Microndes 24

Master 1 : CNS-ATM Micro-ondes 2023/2024
Introduction Générale
Un système micro-ondes est un assemblage de composants micro- ondes passifs et actifs dans
le but d’accomplir une fonction utile. Les applications de la technologie micro- ondes sont
nombreuses, les plus importantes sont :
- Les systèmes d’antennes,
- Les systèmes de communication sans fil,
- Les systèmes radars,
- Les systèmes de radiométrie. 1
Parmi les antennes à ondes millimétriques, il existe :

- Les antennes à réflecteur avec radome,
- Les antennes paraboliques à foyer principal,
- Les antennes cornet conique ondulé,
- Les antennes cornet pyramidal à diode de Gunn,
- Les antennes à réflecteur multifaisceaux.
Les communications sans fil bénéficient de la technologie micro-ondes pour réaliser différents
récepteurs, il existe :
- Les récepteurs TRF,
- Les récepteurs à conversion directe,
- Les récepteurs superhétérodynes.
La fonction radar utilise les propriétés des micro-ondes pour la conception des :
- Emetteurs stables à portée désirée
- Récepteurs de grande sensibilité
- Antennes aussi directives que possible.
A la mémoire de Zoair Mohamed Haydar Fadhéla Otmane

Institut d’Aéronautique et des Etudes Spatiales
Chapitre I
Rappel sur Théorie des lignes de Transmission
Dans ce chapitre on introduit les concepts de la propagation des ondes électromagnétiques
dans des circuits à hautes fréquences. La théorie des lignes de transmission sert de relais entre
la théorie des champs et la théorie de base des circuits et elle est d’une importance
primordiale pour l’analyse des circuits et composants micro-ondes. Nous montrons que la
propagation des ondes électromagnétiques dans une ligne de transmission est décrite par des
équations de théorie des circuits similaires aux équations de Maxwell.
I. Modèle d’une ligne de transmission 2
La théorie des lignes de transmission permet d’analyser des circuits à hautes fréquences en
utilisant des termes familiers à l’analyse des circuits (tension, courant, impédance) au lieu des
champs électrique et magnétique. Aux micro-ondes, la longueur d’onde diminue et les
dimensions du circuit sont du même ordre de grandeur que la longueur d’onde. En
conséquence, des phénomènes qui pouvaient être négligés aux basses fréquences ne sont plus
négligeables en micro-ondes. La théorie des lignes de transmission répond à cette exigence.
Une ligne de transmission en micro-ondes est souvent représentée par un réseau de paramètres
distribués ou les voltages et courants peuvent varier en amplitude et en phase le long de la
ligne. Un tronçon infinitésimal ∆𝑧 de la ligne peut être représenté par un circuit à éléments
regroupés 𝑅, 𝐿, 𝐺 et 𝐶 définis comme suit :

𝑅 représente la résistance due à la conductivité (finie) de chaque conducteur,

𝐿 représente l’auto induction totale des deux conducteurs,
𝐺 est due aux pertes diélectriques dans le matériau séparant les deux conducteurs,
𝐶 est due à la proximité des deux conducteurs.
Une ligne de transmission de longueur finie peut être considérée comme une cascade de
sections du modèle dans Fig.I.1.b. Pour une excitation harmonique de pulsation 𝜔, le modèle
de la ligne de transmission fournit des relations similaires aux équations des rotationnels de
Maxwell :
3
𝑑𝑉(𝑧)
= −(𝑅 + 𝑗𝜔𝐿)𝐼(𝑧) (5)
𝑑𝑧
𝑑𝐼(𝑧)
= −(𝐺 + 𝑗𝜔𝐶)𝑉(𝑧) (6)
𝑑𝑧
En dérivant et en substituant, on obtient :
𝑑2 𝑉(𝑧)
= (𝑅 + 𝑗𝜔𝐿)(𝐺 + 𝑗𝜔𝐶)𝑉(𝑧) (9)
𝑑𝑧 2
𝑑 2 𝐼(𝑧)
= (𝑅 + 𝑗𝜔𝐿)(𝐺 + 𝑗𝜔𝐶)𝐼(𝑧) (10)
𝑑𝑧 2
On pose : 𝛾 2 = (𝑅 + 𝑗𝜔𝐿)(𝐺 + 𝑗𝜔𝐶), telle que :
𝛾 = √(𝑅 + 𝑗𝜔𝐿)(𝐺 + 𝑗𝜔𝐶) est une grandeur complexe de la forme : 𝛼 + 𝑗𝛽

les équations (9) et (10) deviennent :
𝑑2 𝑉(𝑧)
− 𝛾 2 𝑉(𝑧) = 0 (11)
𝑑𝑧 2
𝑑2 𝐼(𝑧)
− 𝛾 2 𝐼(𝑧) = 0 (12)
𝑑𝑧 2
Il s’agit d’un système d’équations différentielles du 2ième ordre qui admet respectivement les
solutions suivantes :
𝑉(𝑧) = 𝑉 + 𝑒 −𝛾𝑧 + 𝑉 − 𝑒 +𝛾𝑧 (13)
𝐼(𝑧) = 𝐼 + 𝑒 −𝛾𝑧 + 𝐼 − 𝑒 +𝛾𝑧 (14)
Ou le terme 𝑒 −𝛾𝑧 représente la propagation de l’onde dans le sens +𝑧 et le terme 𝑒 𝛾𝑧
représente la propagation de l’onde dans le sens – 𝑧.
Les équations (5) et (6) peuvent être exprimées respectivement par :
𝑉(𝑧) = 𝑍𝑐 (𝐼 + 𝑒 −𝛾𝑧 − 𝐼 − 𝑒 +𝛾𝑧 ) (15)

1
𝐼(𝑧) = (𝑉 + 𝑒 −𝛾𝑧 − 𝑉 − 𝑒 +𝛾𝑧 ) (16)
𝑍𝑐
Ce qui permet de relier la tension et le courant sur la ligne de transmission avec la relation :
𝑉+ 𝑉− 𝑅+𝑗𝜔𝐿 𝑅+𝑗𝜔𝐿
𝑍𝑐 = = − 𝐼− = = √𝐺+𝑗𝜔𝐶 [𝛺] (17)
𝐼+ 𝛾
𝑍𝑐 est l’impédance caractéristique de la ligne de transmission.

En tenant compte de la variation temporelle dans les équations (13) et (14), nous avons :
𝑉(𝑧, 𝑡) = 𝑉0+ 𝑒 −(𝛼+𝑗𝛽)𝑧 𝑒 𝑗𝜔𝑡 + 𝑉0− 𝑒 (𝛼+𝑗𝛽)𝑧 𝑒 𝑗𝜔𝑡 4

𝐼(𝑧, 𝑡) = 𝐼0+ 𝑒 −(𝛼+𝑗𝛽)𝑧 𝑒 𝑗𝜔𝑡 + 𝐼0− 𝑒 (𝛼+𝑗𝛽)𝑧 𝑒 𝑗𝜔𝑡
⇔
𝑉(𝑧, 𝑡) = 𝑉0+ 𝑒 −𝛼𝑧 (𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 − 𝛽𝑧) + 𝑗𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 − 𝛽𝑧)) + 𝑉0− 𝑒 𝛼𝑧 (𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝛽𝑧) +
𝑗𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 + 𝛽𝑧))
𝐼(𝑧, 𝑡) = 𝐼0+ 𝑒 −𝛼𝑧 (𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 − 𝛽𝑧) + 𝑗𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 − 𝛽𝑧)) + 𝐼0− 𝑒 𝛼𝑧 (𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝛽𝑧) + 𝑗𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 +
𝛽𝑧))
Ce qui donne :
𝑅𝑒(𝑉(𝑧, 𝑡)) = 𝑉0+ 𝑒 −𝛼𝑧 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 − 𝛽𝑧) + 𝑉0− 𝑒 𝛼𝑧 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝛽𝑧)
𝑅𝑒(𝐼(𝑧, 𝑡)) = 𝐼0+ 𝑒 −𝛼𝑧 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 − 𝛽𝑧) + 𝐼0− 𝑒 𝛼𝑧 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝛽𝑧)
Avec 𝑉0± , 𝐼0± : voltages (amplitudes) des ondes incidentes et réfléchies en tension et en
courant respectivement. Cette formulation permet de définir les constantes suivantes :
𝛾 : constante de propagation de la ligne, qui est fonction de la fréquence.
𝛼 : constante d’atténuation [dB] ou bien [Np],
𝛽 : constante de phase [rd/m],

N.B. L’impédance caractéristique et la constante de propagation définissent complètement
une ligne de transmission. Avec :
2𝜋
𝜆= [𝑚]
𝛽
Et,
𝜔
𝑣𝑝 = [𝑚/𝑠]
𝛽
I.2. Ligne de transmission sans pertes

Une ligne de transmission sans pertes est un cas particulier, c’est une ligne dont les pertes
dans les conducteurs et les pertes dans l’isolant sont nulles :
𝑅=𝐺=0
En remplaçant dans l’expression de 𝛾, on conclut qu’une ligne de transmission sans pertes
sera caractérisée par les paramètres suivants :
- 𝛾 = 𝑗𝜔√𝐿𝐶 = 𝑗𝛽 constante de propagation purement imaginaire,
- 𝛼=0 pas d’affaiblissement (atténuation) le long de la ligne,

