12 FEVRIER 2021

SOIXANTE DEUXIEME ANNEE – N°102 Bis PRIX : 2.000 Francs Dépôt légal 777

JOURNAL OFFICIEL
D E LA REPU BLIQUE GA BONA IS E
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SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_________________
________________________ règles relatives à la contribution de l'activité minière au
développement local en République Gabonaise………..8
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
______________ ___________________

Décret n°0027 du 29 janvier 2021 portant création, MINISTERE DE L'HABITAT ET DE

attributions et organisation du Conseil National du Plan L'URBANISME
d'Accélération de Transformation……………………...1 ___________
________________________
Décret n°0029/PR/MHU du 29 janvier 2021 portant
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE déclaration d'utilité publique………………………….12
_____________ _______________

Décret n°0021/PR/MDN du 22 janvier 2021 portant PRIMATURE

création, attributions et organisation du Centre Sportif _________
des Forces de Défense………………………………….3
Arrêté n°00062/PM du 03 février 2021 fixant les
Décret n°0022/PR/MDN du 22 janvier 2021 portant sanctions applicables en cas de violation des mesures
création de la médaille d'honneur du Génie gouvernementales relatives à la lutte contre la
Militaire………………………………………………...5 propagation de la COVID-19…………………………12
___________________
________________
MINISTERE DU TRAVAIL, DE L'EMPLOI DE LA
FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA ACTES EN ABREGE
FORMATION PROFESSIONNELLE ___________
_________________
Conservation de la Propriété Foncière et des Hypothèques.........13
Décret n°0028/PR/MEFPTFP du 29 janvier 2021 fixant
les modalités de répartition journalière de la durée
hebdomadaire du travail en République Déclaration de modification de société……………….14
Gabonaise………………………………………..……..7
___________________

