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UNIVERSITE IBN ZOHR ‫جامعـة ابن زهـر‬

FACULTE DES SCIENCES


AGADIR ‫ أكـاديـر‬،‫كـليـة العلـوم‬

Pr. M. NASSIK

Cours de Mécanique Quantique 2

SMP5

Année Universitaire

2020 - 2021

1
Chapitre 1

Postulats de la mécanique quantique

2
Introduction :
La description quantique des systèmes physiques se base sur un ensemble
de postulats. Ces postulats donnent une réponse aux questions suivantes :

i. Comment décrire mathématiquement l’état d’un système quantique à un

instant donné ? ⇨ Postulats de représentation

ii. Comment, cet état étant donné, prévoir les résultats de mesure des grandeurs

physiques ? ⇨ Postulats de la mesure

iii. Comment trouver l’état d’un système à un instant t quelconque connaissant

son état à un instant t0 ? ⇨ Postulats de l’évolution

I - Enoncé des postulats

3
I – 1. Postulats de représentation
A tout système physique S est associé un espace des états quantiques ℰ, défini sur le

corps des nombres complexes, appelé espace de Hilbert.

Postulat 1 : Description de l’état d’un système

L’état d’un système physique S est caractérisé, à tout instant t, par un vecteur

d’état  (t ) appartenant à l’espace des états ℰ du système.

▪ Principe de superposition :

Si  1 (t ) et  2 (t ) sont deux vecteurs d’état possibles pour un système physique, alors

toute superposition linéaire 1  1 (t )  2  2 (t ) est aussi vecteur d’état possible du


système.

4
▪ Le carré de la norme du vecteur  (t ) est défini par :


 (t )  (t )    ( x, t ) d x  1
2



Postulat 2 : Description des grandeurs physiques

Toute grandeur physique mesurable A, liée à un système physique S, est

représentée par une observable A agissant dans l’espace des états ℰ.

Question : Comment obtenir l’observable représentant une grandeur physique ?

5
☞ Règles de quantification :

L’observable A qui décrit une grandeur physique A définie classiquement


s’obtient en remplaçant, dans l’expression convenablement symétrisée de A, les
 
grandeurs r et p par les observables R et P respectivement.

Grandeur physique Observable correspondante

Vecteur position : Observable position :



r ( x, y, z ) R( X , Y , Z )

Vecteur impulsion : Observable impulsion :



p( p x , p y , p z )      
P( Px , Py , Pz )  i    i   , , 
x  y z
6
Règle de symétrisation :

En mécanique classique, le produit scalaire r . p est commutatif, alors qu’en
mécanique quantique le produit des opérateurs R P ne l’est pas. En fait, les
observables R et P vérifient les relations de commutation canoniques suivantes :

[ Ri , R j ]  [ Pi , Pj ]  0 ; [ Ri , Pj ]  i i j

Ainsi :

 1     1
r . p  (r . p  p . r )  ( R P  PR)
2 2

En représentation  r , l’opérateur R agit comme la multiplication par r, et P


comme l’opérateur différentiel  i  .

7
Tableau :

Grandeur physique Observable correspondante

Energie cinétique :
p2 P2  2
Ec  T  
2m 2m 2m
Energie potentielle :

V (r , t ) V ( R, t )
Energie totale : Hamiltonien :

E  Ec  V (r , t ) P2  2
H  V ( R, t )    V ( R, t )
2m 2m

L’opérateur hamiltonien H est hermitique.

8
I – 2. Postulats de la mesure
Considérons un système S décrit par le vecteur d’état normé   ℰ. Soit A une

grandeur physique mesurable et A l’observable correspondante. Soit  an  le spectre de


valeurs propres de l’observable A.

Postulat 3 : Résultats possibles d’une mesure

Les résultats de la mesure d’une grandeur physique A sont les valeurs propres a n
de l’observable A correspondante.

