Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
protection sociale
Contenu
Protection sociale:
Ensemble de droits sociaux assurés à chacun par la collectivité,
elle relève principalement d’une logique de solidarité au niveau
national.
Mr AHMINE 21/10/2014 3
Quelques définitions:
Protection sociale:
La Sécurité Sociale
La sécurité sociale est l’ensemble des institutions, mesures, droits et obligations dont l’objectif
premier est de fournir – ou de s’efforcer de fournir – en fonction de règles spécifiques, une
sécurité du revenu et des soins médicaux à chaque membre de la société. (DOCUMENT DE
POLITIQUE DE SECURITE SOCIALE, Organisation internationale du Travail 2009).
Ensembles des organismes (ou institutions) qui collectent les cotisations sociales obligatoires
des assurés et leurs distribuent (on parle de Redistribution) des prestations sociales (on parle
aussi d’assurances sociales) relatives à la maladie, l’invalidité, la famille, la vieillesse.
La gestion de la sécurité sociale est en principe fondée sur le paritarisme: gestion tripartite
(les représentants élus des employeurs et des salariés assurent cette gestion sous la tutelle et le
contrôle de l’Etat ).
Dans la pratique, l’intervention de l’Etat a toujours été très importante dans la gestion de la
sécurité sociale.
Mr AHMINE 21/10/2014 5
Quelques définitions:
La Sécurité Sociale
D’un point de vue juridique et au niveau mondial, la
reconnaissance du droit à la sécurité sociale s’est faite au
moyen d’instruments négociés et acceptés universellement,
qui proclament que la sécurité sociale est un droit social
fondamental dont peut bénéficier chaque être humain. Ce
principe est inscrit:
Mr AHMINE 21/10/2014 7
Quelques définitions: La Sécurité Sociale
Le droit à la sécurité sociale a été reconnu dans bon nombre de pays comme
un droit protégé par la Constitution elle-même; tel est le cas, par exemple, en
Allemagne, au Brésil et en Inde.
Mr AHMINE 21/10/2014 8
Quelques définitions:
Transfert sociaux
Les transferts sociaux sont une redistribution du revenu qui s’opère soit
en nature (accès à des biens et services sociaux), soit en espèces, d’une
catégorie sociale à une autre (par exemple des actifs à la population âgée).
Peuvent prétendre en bénéficier les personnes qui se sont acquittées de
certaines obligations (par exemple le versement de cotisations) ou qui
remplissent certains critères sociaux ou fonctionnels (maladie, pauvreté,
emploi dans les travaux publics).
Depuis quelques années, on utilise cette expression pour désigner les
régimes universels qui délivrent des prestations à l’ensemble de la
population, la résidence étant la seule condition d’ouverture des droits, ou
les dispositifs d’aide sociale qui imposent d’autres obligations concrètes
aux bénéficiaires (on parle de «transferts en espèces soumis à conditions».
Mr AHMINE 21/10/2014 9
Quelques définitions:
Mr AHMINE 21/10/2014 10
Quelques définitions:
Assurance
Aide sociale aux Services collectifs
plus démunis
Sécurité sociale chômage
accessibles à tous
obligatoire
Mr AHMINE 21/10/2014 12
Quelques définitions:
L’individualisme méthodologique
Mr AHMINE 21/10/2014 14
Quelques définitions:
La loi de Say
Mr AHMINE 21/10/2014 15
Quelques définitions:
Mr AHMINE 21/10/2014 16
Quelques définitions:
Mr AHMINE 21/10/2014 17
Histoire de la protection sociale
Mr AHMINE 21/10/2014 18
Histoire de la protection sociale
Les formes de solidarité traditionnelle en Algérie
La solidarité traditionnelle se manifeste soit dans le cadre religieux dans
l’organisation familiale ou tribale.
Dans le premier cas, citons : les biens habous (terme désignant le droit relatif à
la propriété foncière au Maghreb ; les habous publics sont des biens considérés
d’intérêt général : hôpitaux, écoles religieuses…), les wakf, ou biens de
mainmorte (il s’agit d’un bien inaliénable conservé au sein d’une famille ;
lorsque la lignée s’éteint, le bien est affecté à des œuvres charitables et devient
un habous public) et la zakat, ou aumône, troisième pilier de l’Islam.
