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Chapitre 3 : Les attributs de la

personnalité
Introduction :
Les droits de la personnalités : définit comme l’ensemble des prérogatives indissociable de l’indiv qui
exprime la personnalité de celui-ci. Ces droits sont qualifiés de droits extra patrimoniaux ; ils sont
dépourvus de valeur pécuniaire. Ils sont rattachés à la personne de leur titulaire. Ils ont plusieurs
caractéristiques :-incessible (ne peuvent pas être vendus ni donné),droit ne pouvant pas être saisi par
les créanciers du titulaire de ce droit. Cpdt cela ne veut pas dire que tte convention soit nulle, certain
droit de la personnalité inclue le droit d’une atteinte limitée. Ce sont des droits qui sont
intransmissibles (pas transmis aux héritiers et qui disparaissent en même temps que la personne
titulaire). Des droits imprescriptibles (ils ne se perdent pas par le non-usage même prolongé). Ils sont
assez nb et variés. On les retrouve consacré dans différentes normes : les normes supra nationale :
déclaration universelle des droits de l’homme art 12 qui proclame « nul ne sera l’objet d’éviction
arbitraire dns sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteinte à son honneur
et à sa réputation. Toute personne a droit de protection à la loi pr de telle éviction ou atteintes ».
Convention européenne des droits de l’homme art 8 «toute personne a droit au respect de sa vie
privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance».

Initialement c’est la jurisprudence qui a dégagé ses droits, puis le législateur : loi du 19 juillet 1970
par laquelle le législateur est intervenu en insérant à chacun le droit au respect de sa vie privée. En la
matière il faut citer les lois de bioéthiques : les premières grandes lois 1994 1er et 29 juillet elles ont
encadré la bioéthique en France à cause du progrès de la sciences. 1er Juil 94 encadre le traitement
des données nominatives ayant pr finalité la recherche dns le domaine de la santé. 2 loi j 1994 sur
respect du corps humain et sur le don et l’utilisation et produits du corps humain dont la PMA et le
diagnostic prénatale. C’est un domaine particulier qui touche à l’intégrité du corps humain. Il a été
prévu une révision constante de ses lois bioéthique pr débattre des enjeux, csq etc bilan régulier.
L’ouverture de PMA aux femmes seules ou en couple s’inscrit dans cela. 6aout 2004 révise loi 94 et
qui a prévu des dispositions notamment l’interdiction du clonage humain, loi du 7juil 2011, 6aout
2013 concernant recherche sur embryon et cellule souche embryonnaires. Ces lois posent un socle
d’ordre publique concernant le statut du corps humain et respecté l’intégrité et dignité humaine.

Il y a plusieurs acteurs qui ont participé à l’élaboration de ce projet de loi : le comité consultatif
d’éthique, le conseil d’etat, les états généraux, l’agence de biomédecine. Cet ensemble de réflexion
et de modification. Il en ressort que la GPA reste prohibée en France. Les textes précisent les
transcriptions d’actes de naissances pr celles pratiquées à l’étranger.

L’ouverte de la PMA aux femmes et femmes célibataires avec un système particulier d’affiliation. Pr
celle qui a accouché c’est fait et ensuite l’autre c’est une déclaration de reconnaissance conjointe
devant le notaire. Il est précisé que l’insémination post mortem reste interdite en France.

Le droit d’accès aux origines des enfants de la PMA, a fait débat, ajd il est possible aux enfants de
PMA d’avoir accès à leurs origines : le donneur consent à ce qu’un certains nb de données identifiées

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et non identifiantes soient collectés et conservés. Il y a une certaine procédure permettant à la
majorité de l’indiv issu de la PMA d’accéder à des données identifiantes ou non ou les deux. Avant on
ne pouvait conserver que ces gamètes si risque de stérilité mnt on peut conserver ses gamètes sans
motif.

Le législateur a aussi ouvert le don d’organe a des règles moins strictes autour de ce don. Il y a un
socle de disposition d’ordre publique et que l’etat doit veiller à garantir.

Plus largement le droit de la personnalité que doit garantir l’etat à ses citoyens. On peut regrouper
ces droits en deux axes : les droits relatifs au respect du corps humain ou les droits relatifs à la
protection morale

Section 1 : le respect du corps humain


On ne peut pas disposer entièrement de son corps et les tiers non plus car on ne considère pas que le
corps est un élément de propriété de la personne, il fait la personne juridique de sorte que la
protection de la personne dépend de la protection du corps humain. Cette conception tien le corps
dns une place particulière qui lui nécessite une protection. Les atteintes qui risquent d’être portée
sont plus nb ajd à cause du progrès médecine. Le cc contient un certain nb de règles d’ordre publique
portant sur le statut du corps humain et visant garantir le droit à l’intégrité physique et le droit à la
dignité de toute personne. L’intégrité physique déjà reconnu mais les lois de bioéthique l’on renforcé
art 16 du cc 1994 : pose interdiction de l’atteinte à la dignité de la personne humaine ; la loi assure la
primité de la personne, interdit tt atteinte à la dignité de celle-ci et garanti le respect du corps
humain de celle-ci. L’idée du texte est de placer la personne au 1er plan, avant les recherches en
biomédecine. Principe qui était déjà dégagé par le conseil constit et texte internationaux.

Art 16-1 cc prévoit les grands principes relatifs au respect du corps humain

Paragraphe 1 : respect de l’intégrité physique et l’inviolabilité du corps


humain (atteintes physiques)
Code civil article 16 :

Art1 : chacun dispose au respect de son corps et son corps est inviolable. Il protège la personne
contre les atteintes corporelles commise sans son consentement par un tiers. Les tiers doivent
s’abstenir de tt comportement susceptible de poser atteinte au corps d’autrui

Art 16-2 le juge peut prescrire tt mesure propre, pr empêcher, faire cesser, une atteinte illicite au
corps humain ou des agissements illicites portant sur des éléments ou des produits de celui-ci y
compris après la mort.

Cpdt il y a des dérogations, qui sont justifiées par le fait que le principe d’inviolabilité ne puisse pas se
retourner contre la personne qui en fait l’objet ou si l’intervention lui est bénéfique. La loi
subordonne les atteintes au corps humains par plusieurs cdt° artc 16-3 cc se réfère à l’intérêt
thérapeutique et à la finalité médicale pr autrui, à ces finalités médicales cités par le cc, on ajoute
également la finalité de recherche autorisée par le csp. . Le consentement de l’intéresse doit être
recueilli préalablement or le cas ou son etat rend nécessaire une intervention thérapeutique à
laquelle il n’est pas amené de consentir.

