Vous êtes sur la page 1sur 49

LA SANTÉ DANS

LE MONDE DU
TRAVAIL
Dr COULLAUD
2011
PLAN DU COURS (1)
 1- Organisation du système de santé en France
 Les acteurs institutionnels
 Échelon national
 Échelon régional
 Échelon territorial
 Dispositif de veille et de sécurité sanitaire
 Evaluation et accréditation

 Les acteurs de l’offre de soins et de biens médicaux


 Établissements de santé
 Professions de santé
 Pharmacies
PLAN DU COURS (2)
 2- Intrication du Système de santé dans le
monde du travail

 Dispositifs législatifs et réglementaires


 Principales conséquences de la réglementation

 Acteurs dans l’entreprise

 Acteurs hors de l’entreprise


ORGANISATION DU
SYSTÈME DE SANTÉ
EN FRANCE
LES ACTEURS INSTITUTIONNELS (1)
 Loi portant réforme de l’Hôpital et relative aux
Patients, à la Santé et aux Territoires (HPST) du
21 juillet 2009

 Volonté de décloisonner :
 Sanitaire et médico-social
 Ville et Hôpital
 Curatif et Préventif

 Réorganisation du système de santé autour des Agences


Régionales de Santé (ARS)
LES ACTEURS INSTITUTIONNELS (2)
ÉCHELON NATIONAL
 Gouvernement

 Fixe la politique en matière d’hygiène et de santé

 Le Parlement fixe chaque année les objectifs de


santé en adoptant les Lois de Financement de la
Sécurité Sociale (LFSS)
LES ACTEURS INSTITUTIONNELS (3)
ÉCHELON NATIONAL
 Ministère de la santé

 Prépare et met en oeuvre la politique du Gouvernement


relative à la santé publique, à l’organisation du système de
soins, à l’Assurance maladie et maternité

 Collabore avec d’autres ministères sur des sujets communs


(sûreté nucléaire et radioprotection, comptes publics, lutte
contre la drogue et la toxicomanie, etc.)
LES ACTEURS INSTITUTIONNELS (4)
ÉCHELON NATIONAL
 Direction Générale de la Santé (DGS)
 Prépare la politique de santé publique
 Anticipe et gère les crises sanitaires
 Coordonne les services déconcentrés intervenant dans le
domaine de la santé

 Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS)


 Pilote l’offre de soins, qu’elle vienne des établissements de
santé ou de l’ambulatoire
LES ACTEURS INSTITUTIONNELS (5)
ÉCHELON NATIONAL
 Secrétariat général des ministères chargés
des affaires sociales

 Coordonne l’action des différents ministères


intervenant dans le domaine des affaires sociales :
 Ministère de la Santé, de la jeunesse et des sports
 Ministère du Travail, des relations sociales et de la solidarité

 Ministère de l’Ecologie, du développement et de


l’aménagement durables
 Ministère de l’Economie, des finances et de l’emploi

 Etc.
LES ACTEURS INSTITUTIONNELS (6)
ÉCHELON NATIONAL
 Conseil national de pilotage des Agences
Régionales de Santé
 Formule des orientations générales sur la politique et
l’action de chaque ARS pour que celles-ci soient
conformes à la politique nationale de santé

 Comité National de l’Organisation Sanitaire et


Sociale (CNOSS)
 Représentants de tous les échelons du système de santé
ainsi que des usagers
 Consulté par les différents ministères devant traiter de
questions de santé publique
LES ACTEURS INSTITUTIONNELS (7)
ÉCHELON RÉGIONAL
 Agences Régionales de Santé (ARS)

 Structures centrales de la loi HPST


 Agissent à l’échelon régional et infrarégional
 Définissent et mettent en oeuvre les actions visant
à atteindre les objectifs de la politique nationale de
santé, tout en contribuant au respect de l’objectif
national de dépenses de santé
 Ont remplacé tout ou partie de nombreuses
institutions antérieures (DDASS, DRASS, etc.)
LES ACTEURS INSTITUTIONNELS (8)
ÉCHELON RÉGIONAL
 Conférences Régionales de la Santé et de
l’Autonomie (CRSA)