Dans le cadre familial ou tribal, la touiza constitue une forme de
coopération, sinon de développement communautaire, par le jeu du don
contre don. La touiza est toujours pratiquée dans plusieurs régions de
l’Algérie. Les actions de la touiza ont contribué à l’édification des
structures communautaires comme les mosquées, les écoles, les maisons,
la voirie et l’assainissement, ainsi qu’à tous les travaux d’utilité
communautaire : labours, semailles, moissons, etc.
Mr AHMINE 21/10/2014 19
Histoire de la protection sociale
La solidarité est organisée autour des collectivités (villages, familles...) et de plus en plus
autour du travail (compagnonnage, corporations de métiers qui constituent des amicales).
Il s'agit d'un système très décentralisé qui s'adresse à l'indigent.
. un transfert de la solidarité des collectivités autonomes vers les pouvoirs centralisés (Eglise,
Etat) ;
. un transfert, au sein des pouvoirs centralisés, de la gestion de la solidarité de l’Eglise vers
l’Etat : par exemple:
création au XIIIème siècle, par Saint Louis de l'hôpital des Quinze-Vingts pour les
aveugles, mise en place du grand bureau des pauvres à Paris en 1554.
En Angleterre, la loi des pauvres (Poor Law Act), promulguée en 1601, est
pionnière dans le domaine et durera trois siècles.
Mr AHMINE 21/10/2014 20
Histoire de la protection sociale
Mr AHMINE 21/10/2014 21
Histoire de la protection sociale
3 MOMENTS IMPORTANTS:
1. L'expérimentation (1880-1914)
Mr AHMINE 21/10/2014 25
Histoire de la protection sociale
Un impact variable selon les pays: En 1914, rarement plus de
10% de la population des Etats Européens se trouve protégée.
Seules l'Angleterre, la Suède et l'Allemagne parviennent à un taux
de 40%. Les disparités restent donc considérables et l'Allemagne
de Bismarck fait à cette époque figure de pionnière.
2. La consolidation (1920-1940):
Les avantages obtenus par une minorité de travailleurs s'étendent
aux classes moyennes, parfois à toute la population. Le processus
devient irréversible. Par ailleurs, avec la crise économique de
1929, un nouveau risque apparaît : le chômage.
Enfin, toute les assurances sociales créées à cette époque sont
obligatoires. En moyenne, un salarié sur deux en Europe bénéficie
d'une assurance vieillesse et chômage en 1940.
Mr AHMINE 21/10/2014 26
Histoire de la protection sociale
3. La généralisation (1945-1975):
Mr AHMINE 21/10/2014 27
Histoire de la protection sociale
De Bismarck à Beveridge:
la sécurité sociale pour tous
Mr AHMINE 21/10/2014 28
Histoire de la protection sociale
Deux moments historiques
Mr AHMINE 21/10/2014 29
Histoire de la protection sociale
Un pionnier, l'Allemagne
Mr AHMINE 21/10/2014 31
Histoire de la protection sociale
En novembre 1942,
William Beveridge
(1879-1963),2
économiste anglais,
déposait
devant le Parlement
britannique le rapport
« Social Insurances
and Allied Services »
qui présentait des
propositions concrètes
tendant à la mise sur
pied -
avant la fin de
la guerre -
d'une sécurité sociale
étendue.
Mr AHMINE 21/10/2014 32
Histoire de la protection sociale
Le plan Beveridge
rapport déposé fin 1942 devant le Parlement britannique, il énumère les cinq fléaux sociaux qui, selon lui, étaient
responsables de la misère des classes laborieuses:
la misère,
la maladie,
l’ignorance,
les taudis (c'est-à-dire les conditions de vie sordides) et
l'oisiveté (c'est-à-dire le chômage).
