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:
- AT : le plus souvent atteint par masse mais le plus mortel = chute
principes fondamentaux:
1- primauté au bien-être du patient
2- respect de l’autonomie
3- promotion de la justice sociale
BPS :
– Bio : Les soins médicaux basés sur les connaissances mises à jour (evidence-based, EBM), y compris le
suivi des maladies chroniques et la prévention des maladies;
– Psycho : Les soins sont centrés non pas seulement sur la maladie mais sur la personne avec ses
expériences, ses caractéristiques et son monde émotionnel ;
– Social : dimensions contextuelles et environnementales sont essentielles, prise en charge prend place dans
une communauté et un contexte donnés.
Dans la prise en charge de son patient, le médecin est ajd confronté continuellement pris :
- la tendance actuelle favorisant interventions maximalistes et aux possibilités démesurées
- la vision d’une approche + globale et + centrée sur la personne
=> approches complémentaires et non antinomiques
Propriétés d’un bon système : qualité et sécurité des soins, adéquation aux besoins de la popu, efficace,
accessible, équitable, solidaire, coordonné, coût supportable, acceptabilité, respect de l’usager
Suisse : très bonne ds recherche et innovation, haute technologie, niveau formation élevé, accès universel,
peu attente
-> coûte cher pour des bons résultats mais pas forcément meilleurs !
-> Sys bien adapté pour soins aigus mais moins pour
les maladies chroniques
-> Suisse est ds position médiane pour tous indicateurs
sauf pour les dépenses qui sont bcp + élevées
-> Mortalité infantile + élevée que ds d’autres pays
autant développé
Coûts des soins de santé en Suisse : 78 milliards de Frs en 2018 ; 11% du PIB
Pour comparaison : USA : 17.6% du PIB - France: 11.6% ; Allemagne: 11.6% , Finlande: 8.9% D’ici à 2030,
les coûts de la santé seront multipliés par 2,2 à 2,4 par rapport à 2007 -> 15 à 17% du PIB
Le vieillissement ne constitue pas le facteur qui provoque la majorité de cette hausse, puisque la part de la
croissance qui lui est attribuable est de 1/4 à 1/6ème
Mais aucun autre facteur n’explique une plus grande part de cette augmentation
Les deux tiers de tte l’augmentation correspondent à l’action de ts les déterminants non démographiques :
progrès technique, changements dans les pratiques médicales, exigences croissantes des patients
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Facteurs influençant les coûts : nb de patients, volume des prestations, coût/prix unitaire des prestations,
caractéristiques du système de santé
Confédération : légiférer et contrôles les assurances sociales (AVS, AI, LaMAL…) et privées
(complémentaires) et parfois financer + prévention + contrôle des maladies dangereuses + accréditation des
professions de la santé
Cantons : délivrent droit de pratique (par médecin cantonal) + EMS + soins domicile + formation (HES,
uni…)
+ subventions (30% pop)
LAMal : Loi sur l’assurance maladie 1996 : assurance maladie de base -> obligatoire pour tous, universelle,
alloue des prestations en cas de maladie, de maternité, d’accident si l’assuré n’a pas d’assurance-
accidents ; on choisit librement son assureur !
