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Cours de Phénomène de
Propagation
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Dr : MAFOUNA Barol
COURS DR MAFOUNA BAROL PHENOMENE DE PROPAGATION (LTE3)
1.1 Introduction
En basses fréquences, les circuits électriques sont réalisés avec des composants à constante localisée tels que les résistances, les condensateurs et
les inductances dont les valeurs ne dépendent pas de la fréquence. En hyperfréquences, les dimensions des circuits étant de l’ordre de la longueur
d’onde, le phénomène de propagation ne peut plus être négligé, d’où la nécessité de faire appel à des composants à constante distribuée ou répartie
pour la réalisation des circuits. Les composants de base utilisés sont les guides d’ondes et les lignes de transmission qui sont des structures
propagatives.
Les ondes électromagnétiques hyperfréquences, ou micro-ondes sont des ondes dont la fréquence est comprise entre 300 MHz et 300 GHz. Elles
ont une très large gamme d’applications : télécommunications (GSM, satellites), détection à distance (radars), horloge atomique, météorologie,
astronomie, accélérateurs de particules (cyclotrons, synchrotrons), plasmas (chauffage), applications industrielles (chauffage, séchage, traitement
des d´déchets, …), médicales (traitement des cancers) et domestiques (fours micro-ondes, ...). Ces ondes sont aussi appelées ondes
submillimétriques, décimétriques, centimétriques et millimétriques, suivant leur longueur d’onde dans le vide λ = c /f (c=3e+8 m/s). Dans la
nomenclature américaine ces ondes sont classées en bandes ainsi qu’illustré dans le tableau 1 ci-après :
Tableau 1 : Désignation des bandes de fréquences
Bandes de Ancienne désignation Nouvelle désignation
fréquences (standard IEEE) (NATO)
500 – 1000 VHF C
MHz
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1 – 2 GHz L D
2– 3 GHz S E
3 – 4 GHz S F
4 – 6 GHz C G
6– 8 GHz C H
8 – 10 GHz X I
10 – 12,4 GHz X J
12,4– 18 GHz Ku J
18 – 20 GHz K J
20 – 26,5 GHz K K
26,5 – 40 GHz Ka K
40 – 60 GHz V L
60 – 75 GHz V M
75 – 110 GHz W M
La Figure 1 donne une représentation de la correspondance entre fréquence et longueur dans le vide (ε r =1).
Longueur
10 m 1m 1 dm 1 cm 1 mm d’onde λ
100 m
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Source Charge
-l 0 z
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(a) (b)
Figure 3 : Représentation d’un tronçon de ligne (a) et son schéma électrique équivalent (b)
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La tension v(z, t) et le courant i(z, t) en un point de la ligne, sont obtenus en appliquant les lois de
Kirchhoff à ce modèle équivalent. Les lois de maille et des nœuds appliquées au circuit de la figure
3 b s’écrivent :
𝑑𝑖(𝑧, 𝑡)
𝑣(𝑧, 𝑡 = 𝑅𝑑𝑧𝑖(𝑧, 𝑡) + 𝐿𝑑𝑧 + 𝑣(𝑧 + 𝑑𝑧, 𝑡) (1 )
{ 𝑑𝑡
𝑑(𝐶𝑑𝑧𝑣(𝑧 + 𝑑𝑧, 𝑡))
𝑖(𝑧, 𝑡) = 𝑖(𝑧 + 𝑑𝑧, 𝑡) + + 𝐺𝑑𝑧𝑣(𝑧 + 𝑑𝑧, 𝑡)