« n’est qu’un d’une offensive contre cinq maux colossaux : contre le Besoin physique […], contre la
Maladie qui est souvent à l’origine du Besoin et amène à sa suite beaucoup d’autres malheurs, contre
l’Ignorance qu’aucune démocratie ne saurait tolérer chez ses citoyens, contre la Misère […], et contre
l’Oisiveté qui détruit la richesse et corrompt les hommes». (William Beveridge, Social Insurance and Allied Services, Cmd.
6404, Londres, HMSO,
1942, p. 170).
«La misère n’est que l’un des cinq obstacles que nous rencontrerons sur la route de la reconstruction, et en un sens
c’est le plus facile à combattre. Restent la maladie, l’ignorance, l’oisiveté et l’insalubrité.»
Mr AHMINE 21/10/2014 33
Histoire de la protection sociale
Philosophie du système
Ce rapport est indéniablement révélateur de son époque.
Pour Beveridge, la guerre créait les conditions favorables à
des reformes radicales, donnant ainsi une dimension autre au
concept de la démocratie. Pour lui, la victoire sur l’ennemi
nazi était indissociable de la victoire sur le chômage et la
pauvreté car, sécurité sociale et justice étaient indissociables.
Mr AHMINE 21/10/2014 34
Histoire de la protection sociale
Philosophie du système
la consolidation de l’Etat providence comme programme s’opère surtout par la
théorisation qu’en donne, dès 1949, Thomas Humphrey Marshall.
Au plan économique,
Mr AHMINE 21/10/2014 36
Histoire de la protection sociale
La crise selon J.M.Keynes
Mr AHMINE 21/10/2014 37
Histoire de la protection sociale
La sortie de crise selon Keynes
Mr AHMINE 21/10/2014 38
Histoire de la protection sociale
Mr AHMINE 21/10/2014 39
Histoire de la protection sociale
Principes:
Le rapport Beveridge définit les trois principes de base, préalables à tout Système
de protection sociale moderne: (les trois U)
Universalité: tous les citoyens doivent être couverts par le système de protection
sociale.
Mr AHMINE 21/10/2014 43
Le consensus de Washington
•Discipline budgétaire.
Des déficits importants et durables favorisent l'inflation et la sortie de
capitaux. Les gouvernements doivent donc les maintenir au minimum.
•Réforme fiscale
L'assiette fiscale sera large et le taux marginal d'imposition modéré.
Mr AHMINE 21/10/2014 44
Le consensus de Washington(suite)
• Taux d'intérêt
Les marchés financiers domestiques doivent déterminer les taux
d'intérêt. Un taux d'intérêt réel positif décourage l'évasion des capitaux et
augmente l'épargne.
• Taux de change
Les pays en développement doivent adopter un taux de change
compétitif qui encourage les exportations en les rendant moins chères à
l'exportation
• Libéralisation commerciale
Les tarifs seront minimisés et ne devront jamais être appliqués aux
biens intermédiaires exigés pour produire les exportations.
Mr AHMINE 21/10/2014 45
Le consensus de Washington (suite et fin)
• Privatisation
Une industrie privée fonctionne plus efficacement parce que les
dirigeants ont une responsabilité ou un intérêt dans les profits. Les
firmes nationalisées devront être privatisées.
• Dérégulation
Une régulation publique excessive peut promouvoir la corruption et la
discrimination à l'encontre des petites entreprises qui ont un moindre
accès aux sommets de la bureaucratie. Les gouvernements doivent
déréguler l'économie.
• Droits de propriété
Les droits de propriété doivent être renforcés. Des lois faibles et un
système judiciaire faible réduisent l'incitation à épargner et à
accumuler de la richesse.
Mr AHMINE 21/10/2014 46
JOSEPH E. STIGLZ
(Prix Nobel 2001)
Leإن
fondamentalisme ا ألصولية
Néolibéral ا لليبرا لية ا لجديدة
est une doctrine هيعقيدة
Politique س ياسية
au service ف يخدمة
d’intérêts privés, مصا لح خاصة
il ne repose pas وال ت رتكز
sur une théorie عل أين ظرية
économique. اقتصادية
Il ne repose pas ك ما ال ت رتكز
non plus sur ك ذلك
une expérience علىأيت جربة
Historique ت اريخية
Mr AHMINE 21/10/2014 47
Les conséquences du néolibéralisme
. soit par les organisations caritatives (Diar Errahma, Restaurants du Cœur, Fondation
Abbé Pierre, Armée du Salut, Secours Catholique, Secours Populaire, Médecins du
Monde, Médecins sans Frontières…) ;
. soit par l'Etat et les collectivités territoriales : Aide Sociale, Couverture Maladie
Universelle, Revenu Minimum d'Insertion et minima sociaux…
Mr AHMINE 21/10/2014 48
Les causes objectives de la crise du système:
