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1 author:
Smail Kaouache
University center of Abdelhafid Boussouf-Mila
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Réalisé Par
1 Topologie de Rn 2
1.1 Espace Rn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Norme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 Espace véctoriel normé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
p
1.4 Normes usuelles sur k . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.5 Produit scalaire sur un espace vectoriel . . . . . . . . . . . . . 4
1.6 Normes équivalentes
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.7 Boule ouverte et boule férmée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.8 Voisinage d’un point . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.9 Ensemble ouvert et ensemble fermé . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.10 Ensemble compact . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.11 Intérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 2
3 Intégrales Multiples 72
3.1 Intégrales doubles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
3.1.1 Principe de l’intégrale double d’une fonction continue
sur un rectangle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
3.1.2 Théorèmes de Fubini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
3.1.3 Propriétés de l’intégrale double . . . . . . . . . . . . . . 79
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 3
Bibliographie 95
Avant-propos
1
Chapitre 1
Topologie de Rn
1.1 Espace Rn
Définition 1.1.1. L’espace Rn est l’ensemble des n−tuples ordonnées
(x1, x2 , ..., xn ) de réels.
On munit Rn des deux opérations suivantes :
Avec ces deux opérations, on vérifie que Rn est un éspace véctoriel sur
k de dimonsion n.
2
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 3
1.2 Norme
Définition 1.2.1. Soit E ⊂ Rn un éspace véctoriel sur k (k = R ou
k = C). On appelle norme sur E, toute application :
N: E → R
(1.1)
x 7→ N(x) = kxk ,
2. λx, y = λ x, y .
3. x, y = y, x .
4. x + y, z = hx, zi + y, z (bilinéaire).
2 2
5. Si x, y = 0 ⇒ x + y = kxk2 + y (Egalité de pythagore).
(respectivement
_
B(a, r) = {x ∈ E / kx − ak ≤ r}), (1.8)
1.11 Intérieur
Définition 1.11.1. Soient E un éspace véctoriel normé, A un sous-
ensemble non vide de E et a un élément de E. On dit que a est un point
intérieur à A si A est un voisinage de a. Autrement dit, si :
Fonctions réelles de
plusieurs variables
8
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 9
xy3
(x, y) 7→ f (x, y) = ,
x2 + y2
On a alors :
xy3 (x2 + y2 )2 q
≤ ≤ ( (x2 + y2 ))2 < ε.
x2 + y2 x2 + y2
√
Donc, pour tout ε > 0, ∃α = ε tel que :
q q
(x − 0)2 + (y − 0)2 = x2 + y2 < α =⇒ f (x, y) − 0 < ε.
ρ4 sin 2θ ρ2
f (x, y) = = sin 2θ → 0, quand ρ → 0.
2ρ2 2
x − λx 1 − α
f (x, λx) = = .
x + λx 1 + α
Proposition 2.1.2.
−
lim f (x) = f (a) ∈ Rn ⇐⇒ lim fi (x) = fi (a), pour tout i = 1, 2, ..., n.
x→a x−→a
Or :
v
t n
X
fi (x) − fi (a) ≤ ( fi (x) − fi (a))2 , pour tout i = 1, ..., n.
i=1
= f (x) − f (a) F
< ε.
ε
∀ε > 0, ∃α > 0, telle que ∀x ∈ BE (a, α), on a fi (x) − fi (a) < √ ,
n
ε2 2
∀ε > 0, ∃α > 0, telle que ∀x ∈ BE (a, α) on a fi (x) − fi (a) < ,
n
pour tout = 1, ..., n. Par suite : ∀ε > 0, ∃α > 0, telle que pour tout
x ∈ BE (a, α), on a :
v
t n
X
f (x) − f (a) F
= ( fi (x) − fi (a))2 < ε.
i=1
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 12
avec x ∈ f −1 (A).
Puisque f −1 (A) est un ouvert, alors ∀ε > 0, ∃α > 0, telle que
kx − ak < α =⇒ f (x) − f (a) < ε. Ce qui bien la définition de la
continuité de f au point a.
01) =⇒ 03) Il suffit de passer au complémentaire.
Soit f : E ⊂ Rp → Rq et soit Bc un fermé de Rq . Nous avons
f −1 (Bc ) = [ f −1 (B)]c . Alors
Démonstration. Soit (yn )n∈N une suite de f (A). Alors ∃(xn )n∈N ⊂
A, telle que :yn = f (xn ), ∀n ∈ N.
A étant compact, alors de toute suite (xn ) de A, on peut extraire
une sous- suite (x0n ) convergeant vers a ∈ A. Donc de la suite
(yn )n∈N , on peut extraire une sous suite (y0n ) définie par y0n =
f (x0n ) ∈ f (A) qui converge vers f (a) ∈ f (A) (puisque f est
continue).
Par suite f (A) est bien compact dans Rq .
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 14
f (a + hei ) − f (a)
lim existe,
h−→0 h
∂f
on la note par fx0i (a) ou bien (a).
∂xi
Définition 2.2.2. Soit f : U ⊂ RP → R. On dit que f est de classe
C1 sur U si toutes les dérivées partielles premières de f existent et sont
continues.
L’ensemble des fonctions de classe C1 sur U est noté C1 (U, R).
est continue sur R2 {(0, 0)} (fraction rationnelle) mais n’est pas
continue en (0, 0).
* Si (x, y) , (0, 0), on a :
∂f y(−x2 + y2 )
=
(x, y)
∂x x2 + y2
∂f x(x2 − y2 )
(x, y) = 2 ,
∂y (x + y2 )2
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 15
∂f
f (h, 0) − f (0, 0)
(x, y) = lim =0
∂x
h (2.6)
∂f f (0, h) − f (0, 0)
∂y (x, y) = lim = 0.
h
∂ ∂f ∂2 f
( )(a) ou (a) ou fx00j xi (a) (2.7)
∂xi ∂x j ∂xi ∂x j
∂2 f
* Si i = j, cette dérivée partielle est notée (a).