𝑑𝑡
Développons 𝑣(𝑧 + 𝑑𝑧, 𝑡) et 𝑖(𝑧 + 𝑑𝑧, 𝑡) en série de Taylor, il vient :
𝜕𝑖(𝑧,𝑡)
𝑖(𝑧 + 𝑑𝑧, 𝑡) = 𝑖(𝑧, 𝑡) + 𝑑𝑧
𝜕𝑧
{ 𝜕𝑣(𝑧,𝑡)
(2)
𝑣(𝑧 + 𝑑𝑧, 𝑡) = 𝑣(𝑧, 𝑡) + 𝑑𝑧
𝜕𝑧
En combinant les relations (1) et (2) et en négligeant les termes d’ordre 2 en 𝑑𝑧, on obtient :
𝜕𝑣(𝑧,𝑡) 𝜕𝑖(𝑧,𝑡)
− = 𝑅𝑖(𝑧, 𝑡) + 𝐿
𝜕𝑧 𝜕𝑡
{ 𝜕𝑖(𝑧,𝑡) 𝜕𝑣(𝑧,𝑡)
(3)
− = 𝐺𝑣(𝑧, 𝑡) + 𝐶
𝜕𝑧 𝜕𝑡
En dérivant la première relation du système d’équations (3) par rapport à 𝑧 et tenant compte de la
seconde relation de même système d’équations, on a :
𝜕2 𝑣(𝑧,𝑡) 𝜕𝑣(𝑧,𝑡) 𝜕2 𝑣(𝑧,𝑡)
− (𝐿𝐺 + 𝑅𝐶) − 𝐿𝐶 − 𝑅𝐺𝑣(𝑧, 𝑡) = 0 (4)
𝜕𝑧 2 𝜕𝑡 𝜕𝑡 2
En régime harmonique, les courants et les tensions varient sinusoïdalement avec une vitesse
angulaire ou pulsation 𝜔 = 2𝜋𝑓, où 𝑓 est la fréquence du signal (tension ou courant). En notation
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𝑉(𝑧) et 𝐼(𝑧) sont les amplitudes complexes de la tension et du courant. Dans ces conditions, les
équations (3) deviennent :
𝑑𝑉(𝑧)
= −𝑍(𝜔)𝐼(𝑧)
𝑑𝑧
{ 𝑑𝐼(𝑧) (7)
= − 𝑌(𝜔)𝑉(𝑧)
𝑑𝑧
où 𝑍(𝜔) = 𝑅 + 𝑗𝐿𝜔 est l’impédance série de la ligne et 𝑌(𝜔) = 𝐺 + 𝑗𝐶𝜔 son admittance
parallèle par unité de longueur. Il est possible de généraliser le modèle de la ligne de transmission
avec un réseau distribué plus compliqué en prenant
𝑍(𝜔) = 𝑟(𝜔) + 𝑗𝑥(𝜔) et 𝑌(𝜔) = 𝑔(𝜔) + 𝑗𝑏(𝜔) où 𝑟(𝜔) et 𝑔(𝜔) sont respectivement la
résistance série et la conductance de la ligne et, 𝑥(𝜔) et 𝑦(𝜔) sa réactance et sa susceptance.
Le système d’équations (7) peut s’écrire sous la forme matricielle :
𝑑𝑋
( ) = (𝑀)(𝑋) (8)
𝑑𝑧
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Il faut noter cependant que les constantes 𝐶1 et 𝐶1′ ne sont indépendantes, de même que 𝐶2 et 𝐶2′ .
En effet des équations (7), on a :
𝑑𝑉(𝑧) 𝛾(𝐶1 𝑒 −𝛾𝑧 −𝐶2 𝑒 +𝛾𝑧 )
𝐼(𝑧) = − =− (11)
𝑍(𝜔)𝑑𝑧 𝑍(𝜔)
𝑍(𝜔)
où 𝑍𝑐 = √ est l’impédance caractéristique de la ligne et 𝛾 est la constante de propagation de
𝑌(𝜔)
En combinant les équations (6) et (13), la tension 𝑣(𝑧, 𝑡) et le courant 𝑖(𝑧, 𝑡) en un point de la ligne
sont alors donnés par :
𝑣(𝑧, 𝑡) = 𝐶1 𝑒 𝑗𝜔𝑡−𝛾𝑧 + 𝐶2 𝑒 𝑗𝜔𝑡+𝛾𝑧
{ 1 (14)
𝑖(𝑧, 𝑡) = (𝐶1 𝑒 𝑗𝜔𝑡−𝛾𝑧 − 𝐶2 𝑒 𝑗𝜔𝑡+𝛾𝑧 )
𝑍𝑐
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Comme, on le voit l’onde de tension est composée de deux ondes se propageant en sens inverse :
- une onde progressive ou incidente qui se propage dans le sens des 𝑧 croissants, c’est-à-
dire du générateur vers la charge :
𝑣 + (𝑧, 𝑡) = 𝐶1 𝑒 𝑗𝜔𝑡−𝛾𝑧 = 𝐶1 𝑒 −𝛼𝑧 𝑒 𝑗(𝜔𝑡−𝛽𝑧) ;
- une onde régressive ou réfléchie qui se propage dans le sens des 𝑧 décroissants, c’est-à-
dire de la charge vers le générateur :
𝑣 − (𝑧, 𝑡) = 𝐶2 𝑒 𝑗𝜔𝑡+𝛾𝑧 = 𝐶2 𝑒 𝛼𝑧 𝑒 𝑗(𝜔𝑡+𝛽𝑧)
Les valeurs instantanées de ces tensions sont données par:
− 𝑅𝑒(𝑣 + (𝑧, 𝑡)) = 𝐶1 𝑒 −𝛼𝑧 cos (𝜔𝑡 − 𝛽𝑧) , pour une onde progressive ;
− 𝑅𝑒(𝑣 − (𝑧, 𝑡)) = 𝐶2 𝑒 𝛼𝑧 cos(𝜔𝑡 + 𝛽𝑧), pour une onde régressive
Dans la suite, sauf mention spéciale, nous omettrons le temps t.
