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SOMMAIRE 1
- Politique de santé nationale
- Organisation du système de santé
- Organisation de l'hôpital
- Liens avec le médico - social
SOMMAIRE 2
- La place du patient à l'hôpital
- La relation soignant / soigné
- La bientraitance / la maltraitance
- Focus sur le métier d’aide - soignante
Sommaire 1
L’ensemble des choix stratégiques de l’État visant l’amélioration de la santé de la population sous sa responsabilité.
Les objectifs sont l’accès en soins pour tous, limiter les inégalités, la couverture de l’ensemble de la population et la
réduction de la pauvreté.
Les difficultés socio-économiques sont le chômage, le vieillissement de la population et les nouveaux risques
(dépendance, exclusion numérique…).
Il est possible de distinguer 3 grands types de systèmes de santé (systèmes nationaux de santé, systèmes d’assurance
maladie ou système libéral résiduel), ceux - ci se différencient par les modalités d’accès aux soins, le type de prestations
offert, le mode de financement, d’organisations et de régulation. La différence entre le système de santé et le système
de soins est que le système de santé s’étend alors à toutes les dimensions de la vie sociale, quand le système de soins,
lui, fait référence au dispositif mis en place pour la prise en charge de la maladie. Le système de soins est un ensemble
d’éléments organisés, de pratiques coordonnées dans ce but.
Les pouvoirs publics agissent sur les niveaux national, régional et local pour permettre la coordination de tous les acteurs
afin que chaque patient et chaque résident en bénéficie
Au niveau national : le pilotage par les politiques publique
- Le pilotage et la mise en œuvre des politiques de santé publique, de veille et de sécurité sanitaire.
- La supervision de l’ensemble des établissements de soins et d’accompagnement, la formation des professionnels
de santé.
- Le soutien financier aux établissements sanitaires et médico-sociaux, la fixation des tarifs de prestation et la
maîtrise des coûts en santé, la tutelle des organismes d’assurance maladie.
Au niveau local : la prise en charge sanitaire, médico - sociale et sociale au plus près des usagers de la santé
- De structures de ville dites aussi ambulatoires au sein desquelles des professionnels libéraux et salariés exercent
à titre individuel en cabinet, en groupe ou de manière coordonnée en maison ou centre de santé : médecins
généraliste, chirurgiens - dentistes, pharmaciens, sages-femmes, infirmiers, masseurs - kinésisthérapeutes,
pédicures - podologues…
- D’établissements hospitaliers, répartis en 3 grandes catégories : les hôpitaux publics, les cliniques privées à but
lucratif et les établissements privés d'intérêt collectif (comme les hôpitaux privés, les centres de lutte contre le
cancer ou de dialyse).
- D’établissements médico-sociaux, regroupant les établissements d’hébergement pour personnes âgées
dépendantes (EHPAD) et les structures pour personnes handicapées. Ils ont pour mission d’apporter un
accompagnement et une prise en charge aux publics dits “fragiles”, en situation de précarité, d’exclusion, de
handicap ou de dépendance.
- La chirurgie ambulatoire
- La télémédecine (téléconsultation, téléexpertise ou télésurveillance par exemple), pour réduire le nombre des
hospitalisations non nécessaires, limiter les transports inutiles ainsi que la perte de repères chez certains
patients, notamment âgés.
- L’hospitalisation à domicile (HAD)
- Les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD)
- L’accueil temporaire en EHPAD pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées
- Les unités neuro-vasculaires
- Les consultations et centres spécialisés douleur
- Les centres spécialisées et intégrés pour les personnes obèses
- Les centres de référence et de compétence pour les patients maladies rares
- Les centres mémoire de ressource et de recherche (CM2R)
- Les consultations mémoire pour évaluer les troubles repérés par le médecin traitant et les unités
cognitivo-comportementales (UCC), pour accompagner les patients jeunes et âgés atteints de la maladie
d’Alzheimer.
- Les maisons pour l'autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer (MAIA), les pôles d’activités et de soins
adaptés (PASA) et les unités d’hébergements renforcé (UHR), qui favorisent une meilleure articulation entre les
structures de soins, d’informations et d’accompagnements en vue d'offrir une réponse graduée et adaptée à
chaque situation.
- Les maisons départementales pour personnes handicapées (MDPH), dont les équipes pluridisciplinaires
informent, accompagnent et conseillent pour formuler un projet de vie, un plan personnalisé de compensation
(PPC) ou de scolarisation (PPS) pour chaque personne.
- Les centres locaux d’informations et de coordination gérontologiques (CLIC), qui renseignent sur tous les
dispositifs susceptibles de répondre aux besoins des personnes âgées.