9
Postulat 4 : Probabilités des résultats d’une mesure
Enoncé 1

La probabilité de trouver comme résultat de mesure la valeur propre a n est :

▪ Si a n est non dégénérée : A an  an an


Alors :

(an )  an 
2

▪ Si a n est dégénérée : A an,k  an an,k , (k  1,2,..., g n )


Alors :
gn 2
(an )   an, k 
k 1

Ce postulat peut s’énoncer sous plusieurs formes équivalentes :


10
Enoncé 2 (équivalent)

▪ Si la valeur propre a n est non dégénérée : A an  an an

L’ensemble  a , n  ℕ est une base de l’espace des états ℰ, donc :


n

   cn an avec cn  a n 
n

Le terme an  s’appelle amplitude de probabilité.

La probabilité ( a n ) s’écrit alors :

(an )  cn
2

▪ Si la valeur propre a n est dégénérée : A an,k  an an,k

 a , n ℕ et k  1, 2, ... , g
n, k n, est une base de l’espace des états ℰ, donc :
11
   cn , k a n , k avec cn , k  a n , k 
n,k

La probabilité ( a n ) s’écrit alors :

gn 2
(an )   cn, k
k 1

Enoncé 3 (équivalent)

La probabilité de trouver comme résultat de mesure la valeur propre a n est :

(an )   Pan   Pan

où Pan est le projecteur sur le sous – espace ℰn associé à la valeur propre a n .

En effet :

12
- Cas non dégénéré :

(an )  an    an an    Pan 
2

 Pan  an an

- Cas dégénéré :
gn 2 gn
 gn 
(an )   an, k     an , k an , k      an , k an , k  
k 1 k 1  k 1 
gn
 Pan   an, k an, k
k 1

Remarques importantes :

i. Si le vecteur  n’est pas normé, alors il faut diviser l’expression donnant

( a n ) par la quantité   :
13
    cn
2
- Cas non dégénéré :
n

2
- Cas dégénéré :     cn , k
n,k

ii. La probabilité totale est égale à 1 : (an )  1 .


n

Démonstration :

- Cas non dégénéré :

(an )   an      an an       1
2

n n n


où  an an   est la relation de fermeture relative à la base  a .


n
n

- Cas dégénéré :

14
gn 2  gn 
(an )    an,k       an , k an , k       1
n n k 1 n 
k 1



 a .
gn
où   an, k an, k   est la relation de fermeture relative à la base n, k
n k 1

iii. Si le système physique est dans un état propre ak de A correspondant à la

valeur propre a k , alors la mesure de A donnera certainement la valeur a k (c’est


l’événement certain : (ak )  1).

En effet :
2 1 si n  k
  ak   n,k  
2
 (an )  an ak
0 si n  k
D’où :
(ak )  1 et (an )  0 , si n  k

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Postulat 5 : Réduction du vecteur d’état

Si la mesure de la grandeur physique A sur le système dans l’état normé 

donne comme résultat la valeur propre an , alors l’état du système immédiatement


après la mesure est la projection orthogonale normée de  sur le sous-espace

propre ℰn associé à la valeur propre a n :

Pan 
' 
 Pan 

▪ Si la valeur propre a n est non dégénérée, alors :

Pan  an an

16
Comme :    cn an , alors :
n

an an  an  cn
'   an  an  c an
 an an  an  cn

où c est un nombre complexe de module égal à 1. Comme le vecteur d’état est


défini à nombre complexe de module égal à 1 près, alors l’état du système
immédiatement après la mesure est :

 '  an

▪ Si la valeur propre a n est g n fois dégénérée, alors :

gn
Pan   an, k an, k
k 1

17
Comme :    cn,k an,k , alors :
n,k

gn
 an, k an, k  gn an, k  gn cn , k
'  k 1
gn
 gn
an, k   gn
an, k
k 1 2 k 1 2
  an,k an, k   an, k   cn , k
k 1 k 1 k 1

Soit:

gn cn , k
 '   bn, k an, k avec bn , k  gn
k 1 2
 cn , k
k 1

☞ L’état du système immédiatement après la mesure est une combinaison

linéaire des vecteurs propres associés à la valeur propre a n .