∂x2i
Si f admet des dérivées partielles secondes en tout point a ∈ U, on dit
qu’elle admet des dérivées partielles secondes sur U. Si de plus, celle-ci
sont continues sur Rp , on dit que f est de classe C2 sur U.
Lensemble des fonction de classe C2 sur U est bien sur noté C2 (U, R).
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 16
Or :
∂f ∂f
F01 (x) = (x, β + k) − (x, β).
∂x ∂x
Donc :
∂f ∂f
" #
u(h, k) = h (α + θ1 h, β + k) − (α + θ1 h, β) . (2.10)
∂x ∂x
∂f
Posons maintenant F2 (y) = (α + θ1 h, y), on a alors :
∂x
T.A.F
u(h, k) = h(F2 (β + k) − F2 (β)] = hkF02 (β + θ2 k); où θ2 ∈ ]0, 1[ .
(2.11)
∂ f
2
Or F02 (y) = (α + θ1 h, y). Nous avons donc :
∂y∂x
∂2 f
u(h, k) = hk (α + θ1 h, β + θ2 k). (2.12)
∂y∂x
Soit maintenant G1 (y) = f (α + θ1 h, y) − f (α, y). Alors
T.A.F
u(h, k) = G1 (β + k) − G1 (β) = kG01 (β + θ3 k); où θ3 ∈ ]0, 1[ .
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 18
∂f ∂f
Or G01 (y) = (α + h, y) − (α, y). Donc :
∂y ∂x
∂f ∂f
" #
u(h, k) = k (α + h, β + θ3 k) − (α, β + θ3 k) .
∂y ∂y
∂f
Posons G2 (x) = (x, β + θ3 k). Alors
∂y
T.A.F
u(h, k) = k [G2 (α + h) − G2 (α)] = khG02 (α + θ4 k); où θ4 ∈ ]0, 1[ .
∂2 f
Or G02 (x) = ((x, β + θ3 k). Donc :
∂x∂y
∂2 f
u(h, k) = kh (α + θ4 h, β + θ3 k). (2.13)
∂x∂y
Démonstration.
01) =⇒ 02) Evident.
02) =⇒ 03 : Supposons que L est continue en x0 = op . Alors
et
1
kYkE ≤ 1 =⇒ kL(Y)kF < = M. (2.18)
α
Donc
∀x ∈ E : kL(x)kF = L(ry) F
= r L(y) F
= M kxkE ≤ rM. (2.21)
Remarque 2.3. On note par L(E, F), l’ensemble des applications li-
néaires de E dans F, et on munit L(E, F) par la norme :
Ce qui implique
L2 (h) − L1 (h)
lim = 0, ∀h , 0p
h→0p khk
f : ]0, ∞[ → Rq
Soit maintenant h ∈ U∗ et soit L (th) − L1 (th) .
t 7→ f (t) = 2
kthk
Par suite lim f (t) = 0. Mais, pour tout t ∈ ]0, ∞[ ;
t→0
Et donc L2 = L1 .
où limεi (h) = 0.
h→0
Par suite, chaque fonction coordonnée fi est dérivable en a.et
fi0 (a) = li . C’est-à-dire :
Alors :
d fa (0, ..., hi , ..., 0) = αi hi . (2.38)
Nous avons :
Alors :
f (a1 , ..., ai−1 , ai + hi , ai+1, ..., ap ) = f (a1 , ..., ap ) + d fa (0, ..., hi , ..., 0) + |hi | ε(0, ..., hi , ..., 0)
= f (a1 , ..., ap ) + αhi + |hi | εi (hi ),
2. Nous avons :
en a, on a alors :
∂f
f (a + h) − f (a) = h1 [ (a1 , a2 , ..., ap ) + ε1 (h)] +
∂x1
∂f
... + hp [ (a1 , a2 , ..., ap ) + εp (h)],
∂xp
p
hi εi (h)
P
p p
i=1
X h i
X
= εi (h) ≤ |εi (h)| . (2.41)
khk i=1
hi0 i=1
Par suite
Pp ∂ f p
f (a + h) − f (a) − hi εi (h)
P
hi (a)
i=1 ∂λi i=1
lim = lim = 0.
h→0p khk h→0 khk
(2.42)
Ce qui assure la différentiabilité de f en a, et de plus,∀h ∈
p
P ∂f
Rp , d fa (h) = (a)hi .
∂xi
i=1
Ce qui implique
f (a + tν) − f (a)
lim existe. (2.48)
t→0 t
f : R2 → R
xy
2
x2 + y si y , −x
(x, y) 7→ f (x, y) =
0 si non.
Cette application n’étant pas continue en (0, 0), car par exemple
lim f (x, x3 − x2 ) = −1 , 0.
x→0
Ce qui implique que f n’étant pas différentiable en (0, 0).
Par contre, elle admet des dérivées directionnelles en (0, 0) selon tous
les vecteurs .
En effet soit ν = (α, β) ∈ R∗2 , on a alors
Cette quantité admet toujours une limite quand t tend vers 0 qui vaut
0 si β = 0 et α si non.
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 29
ou encore :
J g◦ f (a) = J g ( f (a)) × J f (a). (2.57)
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 30
Par suite :
(g ◦ f )(a + h) = g(b) + dgb d fa (h) + khk dgb (ε1 (h)) + kk(h)k ε2 (k(h))
= g(b) + dgb (d fa (h)) + khk ε(h),
telle que :
kk(h)k
ε(h) = dgb (ε1 (h)) + ε2 (k(h)), ∀h , op . (2.64)
khk
Il reste à prouver que lim ε(h) = os .
h→op
Nous avons :
D’autre part :
p p
X ∂ fi X ∂ fi
d fa (h) = sup (a)h j = 0
(a)h j .
∞
1≤i≤q j=1
∂ fj j=1
∂x j
Par conséquent
p
kk(h)k X ∂ fi0
0≤ ε2 (k(h)) ≤ (a) + kε1 (h)k |ε2 (k(h))| → 0 quand h → 0p
khk
j=1
∂x j
(2.67)
Alors g ◦ f est diffèrentiable en a, et de plus :
h1
.
