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COURS D’ORGANISATION DU SYSTEME SANITAIRE

OBJECTIFS
1. Objectif Général
2. Objectifs Spécifiques

Chapitre 1 : LE SYSTEME SANITAIRE EN RDC


1.1 Définition
1.2 Historique de la situation sanitaire en RDC
1.3 Présentation du système sanitaire en RDC
1. Le niveau opérationnel
2. Le niveau intermédiaire
3. Le niveau central

Chapitre 2 : LES NORMES DE FONCTIONNALITE DES STRUCTURES SANITAIRES

2.1. Normes de fonctionnalité de la zone de santé:


2.2. Normes de fonctionnalité du bureau central de la zone de santé
2.3. Normes de fonctionnalité d'un hôpital général de référence
2.4. Normes de fonctionnalité d'un centre de santé
2.5. Normes de fonctionnalité de la pharmacie
2.6 Normes de fonctionnalité des établissements d'enseignement
des sciences de santé du niveau secondaire

Chapitre 3 : NORMES D'ACTIVITES DE LA ZONE DE SANTE

3.1. Le concept de paquet minimum d'activités de SSP (PMA)


3.2. Contenu du PMA au centre de santé
3.2.1. Activités préventives
3.2.2. Activités curatives
3.2.3. Activités promotionnelles et sociales
3.2.4. Activités d'appui et autres
3.3. Activités du poste de santé

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3.4. Contenu du paquet complémentaire d'activités de l'HGR
3.4.1. Activités promotionnelles
3.4.2. Activités préventives
3.4.3. Activités curatives
3.4.4. Activités de diagnostic
3.4.5. Stérilisation du matériel
3.4.6. Pharmacie interne
3.4.7. Sécurité transfusionnelle
3.4.8. Activités de réadaptation
3.4.9. Activités d'appui et autres
3.5 Activités du centre de santé de référence
3.6. Contenu du paquet complémentaire d'activités de l'hôpital provincial
3.7. Le paquet d'activités du bureau central de la zone de santé

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OBJECTIF GENERAL

A la fin de ce cours, chaque apprenant doit être capable d’expliquer le


fonctionnement des structures d’une zone de santé en relation avec la pyramide
sanitaire.

OBJECTIFS SPECIFIQUES

Pour y parvenir, l’apprenant doit être capable de :


1) Décrire le système sanitaire en RDC,
2) Enumérer les normes de fonctionnalité des structures d’une zone de
santé.

Chapitre 1 : LE SYSTEME SANITAIRE EN RDC

1.3 DEFINITION

Le système sanitaire est un ensemble d’éléments interdépendants qui


contribuent à la santé au foyer, au travail, dans les écoles, dans les lieux publics
et dans la communauté, en influant sur l’environnement physique, psychosocial
ainsi que sur le cadre de secteur de la santé et des secteurs connexes (éducation,
agriculture...).

1.4 HISTORIQUE DE LA SITUATION SANITAIRE EN RDC

Entre 1888 et 1908, le service médical de l’Etat Indépendant du Congo était


géré par le Ministère belge des Colonies. Depuis l’époque coloniale, les efforts
d’engagements étaient à tout moment entrepris par l’Etat.

Le 26 mai 1906, l’Etat Indépendant du Congo signe une convention de


coopération avec le Vatican. Deux ans plus tard, soit en 1908, l’Etat étend les
faveurs de la convention du 26 mai 1906 à toutes les entreprises qui tendent à
faire apprécier les avantages de la civilisation aux indigènes.

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En 1916, l’Etat met des crédits (fonds) à la disposition des missionnaires qui
acceptent de contribuer à la lutte contre la trypanosomiase et à la variole.
En 1920, l’Etat envoie une lettre circulaire à toutes les associations sans but
lucratif à caractère confessionnel pour solliciter leur participation à la lutte contre
la trypanosomiase et d’autres grandes endémies.

En 1952, le 19 mars, le décret de 1884 fut amendé par l’Etat.