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Remarque :

L’évolution de l’état du système donnée par le postulat 5 (réduction du vecteur


d’état) est une évolution probabiliste (indéterministe) : lors de la mesure d’une
grandeur physique, le vecteur d’état subit alors une modification imprévisible.

☞ Lorsque l’on effectue une mesure sur un système quantique, on le perturbe de


façon fondamentale.
Exemple d’application des postulats de la mesure

Considérons un système S dont l’espace des états est rapporté à la base orthonormée

u 1 , u2 , u3 . S est décrit par le vecteur d’état normé :

1 1 1
  u1  u 2  u3
2 2 2
Soit A une grandeur physique dont l’observable correspondante A est donnée :

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1 0 0 
 
A  0 1 0 
 0 0  1
 

i. On mesure la grandeur physique A.

▪ Les résultats possibles sont les valeurs propres de l’observable A :

Valeurs propres Vecteurs propres

1 u1
-1 u2

u3

Donc, les résultats possibles sont  1 et  1.

20
▪ Probabilités correspondantes :

A la valeur propre 1 est associé le vecteur propre u1 , donc :

2
 1  1
(1)  u1 
2
  
 2 2

A la valeur propre  1 sont associés les vecteurs propres u2 et u3 , donc :

2 2
1 1 1
(1)  u 2  (0)  u3  (0)
2 2
    
2 2 2

ii. Réduction du vecteur d’état.

▪ Si le résultat de la mesure est  1 , alors l’état du système immédiatement après


la mesure est :

21
P1  u1 u1 
'    u1
 P1   u1 u1 

▪ Si le résultat de la mesure est  1, alors l’état du système immédiatement après


la mesure est :

' 
P1 

u u
2 2  u 2 u3  
 P1   u 2 u 2  u 2 u3 
u 2 u 2   u3 u3  1 1
  u2  u3
 u 2 u 2    u3 u3  2 2

Soit :

1 1
'  u2  u3
2 2

22
I – 3. Postulat de l’évolution (Postulat 6)

1. Enoncé du postulat

Si un système physique S est laissé à lui-même, sans aucune perturbation ou acte

de mesure, alors, son vecteur d’état  (t ) évolue spontanément dans le temps,


selon l’équation de Schrödinger dépendante du temps :

d
i  (t )  H (t )  (t ) (1)
dt

L’opérateur H est l’hamiltonien du système :

P2  2
H V (X )   V (X )
2m 2m

23
Remarques :

i. Connaissant l’état initial  (t 0 ) à l’instant t 0 , la résolution de l’équation de

Schrödinger (1) déterminera l’état du système  (t ) à tout instant t  t 0 .

 L’évolution de  (t ) selon l’équation (1) est déterministe.

ii. La projection de l’équation de Schrödinger (1) sur la base  x  s’écrit :


d P2
i x  (t )  x H  (t )  x  (t )  x V ( X )  (t )
dt 2m

Donc :

  2 2
i  ( x, t )   ( x, t )  V ( x) ( x, t )
t 2m  x 2

24
2. Conservation de la norme

L’opérateur H étant hermitique, l’équation (1) implique la conservation de la


norme du vecteur d’état au cours du temps.

▪ Démonstration :
d d  d 
 (t )  (t )    (t )   (t )   (t )  d t  (t ) 
dt d t   
Or, d’après l’équation (1), on a :
d 1 d 1 1
 (t )  H (t )  (t ) et  (t )   (t ) H  (t )   (t ) H (t )
dt i dt i i
Donc :
d 1 1
 (t )  (t )   (t ) H (t )  (t )   (t ) H (t )  (t )  0
dt i i

25
Donc  (t )  (t ) est constante dans le temps.

3. Résolution de l’équation de Schrödinger

▪ On suppose que le spectre de H est discret et non dégénéré, et on désigne par


E n ses énergies propres et par  n les vecteurs propres associés :

H  n  En  n , n ℕ

▪ Le système est supposé conservatif, c’est-à-dire H ne dépend pas du temps,


par conséquent E n et  n sont indépendants du temps.