1.2.1.1 Coefficient de réflexion
On définit le coefficient de réflexion de l’onde en un point d’abscisse z de la ligne comme le
rapport de l’amplitude de l’onde réfléchie sur celle de l’onde incidente
𝐶2 𝑒 𝑗𝜔𝑡+𝛾𝑧
Γ(𝑧) =
𝐶1 𝑒 𝑗𝜔𝑡−𝛾𝑧
Cette relation qui peut encore se mettre sous la forme :
Γ(𝑧) = Γ(0)𝑒 2𝛾𝑧 (15 a)
𝐶2
avec Γ(0) =
𝐶1
N.B Le coefficient de transmission de l’onde de tension au point 𝑀(𝑧) est défini comme le rapport
de l’onde de tension en ce point sur celle de l’onde incidente
𝑣(𝑧, 𝑡) 𝐶1 𝑒 𝑗𝜔𝑡−𝛾𝑧 + 𝐶2 𝑒 𝑗𝜔𝑡+𝛾𝑧
𝑇(𝑧) = + =
𝑣 (𝑧, 𝑡) 𝐶1 𝑒 𝑗𝜔𝑡−𝛾𝑧
𝑇(𝑧) = 1 + Γ(𝑧) = 1 + Γ(0)𝑒 2𝛾𝑧 (15 b)
Inversement :
𝑍𝑒 (𝑧)−𝑍𝑐
Γ(𝑧) = (17 a)
𝑍𝑒 (𝑧)+𝑍𝑐
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En mesurant les impédances d’entrée en court-circuit 𝑍𝐸𝑐𝑐 et en circuit ouvert 𝑍𝐸𝑐𝑜 , il est possible
de déterminer la constante de propagation et l’impédance caractéristique de la ligne. En effet, en
combinant les relations (20), on obtient :
𝑍𝐸𝑐𝑐
𝛾𝑙 = atan ( √ )) et 𝑍𝑐 = √𝑍𝐸𝑐𝑜 𝑍𝐸𝑐𝑐 (21)
𝑍𝐸𝑐𝑜
Dans le cas des lignes sans pertes, la constante d’atténuation ou d’affaiblissement de l’onde est
nulle, 𝛾 = 𝑗𝛽 ; l’impédance ramenée à l’entrée s’écrit :
𝑍𝐿 +𝑗𝑍𝑐 𝑡𝑔(𝛽𝑙)
𝑍𝐸 = 𝑍𝑐 (22)
𝑍𝑐+𝑗𝑍𝐿 𝑡𝑔(𝛽𝑙)
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𝜋
si 0 ≤ 𝛽𝑙 ≤ (𝑘𝜋 𝑝𝑟è𝑠) , cette réactance est positive, la ligne se comporte à l’entrée comme un
2
est :
𝑍𝑐 2
𝑍𝐸 = soit 𝑍𝑐 = √𝑍𝐿 𝑍𝐸
𝑍𝐿
𝜆
Pour une ligne de longueur électrique 𝛽𝑙 = 𝜋 ou ligne demi-onde (𝑙 = ), l’impédance ramenée à
2
l’entrée est :
𝑍𝐸 = 𝑍𝐿
Si la ligne sans perte se termine sur une impédance purement réactive 𝑍𝐿 = 𝑗𝑋𝐿 et si l’impédance
caractéristique 𝑍𝑐 de la ligne est réelle, l’impédance ramenée à l’entrée de la ligne est :
𝑗𝑋𝐿 + 𝑗𝑍𝑐 𝑡𝑔(𝛽𝑙) 𝜃𝐿
𝑍𝐸 = 𝑍𝑐 = −𝑗𝑍𝐶 𝑐𝑜𝑡𝑔(𝛽𝑙 − )
𝑍𝑐 − 𝑋𝐿 𝑡𝑔(𝛽𝑙) 2
𝑍
où 𝜃𝐿 = 2atan ( 𝑐 )
𝑋𝐿
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1
𝛼 = ±√ [(𝑅𝐺 − 𝐿𝐶𝜔 2 ) + √(𝑅𝐺 − 𝐿𝐶𝜔 2 )2 + 𝜔 2 (𝐿𝐺 + 𝑅𝐶)] (23)
2
1
𝛽 = ±√ [−(𝑅𝐺 − 𝐿𝐶𝜔 2 ) + √(𝑅𝐺 − 𝐿𝐶𝜔 2 )2 + 𝜔 2 (𝐿𝐺 + 𝑅𝐶)] (24)
2
Les relations (23) et (24) montrent que les constantes d’affaiblissement et de phase dépendent de
la fréquence. Une ligne de transmission avec pertes est dispersive.
