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LECON5: QUELQUES APPLICATIONS LOIS DE NEWTON
SITUATION PROBLEME: que pensez-vous de l’adage qui stipule que : « les corps les plus lourds tombent plus
vites que les corps les légers. » ?
1. mouvement dans un champ de pesanteur uniforme
1.1. Mouvement d’un projectile dans un champ de pesanteur : chute libre
On appelle chute libre le mouvement d’un corps soumis à la seule action de son poids.
Remarque : cette chute libre ne peut avoir lieu que dans le vide car un corps qui tombe dans l’air subit l’action de
deux forces supplémentaires : la poussée d’Archimède et la résistance de l’air, forces sont négligeables devant le poids,
pour les corps assez dense.
Un projectile de masse m est lancé à un instant choisi comme origine des dates (t=0s)
avec une vitesse initiale ⃗⃗⃗⃗ faisant un angle par rapport à l’horizontale (angle de tir).
Etudions le mouvement de ce projectile dans un repère cartésien ⃗⃗ ⃗ .
-système : projectile de masse m
-référentiel : terrestre supposé galiléen
-bilan : le poids ⃗
-T.C.I ; ∑⃗ = m⃗ , on a ⃗ = ⃗⃗
a) Equations horaires du mouvement du projectile :
Comme z(t) = 0, le mouvement du projectile est plan (se déroule dans le plan de tir (xOy)).
b) Equation cartésienne de la trajectoire
L’équation horaire permet d’exprimer le temps
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1.2. Mouvement parabolique d’un mobile sans frottement sur un plan incliné
Un mobile est lancé sur une table à coussin d’air, inclinée d’un angle β avec
l’horizontale. La vitesse initiale parallèle au plan incliné n’est pas dirigée
suivant la ligne de plus grande pente (voir figure). Etudions son mouvement
dans le repère ⃗⃗ ⃗ .
a) Détermination de l’accélération
-Système : mobile de masse m
-Référentiel : terrestre supposé galiléen
-bilan : le poids ⃗ , la reaction normale ⃗
-TCI : ⃗ ⃗
| |
b) Equations horaires
Par intégration, on obtient :
| ⃗⃗⃗⃗⃗ |
c) Equation de la trajectoire
En éliminant le paramètre t dans les équations horaires, nous obtenons l’équation de la trajectoire :
( ) : La trajectoire est une parabole contenue dans le plan incliné.
2. mouvement d’une particule chargée dans un champ électrique uniforme
Le champ électrique est orthogonal aux armatures, orienté de l’armature de plus haut potentiel vers l’armature de plus
bas potentiel (sens des potentiels décroissants).
Une particule chargée de charge q qui pénètre dans un champ électrique subit une force électrique telle que :
⃗
• Si , alors est de même direction et de même sens que ⃗ .
• Si , alors est de même direction mais de sens contraire à ⃗ .
2.1.Cas où la vitesse initiale ⃗⃗⃗⃗ et le champ ⃗⃗ sont colinéaires.
- Système : particule chargée ( de masse m
- Référentiel : Laboratoire supposé galiléen
- Bilan: la force électrique ⃗ (le poids ⃗ étant négligeable devant )
⃗ ⃗| | ;
⃗ | ⃗⃗⃗⃗⃗ |
La trajectoire de la particule est contenue dans le plan ; son équation cartésienne est celle d’une parabole :
La déviation angulaire ou déviation électrique : est l’angle entre les directions des vecteurs vitesses à l’entrée ⃗
et à la sortie ⃗ du champ. | | ( | |). La distance est appelée déflexion électrique
⁄
de la particule. Soit avec et . D’où , en posant
⁄
on obtient , qui est de la forme . La déflexion électrique est proportionnelle à la tension
U ; c’est une propriété fondamentale qui explique le fonctionnement de l’oscilloscope électronique.
Remarque :- condition pour que la particule sorte du champ : Pour que la particule sorte du champ, il faut que pour
:| |
- Application à l’oscilloscope électronique:
L’oscilloscope électronique est un appareil utilisé pour visualiser et mesurer la tension électrique. Il permet également
de mesurer la fréquence et le déphasage entre deux tensions.
