2
𝑠𝑠 𝑠𝑠 𝑠𝑠 𝑠𝑠
+ 2,6131. + 3,4142. + 2,6131. +1
𝜔𝜔𝑏𝑏 𝜔𝜔𝑏𝑏 𝜔𝜔𝑏𝑏 𝜔𝜔𝑏𝑏
Définition 1 : Un système dynamique est discret si ses entrées et sa sortie sont des
signaux discrets et de plus sa sortie 𝒚𝒚(𝒌𝒌. 𝑻𝑻) à l‘instant 𝒌𝒌. 𝑻𝑻 dépend non seulement de son
entrée 𝒖𝒖(𝒌𝒌. 𝑻𝑻) à l’instant 𝒌𝒌. 𝑻𝑻, mais aussi, des valeur antérieures {𝒖𝒖(𝒏𝒏. 𝑻𝑻), 𝒏𝒏 < 𝒌𝒌}
Définition 3 : Un système dynamique discret est linéaire si quelque soient les entrées
𝒖𝒖𝟏𝟏(𝒌𝒌𝒌𝒌) et 𝒖𝒖𝟐𝟐(𝒌𝒌𝒌𝒌) et pour tout nombre réel a et b, la sortie du système à l’entrée
𝒖𝒖(𝒕𝒕) = 𝒂𝒂. 𝒖𝒖𝟏𝟏(𝒌𝒌𝒌𝒌) + 𝒃𝒃. 𝒖𝒖𝟐𝟐(𝒌𝒌𝒌𝒌) est : 𝒚𝒚 (𝒌𝒌. 𝑻𝑻) = 𝒂𝒂. 𝒚𝒚𝟏𝟏(𝒌𝒌𝒌𝒌) + 𝒃𝒃. 𝒚𝒚𝟐𝟐(𝒌𝒌𝒌𝒌) où 𝒚𝒚𝟏𝟏(𝒌𝒌𝒌𝒌) est la
sortie du système à l’entrée 𝒖𝒖𝟏𝟏(𝒌𝒌𝒌𝒌) et 𝒚𝒚𝟐𝟐(𝒌𝒌𝒌𝒌) est la sortie du système à l’entrée
𝒖𝒖𝟐𝟐(𝒌𝒌𝒌𝒌).
Définition 4 : Un système dynamique est causal si sa sortie 𝒚𝒚(𝒌𝒌. 𝑻𝑻) à l‘instant 𝒌𝒌. 𝑻𝑻 ne
dépend pas des valeurs prises par l’entrée {𝒖𝒖(𝒏𝒏. 𝑻𝑻), 𝒏𝒏 > 𝒌𝒌}.
29
2: Systèmes discrets
2.2 : Expression de la sortie dans le domaine temporel
On montre que la sortie d’un système dynamique au repose, discret, linéaire et causal
s’exprime comme un produit de convolution entre l’entrée 𝒖𝒖(𝒌𝒌. 𝑻𝑻) qui lui est appliquée
et sa réponse impulsionnelle 𝑔𝑔(𝑘𝑘. 𝑇𝑇), notée 𝒖𝒖(𝒌𝒌. 𝑻𝑻) ∗ 𝒈𝒈(𝒌𝒌𝒌𝒌), soit :
𝑘𝑘
𝒚𝒚(𝟐𝟐. 𝑻𝑻) = 𝒖𝒖(𝟎𝟎). 𝒈𝒈(𝟐𝟐. 𝑻𝑻) + 𝒖𝒖(𝑻𝑻). 𝒈𝒈(𝑻𝑻) + 𝒖𝒖(𝟐𝟐. 𝑻𝑻). 𝒈𝒈(𝟎𝟎)
𝒚𝒚(𝟑𝟑. 𝑻𝑻) = 𝒖𝒖(𝟎𝟎). 𝒈𝒈(𝟑𝟑. 𝑻𝑻) + 𝒖𝒖(𝑻𝑻). 𝒈𝒈(𝟐𝟐. 𝑻𝑻) + 𝒖𝒖(𝟐𝟐. 𝑻𝑻). 𝒈𝒈(𝑻𝑻) + 𝒖𝒖(𝟑𝟑. 𝑻𝑻). 𝒈𝒈(𝟎𝟎)
Distributif :
𝒖𝒖(𝒌𝒌. 𝑻𝑻) ∗ [𝒈𝒈(𝒌𝒌𝒌𝒌) + 𝒉𝒉(𝒌𝒌. 𝑻𝑻)] = 𝒖𝒖(𝒌𝒌. 𝑻𝑻) ∗ 𝒈𝒈(𝒌𝒌. 𝑻𝑻) + 𝒖𝒖(𝒌𝒌. 𝑻𝑻) ∗ 𝒉𝒉(𝒌𝒌. 𝑻𝑻)