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Code de la santé publique :

1er cdt° à la finalité de l’atteinte au corps humain : finalité médicale de la personne ou intérêt
thérapeutique pr autrui, à ses finalités par le cc il faut ajouter la finalité de recherche autorisée par le
csp. Nécessité médicale pr que cet acte puisse être valablement nécessité. Utilisation du terme de
nécessité : intensité acte médical pas tjrs le même, interprétation assez large. L’appréciation de cette
qualité médicale est parfois délicate et ne sera pas abordée de la même manière selon l’époque.
L’intérêt thérapeutique de la reconversion personne transsexuel. En chirurgie esthétique même
principe, cela évolue avec le texte corrélativement. Finalité médicale pr autrui : puisque la loi
autorise l’atteinte au corps sans nécessité médicale pr la personne elle-même lorsque l’acte est
réalisé dns l’intérêt d’autrui c’est le cas du prélèvement d’organe. Sur une personne vivante : art csp
l1231-1 sur une personne vivante le prélèvement d’organe ne peut être pratiqué que dns l’intérêt
direct thérapeutique d’un receveur : les personnes qui peuvent donner sont désignées dans le code =
personnes relativement proche du receveur. Le donneur doit avoir la qualité de père ou mère du
receveur. De plus, l’alinéa 2 élargit cette possibilité à d’autre personnes : peuvent être autorisé à se
soumettre à un prélèvement d’organes = frère, sœur, fils, fille, conjoint, grands-parents, cousins
germain, conjoint de son père ou sa mère. Le donneur peut être tt personne apportant preuve d’au
moins 2ans de vie commune avec le receveur ainsi que toute personne pouvant prouver un lien
affectif et stable d’au moins 2ans avec le receveur.

Le don croisé : en cas d’incompatibilité de don entre proche la loi a autorisé les dons croisés
d’organes. Personnes vivantes ne se connaissant pas mais possédant entre elles une forte
comptabilité. Donneur et receveur pas compatible, donc donneur donne au receveur compatible
avec lui et le donneur de l’autre groupe fait la même chose. Père possible à 6, prélèvement sur
personne morte. Reste anonyme = principe de l’anonymat du don. Artc 16-8CC et l1211-5 csp. Toutes
les personnes ne sont pas autorisées comme les mineurs et majeurs protégés L1231csp aucun
prélèvement d’organe en vue d’un don ne peut avoir lieu sur une personne vivante mineure ou sur
une personne vivante majeure faisant l’objet d’une mesure de protection juridique avec
représentation à la personne (aout 2021) ex des majeurs ss tutelle.

Lorsque le donneur est décédé les cdt° sont plus souples, le consentement du donneur décédé est
présumé dans la mesure ou le prélèvement peut être pratiqué dès lors que la personne n’a pas fait
connaitre de son vivant le refus de prélèvement. L232-1 modifié par loi 26janv 2016 : dite « loi
santé » le texte prévoit que le prélèvement peut être pratiqué dès lors que la personne n’a pas fait
connaitre de son vivant un refus de prélèvement, qui peut être révoqué. Les modalités d’expressions
du refus et de volonté du défunt ont été changé. Avant refus exprime par tt moyens dont inscription
sur registre national automatisé prévu à cet effet, mais mnt dès que pas de refus sur l’inscription du
registre nationale, il est privilégié même si d’autre modalité d’expression son admise : écrit détenu
par un proche, si écrit par qn d’autre 2 témoins attestent que le doc est de la volonté libre et éclairée
du défunt. Il y a une Volonté de favoriser le prélèvement d’organe. Les proches sont tjrs impliqué pr
lié la volonté du défunt mais l’objectif la loi santé est de diminuée leur rôle ne les invite qu’a faire
valoir un refus express et que le défunt se soit prononcé. Avant si le médecin n’avait pas directement
volonté du défunt il devrait s’efforcer de recueillir auprès des proches une opposition et le médecin
les informais des prélèvements. Le médecin informe les proches du défunt préalablement au
prélèvement envisagé de sa nature et de sa finalité. Son rôle a changé : il informe les proches mais il
n’y a pas d’opposition à recueillir ce sont les proches qui font démarche : logique différente. Si la

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personne décédée était mineure le prélèvement ne peut avoir lieu qu’a la cdt° que chacun des
titulaires de l’autorité parentale y consente par écrit. En cas d’impossibilité de contacter 1 des
parents, il faut que l’autre y consente.

A cote de la finalité médicale citée, le code civil autorise l’expérimentation sans intérêt
thérapeutique pr autrui. C’est le cas des recherches impliquant la personne humaine qui peuvent
être réalisées des lors qu’elle vise à étendre la connaissance scientifique de l’être humain et les
moyens susceptible d’améliorer sa cdt et que le risque prévisible encouru par la personne qui s’y
prête n’est pas hors de proportion avec le bénéfice de cette personne ou l’intérêt de cette recherche
l1121-2 c’est un principe de proportionnalité entre risque encouru par le patient et le bénéfice
escompté par la personne. C’est un principe fondamental.

Seconde cdt° : relative au consentement de la personne. Pour porter atteinte à l’intégrité de la


personne il faut recueillir un consentement strictement encadré par des textes et qu’il soit libre et
éclairé. Principe de consentement de préalable cc et csp : ce consentement est indispensable y
compris si l’atteinte est indispensable à la sante, or le cas où l’état du patient rend nécessaire
l’intervention thérapeutique ou il n’est pas amène de consentir, le consentement doit tjrs être
recueilli. A défaut d’être justifié il fait obstacle à l’intervention de la médecine, le consentement peut
être retiré à tt moment. Consentement libre = tte personne peut refuser de se soumettre à un
traitement et la jurisprudence à pu en déduire que lorsqu’une personne avait eu un accident l’auteur
de celui est tenu d’en réparer ttes les csq dommageables dns la mesure ou on ne peut pas
contraindre une personne à subir une intervention chirurgical : qui aurait pr effet de diminuer le
préjudice et dc le montant de l’indemnisation. Par ailleurs, or cadre d’urgence le médecin à
obligation de respecter le refus de soi. Certaines situations compliquées ; témoins de Jéhovah qui
refuse transfusion sanguine ou tt corps étranger. Consentement éclairé = la personne doit être
informé de l’utilité de l’acte médical et de ses risques.

Il existe un certain nb de dérogation prévu par le cc, d’autre dérogations peuvent être prévues pr
préserver santé et sécurité publique. A cet égard on a pu admettre que certain vaccination puisse
être obligatoire.

Les procès de contestation de la filiation : il est possible de recourir à l’expertise biologique mais on
ne peut pas contraindre la personne par la force alors le juge à la possibilité d’un tirer des liens
concordants. En matière pénale on peut recourir aux empreintes juridiques, le consentement est en
principe exigé mais il existe des dérogations. art du cc personne condamné pr crime et déclaré
coupable puni de 10ans, le texte prévoit le recueillement du prélèvement obligatoire mais celui-ci
fait l’objet d’une demande écrite du procureur.

