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Filière : T C
Chapitre III: MODELE ONDULATOIRE DE L’ATOME BIOSCIENCES(S1)
Pr TOUIL M’HAMED
m.touil@uae.ac.ma
touilmhamed1@gmail.com
A) Modèle de Rutherford (Modèle Planétaire)
1- Expérience de Rutherford
Au début du XlXe siècle, Thomas Young éclaire deux fentes S1, S2 fines et parallèles (appelés fentes d’Young) à l’aide d’une
source lumineuse monochromatique. On observe sur un écran des franges brillantes et des franges sombres. L’aspect de
l’écran est représenté ci-dessous.
Partie B : Particule de matière et onde de matière
1. Expérience des fentes d’Young
En 1961, Claus Jönsson reproduit l’expérience des fentes d’Young en remplaçant la source lumineuse par
un canon à électrons émettant des électrons, de mêmes caractéristiques, un à un. L’impact des électrons
sur l’écran est détecté après leur passage à travers la plaque percée de deux fentes.
4
5
Expérience à deux fentes avec un canon à électron 6
2. Dualité onde - corpuscule : Postulat de L. De Broglie
L’hypothèse de Planck et Einstein a changé les concepts de la lumière.
Ils lui ont associé une double nature :
h𝑐
𝐸 𝑝h=h𝜈= ( 1)
𝜆
Par ailleurs, d’après Einstein : Toute énergie E est équivalente en quantité au produit :
𝐸=𝑚𝑐 2 ( 2)
7
h𝑐
2
De 𝑚𝑐 =
𝜆
h
𝜆=
𝑚𝑐
𝑁𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑜𝑛𝑑𝑢𝑙𝑎𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑁𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑐𝑜𝑟𝑝𝑢𝑠𝑐𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒
h
𝜆=
𝑚v
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Cette expression traduit :
la dualité onde-particule
mécanique ondulatoire
9
3. Principe d'incertitude d'Heisenberg
Il est impossible de déterminer simultanément et avec précision la position et la vitesse d'une particule
en mouvement.
Ce principe se traduit par la relation :
h : l’incertitude sur la position
Δ 𝑥 Δ 𝑃 𝑥≥
2𝜋 : l’incertitude sur la quantité de mouvement
h h
Δ 𝑥 𝑚 Δ𝑉 𝑥 ≥ Δ 𝑥 Δ𝑉 𝑥 ≥
2𝜋 2𝜋𝑚
Ce principe traduit :
o Pour les particules macroscopiques, on peut déterminer avec précision la position et la quantité
de mouvement . Lorsque m est grande,
h
→0 Δ 𝑥 Δ𝑉 𝑥 ≅ 0
2𝜋 𝑚
Fonction d’onde
) décrit le comportement de l’électron au point et à l’instant t
𝑖 𝜔𝑡
𝜑 ( 𝑥 , 𝑦 , 𝑧 , 𝑡 ) =Ψ ( 𝑥 , 𝑦 , 𝑧 ) 𝑒
𝐻 Ψ =𝐸 Ψ ∑ ⃗𝐹𝑖 =𝑚 ⃗𝑎𝐺
𝑖
o fonction d’onde associée à la particule o désigne les forces extérieures exercées sur l'objet ;
o = énergie de la particule o est sa masse inertielle
o = opérateur Hamiltonien (l’ensemble des interactions o est l'accélération de son centre d'inertie G ;
exercées sur la particule)
13
But :
Détermination de l’énergie E et de l’expression de pour une particule par la résolution de l’équation de
Schrödinger.
Expression de H
A chaque grandeur classique A on attribue un opérateur A. Les grandeurs dynamiques qui ne font pas intervenir de
dérivés restent inchangées comme opérateurs. Ils vont agir sur les fonctions par une simple multiplication.
𝐻 =𝑇 +𝑉
( ) h2
2 2 2 2 2
ℏ 𝜕 𝜕 𝜕 ℏ
pérateur associé à l’énergie cinétique 𝑇 =− + + =− ∆ ⇒ 𝑇 =− 2
∆
2𝑚 𝜕𝑥 𝜕 𝑦 𝜕 𝑧
2 2 2
2𝑚 8𝜋 𝑚
le Laplacien et
h
2 𝑞 2=−𝑒
𝑇 =− 2
∆
8𝜋 𝑚
𝑞1 𝑞2 −𝑒
2
𝑞1 =+𝑒
𝑽= =
4 𝜋 𝜀0 𝑟 4 𝜋 𝜀0 𝑟
[ ]
2 2
h 𝑒
𝐻 Ψ =𝐸 Ψ − 2
8𝜋 𝑚
∆ −
4 𝜋 𝜀 𝑟
Ψ =𝐸 Ψ
0
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o Application à un hydrogénoïde
h2
𝑇 =− 2
∆
8𝜋 𝑚
𝑞1 𝑞2 − 𝑍𝑒
2
𝑞 2=−𝑒
𝑽= =
4 𝜋 𝜀0 𝑟 4 𝜋 𝜀0 𝑟
[ ]
2 2
h 𝑍𝑒
𝐻 Ψ =𝐸 Ψ − 2
8𝜋 𝑚
∆ −
4 𝜋 𝜀 𝑟
Ψ =𝐸 Ψ 𝑞1 =+ 𝑍𝑒
0
En coordonnées cartésiennes
En coordonnées sphériques
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Le potentiel ne dépend que de r, il est donc plus commode de représenter les fonctions d’onde ψ en
fonction des coordonnées sphériques.