Les différents intervenants ont eu chacun les motivations différentes pour
organiser les soins de santé, notamment :
- refus de plusieurs missionnaires de collaborer avec le pouvoir public
- méfiance du pouvoir public à l’égard des missionnaires
- guerre de religions, notamment entre les chrétiens catholiques et les
chrétiens protestants
- traitement discriminatoire des missions étrangères par les autorités
coloniales.

A partir de 1960, suite à l’exode massif du personnel médical étranger, aux


luttes tribales, guerre, bouleversement socio-économique, on a vécu le
déplacement de la population vers certaines provinces au détriment d’autres. Ce
qui a entraîné la dégradation générale des infrastructures sanitaires.

Préoccupé par cette situation, l’Etat a renforcé son action sanitaire par les
privés. C’est ainsi qu’interviendra le 24 juillet 1971 la signature de l’Ordonnance
n° 71/199 portant sur la participation des personnes privées à l’action médicale
de l’Etat par le Président de la République. Ce fut le début de l’officialisation du
partenariat public privé des appuis et assistances techniques au secteur de la
santé.

En octobre 1975, l’église catholique organisera à Marenza (Kimwenza,


Kinshasa) un colloque national sur les soins de santé. Au cours de ces assises,
furent étudiées les possibilités d’implantation des structures médicales existantes
par province ainsi que les différentes structures issues de la réforme de l’action

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médicale à savoir le centre de santé (CS), le centre du bien être communautaire
(CEBEC) et l’hôpital.

En 1978 à la Conférence d’Alma Ata en URSS, il fut convenu que les soins de
santé primaires soient le maître moyen pour améliorer la situation sanitaire des
pays en développement. Au cours de cette même année, la RDC ne traîna pas à
mettre sur pied la stratégie des soins de santé primaires.

1.3 PRESENTATION DU SYSTEME SANITAIRE EN RDC

Le système sanitaire en RDC comprend trois niveaux ayant chacun son rôle
spécifique.

1. Le niveau opérationnel

La Zone de Santé (ZS) est une unité de base de planification sanitaire. A ce


niveau, la RDC a opté pour un système sanitaire à deux échelons :
a) Le premier échelon est un réseau de centres de santé qui ont pour mission
d'offrir à la population un paquet minimum d'activités de prestation de Soins
de Santé Primaires (PMA), avec la participation communautaire ;
b) Le deuxième échelon est l'Hôpital général de référence qui offre un paquet
complémentaire d'activités de soins de santé de référence (PCA).

Les deux échelons de soins sont reliés entre eux par un système de référence
et de contre référence.

2. Le niveau intermédiaire

C’est la Division provinciale de la santé et ses bureaux qui ont pour rôle un
appui technique aux ZS avec des fonctions de coordination, de formation, suivi,
supervision, monitoring, évaluation, inspection et contrôle.
Le District de Santé sert de relais entre la Division Provinciale et la Zone de
Santé.

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3. Le niveau central

Il comprend le Cabinet du Ministre, le Secrétariat Général de la Santé, les


directions centrales et les programmes spécialisés. Ces structures jouent un rôle
normatif, de coordination et d'orientation stratégique.

Les directions centrales du Ministère de la Santé sont les suivantes :


 1ère Direction : Services généraux et ressources humaines,
 2e Direction : Services des établissements des soins,
 3e Direction : Pharmacie, médicaments et plantes médicinales,
 4e Direction : Lutte contre la maladie,
 5e Direction : Développement des soins de santé primaires,
 6e Direction : Enseignement des sciences de santé,
 7e Direction : Etudes et planification,
 8è Direction : Laboratoires,
 9è Direction : Hygiène nationale,
 10è Direction : Groupes spécifiques,
 11e Direction : Formation continue,
 12è Direction : Partenariat,
 13è Direction : Gestion de l’équipement et matériel médico-sanitaire.

Le système sanitaire comprend aussi 53 programmes spécialisés.