 Font des propositions à l’ARS de leur région à


propos de l’élaboration, de la mise en oeuvre et de
l’évaluation de la politique de santé
 Incluent des représentants des usagers et
associations d’usagers
 Avis rendus publics
LES ACTEURS INSTITUTIONNELS (9)
ÉCHELON TERRITORIAL
 La loi HPST conforte le « Territoire » comme
nouveau découpage juridiquement applicable à toutes
les activités de soins et aux équipements
 Il n’est plus fait référence aux départements

 La territorialisation s’accompagne d’une organisation


par niveaux de recours :
 Offre de soins de premiers recours
 Répondre aux besoins de proximité
 Offre de soins spécialisés de second recours
 Ressources médicales plus rares: IRM, etc.
LES ACTEURS INSTITUTIONNELS (10)
ÉCHELON TERRITORIAL
 Délégations départementales des ARS

 Les Préfets de régions et les Préfets de


département sont responsable de la veille, de la
sécurité et de la police sanitaire, de la salubrité et
de l’hygiène publiques
 Les actions et prestations des ARS sont placées
sous leur autorité
LES ACTEURS INSTITUTIONNELS (11)
ÉCHELON TERRITORIAL
 Conférences de territoire
 Chaque ARS met en place une Conférence du
territoire par territoire
 Elles participent à l’élaboration et mise en oeuvre
du Projet régional de santé

 Contrats locaux
 La mise en oeuvre du Projet régional de santé peut
faire l’objet de contrats locaux entre l’ARS et les
collectivités territoriales ou leurs groupements
LES ACTEURS INSTITUTIONNELS (12)
VEILLE ET SÉCURITÉ SANITAIRE
 Comité national de santé publique
 Coordonne l’action des différents départements
ministériels en matière de sécurité sanitaire et de
prévention
 Analyse les évènements suceptibles d’affecter la
santé de la population

 Observatoire des Risques Médicaux (ORM)


 Analyse les accidents médicaux, les affections
iatrogènes et nosocomiales
LES ACTEURS INSTITUTIONNELS (13)
VEILLE ET SÉCURITÉ SANITAIRE
 Institut de Veille Sanitaire (InVS)
 Veille et vigilance sanitaire
 Alerte et fait des propositions aux pouvoirs publics pour
résoudre les alertes sanitaires

 Agence Française de Sécurité Sanitaire des


Produits de Santé (AFSSAPS)
 Supervise le parcours des médicaments et cosmétiques
 Evalue les bénéfices/risques de ces produits
 Rédige et publie les Bonnes pratiques
LES ACTEURS INSTITUTIONNELS (14)
VEILLE ET SÉCURITÉ SANITAIRE
 Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, de
l’alimentation, de l’environnement et du travail
(ANSES)
 Structure de recherche
 Contribue aussi à la protection de la faune et de la flore

 Établissement de Préparation et de Réponse aux


Urgences Sanitaires (EPRUS)
 Fabrique ou acquiert les produits ou services nécessaires à la
protection de la population face aux risques sanitaires majeurs
 Entretien et gère la réserve sanitaire
LES ACTEURS INSTITUTIONNELS (15)
ÉVALUATION ET ACCRÉDITATION
 Haute Autorité de Santé (HAS)

 Evalue l’intérêt médical des biens et des services


médicaux et propose ou non leur remboursement
par l’Assurance maladie

 Assure la promotion des Bonnes pratiques et


élabore des Recommandations professionnelles
LES ACTEURS INSTITUTIONNELS (16)
PRÉVENTION
 Institut National de Prévention et
d’Éducation pour la Santé (INPES)

 Assure la promotion de l’éducation pour la santé,


du point de vue de la technique et de la
communication
LES ACTEURS DE L’OFFRE DE SOINS ET DE
BIENS MÉDICAUX (1)
LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
 ÉTABLISSEMENTS PUBLICS

 Centres Hospitaliers Régionaux (CHR)


 Services spécialisés à vocation régionale
 Soins courants de la population proche

 Centres Hospitaliers Universitaires (CHU)


 CHR ayant passé une convention avec une université de formation
et de recherche

 Centres hospitaliers communaux, intercommunaux et


départementaux
LES ACTEURS DE L’OFFRE DE SOINS ET DE
BIENS MÉDICAUX (2)
LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
 ÉTABLISSEMENTS PRIVÉS

 Établissements de santé privés d’intérêt collectif


 A but non lucratif mais gérés par droit privé
(association ou fondation)
 Valeurs et principes identiques aux établissements
publics (égal accès aux soins pour tous, etc.)