Paragraphe 2 :l’indisponibilité et la non-patrimonialité du corps humains et


de ses éléments

2 principes qui doivent être distingués :

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-l’indisponibilité du corps humain interdit à la personne d’effectuer des actes juridiques de
dispositions par lesquels s’opèrent une transmission d’un droit ayant pr objet son corps humain par
la loi de la cession à titre gratuit/onéreux ou abandon.

-la non-patrimonialité : n’empêche que la cession à titre onéreux càd qu’aucune valeur pécuniaire ne
peut être conférée au corps lui-même ou à ses éléments et produits. En revanche le principe
n’interdit pas les cessions à titre gratuit du corps humain. La jurisprudence a pu affirmer que le corps
était indisponible avant loi de 94 la jurisprudence s’était fondée sur les principes d’indisponibilité pr
interdire les conventions de maternité pr autrui. D’un pdv terminologique on parle de mère
porteuse, gpa : situations particulières : une femme porte enfant de qn d’autre. On parle de
procréation pr autrui si la femme qui porte l’enfant est la mère génétique de l’enfant = maternité de
substitution. Si femme porte un enfant avec les gamètes du couple demandeurs = gestation pr
autrui ; Dans tt les cas l’enfant va être remis au demandeur après naissance et pr que l’opération
aboutisse un lien de filiation doit être établi à l’égard des demandeurs et selon pays cela ce fait grâce
à une loi ou par contrats dans les pays qui l’admettent.

gpa : couple parti à l’étranger, le pb est qu’en France la gpa est interdite, plus précisément la cour de
cassation arret 13dec 1989 a annulé et dissout les associations qui avaient pr objet de faciliter ces
pratiques, objet qui a été déclaré illicite, et plus tard la jurisprudence a condamné le procédé dans un
arret de mai 91 de l’assemblé plénière a condamné le principe sur le fondement de l’indispo du corps
humain et l’indispo de l’etat des personnes, et a retenu l’illicéité des conventions (contrats) qui
organisaient de tels opérations au triple visa des art 6, 1128, 353 du CC. Le pb est que la pratique de
la gpa n’est pas interdite partout, donc un couple de français va à l’étranger pr avoir une mère
porteuse, de retour en France ils veulent la filiation à l’égard des enfants, ou faire reconnaitre en
France les acte ou jugements étrangers relatifs à la filiation de l’enfant. Pose le pb de la transcription
sur les registres français de l’etat civil des actes de naissance qui ont été rédigés à l’étranger. Dc
contentieux apportant. Dans l’arret de mai 91 la cour de c à considéré que l’enfant né dns de tel cdt°
par le biais du recours à une gpa ne pouvait pas faire l’objet d’une adoption plénière par la femme
qui l’avait recueilli à la naissance puisque cette adoption n’était que l’ultime phase d’un processus
d’ensemble constituant un détournement de l’institution de l’adoption. CCL : la prohibition de la gpa
avait pr csq l’interdiction d’établir un lien de filiation en France et la non-reconnaissance par ailleurs
le lien de filiation établi par le pays étranger respecté là-bas. Depuis, il y a eu un certains nb d’étapes
en jurisprudence : condamnation de la France par la cour européenne des droits de l’homme. La
dernière loi en droit français les conventions de gestations pr autrui restent interdites et plus
précisément le législateur a consacré cette interdiction de principe à l’art 16-16 du CC. Ce texte
prévoit que toute convention sur la gpa ou la procréation pr le compte d’autrui est nul, interdiction
qui est d’ordre public dc impossible d’y déroger. Pr ce qui est du lien avec le père biologique deux
arret MENNENSSON et LABASSEE la France à été condamné par la cour européenne des droit de
l’homme dans 2 arret en 2014 d’affaires de refus de retranscription d’acte d’etat civil d’enfant né par
gpa. Etant précisé qu’il ne s’agissait pas forcément de couple homo. Pour donner suite à cette
condamnation la cour de c a admis que la seule circonstance d’un recours à la gpa n’étaient pas de
nature à constituer une irrégularité. Et dc une gpa ne justifie pas à elle seule le refus de transcrire à
l’etat civil français l’acte de naissance étranger d’un enfant ayant un parent français et à certaines
cdt° le lien à l’égard du père biologique peut être établi par la transcription de l’acte de naissance
établis dns un pays étranger s’il correspond à la réalité. Le parent d’intention (le parent
commanditaire de la gpa qui n’a pas forcement de maternité/paternité) arret juill 2017 il est ressorti

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que la transcription de la filiation maternelle de la femme qui n’avait pas accouché de l’enfant restait
exclu, mais dns ces arrêts la cours de c a innové l’établissement du lien de filiation du parent
d’intention. Le recours a la gpa ne fait pas en lui-même obstacle au prononcé de l’adoption par
l’époux du père de l’enfant née de cette procréation si les cdt° légale de l’adoption sont réunis et si
elle est à l’intérêt de l’enfant. La cour de c autorise l’établissement d’un lien de filiation non pas de
façon immédiate et automatique mais de façon différée et autorisée par l’adoption. L’autre arret est
celui de oct 2019, suite de l’affaire Mennesson, la cour de c tempère sa position puisqu’elle retient
sur le fondement de l’intérêt supérieur de l’enfant qu’il convient de privilégier tt mode
d’établissement de la filiation permettant aux juges de contrôler la validité de l’acte ou du jugement
de l’etat civil étranger au regard de la loi du lieu de son établissement et d’examiner les
circonstances particulières dont se trouve l’enfant, dans ces critères la cela correspond bien à
l’adoption. La cour de c à accepté la transcription directement dns l’affaire Mennesson de manière
exceptionnelle liée au circonstance de l’affaire.

Ajd avec loi 2 aout 2021 le législateur est revenu sur la question en ayant posé les choses : on
accepte la transcription pr le parent biologique puisqu’il recouvre la réalité, pr le second parent on
admet la possibilité d’adopter.

Le principe fondamental : le principe d’indispo du corps humains ne figure dns aucun texte mais
reste fondamental. En 1994 le législateur a fait le choix de ne pas inscrire ce principe dns le cc mais a
préférer inscrire le principe de non patrimonialité. Le plus important était de protéger des principes
lucratifs conférant une valeur patrimoniale au corps humain et à ses produits. Art 16 dispose que les
conventions ayant pr effet de conférer une patrimonialité au corps humains, à ses effets ou ses
produits sont nuls.