Associatif : 𝒖𝒖(𝒌𝒌. 𝑻𝑻) ∗ [𝒈𝒈(𝒌𝒌𝒌𝒌) ∗ 𝒉𝒉(𝒌𝒌. 𝑻𝑻)] = [𝒖𝒖(𝒌𝒌. 𝑻𝑻) ∗ 𝒈𝒈(𝒌𝒌. 𝑻𝑻)] ∗ 𝒉𝒉(𝒌𝒌. 𝑻𝑻)
31
2: Systèmes discrets
2.3 : Fonction de transfert
𝒂𝒂𝟎𝟎 . 𝒚𝒚𝒌𝒌 + 𝒂𝒂𝟏𝟏 . 𝒚𝒚𝒌𝒌−𝟏𝟏 + ⋯ + 𝒂𝒂𝒏𝒏 . 𝒚𝒚𝒌𝒌−𝒏𝒏 = 𝒃𝒃𝟎𝟎 . 𝒖𝒖𝒌𝒌 + 𝒃𝒃𝟏𝟏 . 𝒖𝒖𝒌𝒌−𝟏𝟏 + ⋯ + 𝒃𝒃𝒎𝒎 . 𝒖𝒖𝒌𝒌−𝒎𝒎
𝒂𝒂𝟎𝟎 . 𝒀𝒀(𝒛𝒛) + 𝒂𝒂𝟏𝟏 . 𝒛𝒛−𝟏𝟏 . 𝒀𝒀(𝒛𝒛) + ⋯ + 𝒂𝒂𝒏𝒏 . 𝒛𝒛−𝒏𝒏 . 𝒀𝒀(𝒛𝒛) = 𝒃𝒃𝟎𝟎 . 𝑼𝑼(𝒛𝒛) + 𝒃𝒃𝟏𝟏 . 𝒛𝒛−𝟏𝟏 . 𝑼𝑼(𝒛𝒛) + ⋯ + 𝒃𝒃𝒎𝒎 . 𝒛𝒛−𝒎𝒎 . 𝑼𝑼(𝒛𝒛)
N.B.: 𝒃𝒃𝟎𝟎 = 0 indique que la commande n’agit pas instantanément sur le procédé.
𝒂𝒂𝟎𝟎 𝒏𝒏𝒏𝒏𝒏𝒏 𝒏𝒏𝒏𝒏𝒏𝒏 sinon le système serait irréalisable; dans ce cas, la sortie va dépendre
de la commande future. 33
2: Systèmes discrets
𝒂𝒂𝟎𝟎 . 𝒀𝒀(𝒛𝒛) + 𝒂𝒂𝟏𝟏 . 𝒛𝒛−𝟏𝟏 . 𝒀𝒀(𝒛𝒛) + ⋯ + 𝒂𝒂𝒏𝒏 . 𝒛𝒛−𝒏𝒏 . 𝒀𝒀(𝒛𝒛) = 𝒃𝒃𝟎𝟎 . 𝑼𝑼(𝒛𝒛) + 𝒃𝒃𝟏𝟏 . 𝒛𝒛−𝟏𝟏 . 𝑼𝑼(𝒛𝒛) + ⋯ + 𝒃𝒃𝒎𝒎 . 𝒛𝒛−𝒎𝒎 . 𝑼𝑼(𝒛𝒛)
On calcule la transformée en z inverse de cette équation en utilisant 𝒁𝒁−𝟏𝟏 . 𝒛𝒛−𝒊𝒊 . 𝒀𝒀(𝒛𝒛) = 𝒚𝒚𝒌𝒌−𝒊𝒊 :
on obtient :
Soit : 𝒂𝒂𝟎𝟎 . 𝒚𝒚𝒌𝒌 + 𝒂𝒂𝟏𝟏 . 𝒚𝒚𝒌𝒌−𝟏𝟏 + ⋯ + 𝒂𝒂𝒏𝒏 . 𝒚𝒚𝒌𝒌−𝒏𝒏 = 𝒃𝒃𝟎𝟎 . 𝒖𝒖𝒌𝒌 + 𝒃𝒃𝟏𝟏 . 𝒖𝒖𝒌𝒌−𝟏𝟏 + ⋯ + 𝒃𝒃𝒎𝒎 . 𝒖𝒖𝒌𝒌−𝒎𝒎
𝒂𝒂𝟎𝟎 . 𝒚𝒚𝒌𝒌 = 𝒚𝒚𝒌𝒌 = −𝒂𝒂𝟏𝟏 . 𝒚𝒚𝒌𝒌−𝟏𝟏 − ⋯ − 𝒂𝒂𝒏𝒏 . 𝒚𝒚𝒌𝒌−𝒏𝒏 + 𝒃𝒃𝟎𝟎 . 𝒖𝒖𝒌𝒌 + 𝒃𝒃𝟏𝟏 . 𝒖𝒖𝒌𝒌−𝟏𝟏 + ⋯ + 𝒃𝒃𝒎𝒎 . 𝒖𝒖𝒌𝒌−𝒎𝒎
2.5 : Simplification
Le schéma fonctionnel des systèmes physiques formés de plusieurs sous systèmes peut
être complexe. Il importe de le simplifier.
Pour ce faire, il suffit d’éliminer les variables internes ou les sous systèmes à l’aide des
règles suivantes :
𝒖𝒖 𝒙𝒙 𝒚𝒚 𝒖𝒖 𝒚𝒚
𝑮𝑮𝟏𝟏(𝒛𝒛) 𝑮𝑮𝟐𝟐(𝒛𝒛) 𝑮𝑮𝟐𝟐(𝒛𝒛). 𝑮𝑮𝟏𝟏(𝒛𝒛)
Système en parallèle
𝒖𝒖 𝑮𝑮𝟏𝟏(𝒛𝒛)
+ 𝒚𝒚 𝒖𝒖 𝒚𝒚
𝑮𝑮𝟏𝟏(𝒛𝒛) + 𝑮𝑮𝟐𝟐(𝒛𝒛)
𝑮𝑮𝟐𝟐(𝒛𝒛) +
Prof. Aoufoussi 35