Mr AHMINE 21/10/2014 49
II. La gouvernance de la
protection sociale
1. La gouvernance?
3 dimensions:
mondiale
Nationale
Entreprise
Mr AHMINE 21/10/2014 50
Mr AHMINE 21/10/2014 51
1. La gouvernance?
Mondiale:
Mr AHMINE 21/10/2014 52
1. La gouvernance?
De nouveaux acteurs de la régulation apparaissent:
Mr AHMINE 21/10/2014 54
1. La gouvernance?
➡ à partir de 2000:
L’apparition d’une « société civile » mondiale représentée par des ONG qui
participent ou contestent lors des grandes réunions i n t e r n a t i o n a les. C e
r t a i n e s c r i t i q u e n t l a m o n d i a l i s a t i o n (altermondialistes)
La dimension environnementale
La dimension sociale
La dimension économique
Mr AHMINE 21/10/2014 57
Définition officielle internationale en 1987
Mr AHMINE 21/10/2014 59
La dimension sociale
Mr AHMINE 21/10/2014 60
La dimension économique
Mr AHMINE 21/10/2014 61
Le développement durable
L’environnement
L’Efficience Vivabilité
DURABILITE
La Société
L’Economie L’Equité
Mr AHMINE 21/10/2014 62
1. La gouvernance?
Nationale:
Mr AHMINE 21/10/2014 63
1. La gouvernance?
les nouvelles conditionnalités sont balisées par des réformes
institutionnelles, incorporant un processus de good decision making et
un choix des good policies
Mr AHMINE 21/10/2014 64
1. La gouvernance?
Puis, la réforme des institutions s’impose pour
mieux surveiller l’économie et enrôler tous les
acteurs de l’économie (politiques, entreprises,
syndicats) dans le processus décisionnel.
Mr AHMINE 21/10/2014 66
1. La gouvernance?
Mr AHMINE 21/10/2014 67
1. La gouvernance?
L’entreprise:
Le gouvernement d'entreprise (ou gouvernance
d'entreprise - expression dérivée de l'anglais corporate
governance-) désigne:
Mr AHMINE 21/10/2014 70
Une explosion de la rémunération des dirigeants d'entreprise en particulier de
leur partie variable adossée à des stock-options, la tentation est grande de faire
passer ses intérêts privés avant ceux de la société ;
Et pour tout dire, un certain relâchement dans l'éthique des classes dirigeantes
(le puritanisme qui fit les beaux jours du capitalisme américain et l'
éthique protestante que Max Weber associe avec l'esprit du capitalisme, sont
alors clairement en berne), un cynisme ambiant (des analystes financiers de
banques d'investissement de renom vantant au public les qualités d'actions qu'ils
jugent en interne pourries) ;
Mr AHMINE 21/10/2014 71
Suite aux affaires Enron (2001), Andersen (2002) et
WorldCom ou Parmalat (2003), il est apparu nécessaire
de redonner confiance aux actionnaires, créanciers et
employés, lésés par les nombreux scandales financiers
qui défrayent la chronique des entreprises américaines
et autres. Cette reconquête de confiance se devait de
passer par la mise en place de réformes radicales dans la
gouvernance d'entreprise.
Mr AHMINE 21/10/2014 72
Mr AHMINE 21/10/2014 73
Mr AHMINE 21/10/2014 74
Mr AHMINE 21/10/2014 75
LA RESPONSABILITE SOCIALE
DES ENTREPRISES (RSE)
Mr AHMINE 21/10/2014 77
Les Parties Prenantes et leurs relations avec
l’organisation
Le concept de Responsabilité
Sociétale met en avant le fait
que, interdépendante des autres,
chaque organisation est souvent
à la fois producteur,
consommateur, fournisseur,
client, exerce une influence et
est influencée. Elle est donc «
partie prenante » (traduction de
« stakeholder ») d’une ou
plusieurs autres
organisations.