1=canon à électron
2=plaques de déflexion verticale
3 ;4 = masse
5=plaques de déflexion horizontale
6= Ecran fluorescent
Fonctionnement : l’oscilloscope électronique est constitué d’un canon, de deux paires de plaques et un écran. Une
tension appliquée entre les plaques horizontales provoque une déviation verticale du faisceau d’électron tandis qu’une
tension appliquée entre les plaques verticales provoque une déviation horizontale. le faisceau d’électron arrive sur
l’écran fluorescent et provoque l’apparition d’une tache lumineuse :Le spot qui se déplace sur l’axe yy’ d’une hauteur
y et/ ou sur l’axe xx’ d’une distance x. Ces déplacements sont proportionnels aux tensions appliquées entre les paires
de plaques. x=kUx ; Y=KUy. K et K’ sont les sensibilités en v/m.
3. mouvement d’une particule chargée dans un champ magnétique uniforme
Une charge q qui se déplace avec une vitesse ⃗ dans un champ magnétique caractérisé par le vecteur ⃗ , subit une force
magnétique appelée force de Lorentz donnée par : ⃗ ⃗ . Cette relation fait intervenir un opérateur
mathématique appelé produit vectoriel (noté " ").
3.1. Accélération d’une particule dans un champ magnétique uniforme
Dans un référentiel terrestre supposé galiléen, considérons une particule chargée de charge q et de masse m qui pénètre
dans un champ magnétique uniforme ⃗ au point O à la date t=0 avec une vitesse ⃗⃗⃗ .
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- Système : particule chargée ( de masse m
- Référentiel : Laboratoire supposé galiléen
- Bilan: la force de Lorentz ⃗ ⃗ (le poids ⃗ étant négligeable devant )
- TCI : ⃗ ⃗ .
Remarque: de la relation ⃗ ⃗ , il en découle que : a V et a B (propriété du produit
vectorielle).
3.2. Nature du mouvement
a) Cas où ⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗ sont colinéaires
On a ⃗ (propriété du produit vectorielle); le faisceau d’électron n’est pas dévié. La particule est donc animée
d’un MRU.
b) Cas où ⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗ sont perpendiculaires : a 0
| | | |
(1) or d’après le TCI, ⃗ ⃗ (2). (1) et (2) il vient que
| |
. on a ; ; ; la trajectoire de la particule est un cercle d’où le
mouvement est circulaire uniforme.
- Le mouvement est plan
Preuve :
⃗ ⃗ ⃗ =0
3.3. Déflexion magnétique
L’angle entre les directions des vecteurs vitesses à l’entrée ⃗⃗⃗ et à la sortie ⃗⃗⃗
du champ magnétique est appelé déviation angulaire
̂ | |
̂ car petit ; il vient soit
La déflexion magnétique C’est la distance de la particule sur l’écran.
Dans le triangle , pour
⁄
| | | |
soit ( )
⁄
La déflexion magnétique est dans ces conditions proportionnelle à la valeur du champ magnétique qui lui a donné
naissance.
3.4. Quelques applications :
a) Les déflexions magnétiques dans les téléviseurs
b) Le filtre de vitesses
c) le spectrographe de masse
L’une application importante de la déviation des particules dans un champ
magnétique est la spectrométrie. Elle utilise le spectrographe de masse (voir
figure ci-dessous). Cet appareil permet de séparer des ions de masses différentes
et donc d’analyser la composition atomique et isotopique de la matière.
Chambre d’ionisation: on y produit des ions de même charge mais de masse
m1 et m2 différentes.
Chambre d’accélération : A travers une première fente, les ions pénètre dans cette chambre avec une vitesse négligeable.
2qU
Ils sont accélérés par la tension U >0 et sortent avec une vitesse V
m
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Chambre de déviation : les ions sont déviés par un champ magnétique ⃗⃗ ont pour trajectoire des demi-cercles dont
1 2m1U 1 2m2U
les rayons R1 et R2 dépendent des masses m1 et m2. R1 et R2 La valeur du rayon de la
B q B q
trajectoire augmente avec la vitesse. On arrive ainsi à recueillir sur un détecteur des particules de même masse ; la
position du détecteur permet de déterminer le rayon R de la trajectoire. Connaissant q, on détermine la masse m de la
m N
particule. C1C2 est la distance entre deux points d’impact : C1C2 2R2 2R1 . Rappel n , N 1 ion.