- Cas des lignes à faibles pertes
La ligne est qualifiée de faibles pertes si : 𝑅 ≪ 𝐿𝜔 et 𝐺 ≪ 𝐶𝜔. Ainsi
𝛾 = 𝛼 + 𝑗𝛽 = √(𝑅 + 𝑗𝐿𝜔)(𝐺 + 𝐽𝐶𝜔) peut s’écrire :
𝑅 𝐺
𝛾 = 𝛼 + 𝑗𝛽 = ±𝑗√𝐿𝐶𝜔√(1 + )(1 + ).
𝑗𝐿𝜔 𝐽𝐶𝜔
En utilisant le développement limité au premier ordre des termes sous la racine, on obtient :
𝑅 1 𝑅2 𝐺 1 𝐺2
𝛾 = 𝛼 + 𝑗𝛽 ≈ ±𝑗√𝐿𝐶𝜔(1 + + 2 )(1 + + ).
2𝑗𝐿𝜔 8 𝐿2 𝜔 2𝑗𝐶𝜔 8 𝐶 2 𝜔2
1 𝐶 𝐿 1 𝐺 𝑅
𝛾 = 𝛼 + 𝑗𝛽 ≈ (𝑅√ + 𝐺√ ) + 𝑗√𝐿𝐶𝜔(1 + ( − )2 )
2 𝐿 𝐶 8𝜔 𝐶 𝐿
On en déduit que :
1 𝐶 𝐿
𝛼 = 𝑅𝑒(𝛾) = (𝑅√ + 𝐺√ ) (25) et
2 𝐿 𝐶
1 𝐺 𝑅
𝛽 = 𝐼𝑚(𝛾) = √𝐿𝐶𝜔(1 + ( − )2 ) (26)
8𝜔 𝐶 𝐿
1
La vitesse de phase 𝑣𝑝 = 1 𝐺 𝑅 dépend de la fréquence, de même que la vitesse de
√𝐿𝐶(1+8𝜔(𝐶− 𝐿 )2 )
dispersive. Les signaux qui s’y propagent ne subissent pas de distorsion ou de déformation.
1.2.1.3 Expressions des paramètres primaires des lignes de transmission classiques
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- Ligne bifilaire
Elle est constituée de deux conducteurs rectilignes C1 et C2 de diamètre d,
séparés par une distance D, plongés dans un milieu de permittivité 𝜀 (figure 4), de perméabilité
𝜇 = 𝜇0 et de conductivité 𝜎, constantes.
C1
d
C2
𝜀, 𝜇, 𝜎
De la même manière, on peut déterminer le potentiel crée en M par le conducteur C2, situé à une
distance 𝑟2 .