Paragraphe 3 : Le droit de mourir


3 exemples :

-Vincent Humbert, après un accident est devenu tétraplégique, aveugle et muet et à l’époque avait
entrepris des démarches pr que lui soit reconnu le droit de mourir. En fin de compte c’est la maman
qui a provoqué la mort du jeune homme avec la complicité du médecin et cette affaire c’est ccl par un
non-lieu.

-Chantal Cébile, grave maladie, infection avec défiguration du visage, importantes douleurs, la aussi
elle a demande le droit de mourir dns la dignité requête qui a été refusé finalement décédée qq jours
plus tard, le droit de la dignité de mourir n’a pas été reconnu.

-Vincent Lombere, à la suite d’un accident s’est retrouve dans un etat quasi mortelle et la question
était de savoir s’il était possible d’arrêter l’hydratation et l’alimentation artificielle. En fin de compte il
est décédé, la cour de c avait admis de ne pas reprendre les traitements.

La mort c’est une liberté, on est libre de se donner la mort mais la question est de savoir si elle
constitue un droit càd une prérogative que qn peut imposer à autrui. Si on l’admet cela signifie que
toute personne peut l’assister pr se donner la mort. Cela renvoie à la question de l’euthanasie et du
suicide assisté.

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-l’euthanasie = euthanasie active lorsque on envisage un geste délibéré d’un tiers qui va provoquer la
mort d’une personne.

Euthanasie passive qui consiste à laisser mourir le malade de sa propre mort naturelle par
abstention, suspension d’un traitement voir par un refus d’animer ou de continuer réanimer qn.

-le suicide assisté est d’aidé la patient à se donner lui-même la mort, on le rencontre dans certaine
législation qui reconnaisse que la mort d’autrui puissent être provoqué et qui admette la possibilité
de s’adresser à un médecin pr se faire prescrire une substance mortifère.

En Europe c’est un peu plus nuancé et cela dépend des pays. Dns certains le comportement qui
consiste à aider la personne à mourir reste illicite et constitue une infraction pénale mais il est créé
ce qu’on appelle un fait justificatif (en France aussi) qui permet à postériori de ne pas condamné la
personne qui en a aider une autre à mourir à la demande de cette personne.

Le droit suisse, situation particulière, le fait de donner la mort à qn reste interdit mais est admise
l’assistance au suicide = l’aide d’un tiers qu’on apporte à une personne capable de discernement qui
souhaite mettre fin à ses jours, cette aide en droit ,suisse est tolérée à certaines cdt°.

Pr le droit français, ne reconnait pas l’exception d’euthanasie, il ne la pas légaliser et non plus le
suicide assisté. Ajd le fait de donner la mort à autrui pr lui éviter des souffrances ou en lui donnant
des substances mortifères restent pénalement sanctionné. On pourra qualifier d’homicide
volontaire/involontaire, non-assistance à personne en danger. La France a employé une démarche
pr garantir les droits des malades, il s’agit surtt d’encadrer les malades en fin de vie sans intention de
provoquer la mort, on y arrive d’une certaine manière mais le 1er but n’est pas de la trouver. En
France les droits du malade en fin de vie (personne qui est en phase avancée ou terminale d’une
infection grave et incurable) évolution législative et on peut relever la loi Léonetti 22 avril 2005 et loi
2 fev 2016 qui apporte des précisions : le législateur n’a pas dépénalisé l’euthanasie en revanche il a
renforcé et précisé en particulier à l’égard des personnes incapables de s’exprimer le principe du
refus de l’acharnement thérapeutiques qui avaient été exprimé par une loi de 2002 qu’on appelle ajd
le refus de l’obstination déraisonnable et l’objectif du législateur était de favoriser le dvpt des soins
palliatifs (=soins actifs et continus pratiqué par une équipe interdisciplinaire en institution ou à
domicile ils visent à soulager la douleur, à apaiser souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de
la personne malade et à soutenir son entourage).

-Les dispositions relatives à l’arret de traitement : relatives au refus de l’acharnement thérapeutique,


il faut distinguer si la personne est consciente qui peut exprimer sa volonté d’arrêter le traitement
qui lui est dispensé on se réfère au disposition de l’art 1111 du csp qui consacre un véritable droit au
refus de traitement et qui énonce que tt personne à le droit de refuser ou de ne pas recevoir un
traitement, le suivi du malade reste cpdt assuré par le médecin notamment son accompagnement
palliatif. Le médecin à l’obligation de respecter la volonté de la personne après l’avoir informé des
csq de ces choix et de la gravité de cela. Pr se faire le médecin a la possibilité de s’entourer d’un
confrère et pr être sûr que la personne prenne la décision en connaissance de cause si la personne
par la volonté de refuser ou d’interrompre tt traitement met sa vie en danger elle doit réitérer sa
décision dns un délais raisonnable. Si tel est le cas, il appartient au médecin de sauvegarder la dignité
du mourant et d’assurer la qualité de sa fin vie en dispensant les soins palliatifs pensionnés à l’article
1110.

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Ou au contraire personne or d’etat d’exprimer sa volonté : il y a une procédure plus lourde. Pr
décider de l’arret de traitement la loi impose une procédure collégiale qui va associer les membres
de l’équipe médicale dont l’objectif est d’analyser la situation d’un pdv médical et de la recherche de
l’intérêt de la personne. Art 1110-5-1 csp : ce texte dit que les actes mentionnés précédemment ne
doivent pas être mis en œuvre ou poursuivi dès lors qu’ils résultent d’une obstination déraisonnable.
Lorsqu’ils apparaissent inutiles, disproportionné ou qu’ils n’ont seul effet du maintient de la vie ils
peuvent être suspendu ou ne pas être entrepris conformément à la volonté du patient et si ce
dernier est or d’etat d’exprimer sa volonté à l’issu d’une procédure collégiale. La décision de
limitation ou d’arret des traitements doit également respecter la volonté du patient antérieurement
par les directives anticipés. Ces directives sont prévues par le csp art 1111, et ce texte prévois pr le
détail que ces directives anticipées expriment la volonté de la personne relatives à sa fin de vie en ce
qui concerne les cdt° de la poursuite, de la limitation, de l’arret ou du refus de traitements ou d’actes
médicaux et à tt moment et par tt moyens elles sont révisables et révocables. Les art r1111-17 et
suivants prévoient les cdt° de validité, de confidentialité cdt° de conservation de ces directives
anticipées. Leur rôle a évolué au travers des termes de la loi de fev 2016, elle a modif le rôle de la
volonté du patient exprimé par l’intermédiaire des directives anticipées prcq la loi d’avril 2005 ne
confèreraient pas de valeur contraignantes à ces directives anticipées ce qui était largement critiqué
à l’époque. Donc le législateur est intervenu en 2016 pr les contraindre, elles s’imposent depuis au
médecin pr toute décision d’investigation, d’intervention ou de traitement sauf « en cas d’urgence
vitale, pendant le temps nécessaire à une évaluation complète de la situation et lorsque les directives
anticipées apparaissent inappropriées ou non conformes à la situation non médicale. A défaut de
directives anticipées : mécanisme de la personne de confiance désignée par le malade par ex : un
parent, un proche, le médecin traitant, personne qui sera consultée au cas où le patient serait or
d’etat de manifester sa volonté et de recevoir l’info nécessaire à cette fin. La mission de la personne
de confiance et de rendre compte de la volonté de la personne et de son témoignage qui prévaux sur
tt autre témoignage. Le document est signé par la personne de confiance et choisi par le patient. A
défaut de personne de confiance, le médecin peut s’enquérir de la volonté de la personne auprès de
la famille ou de l’un des proches. La portée du témoignage de personne confiance ou à défaut celui
des proches recueilli à l’occasion de la procédure collégiale ne lie pas le médecin puisque la décision
finale appartient au médecin. A l’issu de cette procédure sera rendue une décision qui devra être
motivée étant précisé que la personne de confiance ou à défaut les proches sera informé de la
nature et des motifs de la décisions de limitations ou d’arret de traitement.