𝐿
- 𝑍0 = √𝐶 impédance caractéristique réelle.
En pratique, les pertes sont généralement très faibles et la simplification de ligne sans pertes 5
est valide.
II. Terminaisons de ligne de transmission sans pertes
On applique une onde incidente 𝑉0+ 𝑒 −𝑗𝛽𝑧 provenant d’une source de tension située à un point
𝑧 < 0 sur une ligne de transmission sans pertes terminée par une charge 𝑍𝐿 quelconque. Cette
charge peut représenter une antenne, un transistor ou juste une impédance.
Les équations (13) et (16) s’écrivent :
𝑉(𝑧) = 𝑉0+ 𝑒 −𝑗𝛽𝑧 + 𝑉0− 𝑒 +𝑗𝛽𝑧 (18)

𝑉0+ −𝑗𝛽𝑧 𝑉0− +𝑗𝛽𝑧
𝐼(𝑧) = 𝑒 − 𝑒 (19)
𝑍0 𝑍0
La tension et le courant étant reliés par l’impédance, donc :
à 𝑧 = 0 (au niveau de la charge) :
𝑉𝐿 𝑉(0) 𝑉0+ + 𝑉0−
𝑍𝐿 = = =
𝐼𝐿 𝐼(0) 𝑉0+ 𝑉0−
𝑍0 − 𝑍0
On explicite le rapport de l’onde réfléchie à l’onde incidente :
𝑉0− 𝑍𝐿 − 𝑍0
+ = Г(𝑧 = 0) = Г𝐿 = (20)
𝑉0 𝑍𝐿 + 𝑍0
𝑉−
On appelle le rapport 𝑉0+ coefficient de réflexion à la charge.
0
Le coefficient de réflexion est le rapport de l’onde réfléchie à l’onde incidente. C’est une
grandeur complexe qui s’écrit en utilisant l’équation (18) :
𝑉0− 𝑒 +𝑗𝛽𝑧
Г(𝑧) = (21)
𝑉0+ 𝑒 −𝑗𝛽𝑧
Et on réécrit les équations (18) et (19) en fonction du coefficient de réflexion :
𝑉(𝑧) = 𝑉0+ (𝑒 −𝑗𝛽𝑧 + Г𝐿 𝑒 +𝑗𝛽𝑧 ) (22)

6
𝑉0+
𝐼(𝑧) = (𝑒 −𝑗𝛽𝑧 − Г𝐿 𝑒 +𝑗𝛽𝑧 ) (23)
𝑍0
Ainsi, l’intégration d’une ligne de transmission sans pertes (𝑍0 , 𝑗𝛽) dans un circuit et
l’application d’une onde incidente donne naissance à une onde réfléchie dans le cas ou 𝑍𝐿 ≠
𝑍0 : Si 𝑍𝐿 = 𝑍0 alors : Г = 0, le circuit est adapté (pas de réflexion). De la même manière, on
exprime le coefficient de réflexion à l’entrée de la ligne de transmission par :
𝑉0− 𝑒 −𝑗𝛽𝑙
Г(𝑧 = −𝑙) = = Г(𝑧 = 0)𝑒 −𝑗2𝛽𝑙 = Г𝐿 𝑒 −𝑗2𝛽𝑙 (24)
𝑉0+ 𝑒 +𝑗𝛽𝑙
Avec, Г𝐿 le coefficient de réflexion au niveau de la charge.
II.1. Ondes Stationnaires
Le phénomène résultant de la propagation simultanée dans les sens opposés de l’onde
incidente et l’onde réfléchie de même fréquence et de même amplitude, dans le même milieu
physique, s’appelle onde stationnaire. Au lieu d’y voir une onde qui se propage, on constate
une vibration stationnaire d’intensité différente en chaque point observé.
L’onde stationnaire s’exprime par l’interférence de l’onde incidente et l’onde réfléchie selon
l’équation (13).
𝑉(𝑧) = 𝑉0+ 𝑒 −𝑗𝛽𝑧 + 𝑉0− 𝑒 𝑗𝛽𝑧
𝑉(𝑧) = 𝑉0+ (𝑒 −𝑗𝛽𝑧 + 𝛤𝐿 𝑒 𝑗𝛽𝑧 )
𝑉(𝑧) = 𝑉0+ 𝑒 −𝑗𝛽𝑧 (1 + 𝛤(𝑧)) (25)

On appelle taux d’ondes stationnaires T.O.S (en Anglais : SWR pour Standing-Waves Rate)
le rapport :
|𝑉(𝑧)|𝑚𝑎𝑥 1+|Г(𝑧)|
𝑇. 𝑂. 𝑆 = |𝑉(𝑧)|𝑚𝑖𝑛
= 1−|Г(𝑧)| (29)
 Cas particulier
Pour z=0 (au niveau de la charge) :

1 + |𝛤𝐿 |
𝑇. 𝑂. 𝑆 =
1 − |𝛤𝐿 |
𝜆
La distance entre deux maximums de l’onde stationnaire est , la distance entre deux
2
𝜆
minimums de l’onde stationnaire est , alors que la distance entre un minimum et un
2
𝜆
maximum est 4.
II.2. L’équation d’impédance d’une ligne de transmission sans pertes

L’impédance d’une ligne de transmission est variable parce que la tension et le courant sont
variables le long de la ligne. On écrit l’expression de l’impédance à l’entrée de la ligne de
transmission :
𝑉(−𝑙)
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍(−𝑙) = (32)
𝐼(−𝑙)
Et en utilisant les expressions (22) et (23) de courant et de tension pour 𝑧 = −𝑙, on obtient :
𝑉0+ (𝑒 +𝑗𝛽𝑙 +Г𝐿 𝑒 −𝑗𝛽𝑙 )

𝑍𝑖𝑛 = 𝑉+
(33)
0 (𝑒 +𝑗𝛽𝑙 −Г 𝑒 −𝑗𝛽𝑙 )
𝑍0 𝐿
On développe :
𝑍 −𝑍
(𝑒 +𝑗𝛽𝑙 + 𝐿 0 𝑒 −𝑗𝛽𝑙 ) ((𝑍 +𝑍 )𝑒 +𝑗𝛽𝑙 +(𝑍 −𝑍 )𝑒 −𝑗𝛽𝑙 )
𝑍𝐿 +𝑍0
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0 𝑍 −𝑍 = 𝑍0 ((𝑍𝐿 +𝑍0 )𝑒 +𝑗𝛽𝑙 −(𝑍𝐿−𝑍0 )𝑒 −𝑗𝛽𝑙 )
(𝑒 +𝑗𝛽𝑙 − 𝐿 0 𝑒 −𝑗𝛽𝑙 ) 𝐿 0 𝐿 0
𝑍𝐿 +𝑍0
((𝑍𝐿 +𝑍0 )(𝑐𝑜𝑠(𝛽𝑙)+𝑗𝑠𝑖𝑛(𝛽𝑙))+(𝑍𝐿 −𝑍0 )(𝑐𝑜𝑠(𝛽𝑙)−𝑗𝑠𝑖𝑛(𝛽𝑙)))

𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0
((𝑍𝐿 +𝑍0 )(𝑐𝑜𝑠(𝛽𝑙)+𝑗𝑠𝑖𝑛(𝛽𝑙))−(𝑍𝐿 −𝑍0 )(𝑐𝑜𝑠(𝛽𝑙)−𝑗𝑠𝑖𝑛(𝛽𝑙)))
2𝑍 𝑐𝑜𝑠(𝛽𝑙)+𝑗2𝑍 𝑠𝑖𝑛(𝛽𝑙)
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0 2𝑍𝐿𝑐𝑜𝑠(𝛽𝑙)+𝑗2𝑍0𝑠𝑖𝑛(𝛽𝑙)
0 𝐿
𝑍 +𝑗𝑍 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙)
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0 𝑍𝐿+𝑗𝑍0 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙) (34)
0 𝐿

Cette équation est d’une grande importance, elle permet de déduire que la ligne de
transmission transforme la charge en hyperfréquences. Elle permet de distinguer plusieurs cas
particuliers.
 Cas particuliers de terminaisons