𝜌𝐿 𝑟2
𝑉(𝑟2 ) = ln ( )
2𝜋𝜀 𝑟02
Le potentiel V résultant au M est la superposition des deux potentiels 𝑉(𝑟1 ) et 𝑉(𝑟2 ),
𝜌𝐿 𝑟1 𝜌𝐿 𝑟2
𝑉(𝑟1 , 𝑟2 ) = − ln ( ) + ln ( )
2𝜋𝜀 𝑟01 2𝜋𝜀0 𝑟02
En prenant l’origine des potentiels au milieu des deux conducteurs 𝑟01 = 𝑟02 , on obtient :
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𝜌𝐿 𝑟2
𝑉(𝑟1 , 𝑟2 ) = ln ( )
2𝜋𝜀 𝑟1
𝑑
Ainsi, les potentiels des conducteurs peuvent aisément calculés sans difficulté en posant 𝑟1 = et
2
𝑑
𝑟2 = 𝐷 pour le conducteur C1 et inversement 𝑟1 = 𝐷 et 𝑟2 = pour le conducteur C2. Si 𝐷 ≫
2
𝑑, On obtient :
𝜌𝐿 2𝐷
𝑉𝐶1 = − 𝑉𝐶2 = ln ( )
2𝜋𝜀 𝑑
𝜌𝐿 2𝐷
La ddp entre les deux conducteurs est 𝑉 = 𝑉𝐶1 − 𝑉𝐶2 = ln ( )
𝜋𝜀 𝑑
𝑄
Sachant que la densité de charge 𝜌𝐿 = , h étant la longueur des conducteurs et Q la charge
ℎ
totale du conducteur, on a :
𝑄 2𝐷
𝑉= ln ( )
𝜋𝜀0 ℎ 𝑑
- Inductance
Le champ magnétique crée par le conducteur C1 à une distance r de l’axe du fil est obtenu en
appliquant le théorème d’Ampère
𝐼
𝐻(𝑟) =
2𝜋𝑟
Le flux magnétique à travers la surface comprise entre les deux conducteurs de hauteur h est
donné par :
𝐷 𝜇𝐼ℎ 2𝐷
Φ = ∫𝑑 𝜇ℎ𝐻(𝑟)𝑑𝑟 = ln ( )
2
2𝜋 𝑑
- Conductance linéique
Le diélectrique qui entoure les conducteurs n’est jamais parfait. Il s’en suit, à cause de sa
permittivité est complexe 𝜀 = 𝜀 ′ − 𝑗𝜀 ′′ , une circulation d’un courant de fuite entre les
conducteurs dont la densité est donnée par :
𝐽⃗𝑓 = 𝑗𝜔𝜀 ′′ 𝐸⃗⃗
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L’intensité du courant de fuite 𝐼𝑑 est le flux de 𝐽⃗𝑓 à travers n’importe quelle surface S entourant
les conducteur C1 :
𝑄
𝐼𝑑 = ∫ ⃗𝐽⃗𝑓 𝑑𝑆⃗ = ∮ 𝜔𝜀 ′′ 𝐸⃗⃗ 𝑑𝑆⃗ = 𝑗𝜔𝜀 ′′ ∮ 𝐸⃗⃗ 𝑑𝑆⃗ = 𝑗𝜔𝜀 ′′
𝑆 𝑆 𝑆 𝜀′
En remplaçant dans cette dernière relation 𝑄 par 𝐶𝑉, il vient :
𝜔𝜀 ′′ 𝐼𝑑 𝜀 ′′ 𝜔𝜀 ′′ 𝜋𝜀0
𝐼𝑑 = 𝐶𝑉, d’où l’on tire : 𝐺 = =𝜔 𝐶= 2𝐷
𝜀′ 𝑉 𝜀′ ln( )
𝑑
𝜀 ′′
𝑡𝑔𝛿 = , est l’angle des pertes diélectriques
𝜀′
- Résistance linéique
Elle est due à l’effet de peau. En effet quand la fréquence augmente l’onde électromagnétique ne
pénètre dans les conducteurs que sur une fine couche appelée profondeur de pénétration ou
épaisseur de peau.
Soit 𝜎, la conductivité du conducteur, la résistance par unité de longueur s’écrit :
𝐷
2𝑅𝑠 𝑑 1
𝑅= où 𝑅𝑆 = est la résistance de surface des conducteurs et 𝛿𝑝 est la profondeur
𝜋𝑑 𝐷 2
√( ) −1
𝜎𝛿𝑝
𝑑
1
de peau : 𝛿𝑝 =
√𝜋𝑓𝜎𝜇
- Ligne coaxiale
Elle est constituée de deux conducteurs rectilignes coaxiaux C1 et C2 de diamètre 2a et 2b (b a),
l’espace entre les deux conducteurs est rempli d’un diélectrique de permittivité 𝜀, de perméabilité
𝜇 = 𝜇0 (figure 5 ). Les conductivités des conducteurs 𝜎1 et 𝜎2 sont supposées constantes
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- Résistance linéique :
