Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
LE MODELE ONDULATOIRE DE
L’ATOME
NOTIONS DE MECANIQUE
QUANTIQUE
I- Introduction :
deux idées essentielles dans le modèle de Bohr :
Dualité = ازدواجية
Au début du XXème siècle, les scientifiques faisaient
une distinction entre matière et rayonnement.
la matière était faite de corpuscules localisés, parfaitement
soumis aux lois de la mécanique rationnelle (Newton).
le rayonnement présente un comportement ondulatoire
Mais certains faits expérimentaux relatifs aux phénomènes à
l’échelle atomique imposent une révision de ces données
h h
x p x v
2 m( 2 )
x est l’incertitude sur la position
p (= m v) est l’incertitude sur la quantité de mouvement.
h
x v
m( 2 )
la grandeur h/2 étant très petite,
Voir TD
Ceci conduit à la conception probabilistique du
mouvement de l’électron
II-3- Fonction d’onde et probabilité de présence
q y Les coordonnées
cartésiennes sont liées
aux coordonnées
x j sphériques par les
relations suivantes
2
dP Y dv
h2 2Y 2Y 2Y
2 ( 2 2 2 ) V Y E Y
8 m x y z
h2
( 2 V )Y E Y H Y EY
8 m
H : opérateur hamiltonien ; E : énergie totale de l’électron
V : énergie potentielle de l’électron ; m : masse de l’électron
2 2 2
h : constante de Planck ; : Laplacien 2 2 2
x y z
CONDITIONS:
La fonction Y doit être continue, finie et uniforme
Y dv 1
2
0
H Y EY
Mais l’équation de Schrödinger
H Y EY
ne peut être résolue que pour les systèmes
à un seul électron : hydrogène et ions
hydrogénoïdes
III- L’atome d’hydrogène et ions hydrogénoïdes en mécanique
quantique : nombres quantiques et orbitales atomiques
III- 1-Résolution de l’équation de Schrödinger
h2
( 2 V )Y EY
8 m
Pour l’hydrogène et ions hydrogénoïdes (1e-)
la fonction V(r) s’écrit:
Ze 2
V (r ) Ep
4 0 r
L’équation de Schrödinger H =E s’écrit alors :
2 2
h Ze
( 2 )Y EY
8 m 4 0 r
La résolution de cette équation se fait en coordonnées
sphériques (r, θ, j) et non cartésiennes (x, y, z).
s = +1/2 et s = - 1/2
l = 0, 1, 2, ….,(n-1)
-l ≤ m ≤ +l
4
1 (p) 1,0,-1 3 Y2,1,1 2p
Y2,1,0 2p
A chaque valeur de n sont associés n2 orbitales
Y2,1,-1 2p
Orbitale s : Orbitale p:
1 O.A. de type s ; 2 e- max 3 O.A. de type p ; 6 e- max
Orbitale 1s
z
Orbitale 2s
y
x Orbitale s
Orbitale 3s
Surfaces d’isodensité :
En tout point de la surface d'une sphère de rayon r, la fonction
Yn,0,0 a la même valeur.
3
r+dr
r dP
dP = Y dv = Y 4p r dr et
2 2 2
Dr = = 4p r 2 Y 2
dr
dv
2r 2r
2r 2
D 4 N (r e
'
r
2
1s
2 a0
)' 4 N [(2r
2
1s )e a0
]
a0
r
2r
D 0 pour r 0
'
D 8 N r (1 )e
' 2 a0 r
r a0 et r
r 1s
a0
2r
2 Zr r
D 8 N r (1 )e
' 2 a0
Dr 4 r N e
2 2
1s
a0 r 1s
a0
r = O ----- > Dr = 0
D’r = 0 r = ao ----- > Dr = 42a05e-2
r → ∞ ----- > Dr → 0
La fonction Dr est
* croissante entre
r=0 et r=a0
* décroissante entre
r=a0 et r → ∞
Symétrie axiale
Pour Py, le plan nodal est xz ; Pour Px, le plan nodal est yz
IV- Les atomes à plusieurs électrons
H Y EY
Ou encore
2 2
h Ze
( 2 )Y EY
8 m 4 o r
2
Y n, l , m Z
En ( 2 ) E1H
n
E1H = -13,6 eV
IV- 1- L’atome d’hélium He ( Z=2)
r12
L’atome d’hélium possède un
noyau de charge Ze et deux
électrons notés e1 et e2.
h2 h2
H (1 ) ( 2 ) (V1 V2 V12 )
8 m
2
8 m
2
2 2 2
2e 2e e
V1 ( ) V2 ( ) V12
4 0 r1 4 0 r2 4 0 r12
Attraction N-e1 Attraction N-e2 Répulsion e1-e2
L’Hamiltonien de l’atome d’hélium s’écrit alors:
h2 h2
H (1 ) ( 2 ) (V1 V2 V12 )
8 m
2
8 m
2
r12
r1 r2
Afin de tenir compte de cet effet d’écran
on néglige la force de répulsion
on définit pour le noyau, une charge nucléaire
effective notée Z* (Z* < Z)
Z* = Z- s s : somme des constantes d’écran
h2 h2
H 2 (1 ) 2 ( 2 ) (V1 V2 V12 )
8 m 8 m
Prend la formulation suivante dans la nouvelle approximation
h2 Z * 2
ie
H (1 2 ) (V1 V 2 ) Avec Vi
* * *
8 m
2 4 o ri
Potentiel effectif
Si on néglige la répulsion entre électrons, on suppose que les
positions des deux électrons ne sont pas corrélées et les
deux 2 électrons sont alors indépendants l’un de l’autre.