La notion de traitement, loi fev 2016, a fait évoluer les choses dns le sens de la précision s’agissant de
la détermination de ce que le médecin est en droit d’arrêter. Art 1110 csq vise les actes mentionnées
à l’art l1110-5 se sont les traitements soins et thérapeutiques que toute personne a le droit de
recevoir. L’art l1110 précise la nutrition et l’hydratation artificielle constituent des traitements qui
peuvent être arrêter dans la logique que ce que prévois le premier alinéa. Etant précisé que si les
traitements peuvent être arrêtés il appartient au corps médical de tt mettre en œuvre pr soulager la
souffrance du patient. Art 1110 selon lequel toute personne a le droit d’avoir une fin de vie digne
accompagné du meilleur apaisement possible de la souffrance, les professionnels de santé mettent
en œuvre tt les moyens à leur dispo pr que ce droit soit respecté. L’un des moyen est d’appliquer une
méthode qui peut avoir pr effet secondaire d’abrégé la vie du patient, c’est ce qu’on appelle la
théorie du traitement à double effet : la mort n’est pas délibérément recherchée mais elle peut être

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la csq d’un traitement qui a pr seul objet de soulager la souffrance d’une personne en phase avancée
ou terminale d’une infection grave et incurable. Le premier effet = supprimer souffrance du patient
et plus précisément le patient en fin de vie qu’il soit conscient ou non peut en bénéficier si l’arret du
traitement n’est pas envisagé. Le second effet = éventuellement la mort du patient et plus
concrètement le médicament va pvr être administré à forte dose même s’il existe un risque de
précipiter la mort du patient. Cette disposition permet de couvrir le médecin et garantir sa
protection. Fev 2016 nv art qui prévois qu’à la dm du patient d’éviter toute souffrance et de ne pas
subir d’obstination déraisonnable il est possible d’avoir une sédation profonde et continue
provoquant une altération de la conscience maintenue jusqu’au décès associé à une analgésie et à
l’arret de l’ensemble des traitements de maintient en vie. Le but n’est pas de provoquer la mort mais
il s’agit d’éviter que la personne souffre et ne se réveille pas.

Pr conclure, ajd il n’existe pas de droit de mourir en France comme étant un droit ,opposable à
autrui. La législation française prévoit cpdt la fin de vie. La question s’était posée de savoir si la
législation français était en acc avec les droit de l’homme. Pr le moment c le cas Pretty vs Royaume-
Uni 2002, HAAS vs Suisse 2011 : question est ce que les états avaient le droit de permettre une fin de
vie digne etc... La Cour dispose que les états ont une certaines marges de manœuvre et n’impose pas
le suicide assisté ou l’euthanasie. Notre législation est en accord avec la cour et il n’existe pas encore
de véritable droit à mort.

Section 2 : la protection de l’intégrité morale


Dès lors qu’on est humain on possède des prérogatives qui ont été progressivement reconnu par le
droit positif et à cet égard dns un premier temps il convient d’opérer une distinction : d’une part le
droit de l’homme et du citoyens (prérogatives pr tous, bcp de sources ddhc et limitent les pvrs de
l’etat sur l’individus) et d’autre par les droits de la personnalité (sont invoqués dns les relations entre
particuliers et qui relèvent du droit privé). Il existe certains droit de l’homme qui ne sont pas des
droits de personnalités soit prcq il s’agit de liberté (expression, pensée)ou carrément étranger à la
personnalité d’une personne (droit de propriété). Par personnalité on désigne les qualités propre à
chaque personne et qui recouvrent les différents attributs d’une personne (vie privé, image,).
Initialement ces attributs n’étaient pas protégés par le droit positif et le préjudice principalement
d’ordre moral qui pouvait résulté d’une atteinte porté à ces attributs étaient réparés sur le
fondement de la responsabilité civile délictuels de droits communs art 1240 ; Progressivement les
droit de la personnalité on fait objet d’une protection spécifique par la loi de 17 juill 1978 ART 9 qui
prévoit que « chacun à droit au respect de sa vie privée » sert de fondement à d’autre droit (droit
image, correspondance, honneur, à la voix).

Paragraphe 1 : le respect de la vie privée


A) Le respect de la vie privée

1) Le fondement
Le respect de la vie privée était fondé sur le fondement de l’Art 1382 et il fallait que les cdt du texte
soit remplies : démontrer l’existence d’une faute/d’un préjudice et d’établir un lien de causalité
entre les deux. Mais démontrer ces 3cdt° était difficile dc le législateur est intervenu en 1970 et à

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insérer art 9 dns le cc, la vie privée est aussi protégée par le code pénale et qui protège les atteintes à
la vie privée. Ce droit a une valeur supra nationale, art 8 convention européenne des droits de l’H,
qui est applicable devant les juridictions françaises. Protection de la vie privée qui correspond à une
valeur constitutionnelle. Décision 18 janvier 1995, le conseil constitutionnel s’est prononcé et a
estimé que la méconnaissance du droit au respect de la vie privée peut être de nature à porter
atteinte. Le conseil constitutionnel a donné valeur constitutionnelle au respect de la vie privée.

2) L’objet
Le droit au respect de la vie privée est le droit pour toutes personnes de s’opposer à la captation et à
la divulgation d’éléments de sa vie privée. La difficulté en la matière vient de ce que la notion de vie
privée n’est pas définie par les textes. C’est une question qui relève de l’appréciation souveraine des
juges du fond qui ont eu une mission assez importante dans la matière. Tout le régime leur
appartient et ils ont défini les contours : construction jurisprudentielle, pas toujours uniforme.