- Capacité par unité de longueur :
2𝜋𝜀
𝐶 𝑏 (30)
ln(𝑎)
Ondes stationnaires
P1 P2
P
Onde incidente
M
ZL
ZC
Onde réfléchie
O z
l
Entrée
Sortie
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et son module :
|𝐶1 |
|𝐼(𝑧)| = √(1 − 2Γ0 cos(2𝛽𝑧 + 𝜙) + Γ0 2 )
𝑍𝑐
L’impédance d’entrée au plan P est :
𝑉(𝑧) 𝐶1 𝑒 −𝑗𝛽𝑧 (1 + Γ0 𝑒 𝑗(2𝛽𝑧+𝜙) )
𝑍(𝑧) = =
𝐼(𝑧) 𝐶1 𝑒 −𝑗𝛽𝑧 (1 − Γ0 𝑒 𝑗(2𝛽𝑧+𝜙) )
1+2Γ0 cos(2𝛽𝑧+𝜙)+Γ0 2
Soit : |𝑍(𝑧)| = 𝑍𝑐 √
1−2Γ0 cos(2𝛽𝑧+𝜙)+Γ0 2
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𝑘𝜆 𝜙𝜆
𝑧 = 𝑧𝑘𝑚𝑎𝑥 = − (position des maxima de tension ou minima du courant). Pour ces valeurs de
2 4𝜋
z, on a :
|𝑉(𝑧)| = 𝑉𝑚𝑎𝑥 = 𝐶1 (1 + Γ0 ) (34)
𝐶1 (1−Γ0 )
|𝐼(𝑧)| = 𝐼𝑚𝑖𝑛 =
𝑍𝑐
que :
𝜆 𝜆
𝑧𝑘𝑚𝑎𝑥 + si 𝑧𝑘𝑚𝑎𝑥 <
4 4
𝑧𝑘𝑚𝑖𝑛 = { 𝜆 𝜆
(35)
𝑧𝑘𝑚𝑎𝑥 − si 𝑧𝑘𝑚𝑎𝑥 ≥
4 4
La distance qui sépare deux maxima ou deux minima successifs de tension est donnée par : 𝑑 =
𝜆
𝑧𝑘𝑚𝑎𝑥 (𝑘) − 𝑧𝑘𝑚𝑎𝑥 (𝑘 − 1) = (38)
2
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𝜆
.
2
𝜆
4
(a)
z2
𝜆
.
2
𝜆
4
(b)
Figure 7 : Variation de la tension et du courant le long de la ligne
De plus les impédances réelles 𝑍𝑚𝑎𝑥 et 𝑍𝑚𝑖𝑛 précédemment définies peuvent s’écrire
simplement : 𝑍𝑚𝑎𝑥 = 𝑍𝑐 𝑅𝑂𝑆 et 𝑍𝑚𝑖𝑛 = 𝑍𝑐 /𝑅𝑂𝑆
En particulier si la ligne est ouverte en sortie c’est à dire que Γ = 1 (Γ0 = 1 et = 0 ), le 𝑅𝑂𝑆 = ∞.
Les amplitudes de la tension et du courant le long de la ligne sont dans ce cas données par :
|𝑉(𝑧)| = 2|𝐶1 ||cos(𝛽𝑧)|
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|𝐶1 |
|𝐼(𝑧)| = 2 |sin(𝛽𝑧)|
𝑍𝑐
L’impédance au point 𝑧 est : 𝑍(𝑧) = 𝑗𝑍𝑐 𝑐𝑜𝑡𝑔(𝛽𝑧)
Si la ligne se termine en sortie par un court-circuit on a Γ = −1 (Γ0 = 1 et 𝜙 = 𝜋) , le 𝑅𝑂𝑆 = ∞.
Dans ce cas, les modules des amplitudes de la tension et du courant le long de la ligne sont données
par :
|𝑉(𝑧)| = 2|𝐶1 ||sin(𝛽𝑧)|
|𝐶1 |
|𝐼(𝑧)| = 2 |cos(𝛽𝑧)|
𝑍𝑐
L’impédance au point 𝑧 est : 𝑍(𝑧) = −𝑗𝑍𝑐 𝑡𝑔(𝛽𝑧)
Inversement :
𝒛(𝑧)−1
Γ(𝑧) = (41)
𝒛(𝑧)+1
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𝑍𝐿 − 𝑍𝑐
Γ𝐿 =
𝑍𝐿 + 𝑍𝑐
En utilisant les impédances réduites, cette relation peut encore s’écrire :
𝑧𝐿 − 1
Γ𝐿 =
𝑧𝐿 + 1
𝑍𝐿
avec 𝑧𝐿 =
𝑍𝑐
Cette relation (41) est une transformation conforme qui permet de passer du plan des impédances
z au plan du coefficient de réflexion Г et vice-versa.
Im(𝒛)
Ca
𝜑
Cb
O
Re(𝒛)
Plan z
En effet, les courbes Ca et Cb dans le plan des impédances 𝒛 sont transformées en courbes C’a et
C’b dans le plan du coefficient de réflexion Г. Cette transformation a la propriété de conserver les
angles comme indiqué sur la figure 8. Ainsi on peut donc graphiquement déterminer une impédance
donnée à partir du coefficient de réflexion correspondant. C’est le principe du diagramme ou de
l’abaque de Smith que nous allons discuter dans la suite.