 Établissements de santé à but lucratif


LES ACTEURS DE L’OFFRE DE SOINS ET DE
BIENS MÉDICAUX (3)
LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
 COOPÉRATIONS SANITAIRES

 Coopérations Hospitalières de Territoire (CHT)


 Coopération de plusieurs établissements publics d’un même
territoire de façon à ne pas proposer des offres de soins
redondantes et en compétition entre elles

 Groupements de Coopération Sanitaire (GCS)


 Idem que les CHT mais en incluant un ou plusieurs établissements
privés (ex: Lenval)
 But non lucratif
LES ACTEURS DE L’OFFRE DE SOINS ET DE
BIENS MÉDICAUX (4)
LES PROFESSIONS DE SANTÉ
 2 catégories de professions :
 Médicale
 Paramédicale

 2 catégories de statuts :
 Salarié
 Libéral
LES ACTEURS DE L’OFFRE DE SOINS ET DE
BIENS MÉDICAUX (5)
LES PHARMACIES

 Entreprises privées

 Implantation régie par les pouvoirs publics


INTRICATION DU
SYSTEME DE SANTÉ
DANS LE MONDE DU
TRAVAIL
LÉGISLATION DE LA SANTÉ ET DE LA
SÉCURITÉ AU TRAVAIL (1)
 CONVENTIONS INTERNATIONALES ET
TEXTES EUROPÉENS

 Organisation Internationale du Travail (OIT) :


 Institution spécialisée de l’ONU qui rassemble états, employeurs et
employés de ses états membres
 Ses conventions et recomandations sont applicables en France si
elles sont ratifiées par le Gouvernement

 Réglementation européenne :
 La majorité de la réglementation française en matière de sécurité et
de santé au travail en est issue
LÉGISLATION DE LA SANTÉ ET DE LA
SÉCURITÉ AU TRAVAIL (2)
 DROIT FRANÇAIS :
 Législation (ce qui a valeur de Loi)
 Constitution
 Traités internationaux ratifiés
 Lois

 Réglementation (modalités d’application des Lois)


 Ordonnances (rédigées par le Gouvernement)
 Décrets (rédigées par le Président de la République ou le Premier
Ministre)
 Arrêtés (ministériels ou interministériels)
 Décisions réglementaires (rédigées par des autorités
déconcentrées : régions, départements, communes)
LÉGISLATION DE LA SANTÉ ET DE LA
SÉCURITÉ AU TRAVAIL (3)
 Les Lois et les Règlements sont regroupés dans des Codes, de
façon thématique (Code du Travail, Code de la Sécurité
Sociale, etc.)

 La principale source de droit français en matière de santé et de


sécurité au travail est la 4e partie du Code du Travail : «
Santé et sécurité au travail »

 Les règles générales fixées par le Code du Travail peuvent être


complétées par des Conventions collectives, négociées entre
employeurs et syndicats de salariés au niveau d’une branche
d’activité ou d’une entreprise donnée
PRINCIPALES CONSÉQUENCES DE LA
RÉGLEMENTATION (1)
 Double pilotage de la santé au travail :
 Ministère de la Santé
 Ministère du Travail

 Instauration de la Médecine du travail :


 Lois de Sécurité Sociale de 1946
 A l’origine son rôle principal était le dépistage précoce des
maladies liées au travail (prévention secondaire), mais
l’évolution du Droit l’a depuis réorienté vers la lutte contre
les facteurs de risque (prévention primaire)
PRINCIPALES CONSÉQUENCES DE LA
RÉGLEMENTATION (2)
 OBLIGATION DE SÉCURITÉ DE L’EMPLOYEUR
ENVERS SES SALARIÉS (+++)

 Art L4121-1 du Code duTravail :

« L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et


protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures
comprennent :
1° Des actions de prévention des risques professionnels ;
2° Des actions d’information et de formation ;
3° La mise en place d’une organisation et de moyens adaptés.
L’employeur veille à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du
changement des circonstances et tendre à l’amélioration des
situations existantes. »
PRINCIPALES CONSÉQUENCES DE LA
RÉGLEMENTATION (3)
 Art L4121-3 du Code du Travail :