Soit h = . , on a alors :
.
hp
J g◦ f (a)h = d(g ◦ f )a (h) = d(g) f (a) × d( f )a (h)
h1
.
= J g ( f (a)) × J f (a) .
.
h
p
Cas particulier
1) p = q = s = 1. Alors, on a :
C’est-à-dire :
(g ◦ f )0 (a) = g0 ( f (a)) f 0 (a). (2.70)
2) Si p = s = 1 et q quelconque. C’est-à-dire :
f : u ⊂ R −→ Rq et g : v ⊂ Rq −→ R
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 33
q
X ∂g
J g◦ f (a) = J g ( f (a)) × J f (a) = ( f (a)) × fi0 (a). (2.71)
i=1
∂ fi
f : R → R3
Exemple 2.5.1. Soient
x 7→ f (x) = (cos x, sin x, tan x)
et
g: R3 → R
(x, y, z) 7→ g(x, y, z) = x2 + y + z3
On va essayer de trouver J g◦ f (0). Il est claire que f est diffèrentiable
sur R et que g sur R3 . De plus
f10 (0) 0
J f (0) = f20 (0) = 1 ,
(2.72)
0
f3 (0) 1
et
J g (x, y, z) =
2x 1 3z2 . (2.73)
Puisque f (0) = (1, 0, 0). Alors : J g ( f (a)) = 2 1 0 , et donc
0
J g◦ f (0) = 2 1 0 × 1 = 1.
1
3) Si p = q et s quelqonque :
f
X = (x1,......,xp ) 7→ f (X) = f1 (X , ......, fp (X)) et g( f (X)) = g1 ( f (X), ......, gs ( f (X) )
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 34
D’où
p
∂Fi ∂gi ∂ fk ∂Fi
X " #
(a) = ( f (a)) , i = 1, s et j = 1, p; avac JF (a) = (a) .
∂x j ∂ fk ∂x j ∂x j
k=1
(2.74)
ou bien
p
X ∂f
f (a + h) = f (a) + (a + θh)hi . (2.80)
i=1
∂xi
Démonstration. (Preuve de théoréme (2.6.1)) :
Soit t 7→ F(t) la fonction définie sur [0, 1] par F(t) = f (g(t), où
g(t) = a + t(b − a).
1 1
Il est claire que g est de classe C sur [0, 1]. Par suite F classe C
sur [0, 1] .
D’après le thèorème de composition :
p
X ∂f
F (t) = ( f ◦ g) (t) =
0 0
(a + t(b − a))(bi − ai ). (2.81)
i=1
∂xi
et donc
0
∀t ∈ R, f (2π) − f (0) , 2π f (t). (2.85)
F : [0, 1] → Rq
t 7→ F(t) = x + t(y − x).
F est de classe C1 sur [0, 1] . Alors ∃c ∈ ]0, 1[, telle que : F(1) −
F(0) = F0 (c).
Nous avons donc :
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 37
∂2 f ∂2 f
Puisque = (car f est de classe C2 sur U), on a alors
∂x j ∂xi ∂xi ∂xj
p p
,,
X ∂2 f X ∂2 f
F (t) = (a + th)h2i +2 (a + th)hi h j .
i=1
∂x2i 1≤i<j≤p
∂x j ∂xi
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 38
Différentielle de l’ordre 02
Différentielle de l’ordre ≥2
∂f ∂f
f (x, y) = f (x0 , y0 ) + (x − x0 ) (x0 , y0 ) + (y − y0 ) (x0 , y0 ) +
∂x ∂y
∂ f
2
(x − x )2
(x0 + θ(x − x0 ), y0 + θ(y − y0 ))+
0
∂x2 2
1
∂ f
+ 2(x − x0 )(y − y0 ) (x0 + θ(x − x0 ), y0 + θ(y − y0 ))
∂x∂y
2
∂2 f
+(y − y0 ) 2
(x0 + θ(x − x0 ), y0 + θ(y − y0 )),
∂y2
où θ ∈ ]0, 1[ .
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 41
2
2 (bi − ai )(b j − a j ) ≤ |(bi − ai )|2 + (b j − a j ) ≤ ||b − a||2 , (2.94)
où (b − a) → 0, quand b → a.
x2 y2
f (x, y) = cos(x) exp y = 1 + y − + + (x2 + y2 )(x, y), (2.95)
2 2
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 42
y2
! !
x2
f (x, y) = cos(x) exp y = 1 − + x (x) 1 + y +
2
+ y (y) .
2
2 2
(2.96)
On fait le produit, et en conservant uniquement les termes en x, y, xy, x2 , y2
et en englobant tout le reste de la fotrme (x2 + y2 )(x, y), on obtient le
même résultat.
n
X ∂n f
F (t) =
(n)
Ckn hk1 hn−k (x0 + th1 , y0 + th2 ). (2.97)
k=0
2
∂xk ∂yn−k
0 et 1, on obtient :
n−1
X 1 F(k) (0) F(n) (θ)
F(1) = F(0) + + , où θ ]0,1[ . (2.98)
k! (k)! n!
k=1
C’est-à-dire
n−1 #(k)
∂f ∂f
"
X 1
f (x0 + h1 , y0 + h2 ) = f (x0 , y0 ) + h1 + h2 (x0 , y0 ) +
k! ∂x ∂y
k=1
#(n)
∂f ∂f
"
1
+ h1 + h2 (x0 + θh1 , y0 + θh2 ).
n! ∂x ∂y
n #(k)
∂f ∂f
"
X 1
f (x, y) = f (x0 , y0 ) + (x − x0 ) + (y − y0 ) (x0 − y0 ) +
k! ∂x ∂y
k=1
+k(x − x0 ), (y − y0 )kn ε (x − x0 ),(y − y0 ) ,
2.8 Difféomorphisme
Définition 2.8.1. Si f est une bijection de classe C1 d’un ouvert U
p p −1
de R sur un ouvert V de R , et si la bijection réciproque f est aussi
de classe C1 , on dit que f est un difféomorphisme de U sur V.