MINISTERE DU PETROLE, DU GAZ ET DES

MINES
__________
________________________________________________
Décret n°0023/PR/MPGM du 22 janvier 2021 fixant les ________________________________________________
12 FEVRIER 2021 - N°102 Bis JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
________________________
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
______________
Décret n°0027 du 29 janvier 2021 portant création,
attributions et organisation du Conseil National du Plan
d'Accélération de Transformation
Le Président de la République,
Chef de l'Etat ;
Vu la Constitution ;
Vu la loi organique n°20/2014 du 21 mai 2015
relative aux lois de finances et à l'exécution du budget,
modifiée par la loi organique n°017/2020 du 17 juillet
2020 ;
Vu la loi n°020/2005 du 3 janvier 2006 fixant les
règles de création, d'organisation et de gestion des
services de l'Etat, ensemble les textes modificatifs
subséquents ;
Vu la loi n°001/2005 du 4 février 2005 portant
Statut Général de la Fonction Publique ;
Vu la loi n°14/2005 du 8 août 2005 portant Code
de Déontologie de la Fonction Publique ;
Vu le décret n°00121/PR/MRICAAI du 21 avril
2020 portant réorganisation de la Présidence de la
République ;
Vu le décret n°000227/PR du 16 juin 2020
portant nomination du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement de la République ;
Vu le décret n°000228/PR/PM du 17 juillet 2020
fixant la composition du Gouvernement de la
République, modifié par le décret n°00412/PR/PM ;
Le Conseil d'Etat consulté ;
Le Conseil des Ministres entendu ;
DECRETE:
Article 1er : Le présent décret porte création, attribution
et organisation du Conseil National du Plan
d'Accélération de la Transformation.
Chapitre Ier : De la création et des attributions
Article 2 : Il est créé à la Présidence de la République,
un service public chargé d'une mission temporaire,
dénommée Conseil National du Plan d'Accélération de la
Transformation, ci-après désigné « Conseil ».
Article 3 : Le Conseil est doté de l'autonomie technique,
administrative et de gestion financière.
Article 4 : Le Conseil a pour mission de coordonner et
de suivre l'exécution des projets et réformes du Plan
d'Accélération de la Transformation.
A ce titre, il est notamment chargé :
1
-d'évaluer périodiquement l'état d'avancement des
projets et réformes issues du Plan d'Accélération de la
Transformation ;
-d'apporter un appui technique aux administrations et
organismes chargés de l'exécution du Plan
d'Accélération de la Transformation ;
-d'identifier tout blocage à la bonne exécution du Plan
d'Accélération de la Transformation et d'en formuler des
recommandations ;
-de mesurer la performance d'exécution et d'évaluer les
impacts des projets et réformes du Plan d'Accélération
de la Transformation et les actions qui s'y rapportent ;
-de coordonner la communication institutionnelle sur les
objectifs et l'état d'avancement des projets et réformes du
Plan d'Accélération de la Transformation ;
-de saisir l'Administration de toute question relative au
Plan d'Accélération de la Transformation ;
-de transmettre régulièrement les informations de suivi
nécessaires à la prise de décision au Président de la
République et au Premier Ministre ;
-de présenter, en Conseil des Ministres, un rapport
période sur l'état d'avancement des projets et réformes
du Plan d'Accélération de la Transformation.
Chapitre II : De l'organisation
Article 5 : Le Conseil est placé sous l'autorité d'un
Secrétaire Exécutif nommé par décret pris en Conseil
des Ministres, parmi les agents publics permanents de la
première catégorie, justifiant d'une expérience
professionnelle d'au moins quinze ans dans les domaines
de la gestion administrative.
Il est assisté de deux (2) collaborateurs nommés
par décret pris en Conseil des Ministres sur proposition
du secrétaire Exécutif. Ils ont rang de Conseiller du
Président de la République ou d'Attaché de Cabinet à la
Présidence de la République.
Article 6 : Le Conseil comprend :
-un Comité d'Orientation Stratégique ;
-une Plénière ;
-une Cellule Projets Économiques ;
- une Cellule Projets Sociaux ;
-une Cellule Projets Catalyseurs ;
-une Cellule Communication et Gestion du Changement.
D'autres cellules peuvent être créer par décision
du Secrétaire Exécutif.
Section 1 : Du Comité d'Orientation Stratégique
Article 7 : Le Comité d'Orientation Stratégique
supervise les actions du Conseil, donne la vision et fixe
les grandes orientations permettant la mise en œuvre de
du Plan d'Accélération de la Transformation.
2 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
Article 8 : Le Comité d'Orientation Stratégique
comprend :
-le Premier Ministre, Président ;
-le Coordinateur Général des Affaires Présidentielles ;
-le Secrétaire Exécutif.
Le Comité d'Orientation Stratégique peut faire
appel, dans le cadre de ses travaux, à toute personne
dont l'expertise s'avère nécessaire.
Il se réunit en tant que de besoin, sur
convocation de son président.
Section 2 : De la Plénière
Article 9 : La Plénière est un organe chargé de la