La vie publique, par opposition à la vie privée, reste en dehors de la protection légale. Le problème
est qu’il est parfois difficile de tracer une frontière entre les deux, notamment en présence d’individu
connus. Par vie privée, il faut entendre notamment les informations relatives à la vie familiale, la vie
sentimentale, les convictions personnelles, religieuses, politiques, ou encore philosophiques, les
loisirs, les paroles prononcées dans un lieu privée etc. Il en est également de même que l’état de
santé d’une personne, état de santé qui est couvert par le secret médical, et à cet égard article L
1110-4 csp « toute personne prise en charge par un professionnel de santé, un établissement ou
service, un professionnel ou service concourant aux soins… a droit au respect de sa vie privée et du
secret des informations la concernant ». Il est également admis que la vie professionnelle est un
élément de la vie privée, mais avec néanmoins quelques réserves, solution affirmée par la cour
européenne des droits de l’H le 4 mai 2000. Selon la personne, cela peut être différent. Relève
également de la vie privée, les atteintes commises dans un lieu privé. Un lieu privé peut être le
domicile, à cet égard on relève que le code de procédure pénale réglemente les perquisitions qui
sont commises dans le domicile, et incrimine les violations du domicile. La Cour de cassation a pu
estimer qu’un bailleur qui a fait visiter des locaux avant l’expiration du bail sans avertir le locataire, et
alors même que le logement était vide d’occupation, considère que le bailleur viole l’article 9. Une
voiture est également considérée comme un lieu dans lequel se développe la vie privée, affaire de
l’accident de Lady D : le père a porté plainte contre les photographes ayant pris des photos de son fils
aux cotés de Lady D. la chambre criminelle de la Cour de cassation a estimé que ces photos ont été
prises dans un lieu privé et que « ni l’intervention de services de secours, ni l’exposition involontaire
au regard d’autrui d’une victime gravement atteinte lors d’un accident, ne font perdre au véhicule la
transportant son caractère de lieu privé au sens de l’article 226-1 du code pénal, et qu’elle prohibe
par ce texte la fixation en un tel lieu, sans l’accord de la personne concernée de toutes images
portant atteinte à sa vie privée ».

La vie privée d’une personne peut aussi se dérouler dans un lieu public. Cela sera le cas si deux
personnes s’embrassent sur une place publique.

Inversement, fait partie de la vie publique ce qui est accompli dans un lieu public, et certains faits
non privés par nature qui relèvent de la vie sociale et constituent « l’exercice d’activités officielles ou
professionnelles ou ce qui survient à cette occasion ». Ce que l’on vise ici est le cas de la vie
professionnelle d'un individu lorsqu'il est en contact permanent avec le public, lorsque cet individu

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exerce une fonction publique ou des activités officielles avec le public (ex : maire de commune,
chanteur, sportif…).

La Cour de cassation a décidé le 3 avril 2002, arrêt de la première chambre civile, décide que la
révélation de ce que l’on qualifie de faits notoires (faits qui relevaient par nature de la vie privée mais
qui sont devenus publics) n’est pas susceptible de constituer une atteinte à la vie privée.

S’agissant du patrimoine d’une personne, la Cour de cassation le 20 octobre 1993 dit que « la
publication de renseignements d’ordre purement patrimonial exclusif de toutes allusions à la vie et à
la personnalité des intéressés, ne portait pas atteinte à l’intimité de la vie privée ». Les juges
considèrent qu’en principe, les informations sur le patrimoine (richesse d’une personne) ne relèvent
pas de sa vie privée, à la condition que les informations divulguées soient d’ordre purement
patrimoniale, donc aucune allusion à la vie de la personne ne soit être faite. Inversement, si la
divulgation est accompagnées d’informations sur la vie privée de la personne en question, il y aura
atteinte à la vie privée de la personne.

3) Le régime
C’est savoir lorsqu’il y a atteinte ou non. Pour qu’il y ait atteinte, il faut démontrer une immixtion
dans l’intégrité morale de la personne, lorsqu’autrui est allé chercher et/ou a divulgué une
information qui attrait à la vie privée d’une personne. Le consentement d’une personne doit être
obtenu préalablement à toutes immixtions dans la vie privée d’une personne. A l’inverse, une
personne peut autoriser la captation et la révélation d’éléments de sa vie privée.

L’article 9 est assez général et prévoit que chacun a droit au respect de sa vie privée. Il appartient à la
jurisprudence de poser les contours des bénéficiaires de l’article 9 du cc. La jurisprudence dit que par
chacun il faut envisager toutes personnes sans exception, et a précisé que par chacun il fallait
entendre toute personne, quel que soit son rang, sa naissance, sa fortune, ses fonctions présentes ou
à venir.

Ce principe général doit être nuancé. A cet égard, les personnalités publiques, en raison de leurs
activités officielles, bénéficient d’une moindre protection de leur intégrité morale que les personnes
inconnues du public, et plus précisément, pour ces personnes, l’absence du recueil de consentement
constitue néanmoins une atteinte à leur intégrité morale, mais à leur égard, dans certains cas,
l’atteinte à cette vie privée peut échapper à toutes sanctions lorsque cela porte sur un fait informatif.

Le consentement qui est exigé quel que soit la personne, doit émaner de la personne concernée, et
s’il s’agit d’une personne vulnérable (mineur ou majeur protégé), il faudra recueillir le consentement
du représentant. Le consentement peut être express, ou tacite, à condition qu’il soit certain. Et, à cet
égard, il faut citer l’article 226-1 du code pénal qui précise que « le consentement est présumé
lorsque les actes mentionnés au présent article ont été accomplis au vu et aux sus des intéressés
sans qu’ils s’y soient opposés alors qu’ils étaient en mesure de le faire ». La Cour de cassation
exigeait une autorisation spéciale, la personne autorisait la divulgation de telles informations
particulières par une personne, et toute nouvelle divulgation par une autre personne des mêmes
faits exigeait également l’autorisation de la personne. Aujourd’hui, il faut considérer que lorsqu’un
consentement a été donné une première fois, le fait en question est devenu public, de sorte qu’il n’y
a plus d’autorisation à donner postérieurement. En revanche, si on regarde la jurisprudence, il

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semble qu’il faille une autorisation différente pour la captation de l’information et la divulgation de
l’information.