2: Systèmes discrets
Système en contre réaction
𝒖𝒖 + 𝒚𝒚 𝒖𝒖 𝑮𝑮(𝒛𝒛) 𝒚𝒚
𝒆𝒆
𝑮𝑮 (𝒛𝒛) 𝟏𝟏 + 𝑮𝑮 𝒛𝒛 . 𝑯𝑯(𝒛𝒛)
-
𝑯𝑯 (𝒛𝒛)
Autres configurations
r1 + r2 + r3 r1 + r2
y y
+ + +
r3 +
r1
F
+ y r1
F y
r2 + +
F
+ r2
r1 y r1 +
+ F F y
+ +
r2
1/F
r2
36
3: Systèmes échantillonnés
3.1 : Généralités
La boucle de commande numérique type comporte, aussi bien, des composantes
continues que des composantes discrètes (systèmes hybrides).
CAN
Capteur
𝒀𝒀 (𝒔𝒔) T
∗
𝒀𝒀𝒎𝒎 (𝒔𝒔)
𝑯𝑯(𝒔𝒔)
Les fonctions de transfert mises en jeu contiennent des termes en s et/ou en eT.s et de ce
fait; le concept de fonction de transfert est peu commode d’emploi.
En outre, l’algèbre des blocs ne peut pas généralement être utilisée. L’analyse de ses
systèmes, dans sa forme hybride, est donc assez difficile .
Pour surmonter ces difficultés, l’étude du système peut être simplifiée en évaluant la
sortie du système aux seuls instants d’échantillonnage quitte à introduire un
échantillonneur fictif placé à la sortie du système.
N.B.: On supposera que les échantillonneurs mis en jeu, réels ou fictifs, ont la même
fréquence et de surcroit, ils sont synchrones .
3: Systèmes échantillonnés
En outre et par analogie avec les systèmes continus, il est souvent préférable de
transformer les systèmes hybrides de façon à ce qu’ils s’expriment dans le domaine
échantillonné uniquement. De toute évidence, seules les variables échantillonnées
figureront dans le schéma bloc ainsi transformé. L’algèbre des blocs peut alors être
appliquée sans restriction.