Des cas particuliers peuvent découler de l’équation d’impédance d’une ligne de transmission.
Ils peuvent être regroupés en deux catégories :
Catégorie 1 : selon la charge
Cas1 : 𝑍𝐿 = 𝑍0 (adaptation) 8
𝑍 +𝑗𝑍 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙)
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0 𝑍0 +𝑗𝑍0 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙) = 𝑍0 (35)
0 0
L’impédance d’une ligne de transmission terminée par une charge d’impédance adaptée est
indépendante de la longueur de la ligne de transmission(𝑙).
𝑍 −𝑍 1+|𝛤 |
Avec : Г𝐿 = 𝑍0 +𝑍0 = 0 et 𝑇. 𝑂. 𝑆 = 1−|𝛤𝐿| = 1
0 0 𝐿
Cas 2 : 𝑍𝐿 = 0 (court-circuit)
0+𝑗𝑍0 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙)
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0 𝑍 = 𝑗𝑍0 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙) (36)
0 +𝑗0𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙)
Le court-circuit est une charge purement réactive avec dépendance de la longueur de la ligne
de transmission(𝑙).
0−𝑍 1+|𝛤 |
Avec : Г𝐿 = 0+𝑍0 = −1 et 𝑇. 𝑂. 𝑆 = 1−|𝛤𝐿 | → ∞
0 𝐿
Cas 3 : 𝑍𝐿 =→ ∞ (circuit-ouvert)
𝑍0
𝑍𝐿 +𝑗𝑍0 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙) 𝑍𝐿 1+𝑗𝑍𝐿 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙) 𝑍
0
𝑍𝑖𝑛 = lim 𝑍0 𝑍 = lim 𝑍0 𝑍 𝑍0 = 𝑗𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙)
𝑍𝐿 =→∞ 0 +𝑗𝑍𝐿 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙) 𝑍𝐿 =→∞ 𝐿 +𝑗𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙)
𝑍𝐿
𝑍𝑖𝑛 = −𝑗𝑍0 𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙) (37)

Le circuit-ouvert est une charge purement réactive avec dépendance de la longueur de la ligne
de transmission(𝑙). Le circuit-ouvert est équivalent au court-circuit avec un déphasage de π.
𝑍𝐿 −𝑍0 1+|𝛤 |
9
Avec : Г𝐿 = lim = 1 et 𝑇. 𝑂. 𝑆 = 1−|𝛤𝐿| → ∞
𝑍𝐿 =→∞ 𝑍𝐿 +𝑍0 𝐿
Catégorie 2 : selon la longueur
𝜆
Cas 1 : 𝑙 = 2
2𝜋𝜆
𝑍𝐿 +𝑗𝑍0 𝑡𝑎𝑛( ) 𝑍 +𝑗𝑍 𝑡𝑎𝑛(𝜋)
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0 𝜆2
2𝜋𝜆 = 𝑍0 𝑍𝐿+𝑗𝑍0 𝑡𝑎𝑛(𝜋) = 𝑍𝐿 (38)
𝑍0 +𝑗𝑍𝐿 𝑡𝑎𝑛( ) 0 𝐿
𝜆2
𝜆
Pour : 𝑙 = 2 la ligne de transmission ne transforme pas l’impédance de charge.
𝜆
Cas 2 : 𝑙 = 4
𝑍𝐿
2𝜋𝜆 𝜋 𝜋 +𝑗𝑍0
𝑍𝐿 +𝑗𝑍0 𝑡𝑎𝑛( ) 𝑍𝐿 +𝑗𝑍0 𝑡𝑎𝑛( ) 𝑡𝑎𝑛( ) 𝑡𝑎𝑛(𝜋)
𝜆4 2 2 2
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0 2𝜋𝜆 = 𝑍0 𝜋 = 𝑍0 𝜋 𝑍0
𝑍0 +𝑗𝑍𝐿 𝑡𝑎𝑛( ) 𝑍0 +𝑗𝑍𝐿 𝑡𝑎𝑛( ) 𝑡𝑎𝑛( ) +𝑗𝑍𝐿
𝜆4 2 2 𝑡𝑎𝑛(𝜋)
2
𝑍
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0 𝑍0 (39)
𝐿
Si 𝑍𝐿 = 0 alors 𝑍𝑖𝑛 → ∞
Et,
si 𝑍𝐿 → ∞ alors 𝑍𝑖𝑛 = 0
Il s’agit d’un circuit transformateur quart d’onde qui présente une impédance infinie s’il est
court-circuité à son extrémité et présente une impédance nulle s’il est ouvert à son extrémité.

 Ligne terminée à une autre ligne

Ce cas particulier est celui d’une ligne de transmission d’impédance caractéristique 𝑍0
terminée par (branchée à) une autre ligne de transmission d’impédance caractéristique
différente 𝑍1 . Le coefficient de réflexion est donc :
𝑍 −𝑍
Г = 𝑍1 +𝑍0 (40)
1 0
10
Une partie de l’onde incidente est donc réfléchie, et une seconde partie est transmise par le
biais de la deuxième ligne. Ceci introduit un coefficient de transmission 𝑇 :
𝑉(𝑧) = 𝑉0+ 𝑒 −𝑗𝛽𝑧 (1 + 𝛤(𝑧)) pour 𝑧 < 0 superposition d’onde incidente et onde réfléchie
Et,
𝑉(𝑧) = 𝑉0+ 𝑇(𝑧)𝑒 −𝑗𝛽𝑧 pour 𝑧 > 0 onde transmise

À 𝑧=0: 𝑉(0) = 𝑉0+ (1 + 𝛤) = 𝑉0+ 𝑇
D’ou : 1 + 𝛤 = 𝑇
Ainsi :
𝑍 −𝑍 2𝑍1
𝑇 = 𝑍1 +𝑍0 + 1 = 𝑍 (41)
1 0 1 +𝑍0
Et on définit :
𝐼𝐿 = −20𝐿𝑜𝑔10 |𝑇| : Pertes d’insertion (accouplement).
III. Calcul de Puissance
La puissance active transmise est l’une des formes de puissance en sinusoïdal. Elle représente
la puissance moyenne sur la ligne. En un point 𝑧 d’une ligne de transmission sans pertes
(𝑍0 réelle) , et en utilisant les courants et tension efficaces, la puissance active s’exprime par :
1
𝑃𝑚𝑜𝑦 = 2 ℛ𝑒 (𝑉(𝑧). 𝐼 ∗ (𝑧)) (42)
En utilisant les expressions (22) et (23) de la tension et du courant en fonction du coefficient

de réflexion, on a :

∗
1 𝑉0+
𝑃𝑚𝑜𝑦 = ℛ (𝑉0+ (𝑒 −𝑗𝛽𝑧 + 𝛤𝑒 𝑗𝛽𝑧
). ( 𝑍 (𝑒 −𝑗𝛽𝑧
− 𝛤𝑒 𝑗𝛽𝑧
)) )
2 𝑒 0
En utilisant les propriétés des conjugués complexes :
1 𝑉0+ .𝑉0+∗
𝑃𝑚𝑜𝑦 = 2 ℛ𝑒 ( (𝑒 −𝑗𝛽𝑧 + 𝛤𝑒 𝑗𝛽𝑧 )(𝑒 𝑗𝛽𝑧 − 𝛤 ∗ 𝑒 −𝑗𝛽𝑧 ))
𝑍0∗
1 𝑉0+ .𝑉0+∗
𝑃𝑚𝑜𝑦 = 2 ℛ𝑒 ( (1 − |𝛤|2 + 𝑗2(ℛ𝑒 (𝛤)𝑠𝑖𝑛(2𝛽𝑧) + 𝔩𝑚 (𝛤)𝑐𝑜𝑠(2𝛽𝑧))))
𝑍0∗
Ainsi : 11
2 2 2
1 |𝑉0+ | 1 |𝑉0+ | 1 |𝑉0+ |
𝑃𝑚𝑜𝑦 = 2 (1 − |𝛤|2 ) = −2 |𝛤|2 = 𝑃𝑖 − 𝑃𝑟 (43)
𝑍0 2 𝑍0 𝑍0
Avec, 𝑃𝑖 puissance incidente et 𝑃𝑟 puissance réfléchie.

La puissance moyenne est constante à n’importe quel point 𝑧 sur la ligne de transmission.
L’équation (43) montre que la puissance active transmise est maximale pour 𝛤 = 0, c’est-à-
dire pour une puissance réfléchie nulle. Lorsque 𝛤 ≠ 0, la charge n’est pas adaptée à la ligne
et une partie de la puissance ne se rend pas à la charge. Cette puissance est appelée pertes en
réflexion (en Anglais : Return Loss) :
𝑅𝐿 = −10𝑙𝑜𝑔10 |Г𝐿 |2 = −20𝑙𝑜𝑔10 |Г𝐿 | [𝑑𝐵]
La puissance supplémentaire qui serait fournie à la charge, si cette dernière était adaptée
s’appelle pertes de désadaptation, elle est calculée par :
𝑀𝐿 = −10𝑙𝑜𝑔10 (1 − |Г𝐿 |2 ) [𝑑𝐵]
Le Neper 𝑁𝑝 est une unité de mesure adoptée pour exprimer des rapports de tensions ou de
puissances. Une unité de Neper correspond à un rapport de puissances de 𝑒 2 :
1𝑁𝑝 = 10𝑙𝑜𝑔10 (𝑒 2 ) = 8.686 𝑑𝐵.
IV. Abaque de Smith

L’abaque de Smith est un outil graphique très important pour l’analyse des circuits micro-
ondes. Des appareils de mesures comme les analyseurs de réseaux donnent une représentation
de leurs acquisitions dans ce type d’abaque. Les constructeurs de composants HF et micro-
ondes présentent également les caractéristiques de leurs produits par l’abaque de Smith.
Actuellement, il est intégré dans tous les logiciels de conception.
L’abaque de Smith est une représentation du plan complexe avec une graduation qui permet
de lire la valeur d’une impédance associée à un coefficient de réflexion. Dans ce qui, on
montre le développement des équations qui donnent l’abaque de Smith.