Mr AHMINE 21/10/2014 78
Le pacte mondiale (global pact)
Le Pacte Mondial invite les entreprises à adopter, soutenir et
appliquer dans leur sphère d'influence un ensemble de valeurs
fondamentales, dans les domaines des droits de l'homme, des
normes de travail et de l'environnement, et de lutte contre la
corruption. En d'autres termes, c'est seulement dans les domaines
qui les concernent que l'on requiert des entreprises de véritables
évolutions.
Les Dix Principes sont tirés des instruments ci-après:
Déclaration universelle des droits de l’homme;
Déclaration de l’Organisation internationale du Travail relative aux
principes et droits fondamentaux au travail;
Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement;
Convention des Nations Unies contre la corruption.
Mr AHMINE 21/10/2014 80
Les Dix Principes du Pacte Mondial
Environnement
Mr AHMINE 21/10/2014 81
ISO 26000
Responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur
la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement transparent et
éthique.
Lancée en 2010, la norme ISO 26000 est une norme ISO relative à la responsabilité sociétale
des entreprises. Elle contient des lignes directrices et non des exigences. Elle n’a donc pas été
rédigée dans l’objectif d’être certifiable, contrairement aux normes ISO les plus connues
(telles que les normes ISO 9001 et ISO 14001).
En effet, elle donne des orientations pour guider les entreprises dans leurs actions et a pour
objectif d’être mise en œuvre au sein des organisations publiques et privées «pour profiter
des avantages d’une action responsable au niveau sociétal»
Mr AHMINE 21/10/2014 82
Contenu de la norme ISO 26000
Mr AHMINE 21/10/2014 83
ISO 26000: Objectifs
Mr AHMINE 21/10/2014 85
II. La stratégie mondiale en matière de
protection sociale
Mr AHMINE 21/10/2014 86
II. La stratégie mondiale en matière de protection sociale
Mr AHMINE 21/10/2014 88
II. La stratégie mondiale en matière de protection sociale
Le BIT et l’OMS ont été désignés pour mener cette initiative mondiale
SPS-I. Pour en assurer une mise en œuvre rapide et efficace, une coalition
internationale a été crée avec 15 autres agences des Nations Unies, dont le
FMI, la Banque mondiale, l’UNICEF, le PNUD, l’UN-DESA, l’UNESCO, la
FAO, le PAM, le FNUAP, l’ONUSIDA, etc. ; de grands donateurs bilatéraux
comme l’Allemagne, le Royaume-Uni (DFID), la Finlande, le Portugal, la
Belgique, la France, l’OCDE (POVNET), etc.; de grandes ONG
internationales comme HelpAge International, Save the Children, l’AISS,
l’Alliance internationale pour l’extension de la protection sociale,
l’Internationale de l’Education (IE), le réseau RES (Education et Solidarité),
etc.
Mr AHMINE 21/10/2014 89
II. La stratégie mondiale en matière de protection sociale
Mr AHMINE 21/10/2014 92
II. La stratégie mondiale en matière de protection sociale
Les nouvelles propositions des organisations
internationales
Mr AHMINE 21/10/2014 93
En conclusion
Mr AHMINE 21/10/2014 95
II. La stratégie mondiale en matière de protection sociale
Le socle de protection sociale
Mr AHMINE 21/10/2014 96
II. La stratégie mondiale en matière de protection sociale
Le socle de protection sociale
|1|Oit, Texte de la Recommandation concernant les socles nationaux de protection sociale, Compte Rendu Conférence
internationale du Travail, 101ème session, Genève, 2012
Mr AHMINE 21/10/2014 97
II. La stratégie mondiale en matière de protection sociale
Le socle de protection sociale
Mr AHMINE 21/10/2014 98
II. La stratégie mondiale en matière de protection sociale
Le socle de protection sociale
Mr AHMINE 21/10/2014 99
L’émergence d’un nouveau cadre conceptuel sur la scène internationale: la
recommandation (n°202) sur les socles de protection sociale
1. la responsabilité,
2. la transparence,
3. la prévisibilité ,
4. la participation,
5. le dynamisme.