−1
nue f . Il résulte du théorème de composition que la matrice jaco-
bienne de f est inversible en tout poit a de U et que :
h i−1
Jf −1 ( f (a)) = J f (a) . (2.99)
Définition 2.9.1. Une EDP est alors une relation liant une fonc-
tion de plusieurs variables et ses dérivies partielles par rapport aux
différentes variables.
C’est-à-dire
!
∂f ∂f ∂g ∂g y x
!
= ,
∂x ∂y ∂u ∂v 0 1
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 47
soit
∂f ∂g
=y
∂x ∂u
∂f ∂g ∂g
=x + .
∂y ∂u ∂v
∂g ∂g ∂g
xy − y(x + ) = y.
∂u ∂u ∂v
Par suite
∂g
= −1 =⇒ g(u, v) = −v + h(u),
∂v
où h est une fonction d’une seule variable de classe C 1 sur ]0,1[. On
a finalement :
h i
f (x, y) = g φ(x,y)
= g(u, v)
= −v + h(u) = −y + h(xy).
∂f ∂f
y +x = k f, (k = cst). (2.105)
∂x ∂y
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 48
soit :
∂F ∂f ∂f
= cos θ + sin θ
∂r ∂x ∂y
(2.108)
∂F ∂f ∂f
= −r sin θ + r cos θ
∂θ ∂x ∂y
2. Du système (2.108), on en déduit
∂f ∂F sin(θ) ∂F
= cos(θ)
−
∂x ∂r r ∂θ
∂ f ∂F cos(θ) ∂F (2.109)
∂y = sin(θ) ∂r + r .
∂θ
Alors
∂f ∂f ∂F
y −x =0⇔ = 0. (2.110)
∂x ∂y ∂θ
Par suite F(r, θ) = h(r), où h est de classe C 1 sur ]0, + ∞[ . Enfin
h i q
f (x, y) = F φ−1 (x, y) = F(r, θ) = h(r) = h( x2 + y2 ). (2.111)
3. Nous avons
∂f ∂f ∂F
y −x = k f ⇐⇒ = −kF. (2.112)
∂x ∂y ∂θ
Sachant que les solutions de l’équation différentielle y0(x) = −ky(x)
sont de la forme :
y(x) = c exp(−kx), (2.113)
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 49
soit
∂f ∂g ∂g
∂x ∂u + ∂v
=
∂f ∂g ∂g
=c −c .
∂x ∂u ∂v
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 50
On en déduit :
∂2 f ∂ ∂f ∂ ∂g ∂g
! !
= = +
∂x2 ∂x ∂x ∂x ∂u ∂v
∂ ∂ ∂g ∂g ∂2 g ∂2 g ∂2 g
! !
= + + = 2 +2 + 2(2.118)
,
∂u ∂v ∂u ∂v ∂u ∂u ∂v ∂v
et
∂2 f ∂ ∂f ∂ ∂ ∂g ∂g ∂2 g ∂2 g ∂2 g
! ! !
= = c −c c −c =c 2
−2c 2
+c 2
.
∂y2 ∂y ∂y ∂u ∂v ∂u ∂v ∂u2 ∂u ∂v ∂v2
(2.119)
Ou bien :
!(2) 2
∂2 f ∂g ∂g X ∂2 g ∂2 g ∂2 g ∂2 g
= + = Ck2 1k .12−k = +2 + .
∂x2 ∂u ∂v ∂uk ∂v2−k ∂u2 ∂u ∂v ∂v2
k=0
!(2) 2
∂2 f ∂g ∂g ∂2 g ∂2 g ∂2 g ∂2 g
X !
= c − c = CK2 Ck (−C)2−K = C2
− 2 +
∂y2 ∂u ∂v ∂uK ∂v2−K ∂u2 ∂u ∂v ∂v2
k=0
∂2 g
= 0 ⇔ g(u, v) = h(u) + k(v), (2.120)
∂u ∂v
où h est k sont deux fonctions de classe C1 sur R.
Enfin :
f (x, y) = g(φ(x, y)) = g(u, v) = h(u) + k(v) = h(x + cy) + k(x − cy).
(2.121)
∂2 f ∂2 f q
(x, y) − (x, y) = (y2 − x2 ), (2.122)
(∂x)2 (∂y)2
∂2 g √
alors g est solution de 4 (x, y) − −uv = 0
∂u∂v
4. En déduire la solution générale de (2.155).
Solution : 1. ϕ est injective et est de classe C+∞ . De plus
1 −1
u = x − y et v = x + y ⇒ det jϕ (x, y) = det = −2 , 0. i.e
1 1
jϕ est inversible.
D’aprés le théorème d’inversion globale, ϕ est un C+∞ difféomorphisme
entre U et ϕ(U).
Calculons ϕ(U) :
*Si x > 0, donc y − x > 0 ⇔ u = x − y < 0 et y > x > 0 ⇔ v =
x+y>0
* Si x < 0, donc v = x + y > 0 et u = x − y < 0.
Alors ϕ(U) = ]−∞, 0[ × ]0, +∞[
2. Nous avons f = g ◦ ϕ. On trouve
∂f ∂f ∂g ∂g
! 1 −1
(x, y) (x, y) = .
(u, v) (u, v)
∂x ∂y ∂u ∂v
1 1
(2.123)
C0 est-à-dire
∂f ∂g ∂g
(x, y) = (u, v) +
(u, v)
∂x ∂u ∂v
(2.124)
∂f ∂g ∂g
(x, y) = − (u, v) +
(u, v)
∂y ∂u ∂v
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 52
3. D’où
∂2 f ∂ ∂ ∂g ∂g
! !
