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Filière : SMP5
Pr. M. NASSIK
Cette particule est soumise à l’effet d’une perturbation W donnée par l’expression :
W m 2 X Y
où est une constante positive inférieure à l’unité ( 1) .
L’hamiltonien total de la particule s’écrit alors :
H H0 W
1. Donner les valeurs propres de H 0 , leur degré de dégénérescence, et les vecteurs propres
associés. On introduira les nombres quantiques n x , n y et n nx ny .
2
Reporter dans le tableau ci-dessous les énergies propres et les états propres pour le niveau
fondamental ( n 0 ) et les deux premiers niveaux excités ( n 1 et n 2 ).
n En(0) nx ny n(0) nx , ny gn
b. Calculer :
i. La correction, au premier ordre de perturbation, à l’énergie de ce niveau.
ii. La correction, à l’ordre zéro de perturbation, au vecteur propre.
6. Résumer sur un diagramme d’énergie, l’effet de la perturbation sur les trois niveaux
étudiés.
3
UNIVERSITÉ IBN ZOHR Année universitaire 2019 - 2020
FACULTÉ DES SCIENCES Session normale – 25 Décembre 2019
AGADIR Pr. NASSIK
L’équation de Schrödinger indépendante du temps satisfaite par les états stationnaires du système
(r , , ) est :
2 2 L2
0,5 r V ( r ) (r , , ) E ( r , , ) ()
2 m r r 2
2 m r 2
On a :
2 2 L2
H r V ( r )
2m r r 2 2
2m r
Hr
Les opérateurs L2 et Lz qui n’agissent que sur les variables angulaires ( , ) , commutent avec
l’opérateur H r et par suite avec H :
[ H , L2 ] [ H , Lz ] 0
Par conséquent, l’ensemble H , L2 , Lz est un ECOC dans l’espace des états du système ℰ
ℰr ℰ. Par conséquent, on impose aux fonctions propres (r , , ) de l’hamiltonien H d’être
aussi fonctions propres de L2 et Lz :
H (r , , ) E (r , , )
0,5 L2 (r , , ) 2l (l 1) (r , , )
Lz ( r , , ) m ( r , , )
Pour cela, on factorise les fonctions propres (r , , ) sous la forme :
(r , , ) R(r ) Yl m ( , )
4
2. L’équation différentielle satisfaite par la fonction radiale R(r ) :
2 2 L2
r V (r ) R(r ) Yl m ( , ) E R(r ) Yl m ( , )
2m r r
2 2
2m r
Pour l fixé, on a :
L2 2l (l 1)
R ( r ) Yl
m
( , ) R(r ) Yl m ( , )
2m r 2 2m r 2
Donc :
2 2 2l (l 1)
R(r ) Yl ( , ) E R(r ) Yl ( , )
m m
r V ( r )
2m r r
2 2
2m r
En divisant par Yl m ( , ) on obtient l’équation différentielle satisfaite par la fonction radiale R(r ) :
2 2 2l (l 1)
1 rR( r )
V (r ) R(r ) E R(r )
2m r r 2
2m r
2
(r )
3. On pose : (r ) r R (r ) R (r ) , donc :
r
2 d 2 (r ) 2l (l 1) (r ) (r )
V ( r ) E
2 2
2m r d r 2m r r r
D’où l’équation de Schrödinger d’un système unidimensionnel, d’état propre (r ) , plongé dans le
potentiel Vl (r ) :
2 d 2 (r ) 2 l (l 1)
1 Vl (r ) (r ) E (r ) avec Vl (r ) V (r )
2m d r 2 2mr2
On a :
P2 1 ~
P2 1
2
Px2 Py 1 ~
H0 m 2 X 2 Y 2 x m 2 X 2 y m 2Y 2 H x H y
2m 2
2m 2m 2 2
m 2
Hx Hy
où :
~ ~
Hx Hx y , H y x H y
5
H x et H y sont les observables hamiltoniens relatifs à la direction x et y, respectivement. Leurs
équations aux valeurs propres s’écrivent :
1
H x nx En x nx (nx ) nx , nx ℕ
2
1
H y n y En y n y (n y ) n y , n y ℕ
2
~ ~
Les observables H 0 , H x et H y commutent deux à deux ; ils possèdent alors un système de vecteurs
propres communs. Ces vecteurs sont donnés par le produit tensoriel des vecteurs propres de H x et de
Hy :
0,5 n nx n y nx n y nx , n y
En(0) En x En y (nx n y 1)
Soit en posant n nx ny :
0,5 En(0) (n 1) ; n ℕ
n En(0) nx ny n(0) nx , ny gn
0 0 0 0,0 1
1 0 1, 0
1 1 2 2
0 1 0 ,1
2 0 2,0
2 3 3
1 1 1,1
0 2 0, 2
6
Comme les opérateurs de position et d’impulsion s’expriment en fonction des opérateurs de création et
d’annihilation (a x , a x ) et ( a y , a y ) propres à chaque dimension sous la forme :
X (ax ax ) et Y (a y a y )
2m 2m
alors :
W m 2 X Y m 2 (a x a x ) (a y a y )
2m
Donc :
1
0,5 W (ax ax ) (a y a y )
2
E0(1) m 2 0 X 0 0 Y 0 0 (a x a x ) 0 0 (a y a y ) 0 0
2
0,5 E0(1) 0
nx , n y W 0,0 nx (a x a x ) 0 n y (a y a y ) 0
2
2
nx ax 0 nx a x 0 n y a y 0 n y a y 0
2
n x 1 0 n y 1 0
Donc :
1
nx , n y W 0,0 n x ,1 . n y ,1
2
Dans la somme donnant E0( 2) , le seul élément de matrice non nul est celui correspondant à
nx 1 et ny 1 , c’est-à-dire à n 2 :
7
1
1 ,1 W 0 , 0
2
La correction à l’énergie au deuxième ordre est :
1 1 1 2 2 2 1
E0( 2) 2 2 2 ( 0)
( 0)
4 E0 E2 4 3
Soit :
1
1 E0( 2) 2
8
nx , n y W 0,0
0,5 0(1) E0(0) En(0)
nx , n y
nnx n y 0
1
Comme nx , n y W 0,0 nx ,1 . n y ,1 , donc :
2
n x ,1 . n y ,1 1
1
0(1) n , n 1
1,1
n n n 0 E0 En
( 0 ) ( 0 ) x y
2 ( 0 )
( 0 )
1 2 x y E0 E 2
1 1 1
1,1 1,1
2 3 4
Le premier niveau excité d’énergie E1(0) 2 , est doublement dégénéré. Soit ℰ1 1, 0 , 0 ,1 le
sous espace propre associé à ce niveau.
1, 0 W 1, 0 1, 0 W 0 ,1
W (1)
0 ,1 W 1, 0 0 ,1 W 0 ,1
W 1, 0
2
(a x a x ) 1 (a y a y ) 0
2
1
0 1 0 , 1
2
W 0 ,1
2
(a x a x ) 0 (a y a y ) 1
2
1
1 0 1, 0
2
8
1
0 ,1 W 1, 0 1, 0 W 0 ,1
2
1 1 1
1
▪ 1, 0 0 ,1
2 2 1 2
1 1
0,5 E1 2 ; E1 2
2 2
0,5 1[0]
1
1, 0 0 ,1
2
1
A l’énergie E1 2 est associé le vecteur propre :
2
0,5 1[0]
1
1, 0 0 ,1
2
ℰ2 2 , 0 , 1,1 , 0 , 2 .
9
a. La matrice représentant la restriction de W au sous – espace propres ℰ2 est :
W 2,0
2
(a x a x ) 2 (a y a y ) 0
a x 2 a x 2 a y 0 a y 0 2 1 1 1,1
2 2 2
0 0
W 1, 1
2
(a x a x ) 1 (a y a y ) 1
2
ax 1 ax 1 a y 1 a y 1
2
2 2 0 2 2 0
2,0 0, 2
2
W 0, 2
2
(a x a x ) 0 (a y a y ) 2
ax 0 ax 0 a y 2 a y 2
2 1 1 1,1
2 2 2
0 0
1,1 W 2 , 0 2 , 0 W 1,1 0 , 2 W 1,1 1,1 W 0 , 2
2
0,5 , 0 0 ,
10
▪ Vecteurs propres de W ( 2) :
- La valeur propre :
W
2 2 2
et 1
0 1 0
W 1 0 1
2 2 2
0 1 0
La relation d’orthonormalisation devient :
1 1 i 1 i
1 4 1 e ,
2 2 2 2
e
2 2 2
1 1
ei 1
1 2 2
2 2
1 1
car un vecteur d’état est défini à un facteur de phase ei de module égal à 1 près.
- La valeur propre 0 0 :
W 0 0 0 0
2 2 2
et 1
0 1 0 0
W 0 0 1 0 1 0
2 2 0
0 1 0 0
La relation d’orthonormalisation devient :
1 1 i
1 2 1
2 2 2 2
e
2 2
1 1
ei 1
1 0 0 0 0
2 2
1 1
car un vecteur d’état est défini à un facteur de phase ei de module égal à 1 près.