préparation, du suivi, de la coordination et de la
validation des travaux des Cellules du Conseil et des
groupes de projet de mise en œuvre des programmes et
actions du Plan d'Accélération de la Transformation.
Article 10 : La Plénière du Conseil comprend :
-le Secrétaire Exécutif, président ;
-un représentant de la Coordination générale des affaires
présidentielles, membre ;
-un représentant du Premier Ministre, membre ;
-un représentant du Secrétariat Général du
Gouvernement, membre ;
-les secrétaires généraux des ministères concernés,
membres ;
-les directeurs généraux des ministères concernés,
membres ;
-les responsables des établissements publics concernés.
La Plénière peut faire appel, dans le cadre de ses
travaux, à toute personne dont l'expertise s'avère
nécessaire.
Elle se réunit en tant que de besoin, sur
convocation de son président.
Section 3 : De la Cellule Projets Economique
Article 11 : La Cellule Projets Economique est
notamment chargée d'assurer l'appui technique et le suivi
de la mise en œuvre des projets du Pivot économique du
Plan d'Accélération de la Transformation, portés par les
départements ministériels et les organismes dont elle
assure la supervision.
Section 4 : De la Cellule Projets Sociaux
Article 12 : La Cellule Projets Sociaux est notamment
chargée d'assurer l'appui technique et le suivi de la mise
en œuvre des projets du Pivot social du Plan
d'Accélération de Transformation, portés par les
départements ministériels et les organismes dont elle
assure la supervision.
12 FEVRIER 2021 - N°102 Bis
Section 5 : De la Cellule Projets Catalyseurs
Article 13 : La Cellule Projets Catalyseurs est
notamment chargée d'assurer l'appui technique et le suivi
de la mise en œuvre des projets du Pivot transverse du
Plan d'Accélération de Transformation, portés par les
départements ministériels et les organismes dont elle
assure la supervision.
Section 6 : De la Cellule Communication et Gestion du
Changement
Article 14 : La Cellule Communication et Gestion du
changement est chargée de mettre en œuvre la stratégie
de communication et de gestion du changement arrêtées
dans le cadre de l'exécution des projets du Plan
d'Accélération de la Transformation.
A ce titre, elle est notamment chargée de :
-concevoir, rédiger et diffuser les différents supports ;
-produire les rapports annuels et périodiques d'exécution
du Plan ;
-exécuter la stratégie de développement de
communication digitale du Conseil.
Chapitre III : Des personnels
Article 15 : Les personnels du Conseil sont composés
d'agents publics placés en position de détachement et
d'agents régis par le Code du Travail.
Chapitre IV : Des ressources
Article 16 : Les ressources du Conseil comprennent :
-les subventions et dotations budgétaires de l'Etat ;
-les dons et legs ;
-toutes autres ressources affectées.
Article 17 : Les charges du Conseil sont constituées par
les dépenses liées aux activités prévues à l'article 4 du
présent décret, ainsi que celles résultant de son
fonctionnement.
Article 18 : Le Secrétaire Exécutif dispose de la gestion
des crédits inscrits sur une ligne spéciale du budget de la
Présidence de la République.
Chapitre V : Des dispositions diverses et finales
Article 19 : Les cellules citées à l'article 6 du présent
décret sont placées chacune, sous l'autorité d'un
responsable nommé en Conseil des Ministres, sur
proposition du Secrétaire Exécutif. Ils sont choisis parmi
les agents publics de la première catégorie ou les cadres
du secteur privé de niveau équivalent justifiant d'une
expérience professionnelle d'au moins cinq (5) ans dans
les domaines de la gestion administrative.
12 FEVRIER 2021 - N°102 Bis JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
Les responsables des Cellules ont rang de
Conseiller du Président de la République. Ils sont
assistés de collaborateurs ayant rang d'attachés de
Cabinet à la Présidence de la République.
Article 20 : Des textes réglementaires déterminent, en
tant que de besoin, les dispositions de toute natures
nécessaires à l'application du présent décret.
Article 21 : Le présent décret, qui abroge toutes
dispositions antérieures contraires, sera enregistré,
publié au Journal Officiel et communiqué partout où
besoin sera.
Fait à Libreville le, 29 janvier 2021
Par le Président de la République,
Chef de l’Etat
Ali BONGO ONDIMBA
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
Le Ministre de l'Emploi, de la Fonction Publique, du
Travail et de la Formation Professionnelle, Porte-parole
du Gouvernement
Madeleine BERRE
Le Ministre du Budget et des Comptes Publics
Sosthène OSSOUNGOU NDIBANGOYE
_________________
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
_____________
Décret n°0021/PR/MDN du 22 janvier 2021 portant
création, attributions et organisation du Centre Sportif
des Forces de Défense
Le Président de la République,
Chef de l'Etat ;
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°004/98 du 20 février 1998 portant
organisation générale de la Défense Nationale et de la
Sécurité Publique ;