M NA
d) Le cyclotron
Fonctionnement : Le cyclotron utilise l’action combinée d’un champ magnétique et d’un champ
électrique pour délivrer un faisceau de particules accélérées. Ces particules, sont introduites au
centre d’une enceinte constituée de deux « déés ». Elles décrivent une trajectoire spirale depuis le
centre du cyclotron jusqu’aux bords tandis que leur vitesse s’accroit. Elles parcourent plusieurs tours
avant d’être extraites puis projetées à très grande vitesse sur une cible. Il se produit alors des
transmutations avec production d’isotopes radioactifs et désintégrations d’atomes, lesquels retrouve
un état stable en émettant un rayonnement.
4. Mouvement d’un satellite dans le champ de gravitation terrestre.
Etudions le mouvement d’un satellite de masse mS en orbite, évoluant autour de la terre de rayon
R à une hauteur h de sa surface. L’étude du mouvement s’effectuera dans un référentiel
géocentrique supposé galiléen. Ce satellite est soumis à l’action de la force gravitationnelle
exercée par la terre.
- Système : satellite de masse mS
- Référentiel : géocentrique supposé galiléen
- Bilan : Force de gravitation Terrestre F mS g (h)
- TCI :
Or
4.1. Nature du mouvement
g0
On a V R ;R (m), h (m) et go (m/s2).
Rh
4.3.Expression de la période de révolution du satellite.
Le mouvement du satellite étant circulaire uniforme, il effectuera un tour complet en un temps T appelé période. Si ω est la
g0
vitesse angulaire du satellite, nous avons : or or V R
Rh
2 ( R h)3
T Avec : T en (s) ; R(m) ; h(m) ; go(m/s2).
R g0
4.4. Satellites géostationnaires
Un satellite géostationnaire est un satellite qui tourne dans le plan équatorial dans le même sens et à la même vitesse de
rotation que la terre.
Ils ont donc une période égale à celle de rotation de la terre autour d’elle même soit T = 86164s ou T = 23h58min4s (un jour
sidéral). Ce satellite parait immobile pour un observateur à la surface de la Terre dans le plan équatorial. Les satellites
généralement utilisées pour assurer les communications intercontinentales.
3
2 ( R h)3 R 2T 2 g 0
Hauteur à laquelle il faut placer un satellite pour qu’il soit géostationnaire: on a T h R.
R g0 4 2
4.5. Troisième loi de Kepler
Le rapport des carrées des périodes de révolution d’un satellite par les cubes des rayons des trajectoires est constant.
T2 T2 4 2
cst soit ,r Rh.
r3 r 3 GM T
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COLLEGE SAINT-JOSEPH : TD PHYSIQUE N°6 Tle C, D, TI
MODULE 2, Lecon7:Applications des lois de Newton
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On considère le mouvement de chute libre de la balle dans le repère (O, i, k ) lié au référentiel terrestre.
1. Établir l’expression littérale de l’équation z = f(x) de la trajectoire de G.
2.Calculer la valeur que doit avoir V0 pour que G passe au centre du panier.
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EXERCICE8:
Un solide (S) assimilable à un point matériel de masse m se déplace à l’intérieur d’une glissière circulaire de centre O
et de rayon r. On lâche ce solide à partir du point A avec une vitesse V0 de telle sorte que le mouvement ait lieu dans le
plan vertical. Sa position est repérée par l’angle formé par l’horizontale et le rayon OM. On néglige les frottements.
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1. Repérer les coordonnées (xi , yi) de chaque position occupée par le centre d’inertie du palet et calculer les
termes ai = xi+1 – xi et bi = yi+1 – yi, représentant respectivement les espaces parcourus suivant l’axe Ox et
suivant l’axe Oy pendant les intervalles de temps de durée, = 50 ms.
xi (m)
yi (m)
ai = xi+1 – xi (m)
bi = yi+1 – yi (m)
2. On veut déterminer les modules de la vitesse initiale V0 , et de l'accélération expérimentale a0 , du mouvement du
palet.