* L’assuré paye : une prime = cotisation mensuelle, une franchise (variable,300-2500, adultes seulement),
une quote-part (10% des coûts qui dépassent la franchise, <700 Frs-350 pour enfants)
* La prime de l’assurance maladie LAMal de base ne dépend pas du revenu de l’assuré, de l’état de santé
ou niveau de risque présenté par l’assuré, du sexe, de l’âge chez les adultes
* La prime dépend de (LAMal): canton, 3 groupes d’âge: <18; 18-25; >25 ans, franchise, caisse
d’assurance, modèle d’assurance (classique, HMO ou réseau de soins)
* L’assureur doit assurer toutes les personnes, même malades (il ne peut pas émettre de réserves)
* Les assureurs sont en concurrence les uns avec les autres
* Les primes varient d’une assureur à l’autre car le profil des assurés diffère entre caisses, bien que les
mêmes prestations soient couvertes
* L’assurance maladie de base obligatoire rembourse les diagnostics, traitements ambulatoires et
hospitaliers, médicaments, analyses de laboratoire, soins délivrés par médecins ou délégués par eux,
réhabilitation, frais liés à la maternité, frais liés aux accidents si l’assuré n’a pas d’assurance-accidents
* Selon un catalogue de prestations (frais dentaires pas couverts)
* Tiers garant
- Les frais sont facturés aux assurés
- L’assuré paie lui-même ses factures, puis se fait ensuite rembourser par
sa caisse (qui se porte garante) une fois la franchise annuelle dépassée. Sys prévu par défaut dans la LAMal
- Ce système prédomine pour le paiement des médecins + ambulatoire
* Tiers payant
- Les frais sont facturés à l’assureur
- La caisse paie directement les factures
- L’assuré ne paie que la franchise et la quote-part
- Ce système prédomine pour le paiement des factures d’hôpital, EMS
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Factures de pharmacie: les 2 systèmes existent, selon la caisse, mais le système du tiers payant prédomine
- 2 types:
* Assurance complémentaire d’hospitalisation (la plus fréquente) - division privée ou semi-privée - libre
choix du médecin
* Assurance complémentaire de soins - rembourse des soins non-couverts par l’assurance de base, p.ex.
cures, soins alternatifs
Les assureurs :
- 60 caisses d’assurance maladie en Suisse, mais les 5 plus grandes caisses assurent la moitié des assurés
- La plupart proposent assurance de base et assurances complémentaires
- Réglementés, surveillés par:
Office fédéral des assurances sociales (OFAS): assurance de base
Office fédéral des assurances privées (OFAP): complémentaires
- Doivent constituer des réserves (20% du revenu des primes annuelles)
- Les assureurs sont très influents politiquement
L’assurance accidents
- Couvre : les accidents professionnels et non-professionnels, les maladies professionnelles
(=conséquences de l’exposition professionnelle à un risque, ou résultent des conditions de travail)
- Est obligatoire pour les salariés
- Salariés: prime prélevée directement par l’employeur, dépend du salaire
- Facultative pour les non-salariés: contractent une assurance accidents subsidiaire à l’assurance maladie de
base
- L’assurance maladie de base rembourse les soins liés aux accidents pour les personnes qui n’ont pas
d’assurance accidents
- Couvre l’intégralité des frais, sans franchise et sans quote-part
- La plus grande caisse d’assurance accidents = SUVA: caisse nationale suisse en cas d’accidents (mais il y a
aussi d’autres assureurs)
- Versement d’indemnités journalières à l’employeur (si certificat d’arrêt de travail signé par un médecin)
- Si invalidité, versement d’une rente complémentaire, en plus de l’AI
Définition de la santé : Santé = construction sociale -> perçue différemment selon la période historique, le
pays, les valeurs, la culture.
Théorie d’Hippocrate des humeurs : sang, phlegme, bile jaune, bile noire
Charte d’Ottawa 1986, précisions sur la définition de l’OMS : la santé n’est plus considérée comme un état
mais comme une ressource pour la vie, pour réaliser ses aspirations, changer et faire face, concept positif et
dynamique tenant compte des ressources personnelles et sociales. OMS utilise cette définition pour
encourager les politiques à la promotion de la santé mais n’a pas fonctionné.
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potentiel qu’ont les individus de faire face à l’adversité en mobilisant leurs ressources personnelles. Met
trop l’accent sur l’individu, néglige les déterminants sociaux et minimise le rôle du système de santé.
Définition de la survie plutôt que de la santé.
La santé et la maladie résultent de facteurs liés à l’individu en interaction avec des déterminants culturels,
sociaux, environnementaux, économiques et politiques (pouvoir, droits humains). Maintenir et améliorer la
santé de la population exige d’optimiser ces déterminants, de créer une société et un environnement
favorable à la santé.
De la charité à la justice : Dans l’Europe des siècles passés, prodiguer des soins est l’expression d’une vertu
à la fois personnelle et collective: la charité. Celle-ci a un ancrage dans la religion.
* Vertu personnelle: la charité a: - un fondement théologique, l’amour du prochain (parabole du Bon
Samaritain, métaphore du Christ-médecin) - un fondement dans l’éthique des vertus traditionnelles: la
charité est, pour le soignant, une des dimensions de l’excellence
* Vertu collective: les institutions de soins sont principalement gérées par des ordres religieux, qui
concrétisent la notion de charité dans sa dimension sociale.