- La valeur propre :
De la même façon, on calcule le vecteur propre associé à la valeur propre :
1
1
1 2
2
1
11
c. i. Corrections, au premier ordre de perturbation, à l’énergie :
Les corrections, au premier ordre de perturbation, au deuxième niveau excité de H 0 sont données par
les valeurs propres de W ( 2) . Ainsi, sous l’effet de la perturbation, le deuxième niveau excité (triplement
dégénéré) de H 0 se divise en trois sous-niveaux d’énergies suivantes :
Les vecteurs d’état, à l’ordre zéro de perturbation, sont donnés par les vecteurs propres de la matrice
de W ( 2) :
6. Diagramme d’énergie :
Energie
(3 )
2[0,]
3 3
n2 2[0,0]
2 , 0 , 1,1 , 0 , 2
(3 ) 2[0,]
(2 / 2)
1[,0]
1 2
n 1
1, 0 , 0 ,1 ( 2 / 2)
1[,0]
n0
0, 0 (1 2 / 8)
0,0 1,1
4
H0 H H0 W
12
UNIVERSITÉ IBN ZOHR Année universitaire 2019 - 2020
FACULTÉ DES SCIENCES Session de rattrapage – 10 Janvier 2020
AGADIR Pr. NASSIK
13
Problème II (8 points) : Addition de deux moments cinétiques
Considérons un moment cinétique orbital L et un moment cinétique de spin S de
3
nombres quantiques respectifs l 1 et s . On désigne par ℰl et ℰs les espaces des états
2
associés à chacun des moments cinétiques.
Les ensembles L , L et S
2
z
2
, S z forment des ECOC dans ℰl et ℰs respectivement, et
l’on désignera par l 1, ml s 3 / 2 , ms , que l'on notera simplement ml , ms , la
base découplée de l’espace des états ℰ ℰl ℰs formée par les vecteurs propres communs aux
observables L2 , S 2 , Lz et S z .
Le moment cinétique total J L S est caractérisé par les nombres quantiques J et M. On
désignera par l , s , J , M que l'on notera simplement J , M la base couplée formée
par les vecteurs propres communs aux observables L2 , S 2 , J 2 et J z .
3. Quelles sont les valeurs possibles prises par les nombres quantiques J et M ? Donner les
vecteurs de la base couplée J , M .
4. Dans le plan (ml , ms ) , reporter les différentes valeurs de ml et ms , tracer les lignes
M constante et déduire le degré de dégénérescence des valeurs de M.
5. En utilisant la table des coefficients de Clebsch – Gordan (ci-jointe sur la page 3),
donner les expressions des vecteurs J , M en fonction des vecteurs ml , ms .
14
Table des coefficients de Clebsch – Gordan de l’addition des moments
3
cinétiques l 1 et s
2
3 5/ 2
1
2 5/ 2
5/ 2 3/ 2
1 3/ 2 1
3/ 2 3/ 2
0 3/ 2 2/5 3/ 5 5/ 2 3/ 2 1/ 2
1 1/ 2 3/ 5 2 / 5 1/ 2 1/ 2 1/ 2
1 3/ 2 1 / 10 2/5 1/ 2
0 1/ 2 3/ 5 1 / 15 1 / 3 5/ 2 3 / 2 1/ 2
1 1/ 2 3 / 10 8 / 15 1 / 6 1/ 2 1/ 2 1/ 2
1 1/ 2 3 / 10 8 / 15 1 / 6
0 1/ 2 3 / 5 1 / 15 1 / 3 5/ 2 3/ 2
1 3/ 2 1 / 10 2 / 5 1 / 2 3 / 2 3/ 2
0 3/ 2 2/5 3/ 5 5/ 2
1 1/ 2 3/ 5 2/5 5/ 2
1 3/ 2 1
15
UNIVERSITÉ IBN ZOHR Année universitaire 2019 - 2020
FACULTÉ DES SCIENCES Session normale – 10 Janvier 2020
AGADIR Pr. NASSIK
0,5 1,1 , 1, 0 , 1, 1
b. Matrices représentant L et L dans la base 1,1 , 1, 0 , 1, 1 :
L 1,1 0
L l , m l (l 1) m(m 1) l , m 1 L 1, 0 2 1, 1
L 1,1 2 1, 0
Donc, les seuls de matrice non nuls sont :
1, 0 L 1,1 1,1 Lz 1, 0 2
16
0 1 0 0 1 0
i
0,5 Lx 1 0 1 , Ly 1 0 1 0,5
2 0 1 0 2 0 1 0
d. La matrice représentant H dans la base 1,1 , 1, 0 , 1, 1 :
1 0 1
2
1 0 1
2
L2x 0 2 0 , L2y 0 2 0
2 2
1 0 1 1 0 1
Donc :
0 0 1
0,5 H 0 0 0
1 0 0
2. a. Les énergies propres Ei de H :
0
0 0
0 0 0 3 ( )2 0
0 0
0
H 1 1 (1)
1 1
2 2 2
1 (2)
0 0 1
(1) H 1 1 0 0 0 0 , 0
1 0 0
17
▪ Le vecteur propre 2 associé à la valeur propre E2 0 :
H 2 0 1 (1)
2 2
2 2 2
1 (2)
0 0 1 0
(1) H 2 0 1 0 0 0 0 0 0 , 0
1 0 0 0
1 2 1, 0
H 3 3 (1)
3 3
2 2 2
1 (2)
0 0 1
(1) H 3 3 0 0 0 0 , 0
1 0 0
Ei i
1 1
E1 1 1,1 1, 1
2 2
E2 0 2 1, 0
1 1
E3 3 1,1 1, 1
2 2
18
3. A l’instant t 0 , le système est dans l’état :
(0) 1 , 1
▪ Valeur moyenne Lx t
:
On a : Lx t
(t ) Lx (t ) , donc :
0 1 0 cos ( t )
Lx t
cos ( t ) 0 i sin ( t ) 1 0 1 0
2 0 1 0 i sin ( t )
0
2
cos ( t ) 0 i sin ( t ) cos ( t ) i sin ( t ) 0
2
0
Donc :
1 Lx t
0
▪ Valeur moyenne L y :
t
On a : Ly (t ) Ly (t ) , donc :
t
Donc :
19
0 1 0 cos ( t )
i
Ly
t
cos ( t ) 0 i sin ( t ) 1 0 1 0
2 0 1 0 i sin ( t )
0
2
cos( t ) 0 i sin ( t ) cos( t ) i sin ( t ) 0
2
0
Donc :
1 Ly 0
t
▪ Valeur moyenne Lz t
:
On a : Lz t
(t ) Lz (t ) , donc :
1 0 0 cos ( t )
Lz t
cos ( t ) 0 i sin ( t ) 0 0 0 0
0 0 1 i sin ( t )
cos ( t )
cos ( t ) 0 i sin ( t ) 0
cos ( t ) sin ( t )
2 2
i sin ( t )
Donc :
1 Lz t
cos (2 t )
b. Expression du vecteur L (t ) :
L (t ) Lx t
.ex Ly .ey Lz t
.ez
t
Donc :
0,5 L (t ) cos(2 t ) .ez avec L cos (2 t )
▪ Mouvement effectué par L (t ) :
Sous l’effet du champ électrique, le vecteur moment cinétique en moyenne, L , varie
t
0,5 en module mais garde une direction fixe (celle de l’axe Oz) : le vecteur L oscille en
t
permanence le long de l’axe (Oz) à la fréquence .
20
Problème II (8 points) :
1. Espaces des états :
▪ l 1 m 1 , 0 , 1 , donc :
ℰl 1, 1 , 1, 0 , 1, 1 et dim (ℰl) 3 .
3 3 1 1 3
0,5 ▪ s m , , , , donc :
2 2 2 2 2
3 3 3 1 3 1 3 3
ℰs , , , , , , , et dim (ℰs) 4 .