L’objet du présent paragraphe est de transformer les schémas blocs hybrides en
schémas blocs ne comportant que des fonctions de transfert en z.
Sachant que : ℒ −1 𝑒𝑒 −𝑛𝑛.𝑇𝑇.𝑠𝑠 . 𝐺𝐺(𝑠𝑠) = 𝑔𝑔(𝑡𝑡 − 𝑛𝑛. 𝑇𝑇) d’après la propriété du retard,
∞
𝒚𝒚(𝒕𝒕) s’écrit : 𝑦𝑦 𝑡𝑡 = � 𝑢𝑢 𝑛𝑛. 𝑇𝑇 . 𝑔𝑔(𝑡𝑡 − 𝑛𝑛. 𝑇𝑇) Expression du produit de
𝑛𝑛→0 convolution dans le cas discret
Pour 𝒕𝒕 = 𝒌𝒌. 𝑻𝑻, on a: ∞
39
3: Systèmes échantillonnés
∞ ∞ ∞
∞ ∞
∞ ∞
En somme :
𝑬𝑬(𝒛𝒛) 𝒀𝒀(𝒛𝒛)
𝑮𝑮 (𝒛𝒛) = 𝒀𝒀(𝒛𝒛)/𝑬𝑬(𝒛𝒛) 𝑮𝑮(𝒛𝒛) = 𝒁𝒁[𝑮𝑮(𝒔𝒔)]
Remarque
Il est à préciser que la transformée en z ne fournit que les valeurs de la sortie
aux instants d’échantillonnage 𝒕𝒕 = 𝒏𝒏. 𝑻𝑻 (𝑇𝑇 période d’échantillonnage).
Elle ne renseigne pas sur les valeurs entre les instants d’échantillonnage 𝑡𝑡 ∶
𝒏𝒏. 𝑻𝑻 < 𝒕𝒕 < (𝒏𝒏 + 𝟏𝟏). 𝑻𝑻. En particulier, la présence d’oscillations entre les
instants d’échantillonnage peut passer inaperçue.
41
3: Systèmes échantillonnés
3.3: Systèmes en cascade à entrée discrète
Considérons le cas où les 2 systèmes en cascade sont reliés par un
échantillonneur (voir figure).
CAN CAN
CAN
T T
𝑬𝑬(𝒔𝒔) 𝑻𝑻 𝑬𝑬∗ 𝒔𝒔
𝒀𝒀𝟏𝟏 𝒔𝒔 𝒀𝒀∗𝟏𝟏 (𝒔𝒔) 𝒀𝒀𝟐𝟐 𝒔𝒔 𝒀𝒀∗𝟐𝟐 (𝒔𝒔)
𝑮𝑮𝟏𝟏(𝒔𝒔) 𝑮𝑮𝟐𝟐(𝒔𝒔)
On a:
𝒀𝒀𝟏𝟏 𝒔𝒔 = 𝑮𝑮𝟏𝟏 𝒔𝒔 . 𝑬𝑬∗ 𝒔𝒔 𝒀𝒀∗𝟏𝟏 (𝒔𝒔) = 𝑮𝑮𝟏𝟏 𝒔𝒔 . 𝑬𝑬∗ 𝒔𝒔 Voir résultat établi en 3.2.
.
En utilisant 𝒛𝒛 = 𝒆𝒆𝑻𝑻 𝒔𝒔 ,il s’ensuit que: 𝒀𝒀𝟐𝟐(𝒛𝒛) = 𝑮𝑮𝟐𝟐(𝒛𝒛). 𝑮𝑮𝟏𝟏(𝒛𝒛). 𝑬𝑬(𝒛𝒛)
42
3: Systèmes échantillonnés
3.4 : Systèmes en cascade non séparés par un échantillonneur
D’où : 𝒀𝒀𝟐𝟐(𝒔𝒔) = 𝑮𝑮𝟐𝟐(𝒔𝒔). 𝑮𝑮𝟏𝟏(𝒔𝒔). 𝑬𝑬∗ 𝒔𝒔 = 𝑮𝑮(𝒔𝒔). 𝑬𝑬∗ 𝒔𝒔 Avec: 𝑮𝑮(𝒔𝒔) = 𝑮𝑮𝟐𝟐(𝒔𝒔). 𝑮𝑮𝟏𝟏(𝒔𝒔)
On constate que le signal continu 𝒀𝒀𝟏𝟏 n’apparait plus sur le schéma bloc
transformé.
