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Optique ondulatoire
16 décembre 2020
Durée : 2h - Sans document
Exercice 1
Exercice 2
Exercice 3
On considère une lame de verre d’épaisseur e, d’indice n, à faces planes et parallèles, dans l’air
d’indice 1. Déterminer l’expression du déphasage existant entre les rayons 1 et 2 quand ils
interfèreront à l’infini. (On démontrera la relation obtenue)
(2)
Indice: 1 Indice: n
(1)
r
i
Indice: 1
e
Problème
On réalise le dispositif expérimental de la figure suivante. La source S est ponctuelle et
monochromatique (longueur d'onde d'émission ). Les deux trous S1 et S2 sont ponctuels. Ils
sont symétriques par rapport à l'axe (Oz) et séparés d'une distance a. On observe le champ
d'interférences sur la droite (Ox) perpendiculaire à (Oz), à la distance D. Un point M de cette
droite est repéré par son abscisse x. On a D >> (x et a).
NB: le problème est donc réduit aux 2 directions (Ox) et (Oz), et l'on ne considèrera pas la
troisième direction de l'espace (Oy).
x
S1
M(x)
S
O z
S2
D
Figure 1
1 - Montrer que l'intensité lumineuse en M peut s'écrire 𝐼(𝑥) = 2 𝐼0 [1 + 𝑐𝑜𝑠(Φ)], où I0 est une
constante, et où l'on exprimera en fonction de , a, x et D.
2 - Une particule, supposée ponctuelle, traverse la zone d'interférences en suivant l'axe (Ox), à
la vitesse v constante. A chaque instant, elle réfléchit une intensité lumineuse proportionnelle à
l'intensité qu'elle reçoit. Un détecteur enregistre l'intensité lumineuse ainsi réfléchie. On
observe à l'oscilloscope le signal sinusoïdal délivré par le détecteur en fonction du temps.
3 - En fait, la particule n'est pas parfaitement ponctuelle, mais a une largeur h. Une portion
infinitésimale de la particule, de largeur dxh, réfléchit une intensité lumineuse K.I(xh).dxh, où K
est une constante, xh l'abscisse de cette portion, et I(xh) l'intensité lumineuse en ce point (voir la
figure 2).
Axe (Ox)
dxh xh
h
Particule à un
instant donné
Figure 2
Montrer que l'intensité lumineuse totale réfléchie par la particule, lorsque son centre se trouve
à l'abscisse x, peut se mettre sous la forme:
pq pq
On rappelle que sin( p) sin(q) 2 sin( ) cos( ).
2 2
4 – Quelle condition doit respecter la taille h pour que la mesure se fasse sans ambiguïté ?
5 - En fait, si l'on veut réaliser des mesures exploitables, on remplace les deux trous S1 et S2 par
deux fentes parallèles entre elles, mais perpendiculaires au plan de la figure, et l'on place deux
lentilles minces convergentes (L1) et (L2) de distances focales images f '1 et f '2:
L1 L2 x
S1
M(x)
S
O z
S2
D [P]
Figure 3
S est au foyer objet de la lentille (L1). A quelle distance D doit se trouver le plan [P] où se
situent les franges d'interférences ?
Temps
Figure 4
Les fentes S1 et S2 ont en effet une largeur b non nulle, et la diffraction par chaque fente
intervient.
x
u Vers P à l’infini
k0
z
Figure 5
L’amplitude du champ électrique diffracté à l’infini par une fente de largeur b, dans la direction
du vecteur unitaire 𝑢
⃗ (𝛼 = sin(𝜃), 𝛽 = 0, 𝛾 = cos(𝜃)), est donnée par :
𝑏
2 2𝜋
𝑒 −𝑖 𝛼𝑥
𝐴(𝑃) = 𝐴0 ∫ 𝜆 𝑑𝑥
𝑏
𝑥=−
2
où 𝐴0 est l’amplitude incidente sur la fente.
Montrer que :
𝜋 𝑏 sin(𝜃)
𝑠𝑖𝑛 ( )
𝜆
𝐴(𝑃) = 𝐴0 𝑏
𝜋 𝑏 sin(𝜃)
𝜆
c) Sachant que b << a, montrer que l'intensité lumineuse totale réfléchie par la particule de
largeur h, lorsque son centre se trouve à l'abscisse x (voir la figure 2), peut se mettre sous la
forme:
2
𝑠𝑖𝑛(Ω 𝑥)
𝐼𝑟 (𝑥) ≈ 𝐾0 [ ] [1 + 𝑚 𝑐𝑜𝑠(ω𝑟 𝑥)]
Ω𝑥