2 2 2 2 2 2 2 2
2. L’espace des états ℰ ℰl ℰs est donc de dimension 12, et est rapporté à la base découplée :
1 ml , ms 3
1,
, 1,
1
, 0,
3
, 0,
1 3
, 1 , , 1,
1
2 2 2 2 2 2
3. Le moment cinétique total J L S est caractérisé par les nombres quantiques J et M.
Les deux règles de sélection établies par la théorie d’addition des moments cinétiques sont :
3 3 5 3 1
0,5 ls J ls 1 J 1 J , ,
2 2 2 2 2
5 5 5 3 1
0,5 J M J M M , ,
2 2 2 2 2
J M J ,M Sous - espaces
5
5 3
, ,
1 5 5 5 3 5 1 5
, , , , , ℰ J
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
3
3
,
1 3 3 3 1 3
, , , ℰ J
2 2 2 2 2 2 2 2
1
1 1 1 1
, ℰ J
2 2 2 2 2
0,5 J , M 5
,
5 5
, ,
3 5
, ,
1 3
, ,
3 3
, ,
1 1
, ,
1
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
21
4. Degré de dégénérescence des différentes valeurs de M :
M 1/ 2 ml M 3/ 2
( 0 , 3 / 2) (0,1 / 2) 0 ( 0 , 1 / 2) (0 , 3 / 2)
M 5 / 2
(1, 3 / 2) (1, 1 / 2) (1,1 / 2) (1, 3 / 2)
M 3 / 2 M 1/ 2
M Dégénérescence
5
M 1
2
0,5
3
M 2
2
1
M 3
2
a. Le sous-espace ℰ J :
5
2
5 5 3 5 5 3
, 1, ; , 1,
2 2 2 2 2 2
5 3 2 3 3 1
, 0, 1,
2 2 5 2 5 2
1,5 5 1 1 3 3 1 3 1
, 1 , 0, 1,
2 2 10 2 5 2 10 2
5 1 3 1 3 1 1 3
, 1 , 0, 1,
2 2 10 2 5 2 10 2
5 3 2 3 3 1
, 0, 1 ,
2 2 5 2 5 2
22
b. Le sous -espace ℰ J :
3
2
3 3 3 3 2 1
, 0, 1,
2 2 5 2 5 2
3 1 2 3 1 1 8 1
, 1 , 0, 1,
2 2 5 2 15 2 15 2
1
3 1 8 1 1 1 2 3
, 1, 0, 1,
2 2 15 2 15 2 5 2
3 3 3 3 2 1
, 0, 1 ,
2 2 5 2 5 2
c. Le sous -espace ℰ J :
1
2
1 1 1 3 1 1 1 1
, 1 , 0, 1,
2 2 2 2 3 2 6 2
0,5
1 1 1 1 1 1 1 3
, 1 , 0, 1,
2 2 6 2 3 2 2 2
23
UNIVERSITÉ IBN ZOHR Année universitaire 2018 - 2019
FACULTÉ DES SCIENCES Session normale – 17 Décembre 2018
AGADIR Pr. NASSIK
Formulaire :
(1)l (2l 1)!
Lz i. ; L e i i cot g . ; Cl l
2 l! 4
2
H 0 a Lz L2z
où a est une constante positive, ayant la dimension d’une pulsation.
24
1. Niveaux d’énergie de H 0 : Quels sont les énergies propres E m( 0 ) de H 0 ? Préciser leur degré
de dégénérescence et les vecteurs propres 1, m associés.
2. On applique un champ magnétique statique B parallèle à l’axe Ox ( B B . ex ) . L’interaction
du champ B avec le moment magnétique du système M L L L ( L est le rapport
gyromagnétique orbital, supposé négatif) est décrite par l’hamiltonien :
W B.M L
On notera L B la pulsation de Larmor et l’on suppose que a .
a. Niveau fondamental ;
25
UNIVERSITÉ IBN ZOHR Année universitaire 2018 - 2019
FACULTÉ DES SCIENCES Session normale – 17 Décembre 2018
AGADIR Pr. NASSIK
▪ On a :
m m
Lz Yl m ( , ) Yl ( , ) m Yl m ( , ) Yl ( , ) i m Yl m ( , )
i
Les solutions de cette équation sont de la forme :
1 Yl m ( , ) Fl , m ( ) ei m Gm ( ) ei m
Yl m ( , 0) Yl m ( , 2 ) e2 i m 1
▪ On a :
L l , l 0 , L l , l 0 LYll ( , ) 0
Or :
L ei i cot g .
Donc :
dFl ,l ( ) i l
i cot g . Fl ,l ( ) ei l 0 .e l. cot g .Fl ,l ( ) ei l 0
d
dFl ,l ( ) d (sin )
l. cot g .d l Ln Fl ,l ( ) l Ln (sin ) Ln (sin )l
Fl ,l ( ) sin
Fl ,l ( ) cl (sin )l
D’où :
1 Yll ( , ) Cl (sin )l ei l
26
3. Comment obtenir Yl m ( , ) à partir de Yll ( , ) ?
Yl m ( , ) s’obtient par applications successives de l’opérateurs L sur Yll ( , ) . En effet :
15
1 Y22 ( , ) sin 2 . e 2i
32
▪ Y21( , ) :
On a d’une part :
L 2 , 2 2 2 ,1 L Y22 ( , ) 2 Y21 ( , )
D’autre part :
15
L Y22 ( , ) e i i cot g . sin 2 . e 2i
32
2 Y21 ( , )
15
32
e i 2 cos . sin 2 cot g . sin 2 .e 2i 4
15
32
cos . sin . ei
D'où:
15
1 Y21 ( , ) cos .sin . ei
8
▪ Y20 ( , ) :
On a d’une part :
L 2 ,1 6 2 , 0 L Y21 ( , ) 6 Y20 ( , )
D’autre part :
27
15
L Y21 ( , ) e i i cot g . cos . sin . ei
8
6 Y21 ( , )
15
8
e i sin 2 cos2 cot g . cos . sin .ei
15
8
sin 2 cos2 cos2
15
8
3 cos2 1
D'où:
1 Y20 ( , )
5
16
3 cos2 1
▪ Y21 ( , ) :
On a d’une part :
L 2 , 0 6 2 , 1 L Y20 ( , ) 6 Y21 ( , )
D’autre part :
L Y20 ( , )
5
16
e i
i cot g . 3 cos2 1
▪ Y22 ( , ) :
On a d’une part :
L 2 , 1 2 2 , 2 L Y21 ( , ) 2 Y22 ( , )
D’autre part :
15
L Y21 ( , ) e i i cot g . cos . sin . e i
8
2 Y2 2 ( , )
15
8
e i sin 2 cos2 cot g . cos . sin e i
D'où:
15
1 Y2 2 ( , ) sin2 . e 2i
32
28
Problème (12 points) : Un moment cinétique l 1 dans un champ magnétique
On a l 1 , alors les valeurs possibles du nombre quantique azimutal m sont 1 , 0 et 1 . Les vecteurs
de la base l, m sont :
1,1 , 1, 0 , 1, 1
1. Niveaux d’énergie de H 0 :
2a 2
H 0 1, m a Lz Lz 1, m a m (1 2m) 1, m
Donc :
H 0 1, 1 3 a 1, 1 3 0 0
0,5 H 0 1, 0 0 H0 a 0 0 0
0 0 1
H 0 1, 1 a 1, 1
Les niveaux d’énergie de H 0 (hamiltonien non perturbé) sont donc non dégénérés :
2. a. Hamiltonien d’interaction du champ B avec le moment magnétique du système :
W B. M L B L L. ex Lx
Or :
L Lx i Ly 1
Lx ( L L )
L Lx i Ly 2
Donc :
W Lx ( L L )
1 2
a. Niveau fondamental :
0,5 E0(1) 1, 0 W 1, 0 0
Or :
1 , 1 W 1, 0 1, 1 W 1, 0 , E0( 0) 0 , E( 01) a et E( 01) 3a
2
2 2 1 1 2 2
0,5 E0( 2)
2 3a a 3a
2 2
E0
3a
1, m W 1, 0 1,1 W 1, 0 1, 1 W 1, 0
0,5 0 1, 0 E0(0) Em(0)
1, m 1, 0
E0(0) E(01)
1,1
E0(0) E(01)
1, 1
m0
1
1 0 1, 0 1,1 1, 1
a 2 3
0,5 E(11) 1, 1 W 1, 1 0
Or :
1, 0 W 1, 1 , 1,1 W 1, 1 0 , E0( 0) 0 , E( 01) a et E( 01) 3a
2
30
2 2 1
2
0,5 E ( 12) 0
2 a 2a
Ainsi, au second ordre de perturbation, l’énergie du 1er niveau excité est :
2
E1 a
2a
1, m W 1, 1
0,5 1 1, 1 E( 01) Em( 0)
1, m
m 1
1, 0 W 1, 1 1,1 W 1, 1
1, 1 1, 0 1, 1
E( 01) E0( 0) E( 01) E( 01)
1 1 1, 1 1, 0
a 2
Or :
1, 0 W 1,1 , 1, 1 W 1,1 0 , E0( 0) 0 , E( 01) a et E( 01) 3a
2
2 2 1
2
0,5 E ( 21) 0
2 3a 6a
Ainsi, au second ordre de perturbation, l’énergie du 2ème niveau excité est :
2
E 1 3 a
6a
1 1 1,1 1, 0
3a 2
31
UNIVERSITÉ IBN ZOHR Année universitaire 2018 - 2019
FACULTÉ DES SCIENCES Session de rattrapage – 15 Janvier 2019
AGADIR Pr. NASSIK
☞ Formulaire :
L L L L 2 ( L2 L2z )
5 15 15
Y20 ( , ) (3 cos2 1) , Y21 ( , ) cos .sin e i , Y2 2 ( , ) sin 2 e 2i
16 8 32
32
Problème (15 points) : Addition de deux moments cinétiques
On considère une particule caractérisée par un moment cinétique orbital L et un moment
1
cinétique de spin S de nombres quantiques respectifs l 2 et s . On désigne par ℰl et ℰs
2
les espaces des états associés à chacun des moments cinétiques.