12
IV.1. Description de l’abaque de Smith

La description de l’abaque de Smith consiste à retrouver des points repères sur le
graphique. Ces points repères faciliteront l’utilisation de l’abaque :
- L’axe des réels porte les graduations des cercles de résistances constantes (𝑟 = 𝑐𝑠𝑡𝑒),
- L’intérieur du grand cercle porte les graduations des arcs de cercles de réactances
constantes (x= 𝑐𝑠𝑡𝑒),

𝑍
- Le point (1,0) correspond à une impédance normalisée adaptée (𝑧 = 𝑍 = 1),
0
0
- Le point (0,0) correspond au court-circuit (𝑧 = 𝑍 = 0),
0
- Le grand cercle est gradué de 0 à 0.5. Le sens ‘’vers le générateur’’ correspond à celui
des aiguilles d’une montre.
IV.2. Utilisation de l’abaque de Smith
𝑍
- Représentation d’une impédance normalisée correspondant à 𝑧 = 𝑍 ,
0
- Lecture d’un coefficient de réflexion,
- Lecture du taux d’ondes stationnaires, 13
- Une fois une impédance de charge est normalisée et localisée sur l’abaque de Smith,
on fait une rotation de 2𝛽𝑧 sur le cercle de |Г| pour trouver l’impédance en un point 𝑧
quelconque de la ligne de transmission car |Г| est constant pour une ligne sans pertes,
- Représentation d’un déplacement sur la ligne : une rotation complète sur l’abaque de
𝜆
Smith correspond à un déplacement de sur la ligne de transmission vers la charge
2
dans le sens positif (anti-trigonométrique / horaire), vers le générateur dans le sens
négatif (trigonométrique / antihoraire) :
𝜆
2𝛽𝑧 = 2𝜋 d’où 𝑧 = 2
- Lecture d’une admittance normalisée correspondant à une impédance normalisée (et

réciproquement) : la graduation des admittances est symétrique à celle des impédances
par rapport au point (0,1) dans un abaque de Smith complète,

14
- Association en série et en parallèle d’éléments réactifs (savoir comment se déplace

𝑍
une impédance normalisée correspondant à 𝑧 = 𝑍 si on lui ajoute une inductance ou
0
une capacité en série) c’est le principe d’adaptation d’impédances.

IV.3. La ligne fendue en micro-ondes

La ligne fendue est généralement un tronçon d’une ligne de transmission qui, placée dans une
ligne de transmission chargée permet d’avoir des prélèvements de l’amplitude du champ
électrique d’une onde stationnaire. Souvent, on utilise des configurations en guides d’ondes et
en lignes coaxiales. Dans un guide d’ondes, une fente est usinée dans le sens longitudinal sans
perturber la configuration du champ électromagnétique à l’intérieur du guide d’ondes. Une
sonde connectée à un détecteur à diode est introduite dans la fente et l’ensemble est relié à un
instrument de mesure appelé ‘’TOSmètre’’. Dans une ligne coaxiale, on insère une section de
ligne à ruban conducteur central circulaire, ce qui permet d’introduire la sonde du TOSmètre.
15
La ligne fendue permet de mesurer (lire) le TOS et la distance du premier minimum

d’amplitude (tension). Ces mesures permettent de déterminer la valeur de la charge 𝑍𝐿 (valeur
complexe). Actuellement, les lignes à fente sont remplacées par les analyseurs de réseaux
pour plus de précision, de polyvalence et de commodité. Mais certaines applications
nécessitent toujours l’utilisation des lignes à fente (c’est le meilleur moyen pour comprendre
le concept des ondes stationnaires).
 Exemple
Sur une ligne coaxiale fendue d’impédance caractéristique 50 𝛀 et terminée par une charge
𝑍𝐿 inconnue, on mesure un 𝑇𝑂𝑆 = 1.5 et on visualise l’allure du champ électrique
suivante. Pour déterminer la valeur de 𝑍𝐿 , on procède comme suit :
A partir de l’équation (29), on détermine le module du coefficient de réflexion à la charge :

𝑇𝑂𝑆−1
|Г𝐿 | = = 0.2
𝑇𝑂𝑆+1
L’amplitude de l’onde stationnaire atteint un minimum lorsque :

𝑐𝑜𝑠(𝜑𝐿 + 2𝛽𝑧) = −1 = 𝑐𝑜𝑠(𝜋 + 2𝑘𝜋) ⇒ 𝜑𝐿 = 𝜋 + 2𝛽𝑙𝑚𝑖𝑛
𝑙𝑚𝑖𝑛 est la distance entre le premier minimum de tension et le plan de charge.
Sur l’échelle arbitrairement positionnée de la ligne fendue on mesure des minimums (voir
figure) à :
𝑧 = 0.72 𝑐𝑚, 2.72𝑐𝑚, 4.72 𝑐𝑚
En remplaçant la charge 𝑍𝐿 par un court-circuit, on visualise l’allure du champ électrique
suivante : 16
Les minimums du court-circuit sont nettement définis (𝜑𝐿 = 𝜋, 𝑙𝑚𝑖𝑛 = 0) et on mesure les
valeurs des minimums de tension (voir figure) à :
𝑧 = 0.2 𝑐𝑚, 2.2𝑐𝑚, 4.2 𝑐𝑚
Ainsi,
𝑙𝑚𝑖𝑛 = 4.2 − 2.72 = 1.48 𝑐𝑚
𝜆
Les minimums des ondes stationnaires se répètent chaque 2 :
𝜆
= 4.2 − 2.2 = 2 ⇒ 𝜆 = 4𝑐𝑚
2
2𝜋
𝜑𝐿 = 𝜋 + 2𝛽 𝑙𝑚𝑖𝑛 = 𝜋 + 2 𝑙𝑚𝑖𝑛 = 1.5𝑟𝑑 = 86𝑜
𝜆
Pour déterminer l’impédance de charge inconnue 𝑍𝐿 :

- Soit on utilise l’expression théorique :
1+Г 1+0.2𝑒 𝑗1.5
𝑍𝐿 = 𝑍0 1−Г = 50 1−0.2𝑒 𝑗1.5 = 47.4 + 𝑗19.7𝜴
- Soit on utilise l’abaque de Smith :
On commence par tracer le cercle qui passe par TOS=1.5, l’impédance de charge 𝑍𝐿
1.48 𝑐𝑚
doit être positionnée sur ce cercle, elle est à 1.48 cm (≡ =
𝜆=4𝑐𝑚
0.37 [ ]𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑛𝑜𝑟𝑚𝑎𝑙𝑖𝑠é𝑒) du minimum de tension, on se déplace sur le cercle à
partir du minimum de tension de 0.37 de distance normalisée vers la charge, on lit :

𝑍𝐿 = (0.95 + 𝑗0.4)50 = 47.5 + 𝑗20 𝜴

Le résultat sur l’abaque de Smith est conforme au résultat théorique.
17
V. Le transformateur quart d’onde

Le transformateur quart d’onde est un circuit simple, pratique et utile pour l’adaptation
d’impédance, c’est une ligne de transmission qui illustre les propriétés des ondes stationnaires
sur une ligne désadaptée. La figure suivante montre un circuit qui comporte un transformateur
quart d’onde : la résistance de charge 𝑅𝐿 et l’impédance caractéristique 𝑍0 de la ligne
d’alimentation sont réelles et supposées connues. Ces deux composantes sont connectées à un
tronçon de ligne de transmission sans pertes d’impédance caractéristiques 𝑍1 (inconnue) et
𝜆
longueur 4 dans le but d’adapter la charge 𝑅𝐿 à la ligne d’alimentation 𝑍0 (avoir Г = 0).

L’impédance à l’entrée du circuit transformateur s’écrit :

𝑅 +𝑗𝑍 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙)
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍1 𝑍 𝐿+𝑗𝑅1𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙) (44)
1 𝐿
𝑅𝐿
𝜋
𝑅𝐿 +𝑗𝑍1 𝑡𝑎𝑛( ) 𝜋 +𝑗𝑍1
𝑡𝑎𝑛( )
2 2
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍1 𝜋 = 𝑍1 𝑍1
𝑍1 +𝑗𝑅𝐿 𝑡𝑎𝑛( ) 𝜋 +𝑗𝑅𝐿
2 𝑡𝑎𝑛( )
2
𝑍2
𝑍𝑖𝑛 = 𝑅1 (45)
𝐿
Pour atteindre l’adaptation (Г = 0) il faut : 18

𝑍2
𝑍𝑖𝑛 = 𝑅1 = 𝑍0 ⇒ 𝑍1 = √𝑍0 𝑅𝐿 (46)
𝐿
On appelle cette forme moyenne géométrique de 𝑍0 et 𝑅𝐿 .