{
𝑥=𝑟 sin 𝜃 cos 𝜑
𝑦= 𝑟 sin 𝜃 sin 𝜑
𝑧 =𝑟 cos 𝜃
{
0 ≤𝑟 ≤ ∞
0≤𝜃≤ 𝜋
0≤𝜑 ≤2𝜋
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En coordonnées cartésiennes
𝝏𝟐 𝝏𝟐 𝝏𝟐
𝒅𝑽 =𝒅𝒙 𝒅𝒚 𝒅𝒛 ∆= + +
𝝏 𝒙 𝝏 𝒚 𝝏 𝒛𝟐
𝟐 𝟐
En coordonnées sphériques
𝟐
𝒅𝑽 =𝒓 𝒔𝒊𝒏 𝜽 𝒅𝒓 𝒅 𝜽 𝒅 𝝋
𝐻 Ψ ( 𝑟 , 𝜃 , 𝜑 )= 𝐸 Ψ ( 𝑟 , 𝜃 ,𝜑 )
C’est une équation différentielle qui permet de trouver pour chaque
énergie totale la fonction d’onde correspondante
..
{
o
o :
19
5. NOMBRES QUANTIQUES
Les nombres quantiques n, l et caractérisent l’état stationnaire de l’électron
est un entier positif appelé nombre quantique principal ( = 1,2,3,…∞). Il détermine l’énergie de l'atome.
2
𝑧
𝑬 𝒏=− 13 , 6 2 ( 𝑒𝑉 )
𝑛
Il définit donc la couche ou l’électron se déplace. Les orbitales ayant la même valeur de n appartiennent à
la même couche principale.
1 2 3 4 5
Couche K L M N O
20
Nombre quantique secondaire (ou azimutal ou orbital)
h
Le moment cinétique est quantifié: |⃗
𝐿|=√ 𝑙 ( 𝑙+ 1 )
2𝜋
0 ≤ 𝑙 ≤ 𝑛 −1
caractérise les sous niveaux énergétiques (sous couches)
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Nombre quantique magnétique
𝑚𝑙 =𝑙 cos 𝛼 −𝑙 ≤𝑚 𝑙 ≤𝑙
22
A chaque sous niveau correspondent 2l+1 états (Cases quantiques ou orbitales)
caractérise une case quantique (ou orbitale)
23
Nombre quantique de spin
Mis en évidence par l’expérience de STERN et GERLACH (Dédoublement du faisceau d’atomes d’argent par un
champ magnétique).
L’électron tourne autour de lui-même dans le sens positif (+) ou négatif (-)
{
deux états sont possibles +1
𝑚 𝑠= 2
1
−
2 24
Conclusion :
D'une façon générale, l’état de l’électron est caractérisé par :
4 nombres quantiques .
o sous-couches,
o orbitales
o électrons au maximum.
29
30
6. NOTION D’ORBITALE ATOMIQUE (O.A.)
Orbitale atomique définit la région de l’espace dans laquelle l’électron se trouve le plus souvent
..
. est la partie radiale de la fonction d’onde. Pour calculer la probabilité radiale de présence , il faut considérer
un élément de volume compris entre deux sphères de rayons et
2
𝑑𝑃 𝑟𝑎𝑑 =𝑹 ( 𝒓 ) 𝑑𝑉
4 3
à . constants 𝑉= 𝜋 𝑟
3
𝑑𝑉 2
=4 𝜋 𝑟
𝑑𝑟
2
𝑑𝑉 =4 𝜋 𝑟 𝑑𝑟
𝑑𝑃 𝑟𝑎𝑑 =𝑅 2 ( 𝑟 ) 4 𝜋 𝑟 2 𝑑𝑟
𝑑𝑃 𝑟𝑎𝑑 2 2
La densité de probabilité radiale de présence s’écrit: 𝐷 ( 𝑟 ) = =𝑅 ( 𝑟 ) 4 𝜋 𝑟
𝑑𝑟
𝑑𝑃 𝑟𝑎𝑑 2 2
𝐷 (𝑟 )= =𝑅 ( 𝑟 ) 4 𝜋 𝑟
𝑑𝑟
′
𝐶𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑟𝑒𝑝𝑒é 𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑙𝑎𝑝𝑟𝑜𝑏𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡 é 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣é 𝑙 é 𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒0𝑒𝑡 𝑟
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b – Distribution angulaire du nuage électronique à r constant
Orbitales atomiques
La fonction d’onde des O.A. ns est indépendante de θ et φ donc l’O.A. ns a une forme sphérique
1
𝑌 𝑙, 𝑚 ( 𝜃 , 𝜑 ) = =𝑎
𝑙
2√𝜋
O.A: ns 34
Exemples:
A l’état fondamental, n = 1, donc l = 0 et m = 0. Il n’existe qu’une seule fonction propre correspondant à cette énergie E1.
𝐷 (𝑟 )
𝐷 (𝑟 )
𝑟
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Orbitales atomiques
|
𝑌 𝑙, 𝑚 ( 𝜃 , 𝜑 ) =
𝑙
2 √𝜋 |
√ 3 cos𝜃 =𝑏|cos 𝜃|
36
l’O.A. a une forme de deux haltères croisés
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