Les ensembles L , L et S
2
z
2
, Sz forment des ECOC respectivement dans ℰl et ℰs, et
l’on désignera par l , ml s , ms , que l'on notera simplement ml , ms , la base
découplée de l’espace des états ℰ ℰl ℰs formée par les vecteurs propres communs aux
observables L2 , S 2 , Lz et S z .
Le moment cinétique total de la particule J L S est caractérisé par les nombres
quantiques J et M. On désignera par l , s , J , M , que l'on notera simplement J , M , la
base couplée formée par les vecteurs propres communs aux observables L2 , S 2 , J 2 et J z .
Méthode à suivre :
a. Sous-espace ℰ J max : Commencer par calculer les kets J max , M max et J max , M min
ensuite faire agir successivement les opérateurs d’échelle J ou J pour obtenir les autres kets de ce
sous-espace.
33
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FACULTÉ DES SCIENCES Session de rattrapage – 15 Janvier 2019
AGADIR Pr. NASSIK
3
( , ) C. sin 2 . ei 2 sin2 . e2i C. 3 sin . cos . ei 2 sin2 . e2i
2
On a :
8 1 32 2
cos .sin ei Y2 ( , ) et sin2 e 2i Y2 ( , )
15 15
Donc :
8 1 32 2
( , ) C 3 Y2 ( , ) 2 Y2 ( , )
15 15
34
Ou encore :
1 ( , ) C
8
15
3 Y ( , ) 4 Y
1
2 2 ( , )
2
b. Expression du ket en fonction des kets propres l, m :
Sachant que :
( , ) , et Yl m ( , ) , l , m
Alors :
8
( , ) , C
15
3 , 2 ,1 4 , 2 , 2
D’où l’expression du ket :
8
1 C
15
3 2 ,1 4 2 , 2
c. Normalisation du ket :
8
C
2
9 16 40 2
C 1 C
3
15 3 40
H
L 2
3L2z
i. Les kets l, m sont des vecteurs propres communs à L2 et Lz , par conséquent ils sont aussi des
états propres de H. En effet :
0,5 H l, m
L 2
3L2z l , m l (l 1) 3m 2 l , m
ii. Par contre, l’état n’est pas un état propre de l’hamiltonien H car :
3 8
0,5 H 3 2 ,1 2 , 2
5 5
e. Probabilité de trouver la valeur 2 comme résultat lorsqu’on mesure l’observable Lz :
2 est une valeur propre de Lz associée au ket 2 , 2 , donc :
2
2 4 16
0,5 (2) 2 , 2
5 25
35
Problème (15 points) :
1. Espaces des états :
▪ l 2 m 2 , 1 , 0 , donc :
2. La base découplée ml , ms :
L’espace des états ℰ ℰl ℰs est donc de dimension 10, et est rapporté à la base découplée :
0,5 ml , ms 2,
1
, 1,
1
, 0,
1 1
, 1 , , 2,
1
2 2 2 2 2
Les règles de sélection établies par la théorie d’addition des moments cinétiques sont :
3 5 5 3
l s J l s
2
J
2
J ,
2 2
0,5
J M J 5 5 5 3 1
M M , ,
2 2 2 2 2
- Tableau résumant les différentes valeurs prises par J et M :
J M J ,M Sous - espaces
5
5 3
, ,
1 5 5 5 3 5 1 5
1 , , , , , ℰ J
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
3
3
,
1 3 3 3 1 3
, , , ℰ J
2 2 2 2 2 2 2 2
J , M 5
,
5
,
5
,
3
,
5
,
1
,
3
,
3
,
3
,
1
0,5 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
5 3
ℰ ℰ J ℰ J dim ℰ 10
2 2
36
4. Degré de dégénérescence des différentes valeurs de M :
2 ms M 1/ 2 M 5/ 2
M 3 / 2
ml
-2 -1 0 1 2
M 3/ 2
M 5 / 2 M 1/ 2
5
Ainsi, les valeurs M sont non dégénérées, alors que les valeurs
0,5 2
3 1
M , sont deux fois dégénérées.
2 2
a. Le sous-espace ℰ J :
5
2
5 5 5 5
▪ Les kets , et , :
2 2 2 2
5 1 5
- La valeur M correspondant à la seule combinaison ml 2 et ms . Donc, la valeur M
2 2 2
5 5 1
n’est pas dégénérée impliquant que les vecteurs , et 2 , sont proportionnels :
2 2 2
5 5 1
, 2 ,
2 2 2
5 5
Le vecteur , doit être normé à l’unité ; en choisissant le coefficient réel et positif, on a :
2 2
5 5 1
0,5 , 2,
2 2 2
5 5
- Le même raisonnement est valable pour le vecteur , :
2 2
5 5 1
0,5 , 2 ,
2 2 2
37
5 3
▪ Le vecteur , :
2 2
5 5 1
Appliquons l’opérateur J L S sur le ket , 2, :
2 2 2
1 1
L 2 , 2 ,
5 5 1 1 1 1
J, ( L S ) 2 , 2 , 2 , 2 S ,
2 2 2 2 2 2 2 2
5 3 1 1 1 1 1 1
5 , 2 2 , 1 , 2 , 2 , 2 1 , 2 ,
2 2 2 2 2 2 2 2
D’où :
5 3 2 1 1 1
1 , 1, 2 ,
2 2 5 2 5 2
5 1
▪ Le vecteur , :
2 2
5 3
Appliquons l’opérateur J L S sur le ket , :
2 2
5 3 2 1 1 1
J , ( L S ) 1, 2 ,
2 2 5 2 5 2
Soit :
2 1 1
L 2 , 1 ,
5 1 1 1
2 2 , 2 , 1 S ,
2 2 5 2 2 2 2
1 1 1
L 2 , 2 ,
1 1
2 , 2 S ,
5 2 2 2 2
2 1 1 1 1 1 1 1
6 2,0 , 2 ,1 , 2 2 , 1 , 0
5 2 2 2 2 5 2 2
5 1 2 6 1 4 1
2 2 , 0, 1,
2 2 5 2 5 2
D’où :
5 1 3 1 2 1
1 , 0, 1 ,
2 2 5 2 5 2
5 1
▪ Le vecteur , :
2 2
5 1
Appliquons l’opérateur J L S sur le ket , :
2 2
5 1 3 1 2 1
J , ( L S ) 0, 1 ,
2 2 5 2 5 2
38
3 1 1
L 2 , 0 ,
5 1 1 1
3 , 2 , 0 S ,
2 2 5 2 2 2 2
2 1
L 2 , 1 ,
1 1 1
2 , 1 S ,
5 2 2 2 2
3 1 1 1 1 2 1 1
6 2 , 1 , 2,0 , 6 2,0 , 0
5 2 2 2 2 5 2 2
18 1 3 1 3 1
1 , 0, 2 0,
5 2 5 2 5 2
D’où :
5 1 2 1 3 1
1 , 1 , 0,
2 2 5 2 5 2
5 3
▪ Le vecteur , :
2 2
5 5 1
Appliquons l’opérateur J L S sur le ket , 2 , :
2 2 2
1 1
, ( L S ) 2 , 2 , L 2 , 2 , 2 , 2 S ,
5 5 1 1 1 1
J
2 2 2 2 2 2 2 2
5 3 1 1 1 1 1 1
5 , 2 2 , 1 , 2 , 2 , 2 1 , 2 ,
2 2 2 2 2 2 2 2
D’où :
5 3 2 1 1 1
1 , 1 , 2,
2 2 5 2 5 2
b. Le sous -espace ℰ J :
3
2
3 3
▪ Le vecteur , :
2 2
3
La valeur M est 2 fois dégénérée et correspondant aux deux combinaisons suivantes :
2
1 1
( ml 1 , ms ) et (ml 2 , ms )
2 2
3 3
Donc, le vecteur , est une combinaison linéaire des deux vecteurs correspondants :
2 2
3 3 1 1
, 1, 2 ,
2 2 2 2
3 3
- En tenant compte de la relation d’orthogonalité J ' , M J , M JJ ' , alors le vecteur , doit
2 2
5 3
être orthogonal au vecteur , , soit :
2 2
5 3 3 3 2
, , 0 2
2 2 2 2 5 5
39
- La condition de normalisation s’écrit :
2 2
1
Ces deux conditions impliquent :
ei 2 e i
,
5 5
En choisissant le réel 0 , on obtient :
3 3 1 1 2 1
, 1, 2,
1 2 2 5 2 5 2
Comme ce vecteur est défini à un facteur de phase, l’expression suivante est aussi acceptée :
3 3 1 1 2 1
, 1, 2,
2 2 5 2 5 2
3 1
▪ Le vecteur , :
2 2
3 3
Appliquons l’opérateur J L S sur le ket , :
2 2