- Les maisons départementales de l’autonomie (MDA), qui constituent des structures expérimentales fusionnant à
terme les équipes médico - sociales (EMS), des conseils généraux, les MDPH et les CLIC dans les régions
concernées.
- Les permanences d’accès aux soins de santé (PASS) qui permettent aux personnes en situation de précarité de
bénéficier d’un accueil, d’informations entre autres de prévention d’une orientation et de soins.
Organisation centralisée = pilotage par le Président de la République + Ministre de la Santé (vision stratégique).
Des institutions publique qui sont organisé au point de vue national (Ministère des Solidarités et de la Santé), au point
de vue régional (ARS) et départemental (Conseils Départementaux)
Conseille : Haut Conseil de Santé Publique, Conférence Nationale de Santé (CNS)
Orient : Parlement (lois, objectif…)
Contrôle : Inspection Général des Affaires Sociales (IGAS), la cour des comptes.
Des agences sanitaires : (expertise, évaluation) HAS, EFS, Santé Publique France (veille sanitaire), ANSM.
ORGANISATION DE L'HÔPITAL
Les établissements de santé sont organisés en pôle d’activités, qui se substituent peu à peu aux services et aux
départements. Les pôles d’activités cliniques ou médico-techniques sont sous la responsabilité d’un praticien titulaire,
qui dispose d’une autorité sur l’ensemble des équipes médicales, soignantes et d’encadrement et d’une délégation de
gestion du directeur.
Le directeur est nommé par le ministre de la Santé, conjointement avec le Ministre de la Recherche pour les CHU, après
consultation du président du conseil de surveillance, c’est le représentant légal de l’établissement dont il assure la
gestion et la conduite générale, il a l’autorité sur l’ensemble du personnel, ordonne les dépenses et les recettes et est
responsable du bon fonctionnement de tous les services.
Le directoire approuve le projet médical, prépare le projet d’établissement, conseille le directeur dans la gestion et la
conduite de l’établissement et il est présidé par le directeur et le président de la CME (Commission Médicale
d’Établissement et son vice-président).
La qualité des soins, l'hôpital met en place un système permettant d’assurer la qualité des dispositifs médicaux
répondant à des conditions définies par voie réglementaire.
La sécurité, l'hôpital participe à la mise en œuvre du dispositif de vigilance destiné à garantir la sécurité sociale.
L’enseignement universitaire et post - universitaire, la formation continue des praticiens hospitaliers et non hospitaliers,
la formation initiale et continue des sages-femmes et du personnel paramédical.
La prévention, l'hôpital est le lieu essentiel de détection des problèmes de santé, en particulier par le biais des urgences.
Il s’inscrit aujourd’hui de plus en plus dans des logiques de réseau avec les autres acteurs sanitaires de son bassin de
santé, comme les centres de lutte contre le cancer.
La recherche, l'hôpital est un lieu de recherche clinique et une importante source d’innovations médicales et
pharmaceutiques.
Sommaire 2
ÉVOLUTION DE LA MÉDECINE
1er modèle : “médecin décideur”, un patient frappé par la maladie, inapte à se prononcer sur ses intérêts et sur son
devenir et un médecin le prend en charge en agissant pour son bien. (jusqu’aux années 70).
2ème modèle : “patient décideur”, il a remis en cause le premier. Il consisterait à transférer toutes les informations
nécessaires au malade en lui demandant de choisir.
La pratique médicale est devenue un bien de consommation. Une médecine qui prend soin du patient, du corps, de son
mal - être mais aussi des exigences collectives et les enjeux économiques et politiques qui en résultent.
L’approche de la médecine française est transformée, de concept de paternalisme pour lequel le médecin agit pour le
bien de son malade vers un concept de droit et de devoirs dont le consentement et l’information sont primordiaux dans
le processus thérapeutique.
Catherine Tourette Turgis : “le patient expert est une personne souffrant de pathologie chronique qui a dépassé
psychologique le niveau de deuil et d’instabilité et peut transférer son savoir expérimental pour aider d’autres patients,
les professionnels de santé et les instances”.
- Mai 1968
- Les années 1980, collectifs de patients
- Développement du numérique
- 1945 - 1973, allongement espérance de vie / pathologies chroniques
- Stratégie politique : Loi Kouchner et le consentement, Loi Bachelot et l’autonomie - soins à domicile et Marisol
Touraine et l’ETP.
Ma santé 2022 : stratégie de transformation du système de santé, réaffirme un patient proactif au centre du dispositif de
santé.
La démocratie sanitaire :
- Concertation et coordination pluri professionnelle (soignant / soigné, réseau de professionnels, proches
aidants…)
- Promouvoir les droits
- Mettre en oeuvre la politique de santé
Les limites sont la résistance des professionnels de santé face au changement, statut et identité, faible pourcentage et
savoir expérimental / niveau universitaire.