Si l’on tient compte de la variation de la fréquence, l’adaptation parfaite est atteinte à une
seule fréquence, et la désadaptation aura lieu aux autres fréquences.
 Exemple : réponse en fréquences du transformateur quart d’onde

Soit à adapter une résistance 𝑅𝐿 = 100 Ω à une ligne d’impédance caractéristique 50 Ω en
utilisant un transformateur quart d’onde.
- Déterminer l’impédance caractéristique du tronçon d’adaptation,
- Tracer l’amplitude du coefficient de réflexion en fonction de la fréquence normalisée
𝑓 𝜆
, 𝑓0 est la fréquence à laquelle le transformateur est de longueur .
𝑓0 4
Solution : utilisant l’équation (46), l’impédance caractéristique du transformateur nécessaire

est :
𝑍1 = √𝑍0 𝑅𝐿 = 70.7 Ω
A l’entrée du circuit transformateur :
𝑍 −𝑍
Г𝑖𝑛 = 𝑍0 +𝑍𝑖𝑛
0 𝑖𝑛
Et,
𝑍0 −𝑍𝑖𝑛
|Г𝑖𝑛 | = | |
𝑍0 +𝑍𝑖𝑛
𝑍0 = 50 Ω
𝑅 +𝑗𝑍 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙)
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍1 𝑍 𝐿+𝑗𝑅1𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙)
1 𝐿
𝜆0 𝑣𝑝
𝑙= = 4𝑓
4 0

2𝜋 2𝜋𝑓
𝛽= =
𝜆 𝑣𝑝
D’où :
𝜋 𝑓 𝜋 𝑓
𝑅𝐿 +𝑗𝑍1 𝑡𝑎𝑛( . ) 100+𝑗70.7𝑡𝑎𝑛( . )
2 𝑓0 2 𝑓0
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍1 𝜋 𝑓 = 70.7 𝜋 𝑓
𝑍1 +𝑗𝑅𝐿 𝑡𝑎𝑛( . ) 70.7+𝑗100𝑡𝑎𝑛( . )
2 𝑓0 2 𝑓0
sous matlab
z0=50;
x=[0, 0.25, 0.5, 0.75, 1, 1.25, 1.5, 1.75, 2, 2.25, 2.5, 2.75, 3, 3.25,
3.5, 3.75, 4, 4.25, 4.5, 4.75, 5]; %x=f/f0 19
zin=70.7*(100+j*70.7.*tan(pi.*x/2))./(70.7+j*100.*tan(pi.*x/2));
rin=abs((z0-zin)./(z0+zin));
subplot(1,2,1)
plot(x,rin,'r*-')
ylabel('module []')
xlabel('fréquence normaliséé f/f0 []')
subplot(1,2,2)
plot(x,10*log10(rin),'r*-'),grid;
ylabel('module [dB]')
xlabel('fréquence normaliséé f/f0 []')

Cette méthode d’adaptation d’impédance est limitée à des impédances de charge réelles, mais
il est à noter qu’une impédance de charge complexe peut être transformée en impédance réelle
à travers une longueur adéquate de la ligne.
 Concept des réflexions multiples

On analyse dans ce qui suit le circuit transformateur quart d’onde dans le domaine temporel.
Soit une onde incidente de la ligne d’alimentation 𝑍0 vers la charge résistive 𝑅𝐿 , à l’interface
séparant la ligne d’alimentation et le transformateur 𝑍1 , une partie de l’onde est réfléchie (Г1 )
𝜆
et une partie est transmise (𝑇1 ) sur la ligne. La partie transmise parcourt une distance mètres
4
jusqu’à la charge et se réfléchie (Г3 ) et parcourt une seconde fois la même distance jusqu’à 20
l’interface séparant 𝑍0 et 𝑍1 . A cette interface, une partie est transmise vers la ligne 𝑍0 (𝑇2 ) et
une partie se réfléchie encore (Г2 ) vers la charge. Le processus continue avec un nombre
infini d’ondes rebondissantes et le coefficient de réflexion total Г est la somme de toutes les
réflexions partielles. Les coefficients de réflexion et de transmission sont notés comme suit :
𝑍 −𝑍
Г1 = 𝑍1 +𝑍0 (47)
1 0
Г1 est un coefficient de réflexion partielle d’une onde incidente sur la charge 𝑍1 et provenant
de la ligne d’alimentation 𝑍0 .
𝑍 −𝑍
Г2 = 𝑍0 +𝑍1 = −Г1 (48)
0 1
Г2 est un coefficient de réflexion partielle d’une onde incidente sur la charge 𝑍0 et provenant
de la ligne 𝑍1 .
𝑅 −𝑍
Г3 = 𝑅𝐿+𝑍1 (49)
𝐿 1
Г3 est un coefficient de réflexion partielle d’une onde incidente sur la charge 𝑅𝐿 et provenant
de la ligne 𝑍1 .
2𝑍1
𝑇1 = 𝑍 (50)
1 +𝑍0
𝑇1 est un coefficient de transmission partielle d’une onde de la ligne 𝑍0 vers la ligne 𝑍1 .

2𝑍0
𝑇2 = 𝑍 (51)
1 +𝑍0
𝑇2 est un coefficient de transmission partielle d’une onde de la ligne 𝑍1 vers la ligne 𝑍0 .

𝜆
Chaque trajet aller- retour sur le transformateur 4 résulte en déphasage de phase de 180o. Le
coefficient de réflexion total peut être exprimé par :
Г = Г1 − 𝑇1 𝑇2 Г3 + 𝑇1 𝑇2 Г2 Г23 − 𝑇1 𝑇2 Г22 Г33 + ⋯
Г = Г1 − 𝑇1 𝑇2 Г3 . ∑+∞
𝑛=0(−Г2 Г3 )
𝑛
(52)
Sachant que |Г2 | < 1 et |Г3 | < 1, on établit une série géométrique :

1
Г = Г1 − 𝑇1 𝑇2 Г3 . 1+Г
2 Г3
Г1 +Г1 Г2 Г3 −𝑇1 𝑇2 Г3
Г= (53)
1+Г2 Г3
21
En utilisant les relations (47) à (50), on obtient :

Г1 −Г21 Г3 −𝑇1 𝑇2 Г3 Г1 −Г3 (Г21 +𝑇1 𝑇2 )
Г= =
1+Г2 Г3 1+Г2 Г3
2(𝑍12 −𝑅𝐿 𝑍0 )
Г= 𝑅 −𝑍
𝑍 −𝑍
(𝑍1 +𝑍0 )(𝑅𝐿 +𝑍1 )(1+( 0 1 )( 𝐿 1 ))
𝑍0 +𝑍1 𝑅𝐿 +𝑍1
Et on confirme le résultat de l’équation (46) :
Г = 0 ⇒ 𝑍1 = √𝑍0 𝑅𝐿
qui montre que l’adaptation est atteinte lorsque la superposition de toutes les réflexions
partielles vaut zéro.
VI. Désadaptation de la source et de la charge
Dans ce paragraphe, on étudie le cas général ou la source (générateur) et la charge peuvent
tous les deux avoir des impédances désadaptées (différentes) de la ligne de transmission. La
figure ci-dessous illustre un circuit de ligne de transmission à faibles pertes de longueur 𝑙 et

d’impédance caractéristique 𝑍0 associée à un générateur et une charge arbitraires
d’impédances 𝑍𝑔 et 𝑍𝐿 arbitraires respectivement qui peuvent être complexes. Le circuit
représente la plupart des réseaux hyperfréquences passifs ou actifs qui peuvent exister en
pratique.
22
L’impédance à l’entrée de la ligne de transmission s’écrit :

𝑍 +𝑗𝑍 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙) (1+Г 𝑒 −𝑗2𝛽𝑙 )
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0 𝑍𝐿+𝑗𝑍0 𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙) = 𝑍0 (1−Г𝐿𝑒 −𝑗2𝛽𝑙) (54)
0 𝐿 𝐿
Le voltage sur la ligne de transmission s’écrit :
𝑉(𝑧) = 𝑉0+ (𝑒 −𝑗𝛽𝑧 + 𝛤𝐿 𝑒 𝑗𝛽𝑧 ) (55)
En considérant le voltage à 𝑧 = −𝑙, nous avons :

𝑍𝑖𝑛
𝑉(−𝑙) = 𝑉0+ (𝑒 𝑗𝛽𝑙 + 𝛤𝐿 𝑒 −𝑗𝛽𝑙 ) = 𝑉𝑔 𝑍
𝑖𝑛 +𝑍𝑔
de sorte que :
𝑍𝑖𝑛 1
𝑉0+ = 𝑉𝑔 𝑍 . 𝑗𝛽𝑙 +𝛤 𝑒 −𝑗𝛽𝑙 )
(56)
𝑖𝑛 +𝑍𝑔 (𝑒 𝐿
En utilisant la relation (54), on peut écrire :