3 3 1 1 2 1
J , ( L S ) 1, 2 ,
2 2 5 2 5 2
Soit :
1 1 1
L 2 , 1 ,
3 1 1 1
3 , 2 , 1 S ,
2 2 5 2 2 2 2
2 1
L 2 , 2 , 2 , 2 S ,
1 1 1
5 2 2 2 2
1 1 1 1 1 2 1 1
6 2 , 0 2 , 2 2 , 1 2 , 2 2 2 , 1 2 , 2 0
5 5
3 1 6 1 3 1
3 , 0, 1,
2 2 5 2 5 2
D’où :
3 1 2 1 3 1
1 , 0, 1 ,
2 2 5 2 5 2
Ou bien aussi :
3 1 2 1 3 1
, 0, 1 ,
2 2 5 2 5 2
3 1
▪ Le vecteur , :
2 2
3 1
Appliquons l’opérateur J L S sur le ket , :
2 2
3 1 2 1 3 1
J , ( L S ) 0, 1 ,
2 2 5 2 5 2
40
Soit :
2 1 1
L 2 , 0 ,
3 1 1 1
2 , 2 , 0 S ,
2 2 5 2 2 2 2
3 1
L 2 , 1 , 2 , 1 S ,
1 1 1
5 2 2 2 2
2 1 1 1 1 3 1 1
6 2 , 1 , 2 , 0 , 6 2 , 0 , 0
5 2 2 2 2 5 2 2
12 1 2 1 2 1
1 , 0 , 3 0,
5 2 5 2 5 2
D’où :
3 1 3 1 2 1
1 , 1 , 0,
2 2 5 2 5 2
Ou bien aussi :
3 1 3 1 2 1
, 1 , 0,
2 2 5 2 5 2
3 3
▪ Le vecteur , :
2 2
3 1
Appliquons l’opérateur J L S sur le ket , :
2 2
3 1 3 1 2 1
J , ( L S ) 1 , 0 ,
2 2 5 2 5 2
Soit :
3 1 1
L 2 , 1 ,
3 3 1 1
3 , 2 , 1 S ,
2 2 5 2 2 2 2
2 1
L 2 , 0 ,
1 1 1
2 , 0 S ,
5 2 2 2 2
3 3 3 1 1 1 1 2 1 1
3 , 2 2 , 2 , 2 , 1 , 6 2 , 1 , 0
2 2 5 2 2 2 2 5 2 2
3 1 3 1 3 1 3 1 3 1
2 2 , 1 , 2 1 , 2 2 , 1 ,
5 2 5 2 5 2 5 2 5 2
D’où :
3 3 2 1 1 1
1 , 2, 1 ,
2 2 5 2 5 2
Ou bien aussi :
3 3 2 1 1 1
, 2, 1 ,
2 2 5 2 5 2
41
UNIVERSITÉ IBN ZOHR Année universitaire 2017 - 2018
FACULTÉ DES SCIENCES Session normale
AGADIR
2. Le système physique est un atome qui, dans son état fondamental, possède un moment
3
cinétique j . Les états d’énergie de cet atome sont décrits par l’hamiltonien suivant :
2
0
H0 (3J z2 J 2 ) , 0 est une constante positive.
a. Donner la base j, m constituée par les vecteurs propres communs à J 2 et J z .
Remarque : les vecteurs de la base sont à classer par ordre décroissant du nombre m.
b. Montrer que les kets j, m sont vecteurs propres de H 0 . Déterminer alors les énergies
propres et leurs dégénérescences.
3. L’atome est plongé dans un champ magnétique statique B parallèle à Oz ( B B k ) .
L’interaction avec ce champ est décrite par l’hamiltonien Zeeman H z , tel que :
H z g B B . J
où g est le facteur de Landé et B le magnéton de Bohr. On posera g B B .
a. Montrer que les kets j, m sont vecteurs propres de l’hamiltonien total H H 0 H z .
Déterminer alors les énergies propres et leurs dégénérescences.
b. Représenter sur un diagramme les niveaux d’énergie de l’atome et les états propres
correspondants.
Quel est alors l’effet du champ magnétique B sur les niveaux d’énergie de l’atome ?
42
Problème II (10 points) : Perturbation quadratique d’un oscillateur harmonique
H 0 n E n( 0 ) n
n ℕ
H n En n
iii. Donner alors l’énergie de l’hamiltonien total H sous la forme En En( 0) En(1) En( 2) .
c. Calculer, au premier ordre des perturbations, le vecteur propre n associé à E n .
a
1
m X i Px
2m
43
UNIVERSITÉ IBN ZOHR Année universitaire 2017 - 2018
FACULTÉ DES SCIENCES Session normale
AGADIR
1. L’espace des états quantiques du système est rapporté à la base des vecteurs propres j, m
communs à J 2 et J z :
0,5 J 2 j , m 2 j ( j 1) j , m , J z j, m m j, m
On a :
J J x i J y 1 1
0,5 J x (J J ) , J y (J J )
J J x i J y 2 2i
▪ Valeur moyenne de J x :
1 1
J x j, m J x j, m j, m J j, m j, m J j, m
2 2
0,5 j ( j 1) m(m 1) j , m j , m 1 j ( j 1) m(m 1) j , m j, m 1
2 2
Jx 0
▪ Valeur moyenne de J y :
1 1
J y j, m J y j, m j, m J j, m j, m J j, m
2i 2i
0,5 j ( j 1) m(m 1) j , m j, m 1 j ( j 1) m(m 1) j , m j, m 1
2i 2i
Jy 0
▪ Valeur moyenne de J z :
0,5 J z j, m J z j, m m j, m j, m Jz m
c. Le commutateur [ J , J ] :
[ J , J ] [ J x i J y , Jx i J y ]
i [ J y , J x ] i [ J x , J y ] 2 i [ J x , J y ] 2i(i) J z
0,5
44
[ J , J ] 2 J z
J x. J y
( J J ) ( J J ) J 2 J 2 [ J , J ] 1 2
4i
4i
4i
1
J J 2 [ J , J ]
4i
Or : [ J , J ] 2. J z , donc :
0,5 Jx.J y
1 2
4i
J J 2
i
2
Jz
Comme :
J 2 J 2 0 , J z m
Alors :
i m 2
0,5 J x. J y
2
e. Calcul de J J :
J J J y J z J z J y ex J z J x J x J z ey J x J y J y J x ez
J y , J z ex J z , J x ey J x , J y ez
i J x ex i J y e y i J z ez
D’où :
1
J J i J
Signification :
Cette relation signifie que les composantes J x , J y et J z de J ne commutent pas entre
0,5
elles, ce qui implique que les grandeurs associées ne sont pas compatibles et par suite
obéissent aux relations d’indéterminations de Heisenberg.
0
H0 (3 J z2 J 2 )
3 3 1 1 3
a. On a : j , donc m prend les valeurs suivantes : , , , . D’où la base de vecteurs
2 2 2 2 2
2
propres communs à J et J z :
3 3 3 1 3 1 3 3
0,5 B , , , , , , ,
2 2 2 2 2 2 2 2
H 0 j, m
0
3J 2
z J2
j , m 0 3m 2 j ( j 1) j , m
45
Donc :
3 3 3 3
H0 , 30 ,
2 2 2 2
1
3 1 3 1
H0 , 30 ,
2 2 2 2
Les énergies propres 30 et 30 de H 0 sont alors deux fois dégénérées :
3 3
- à l’énergie propre 30 sont associés les deux vecteurs propres , ;
2 2
0,5
3 1
- à l’énergie propre 30 sont associés les deux vecteurs propres , .
2 2
Par conséquent, la matrice de H 0 dans la base B est :
1 0 0 0
0 1 0 0
H 0 30
0 0 1 0
0 0 0 1
3. L’atome est plongé dans un champ magnétique statique B parallèle à Oz ( B B k ) . L’interaction
avec ce champ est décrite par l’hamiltonien Zeeman H z , tel que :
0,5 H z g B B.J g B B.J z J z
H j, m 0 3J z2 J 2 J z j, m 0 3m2 j ( j 1) m
j, m
Donc :
3 3 3 3 3
H , 30 ,
2 2 2 2 2
3 3 3 3 3
H , 30 ,
1
2 2 2 2 2
3 1 1 3 1
H , 30 ,
2 2 2 2 2
3 1 1 3 1
H , 30 ,
2 2 2 2 2
46
b. Diagramme les niveaux d’énergie de l’atome :
Energie
3 3 3
30 ,
2 2 2
30
3 3
,
2 2
3 3 3
30 ,
1 2 2 2
1 3 1
30 ,
30 2 2 2
3 1
, 1 3 1
2 2 30 ,
2 2 2
H0 H0 H Z
Effet du champ magnétique B sur les niveaux d’énergie de l’atome :
0,5
levée complète de la dégénérescence.