19e siècle : naissance d’une médecine scientifique, d’institutions de santé publique, de revendications
sociales, des droits sociaux qui vont au-delà des droits-libertés des révolutions libérales
20e siècle : accès aux soins médicaux devient une affaire de justice, pas « seulement » de charité -> naissance
du « droit à la santé » : droit à recevoir des soins, indépendamment de ses moyens financiers -> droit
subjectif (appartient à un sujet), droit personnel -> C’EST UN DROIT CREANCE (droit qui engendre une
obligation positive de la part d’un « système de santé ») ; Suisse est un des derniers pays à concrétiser cette
loi (LAMal) ; Dans les faits, le médecin privé reste pendant longtemps un « redistributeur informel » des
ressources médicales
* Droit-créance (entitlement): droit d’exiger un bien ou un service de la part d’un tiers, en particulier
l’Etat, pour qui la fourniture de cette prestation est affaire de justice et non de charité
* Bismarckien : système d’assurance sociale (initialement, couvre uniquement les salariés à revenu
modeste), financement et gestion de type pluraliste (cotisations individuelles + subventions, gestion
impliquant les partenaires sociaux) ; Coexistence de professionnels de la santé privés et payés à l’acte, et
d’institutions et acteurs publics
syst de soins pour tous basé sur mutualisation des coûts et solidarité malade-sains
–> Une médecine qui marche est plus coûteuse que des bonnes paroles.
– Si les progrès technologiques font baisser les coûts dans d’autres secteurs, pour la santé c’est souvent le
contraire. • Il y a des exceptions, par exemple la vaccination.
Progrès techniques augmentent les coûts en médecine
– L’augmentation de l’espérance de vie ne diminue pas nécessairement les maladies, mais nous fait troquer
certaines maladies contre d’autres.
Le prix du médicament est un prix politique car c’est un prix administré. C’est une construction sociale
avec des raisons historiques et qui reflète des choix humains -> pas valeur objective !
« Pour la plupart des médicaments, leur coût de production réel représente moins de 10%, le reste finance
le remboursement de la recherche et les investissements (coûts de marketing et publicité, les coûts liés à
l’enregistrement du médicament auprès des autorités) pour la mise sur le marché d’un nouveau
médicament... »
Le rôle ambigu de la puissance publique dans les pays riches : concilier les intérêts (protection des brevets)
et les emplois de l’industrie pharmaceutique, la maîtrise des dépenses d’assurance-maladie, l’accès du public
aux médicaments innovants à un prix supportable, la protection de la collectivité contre des médicaments à
faible SMR (service médical rendu), ou des médicaments « me-too » : médocs déjà sur marché, la formation
scientifique et l’indépendance de jugement des médecins.
Le rôle ambigu de la puissance publique dans les pays pauvres : concilier les intérêts (limites aux brevets),
les emplois et les perspectives de développement de l’industrie des génériques, l’accès du public aux
médicaments, en particulier aux génériques, aussi dans les pays dépourvus de toute industrie
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pharmaceutique, même générique, la protection du public contre des médicaments à faible SMR, et la mise
en place d’un système de santé viable, où la distribution de médicaments est possible et utile, la formation
scientifique et l’indépendance de jugement des médecins.
Mais l’espoir n’est pas mort : l’opinion ressent plus nettement la nécessité de soutenir la
recherche publique ; Changement dans les théories macroéconomiques dominantes: la santé et l’accès au
médicament sont désormais considérées comme une condition sine qua non du développement et non
comme une « cerise sur la gâteau » ; Suspension de la propriété intellectuelle sur les médicaments destinés
aux problèmes de santé prioritaires des pays pauvres ; A terme, « Big pharma » ne sera peut-être plus
l’acteur principal de l’innovation thérapeutique: des entreprises plus petites et plus dynamiques jouent un
rôle croissant.
2 principes en tension :
• Obtenir le meilleurs résultat en santé avec des moyens limités est un objectif important.
• Allouer des moyens limités de façon à respecter le droit de chacun à la prise en compte équitable de ses
besoins est un objectif important.
• Concilier ces deux objectifs est un objectif important.