Si on est intéressé à ne pas perdre un signal continu lors de la transformation
d’un système hybride; il suffit tout simplement d’ajouter un échantillonneur fictif
au signal continu que l’on souhaite conserver.
Dans le cas de l’exemple ci-dessus, le schéma bloc hybride avec
échantillonneur fictif appliqué à 𝒀𝒀𝟏𝟏 est illustré par la figure qui suit:
∗
T 𝒀𝒀𝟏𝟏 (𝒔𝒔)
CNA Procédé
𝑬𝑬∗ 𝒔𝒔 T 𝒀𝒀∗ 𝒔𝒔
𝑮𝑮𝒑𝒑(𝒔𝒔) 𝒀𝒀 (𝒔𝒔)
𝑼𝑼 (𝒔𝒔)
𝑩𝑩𝟎𝟎(𝒔𝒔)
45
3: Systèmes échantillonnés
−𝟏𝟏
𝑮𝑮(𝒔𝒔) −𝟏𝟏
𝟏𝟏
𝑮𝑮 𝒛𝒛 = 𝒁𝒁 𝑮𝑮(𝒔𝒔). 𝑩𝑩𝟎𝟎(𝒔𝒔) = 𝟏𝟏 − 𝒛𝒛 . 𝒁𝒁 = 𝒌𝒌. 𝟏𝟏 − 𝒛𝒛 . 𝒁𝒁
𝒔𝒔 𝒔𝒔. 𝟒𝟒. 𝒔𝒔 + 𝟏𝟏
−𝟏𝟏
𝟏𝟏 𝟒𝟒 𝒛𝒛 − 𝟏𝟏 𝟏𝟏 𝟏𝟏
𝑮𝑮 𝒛𝒛 = 𝒌𝒌. 𝟏𝟏 − 𝒛𝒛 . 𝒁𝒁 − = 𝒌𝒌. . 𝒁𝒁 − 𝒁𝒁
𝒔𝒔 𝟒𝟒. 𝒔𝒔 + 𝟏𝟏 𝒛𝒛 𝒔𝒔 𝟏𝟏
𝒔𝒔 +
𝟒𝟒
D’après la table de la correspondance de la transformée en s et de la
transformée en z, on a:
𝑻𝑻
−
𝒛𝒛 − 𝟏𝟏 𝒛𝒛 𝒛𝒛 𝒛𝒛 − 𝟏𝟏 𝟏𝟏 − 𝒆𝒆 𝟒𝟒
𝑮𝑮 𝒛𝒛 = 𝒌𝒌. . − 𝑻𝑻 = 𝒌𝒌. 𝟏𝟏 − 𝑻𝑻 = 𝒌𝒌 𝑻𝑻
𝒛𝒛 𝒛𝒛 − 𝟏𝟏 − − −
𝒛𝒛 − 𝒆𝒆 𝟒𝟒 𝒛𝒛 − 𝒆𝒆 𝟒𝟒 𝒛𝒛 − 𝒆𝒆 𝟒𝟒
𝑻𝑻
−
𝟏𝟏 − 𝒆𝒆 𝟒𝟒 . 𝒛𝒛−𝟏𝟏
D’où : 𝑮𝑮 𝒛𝒛 = 𝒌𝒌. 𝑻𝑻
−
𝟏𝟏 − 𝒆𝒆 𝟒𝟒 . 𝒛𝒛−𝟏𝟏
Chapitre 2: Etudes des systèmes échantillonnés 46
3: Systèmes échantillonnés
3.5 : Systèmes en parallèle
𝒀𝒀𝟏𝟏(𝒔𝒔)
Voir figure qui suit: 𝑮𝑮𝟏𝟏(𝒔𝒔)
𝒀𝒀𝟐𝟐(𝒔𝒔)
𝑮𝑮𝟐𝟐(𝒔𝒔)
𝑮𝑮𝟐𝟐(𝒔𝒔) 𝒀𝒀𝟐𝟐(𝒔𝒔)
𝑳𝑳(𝒔𝒔)
𝑹𝑹𝑹𝑹𝑹𝑹(𝒔𝒔)
T
𝑮𝑮𝒍𝒍(𝒔𝒔)
T Calculateur
Bloqueur 𝒀𝒀∗ 𝒔𝒔
𝑹𝑹𝑹𝑹𝑹𝑹(𝒛𝒛) 𝑬𝑬∗ 𝒔𝒔 𝑼𝑼∗ 𝒔𝒔 +
𝒌𝒌𝒎𝒎 𝑫𝑫(𝒛𝒛) 𝑩𝑩(𝒔𝒔) 𝑮𝑮𝒂𝒂(𝒔𝒔) 𝑮𝑮𝒑𝒑(𝒔𝒔)