On a :
0,5 W
1
4
a 2 (a ) 2 2 N 1
Donc :
1
k W n k a 2 n k (a ) 2 n k (2 N 1) n
4
1
1
n(n 1) k n 2 (n 1)(n 2) k n 2 (2n 1) k n
4
1
n(n 1) k , n 2 (n 1)(n 2) k , n 2 (2n 1) k , n
4
Donc, les seuls éléments de matrice non nuls sont :
47
1 1
n W n n
2 2
1
0,5 n 2 W n (n 1)(n 2)
4
1
n 2 W n n(n 1)
4
b. i. Correction En(1) de l’énergie au premier ordre des perturbations :
1 1
0,5 En(1) n W n n
2 2
On a :
2 2 2
kW n n2W n n2W n
1 En( 2) E ( 0) E ( 0)
En(0) En(0)2
En(0) En(0)2
k n n k
Or :
En(0) En(0)2 2 et En(0) En(0)2 2
Donc :
1 2
( ) 2 (n 1)(n 2) n(n 1) 2 (4n 2)
1
En( 2)
2 16 32
Soit :
1 1
1 En( 2) 2 n
8 2
Ainsi, au deuxième ordre des perturbations, l’énergie de l’hamiltonien total est :
1 1 2 1
En En(0) En(1) En( 2) n n n
2 2 2 8 2
Soit :
1 2
1 En n 1
2 2 8
Donc :
1 1
1 n n (n 1)(n 2) n 2 n (n 1) n 2
8 8
48
Ce qui montrer que, sous l’effet de la perturbation, les états propres n sont contaminés par les états
n 2 et n 2 .
On a :
a
1
m X i P et a
1
m X i P
2m 2m
Donc :
2m
a a X
Par conséquent :
0,5 1
W m 2 X 2
2
b. Expression exacte de l’énergie En des états stationnaires de H :
Comme :
P2 1
H0 m 2 X 2
2m 2
Alors :
P2 1
H m 2 (1 ) X 2
2m 2
C’est l’hamiltonien d’un oscillateur harmonique unidimensionnel, de pulsation ' 1 , donc
d’énergies propres :
1
1 En n 1 , n ℕ
2
c. Comparaison avec le développement limité de l’expression exacte de En :
1 2
1 En n 1 En( 0) En(1) En( 2)
2 2 8
49
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1. A l’instant t 0 , l’état de cet oscillateur est une combinaison linéaire de l’état fondamental
0 et du premier état excité 1 :
(0) c0 0 c1 1
2. Le vecteur d’état normé (0) n’étant défini qu’à un facteur de phase global près, on fixe
ce facteur de phase en prenant c 0 réel et positif et en posant c1 c1 ei , où ℝ.
1
X
2 m
3. (0) étant ainsi déterminé, écrire (t ) pour t 0 et calculer la valeur de à l’instant t.
En déduire que la valeur moyenne X t
de la position à l’instant t est une fonction périodique
du temps.
50
3 1
Problème II (14 points) : Addition de deux moments cinétiques de spin et
2 2
On considère un système de deux particules (1) et (2) de moments cinétiques de spin
respectifs S1 (S1x , S1 y , S1z ) et S2 (S2 x , S2 y , S2 z ) , caractérisés par les nombres quantiques de
3 1
spin s1 et s2 .
2 2
On désigne par ℰ1 et ℰ2 les espaces des états de spin de chacune des deux particules. Les
ensembles S1
2
S
, S1z et 2
2
, S2 z forment des ECOC dans ℰ1 et ℰ2 respectivement.
Les états propres communs à S12 et S1z sont notés s1 , m1 , et ceux communs à S 22 et S2 z
sont notés s 2 , m2 . On désigne par s1 , s2 , m1 , m2 que l'on notera simplement
m1 , m2 la base découplée formée par les vecteurs propres communs à S12 , S22 , S1z et S 2 z .
Le spin total des deux particules est S S1 S 2 , et on note par S , M les vecteurs propres
communs aux observables S12 , S22 , S 2 et S z .
5. En fait, les moments cinétiques de spin des deux particules sont couplés par
l’hamiltonien d’interaction suivant :
2a
b
H 2 S1 S2 . S2 2 S1z S2 z
2
51
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D’où :
2 2
0,5 c0 c1 1
H (0) H (0) c0 0 c1 1 c0 H 0 c1H 1
1
2
3
c0 0 c1 1 c0 0 c1 1
2
Donc :
0,5 H
1
2
2
c0 3 c1
2
c. Si on impose de plus H , alors :
H
1
2
c0 3 c1
2 2
2 2
c0 3 c1 2
2 2
On a alors les deux équations vérifiées par c0 et c1 :
c 2 c 2 1 (1)
0 1
2 2
c0 3 c1 2 (2)
(1)
2
c0 1 c1
2
2 2 1
2 2 2 2 1 c0 c1
(2) 1 c1 3 c1 2 2 c1 1 c1 2
2
52
D’où :
1
0,5 c0 c1
2
2. a. Le vecteur d’état (0) en fonction du paramètre :
1 1 i
c0 , c1 e
2 2
Le vecteur d’état (0) s’écrit alors :
1 1 i
0,5 (0) 0 e 1
2 2
X
1
2 2m
0 e i 1 ( a a ) 0 e i 1
1
2 2m
0 e i 1 a
0 e i a 1 a 0 e i a 1
1
2 2m
0 e i 1 1 e i 2 2 0 e i 0
1
2 2m
e i e i
D’où :
1 X cos
2m
1
c. Si, en plus de H , on impose que X , alors :
2 m
1 1
X cos cos
2m 2 m 2
D’où :
0,5 2k
4
53
3. Le vecteur d’état (0) s’écrit alors :
1 1 i4
0,5 (0) 0 e 1
2 2
Le vecteur d’état (t ) à l’instant t 0 :
1 i 1 i t 3i
Ht
1 i4 1 i 4 2 t
(t ) U (t ,0) (0) e
0 e 1 e 2 0 e e 1
2 2 2 2
1 2 t
i
1 i ( 4 t )
e 0 e 1
2 2
(t ) peut aussi s’écrire :
i
1 2 t 1 i (t )
1 (t ) e 0 e 1
2 2
▪ La valeur moyenne X t
de la position à l’instant t : X t
(t ) X (t )
i (t )
10 e 1
i i
1 t t 1 1 1
X e2 e 2 1 ei (t ) i (t ) 1 ei (t )
t
2 2m 0 e 2 2m
1
2 2m
ei (t ) ei (t )
Donc :
0,5 X cos (t )
2m
Ou bien :
X cos t cos . cos t sin .sin t
2m 4 2m 4 4
Soit :
1
X cos t sin t
2 m
54
3 1
Problème II (14 points) : Addition de deux moments cinétiques de spin et
2 2
1. Les vecteurs de la base découplée m1 , m2 :
On a :
3 3 1 1 3 1 1 1
s1 m1 , , , ; s2 m2 ,
2 2 2 2 2 2 2 2
0,5 S 2 ,1 ; M 2 , 1 , 0 ,1 , 2
0,5 S ,M 2 , 2 , 2 , 1 , 2 , 0 , 2 , 1 , 2 , 2 , 1 , 1 , 1, 0 , 1, 1
S M S ,M ℰ
2 2 ,1, 0 , 1, 2 2 , 2 , 2 , 1 , 2, 0 , 2, 1 2, 2 ℰ ( S 2)
1 1, 0 , 1 1 , 1 , 1, 0 , 1, 1 ℰ ( S 1)
M 1 M 0 m2 M 1
M 2
1.5
m1
-3/2 -1/2 1/2 3/2
M 2
( 3 / 2 , 1 / 2 ) ( 1 / 2 , 1 / 2 ) -1/2 (1 / 2 , 1 / 2) (3 / 2 , 1 / 2)
55
M g (M )
M 2 1
0,5
M 1
2
M 0
▪ Le vecteur 2 , 2 :
3 1
La valeur M 2 correspondant à la seule combinaison m1 et m2 . Donc, la valeur M 2
2 2
3 1
n’est pas dégénérée impliquant que les vecteurs 2 , 2 et , sont proportionnels :
2 2
3 1
2 , 2 ,
2 2
Le vecteur 2 , 2 doit être normé à l’unité ; en choisissant le coefficient réel et positif, on a :
3 1
0,5 2,2 ,
2 2
3 1
0,5 2, 2 ,
2 2
▪ Le vecteur 2 , 1 :
3 1 3 1 1 1 3 1
S 2 , 2 S1 , S2 , 2 2 , 1 3 , ,
2 2 2 2 2 2 2 2
D’où :
1 3 1 3 1 1
1 2 ,1 , ,
2 2 2 2 2 2
▪ Le vecteur 2 , 0 :
56
1 3 1 3 1 1 1 3 1 3 1 1
S 2 , 1 S1 , S1 , S2 , S2 ,
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
3 1 1 3 1 1 3 1 1
6 2,0 , 2 , 0 ,
2 2 2 2 2 2 2 2 2
1 1 1 1
6 2,0 3 , 3 ,
2 2 2 2
D’où :
1 1 1 1 1 1
1 2,0 , ,
2 2 2 2 2 2
▪ Le vecteur 2 , 1 :
3 1 3 1 1 1 3 1
S 2 , 2 S1 , S2 , 2 2 , 1 3 , ,
2 2 2 2 2 2 2 2
D’où :
1 3 1 3 1 1
1 2 , 1 , ,
2 2 2 2 2 2
▪ Le vecteur 1 , 1 :
3 1 1 1
1,1 , ,
2 2 2 2
Le vecteur 1 , 1 doit être normé à l’unité et orthogonal au vecteur 2 , 1 :
3 3 1 1 1 1
1 1,1 , ,
2 2 2 2 2 2
57
Comme ce vecteur est défini à un facteur de phase, l’expression suivante est aussi acceptée :
3 3 1 1 1 1
1,1 , ,
2 2 2 2 2 2
▪ Le vecteur 1 , 0 :
3 3 1 1 1 1 3 3 1 1 1 1
S 1 , 1 S1 , S1 , S2 , S2 ,
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
3 1 1 1 1 1 1 1 1
2 1, 0 3 , 2 , 0 ,
2 2 2 2 2 2 2 2 2
1 1 1 1
2 1, 0 , ,
2 2 2 2
D’où :
1 1 1 1 1 1
1 1, 0 , ,
2 2 2 2 2 2
1 1 1 1 1 1
1, 0 , ,
2 2 2 2 2 2
▪ Le vecteur 1 , 1 :
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
S 1 , 0 S1 , S1 , S2 , S2 ,
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
1 1 1 1 3 1 1 1 1
2 1 , 1 2 , 3 , 0 ,
2 2 2 2 2 2 2 2 2
1 1 1 3 3 1
2 1 , 1 , ,
2 2 2 2 2 2
D’où :
1 1 1 3 3 1
1 1 , 1 , ,
2 2 2 2 2 2
1 1 1 3 3 1
1 , 1 , ,
2 2 2 2 2 2
58
5. a. Expression de H en fonction des observables S 2 , S z , S12 , S 22 :
H
2
2a
S1 . S 2 S 22 2 S1z S 2 z 2
b
Or :
S S1 S2
S 2 S12 S22 2 S1 . S2
1
S1 . S2 S 2 S12 S 22
2
S z S1z S2 z
Donc :
1 H
a 2
2
b
S S12 S 22 2 S z2
Comme :
3 15 2 1 3
s1 S12 . ; s2 S 22 2 .