(x, y) = + (u, v) +
(u, v)
∂u ∂v ∂u ∂v
(∂x)2
∂2 g ∂2 g ∂2 g
= + +
(u, v) 2 (u, v) (u, v)
(∂u)2 ∂u∂v (∂v)2
∂2 f ∂ ∂ ∂g ∂g
! !
(x, y) = − + − (u, v) +
(u, v)
∂u ∂v ∂u ∂v
(∂y)2
∂2 g ∂2 g ∂2 g
= +
(u, v) − 2 (u, v) (u, v).
(∂u)2 ∂u∂v (∂v)2
∂2 f ∂2 f
=
p
Alors l’équation (x, y) − (x, y) (y2 − x2 ) devient :
(∂x)2 ∂y
2
∂2 g √ √
4 (u, v) = −u v. (2.125)
∂u∂v
ce qui implique
1 3
g(u, v) = − (−uv) 2 + F(u) + H(v)), (2.126)
9
où F, H sont de classe C2 respectivement sur R−∗ , R+∗ .
Par suite
1 3
f (x, y) = g(u, v) = − (y2 − x2 ) 2 + F(x − y) + H(x + y). (2.127)
9
∂f
Puisque (x, y) ≥ 5 − 2 = 3 > 0, f n’a pas de point critique .
∂y
Donc :
∂f
(x, y) = 0
∂x
(2.141)
∂f
(x, y) = 0
∂y
*En (0, 0) :
A = C = 6 et B = −3 et B2 − AC = 9 > 0. Donc pas d’éxtremum et
puisque A = 0, Il s’agit d’un point de selle.
*En (1, 1) :
A = C = 6 et B = −3. Donc B2 − AC = −27 < 0 et A > 0, Il s’agit
d’un minimum local.
C1 , telle que :
(∇g1 (a)
.
. = n.
rang (2.144)
.
(∇gn (a)
croissante sur y0 − k, y0 + k .
f (x0 , y0 −k) = g(y0 −k) < 0 et f (x0 , y0 +k) = g(y0 +k) > 0. (2.147)
C’est-à-dire
On a donc
∂f
ϕ(x + t) − ϕ(x) − (x, ϕ(x))
ϕ0 (x) = lim = ∂x (car p → (x, ϕ(x))).
t→0 t ∂f t→0
(x, ϕ(x))
∂y
Et comme f est de classe C1 , alors ϕ0 est continue. Autrement
dit que ϕ est de classe C1 sur U.
Ce qui implique
∂f ∂f
(x, ϕ(x)) + ϕ0 (x) (x, ϕ(x)) = 0. (2.152)
∂x ∂y
Donc
∂f
− (x, ϕ(x))
ϕ0 (x) = ∂x . (2.153)
∂f
(x, ϕ(x))
∂y
* Si a est un point critique de ϕ, i.e, ϕ0 (a) = 0, on a alors :
∂2 f
− (a, ϕ(a))
ϕ00 (a) = ∂x
2
. (2.154)
∂f
(a, ϕ(a))
∂y
Ce qui implique
∂f
∂ϕ − (x, y, ϕ(x, y))
(x, y) = ∂x
∂x ∂f
(x, y, ϕ(x, y))
∂z
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 64
et
∂f
−(x, y, ϕ(x, y))
∂ϕ ∂y
(x, y) = .
∂y ∂f
(x, y, ϕ(x, y))
∂z
De plus, si (a, b) est un point stationnaire de ϕ, on a alors
∂2 f
∂ϕ
2 − (a, b, ϕ(a, b))
(a, b) = ∂x 2
,
(∂x)2 ∂f
(a, b, ϕ(a, b))
∂z
∂2 f
− 2 (a, b, ϕ(a, b))
∂2 ϕ ∂y
2 (a, b) = ∂ f
∂y
(a, b, ϕ(a, b))
∂z
et
∂2 f
− (a, b, ϕ(a, b))
∂2 ϕ ∂x∂y
(a, b) = .
∂x∂y ∂f
(a, b, ϕ(a, b))
∂z
x2 − y2
sin xy sin (x) sin y
1. lim , 2. lim p , 3. lim ,
(x,y)→(0,0) x2 + y2
p
(x,y)→(0,0) x2 + y2 (x,y)→(0,0) tan x2 + y2
sin x2 sin y
x
4. lim , 5. lim x 2
+ y 2
.
(x,y)→(0,0) x2 + sinh y2
2
(x,y)→(0,0)
2
y sin(x)
x2 + y2 , si (x, y) , (0, 0)
g(x, y) =
si (x, y) = (0, 0)
0,
Les fonctions f et g sont-elles différentiabes en (0, 0) ?.
II) Trouver de deux facons différentes, le développement limité à l’ordre
2 de f au voisinage de (0, 0), telle que : f (x, y) = cos(x) exp(y).
III) Soit ϕ : R2 → R2 l’application définie par
∂2 f ∂2 f
2
(x, y) − 2
(x, y) = 4(x2 − y2 ), (2.155)
(∂x) (∂y)
∂2 g
alors g est solution de (x, y) − uv = 0
∂u∂v
4) En déduire la solution générale de (2.155).
2
y sin(x)
x2 + y2 , si (x, y) , (0, 0)
g(x, y) =
si (x, y) = (0, 0)
0,
Étudions la différentiabilité des fonctions f et g en (0, 0).
f (t, 0) − f (0, 0) f (0, t) − f (0, 0)
1. On a = =0
t t
∂f
f (t, 0) − f (0, 0)
(0, 0) = limt→0 =0
∂x
⇒
t
∂f f (0, t) − f (0, 0)
∂y (0, 0) = limt→0 =0
t
∂f ∂f
L1 (x, y) = (0, 0)x + (0, 0)y = 0, donc
∂x ∂y
f (x, y) − f (0, 0) − L1 x, y) y2 x2
x2 + y2 → 0, quand
p
≤ 3
≤
(x, y) (x2 + y2 ) 2
(x, y) → (0, 0).
Alors, f est différentiable en (0, 0).