- Actionneur 𝒀𝒀 (𝒔𝒔)
Procédé
𝒌𝒌𝒎𝒎 : gain du capteur
Capteur
𝒀𝒀∗𝒎𝒎 𝒔𝒔 T 𝒀𝒀𝒎𝒎 (𝒔𝒔)
𝒌𝒌𝒎𝒎
49
3: Systèmes échantillonnés
Les équations associées au schéma bloc ci-dessus sont :
𝒀𝒀 𝒔𝒔 = 𝑮𝑮𝒑𝒑 𝒔𝒔 . 𝑮𝑮𝑮𝑮 𝒔𝒔 . 𝑩𝑩(𝒔𝒔). 𝑼𝑼∗ (𝒔𝒔) + 𝑮𝑮𝒍𝒍(𝒔𝒔). 𝑳𝑳(𝒔𝒔)
∗
𝒀𝒀∗ (𝒔𝒔) = 𝑮𝑮𝒑𝒑(𝒔𝒔). 𝑮𝑮𝒂𝒂 (𝒔𝒔). 𝑩𝑩(𝒔𝒔) . 𝑼𝑼∗ (𝒔𝒔) + [𝑮𝑮𝒍𝒍(𝒔𝒔). 𝑳𝑳(𝒔𝒔)]∗
𝒀𝒀𝒎𝒎 𝒔𝒔 = 𝒌𝒌𝒎𝒎. 𝒀𝒀 𝒔𝒔 = 𝒌𝒌𝒎𝒎. 𝑮𝑮𝒑𝒑 𝒔𝒔 . 𝑮𝑮𝑮𝑮 𝒔𝒔 . 𝑩𝑩(𝒔𝒔). 𝑼𝑼∗ (𝒔𝒔) + 𝒌𝒌𝒎𝒎. 𝑮𝑮𝒍𝒍(𝒔𝒔). 𝑳𝑳(𝒔𝒔)
𝒀𝒀∗𝒎𝒎 𝒔𝒔 = 𝒌𝒌𝒎𝒎. 𝑮𝑮𝒑𝒑(𝒔𝒔). 𝑮𝑮𝒂𝒂 (𝒔𝒔). 𝑩𝑩(𝒔𝒔) ∗ . 𝑼𝑼∗ 𝒔𝒔 + 𝒌𝒌𝒎𝒎. 𝑮𝑮𝒍𝒍(𝒔𝒔). 𝑳𝑳(𝒔𝒔) ∗
N.B.: La perturbation n’est pas un signal échantillonné, la fonction de transfert 𝒁𝒁 [𝑮𝑮𝒍𝒍(𝒔𝒔). 𝑳𝑳(𝒔𝒔)]
ne peut être évaluée.
Conclusion :
Les systèmes de commande numérique nécessitent le traitement des données
échantillonnées. Ainsi, et à moins que la période d’échantillonnage soit très
petite par rapport aux constantes de temps mises en jeu, Il est plus approprié
et convenable d’utiliser des modèles à temps discrets plutôt que des modèles
continus dans le temps.
52
3: Systèmes échantillonnés
Exercices
Exercice 1 : Déterminer l’expression de la réponse indicielle y(n.T) de
chacun des systèmes illustrés par la figure qui suit:
T 𝑬𝑬∗ (𝒔𝒔) T T
𝑬𝑬(𝒔𝒔) 𝟏𝟏 𝑼𝑼(𝒔𝒔) 𝑼𝑼∗ (𝒔𝒔) 𝟏𝟏 𝒀𝒀∗ (𝒔𝒔)
𝒔𝒔 𝒔𝒔 + 𝟏𝟏
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