Tenter d’agir sur les inégalités en santé est important pour promouvoir à la fois des progrès dans le
système de soins et d’autres mesures sociales concourant à « aplanir » le gradient socioéconomique en santé.
Les inégalités sociales se traduisent par des inégalités en santé difficiles à corriger et difficilement
réductibles à des facteurs de risques individuels => L’accès égal aux soins n’abolit pas ces inégalités.
Pourtant ces inégalités ne sont pas immuables, mais appellent des mesures sociales autant que médicales au
sens strict, voire même de santé publique.
Pauvreté
• Notion économique; + F>H, 7,5% des suisses
• Seuil de pauvreté (2016)
– 2247.- personne seule
– 3981.- famille avec 2 enfants
statut éco influence état de santé et inversement -> ceux qui ont le +
besoin ont le - accès
know how -> savoir + savoir faire; know why -> au nom de quoi on le
fait
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problème du biodmed en psychiatrie on réduit à
sympt cibles et du coup trop de diagnostiques
gros soucis on définit maladie hors des termes de
souffrance
• Soigner c’est aussi assister la personne pour l’aider à vivre au mieux avec les limites imposées par la
maladie.
• Distinguer guérir et soigner est difficile (problème des superpositions).
• Le regard de la société sur la maladie chronique varie selon les époques et les cultures mais reste souvent
négatif.
Troubles neuropsychiatriques représentent 1/3 de toutes les maladies
Représentation : connaissance qui se constitue à partir de nos expériences mais aussi des informations,
savoirs, modèles de pensées que nous recevons et transmettons par la tradition, l’éducation, la
communication sociale
-> le patient se représente sa maladie et son TTT d’une certaine façon, nourris par leur expérience mais
également par discours des médecins -> grd influence
Attentes des patients : dimension curative + dimension psychologique (que médecin qu’il explique et
comprenne, prenne en compte vécu émotionnel) + dimension spirituelle (vision de la vie, valeurs éthiques et
préparation émotionnelle face à la douleur)
Stigmate : processus à travers lequel certaines personnes et groupes de personnes sont amenés à se sentir
honteux, exclus et discriminés
Stigmatiser : noter d’infamie, condamner définitivement et ignominieusement
On a toujours + peur de ce que l’on ne connait pas et qu’on n’a pas approché -> l’évitement renforce la
peur
Auto-stigmatisation : personnes malades ont tendance à s’approprier les stéréotypes liés à leur maladie ->
conséquences toutes aussi délétères que stigmatisation par qqn d’autre
Conséquences du stress :
- stress modéré : vigilance, pensées élaborées et complexes, état d’éveil
- stress sévère : activation intense, pensées concrètes, moins capable de raisonner
- stress très sévère (risque de décès) : réponses de fuite ou de combat ou immobilisation, pensées réflexes
peu élaborées et pensées de terreur -> peut induire dépersonalisation, déréalisation (altère perception de
l’enviro) et analgésie même en présence de trauma
Variables à intégrer :
- nature du stresseur : physique, psychique
- durée du stress (aigu à chronique)
- intensité (modéré à très sévère)
- capacités psychol et physiologiques de l’orga pour y faire face (vulnérabilité à résilience)
Biologie du stress :
- rôles imp : amygdales bilatérales et hippocampe
- amygdales : détecteur stress (surtt dangereux) + participe à mémorisation émotion de peur
-> lance signaux à travers 2 sys :
1) SN autonome : signaux rapides, réponses rapides (stimulation sympathique, inhibition parasympathique)
2) glande surrénale -> activation de l’HSS : signaux lents, réponses lentes
HSS : Axe hormonal du stress : hypothalamus -> hypophyse -> gl. Surrénale : cortisol !
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L’importance du contrôle du stress : pt central par rapport à adaptation au stress -> on pt faire face à un
stress d’une très bonne façon lorsque l’on contrôle ce stress
-> stress non-contrôlable a conséquences majeures sur orga ! aug glycémie, stockage glycogène, HTA, dim
densité des os ; a long terme : possible atrophie de l’hippocampe
Vulnérabilité ou résilience :
- résilience : capacité d’un sys à retrouver son état initial après la déformation
-> après stress sévères, diff de retrouver son état initial, mais le sujet pt réorganiser +ou- bien son existence
-> facteurs biologiques et psychologiques prédisposant à la résilience ou à la vulnérabilité
Homéostasie ou allostasie :
- réserves homéostasiques (réserves face au stress) diminuent avec âge ou maladies
- allostasie : chgmt ds règles de fonctionnement d’un sys biologique -> fonctionnement usuel est perdu au
profit de régulations compensatrices couteuses pour l’orga (automédic ou alcoolisme)
Normal et pathologique
Pathologique ce qui dérive de l’état normal mais du coup : Qu’est-ce que la norme ?