∂g
g(t, 0) − g(0, 0)
(0, 0) = limt→0 =0
∂x
2. De même :
t
∂g g(0, t) − g(0, 0)
∂y (0, 0) = limt→0 =0
t
∂g ∂g
L2 (x, y) = (0, 0)x + (0, 0)y = 0, donc
∂x ∂y
g(x, y) − g(0, 0) − L2 x, y) y2 sin(x)
= 3
= G(x, y). On a alors
(x, y) (x2 + y2 ) 2
x2 sin(x) V(0) x3 1
G(x, x) = 3
' 3
= 3
9 0. Alors, g n’est pas
(2x2 ) 2 (2x2 ) 2 (2) 2
différentiable en (0, 0).
II) Trouvons de deux façons différentes, le développement li-
mité à l’ordre 2 de f au voisinage de (0, 0), telle que :
x2 y2
f (x, y) = cos(x) exp y = 1 + y − + + (x2 + y2 )(x, y),
2 2
avec (x, y) → 0, quand (x, y) → (0, 0).
Deuxième méthode :
2
! !
x2 y
f (x, y) = cos(x) exp y = 1 − + x2 (x) 1 + y + + y2 (y) .
2 2
1 −1
u = x − y et v = x + y ⇒ det jϕ (x, y) = det = 2 , 0, i.e
1 1
jϕ est inversible.
D’aprés le théorème d’inversion globale, ϕ est un C2 difféomorphisme.
2. Nous avons f = g ◦ ϕ. On trouve
∂f ∂f ∂g ∂g
! 1 −1
(x, y) = .C est-
0
(x, y)
(u, v) (u, v)
∂x ∂y ∂u ∂v 1 1
à-dire
∂f ∂g ∂g
(x, y) = (u, v) +
(u, v)
∂x ∂u ∂v
.
∂f ∂g ∂g
= +
∂y (x, y) − (u, v) (u, v)
∂u ∂v
∂ f
2
∂ ∂ ∂g ∂g
! !
(x, y) = + (u, v) +
(u, v)
∂u ∂v ∂u ∂v
(∂x)2
∂2 g ∂2 g ∂2 g
= + +
(u, v) 2 (u, v) (u, v)
(∂u) 2 ∂u∂v (∂v) 2
! .
Donc :
∂2 f ∂ ∂ ∂g ∂g
!
(x, y) = − + − (u, v) +
(u, v)
∂u ∂v ∂u ∂v
(∂y)2
∂2 g ∂2 g ∂2 g
= +
(u, v) − 2 (u, v) (u, v)
(∂u)2 ∂u∂v (∂v)2
∂2 f ∂2 f
2 (x, y) = 4(x − y ) devient alors :
2 2
3. L’équation : (x, y) −
(∂x)2 ∂y
∂2 g
(u, v) = uv.
∂u∂v
4. En intégrant l’équation précédente on trouve :
1
g(u, v) = u2 v2 + F(u) + H(v)),
4
où F, H sont de classe C2 sur R.
Par suite f (x, y) = g(u, v) = 14 (x2 − y2 )2 + F(x − y) + H(x + y).
Solution d’exercice 2.13.4
1) a. Soit f : R2 → R, la fonction définie par :
∂f
Alors, pour tout (x, y) ∈ R2 : (x, y) = 2 exp(y) + x cos(xy).
∂y
∂f
Ainsi, puisque f (0, 0) = 0 et (0, 0) = 2 , 0, le théorème des
∂y
fonctions implicites nous permet d’affirmer qu’il existe locale-
ment une unique fonction continue ϕ : ]−σ, σ[ → R telle que
ϕ(0) = 0 et pour tout x ∈ ]−σ, σ[ : f (x, ϕ(x)) = 0, de plus ϕ ∈ C∞ .
∂f
b-Pour tout (x, y) ∈ R2 , on a : (x, y) = 2x + y cos(xy). Par
∂x
∂f
(0, ϕ(0))
conséquent ϕ̇(0) = − ∂x = 0. Autrement dit 0 est un
∂f
(0, ϕ(0))
∂y
point stationnaire de ϕ.
Nature du point stationnaire de ϕ. Puisque pour tout (x, y) ∈ R2 ,
∂2 f
(0, ϕ(0))
(∂x)2
ϕ̈(0) = − = −1 < 0, la fonction ϕ admet alors un
∂f
(0, ϕ(0))
∂y
maximum local en (0, 0).
2) a. Soit f : R3 → R la fonction définie par
∂f
Alors, pour tout (x, y, z) ∈ R3 : (x, y, z) = 5z4 − 8z3 .
∂z
∂f
Ainsi, puisque f (0, 0, 1) = 0 et (x, y, z) = −3 , 0, le théorème
∂z
des fonctions implicites nous permet d’affirmer qu’il existe lo-
calement une unique fonction continue ϕ : B((0, 0), σ) → R telle
que ϕ(0, 0) = 1 et pour tout (x, y) ∈ B((0, 0), σ) : f (x, ϕ(x, y)) = 0,
de plus ϕ ∈ C∞ .
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 71
∂f ∂f
(x, y, z) = 6x et (x, y, z) = 12y.
∂x ∂y
∂ϕ ∂ϕ
Par conséquent (0, 0) = (0, 0) = 0. Autrement dit (0, 0) est
∂x ∂y
un point stationnaire de ϕ.
Nature du point stationnaire de ϕ. Puisque pour tout (x, y, z) ∈
R3 :
∂2 f ∂2 f ∂2 f
(x, y, z) = 6, (x, y, z) = 0 et 2 (x, y, z) = 12, on a
(∂x)2 ∂x∂y ∂y
A = 2, B = 0 et C = 4 ou encore B2 − AC = −8 < 0 et A = 2 > 0;
ce qui entraîne que la fonction ϕ admet un minimum local en 0.
Chapitre 3
Intégrales Multiples
72
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 73
Figure 3.1 –
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 75
i−1 j−1 i j
mi,j = + et Mi, j = + . (3.6)
n n n n
Nous avons
n X
X n
Ssup (q) = (xi − xi−1 ) y j − y j−1 Mi, j
i=1 j=1
n X n
n+1
!