(1+Г 𝑒 −𝑗2𝛽𝑙 ) 1 1
𝑉0+ = 𝑉𝑔 . 𝑍0 (1−Г𝐿𝑒 −𝑗2𝛽𝑙 ) . (1+Г𝐿 𝑒−𝑗2𝛽𝑙 )
. (𝑒 𝑗𝛽𝑙 +𝛤 𝑒 −𝑗𝛽𝑙 )
𝐿 𝐿
𝑍0 +𝑍𝑔
(1−Г𝐿 𝑒−𝑗2𝛽𝑙 )
𝑍0 𝑒 −𝑗𝛽𝑙
𝑉0+ = 𝑉𝑔 . 𝑍 . 1−Г −𝑗2𝛽𝑙 (57)
0 +𝑍𝑔 𝐿 Г𝑔 𝑒
Avec,
𝑍𝑔 −𝑍0
Г𝑔 = 𝑍 (58)
𝑔 +𝑍0
Г𝑔 est le coefficient de réflexion observé en regardant vers le générateur.
Le T.O.S sur la ligne est :

1+|𝛤 |
𝑇. 𝑂. 𝑆 = 1−|𝛤𝐿 |
𝐿
La puissance délivrée à la charge est :

1 ∗ 1 1
𝑃 = 2 𝑅𝑒(𝑉𝑖𝑛 𝐼𝑖𝑛 ) = |𝑉𝑖𝑛 |2 𝑅𝑒 ( )
2 𝑍 𝑖𝑛
2
1 2 𝑍𝑖𝑛 1
𝑃 = 2 |𝑉𝑔 | . |𝑍 | . 𝑅𝑒 (𝑍 ) (59)
𝑖𝑛 +𝑍𝑔 𝑖𝑛
Si 𝑍𝑖𝑛 = 𝑅𝑖𝑛 +𝑗𝑋𝑖𝑛

Et 𝑍𝑔 = 𝑅𝑔 +𝑗𝑋𝑔 23
Alors l’expression (59) s’écrit :

2
1 2 𝑅𝑖𝑛 +𝑗𝑋𝑖𝑛 1
𝑃 = 2 |𝑉𝑔 | . |(𝑅 | . 𝑅𝑒 (𝑅 )
𝑖𝑛 +𝑅𝑔 )+𝑗(𝑋𝑖𝑛 +𝑋𝑔 ) 𝑖𝑛 +𝑗𝑋𝑖𝑛
2 2 2
1 𝑅𝑖𝑛 +𝑋𝑖𝑛 𝑖𝑛 𝑅
𝑃 = 2 |𝑉𝑔 | . 2 2 . 𝑅2 +𝑋 2
(𝑅𝑖𝑛 +𝑅𝑔 ) +(𝑋𝑖𝑛 +𝑋𝑔 ) 𝑖𝑛 𝑖𝑛
1 2 𝑅𝑖𝑛
𝑃 = 2 |𝑉𝑔 | . 2 2 (60)
(𝑅𝑖𝑛 +𝑅𝑔 ) +(𝑋𝑖𝑛 +𝑋𝑔 )
Dans ce qui suit, l’impédance du générateur 𝑍𝑔 sera fixe et on considère trois cas
d’impédance de charge.
 Charge adaptée à la ligne
Lorsque la charge est adaptée à la ligne de transmission, nous avons :
𝑍𝐿 = 𝑍0 ⇒ Г𝐿 = 0, 𝑇. 𝑂. 𝑆 = 1, 𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0
Et la puissance délivrée à la charge s’écrit :
1 2 𝑍0
𝑃 = 2 |𝑉𝑔 | . 2 (61)
(𝑍0 +𝑅𝑔 ) +𝑋𝑔 2
 Source adaptée à la ligne chargée

Dans ce cas, l’impédance de charge 𝑍𝐿 et/ou les paramètres de la ligne de transmission
(𝛽𝑙, 𝑍0 ) sont choisis de façon à rendre la source (le générateur) adaptée à une charge
composée de la ligne de transmission (𝛽𝑙, 𝑍0 ) avec sa terminaison (𝑍𝐿 ) :
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍𝑔
Et le coefficient de réflexion global est nul :

𝑍 −𝑍𝑔
Г = 𝑍𝑖𝑛+𝑍 = 0 (62)
𝑖𝑛 𝑔
des ondes stationnaires auront lieu sur la ligne puisque Г𝐿 n’est pas nul et la puissance
délivrée à la charge est :
1 2 𝑅𝑔
𝑃 = 2 |𝑉𝑔 | . 4(𝑅2 +𝑋 2 ) (63)
𝑔 𝑔
 Adaptation Conjuguée
Les deux cas précédents montrent qu’on est amené à optimiser 𝑍𝑖𝑛 pour atteindre un transfert
maximal de puissance à la charge pour une impédance 𝑍𝑔 donnée (fixe). Pour cela, on dérive
l’expression (60) par rapport aux parties réelle et imaginaire de 𝑍𝑖𝑛 :
2 2
𝜕𝑃 1 2 (𝑅𝑖𝑛 +𝑅𝑔 ) +(𝑋𝑖𝑛 +𝑋𝑔 ) −2𝑅𝑖𝑛 (𝑅𝑖𝑛 +𝑅𝑔 )
= 2 |𝑉𝑔 | 2 2 2
𝜕𝑅𝑖𝑛 ((𝑅𝑖𝑛 +𝑅𝑔 ) +(𝑋𝑖𝑛 +𝑋𝑔 ) )
24
𝜕𝑃 2 2
=0⇒ −𝑅𝑖𝑛 + 𝑅𝑔2 + (𝑋𝑖𝑛 + 𝑋𝑔 ) = 0 (64.a)
𝜕𝑅𝑖𝑛
𝜕𝑃
= 0 ⇒ 𝑅𝑖𝑛 (𝑋𝑖𝑛 + 𝑋𝑔 ) = 0 (64.b)
𝜕𝑋𝑖𝑛
Ce qui donne: 𝑋𝑖𝑛 = −𝑋𝑔
En remplaçant dans l’équation (64.a), nous avons :

𝑅𝑖𝑛 = 𝑅𝑔
D’où :
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍𝑔∗ (65)
Cette condition est connue par l’adaptation conjuguée. Il en résulte un transfert de puissance
maximal vers la charge pour une impédance de générateur fixe. La puissance délivrée s’écrit :
1 2 1
𝑃 = 2 |𝑉𝑔 | . 4𝑅 (66)
𝑔
La puissance exprimée par l’équation (66) est supérieure ou égale aux puissances exprimées
par les équations (61) et (63). Il est à noter que les coefficients de réflexion Г𝐿 , Г𝑔 et Г
peuvent ne pas être nuls, mais dans certains cas les réflexions multiples sur une ligne
désadaptée peuvent s’ajouter en phase pour délivrer une puissance vers la charge supérieure à
celle délivrée par une ligne sans réflexions.
VII. Lignes de transmission avec pertes
Les lignes de transmission ont des pertes à cause de leur conductivité finie et/ou des
diélectriques à pertes. Généralement, ces pertes sont faibles et dans de nombreux problèmes
pratiques, elles sont négligées. Mais d’autres fois l’effet des pertes peut être très important, en
exemples l’atténuation sur une ligne de transmission, un bruit sur la ligne ou une dégradation
du facteur de qualité d’un circuit résonateur. Pour cela, on considère dans ce qui suit l’effet
des pertes sur le comportement d’une ligne de transmission.
VII.1. Ligne de transmission à faibles pertes

Lorsque les pertes sont faibles, quelques approximations peuvent être faites pour simplifier les
expressions des paramètres 𝛾 et 𝑍0 d’une ligne de transmission. L’expression générale de la
constante de propagation 𝛾 est :
𝛾 = √(𝑅 + 𝑗𝜔𝐿)(𝐺 + 𝑗𝜔𝐶) (67)
𝑅 𝐺
𝛾 = √𝑗𝜔𝐿𝑗𝜔𝐶 (1 + 𝑗𝜔𝐿) (1 + 𝑗𝜔𝐶 )
𝑅𝐺 𝑅 𝐺
𝛾 = 𝑗𝜔√𝐿𝐶√1 − 𝜔2𝐿𝐶 − 𝑗 (𝜔𝐿 + 𝜔𝐶) (68)
25
Avec l’hypothèse des faibles pertes, on peut supposer 𝑅 ≪ 𝜔𝐿, 𝐺 ≪ 𝜔𝐶 et 𝑅𝐺 ≪ 𝜔2 𝐿𝐶 et on
écrit :
𝑅 𝐺
𝛾 ≅ 𝑗𝜔√𝐿𝐶√1 − 𝑗 (𝜔𝐿 + 𝜔𝐶)
On utilise un développement en séries de Taylor d’ordre 1 :

1 𝑅 𝐺
𝛾 ≅ 𝑗𝜔√𝐿𝐶 (1 − 𝑗 2 (𝜔𝐿 + 𝜔𝐶))
𝜔√𝐿𝐶 𝑅 𝐺
𝛾≅ (𝜔𝐿 + 𝜔𝐶) + 𝑗𝜔√𝐿𝐶 = 𝛼 + 𝑗𝛽
2
tel que :
1 𝐶 𝐿 1 𝑅
𝛼 = 2 (𝑅√𝐿 + 𝐺√𝐶) = 2 (𝑍 + 𝐺𝑍0 ) (69.a)
0
𝛽 = 𝜔√𝐿𝐶 (69.b)
et,
𝐿
𝑍0 = √𝐶 (70)
est l’impédance caractéristique de la ligne en absence des pertes. La constante de propagation