A.1. Principes et lignes directrices à l’usage A.2. Principes et lignes directrices à l’usage
du conseil: de la direction:
La loi, la politique ou le décret définit les La loi, la politique ou le décret définit les
pouvoirs et les responsabilités du conseil. pouvoirs et les responsabilités de la
Les pouvoirs et les responsabilités du direction. Ces pouvoirs et responsabilités
conseil doivent être clairement différenciés doivent être clairement différenciés de ceux
de ceux de la direction. Il ne doit pas y du conseil. Il ne doit pas y avoir de zones
avoir de zones d’ambiguïté, de dilemmes, d’ambiguïté, de dilemmes ou de conflits
ou de conflits d’intérêts. d’intérêts.
Mr AHMINE 21/10/2014 118
A. Responsabilité:
Le principe de prévisibilité met l’accent sur l’importance de consulter les parties prenantes
et de parvenir à un consensus avant d’introduire tout changement au niveau du
programme.
Il convient de mettre en place une stratégie de communication et un programme de relations
publiques efficaces afin de tenir les parties prenantes informées de toute modification du
régime de sécurité sociale, ainsi que de ses conséquences sur leurs droits et leurs obligations.
Le cadre légal est suffisamment flexible pour Le directeur général donne l’impulsion
permettre à l’institution d’introduire des nécessaire à l’institution afin qu’elle
innovations et des améliorations à propose et développe des innovations
l’administration et à la mise en œuvre de son susceptibles d’accroître l’efficacité de son
programme de sécurité sociale et ce, sans fonctionnement et d’améliorer la mise en
devoir amender la loi, la politique ou le œuvre du mandat du programme de
décret qui l’a institué. sécurité sociale.
Ligne directrice 47
Formulation de la stratégie
Ligne directrice 49
Diagnostic stratégique et évaluation des performances
La capacité du plan stratégique à faciliter l’exécution du mandat de
l’institution est évaluée. De même, on procède à une évaluation des leçons
tirées des objectifs et objectifs-cibles atteints, des stratégies éprouvées et
des initiatives qui ont échoué. Cette évaluation des performances est prise
en compte pour la définition des activités du cycle de planification suivant.
Mr AHMINE 21/10/2014 139
B.2. Gestion des risques opérationnels
La gestion des risques opérationnels consiste à mettre en place des
politiques, des mesures et des stratégies permettant de gérer,
d’atténuer ou de prévenir les conséquences néfastes des risques
auxquels est exposée l’institution.
Que ces risques émanent de causes internes ou de facteurs externes,
l’objectif vise à minimiser leurs effets négatifs sur l’administration
du programme de sécurité sociale, et notamment sur la viabilité
financière, les investissements de fonds, la gestion de la couverture
et des cotisations, la fourniture de prestations et de services, ou
encore les ressources humaines et les TIC.
Ligne directrice 51
Veille stratégique et analyse de scénarios
L’environnement interne et externe de l’institution fait l’objet d’un
contrôle continu en vue de gérer et de prévenir les risques en temps réel.
L’analyse de scénarios de risques permet à l’institution d’être
constamment vigilante et prête à réagir.
Ligne directrice 53
Assurer la cohérence et la coordination des activités de gestion du risque
La direction assure la cohérence et la coordination des activités de
gestion du risque dans l’ensemble de l’institution, de façon à maximiser
les synergies, ainsi qu’à éviter les lacunes et les doublons au niveau des
efforts déployés.
Mr AHMINE 21/10/2014 142
B.3. Audit interne des activités
Ligne directrice 57
Mise en œuvre et gestion des résultats de l’audit
Ligne directrice 59
Évaluations actuarielles du programme de sécurité sociale
Ligne directrice 61
Rendement des investissements et indicateurs de référence
Ligne directrice 62
Principe de prudence
Le service des investissements respecte le principe de prudence
dans la gestion des fonds de l’institution. Ce principe de
prudence fait partie intégrante des devoirs fiduciaires du conseil
et de la direction dans le cadre de l’administration et de la
gestion des fonds de l’institution.