2.1. Montrer à partir des termes ai et bi obtenus dans le tableau que le mouvement du palet est uniforme suivant
l'axe Ox et uniformément varié suivant l'axe Oy.
2.2. Déterminer le module de la vitesse initiale V0 et de l'accélération a0 du mouvement du palet.
2.3. En appliquant le théorème du centre d'inertie au mouvement du palet sur la table, l'hypothèse où les forces de
frottement sont négligeables, exprimer le module du vecteur accélération théorique at , en fonction de g et β. Faire
l'application numérique.
2.4. Montrer que l’hypothèse des forces de frottement négligeables est acceptable.
EXERCICE10:
Un électron ayant une vitesse v 0 pénètre en un point O dans une zone de l’espace constituée de trois régions
successives où règnent différents champs électriques comme le montre la figure ci-dessous. Chaque région a une
largeur OA= 4 cm.
y
1. L'électron atteint-il la région 2 ? Si oui avec quelle vitesse ? Région 1 Région 2 Région 3
2. Quelle est la durée du parcours de la région 1 ?
3. Quelles sont les composantes des vecteurs vitesse et
O
accélération dans les régions 2 et 3 ? x
19 E2=O
On donne : E1=2.10 V.m , V0=2.10 m.s , e 1,6 10 C ,
4 -1 7 -1
mélectron 9,11031 Kg
EXERCICE11:
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2. Étude de la déflexion due au condensateur: On s'intéresse maintenant à la déviation du faisceau dans le condensateur,
constitué de plaques planes parallèles M et N. Celui-ci est soumis à une tension UMN = U >0. On considère que le
mouvement de l'électron est plan et s'effectue dans le plan (Oxy). Un électron arrive en O avec la vitesse V0 de
direction Ox à la date t0 = 0. On appelle M la position de l'électron à la date t.
2.1. En utilisant le théorème du centre d'inertie, établir l'équation de la trajectoire d’un électron dans le condensateur.
2.2. L'électron sort du condensateur en un point S, avec une vitesse VS faisant un angle α avec l'horizontale, puis vient
frapper l'écran en un point P. On appelle H la projection orthogonale du point S sur l'écran. On définit la distance h
= HP. La distance du centre O’ de l'écran au point d’impact P est appelée déflexion électrique, on la note D. On note
ℓ la longueur d'une plaque, d la distance entre les plaques, et L la distance OO’.
2.2.1. Quelle est la nature de la trajectoire entre S et P ? Justifier.
2.2.2. Exprimer les composantes du vecteur vitesse au point S. En déduire une expression de tan α en fonction de e,
U, ℓ, m, d, V0.
2.2.3. Exprimer tan α en fonction de h, L, ℓ.
2.2.4. Exprimer alors h en fonction de e, U, ℓ, m, d, V0 et L.
eU (2 L )
2.2.5. Démontrer que la déflexion électrique D a pour expression: D . Cet appareil peut être utilisé
2mdV0 2
comme voltmètre. Justifier cet emploi à partir de l'expression donnée
ci-dessus.
EXERCICE12:
Données :L= 40 cm; = 1 cm ; d = 10 cm ; m = 9,1.10-31 kg ;
E = 5.104V.m-1.
Dans tout l’exercice, on négligera le poids de l’électron devant les autres
forces qui agissent sur lui.
1. Des électrons de masse m et de charge q sont émis sans vitesse
initiale par la cathode (C). Ils subissent sur la longueur d, l’action du
champ électrique uniforme E .
1.1. Quelle est la nature du mouvement de l’électron entre la cathode (C) et l’anode (A) ?
1.2. Que vaut la vitesse V0 d’un électron au point O1 ?
2. Arrivé en O1, les électrons subissent sur la distance l’action d’un champ magnétique uniforme B perpendiculaire
au plan de la figure (le domaine où règne ce champ est hachuré).
2.1. Quel doit être le sens du vecteur B pour que les électrons décrivent l’arc de cercle O1N ? Justifier la réponse.
2.2. Etablir l’expression du rayon R = O’O1 = O’N de cet arc de cercle. AN : Calculer R pour B = 2.10-3 T.
3.