« L’employeur, compte tenu de la nature des activités de


l’établissement, évalue les risques pour la santé et la sécurité
des travailleurs,y compris dans le choix des procédés de
fabrication, des équipements de travail, des substances ou
préparations chimiques, dans l’aménagement ou le
réaménagement des lieux de travail ou des installations et
dans les postes de travail.
À la suite de cette évaluation, l’employeur met en oeuvre les
actions de prévention ainsi que les méthodes de travail et de
production garantissant un meilleur niveau de protection de la
santé et de la sécurité des travailleurs. Il intègre ces actions et
ces méthodes dans l’ensemble des activités de l’établissement
et à tous les niveaux de l’encadrement. »
PRINCIPALES CONSÉQUENCES DE LA
RÉGLEMENTATION (4)
 Art L4121-2 du Code du Travail :

« L’employeur met en oeuvre les mesures prévues à l’article L.4121-1 sur le fondement
des principes généraux de prévention suivants :
1° Éviter les risques ;
2° Évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités ;
3° Combattre les risques à la source ;
4° Adapter le travail à l’homme, en particulier en ce qui concerne la conception des postes
de travail ainsi que dans le choix des équipements de travail et des méthodes de travail
et de production, en vue notamment de limiter le travail monotone et le travail cadencé
et de réduire les effets de ceux ci sur la santé ;
5° Tenir compte de l’état d’évolution de la technique ;
6° Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou par ce qui est moins
dangereux ;
7° Planifier la prévention en y intérgrant, dans un ensemble cohérent, la technique,
l’organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l’influence
des facteurs ambiants, notamment les risques liés au harcèlement moral, tel qu’il est
défini à l’article L.1151-1 ;
8° Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures
de protection individuelle ;
9° Donner les instructions appropriées aux travailleurs. »
PRINCIPALES CONSÉQUENCES DE LA
RÉGLEMENTATION (5)
 INFORMATION ET FORMATION DU PERSONNEL

 Art R4121-2 du Code du Travail :

« L’employeur informe les travailleurs sur les risques


pour leur santé et leur sécurité d’une manière
compréhensible pour chacun. Cette information ainsi
que la formation à la sécurité sont dispensées lors de
l’embauche et chaque fois que nécessaire. »
PRINCIPALES CONSÉQUENCES DE LA
RÉGLEMENTATION (6)

 OBLIGATION D’ADHÉSION DE L’EMPLOYEUR


A UN SERVICE DE SANTÉ AU TRAVAIL, AU
BÉNÉFICE DE SES SALARIÉS

 Art L4622-1 du Code du Travail :

« Les employeurs relevant du présent titre organisent des services


de santé au travail. »
ACTEURS DE LA SANTÉ AU TRAVAIL (1)
DANS L’ENTREPRISE
 L’employeur
 Tenu de respecter les règles d’hygiène et de sécurité
édictées dans le Code du Travail et le Code de la Santé
publique :
 Hygiène (vestiaires, lavabos, cabinets d’aisance, etc.)
 Restauration (lieu de repas si ≥ 25 salariés)
 Tabac (obligation de résultat de l’interdiction de fumer)
 Bruit (réduit au niveau le plus bas)
 Éclairage (suffisant pour éviter la fatigue visuelle)
 Température (convenable et sans émanations nuisibles
 Aération (renouvelé et évitant mauvaises odeurs et condensation)
 Informatique (aménagé pour éviter la fatigue visuelle)
 Intempéries (matériels et vêtements adaptés)
 Incendie (pouvoir lutter rapidement et efficacement contre un début
d’incendie, dans l’intérêt du sauvetage du personnel)
ACTEURS DE LA SANTÉ AU TRAVAIL (2)
DANS L’ENTREPRISE
 Le médecin du travail

 Art L4622-3 du Code du Travail :

« Le rôle du médecin du travail est exclusivement


préventif. Il consiste à éviter toute altération de la
santé des travailleurs du fait de leur travail,
notamment en surveillant leurs conditions
d’hygiène au travail, les risques de contagion et
leur état de santé »
ACTEURS DE LA SANTÉ AU TRAVAIL (3)
DANS L’ENTREPRISE
 Art L4624-1 du Code du Travail :