2 4 2 4
Donc :
H
a 2
2
b
S 3 2 . 2 S z2
H S , M a S ( S 1) 3 b M 2 S , M ES , M S , M
ES , M a S ( S 1) 3 b . M 2
2 , 2 3a 4b 2 , 2 , 2, 2 2
2 2
1 ,1 3a b 2 , 1 , 2, 1 2
0 3a 2, 0 1
1 1 ,1 a b 1 , 1 , 1, 1 2
0 a 1, 0 1
59
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(r , , ) R(r ) Yl m ( , )
Formulaire :
1 2 L2
() ( r ) () ; Lz i. ; L ei i cot g .
r r 2 2 2
r
60
Problème II (10 points) : Moment cinétique j 1 dans un champ magnétique
On considère un système quantique de moment cinétique j 1 . Le sous-espace ℰ1 à trois
dimensions, associé au système, est rapporté à la base j 1, m que l’on notera simplement
m , où les vecteurs m sont classés par ordre décroissant du nombre quantique m.
61
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L’équation de Schrödinger indépendante du temps satisfaite par les états stationnaires du système
(r , , ) est :
2 2 L2
1 r V (r ) (r , , ) E (r , , ) ()
2 r r 2 r
2 2
On a :
2 2 1 L2
H r V ( r ) . Hr H
1 2 r r 2 r 2
2
Hr
L’opérateur L2 n’agit que sur les variables angulaires ( , ) , il commute alors avec l’opérateur
2
et avec toute fonction V (r ) de r, il s’ensuit que :
r2
[ Hr , L2 ] 0 [ H , L2 ] [ H , Hr ] 0
Donc l’hamiltonien H agit dans l’espace produit tensoriel ℰ ℰr ℰ, et a pour fonctions propres :
(r , , ) R(r ) Yl m ( , )
62
2 2 L2
2 r r 2 r V (r ) R(r ) Yl m ( , ) E R(r ) Yl m ( , )
2 r 2
Pour l fixé, on a :
L2 2l (l 1)
R(r ) Yl ( , )
m
R(r ) Yl m ( , )
2 r 2
2 r 2
Donc :
2 2 2l (l 1)
2 r r 2 r V (r ) R(r ) Yl m ( , ) E R(r ) Yl m ( , )
2 r 2
En divisant par Yl m ( , ) on obtient l’équation différentielle satisfaite par la fonction radiale R(r ) :
2 2 2l (l 1)
1 rR ( r )
V (r ) R(r ) E R(r )
2 r r 2
2 r
2
▪ On a :
m
Lz Yl m ( , ) Yl ( , ) m Yl m ( , )
i
Donc :
m
Yl ( , ) i m Yl m ( , )
1 Yl m ( , ) Fl , m ( ) ei m Gm ( ) ei m
Yl m ( , 0) Yl m ( , 2 ) e2 i m 1
63
▪ On a :
L l , l 0 , L l , l 0 LYll ( , ) 0
Or :
L ei i cot g .
Donc :
dFl ,l ( ) i l
i cot g . Fl ,l ( ) ei l 0 .e l. cot g .Fl ,l ( ) ei l 0
d
dFl ,l ( ) d (sin )
l. cot g .d l Ln Fl ,l ( ) l Ln (sin ) Ln (sin )l
Fl ,l ( ) sin
Fl ,l ( ) cl (sin )l
D’où :
1 Yll ( , ) Cl (sin )l ei l
3
1 Y11 ( , ) sin . ei
8
▪ On a d’une part :
D’autre part :
e i cos cot g . sin .ei
3 3
L Y11 ( , ) ei i cot g . sin . ei
8 8
Donc :
64
3
2 Y10 ( , ) 2 cos
8
D'où:
3
1 Y10 ( , ) cos
4
▪ De même :
L 1, 0 2 1, 1 L Y10 ( , ) 2 Y11 ( , )
D’autre part :
3 d 3
L Y10 ( , ) e i (cos ) sin . e i
4 d 4
Donc :
3
2 Y11 ( , ) sin . e i
4
D'où:
3
1 Y11 ( , ) sin . e i
8
b 2
H0 a J z Jz
où a et b sont deux constantes positives, ayant les dimensions d’une pulsation.
On a :
b
H 0 m a J z J z2 m (a m b m2) m
Donc :
H 0 1 ( a b) 1
1 H0 0 0
H 0 1 (b a) 1
E(01) (a b) 1
1,5
E0(0) 0 0
E(01) (b a) 1
65
2. a. Expression de W en fonction des opérateurs J , J et J z :
L’hamiltonien d’interaction du champ B avec le moment magnétique du système M J est :
0,5 W M . B B J .u J u
B la pulsation de Larmor.
Donc :
J u J .u J x sin cos J y sin sin J z cos
Ce qui implique :
W J x sin cos J y sin sin J z cos
Or :
J J x i J x 1 1
J x (J J ) , J y (J J )
J J x i J x 2 2i
Donc :
1 1
W ( J J ) sin cos ( J J ) sin sin J z cos
2 2i
1 1
sin ( J J ) cos ( J J ) sin Lz cos J z cos
2 2i
1 1
sin J (cos i sin ) J (cos i sin ) J z cos
2 2
D’où :
1
1 W ( J ei J ei ) sin J z cos
2
- Niveau fondamental :
66
E0(0) E(01) 0 : énergie propre 2 fois dégénérée états propres : 0 et 1
0,5
- Niveau excité :
E(01) 2a : énergie propre non dégénérée état propre : 1
Ce niveau d’énergie est dégénéré, il faut alors diagonaliser la restriction de la matrice de W au sous –
espace engendré par les vecteurs 0 et 1 :
0 1
2 1 0
Les valeurs propres et les vecteurs propres correspondants sont :
:
1
0 1 et :
1
0 1
2 2 2 2
0,5 E0 E0(0) et E0 E0(0)
2 2
Les vecteurs propres associés et sont les états propres à l’ordre zéro :
0,5
1
0 1 et
1
0 1
2 2
0,5 E(11) 1 W 1 0
Donc :
2
0,5 E( 21)
4a
2
0,5 E1 E(01) E(11) E( 21) 2a
4a
67
Diagramme d’énergie :
2
E1 2a
4a
E(01) 2a
0,5
2a E0
E0( 0) E(01) 0
E0
Les niveaux d’énergie ne sont pas dégénérés et le niveau fondamental a pour énergie propre E0(0) 0 et
pour vecteur propre le ket 0 .
mW 0
0 0 ( 0)
Em(0)
m
m 0 E0
1 W 0 1 W 0
0 1 1
E0(0) E(01) E0(0) E(01)
Or :
1 W 0 sin ei et 1 W 0 sin ei
2 2
Donc :
0,5 sin ei sin ei
0 0 1 1
3a 2 a 2
68
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Partie I (9 points)
1. Préciser les espaces des états ℰl l , ml et ℰs s , ms associés à chaque
moment cinétique : quels sont leurs vecteurs de base et leurs dimensions ?
2. Quelle est la dimension de l’espace des états ℰ ℰl ℰs ? Donner les vecteurs de la
base découplée ml , ms .
3. Montrer que J vérifie les relations de commutation caractéristiques des moments
cinétiques.