3.1. Quel est la nature du mouvement de l’électron dans le domaine III où n’existe aucun champ ?
3.2. Le domaine III est limité par un écran (E) sur lequel arrivent les électrons. La droite NP coupe l’axe O1O2 au point
M. L’écran (E) est à la distance L du point M. Exprimer en fonction de m, e, B, L, et V0 , la déflexion
magnétique O3P = Y subie par un électron à la traversée du système II + III.
NB : On fera les hypothèses simplificatrices suivantes :
- Dans le domaine II de l’espace, on peut confondre la longueur de l’arc avec la longueur O1O2 = l où règne le
champ .
- On supposera que la déviation angulaire α est faible.
3.3. Sachant que Y = 3,35 cm, retrouver la valeur V0 de la vitesse de l’électron au point O1.
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EXERCICE13:
Dans le dispositif suivant règne un vide poussé. La force de pesanteur sera
négligée par rapport aux autres forces. Un faisceau homocinétique de protons
d'abord accéléré par une tension appliquée entre deux plaques A et C, pénètre en O
à une vitesse V0 = 800 km.s-1 dans une enceinte de section carrée de côté 2R =
100cm où les ouvertures O, M, P, N sont situées aux milieux des côtés.(voir figure
ci-contre)
Données: charge électrique élémentaire e = 1,6x10-19C; masse du proton m = 1,67x10-27kg
1.En justifiant, donner le signe de la tension U = VA - VC.
2.Dans cette enceinte on applique un champ magnétique uniforme B pour que les protons sortent par l'ouverture N.
2.1. Préciser la direction et le sens de B .
2.2. Etablir l'expression de la valeur B du champ magnétique en fonction de V0, e, m et R. Calculer numériquement B.
3. On supprime le champ magnétique précédent et on applique maintenant un champ électrique uniforme E pour que
les protons sortent par l'ouverture M.
3.1. Préciser la direction et le sens de E .
3.2. Etablir l'expression de l'équation cartésienne de la trajectoire d'un proton dans le repère (Ox,Oy).
3.3. Donner l'expression de la valeur E du champ électrique en fonction de V0, e, m et R. Calculer numériquement E.
4. On applique maintenant simultanément les champs E et B qui conservent leurs directions et sens précédents.
4.1. Quelle relation doit vérifier leurs valeurs pour que les protons sortent par l'ouverture P sans être déviés?
4.2. Donner alors l'expression de la durée Δt du trajet OP. Calculer numériquement sa valeur.
EXERCICE14:
Données : Charge élémentaire : e = 1,6.10-19 C ; Masse de la particule α :
m = 6,64.10-27 kg.
Un faisceau de particules α (ions He2+) pénètre entre les plaques
horizontales P1 et P2 d'un condensateur à la vitesse de valeur V0 = 448
km.s-1 dont la direction fait un angle α = 45° avec l'horizontale. La
longueur des plaques est L = 10 cm ; La distance entre les armatures est d
= 8 cm ; La tension entre les armatures est U.
1.Etablir les équations horaires du mouvement d'une particule α entre les
armatures du condensateur.
2.Etablir l'équation de la trajectoire d'une particule α entre les armatures du condensateur. Donner son expression
numérique.
3.Quelle est la condition d'émergence d'un faisceau de particules α ?(valeur de U pour que le faisceau ne rencontre pas
l’une des armatures du condensateur).
4) Déterminer la valeur de U pour que le faisceau sorte des armatures au point O'. Déterminer alors les caractéristiques
du vecteur vitesse V0 ' des particules α à leur sortie au point O'.
EXERCICE15:
On se propose de déterminer le nombre de masse x de l’un des isotopes du
potassium, à partir d’un mélange de deux types d’isotopes : 39 K et x K .