▪ Les vecteurs propres  n forment une base orthonormée complète de ℰ, par

conséquent le vecteur d’état  (t ) s’écrit :

26
 (t )   cn (t )  n avec cn (t )   n  (t )
n

Projetons l’équation de Schrödinger (1) sur les vecteurs  n :

d
i  n  (t )   n H  (t )  En  n  (t )
dt

i
d  En ( t t0 )
i cn (t )  En cn (t )  cn (t )  cn (t0 ) e 
dt
Donc :
i
 En ( t t 0 )
 (t )   cn (t0 ) e 
n (2)
n

Ainsi, si l’on connaît le vecteur d’état à un instant initial t 0 , alors on pourra


déterminer le vecteur d’état à tout instant ultérieur.

27
4. L’opérateur d’évolution
L’équation de Schrödinger (1) implique que l’évolution dans le temps de  (t )

est déterminée par l’opérateur hamiltonien H :

 (t 0 )  (t )
U (t , t 0 )

▪ Enoncé :
Il existe un opérateur dit opérateur d’évolution, noté U (t , t0 ) , qui permet

d’obtenir le vecteur d’état  (t ) à l’instant t à partir de  (t0 ) à l’instant t 0 :

 (t )  U (t , t0 )  (t0 ) (3) avec U ( t 0 , t0 )  

28
▪ Expression de U (t , t0 ) si H ne dépend pas du temps :
1ère méthode :

L’expression (2) de  (t ) peut s’écrire comme suit :

i i i
 (t )   cn (t 0 ) e
 En ( t t 0 )
 n   cn (t0 ) e
 H ( t t0 )
n  e
 H ( t t0 )
 c (t )  
  
 n 0 n 
n n n 
Donc :
i
 H ( t t0 )
 (t )  e 
 (t 0 )  U (t , t 0 )  (t 0 )
i
 ( t t0 ) H
D’où l’opérateur d’évolution : U (t , t0 )  e 

2ème méthode :

Insérons la relation (3) dans l’équation de Schrödinger (1) :

29
d d
i U  (t0 )  H U  (t0 )  i U  HU
dt dt
Si l’hamiltonien du système ne dépend pas du temps alors on peut intégrer
facilement cette équation différentielle, en tenant compte du fait que :

U ( t0 , t0 )  

i
 H .(t  t 0 )
D’où : U (t , t 0 )  e 

Propriété 1 :

L’hamiltonien H étant hermitique, l’opérateur U est unitaire.

En effet :
i i
 ( t t 0 ) H ( t t0 ) H

U (t , t0 )  e 
 U (t , t0 )  e 
 U U  U U   

30
Propriété 2 :

L’opérateur U conserve la norme du vecteur d’état  (t ) au cours du temps.

En effet :

 (t )  U (t , t 0 )  (t0 )   (t )   (t 0 ) U  (t , t 0 )
Donc :
 (t )  (t )   (t 0 ) U U  (t 0 )   (t 0 )  (t 0 )  constante

II - Evolution des valeurs moyennes dans le temps


Les prédictions fournies par le postulat 4 s’expriment en termes de probabilités. En
fait, on effectue la mesure de la grandeur physique sur un grand nombre de
systèmes préparés tous dans le même état quantique. C’est pourquoi, il faut utiliser
les méthodes statistiques pour interpréter les résultats obtenus.

31
II – 1. Valeur moyenne d’une observable
▪ Définition :

La valeur moyenne d’une observable A dans l’état normé  , est définie par :

A   A (*)

▪ Remarques :

- La valeur moyenne d’une observable est réelle : A ℝ.

- Si le ket  n’est pas normé, il faut diviser l’expression (*) par   :

 A
A 


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Autres expressions de A :
Cas d’un spectre discret :

Supposons que les valeurs propres de A sont non dégénérées : A an  an an .