Par ailleurs, la conciliation du droit au respect de la vie privée et à l’image avec des droits qui ont une
valeur identique, ces droits sont le droit à la liberté d’expression et le droit à l’information. Le droit
qui est consacré à l’article 9 du cc peut être limité par les nécessités de l’information du public sur un
évènement d’actualité ou sur un débat d’intérêt général, notamment fondé sur l’article 10 de
convention européenne des droits de l’Homme qui prévoit la liberté d’expression, qui vise la liberté
de la presse d’informer et la liberté du public d’être informé. En cas de contentieux, le juge tranchera
et trouvera un équilibre entre les intérêts en présence (de la personne dont il y a violation) et intérêt
du public à être informé. Exemple : le décès d’une personne.

Il n’y a pas non plus d’attente au droit au respect de la vie privée si le fait est anodin. Arrêt rendu par
la première chambre civile de la Cour de cassation 3 avril 2002 considérant que les faits anodins ne
peuvent plus être considérés comme entrant dans la sphère de la vie privée. Reste à savoir ce qu’est
un fait anodin, ce qui relève de l’appréciation souveraine des juges.

Arrêt du 19 février 2004, 2ème chambre civile de la Cour de cassation, s’agissant des grossesses de
Caroline de Monaco. N’ont pas été jugés anodins les révélations faites à propos de la fille de Caroline
sur l’endroit où elle faisait ses études.

B. Le droit au respect de son image et de sa voix


Le droit à l’image c’est le droit pour toute personne de s’opposer à la captation, la reproduction, et la
publication de son image, étant précisé que par image, cela peut être un dessin, un film etc, pas
seulement une photo, de sorte que pour se faire, il faut le consentement préalable de la personne.

Le droit au respect de sa voix, va être sanctionné également le fait d’enregistrer ou de diffuser la voix
d’une personne sans son autorisation. La voix d’une personne est un attribut de la personnalité
protégé par l’article 9.

Le droit au respect de l’image a été dégagé par la jurisprudence en 1858, par le tribunal civil de la
Sène, qui a condamné la publication d’une image d’une comédienne dont l’image avait été saisie sur
son lit de mort. Dans un premier temps, la sanction de l’atteinte était fondée sur le droit commun de
la responsabilité civile, avec les conditions que l’on connait (lien de causalité…). Aujourd’hui, il est
fondé sur l’article 9 du cc et l’article 8 de la convention européenne. Il faut avoir à l’esprit qu’une
atteinte à l’image et à la vie privée peuvent se cumuler dans la mesure où l’image d’une personne en
soi est protégée en dehors de la sphère de la vie privée. Cela veut dire qu’une atteinte peut être
portée au seul droit à l’image, au seul droit à la vie privée, il peut arriver que l’atteinte du droit à
l’image porte atteinte au droit au respect de la vie privée. Exemple : photo d’une femme qui allaite
son enfant dans son jardin. Puisque ce sont deux droits différents, on peut agir sur les deux
domaines.

Dans quelles mesures on peut agir : il faut faire une distinction selon que la photo ait été captée dans
un lieu privé ou public.

Dans un lieu privé, la prise de la photo et la publication nécessitent le consentement de la personne


qu’elle soit inconnue ou célèbre. Cela signifie que même si on est une personnalité publique, on a le
droit au respect de son image.

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Dans un lieu public, le régime est plus simple et souple, dans la mesure où l’on considère que lorsque
l’on se trouve dans un lieu public, on se sait exposé aux regards des autres, et que l’on peut
potentiellement pris en photo. La prise de photo dans un lieu public ou ouvert au public, et la
publication de cette photo peuvent être licite. Dans certains cas, on présume que la personne a
donné son autorisation à être éventuellement photographiée et que la photo soit utilisée
ultérieurement ou à illustrer l’actualité. Exemples : une photo prise dans une manifestation officielle
et publique peut en principe être prise et publiée sans qu’il y ait à obtenir l’autorisation de toutes les
personnes qui figurent sur la photo. Arrêt du 25 janvier 2000 1ère chambre civile de la Cour de
cassation, en l’occurrence, il est question d’une photo prise dans un lieu public et publiée dans la
presse pour illustrer un article consacré à l’actualité du moment, sur laquelle figure de manière
imprévue une personne qui invoque le droit au respect de son image et de sa vie privée, personne ne
prise en photo sur le seuil d’un bâtiment public. La Cour de cassation a estimé qu’il n’y avait pas
atteinte dans la mesure où « la photographie était prise sur le seuil d’un bâtiment public, que rien ne
venait isoler la personne du groupe de personnes représenté sur la photo, photo centrée non sur sa
personne mais sur un évènement d’actualité auquel il se trouvait mêlé par l’effet d’une coïncidence
dû à des circonstances tenant exclusivement à sa vie professionnelle ». Autre illustration : un client
qui est photographié dans un grand magasin ouvert au public, alors qu’il est montré parmi d’autres
clients dans une attitude banale et courante. La prise et la publication de la photo sont donc licite en
supposant que le consentement de la personne était présumé donné.

L’utilisation ou la publication n’est licite que si la photo illustre un évènement d’actualité, et à


condition d’être en rapport direct avec cet évènement. Dans le même ordre d’idée, peut également
justifier des atteintes à l’image, la contribution de l’information au débat d’intérêt général, et il
faudra un lien direct entre la publication et le débat d’intérêt général. Exemple : prendre une photo à
l’occasion d’une compétition sportive sur un stade, qui est un lieu public, cette photo va pouvoir être
utilisée et diffusée par un journaliste pour illustrer l’actualité sportive. On suppose que le
consentement du sportif est présumé. Un fabriquant d’article de sport veut réutiliser la photo pour
faire des affiches publicitaires. Dans ce cas, il devra recueillir le consentement du sportif en question,
sans quoi il commettrait une atteinte au droit à l’image de cette personne.

Le photographe ou l’utilisateur de la photo (lieu public) doit veiller à ne pas présenter la personne
sans la rendre méconnaissable dans une attitude ridicule ou caricaturale susceptible de lui nuire.

Il faut avoir à l’esprit que même lorsque l’image est prise dans un lieu public, l’image de la personne
reste protégée, ce qui a pour conséquences qu’un photographe ne peut pas utiliser sans le
consentement de la personne concernée la photo d’une personne qui participe à une manifestation
publique en centrant la photo sur cette personne. Il faut donc le consentement si le photographe
centre la photo sur cette personne. Et si la personne ne veut pas être prise en photo, dans ce cas-là, il
y a atteinte au droit de la personne concernée. Exemple : prise de photo d’un enfant en costume à
l’occasion d’un défilé folklorique. Cette photo a été prise et diffusée sans le consentement de ses
représentants légaux pour en faire une carte postale en isolant l’enfant sur cette photo. Il y a bien
atteinte au droit à l’image et à la vie privée de cet enfant.