Exemple :
 le Programme élargi de la vaccination (PEV),
 le Programme national de lutte contre le SIDA (PNLS),
 le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP),
 le Programme national de nutrition (PRONANUT),
 le Programme national de la santé mentale (PNSM),
 le Programme national de transfusion sanguine (PNTS),
 le Programme national de la tuberculose (PNT),
 le Programme national de lutte contre l’onchocercose (PNLO),
 le Programme national de la santé de la reproduction (PNSR),
 le Programme national de la lèpre (PNL),

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 le programme national d’approvisionnement en médicaments
 le Programme national de mutuelle de santé (PNMS), ….

Au niveau international, il y a certaines organisations qui collaborent avec la


RDC en matière de santé. C’est le cas de :
 OMS : Organisation mondiale de la santé
 FAO : Fons des nations unies pour l’alimentation
 OIT : Organisation internationale du travail
 PNUD : Programme des nations unies pour le développement
 UNESCO : Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et
la culture
 USAID : Agence américaine de l’aide et du développement
 CII : Comité international des infirmiers
 UNICEF : Organisation des nations unies pour l’enfance
 PAM : Programme alimentaire mondial
 CICR : Comité international de la Croix-Rouge
 PSF : Pharmaciens sans frontières
 MSF : Médecins sans frontières,………….

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Chapitre 2 : LES NORMES DE FONCTIONNALITE DES STRUCTURES SANITAIRES

Pour être viable, une structure sanitaire doit répondre aux normes de
fonctionnement. Ces normes sont édictées par le Ministère de la Santé et se
présentent de la manière suivante :

2.1. NORMES DE FONCTIONNALITE DE LA ZONE DE SANTE:

Une ZS est fonctionnelle lorsqu'elle remplit les conditions suivantes:


1. avoir un BCZS dirigé par une équipe ayant un Médecin Chef de Zone à la tête
où participent la population, les autorités politico-administratives et les
partenaires qui apportent un appui global à la ZS. Ces organes sont : le
conseil d'administration et le comité de gestion de la ZS, le comité de
gestion de l'HGR, les comités de santé des centres de santé ;
2. avoir un HGR offrant le paquet complémentaire d'activités de soins de
référence (càd ayant 5 services de base à savoir médecine interne,
pédiatrie, gynéco obstétrique, chirurgie et un service de diagnostic
comprenant un laboratoire et une radiologie) ;
3. avoir un système de référence et de contre référence
4. avoir au minimum 30% de la population couverte par les centres de santé
intégrant le paquet minimum d'activités de service de santé de base ;
5. avoir des supports du système national d'information sanitaire;
6. avoir des médicaments essentiels dans la zone

2.2. NORMES DE FONCTIONNALITE DU BUREAU CENTRAL DE LA ZONE DE


SANTE
Un BCZ est fonctionnel lorsqu'il remplit les conditions suivantes :
1. existence d'un plan d'action
2. existence des ressources humaines, matérielles et financières
3. existence des rapports SNIS
4. existence des outils de gestion et des instructions mis à jour
5. existence de dépôt pharmaceutique

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2.3. NORMES DE FONCTIONNALITE D'UN HOPITAL GENERAL DE
REFERENCE
Un HGR est fonctionnel lorsqu'il remplit les conditions suivantes :
1. existence des ressources humaines, matérielles et financières
2. existence d’un hôpital général offrant le paquet complémentaire d'activités
de soins de référence (càd ayant 5 services de base à savoir médecine
interne, pédiatrie, gynéco obstétrique, chirurgie et un service de diagnostic
comprenant un laboratoire et une radiologie) ;
3. réalisation du paquet complémentaire d'activités (PCA)
4. performances sur le plan des activités
5. existence d'un système de référence et contre référence
6. existence des rapports SNIS

2.4. NORMES DE FONCTIONNALITE D'UN CENTRE DE SANTE

1. présence des ressources


2. réalisation du paquet minimum d’activités (PMA)
3. performances sur le plan des activités
4. présence des médicaments essentiels - existence des rapports SNIS
5. organisation des références

