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La paix trop lasse se gangrène de guerre,

Elle déroule son haineux manteau de misères,


Couvrant ce qui a pu être beau ou plaire.
L’univers et l’infini s’étouffent d’enfer.

Que tombe la foudre nourrissant le cancer,


Que gronde l’ire, que rugisse le tonnerre.
Chaque souvenir est triste, amer ou vulgaire,
De l’amour devenu bourreau pour viscères.

Quand les signes, les attentions s’inèspèrent,


Au profit du silence d’un sanctuaire,
Où seuls ceux qui partagent le sang, la chair,
Seront invités au Cœur du monastère.

La vie ira à la main dentellière


S’écrire et se construire , critique et altière,
Avec le plaisir dur, vil et sanguinaire
D’éradiquer qui ne saurait satisfaire .

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