Normalité = Gauss ? Non pas pour pathologie (Permet de calculer des risques associés à des événements,
mais quelles frontières pour le normal et le pathologique ? + souvent absence de normalité stats)
Normalité = idéal ?
Normalité = capacité d’adaptation ? Non, individu pt ê adapté socialement mais avoir troubles
La maladie n’est pas une entité constante et atemporelle -> nommer la maladie est un acte linguistique, la
langue que nous utilisons est le reflet de notre culture et de notre pays
-> maladie = aussi construction sociale -> Le fait d'être malade ≠ phénomène purement médical
Cannabis : augmente risque de dev une psychose, hallucinations auditives + visuelles, sentiment de
persécution -> cause de presque un quart des troubles psychotiques
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-> stimule sécrétion de dopamine (récepteur DRD2 et stimule endocannabinoide CB1) : responsable du
contrôle des zones antérieures du cerveau
-> à long terme : déclenche syndrome d’amotivation : apathie, démotivation
Rôle des gènes : certains variants (SNP) pvt produire +- de prots, prots +- fonctionnelles, vulnérabilité
génétique ! -> rôle dans activité de l’amygdale : la rendant hyperactive
Interaction statistique : effet différent de l’environnement sur risque d’avoir maladie en fonction génotype
d’une personne. Le génotype ne fait pas le même effet dans les différentes strates environnementales
Interactions répliquées :
Ex : 5-HTTLPR et stress : une personne peut porter un allèle muté qui ne sera pas exprimé si
l’environnement n’est pas favorable. Codant pour prot transporteur de sérotonine : variant court du gène
(20% popu) produit prot – fonctionnelle -> + de sérotonine gardée dans les synapses : augmentation de
l’activité de l’amygdale -> dépréssion
Corrélations gène - environnement : comment la diff génétique individuelle rend compte de la diff
d’exposition au facteur environnemental ? => gène crée environnement
-> associations fortuites parfois (diff génétique peut créer un environnement diff) -> pas gène qui pousse à
maladie mais qui crée directement environnement
-> si l’on veut expliquer un comportement par GxE, il faut d’abord rejeter toutes hypothèses rGE.
Conditions du travail pvt nuire à la santé => 5% des cancers sont d’origine professionnelle
Pathologies les + fréquentes : troubles psychiques, mal au dos, TMS, dermatoses, problèmes respiratoires
Définition de l’accident : « est réputé accident toute atteinte dommageable, soudaine, involontaire, portée au
corps humain par une cause extérieure, extraordinaire, qui compromet la santé physique, mentale ou
psychique ou qui entraine la mort » causalité imputable
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Accident du travail : lors de l’exécution de travaux sur ordre de son employeur sur le lieu de travail ;
Suisse : + d’accidents non-professionnels que professionnels (grâce aux préventions)
1. atteint enseveli 2. glissade 3. coupure -> chutes sont les plus mortelles
Dans les principales causes d’invalidité : trouble dépressif majeur augmente de + en + !
