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- Article 1er : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. (...) ».
Principe constitutionnel
Fondement législatif
• Loi 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, dite loi Léonetti pose le droit pour le
patient au refus de l’obstination déraisonnable
• Loi n° 2015-1776 du 28 décembre 2015 relative à l'adaptation de la société au vieillissement
• Loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 portant modernisation du système de santé
• Loi du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des personnes et des malades en fin de vie.
« Droit- Liberté» en « miroir » du droit créance - Patient dispose d’une liberté de choisir
« son praticien et son établissement » auxquels il confie la protection de sa santé : Libertés d’installation et
de prescription Liberté géographique et de mode d’installation-> principe déontologique
Des droits de portée juridique inégale
- Dignité Humaine /Droit de l’Homme /Droit à valeur universelle
- Protection de la santé / presta sociale
- Droit-créance
- Valeur constitutionnelle
- Choix, d’installation et de prescription
- Consentement préalable aux soins/ information Eclairée / Confidentialité / Droit à l’égal accès à des
soins + égalité de traitement
Consentement:
- Recherché par tout moyen
- Libre et éclairé par l’information reçue
- Révisable et révocable à tout moment par le patient
• Le droit au consentement ≠ choix du traitement
Codification à art. CSP :
R 1111-1 : Droit au secret médical du patient majeur protégé . L'accès au dossier médical peut être demandé
par la personne chargée d'une mesure de protection juridique avec assistance à la personne si le majeur
protégé y consent expressément -> Si désaccord, recours au juge possible
L1111-1 : Responsabilisation du patient – assuré social
« Les droits reconnus aux usagers s'accompagnent des responsabilités de nature à garantir la pérennité du
système de santé et des principes sur lesquels il repose »
L 1111-4 : Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des
préconisations qu’il lui fournit, les décisions concernant sa santé.
L 1111-2 : Fondement et Préalable à un consentement éclairé aux soins ;
« Toute personne a le droit d'être informée sur son état de santé. Cette information porte sur les différentes
investigations, traitements ou actions de prévention qui sont proposés, leur utilité, leur urgence éventuelle,
leurs conséquences, les risques fréquents ou graves normalement prévisibles qu'ils comportent ainsi que sur
les autres solutions possibles et sur les conséquences prévisibles en cas de refus (...) »
L. 1111-5 : Peut se traduire par cas où le médecin a la faculté de délivrer les soins sans avoir obtenu le
consentement des titulaires de l’autorité parentale : SI Urgence vitale / le refus par titulaire de l’autorité
parentale risque d’entraîner des conséquences graves pour la santé du mineur / Rupture familiale avérée +
majorité sanitaire (16 ans) : seul le consentement du mineur est nécessaire.
L 1111-6 CSP Personne de confiance
L 1111-7 : Accès au dossier médical : contenu. Accès direct à son dossier médical reconnue à toute personne
majeure.
1) Informations communicables : information à visée de soins formalisée (protocole, compte-rendu)
2) Bandes d’enregistrement des conversations du médecin régulateur avec un appelant :
• Obligation d’information préalable au consentement aux soins incombe à tout professionnel de santé
dans le cadre de ses compétences et dans le respect des règles professionnelles qui lui sont applicables
• Cas où cette obligation est levée sont expressément prévus par la loi « Seules l'urgence ou l'impossibilité
d'informer peuvent l'en dispenser. »
• Droit à l’information sur état de santé appartient au seul patient.
Accès post mortem au dossier médical : - Ayant-droit du défunt yc Concubin et pacsé (L 1111-7 al 6 CSP) : 2
conditions
- Le défunt ne s’y est pas opposé
- Motivée par recherche causes de la mort, défense de la mémoire
protection de leurs droits
• Art. 371-1, Code civil : « L'autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité
l'intérêt de l'enfant. »
• Elle appartient aux parents jusqu'à la majorité ou l'émancipation de l'enfant pour le protéger dans sa
sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le
respect dû à sa personne.
• Les droits des mineurs (...) sont exercés par les titulaires de l'autorité parentale
• Consentement des mineurs doit être systématiquement recherché en complément de celui des titulaires
de l’autorité parentale (information adaptée à son degré de maturité) ;
• Les parents associent l'enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité ».
Défaut d’information= perte de chance d’avoir évité les risques encourus à l’occasion des soins litigieux.
Préjudice d’impréparation : une cause d’indemnisation croissante liée au défaut d’information
Urgence , risque vital mais information dès que cette situation a disparu
Impossibilité pour le professionnel de santé de respecter son obligation d’information : patient inconscient
Points de vigilance
• Dossier médical ne résume pas le droit d’accès aux informations concernant le patient Ex : analyses
rétrospectives d’accidents médicaux (RMM, EIG)
Pour DM< 5 ans : Pas < à délai de réflexion de 48h et sous 8 jours à compter réception demande par l’ETS,
le professionnel de santé.
Pour DM> 5ans (ou CDPsy) dans un délai maximal de 2 mois Gratuité sauf copie et envoi. (info préalable
sur tarifs)
Secret médical, obligation déontologique intégrée dans secret professionnel s’imposant à tout acteur
intervenant au sein du système de santé
Une composante du droit à la confidentialité, au respect de la vie privée
Participe du droit à la confidentialité dont dispose tout patient ;
Partie intégrante de la qualité des soins car constitutif de la relation de confiance entre patient et médecin.
Le patient doit avoir l’assurance que ses secrets ne seront pas dévoilés par leur dépositaire.
• En matière d’informations génétiques, l’article L. 1131-3 CSP ne prévoit pas la levée du secret médical,
mais organise la possibilité de transmission de l’information aux apparentés via deux médecins et l’agence
de la biomédecine.
• S’agissant des maladies contagieuses, la loi oblige le médecin à transmettre les informations qui leur
sont liées à l’autorité sanitaire (agence régionale de santé )
• Révélation d’un pronostic fatal.
La fin de vie
• Bilan bénéfice / risque : Lorsque les actes sont suspendus ou ne sont pas entrepris, le médecin sauvegarde
la dignité du mourant et assure la qualité de sa vie en dispensant les soins palliatifs (CSP L. 1110-10).
• Directives anticipées :
- Toute personne majeure ( tuteur ne peut assister majeur sous tutelle, éventuellement juge ou cl de famille)
- Information par médecin traitant
- hors d'état d'exprimer sa volonté
- révisables et révocables à tout moment - DA inscrites dans DMP
• Opposabilité au médecin sauf :
- urgence vitale pendant le temps nécessaire à une évaluation complète de la situation
- manifestement « inappropriées ou non conformes à la situation médicale »
• A défaut : consultation par le médecin de personne de confiance ou proche, famille ..;