Ligne directrice 63
Politique d’investissement
Ligne directrice 64
Diligence raisonnable
Le conseil et la direction disposent des compétences techniques nécessaires pour
déterminer si les propositions d’investissement ont été examinées selon le principe
de «diligence raisonnable», et agissent conformément à la décision prise à cet
égard.
Ligne directrice 65
Évaluation du portefeuille d’investissement
Le conseil et la direction veillent à ce que l’évaluation du portefeuille
d’investissement s’effectue conformément aux normes internationales de marché
sur la valeur de réalisation.
Ligne directrice 66
Mesures externes de bonne garde
Le conseil ou la direction font en sorte que les actifs de placement de l’institution
soient gardés par des professionnels.
Mr AHMINE 21/10/2014 151
B.5.2. Lignes directrices destinées aux institutions qui recourent à des
gestionnaires de fonds externes
Ligne directrice 67
Processus de sélection des gestionnaires de fonds externes
Ligne directrice 68
Cohérence des mesures incitatives
Le conseil ou la direction veillent à la cohérence des mesures incitatives destinées
aux gestionnaires de fonds externes sur l’ensemble des objectifs de l’institution de
sécurité sociale en matière d’investissement.
Ligne directrice 69
Garde des actifs de placement
Ligne directrice 70
Objectifs des représentants de l’institution au sein des
conseils d’administration d’entreprises
Ligne directrice 73
Services de recouvrement des cotisations
L’institution offre à ses membres un service de qualité dans le recouvrement
des cotisations du programme.
Ligne directrice 74
Services des prestations
L’institution fournit à ses membres un service de qualité dans le paiement
des prestations du programme.
Ligne directrice 75
Élaboration de nouveaux services destinés aux membres et aux bénéficiaires
Le conseil et la direction cherchent en permanence à améliorer les services
proposés aux membres et aux bénéficiaires et à en élaborer de nouveaux.
Notes.
Ligne directrice 79
Gestion et rétention des talents
Ligne directrice 80
Planification des remplacements
Ligne directrice 81
Motivation du personnel, politique de rémunération et travail décent
Le conseil veille à ce que les politiques de gestion des ressources humaines de
l’institution favorisent des conditions de travail décentes qui, selon l’Organisation
internationale du Travail (OIT), reposent sur l’idée selon laquelle le travail constitue
une source de dignité personnelle, de stabilité familiale et de paix sociale. Il s’agit
notamment de fournir un environnement de travail sûr, d’accorder des temps de repos
suffisants et de laisser suffisamment de temps pour la vie familiale, de garantir une
rémunération adaptée et l’accès à une protection sociale, ainsi que de respecter les
droits des travailleurs quels que soient leur sexe et leur origine raciale ou ethnique.
Mr AHMINE 21/10/2014 161
B.8. Politiques de ressources humaines:
développement, rétention et remplacement
Ligne directrice 82
Promouvoir les valeurs institutionnelles
Les trois lignes directrices présentées ci-après apporteront une aide en matière d’évaluation des
propositions d’investissement dans de nouvelles TIC
Ligne directrice 83
Politiques et procédures types
Les investissements dans les TIC répondent aux besoins à court et moyen terme
de l’institution et sont toujours en phase avec son plan stratégique. La direction
met en place un système type de politiques et de procédures permettant d’évaluer
les propositions d’investissements dans l’infrastructure des TIC et de prendre des
décisions à ce sujet, de façon à renforcer la responsabilité, la transparence, la
prévisibilité, la participation et le dynamisme.
Ligne directrice 84
Évaluation a posteriori d’une nouvelle infrastructure des TIC
La direction établit un système type de politiques et de procédures lui permettant
d’évaluer a posteriori les investissements dans les nouvelles TIC, afin de veiller à
ce que les avantages, services et améliorations promis dans les objectifs du projet,
soient fournis conformément à la proposition de projet.
Ligne directrice 85
Maintenance de l’infrastructure des TIC