L’isotope 39 K est plus abondant. On utilise alors un spectrographe de masse
constitué essentiellement de trois compartiments ( voir figure ci-contre). Dans
le premier compartiment, les atomes de potassium sont ionisés en cations
( 39 K et x K ) ;dans le deuxième compartiment, les ions sont accélérés, leurs
vitesses initiales étant négligeables et dans le troisième compartiment, les ions
sont soumis à l’action d’un champ magnétique ; en fin de course, ils atteignent
un écran luminescent. Données : Le mouvement des particules a lieu dans le vide ; le poids d’un ion est négligeable
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devant la force électrique et la force magnétique. La charge élémentaire est e = 1,6 .10 -19 C ; la tension U établie
entre les plaques A et C a pour valeur U = VA – VC = 103 V ; l’intensité du champ magnétique régnant dans la zone 3
est B = 100 mT ; la masse d’un nucléon est m = 1,67.10 – 27 kg ; la masse de l’ion 39 K est m = 39 m , la masse de
0 1 0
l’ion x K est m2 = x m0.
1. Entre les plaques A et C, les ions sont accélérés par un champ électrique uniforme. Leur vitesse au point T1 de la
plaque A est supposée nulle.
1.1. Montrer que, arrivés au niveau de la plaque C, en T2, tous les ions potassium ont la même énergie cinétique.
2eU
1.2. Montrer alors qu’en T2, la vitesse de chaque ion 39
K a pour expression : V1
39m0
1.3. En déduire, sans démonstration, l’expression de la vitesse V2 des isotopes x K en T2.
2. A partir de T2, les ions pénètrent dans la zone 3 avec des vitesses perpendiculaires à la plaque C. Chaque type
d’isotope effectue, dans le plan de la figure, un mouvement circulaire uniforme.
2.1. Reproduire sur la feuille de composition la zone 3 et représenter au point M de l’une des trajectoires, la vitesse
d’un ion potassium et la force magnétique qui s’exerce sur cet ion. Représenter le sens du champ magnétique B
régnant dans cette zone.
1 78m0U
2.2. Montrer que le rayon de la trajectoire des ions 39
K a pour expression R1
B e
2.3. En déduire l’expression du rayon R2 de la trajectoire des isotopes x K
3. Les deux types d’isotopes rencontrent l’écran luminescent en deux points d’impact I1 et I2
3.1. Préciser, en justifiant, le point d’impact de chaque type d’isotopes.
R1 39
3.2. Montrer que le rapport des rayons des trajectoires des isotopes du potassium dans la zone 3 est .
R2 x
3.3. La distance entre les points d’impact est d = 2,5 cm. Déterminer la valeur du nombre de masse x de l’isotope x K .
EXERCICE16:
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minimale L1 faudrait-il donner à pour que les protons ressortent par le plan P ? Données : e = 1,6 10-19 C ; U = 10 kV
; B = 0,5 T.
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EXERCICE18:Cyclotron
Les cyclotrons sont les premiers accélérateurs de particules imaginées en 1931 par
Lawrence. Leur modèle simplifié est représenté par le schéma ci-après : Ce schéma
est une vue de dessus. Deux boîtes conductrices cylindriques appelées dees, baignent
dans un champ magnétique uniforme B .Une source d’ions, positifs dans le cas de la
figure ci-contre, est placée dans la région centrale O. L’ensemble est maintenu dans
un vide très poussé. Entre les dees, une tension alternative u U m cos t
(Um=10KV) est appliquée aux plaques parallèles limitant les deux dees. L’effet de cette tension est d’accélérer
rectilignement pendant une très courte durée les ions quand ils se trouvent entre les deux dees. Ils entrent ensuite dans
un dee où règne uniquement le champ magnétique qui incurve leur trajectoire selon un demi-cercle. Quand le rayon de
courbure est devenu pratiquement égal au rayon R des dees, les particules atteignent une région où le champ
magnétique est localement nul(S).
1.Mouvement dans un dee
1.La force de Lorentz Fm qV B , est la force subie par la particule.
1.1.Donner la signification de chaque lettre et les unités des valeurs des différentes grandeurs.
1.2.Préciser le sens de B supposé perpendiculaire au plan de la figure. Justifier la réponse.
1.3.Montrer que le mouvement d’une particule de masse m est uniforme lors du passage dans un dee et que son
mV
rayon s’exprime par R
qB
1.4.Exprimer littéralement le temps t mis par un proton pour effectuer un demi-tour. Ce temps dépend-il de la vitesse
du proton?