-> augmentation du stress, violences internes, externes et souffrance ou mal-être au travail
-> les facteurs psycho-sociaux susceptibles de générer des contraintes (et donc du stress), évoluent en même
temps que le monde du travail
-> les contraintes sont le résultat d’une perception, par nature subjective
Def psychosociale du stress : survient quand a déséquilibre entre perception des contraintes que lui
impose son enviro et celle qu'elle a de ses propres ressources pour y faire face
– déséquilibre entre fortes exigences de productivité, faibles marges de manœuvre et manque de soutien
social (Karasek)
– déséquilibre entre les efforts qu'une personne consent à fournir dans son travail (exigences de
productivité, investissement personnel) et les récompenses qu’elle en reçoit en retour (Siegrist)
Prévention au travail :
- Prév. Primaire : Réduction : organisation saine, prévention collective, diminuer les exigences prof qui
pèsent sur les salariés, augmenter leurs ressources, action efficace sur le long terme
- Prév. Secondaire : Absorption : utile pour aider l’individu en souffrance, mais ne permet pas de s’attaquer
aux causes réelles du stress, peut masquer et différer la nécessité d’analyser les conditions de travail,
prévention individuelle
relation médecin-patient
Statut : comportements qu’une personne pt légitimement attendre de la part des autres
Rôle : comportements que les autres attendent d’une personne
Statut et rôle du patient : exempté de responsabilité (ex : arrêt de travail), droit d’être aidé, obligation de
souhaiter sa guérison et de collaborer
Statut et rôle du médecin : doit être techniquement compétent, attitude universaliste, spécificité fonctionnelle
(libre accès à la personne, mais secret professionnel), affectivement neutre, attitude altruiste et désintéressée
Évolution : du chaman (attribution à un membre du groupe de la prise en charge des malades) à la médecine
moderne, 2 modèles ds évolution :
- paternaliste : relation asymétrique
- partenariat : relation + symétrique : demande qui place patient ds une position d’inferiorité mais la
souffrance confère également droits -> l’aide qui est demandée ne justifie pas que le médecin se place en
position de pouvoir
Posture délicate du médecin : + de connaissances, celui qui peut et doit aider le patient mais ne doit pas
utiliser ses compétences pour décider à sa place, possibilité de formuler un diagnostic et un pronostic
Objectifs de soins du médecin et malade pas tjrs les mêmes : médecins svt + concernés par éradication de la
maladie et patients + concernés par leur bien-être (effets secondaires potentiels) -> les infos dvt permettre au
patient de faire des choix
-> en + des discussions, infos par vidéos, brochures etc -> leur utilisation améliore connaissances, diminue
conflit décisionnel et augmente prise de décision active du patient
Transfert : se réfère au patient : consiste à reproduire à l’âge adulte des modes de relation qui se sont
mises en place pendant developpement, lors 1eres relations affectives
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Objectifs d’une bonne structuration de la consultation
• Entretien flexible mais ordonné
• Aider le patient à comprendre le processus de l’entretien
• Encourager le patient à participer à l’élaboration de la structure
• Encourager la participation et la collaboration du patient
• Recueillir et donner des informations précises
• Utiliser efficacement le temps imparti
La culture influence le patient : quand consulter ? quelle plainte ? quelle formulation de plainte ?
communication, compréhension, perception gravité, attitudes, attentes, croyances
La culture influence le médecin : évaluation durée avt consultation, lecture plaintes, communication,
compréhension, perception ….
DSM-5 : manuel de psychiatrie : recherche d’un langage commun -> très reproché : favorise le « sur-
diagnostic », médicalise réactions normales, vision appauvrie de la pathologie psychiatrique
-> mais il prend en compte contexte socioculturel à plsrs niveaux : importance du contexte pr comprendre
troubles, formulation culturelle du diagnostic
Psychiatre général pour risque court terme et forensique pour long terme
Réactions qui biaisent évaluation : déni de la violence potentielle du patient, fascination, distorsion de la
communication, comment parler de cette violence en équipe
Fiabilité des instruments : insuffisamment fiable pour servir de base unique de décision (probation, remise
en liberté, etc) -> en ch peines et mesures -> mesures si crime en lien avc trouble psy et qu’on pense que va
le détourner de refaire. Se fait dans établissement psy séparé du lieu d’exécution des peines
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Paradoxes : psychiatrie ouverte sur cité et attentive aux droits des patients mais retour de la volonté
sécuritaire et stigmatisation de la maladie + pénalisation de la maladie mentale + délinquance tendance à être
considérée comme une pathologie
Communication : 70% des procédures médico-légales en lien avec des problèmes de communication
Temps de parole initial de patients si non interrompu: 92’’
informations et explications sont le + importants pour patients et leur manque + grands déficit
Empathie :
Capacité à se mettre à la place d’autrui, à percevoir ses affects, à partager ses représentations et ses réactions.
Composante émotionnelle et cognitive. Syntonie, synchronie, accordage affectif, largement non verbal =>
environnement peut bloquer la comm ! structure + savoir-être affectif pour l’entretien
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