4. Montrer que [ J 2 , J z ] 0 .
5. Quelles sont les valeurs possibles prises par les nombres quantiques J et M ?
6. En utilisant la méthode du rectangle, reporter les différentes valeurs de ml et ms sur
un graphe et calculer le degré de dégénérescence des valeurs de M.
7. En appliquant les résultats de la théorie de l’addition des moments cinétiques,
donner les expressions des vecteurs J , M en fonction des vecteurs ml , ms .
Partie II (5 points)
L’interaction spin – orbite entre les moments cinétiques orbital et de spin de l’électron est
décrite par l’hamiltonien WSO donné par :
WSO a L . S
69
L’hamiltonien total du système s’écrit alors :
H1 H 0 WSO
où H 0 est l’hamiltonien atomique en l’absence du couplage ; il forme un ECOC avec
L2 , S 2 , Lz et S z .
On suppose que les kets ml , ms sont tous vecteurs propres de H 0 avec la même valeur
propre E 0 ; c’est l’énergie de l’état 2p : E0 E (2 p) .
c. Quelle est alors l’effet du champ magnétique sur les niveaux d’énergie (effet Zeeman).
3. Rassembler les résultats dans un diagramme des énergies qui montre les effets du
couplage spin – orbite et du champ magnétique sur les niveaux d’énergie.
70
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Partie I
1. Espaces des états :
▪ l 1 m 1 , 0 , 1 , donc :
ℰl 1, 1 , 1, 0 , 1, 1 et dim (ℰl) 3 .
1 1 1
0,5 ▪ s m , , donc :
2 2 2
1 1 1 1
ℰs , , , , et dim (ℰs) 2 .
2 2 2 2
2. L’espace des états ℰ ℰl ℰs est donc de dimension 6, et est rapporté à la base découplée :
0,5 ml , ms 1 , , 1, , 0 , , 0 , , 1, , 1,
3. J vérifie les relations de commutation caractéristiques des moments cinétiques :
[ J x , J y ] [ Lx S x , Ly S y ] [ Lx , Ly ] [S x , S y ] i ( Lz S z ) i J z
0,5
Les deux autres relations [ J y , J z ] i J x et [ J z , J x ] i J y s’obtiennent de la même façon.
Ce qui montre que J est un moment cinétique.
4. Montrons que : [ J 2 , J z ] 0 .
[ J 2 , J z ] [ J x2 , J z ] [ J y2 , J z ] [ J z2 , J z ]
J x [ J x , J z ] [ J x , J z ] J x J y [ J y , J z ] [ J y , J z ]J y
0,5
i J x J y i J y J x i J y J x i J x J y
0
Les règles de sélection établies par la théorie d’addition des moments cinétiques sont :
ls J ls , J M J
71
Ce qui implique les différentes valeurs prises par J et M :
J M J ,M Sous - espaces
3
3
,
1 3 3 3 1 3
1 , , , ℰ J
2 2 2 2 2 2 2 2
1
1 1 1 1
, ℰ J
2 2 2 2 2
J , M 3 3
,
3 1
, ,
1 1
, ,
3
, ,
1 1
, ,
1 3
, ,
3
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
ms
(1,1 / 2) (0,1 / 2) (1,1 / 2)
M 1/ 2 M 3/ 2
1 ml
-1 0 1
M 3 / 2 M 1/ 2
3 1
Ainsi, les valeurs M sont non dégénérées, alors que les valeurs M sont deux fois
2 2
dégénérées.
7. Expressions des vecteurs J , M en fonction des vecteurs ml , ms :
3
i. Le sous – espace ℰ J :
2
3 3
▪ Le vecteur , :
2 2
3 1
La valeur maximale M correspond à la seule combinaison possible ml 1 et ms . Donc, la
2 2
3 3 3
valeur M n’est pas dégénérée impliquant que les vecteurs , et 1, sont proportionnels :
2 2 2
3 3
0,5 , 1,
2 2
3 3
▪ Le vecteur , :
2 2
72
3 1
La valeur minimale M correspond à la seule combinaison possible ml 1 et ms .
2 2
Donc :
3 3
0,5 , 1,
2 2
3 1
▪ Le vecteur , :
2 2
3 3
Appliquons l’opérateur J L S sur le ket , :
2 2
1 1
( L S ) 1 , L 1 , 1 ,
3 3 1 1
J , 1 , 1 S ,
2 2 2 2 2 2
3 1 1 1 1 1
3 , 2 1, 0 , 1,1 , 2 0 , 1,
2 2 2 2 2 2
D’où :
3 1 2 1
1 , 0, 1,
2 2 3 3
3 1
▪ Le vecteur , :
2 2
Ce vecteur peut être calculé de deux façons :
3 3 3 1
J , ou J ,
2 2 2 2
3 3
Appliquons l’opérateur J L S sur le ket , :
2 2
( L S ) 1 , L 1 , 1 ,
3 3 1 1 1 1
J , 1 , 1 S ,
2 2 2 2 2 2
3 1 1 1 1 1
3 , 2 1, 0 , 1 , 1 , 2 0, 1 ,
2 2 2 2 2 2
D’où :
3 1 2 1
1 , 0, 1 ,
2 2 3 3
1
ii. Le sous – espace ℰ J :
2
1 1
▪ Le vecteur , :
2 2
1 1 1
La valeur M peut être réalisée de deux manières : ml 0 , ms ou ml 1 , ms .
2 2 2
1 1
Donc, le vecteur , est proportionnel aux vecteurs 0 , et 1, :
2 2
1 1
, a 1, b 0 ,
2 2
73
- La condition de normalisation s’écrit : a 2 b2 1 (car a et b sont réels)
1 1 3 1
- Le vecteur , doit être orthogonal avec le vecteur , : 2 ab 0
2 2 2 2
1 1 1 2
1 , 0, 1,
2 2 3 3
Puisque le vecteur est défini à un facteur de phase arbitraire, on accepte aussi l’expression :
1 1 1 2
, 0, 1,
2 2 3 3
1 1
▪ Le vecteur , :
2 2
1 1 1
La valeur M peut être réalisée de deux manières : ml 0 , ms ou ml 1 , ms .
2 2 2
1 1
Donc, le vecteur , est proportionnel aux vecteurs 0 , et 1, :
2 2
1 1
, a 0, b 1 ,
2 2
1 1 1 2
1 , 0, 1 ,
2 2 3 3
Puisque le vecteur est défini à un facteur de phase arbitraire, on accepte aussi l’expression :
1 1 1 2
, 0, 1 ,
2 2 3 3
1 1 1 1
Le vecteur , peut être trouvé en calculant J , .
2 2 2 2
74
Partie II
L’hamiltonien d’interaction spin – orbite WSO est :
WSO a L . S
1
a 2
WSO a L . S
2
J L2 S 2
2. Montrons que les vecteurs J , M sont des vecteurs propres de WSO :
a 2 11
WSO J , M J ( J 1) . J , M
2 4
Donc :
3 a 2 3 1 1
WSO J ,M J ,M , WSO J , M a 2 J , M
2 2 2 2 2
D’où :
3 3 a 2 3 3
WSO , ,
2 2 2 2 2
2 3 1 a 2 3 1
WSO , ,
2 2 2 2 2
1 1 1 1
WSO , a 2 ,
2 2 2 2
3. Les énergies propres et les états propres de l’hamiltonien total H1 :
a 2 3 3 3 1
E0 , , , 4
1 2 2 2 2 2
1 1
E0 a 2 , 2
2 2
75
a 2
- un niveau multiplet, noté 2 p 3 , d’énergie E0 ;
1 2 2
- un niveau doublet, noté 2 p 1 , d’énergie ( E0 a 2 ) .
2
Partie III
1. Expression de l’opérateur moment magnétique total de l’électron :
L’opérateur moment magnétique total de l’électron est la somme des moments magnétiques associés
aux moments cinétiques orbital et de spin :
M o L s S o (L gs S )
Or, pour l’électron g s 2 , donc :
0,5 M 0 ( L 2S )
Donc :
0,5 WZ ( Lz 2 S z )
2. On suppose que le champ magnétique B est très faible de sorte que l’hamiltonien d’interaction WZ
puisse s’écrire sous la forme suivante :
3 s(s 1) l (l 1)
WZ J z
2 2 J ( J 1)
3 s(s 1) l (l 1)
WZ J , M M J , M
2 2 J ( J 1)
Donc :
3 4 3 1 2 1
WZ J , M M J , M , WZ J , M M J , M
2 3 2 2 3 2
D’où :
76
3 3 3 3
WZ , 2 ,
2 2 2 2
3 1 2 3 1
1,5 WZ , ,
2 2 3 2 2
1 1 1 1 1
WZ , ,
2 2 3 2 2
Ainsi, les vecteurs J , M sont vecteurs propres de l’hamiltonien WZ .
Energie 2
a 2 2
E0
2 3
2 p3 2
E0 2 3
1
2p 2
1
E0 a 2
3
1
2 p1
2 3
H0 H 0 WSO H 0 WSO WZ
77