1.5.En déduire l’expression de la fréquence N de la tension alternative qu'il faut établir entre les dees pour que les
protons subissent une accélération maximale à chaque traversée de l'intervalle entre les dees. Le temps de traversée de
cet intervalle est négligeable.
1.6. Etablir l’expression de l’énergie cinétique d’une particule, quand elle sort de l’accélérateur, en fonction de q,B,
R(rayon de la trajectoire de la particule à la sortie du cyclotron) et m. Calculer cette énergie cinétique. Données :
R=0,8m ; m=1,67 × 10−27Kg ;q=+1,6 × 10−19 C ; B=1T
2.Mouvement entre deux dees
2.1.D’après le texte, quelle est la nature du mouvement d’une particule entre deux dees ?
2.2.Faire le bilan des forces appliquées à la particule entre les deux dees et expliquer pourquoi il faut changer le signe
de la tension u à chaque demi-tour.
3.Quand la particule quitte-elle le cyclotron ?
3.1.Exprimer, puis calculer le gain d’énergie cinétique de la particule lors de la traversée de l’espace entre les deux
dees.
3.2.En supposant qu’initialement l’énergie cinétique de la particule est nulle, calculer le nombre de tours qu’elle aura
effectués avant de sortir .
EXERCICE19:
On suppose que la Terre, de masse MT, de rayon RT et de centre O, est une sphère et qu'elle présente une répartition de
masse à symétrie sphérique et que le satellite peut être assimilé à un point matériel. Le satellite artificiel S, de masse
ms, décrit une orbite circulaire de rayon r autour de la Terre.
On suppose que le satellite est soumis uniquement à la force gravitationnelle exercée par la Terre.
1.Exprimer l’intensité du champ de gravitation terrestre g(h) en fonction de MT, RT, h et G puis en fonction de
RT, h et g0 (g0 étant l’intensité du champ de gravitation terrestre au sol).
2.Montrer que le mouvement du satellite dans le référentiel géocentrique est uniforme.
3.En déduire l'expression de la vitesse VS du satellite en fonction de g0, RT et h puis celle de sa période de révolution
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TS.
4.Calculer VS et TS sachant que g0 = 9,8 m.s-2 ; h = 200 km et RT = 6400 km.
5.METEOSAT 8 : un satellite géostationnaire. Les satellites météorologiques comme Météosat sont des appareils
d'observation géostationnaires. Ce satellite a été lancé par ARIANE 5 le 28 août 2002. Il est opérationnel depuis le 28
janvier 2004. Il fournit de façon continue des informations couvrant une zone circulaire représentant environ 42% de la
surface de la Terre.
5.1.Préciser les conditions à remplir par METEOSAT 8 pour qu'il soit géostationnaire.
5.2.En déduire, pour METEOSAT 8, la valeur du rayon r =RT + h de son orbite puis celle de son altitude h.
Données : g0= 9,8 m.s-2 ; RT = 6370 km ; G= 6,67.10-11 S.I. ; MT = 5,98.1024 kg.
EXERCICE20:
La constante de gravitation universelle est G = 6,67.10-11 S.I. On considère une planète P de masse M. Le mouvement
de l'un de ses satellites S, assimilé à un point matériel de masse m, est étudié dans un référentiel considéré comme
galiléen, muni d'un repère dont l'origine coïncide avec le centre O de la planète P et les trois axes dirigés vers trois
étoiles fixes. On admet que la planète a une distribution de masse à symétrie sphérique et que l'orbite de son satellite
est un cercle de centre O et de rayon r.
1.Donner les caractéristiques de la force de gravitation exercée par la planète P sur le satellite S. Faire un schéma.
2.Donner l'expression du vecteur champ de gravitation créé par la planète P au point où se trouve le satellite S.
Représenter ce vecteur champ sur le schéma précédent.
3.Déterminer la nature du mouvement du satellite S dans le référentiel d'étude précisé.
4. Exprimer le module de la vitesse linéaire V et la période de révolution T du satellite S en fonction de la constante de
gravitation G, du rayon r de la trajectoire du satellite et de la masse M de la planète P.
5.Démontrer la troisième loi de Kepler.
6.Sachant que l'orbite du satellite S a un rayon r = 185 500 km et que sa période de révolution vaut T = 22,6 heures,
déterminer la masse M de la planète P.