PRENDRE SOIN :
● Constat : les soins invasifs, les toilettes, les douches, les moments d’aide à la marche, au repas, à l’habillage
deviennent des prétextes de corps à corps violents entre le soignant et le soigné.
● Conséquences d’un soin inadapté (PATIENT) : Le refus du soin, l’agitation, la confusion, les troubles de
comportement, la personne essaye de frapper, de griffer, de mordre, repli sur soi (moyen pour communiquer) et
le soin devient très difficile voire impossible.
L’analyse est que la personne se défend (un mode intrusif) se sont des “troubles du comportement défensif”, la personne
dont les facultés cognitives sont affaiblies ne parvient plus à saisir la cohérence de son environnement, ne parvient plus
à comprendre l’objectif du soin, même à reconnaître le soignant.
● Conséquences d’un soin inadapté (SOIGNANT) : Adaptation des soignants par des mécanismes de défense
conscients ou inconscients pour répondre aux difficultés, des pratiques qui les amènent à accélérer le soin, à
toucher brutalement, à attacher les membres du patient…
L’analyse sont les pulsions d'agressivité inconsciente des soignants, des réactions rapides et réflexes pour faire cesser le
comportement sans s’interroger sur son origine, ni sur sa fonction.
Il faut prendre en compte l’environnement général de la personne, une souffrance psychologique, une douleur physique,
une modification neurologique, un inconfort corporel, une frustration…
Les approches corporelles permettent d’abaisser le niveau d’anxiété et d’agressivité, elle consiste en une manière de
prendre la main, de toucher le corps, d’aider la personne malade à se lever ou à se coucher, à communiquer…
BIENTRAITANCE / MALTRAITANCE
La violence est “la force déréglée qui porte atteinte à l’intégrité physique ou psychique, pour mettre en cause, dans un
but de destruction ou de domination, l’humanité de l’individu”.
“La violence se caractérise par tout acte ou omission commis par une personne, s’il porte atteinte à la vie, à l’intégrité
corporelle ou psychique ou à la liberté d’une autre personne ou compromet gravement le développement de sa
personnalité et/ou nuit à sa sécurité financière”.
- En 1990, Pr Hugonnot intervient à l’Académie de médecine.
- Cette définition est complétée par la classification du Conseil en 1992, la maltraitance y est détaillé sous ses
différentes formes
- En 1995, création ALMA (Allô, maltraitance des personnes âgées).
- 3 Janvier 2002, droit des usagers du secteur social
- 2006, 1ère journée mondiale contre la Maltraitance.
- 2007, renforcement de la politique contre la maltraitance, instruction ministérielle relative à la bientraitance
(Comité National de Vigilance contre la Maltraitance)
La Maltraitance : ensemble d’actes - comportement et attitudes commis ou omis envers une personne au détriment de
son intégrité physique ou sexuelle, morale ou psychique, matérielle ou financière.
Liés à la personne âgée, degré de dépendance physique ou psychique, états démentiels, situation financière, isolement
social.
Liés au milieu qui accueille, alcoolisme, toxicomanie, problèmes financiers, fragilité psychologique ou encore
antécédents de violence familiale…
Liés à l’infrastructure, locaux trop exigus ou non adaptés au degré de dépendance de la personne âgée, isolement
géographique.
LA DÉMARCHE QUALITÉ
Le Processus d'amélioration continue de la qualité des soins, pôle qualité et gestion des risques, un référent qualité pour
chaque unité fonctionnelle.
4 étapes majeurs :
- État des lieux (mesure des écarts avec la norme)
- Plans d’actions d’amélioration
- Mise en oeuvre du plan d’action
- Évaluation des améliorations et poursuite de la mise en œuvre.
La certification a lieu tous les 4 ans par des experts visiteurs, dispositif d’évaluation externe obligatoire, évaluation de la
qualité et de la sécurité des soins dispensés par tous les établissements de santé, référentiel des normes HAS, évaluation
interne avant la visite communiquée à l’HAS.
BON À SAVOIR
● LES BESOINS FONDAMENTAUX DE VIRGINIE HENDERSON
1. Respirer
2. Boire et manger
3. Éliminer
4. Se mouvoir, maintenir une bonne posture
5. Dormir et se reposer
6. Se vêtir et se divertir
7. Maintenir la température de son corps dans les limites de la normale
8. Être propre et être soigné, protéger ses téguments
9. Éviter les dangers
10. Communiquer avec ses semblables
11. Agir selon ses valeurs et ses croyances
12. S’occuper en vue de se réaliser
13. Se recréer
14. Apprendre