2.5. NORMES DE FONCTIONNALITE DE LA PHARMACIE

1. existence des ressources (locaux répondant aux normes)


2. existence du personnel
3. existence de matériels et équipements exigés
4. existence de documentation
5. existence de médicaments essentiels génériques (stock minimum pour 3
mois)
6. disponibilité d’outils de gestion

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2.6 NORMES DE FONCTIONNALITE DES ETABLISSEMENTS,
D'ENSEIGNEMENT DES SCIENCES DE SANTE DU NIVEAU SECONDAIRE

1. avoir ses propres bâtiments


2. avoir les matériels appropriés pour l’enseignement/apprentissage
3. avoir du personnel de direction, enseignant et encadreurs de stage qualifié
4. existence d’un terrain de stage approprié
5. avoir un programme officiel de formation et un plan détaillé des cours
6. avoir des effectifs exigés

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Chapitre 3 : NORMES D'ACTIVITES DE LA ZONE DE SANTE

3.1. LE CONCEPT DE PAQUET MINIMUM D'ACTIVITES DE SSP (PMA)

Une activité est un ensemble d1nterventions destinées à améliorer l'état de


santé d'un groupe de personnes.
Une intervention est une technique destinée à prévenir, à dépister, à
diagnostiquer ou à traiter une pathologie donnée ou à en réduire le risque.

Le PMA se compose des activités communes à toutes les structures du


système de santé d'un pays. C'est un ensemble d'activités qui, une fois implantées
dans un CS, permettent l'absorption de nouvelles interventions sans violer les
contraintes liées à l'organisation du travail, au financement du CS et à la charge
de travail du personnel.
Le PMA est conçu pour faciliter la planification sanitaire, la gestion rationnelle et
l'équité dans la répartition des ressources ainsi que l'évaluation des plans d'actions
de la ZS.
Le PMA comprend des activités curatives, préventives, promotionnelles et
sociales, dont les tâches sont déléguées au personnel infirmier sous la supervision
de l'équipe cadre de la ZS. Ces tâches sont standardisées sous forme d1nstructions
ou d'ordinogrammes. Les activités relatives à l'accueil et à l'enregistrement des
malades sont des préalables et communes à toutes les structures de la ZS.

3.2. CONTENU DU PMA AU CENTRE DE SANTE


3.2.1. Activités préventives
Surveillance de la croissance et du développement des moins de 5 ans :
- Consultations prénatales
- Consultations des naissances désirables
- Consultations Postnatales
D'autres activités préventives peuvent être introduites telles que la santé scolaire.

3.2.2. Activités curatives


- Soins curatifs
- Réhabilitation nutritionnelle
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- Dépistage et traitement des maladies chroniques (Tuberculose, lèpre,
HTA, diabète, SIDA, etc.)
- Mise en observation
- Petites interventions médico-chirurgicales (petite chirurgie)

3.2.3. Activités promotionnelles et sociales

3.2.4. Activités d'appui et autres


- Gestion des ressources
- Gestion des ressources
- Formation continue du personnel
- Encadrement des animateurs de santé (réunion, visites sur le terrain)
- Gestion de l'information sanitaire:

3.3. ACTIVITES DU POSTE DE SANTE

Le Centre de Santé peut confier certaines de ses activités à des Postes de


Santé pour des raisons d'accessibilité (distance, marché, poste frontalier ...)

3.4. CONTENU DU PAQUET COMPLEMENTAIRE D'ACTIVITES DE L'HGR

Ce sont les activités complémentaires du paquet minimum d'activités du


centre de santé. Le rôle du niveau de référence est d'assurer la continuité des
soins aux malades qui requièrent un plateau technique non disponible au niveau du
CS pour des raisons économiques, techniques et organisationnelles.