𝛽 est identique à celle déterminée dans le cas d’une ligne sans pertes.
Les équations (69) et (70) sont connues comme des ‘’approximations des lignes de
transmission à faibles pertes en hautes fréquences’’ et sont d’une grande importance parce
qu’elles montrent que les lignes de transmission à faibles pertes sont très bien approximées
(approchées) par des lignes de transmission sans pertes.
VII.2. Ligne de transmission sans distorsion
L’équation (68) de la constante de propagation d’une ligne de transmission montre que la
constante de phase 𝛽 n’est pas exactement une fonction linéaire de la fréquence en présence
𝜔
des pertes, en conséquence, la vitesse de phase (𝑣𝑝 = 𝛽 ) varie avec la fréquence. Lors d’une

transmission, les composantes fréquentielles d’un signal à large bande se propageront à

différentes vitesses de phase et atteindront leur destination (fin de la ligne de transmission) à
des instants légèrement différents. Ceci induit une dispersion, c’est-à-dire une distorsion du
signal qui est un effet indésirable surtout en cas d’une ligne de transmission de longueur
importante. Cet effet conduit au concept de la vitesse de groupe. Cependant, il existe un cas
particulier d’une ligne à pertes ou la constante de phase est une fonction linéaire de la
fréquence. Une telle ligne est appelée ligne ‘’sans distorsion’’ et elle satisfait la relation :
𝑅 𝐺
=𝐶 (71)
𝐿
Ce qui réduit l’expression (68) de la constante de propagation à : 26
𝑅2 2𝑅
𝛾 = 𝑗𝜔√𝐿𝐶 √1 − 𝜔2𝐿2 − 𝑗 𝜔𝐿
𝑅
𝛾 = 𝑗𝜔√𝐿𝐶 (1 − 𝑗 𝜔𝐿)
𝐶
𝛾 = 𝑅√𝐿 + 𝑗√𝐿𝐶𝜔 (72)
𝐶
Avec, 𝛽 = √𝐿𝐶𝜔 est une fonction linéaire de la fréquence. 𝛼 = 𝑅√𝐿 ne dépend pas de la
fréquence, ce qui signifie que toutes les composantes fréquentielles d’un signal à transmettre
seront atténuées de la même quantité.
Ainsi, la ligne de transmission sans distorsions est une ligne à pertes capable de propager une
enveloppe de modulation (un signal) sans distorsion. L’obtention d’une ligne de transmission
satisfaisant la condition (71) nécessite souvent que 𝐿 soit augmentée (renforcée) par l’addition
de séries de bobines espacées périodiquement le long de la ligne.
VII.3. Ligne de transmission à pertes avec terminaison
On considère une ligne de transmission à faibles pertes, de longueur 𝑙 et terminée sur une
charge d’impédance 𝑍𝐿 . On suppose pour cette ligne une constante de propagation
𝛾 complexe et une impédance caractéristique 𝑍0 approximativement réelle.
Les expressions des courants et voltages pour ce cas s’écrivent selon les équations (22) et
(23) :
𝑉(𝑧) = 𝑉0+ (𝑒 −𝛾𝑧 + Г𝐿 𝑒 𝛾𝑧 ) (73.a)

𝑉0+
𝐼(𝑧) = (𝑒 −𝛾𝑧 − Г𝐿 𝑒 𝛾𝑧 ) (73.b)
𝑍0
Avec Г𝐿 le coefficient de réflexion à la charge et 𝑉0+ l’amplitude du voltage incident. Le

coefficient de réflexion à l’entrée de la ligne (à 𝑧 = −𝑙) s’écrit selon l’équation (24) :
Г(𝑧 = −𝑙) = Г𝐿 𝑒 −2𝛾𝑙 = Г𝐿 𝑒 −𝛼𝑙 𝑒 −𝑗2𝛽𝑙 (74)

L’impédance à l’entrée de la ligne s’écrit alors :
𝑍 −𝑍
𝑉(−𝑙) (𝑒 𝛾𝑙 +Г𝐿 𝑒 −𝛾𝑙 ) (𝑒 𝛾𝑙 + 𝐿 0 𝑒 −𝛾𝑙 ) 𝑍 (𝑒 𝛾𝑙 + 𝑒 −𝛾𝑙 )+𝑍 (𝑒 𝛾𝑙 − 𝑒 −𝛾𝑙 )
𝑍𝐿 +𝑍0
𝑍𝑖𝑛 = = 𝑍0 (𝑒 𝛾𝑙 −Г −𝛾𝑙 )
= 𝑍0 𝑍 −𝑍 = 𝑍0 𝑍𝐿(𝑒 𝛾𝑙 + 𝑒 −𝛾𝑙)+𝑍0(𝑒 𝛾𝑙− 𝑒 −𝛾𝑙)
𝐼(−𝑙) 𝐿𝑒 (𝑒 − 𝐿 0 𝑒 −𝛾𝑙 )
𝛾𝑙 0 𝐿
𝑍𝐿 +𝑍0 27
𝑍 +𝑍 𝑡𝑎𝑛ℎ(𝛾𝑙)
𝑍𝑖𝑛 = 𝑍0 𝑍𝐿+𝑍0 𝑡𝑎𝑛ℎ(𝛾𝑙) (75)
0 𝐿
Et on peut calculer la puissance délivrée à l’entrée de la ligne de transmission (à 𝑧 = −𝑙)

comme suit :
1
𝑃𝑖𝑛 = ℛ𝑒 (𝑉(−𝑙). 𝐼 ∗ (−𝑙))
2
En utilisant les relations (73) :

1 𝑉0+∗
𝑃𝑖𝑛 = 2 ℛ𝑒 (𝑉0+ (𝑒 𝛾𝑙 + Г𝐿 𝑒 −𝛾𝑙 ). (𝑒 𝛾𝑙 − Г𝐿 𝑒 −𝛾𝑙 )∗ )
𝑍0
1 𝑉0+ 𝑉0+∗
𝑃𝑖𝑛 = 2 ℛ𝑒 ( (𝑒 2𝛼𝑙 + Г𝐿 𝑒 −𝑗2𝛽𝑙 − Г∗𝐿 𝑒 𝑗2𝛽𝑙 − Г𝐿 Г∗𝐿 𝑒 −2𝛼𝑙 ))
𝑍0
2
1 |𝑉0+ |
𝑃𝑖𝑛 = 2 ℛ𝑒 ( (𝑒 2𝛼𝑙 − |Г𝐿 |2 𝑒 −2𝛼𝑙 + 𝑗2𝐼𝑚 (Г𝐿 )𝑐𝑜𝑠(2𝛽𝑙) − 𝑗2𝑅𝑒 (Г𝐿 )𝑠𝑖𝑛(2𝛽𝑙)))
𝑍0
D’où :
2
1 |𝑉0+ |
𝑃𝑖𝑛 = 2 (𝑒 2𝛼𝑙 − |Г𝐿 |2 𝑒 −2𝛼𝑙 )
𝑍0
Et à partir de la relation (74) on déduit :

|Г𝐿 | = |Г𝑖𝑛 |𝑒 2𝛼𝑙 ⇒ |Г𝐿 |2 = |Г𝑖𝑛 |2 𝑒 4𝛼𝑙
Ce qui donne :
2
1 |𝑉0+ |
𝑃𝑖𝑛 = 2 (1 − |Г𝑖𝑛 |2 )𝑒 2𝛼𝑙 (76)
𝑍0
De la même manière, la puissance délivrée à la charge est :

