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mécanique quantique et
applications
Plan
I- Introduction
II- Enoncé des postulats de la mécanique quantique
III- Interprétation physique des postulats
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I- Introduction
la description d’un système classique se résume dans les points suivants:
pi = ¶L
dqi ¶H dpi
= et = - ¶H
dt ¶pi dt ¶qi ¶qi
L=E -V : Lagrangien du système étudié.
H=E+V : son Hamiltonien
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II- Enoncé des Postulats de la mécanique quantique
1- les postulats:
POSTULAT 1 : A un instant t0 fixé, l'état d'un système physique est défini
par la donnée d'un ket |ψ(t0)> appartenant à l'espace des états E.
P(an )=å u y (t )
2
i
n
i =1
où i = 1,2.....gn, gn étant le degré de dégénérescence de an et {| uin >} un
système orthonormé de vecteurs formant une base dans le sous-espace
propre En associé à la valeur propre an de A.
•cas d'un spectre continu et non-dégénéré :
Lorsqu'on mesure la grandeur physique A sur un système dans l'état normé
|ψ>, la probabilité dP(α) d'obtenir un résultat compris entre α et α + dα est :
Pn y
y' =
y Pn y
Où Pn =å uni uni :opérateur projection sur le sous espace propre associé à an
i
POSTULAT 6: L'évolution dans le temps du vecteur d'état |ψ(t)> est régie par l'équation de
Schrödinger :
d y (t )
i! = H (t ) y (t )
dt
où H(t) est l'observable associée à l'énergie totale du système: dit l’Hamiltonien du système
2- Principe de correspondance:
Description classique Description quantique
Position r (x,y, z) R (X,Y, Z)
Impulsion p (px, py, pz) P (Px, Py, Pz)
Grandeur physique A (r, p, t) Observable A (R, P, t)
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III- Interprétation physique des postulats
A =åan P(an )
n
6
Propriété : On montre que la valeur moyenne A peut également s’écrire:
P(an )=å u y (t )
2
i
n Auni =an uni
i =1
2 <y Ay >
P(an )= 1
å uni y (t ) <A > =
y (t )y (t ) i =1 <y y >
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2) Ecart quadratique moyen
Définition : L’Ecart quadratique moyen est égal à la racine carrée de la moyenne des
carrés des écarts :
DA= ( A-< A>)2 =(< A²>+< A>²-2< A>< A>)1/ 2
=(< A²>-< A>² )1/ 2 = < A² >-< A>²
3) Relation d’Incertitude de Heisenberg :
= y A 2 y + il y ( AB - BA ) y + l2 y B 2 y
2 2 2 =iћ
= A - l! + l B ³ 0
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On a un polynôme de degré 2 en λ ≥ 0 si et seulement si D = ! 2 - 4 A2 B2 £ 0
!2
Þ A2 2
B ³
4
!2
si on pose: A’=A-<A>, et B’=B-<B> [ ]
Þ A' , B' = i! Þ A'2 B '2 ³
4
or <A’2>= (óA)2 et <B’2>= (óB)2
!
DADB ³
2
[Ri , Pj ]= i!dij
Cas particulier :
® ®
R et P
® é® ù
® ® ® ®
d < R >= 1 < R , H >+< ¶ R > d < P > = 1 < P , H >+< ¶ P >
dt i! êë ú
û ¶t dt i! ¶t 12
® ®
< ¶ R > et < ¶ P > sont nuls car ces opérateurs ne dépendent du temps que de façon implicite .
¶t ¶t
® ù é® ®
é ® ù é ®ù ® öù é® ®æ ® öù
[R ,H]= R , P² +V æç R ö÷ú = ê®
®
®
D’autre part : ê ® Et : é P ² æ
ê ç ÷ ú R , P² ú ê P , H ú =ê P , + V çç R ÷÷ú = ê P , V çç R ÷÷ú
ê
2m è øú ê 2m ú ë û êë 2m è øúû ë è øû
ë û ë û
comme: [A, BC] = B [A, C] + [A, B] C,
!
é! 2 ù !
ê R, P ú= i"
Alors: P
ê 2m ú m
ê
ë ú
û
®
D’autre part, d’après la définition de l’opérateur P dans la représentation r ,
l’équation s’écrit : é® ® ù ® ®
æ ö æ ö
ê P ,V çç R ÷÷ú =-i! Ñ V çç R ÷÷
ë è øû è ø
Finalement, nous obtenons les relations suivantes:
d <® ® ® d ! 1 !
P >=-< Ñ V( R )> R = P
dt dt m
Expression du Théorème d’Ehrenfest.
→ Forme similaire aux équations de la mécanique classique.
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