X 1 i j
= 2
+ = . (3.7)
i=1 j=1
n n n n
Par conséquent
n+1
Z Z
n−1
≤I= f (x, y)dxdy ≤ . (3.9)
n R n
Figure 3.2 –
n o
C= x, y ∈ R2 / a ≤ x ≤ b et f1 (x) ≤ y ≤ f2 (x) (voire FIGURE 3.2),
(3.12)
où f1 , f2 : [a, b] → R sont des fonctions continues.
ou bien :
n o
C= x, y ∈ R2 / c ≤ y ≤ d et g1 (y) ≤ x ≤ g2 (y) (voire FIGURE 3.3),
(3.13)
où g1 , g2 : [c, d] → R sont des fonctions continues.
Figure 3.3 –
(3.16)
D’après la figure 3.4, C peut se représenter par
n o
C= x, y ∈ R2 / 0 ≤ x ≤ 1 et x − 1 ≤ y ≤ 1 − x .
(3.17)
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 79
Figure 3.4 –
R R R R
4. C
f (x, y)dxdy ≤ C
f (x, y) dxdy.
R R qR R qR R
g (x, y)dxdy .
2 2
5. C
f × g (x, y)dxdy ≤ C
f (x, y)dxdy × v
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 80
Théorème 3.1.3.
Z Z Z Z
f (x, y)dxdy = f ϕ(u, v) det Jϕ (u, v) dudv, (3.20)
D D̂
∂x ∂x
Cas particuliers
Par suite
Z Z Z Z
f (x, y)dxdy = ρ f (ρ cos θ, ρ sin θ)dρdθ. (3.22)
D D̂
R R
Exemple 3.1.4. Calculons D
f (x, y)dxdy, où
q n o
f (x, y) = 1 + x2 + y2 et D = (x, y) ∈ R2 ; 1 ≤ x2 + y2 ≤ 2, x ≥ 0, y ≥ 0 .
(3.23)
En effectuant le changement de variables x = ρ cos θ, y = ρ sin θ, on
trouve
√ π
D̂ = (ρ, θ) ∈ R2 ; 1 ≤ ρ ≤ 2, 0 ≤ θ ≤ . (3.24)
2
Donc
π
√ √
2
π 3 2
Z Z Z 2
q Z
f (x, y)dxdy = ρ 1 + ρ2 dρ = 1 + ρ2
2
dθ
D 0 1 6 1
π 23 3
= (3) + (2) 2 . (3.25)
6
ϕ(u, v) = (x = α1 u + β1 v + γ1 , y = α2 u + β2 v + γ2 ),
et
α1 β1
det Jϕ (u, v) = = α β − β α , 0.
1 2 1 2 (3.26)
α2 β2
R R
Exemple 3.1.5. Calculons I = D
f (x, y)dxdy, où
n o
f (x, y) = exp(x+y) et D = (x, y) ∈ R2 ; 0 ≤ x + y ≤ 1 et 0 ≤ x − y ≤ 1 .
(3.28)
Soit D̂ = (u, v) ∈ R2 ; u = x + y, v = x − y et (x, y) ∈ D .
x= 2 ,
u − v , ce qui implique
D’autre part
y=
2
1 1
1
det Jϕ (u, v) = 21 21 = .
−
2
2 2
On a alors :
1 1
Z Z 1
e−1
I= exp(u)du dv = .
2 0 0 2
Z Z Z Z Z Z !
f (x, y, z)dxdydz = dz f (x, y, z)dxdy
P [e, f ] [a,b]×[c,d]
Z Z Z
=
dx f (x, y, z)dydz
[a,b] [c,d]×[e, f ]
= ... (3.29)
R R R
Exemple 3.2.1. Calculons I = P
f (x, y, z)dxdydz, où
On a : Z 1
2 xy + yz + xz dx = y + 2yz + z.
0
Puis : Z 1
1
y + 2yz + z dy = + 2z.
0 2
Enfin :
Z 1
1 3
+ 2z dz = .
0 2 2
Théorème 3.2.2.
Z Z Z Z Z Z
f (x, y, z)dxdydz = f ϕ(u, v, k) det Jϕ (u, v, k) dudvdk,
D D̂
(3.31)
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 85
∂x ∂x ∂x
∂u ∂v ∂k
∂y ∂y ∂y
où det Jϕ (u, v, k) =
(la valeur absolue du déter-
∂u ∂v ∂k
∂z ∂z ∂z
∂u ∂v ∂k
minant de la matrice jacobienne de ϕ) ne s’annule pas à l’intérieur de
D.
Cas particuliers
Par suite :
Z Z Z Z Z Z
f (x, y, z)dxdydz = ρ f (ρ cos θ, ρ sin θ, z)dρdθdz.
D D̂
R R R
Exemple 3.2.3. Calculons D
f (x, y, y)dxdydz, où
1 n o
f (x, y, z) = et D = (x, y, z) ∈ R 3
; 1 ≤ x 2
+ y 2
≤ 4, x ≥ 0, y ≥ 0, 0 ≤ z ≤ 1 .
x2 + y2
En effectuant le changement de variables x = ρ cos θ, y = ρ sin θ, z =
z, on trouve
π
D̂ = (ρ, θ, z) ∈ R ; 1 ≤ ρ ≤ 2, 0 ≤ θ ≤ et 0 ≤ z ≤ 1 .
3
2
Donc :
π
1 2
dρ π 2 π
Z Z Z Z Z 2
Z
f (x, y, z)dxdydz = dz dθ = ln ρ 1 = ln 2.
D 0 0 1 ρ 2 2
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 86
Donc
Z Z Z Z 2π Z π Z 2
f (x, y, z)dxdydz = dω sin θdθ ρdρ = 6π.