« Le médecin du travail est habilité à proposer des


mesures individuelles telles que mutations ou
transformations de postes, justifiées par des
considérations relatives notamment à l’âge, à la
résistance physique ou à l’état de santé physique et
mentale des travailleurs.
L’employeur est tenu de prendre en considération ces
propositions et, en cas de refus, de faire connaître
les motifs qui s’opposent à ce qu’il y soit donné
suite. »
ACTEURS DE LA SANTÉ AU TRAVAIL (4)
DANS L’ENTREPRISE
 L’infirmière du travail (ou infirmière
d’entreprise)

 Assiste le médecin du travail

 Nombre minimum d’infirmières du travail selon le


nombre de salariés et du secteur d’activité de
l’entreprise (industriel ou non)
ACTEURS DE LA SANTÉ AU TRAVAIL (5)
DANS L’ENTREPRISE
 Les Intervenants en Prévention des Risques
Professionnels (IPRP)
 Spécialisés dans la prévention des risques professionnels

 Il y en a 2 types:
 Salariés de l’entreprise ou du service de santé au travail
 Institutions spécialisées :
 Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail (CARSAT)
 Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux
Publics (OPPBTP)
 Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail
(ANACT)
 Etc.
ACTEURS DE LA SANTÉ AU TRAVAIL (6)
DANS L’ENTREPRISE
 Le « Préventeur »
 Employé de l’entreprise dont le rôle est de conseiller
l’employeur, les salariés et leurs représentants

 Mène à bien les actions de protection et de prévention


relatives à l’hygiène et à la sécurité dans l’entreprise

 De nombreuses appellations existent :


 ingénieur sécurité
 Responsable sécurité
 Animateur sécurité
 Etc.
ACTEURS DE LA SANTÉ AU TRAVAIL (7)
DANS L’ENTREPRISE
 Le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des
Conditions de Travail (CHSCT)

 Obligatoire pour toute entreprise ≥ 50 salariés

 Constitué de représentants de l’employeur et des salariés

 Contribue à la santé morale et physique ainsi qu’à la


sécurité dans l’entreprise et à l’amélioration des conditions
de travail
ACTEURS DE LA SANTÉ AU TRAVAIL (8)
DANS L’ENTREPRISE
 L’encadrement

 Rôle essentiel dans l’information des salariés

 Veille à l’application des consignes de sécurité sur


le terrain

 Informe l’employeur de toute problématique


relative à l’hygiène, la sécurité et les conditions de
travail constatée sur le terrain
ACTEURS DE LA SANTÉ AU TRAVAIL (9)
DANS L’ENTREPRISE
 Les salariés

 Responsables de leur propre sécurité et de leurs


collègues pouvant être affectés par leurs actions,
dans la limite de leurs connaissances (formations,
informations) et des moyens mis à leur disposition

 Cette responsabilité ne diminue pas celle de


l’employeur
ACTEURS DE LA SANTÉ AU TRAVAIL (10)
HORS DE L’ENTREPRISE
 L’Inspecteur du travail (ou Contrôleur du
travail)

 Veille à l’application de la réglementation du


travail, notamment en matière de santé et de
sécurité

 Peut faire appel à l’avis d’un Médecin inspecteur


du travail
ACTEURS DE LA SANTÉ AU TRAVAIL (11)
HORS DE L’ENTREPRISE
 L’ingénieur conseil ou le contrôleur de sécurité des
Caisses d’Assurance Retraite et de la Santé au
Travail (CARSAT)

 Conseille les entreprises pour prévenir les risques d’Accidents


du Travail (AT) et de Maladies Professionnelles (MP)

 Dispose de nombreux outils de contrôle et de conseil :


 Enquête autour d’un AT ou d’une MP
 Réalisation de mesures physiques ou chimiques
 Préconisations techniques ou organisationnelles
 Incitations financières
ACTEURS DE LA SANTÉ AU TRAVAIL (12)
HORS DE L’ENTREPRISE
 Les organismes de contrôle technique

 Vérifient la conformité réglementaire des


équipements de travail

 Sociétés privées qui doivent obtenir un agrément


du Ministère du Travail, pour garantir leur
impartialité
ACTEURS DE LA SANTÉ AU TRAVAIL (13)
HORS DE L’ENTREPRISE
 Les organismes de conseil et de formation
spécialisés en matière de santé et de sécurité
au travail

 Sociétés privées de formation des salariés des


entreprises
Merci de votre attention !

Des questions ?

Vous aimerez peut-être aussi