6. Un autre satellite S' de la planète P a une période de révolution T' = 108,4 heures. Déterminer le rayon r' de
son orbite.
EXERCICE21:
Un satellite supposé ponctuel, de masse m, décrit une orbite circulaire d’altitude h autour de la Terre assimilée
à une sphère de rayon RT. On fera l’étude dans un référentiel géocentrique considéré comme galiléen.
1. Etablir l’expression de la valeur g(h) du vecteur champ de gravitation à l’altitude h en fonction de sa valeur g0
au niveau du sol, de RT et de h.
2. Déterminer l’expression de la vitesse VS du satellite, celle de sa période et celle de son énergie cinétique.
AN. : ms= 1020 kg, RT= 6400 km, h = 400 km.
2. L’énergie potentielle du satellite dans le champ de pesanteur à l’altitude h est donnée par la relation :
Gms M T
EP avec G constante de gravitation et MT masse de la Terre.
RT h
3.Quelle l’altitude h de référence ?Justifier le signe négatif et exprimer Ep en fonction de ms, g0, RT et h.
4.Déterminer l’expression de l’énergie mécanique E du satellite puis comparer Ep à Ec et E à Ec.
5.On fournit au satellite un supplément d’énergie : ΔE = + 5.108J. Il prend alors une nouvelle orbite circulaire.
déterminer :
a) sa nouvelle énergie cinétique et sa vitesse,
b) sa nouvelle énergie potentielle et son altitude.
EXERCICE22:
Dans le référentiel géocentrique un satellite évolue sur une orbite circulaire de rayon r1=20000Km dans le plan
équatorial de la Terre. Il se déplace d’Ouest en Est. La période du mouvement de rotation de la Terre dans ce
référentiel est TO=86164s.
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1.Montrer que le mouvement de rotation du satellite est uniforme.
2.Etablir l’expression de la vitesse V1 du satellite dans le référentiel géocentrique puis calculer sa valeur.
3.En déduire l’expression de la période T1 du mouvement du satellite puis calculer sa valeur.
4.Déterminer la valeur r du rayon de l’orbite pour qu’il soit géostationnaire.
5.Quelle est pour un observateur terrestre, la période de révolution Ta du satellite évoluant sur l’orbite circulaire
r1=20000Km.
6. un autre satellite, de période T2 évolue dans le plan équatorial de la Terre sur une orbite circulaire de rayon
r2=18000Km dans le même sens que le premier. A l’aide d’un schéma clair indiquer les positions des deux satellites
quand leur distance est minimale. Ce rapprochement entre les deux satellites se répète périodiquement. Calculer la
période de ces rapprochements.
EXERCICE23:
Les cinq plus gros satellites de la planète Uranus sont Miranda, Ariel, Umbriel, Titania et Obéron. Le tableau qui suit
précise le rayon de la trajectoire décrite par chaque satellite autour d’Uranus et la période de révolution :
Satellite Rayon de la trajectoire r ( 106m) Période de révolution T(jour)
Miranda 129,8 1,4
Ariel 191,2 2,52
Umbriel 266,0 4,14
Titania 435,8 8,71
Obéron 582,6 13,5
Dans toute la suite, on suppose que la répartition de masse des astres est à symétrie sphérique. Les mouvements des
différents satellites d’Uranus sont étudiés dans le référentiel « Uranocentrique » supposé galiléen. On donne
G=6,67.10-11SI. On prendra 1jour=86400s.
1. On se propose de déterminer la vitesse d’un satellite d’Uranus.
1.1. Montrer que le mouvement d’un satellite d’Uranus est uniforme.
1.2. Etablir l’expression de la vitesse V d’un satellite en fonction de r et T.
1.3. Faire l’application numérique pour le satellite Umbriel.
2. Dans la suite, on cherche a déterminé la masse M d’Uranus.
2.1. Etablir la troisième loi de Kepler .
2.2. Construire sur le papier millimétré le graphe donnant les variations de T2 en fonction de r3 : T 2 f (r 3 ) . On
précisera l’échelle utilisée.
2.3. En déduire du graphe une valeur de la masse d’Uranus.
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