1+Γ
Posons 𝒛 = 𝑥 + 𝑗𝑦 et Г = 𝑝 + 𝑗𝑞, il vient pour la relation 𝒛 = , l’égalité :
1−Γ
1+𝑝+𝑗𝑞 1−𝑝2 −𝑞2 2𝑞
𝑥 + 𝑗𝑦 = = +𝑗 (37)
1−𝑝−𝑗𝑞 (1−𝑝)2 +𝑞2 (1−𝑝)2 +𝑞2
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Il est intéressons de voir comment se transforment les impédances 𝑥 et des réactances 𝑦 dans le
plan du coefficient de réflexion? A cette fin, résolvons les équations (38) avec les variables 𝑥 et 𝑦
comme paramètres.
On obtient :
𝑥 1
(𝑝 − )2 + 𝑞 2 = ( )2 (39.a)
1+𝑥 1+𝑥
1 1
(𝑝 − 1)2 + (𝑞 − )2 += ( )2 (39.b)
𝑦 𝑦
De même, la relation (39.b) montre que le lieu du coefficient de réflexion lorsque y est constant
1 1
est un cercle de centre (𝑝 = 1 , 𝑞 = ) et de rayon |𝑦|
lorsque y est non nul et de rayon infini
𝑦
lorsque y est nul. Ainsi les droites x=constante et y=constante sont transformées en cercles dans le
plan Γ. Ces deux familles de cercles forment un réseau de courbes orthogonales, appelé diagramme
de SMITH développé par ce dernier en 1939, comme le montre la figure 9 ci-dessous.
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a) Coefficient de réflexion 𝚪𝑳 ;
On peut trouver la valeur de Γ𝐿 en mesurant la longueur relative du segment de la droite OA par
̅̅̅̅
𝑂𝐴
rapport à la distance axiale OP donc |Γ𝐿 | = , avec
𝑂𝑝
Exemple ; utilisez l’abaque de Smith pour trouver les coefficients de réflexion des impédances
normalisées suivantes z𝐿1 = 2 + 𝑗3 , z𝐿2 = 0.2 − 𝑗0.5,
̅̅̅̅
𝑂𝐴 4.8
On localise z𝐿1 sur l’abaque de Smith (point A) |Γ𝐿 | = = = 0.74
𝑂𝑝 6.5
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Exemple ; Utilisez l’abaque de Smith pour trouver les SWR et les admittances des charges
normalisées suivantes : z𝐿1 = 0.6 − 𝑗0.3, z𝐿2 = 2 + 𝑗3
✓ On localise z𝐿1 sur l’abaque de Smith (point A) et à l’aide d’un compas on trace un
cercle d’origine 0 et de rayon OA
y𝐿1 = 𝑔𝐿1 + 𝑗𝑥𝐿1 = 1.35 + 𝑗0.65
SWR=1.9
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Exemple : soit une ligne (50Ω) chargée par l’impédance Z𝐿 = 100 + 𝑗150, utilisez l’abaque de
Smith pour déterminer :
- La position 𝑙𝑚𝑎𝑥 sur la ligne, où la valeur de tension est maximale 𝑉𝑚𝑎𝑥 de l’onde
stationnaire
- La position 𝑙𝑚𝑖𝑛 sur la ligne, où la valeur de tension est minimale 𝑉𝑚𝑖𝑛 de l’onde
stationnaire
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Il est facile de localiser le point 𝐴′ de |Γ𝐿 |𝑒 𝑗(𝜃𝑟−2𝛽𝑙) , nous avons seulement besoin de réduire l’angle
de phase 𝜃𝑟 de Γ𝐿 = |Γ𝐿 |𝑒 𝑗𝜃𝑟 par 2𝛽𝑙 pour obtenir l’angle de phase 𝜃𝑟 − 2𝛽𝑙 de Γ(𝑙) =
|Γ𝐿 |𝑒 𝑗(𝜃𝑟−2𝛽𝑙)
𝜔 2𝜋𝑓 2𝜋 𝑙 𝑙
2𝛽𝑙 = 2 𝑙=2 𝑙=2 𝑙 = 4𝜋 = 720𝜊
𝑐 𝑐 𝜆 𝜆 𝜆
L’impédance ramenée réduite 𝑧(𝑙) est le point 𝐴′ 𝑧(𝑙) = 𝑟 ′ + 𝑗𝑥 ′
32
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Exemple : Soit une ligne de 𝑍0 = 50Ω, de longueur 𝑙 = 0.3𝜆. On branche une charge de 𝑍𝐿 =
125Ω sur la ligne. Quelle est l’impédance à l’entrée 𝑍𝐼𝑁 de la ligne (l’impédance ramenée)