2
1 |𝑉0+ |
𝑃𝐿 = 2 (1 − |Г𝐿 |2 ) (77)
𝑍0
L’écart entre la puissance à l’entrée de la ligne de transmission et celle délivrée à la charge

correspond aux pertes en puissance qui ont lieu sur la ligne :
2
1 |𝑉0+ |
𝑃𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 = 𝑃𝑖𝑛 − 𝑃𝐿 = 2 ((𝑒 2𝛼𝑙 − 1) + (1 − 𝑒 −2𝛼𝑙 )|Г𝐿 |2 ) (78)
𝑍0
Avec, le premier terme qui correspond aux pertes en puissance de l’onde incidente et le
second terme qui correspond aux pertes en puissance de l’onde réfléchie. Les deux termes
augmentent avec l’atténuation 𝛼.
VII.4. Calcul de l’atténuation par la méthode de perturbation
La méthode de perturbation est une technique standard et utile pour déterminer la constante
d’atténuation 𝛼 sur une ligne de transmission à faibles pertes. Elle est fondée sur l’hypothèse
que les champs d’une ligne de transmission à pertes ne sont pas très différents des champs 28
d’une ligne sans pertes d’où le nom de ‘’perturbation’’. En absence de réflexions, la puissance
en un point 𝑧 sur une ligne de transmission à pertes s’écrit :
2
1 1 𝑉0+ 1 |𝑉0+ |
𝑃(𝑧) = 2 ℛ𝑒 (𝑉(𝑧). 𝐼 ∗ (𝑧)) = 2 ℛ𝑒 ((𝑉0+ (𝑒 −𝛾𝑧 )). (𝑒 −𝛾𝑧 )∗ ) = 𝑒 −2𝛼𝑧
𝑍0 2 𝑍0
de la forme :
𝑃(𝑧) = 𝑃0 𝑒 −2𝛼𝑧 (79)
Avec 𝑃0 est la puissance au plan 𝑧 = 0 et 𝛼 la constante d’atténuation. Pour déterminer 𝛼, on
définit les pertes en puissance par unité de longueur sur la ligne de transmission par :
−𝜕𝑃(𝑧)
𝑃𝑝 (𝑧) = = 2𝛼𝑃0 𝑒 −2𝛼𝑧 = 2𝛼𝑃(𝑧)
𝜕𝑧
Ainsi,
𝑃𝑝 (𝑧) 𝑃𝑝 (0)
𝛼= = (80)
2𝑃(𝑧) 2𝑃0
𝑃𝑝 peut être calculée à partir des équations des champs sur la ligne de transmission sans
pertes. Elle peut correspondre aux pertes du conducteur et aux pertes du diélectrique.
VIII. Matrice de dispersion S
La matrice de dispersion S composée de paramètres 𝑆𝑖𝑗 est le moyen le plus commun pour
effectuer l’analyse d’un réseau hyperfréquences :
- 𝑖 ≡ port de sortie,
- 𝑗 ≡ port d’entrée.
On appelle réseau hyperfréquences un dispositif composé d’un ou plusieurs ports. Chaque
port peut transmettre (faire passer), absorber ou réfléchir de l’énergie hyperfréquences.
Exemples :
- Une antenne est un dispositif à un port,
- Un filtre et un amplificateur sont des dispositifs à deux ports,
- Un coupleur directionnel et un mixeur sont des dispositifs à trois ports.

Un réseau hyperfréquences peut être analysé par injecter de l’énergie hyperfréquences dans
un port donné et mesurer le niveau d’énergie qui apparait au même port (énergie réfléchie) ou
bien aux autres ports (dans le cas d’un dispositif multiports) dans une bande de fréquences.
Souvent un signal est injecté dans un port en un temps donné sauf dans certains cas
particuliers. Cette analyse s’effectue en utilisant des instruments appelés analyseurs de
réseaux.
 Réseau hyperfréquences à deux ports

Pour un réseau hyperfréquences à deux ports :
29
𝑏
𝑆11 = 𝑎1 | 𝑙𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑎2 = 0
1
𝑆11 est une mesure de réflexion à l’accès 1, qui représente un coefficient de réflexion (𝑆11 =
𝛤1) lorsque l’accès 2 est connecté à une charge adaptée.
𝑏
2
𝑆12 est une mesure de réflexion à l’accès 1, qui représente un coefficient de transmission
(𝑆12 = 𝑇1) de l’accès 2 vers l’accès 1.
𝑏
1
𝑆21 est une mesure de réflexion à l’accès 2, qui représente un coefficient de transmission
(𝑆21 = 𝑇2 ) de l’accès 1 vers l’accès 2.
𝑏
2
𝑆22 est une mesure de réflexion à l’accès 2, qui représente un coefficient de réflexion (𝑆22 =
𝛤2 ) lorsque l’accès 1 est connecté à une charge adaptée.
 Propriétés
- Les paramètres S peuvent être représentés par une matrice NxN, avec N le nombre de
ports,
- Les paramètres S sont complexes avec module et phase,
- Les coefficients de réflexion 𝑆𝑖𝑖 peuvent être tracés sur l’abaque de Smith,
- Les paramètres S peuvent être cascadés pour prévoir la réponse d’un système global.


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Master 1 : CNS-ATM Micro-ondes 2023/2024

Parmi les antennes à ondes millimétriques, il existe :

A la mémoire de Zoair Mohamed Haydar Fadhéla Otmane

A la mémoire de Zoair Mohamed Haydar Fadhéla Otmane

𝑅 représente la résistance due à la conductivité (finie) de chaque conducteur,

𝛾 = √(𝑅 + 𝑗𝜔𝐿)(𝐺 + 𝑗𝜔𝐶) est une grandeur complexe de la forme : 𝛼 + 𝑗𝛽

A la mémoire de Zoair Mohamed Haydar Fadhéla Otmane

𝑍𝑐 est l’impédance caractéristique de la ligne de transmission.

𝑉(𝑧, 𝑡) = 𝑉0+ 𝑒 −(𝛼+𝑗𝛽)𝑧 𝑒 𝑗𝜔𝑡 + 𝑉0− 𝑒 (𝛼+𝑗𝛽)𝑧 𝑒 𝑗𝜔𝑡 4

𝑅𝑒(𝑉(𝑧, 𝑡)) = 𝑉0+ 𝑒 −𝛼𝑧 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 − 𝛽𝑧) + 𝑉0− 𝑒 𝛼𝑧 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝛽𝑧)

𝑅𝑒(𝐼(𝑧, 𝑡)) = 𝐼0+ 𝑒 −𝛼𝑧 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 − 𝛽𝑧) + 𝐼0− 𝑒 𝛼𝑧 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝛽𝑧)

𝛾 : constante de propagation de la ligne, qui est fonction de la fréquence.

𝛼 : constante d’atténuation [dB] ou bien [Np],

𝛽 : constante de phase [rd/m],

I.2. Ligne de transmission sans pertes

- 𝛾 = 𝑗𝜔√𝐿𝐶 = 𝑗𝛽 constante de propagation purement imaginaire,

- 𝛼=0 pas d’affaiblissement (atténuation) le long de la ligne,

Les équations (13) et (16) s’écrivent :

𝑉(𝑧) = 𝑉0+ 𝑒 −𝑗𝛽𝑧 + 𝑉0− 𝑒 +𝑗𝛽𝑧 (18)

𝑉(𝑧) = 𝑉0+ (𝑒 −𝑗𝛽𝑧 + Г𝐿 𝑒 +𝑗𝛽𝑧 ) (22)

𝑉(𝑧) = 𝑉0+ 𝑒 −𝑗𝛽𝑧 + 𝑉0− 𝑒 𝑗𝛽𝑧

𝑉(𝑧) = 𝑉0+ (𝑒 −𝑗𝛽𝑧 + 𝛤𝐿 𝑒 𝑗𝛽𝑧 )

𝑉(𝑧) = 𝑉0+ 𝑒 −𝑗𝛽𝑧 (1 + 𝛤(𝑧)) (25)

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II.2. L’équation d’impédance d’une ligne de transmission sans pertes

𝑉0+ (𝑒 +𝑗𝛽𝑙 +Г𝐿 𝑒 −𝑗𝛽𝑙 )

((𝑍𝐿 +𝑍0 )(𝑐𝑜𝑠(𝛽𝑙)+𝑗𝑠𝑖𝑛(𝛽𝑙))+(𝑍𝐿 −𝑍0 )(𝑐𝑜𝑠(𝛽𝑙)−𝑗𝑠𝑖𝑛(𝛽𝑙)))

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 Cas particuliers de terminaisons

𝑍𝑖𝑛 = −𝑗𝑍0 𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛(𝛽𝑙) (37)

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Catégorie 2 : selon la longueur

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 Ligne terminée à une autre ligne

𝑉(𝑧) = 𝑉0+ 𝑇(𝑧)𝑒 −𝑗𝛽𝑧 pour 𝑧 > 0 onde transmise

En utilisant les expressions (22) et (23) de la tension et du courant en fonction du coefficient

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En utilisant les propriétés des conjugués complexes :

Avec, 𝑃𝑖 puissance incidente et 𝑃𝑟 puissance réfléchie.

IV. Abaque de Smith

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IV.1. Description de l’abaque de Smith

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- Lecture d’une admittance normalisée correspondant à une impédance normalisée (et

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- Association en série et en parallèle d’éléments réactifs (savoir comment se déplace

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IV.3. La ligne fendue en micro-ondes

La ligne fendue permet de mesurer (lire) le TOS et la distance du premier minimum

A partir de l’équation (29), on détermine le module du coefficient de réflexion à la charge :

L’amplitude de l’onde stationnaire atteint un minimum lorsque :

Pour déterminer l’impédance de charge inconnue 𝑍𝐿 :

- Soit on utilise l’abaque de Smith :

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𝑍𝐿 = (0.95 + 𝑗0.4)50 = 47.5 + 𝑗20 𝜴

V. Le transformateur quart d’onde

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L’impédance à l’entrée du circuit transformateur s’écrit :

Pour atteindre l’adaptation (Г = 0) il faut : 18

On appelle cette forme moyenne géométrique de 𝑍0 et 𝑅𝐿 .

 Exemple : réponse en fréquences du transformateur quart d’onde

Solution : utilisant l’équation (46), l’impédance caractéristique du transformateur nécessaire

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