Comme a n est une base de l’espace des états ; insérons la relation de

fermeture dans la relation (*) :

A   A.     A an an    an  an an    an an 
2

n n n

La valeur moyenne s’écrit alors sous la forme :

A   an (an )
n

( a n ) étant la probabilité de trouver comme résultat de mesure la valeur


propre a n .
33
II – 2. Ecart quadratique moyen  A

L’écart quadratique moyen  A donne la dispersion des résultats de mesure

autour de la valeur moyenne A .  A est l’incertitude statistique sur la mesure

de A.

▪ Définition :

A A  A . 
2

 A est aussi donné par l’expression suivante :

 A2  A2  A   A2    A 
2 2

Démonstration :

 A2  A  A .   A2  2 A A  A 
2 2

34
Or :

A B  A  B et  A  A ,  ℂ

Donc :

 A2  A2  2 A A  A   A2  2 A  A  A2  A
2 2 2 2

▪ Remarque :

Si  est état propre de l’observable A, alors  A  0 .

En effet, le résultat de la mesure étant certain (égal à la valeur propre associée


à  ), il n’y a pas de dispersion des résultats de mesure :  A  0 .

35
II – 3. Théorème d’Ehrenfest
▪ Enoncé :

L’évolution de la valeur moyenne A de l’observable A dans le temps est donnée


par :
A
d
A 
1
A, H  
dt i t

A
Si l’observable A ne dépend pas explicitement du temps, c’est-à-dire  0 ; alors :
t

d
A 
1
A, H 
dt i

▪ Démonstration :

La valeur moyenne de l’observable A dans l’état normé  (t ) est :


36
A (t )   (t ) A  (t )

Dérivons cette expression par rapport au temps :

d d  d  A
 (t ) A  (t )    (t )  A  (t )   (t ) A   (t )    (t )  (t )
dt  dt   dt  t

Or, d’après l’équation de Schrödinger, on a :

d 1 d 1
 (t )  H  (t ) et  (t )   (t ) H
dt i dt i
Donc :

A A
  (t )  A, H   (t ) 
d 1 1
 (t ) A  (t )   (t ) A H  H A  (t ) 
dt i t i t

D’où le théorème d’Ehrenfest.

37
II – 4. Constante du mouvement
▪ Définition :

On appelle constante du mouvement une observable A qui ne dépend pas


explicitement du temps et qui commute avec l’hamiltonien H du système :

A
0 & A, H   0
t

Si l’on reporte ces conditions dans la relation d’Ehrenfest, alors on trouve :

d d
A   (t ) A  (t )  0  A  constante
dt dt

Quelque soit l’état  (t ) du système physique, la valeur moyenne de l’observable

A n’évolue pas au cours du temps, d’où l’appellation ‘constante du mouvement’.

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Pour un système conservatif (l’hamiltonien ne dépend pas explicitement du
temps), H lui-même est une constante du mouvement.

II – 5. Généralisation des relations de Heisenberg


▪ Théorème :

Soient A et B deux observables quelconques.  A et  B satisfont, quelque soit le


vecteur d’état du système, à la relation d’indétermination suivante :

 A, B 
1
 A. B 
2

Cas particulier :

Dans le cas de deux observables X et Px , on a X , Px   i , alors  X . Px   2 .


Remarques :

39
i. Dans le cas où [ A, B]  0 , les ‘incertitudes’  A et  B sont liées entre elles par
les relations de Heisenberg données par le théorème ci – dessus.

ii. Dans le cas où [ A, B]  0 , on a  A.  B  0 .

 Les ‘incertitudes’ statistiques  A et  B sont indépendantes.


 La mesure de A n’affecte pas celle de B et inversement. On dit que les
observables A et B sont compatibles.

▪ Théorème :

Deux observables A et B sont compatibles (ou simultanément mesurables) si et


seulement si elles commutent ; l’ordre dans lequel on les mesure est sans
importance.

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