L’autorisation : elle est spéciale, elle est donnée à une personne particulière et pour une utilisation
précise. Cela signifie que toute autre personne qui souhaite utiliser cette image doit demander,
obtenir, le consentement de l’individu qui est sur la photo.

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La question du droit à l’image lorsqu’une personne est décédée. Le droit au respect de la vie privée
et le droit à l’image est-il transmissible ? On veut savoir si une personne qui aurait recueilli le droit au
respect à la vie privée de son auteur peut ou pas agir au nom de la personne décédée pour les
atteintes au droit au respect de la vie privée dont cette personne décédée serait victime post
mortem. Aujourd’hui, le débat est clos depuis l’arrêt du 14 décembre 1999, la jurisprudence, la
première chambre civile de la Cour de cassation considère que le droit au respect à la vie privée
s’éteint au décès de la personne. Donc, cette décision dit qu’à la mort de la personne, le
consentement n’a pas en principe à être demandé à ses héritiers. Les droits de la personnalité
s’éteignent au décès de leur titulaire et ne sont pas, contrairement aux droits patrimoniaux, transmis
aux héritiers. La jurisprudence a pu tempérer ce principe. Elle le fait au nom du respect du principe
du respect de la dignité humaine, et ce peu importe qu’il existe ou pas un débat d’intérêt général ou
un évènement public. La Cour de cassation a pu affirmer que « la liberté de la presse et le droit à
l’information du public autorisent la diffusion de l’image de personne impliquée dans un évènement
d’actualité ou illustrant avec pertinence un débat d’intérêt général, dans une forme librement
choisie, précisant néanmoins que sous la seule réserve du respect de la dignité de la personne
humaine », arrêt du 29 mars 2017. Le problème qui se pose en la matière est de savoir quand y-a-t-il
atteinte de la dignité de la personne humaine. Il semblerait à la lecture de la jurisprudence que
l’indécence et la recherche de sensationnel soit le critère.

Les héritiers peuvent-ils agir à leur compte ? Ils peuvent s’opposer à la reproduction de l’image à
certaines conditions, ou en raison du préjudice qu’ils subissent. Plus précisément, la Cour de
cassation admet que les proches d’une personne peuvent s’opposer à la reproduction de son image
après son décès « dès lors qu’ils en éprouvent un préjudice personnel en raison d’une atteinte à la
mémoire ou au respect dû au mort », décision du 22 octobre 2009 par la première chambre civile de
la Cour de cassation. Dans ce cas de figure, les proches agissent en leur nom propre, et plus
précisément lorsque les intérêts moraux du défunt et ceux du groupe familial sont noués, et que
l’atteinte à la vie privée ou à l’image les affecte personnellement. La jurisprudence est stricte en la
matière, puisque la seule publication de l’image ne suffira pas à causer le préjudice des proches, pour
obtenir réparation, il faut que la publication de l’image ait porté atteinte à la mémoire du défunt et
que cette atteinte portée à la personnalité du défunt rejaillisse sur les proches.

C. Le droit au secret des correspondances


La jurisprudence a reconnu un droit au respect du secret de la correspondance. Cela signifie que le
contenu d’une lettre, sms, mail s’il attrait à la vie privée d’une personne ne peut etre dévoilé que si
son auteur et le destinataire ont donné leur accord. La encore il existe des tempéraments,
notamment en matière de preuve ou encore dans un but de protection de l’intérêt public. Par ex en
matière pénal ou dans le cadre du divorce (à cdt que ces pièces n’est pas été obtenue par violence ou
fraude).

D. Le droit à l’honneur
Un principe général qui veut que tt à chacun au droit au respect de sa dignité, de son honneur et de
sa réputation. Droit qui n’est pas consacré en tant que tel par la loi, mais on peut se référer à la CEDH
rattachée au droit de l’art 8 du respect de la vie privée.

L’atteinte à l’honneur résulte de la réprobation unanime qui s’attache au comportement considéré


comme contraire aux valeurs morales et sociales communément admise au jour où le juge statue. Ce

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qui signifie que son appréciation évolue avec le temps. Ex : ce qui était autrefois attentatoire à
l’honneur comme l’adultère ne l’ai plus ajd.

En droit interne, il existe certaines règles qui visent à protéger la réputation d’une personne. C’est le
cas de la présomption d’innocence qui interdit de présumer publiquement une personne comme
coupable avant le jugement de condamnation et préserve dc la réputation. Vise également la
protection de l’honneur d’une personne la législation en matière d’atteinte commise par le biais de
presse loi 29j 1981 relève de la liberté de la presse. Ce texte vise à sanctionner la diffamation (= tt
allégation ou imputation d’un fait précis qui portent atteinte à l’honneur ou considération de la
personne ou du corps auquel le fait est imputé) et l’injure (= c’est toute expression outrageante
terme de mépris ou invective (paroles violentes) qui ne renferme l’imputation d’aucun fait).

E. Les sanctions des atteintes à l’intégrité morale


Les atteintes à l’intégrité morale peuvent etre sanctionnées civilement ou pénalement.

Les sanctions civiles : la victime peut obtenir réparation en nature à cet égard on se réfère aux dispo
de l’art 9 alinéa 2 CC qui prévoit « les juges peuvent sans préjudice de la réparation du dommage
subit prescrire ttes mesures tel que séquestre, saisi et autre propre à empêcher ou faire cesser une
atteinte à l’intimité de la vie privée. Ces mesures peuvent s’il y a urgence etre ordonnées ou
référées ». Le juge peut ordonner le cas échéant sous astreinte qu’il soit mis fin à l’atteinte, il peut
décider la saisi ou la mise sous séquestre des publications incriminées, peut décider de la destruction
des affiches, des exemplaires de presse etc. Il peut également accorder un droit de réponse, ou la
publication du jugement de condamnation. En cas d’urgence ces mesures peuvent etre prononcées
par le juge des référés (juge de l’urgence) et le code de procédure civil donne compétence à ceux-ci
pr ordonner immédiatement des mesures. Compétence qui est également donné par l’art 9 du CC.

La victime peut également obtenir une réparation en argent = dommages et intérêts qui auront pr
objet de compenser le préjudice moral dont le montant sera fixé par le juge. Selon le cas, la victime
se fondera sur l’art 9 du CC ou sur l’art 1240 CC (fondement de la responsabilité civil délictuelle de
droit commun) lorsqu’on ne pourra pas utiliser l’art 9, mais si on peut utiliser art 9 on privilégie
seulement celui-ci.

Les sanctions pénales : il faut citer l’art 226-1 Code pénal qui interdit de porter atteinte à l’intimité
de la vie d’autrui. On peut citer également art 226-8 cp et art 228-15 (atteinte secret
correspondance) et il faudra tenir compte des infractions spécifiques en cas d’injures et de
diffamations.

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