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Les ARS (2009 : loi HPST= Mission) :le chef d’orchestre de la régulation de l'offre de soins en France
Ministère de la santé et de la prévention (ministre F. BRAUN)
Ministère de la solidarité , de l’autonomie et des personne handicapée ( ministre JC COMBES)
Outils de planification telle la carte sanitaire instaurée par la loi du 31 décembre 1970,
Les schémas de planification hospitalière en 1991
La mise en place ARH = gestion, en 96 par les ordonnances de M.Juppé.
A l'échelle du territoire régional : représentent l'État et AM
Coordonnent le décloisonnement sectoriel et disposent d'une approche globale des politiques de santé.
On peut s’interroger, donc, sur l’idée que l’ARS soit le modèle d’organisation par la déconcentration du système de
santé militaire, qui malgré son autonomie, et sa réactivité semble s’adapter selon les évolutions de son alter-égo
civil.
Si pour le DGARS, l’application de la Stratégie Nationale en Santé, par le biais de son PRS se découpe en cadre
d’orientations stratégique ( COS ) qui détermine les priorités de la politique régionale, en schéma régional de santé
(SRS) prévoit l'ensemble des actions qui seront menées pour répondre aux besoins de la population et en
programme régional d'accès à la prévention et aux soins ( PRAPS) qui vise à améliorer la santé des plus démunis,
pour le commandement du CMA, on note une plus grande liberté d’action et d’emploi du budget et de actions de
régulation ( nomination, fermeture, équipements ).
Pour autant leur but reste commun : prendre en compte différents éléments notamment les besoins de la
population et des territoires, la politique nationale de santé, la sécurité et la qualité des prises en charge et la
maîtrise des dépenses de santé.
Le ComCMA dispose face aux contraintes opérationnelles de certains régiments et pour certaines missions à plus
courte échéances, avec une plus grande réactivité que celle permise par le CPOM, les OQOS, de budgets et de
moyens nécessaires à son activité.
Le CA des ARS, composé du préfet de région, du conseil régional, des conseils départementaux, des conseils
municipaux est un parfois un frein politisé à la réalisation de la mission des de l’agence, qui voit aussi son PRS discuté
par la CRSA. La chefferie du CMA (représentants RH, Adm, Pharmacie, emploi, forces, liaison au territoire,
paramédicaux) sans ce frein aux décisions trouve avec plus de plasticité un consensus autour des décisions sensibles
et urgentes.
Dans le SSA les Antenne médicale font figure de MDS ou CPTS, et en soutien d’exercice d’équipe de soins primaires.
Contrôlées dans leur emploi (mutation, affectation, rôle transverses) et financement global par le ComCMA, elles
n’en restent pas moins autonomes. On s’approche quant à la gestion des moyens internes à un territoire de CMA
( antennes médicales (AM) par AM), plus à une décentralisation de l’Etat alors que le département s’articule avec
l’ARS pour appliquer leur politique de santé.
La LMSS crée des Territoires de démocratie sanitaire quand suite au RAE global de 2011, à la certification 2013, au
projet SSA 2020, réorganise le territoire de santé militaire avec par exemple une disparition des directions régionales
de santé au profit des CMA.
Coté civil Chaque territoire se dote d’un Conseil Territorial de Santé (CTS) portant l'expression de l'ensemble des
acteurs de santé du territoire y compris les Représentants des Usagers. Les CTS contribuent à l'élaboration, la mise
en œuvre, le suivi et l'évaluation de leur PRS. Ils s'inscrivent dans une volonté de développement de la démocratie
en santé, quand les Retex (retours d’expérience), grand rapport, réunion BOI, font remonter les attentes de la
population soutenue (militaires, familles surtout en outre-mer, patients des HIA …) hebdomadairement ou
mensuellement.
Comme en 2021, où l’Etat a procédé à la déconcentration de la gestion de son plan d’investissement c’est-à-dire que
son Comité de Performance et Modernisation (CoPerMo) est devenu le Conseil National d’Investissement en santé.
Alors que les budgets pour le SSA sont discuté au ministère et avec chaque grandes sous-directions, qui défendent
au mieux le domaine de leur expertise.
Le PRS est instrument qui impose une opposabilité différenciée puisque les médecins libéraux ne sont pas tenus de
l’appliquer. Alors que sous couvert d’être au cœur de chaque territoire militaire, le SSA se doit d’y apporter une offre
complète de soins, force de primes, subvention, facilité de logement, soutien divers, emploi des conjoints, déliant
ainsi le noeud gordien de l’accès identique aux soins compensant ainsi le « trou dans la raquette » qui mes en
difficulté les ARS pour accomplir la mission d’égalité d’accès à l’OS.
Conclusion : L’ARS est un instrument de pilotage aux mains de l’Etat puisqu’elle est garante de l’application de la
politique nationale de santé inscrite dans la SNS et déclinée dans chaque PRS. Elle sert de modèle aux autres
systèmes de santé parallèles en place dans l’hexagone et outre-mer. Pour autant l’opérationnalité du SSA a par
exemple contraint l’offre de soin militaire à une plus grande décentralisation que déconcentration, qui par le biais de
la Loi 3DS semble dessiner les tendances futures de l’offre civile de soins. Les ARS restent tout de même un modèle
en organisation de la coopération, de la régulation et du contrôle de l’efficience aux soins.
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