D 0 0 1
(3.36)
3.2.4 Applications
On a alors :
Z Z Z Z h Z 2π Z R
V= dxdydz = dz dθ ρdρ = πR2 h (3.38)
D 0 0 0
On a alors :
Z Z Z Z 2π Z π Z R
1
V= dxdydz = dω dθ ρ sin θdρ = πR3
D 0 0 0 3
(3.39)
Volume
( d’un ellepsoïde : Dans ce cas :
2
2 2
)
x y z 3
D = (x, y, z) ∈ R3 ; 2 + 2 + 2 ≤ 1, (a, b, c) ∈ (R+∗ ) . En effec-
a b c
r
x2
tuant le changement de variable y = b 1 − 2 sin θ, où θ ∈
a
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 88
π π
− , on trouve :
2 2
v v
2
u
2 2
u
Z a Z b 1− x Z c 1− x − y
t t
Z Z Z
V = dxdydz = dx v
a2 dy v
a2 b2 dz
x2 y2
u
x2
u
t t
D −a
−b 1− −c 1− −
a2 a2 b2
v
2
u
Z a Z b 1− x r
t
a2 x2 y2
= 2c dx v 1 − − dy
x2 a2 b2
u
t
−a
−b 1−
a2
Z a Z π !
2 x2
= 2bc dx π 1 − 2 cos2 θdθ
−a − a
2
Z a ! Z π
x2 4
= 8bc 1 − 2 dx 2 cos2 θdθ = πabc.
0 a 0 3
On a alors
Z Z Z Z 2π Z π Z 1
4
V= dxdydz = dω dθ c2 ρ2 sin θdθ = πc2 .
D 0 0 0 3
√ √
Z Z Z Z R Z R2 −x2 Z R2 −x2
V = dxdydz = dx √ dy √ dz
D −R − R2 −x2 − R2 −x2
Z R 16
= 8 R2 − x2 dx = R2 . (3.40)
−R 3
#
D2
3. I3 = (x+y+z)2 dxdydz, où D3 = (x, y, z) ∈ R3 : x2 + y2 + z2 < 3 et x2 + y2 < 2z .
D3
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 90
la forme :
n o
B = (x, y) ∈ R2 ; 1 < x < 2, 1 < y < 3 − x .
Alors
" Z2 Z3−x Z2 " #3−x
dxdy dy −1 1
= dx = dx
(x + y)3 (x + y)3 2 (x + y)2 1
B 1 1 1
Z2
1 2
!
−1 1 1 −1 1 1
= − dx = x + =
2 9 (x + 1) 2 2 9 x + 1 1 36
1
Ra Ra !
Donc (J1a )2 = exp(−x2 )dx × exp(−y2 )dy = exp(−(x2 +y2 ))dxdy.
0 0 [0,a]2
Posons x = ρ cos(θ) et y = ρ sin(θ).
h √ i π
Alors (ρ, θ) ∈ 0, 2a × 0, .
2
π
√
R2 R 2a −π √2a
Par suite (J1a )2 = dθ ρ exp(−ρ2 )dρ = exp(−ρ2 ) 0 .
0 4
2 0 π
Ce qui implique J1a = , et puisque exp(−x2 ) > 0, pour tout x.
4
On a alors :
Z∞ √
π
J1 = exp(−x )dx =
2
.
2
0
Par suite :
" " "
x2 ydxdy = x2 ydxdy + x2 ydxdy
D D1 D2
√ 4
Z2 Z2x
Z 2 Zx
= 2
x ydy dx +
2
x ydy dx
√ √
√2 4−x2 2 x
5
√
Z 2 Z2
1 1
= 5x4 − 4x2 dx + 16 − x4 dx
2 2√
√2 2
5
√
1 5 4 3 2 1 1 5 2
= x − x + 16x − x √
2 6 √2
5
2 5 2
104 √ 32 √ 64
= − 2+ 5+ .
5 375 5
! sin(x2 + y2 )
3) Calculons J3 = dxdy.
E 2 + cos(x + y )
2 2
! dxdy
4) Calculons J4 = ..
F (x2 + y2 )2
" #
1
On pose x = ρ cos θ et y = ρ sin θ. Donc ρ ∈ ,1
cos (θ) + sin (θ)
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 93
π
et θ ∈ 0, . On a alors :
2
π π
Z2 Z1 Z2
dρ
dθ = 1
2
J4 = +
(cos (θ) sin (θ)) − 1 dθ
ρ3 2
0 1 0
cos(θ)+sin(θ)
π
Z 2
1 1 π 1
= sin (2θ) dθ = − [cos (2θ)]02 = .
2 4 2
0
Par suite :
$ Z2π Zπ Z3
dxdydz
I1 = = dω dθ ρ sin θdρ
x2 + y2 + z2
p
D1 0 0 2
4
1 2
= 4π ρ = 8π.
2 2
Z2π Z1
= 2 − ρ cos θ − ρ sin θ ρ2 dρ
dθ
0 0
Z2π
2 cos θ + sin θ 4π
= − dθ = .
3 4 3
0
Smail KAOUACHE. Cours de la matière Analyse 4 94
√ ρ2
( q )
D3 = (ρ cos θ, ρ sin θ, z) : 0 < ρ < 2, 0 ≤ θ ≤ 2π, < z < 3 − ρ2 .
2
Par suite :
$
I3 = (x + y + z)2 dxdydz
D3
√ √
2
Z2 Z3−ρ Z2π
= ρ cos θ + ρ sin θ + z ρdθ
dρ dz
0 ρ2 0
2
√ √
2
Z2 Z3−ρ
= 2π dρ ρ ρ2 + z2 dz
0 ρ2
2
√
Z 2
2 1 1
q
= 2π ρ + ρ3 3 − ρ2 − ρ5 − ρ7 dρ
3 2 24
0
√2
9 1 2 1 1
q
= 2π 3 − ρ2 − + ρ2 + ρ4 − ρ6 − ρ8
5 5 15 12 192 0
2π −97
√
= +9 3 .
5 12
Bibliographie
95