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On dit une cette ligne est adaptée à la charge lorsque son impédance caractéristique 𝑍0 ≠ 𝑍𝐿 ⟹
Γ𝐿 ≠ 0 donc une partie de la puissance délivrée par la charge est réfléchie vers la source
Ce pendant pour un transfert de puissance maximal, il est souhaitable que la charge soit adaptée à
la ligne de transmission i.e. 𝑍0 = 𝑍𝐿 ⟹ Γ𝐿 = 0
La solution la plus simple pour correspondre une charge à la ligne de transmission est de
concevoir le circuit de charge (antenne, ordinateur, TV, oscilloscope) de telle façon que son
impédance 𝑍0 = 𝑍𝐿
Dans la pratique, cela n’est pas toujours possible, car le circuit charge doit remplir d’autres
exigence
Une solution alternative consiste à placer un réseau d’adaptation d’impédance entre la charge et
la ligne de transmission de telle façon que l’impédance d’entrée de ce réseau 𝑍𝐼𝑁 = 𝑍0
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𝑍𝐿 +𝑗𝑍1 𝑡𝑔(𝛽𝑙) 𝜆 𝜋
𝑍𝐼𝑁 = 𝑍1
𝑍1 +𝑗𝑍𝐿 𝑡𝑔(𝛽𝑙)
si 𝑙 =
4
⟹ 𝛽𝑙 = 2 ⟹ tan (𝛽𝑙) → ∞
𝑍12 𝑍12
On obtient 𝑍𝐼𝑁 = la ligne est adaptée si 𝑍𝐼𝑁 = 𝑍0 , donc 𝑍𝐼𝑁 = = 𝑍0 ⟹ 𝑍1 = √𝑍0 𝑍𝐿
𝑍𝐿 𝑍𝐿
Une ligne sans perte d’impédance caractéristique 𝑍0 peut être adaptée) la charge d’impédance 𝑍𝐿
𝜆
(réelle) par une ligne de longueur 𝑙 = et d’impédance caractéristique 𝑍1 = √𝑍0 𝑍𝐿 placée entre
4
la ligne principale et la charge.
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Exemple : Une ligne de transmission sans perte de 50Ω se termine par une impédance de
charge 𝑍𝐿 = (17.5 − 𝑗55)Ω. Trouvez l’emplacement 𝑙 et la longueur d du tronçon de ligne
court-circuité à connecter en parallèle pour l’adaptation.
- Déterminons 𝒚𝒍 𝒆𝒕 𝒍
1) Plaçons l’impédance normalisée 𝑧𝐿 sur l’abaque de Smith 𝑧𝐿 = 𝑍𝐿 ⁄𝑍0 = 0.35 − 𝑗1.1
L’échelle la plus externe représente le déplacement sur la ligne dans les deux sens vers la
charge wtl ( sens inverse des aiguillés d’une montre +) et vers le générateur wtg (sens inverse
des aiguillés d’une montre -).
𝜆
Une rotation complète sur l’abaque correspond à un déplacement de sur la ligne
2
Le point A est situé à 0.363𝜆 sur l’échelle (sens des aiguillés d’une montre <<wtg>>).
- L’admittance de charge normalisée est située au point B diamétralement opposé au point
A, de ce fait 𝑦𝐿 = 0.26 + 𝑗0.83. Le point B est situé à 0.113𝜆 sur l’échelle du
déplacement (wtg)
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- Déterminons 𝒚𝒅 𝒆𝒕 𝒅
1) Le stub est court-circuité i.e. (𝑍𝐿 = 0 ⟹ 𝑌𝐿 = ∞), qui correspond au point D sur
l’abaque, on lit 0.25𝜆 sur l’échelle du déplacement (wtg).
2) Puisque 𝑦𝑙 = 1 + 𝑗2.4, ceci implique 𝑦𝑑 ) = −2.4, situé au point E, qui est
l’intersection entre le cercle << 𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 >> 𝑑𝑒|Γ𝐿 | = 1 et le cercle <<
𝑖𝑚𝑎𝑔𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒 >> de b= -2.4. on 0.313𝜆 sur l’échelle du déplacement (-).
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