3.4.1. Activités promotionnelles

- communication pour le changement de comportement (CCC) aux


malades et à leurs familles
- appui psychosocial (santé mentale, SIDA,)
- élimination et destruction du matériel souillé de l'Hôpital

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3.4.2. Activités préventives

- Consultations des cas référés


- Consultations des cas référés
- Consultations prénatales des grossesses à risque aux mères
- Vaccination à la maternité
- Naissances désirables
- Consultations prénuptiales

3.4.3. Activités curatives

- Consultations
- Hospitalisation
- Prise en charge des accouchements dystociques
- Soins intensifs et d'urgence.
- Soins chirurgicaux de référence

3.4.4. Activités de diagnostic

- Laboratoire de référence
- Imagerie médicale

3.4.5. Stérilisation du matériel

3.4.6. Pharmacie interne

3.4.7. Sécurité transfusionnelle

3.4.8. Activités de réadaptation

3.4.9. Activités d'appui et autres


- Gestion et administration
- Collaboration avec l'équipe cadre de la ZS
- Réunions de concertation : Conseil d'Administration et Comité de
Gestion

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3.5 ACTIVITES DU CENTRE DE SANTE DE REFERENCE

L’hôpital général de référence peut confier certaines de ses activités à un


centre de santé en plus du PMA du centre de santé pour des raisons d’accessibilité
(distance ZS, Obstacles naturelles)

3.6. CONTENU DU PAQUET COMPLEMENTAIRE D'ACTIVITES


DE L'HOPITAL PROVINCIAL

Ce sont les activités du deuxième niveau de référence, complément du


paquet d'activités de l'HGR. Le rôle du niveau de référence provincial est d'assurer
la continuité des soins aux malades qui requièrent un plateau technique non
disponible au deuxième niveau pour des raisons économiques, techniques et
organisationnelles.

En plus des activités du niveau de l'HGR, les activités suivantes sont


ajoutées :
 Dentisterie (odonto-stomatologie)
 Dermatologie
 Oto-rhino-laryngologie
 Neuropsychiatrie
 Chirurgie spécialisée
 Médecine interne spécialisée
 Atelier orthopédique
 Pharmacie interne
 Imagerie médicale
 Examens de laboratoire spécialisés Bactériologie:

3.7. LE PAQUET D'ACTIVITES DU BUREAU CENTRAL DE LA ZONE DE SANTE

L'équipe cadre est la structure chargée de garantir l'opérationnalité de la ZS.


Elle est responsable de la bonne utilisation des ressources humaines, matérielles
et financières permettant d'assurer :
- l'organisation et l'administration du système de santé de la ZS,
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- l'organisation des interventions de santé publique et des activités liées
à la santé
- la supervision des prestations des soins essentiels intégrés, en
impliquant le personnel compétent de l’HGR
- la participation aux activités de soins au niveau de l'HGR.

Elle doit en même temps s'assurer que toutes ses fonctions contribuent à
soutenir les activités communautaires de santé que les comités de santé auront
eux-mêmes organisées avec des ressources propres.

L'équipe cadre devrait assumer les fonctions suivantes :


- Mettre en place et dynamiser les organes de gestion de la zone de
santé ;
- Planifier, organiser, exécuter, coordonner et évaluer les activités de
santé ;
- Contribuer à l'approvisionnement de la population en eau saine et à
l'application des mesures d'assainissement de base ;
- Promouvoir de bonnes conditions alimentaires et nutritionnelles ;
- Fournir des médicaments essentiels à la population ;
- Organiser l'éducation sanitaire et la mobilisation des communautés en
faveur de la santé ;
- Gérer le système d1nformation sanitaire ;
- Assurer la formation continue ;
- Participer en collaboration avec les autorités locales aux programmes
multisectoriels de développement ;
- Participer aux études et recherches opérationnelles pour le
développement sanitaire de la zone de santé ;
- Collaborer à la formation dans les établissements d'enseignements des
sciences de la santé de son ressort ;
- Veiller à l'application des textes légaux et réglementaires relatifs à la
santé.

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