Z* < Z
+2e
F’ < F
Dans l’expression de h2
l’Hamiltonien : H ( ) (V *
V *
)
8 m
2 1 2 1 2
* 2
Les potentiels effectifs Vi *
1 Z *e 2 1 Z e
V1 (
*
) V2* ( )
sont définis comme suit: 4 0 r1 4 0 r2
h2 h 2
H ( 2 1 V1* ) ( 2 2 V 2* ) H1 H 2
8 m 8 m
H1 H2
H1 et H2 sont des Hamiltoniens monoélectroniques
H1 dépend de l’électron 1 & H2 dépend de l’électron 2
L’hamiltonien associé à l’atome d’hélium s’écrit donc
Y1,2 = j1 .j2 ; E = E1 + E2
Les électrons étant indépendants les uns des autres, il n’y a pas
de relation entre leurs coordonnées.
La résolution (impossible mathématiquement) de l’équation de
Schrödinger polyélectronique est ramenée à celle des
équations monoélectroniques du type hydrogénoïde.
Nous avons donc pour chaque électron i :
Hi ji= Ei ji Ou encore
2 * 2
h Zi e
[( )i ( )]ji Eiji
8 m
2
4 0 ri
A chaque O.A. est associée une énergie:
*2
Z
En ( 2 ) E1
n
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
i j s j→i = 0
N
L’effet de chaque électron j du même groupe que
l’électron i (nj=ni)
s j→i = 0,35
j
Exception
pour le groupe 1s
(nj=ni=1s)
s j→i = 0,30
L’effet de chaque électron j placé dans un groupe
inférieur à celui de l’électron i (nj<ni)
j i s j→i = 1
Exception
si l’électron i est à l’état
s ou p et n=1
s j→i = 0,85
Calculer Z*1s et Z*2s relatifs à l’atome de Bérylium Be (Z=4)
+4e
Z*1s = Z – sj1s
= Z – (1s1s1s+2s2s1s )
= 4 – (0,3 + 2×0 ) = 3,7
Z*2s = Z – sj2s
Rmq : sji
= Z – (1 s 2s 2s + 2 s 1s2s)
e- faisant écran
= 4- ( 0,35 + 2 x 0,85) = 1,95 e- considéré
IV- 1- Remplissage des orbitales:
a - Principe de stabilité
b - Principe de Pauli
c – Règle de Hund
d – Règle de Klechkowsky
a - Principe de stabilité
Exemple : 2 électrons
occupant l’orbitale 1s n =1 n=1
l=0 l=0
m=0 m=0
s=+1/2 s=-1/2
c – Règle de Hund
Les électrons occupent le maximum de cases quantiques
d’une sous couche sous forme d’électrons célibataires à
projection de spin parallèle (même valeur de s).
Exemple
2 e- sur la couche n=1 (sous couche 1s)
N(Z=7 ; 7 e-) 5 e- sur la couche n=2 (sous couches 2s et 2p)
(1s) ( 2s ) ( 2p )
2 e- sur la couche n=1 (sous couche 1s)
F(Z=9 ; 9 e-)
7 e- sur la couche n=2 (sous couches 2s et 2p)
(1s) ( 2s ) ( 2p )
d – Règle de Klechkowsky
Le remplissage des sous couches se fait dans l’ordre de
(n + l) croissant.
Si,pour deux sous couches, cette somme est la même, celle
qui a la plus petite valeur de n se remplit la première.
(L) n=2 2s 2p
(M) n=3 3s 3p 3d 1 → 1s
2 → 2s
(N) n=4 4s 4p 4d 4f 3 → 2p;3s
4 → 3p;4s
(O) n=5 5s 5p 5d 5f 5 → 3d;4p;5s
6 → 4d;5p;6s
(P) n=6 6s 6p 6d
(Q) n=7 7s 7p
Le remplissage des sous couches se fait dans l’ordre de (n + l) croissant.
L’ordre de remplissage est celui qu’indiquent les flèches en commençant par le haut:
1s 2s 2p 3s 3p 4s 3d 4p 5s 4d 5p 6s 4f ....
chaque flèche rouge diagonale correspond à une valeur de n+l.
He (Z= 2) : 1s2
Ex 1. C(Z=6) : Ex 2. Cl (Z=17) :
1s2 2s2 2p2 1s2 2s2 2p6 3s2 3p5
couche de valence
(4 e- de valence) couche de valence
(7 e- de valence)
Exercice 2 : Donner la structure électronique des éléments ci-dessous.
H(Z= 1) ; Li (Z= 3) ; Na (Z= 11) ; K (Z= 19) ; F (Z= 9) ; Cl (Z= 17) et Br (Z=35)
Quelles sont vos remarques ?
H(Z= 1) : 1s1
Li (Z= 3) : 1s2 2s1
Na (Z= 11) : 1s2 2s2 2p6 3s1
K (Z= 19) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1
Les atomes H, Li, Na et K ont le même nombre d’e- de valence
(1e- ), leur structure de valence est ns1 (ce sont des alcalins)
Br (Z= 35) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p5 Selon Klechkowsky
:1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p5 Disposition spatiale
Les atomes F, Cl et Br ont le même nombre d’électrons de valence
(7e- ), leur structure de valence est ns2 np5 (ce sont des halogènes)
Exercice 3 : Donner la structure électronique des espèces :
O 2- ; F- ; Ne et Na+. Quelles sont vos remarques ?
8 9 10 11
Configuration à l’état excité est : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d1