Vu la loi n°018/2010 du 27 juillet 2010 portant
ratification de l'ordonnance n°007/PR/2010 du 25 février
2010 portant statut particulier des militaires, ensemble
les textes modificatifs subséquents ;
Vu le décret n°438/PR/MFPRAME/MEFBP du
18 mai 2006 fixant les conditions et les modalités
d'attribution de l'indemnité de fonction allouée pour
l'exercice de certains emplois au sein des Forces de
Défense et de Sécurité ;
Vu le décret n°0330/PR/MDN du 28 février
2013 portant attributions et organisation du Ministère de
la Défense Nationale ;
Vu le décret n°000227/PR du 16 juillet 2020
3
portant nomination du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement ;
Vu le décret n°000228/PR/PM du 17 juillet 2020
fixant la composition du Gouvernement de la
République, modifié par le décret n°000412/PR/PM du 9
décembre 2020 ;
Le Conseil d'Etat consulté ;
Le Conseil des Ministres entendu ;
DECRETE:
Article 1er : Le présent décret porte création, attributions
et organisation du Centre Sportif des Forces de Défense.
Chapitre Ier : De la création et des attributions
Article 2 : Il est créé et placé sous l'autorité du Ministre
chargé de la Défense Nationale, un Centre Sportif des
Forces de Défense, en abrégé CSFD.
Article 3 : Le CSFD est une unité autonome interarmées
de soutien sportif de l'ensemble des Forces de Défense.
Article 4 : Le CSFD est placé sous le commandement
d'un officier supérieur des Forces de Défense du grade
de lieutenant-colonel au moins, diplômé de
l'enseignement militaire supérieur, nommé par décret du
Président de la République sur proposition du Ministre
chargé de la Défense Nationale. Il porte le titre de
Commandant du Centre.
Article 5 : Le Commandant du Centre est assisté d'un
officier supérieur des Forces de Défense, instructeur de
sport militaire ou équivalent, nommé dans les mêmes
formes. Il porte le titre de commandant en second du
Centre.
Article 6 : Le CSFD a pour mission d'élaborer et de
mettre en œuvre la politique du Ministère de la Défense
Nationale en matière d'activités physiques et sportives.
A ce titre, il est notamment chargé :
-de former les cadres spécialistes dans le domaine de
l'Education et de l'Entraînement Physique Militaire et
Sportif ;
-de concevoir, animer et évaluer la pratique des activités
physiques militaires et sportives dans les Forces de
Défense ;
-de participer à l'élaboration de la réglementation
générale du sport militaire ;
-de conduire les études concernant l'organisation et la
pratique de l'entraînement physique et des sports ;
-de déterminer les critères permettant de définir, dans
chaque discipline, la qualité du sportif, d'entraîneur ou
de sportif de haut niveau ;
-de préparer et entraîner l'élite sportive militaire ;
-de contribuer à l'intégration des armées dans le
4 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
mouvement sportif civil ;
-de contribuer au développement de la pratique du sport
de haut niveau au sein du Ministère de la Défense
Nationale ;
-de vulgariser les activités physiques et sportives au sein
de chaque Force de Défense par la réalisation de
rencontres militaires nationales ;
-d'assurer la participation des athlètes des Forces de
Défense aux compétitions sportives civiles et militaires,
nationales et internationales ;
-d'assurer les relations avec les autres ministères,
administrations, fédérations sportives ou comités
compétents qui traitent des activités sportives et en
particulier le Conseil International du Sport Militaire ;
-de signer des conventions avec d'autres départements
chargés des sports.
Chapitre II : De l'organisation
Article 7 : Le CSFD de la Défense Nationale comprend :
-le Commandement ;
-les Groupements.
Section 1 : Du Commandement
Article 8 : Le Commandement est l'organe de
conception, de direction, d'orientation et de contrôle du
Centre Sportif des Forces de Défense.
Article 9 : Le Commandement comprend :
-le secrétariat de coordination ;
-le secrétariat particulier ;
-le service des relations publiques ;
-le service courrier et archives.
Section 2 : Des Groupements
Sous-section 1 : Du Groupement de Soutien
Article 10 : Le Groupement de soutien est notamment
chargé :
-d'assurer la maintenance des infrastructures, des
installations, équipements et matériels ;
-de gérer le personnel ;
-d'assurer la gestion administrative et financière ;
-d'assurer le soutien santé.
Article 11 : Le Groupement de Soutien comprend :
-le service logistique et casernement ;
-le service personnel ;
-le service administratif et financier ;
-le service opérations et formation ;
-l'Infirmerie.
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Article 12 : Le Groupement de soutien est placé sous
l'autorité d'un officier supérieur des Forces de Défense,
diplômé de l'enseignement militaire supérieur du
premier degré, nommé par décret du Président de la
République sur proposition du Ministre chargé de la
Défense Nationale. Il porte le titre de commandant de
Groupement.
Sous-section 2 : Du Groupement d'Instruction et de
Formation
Article 13 : Le Groupement d'Instruction et de
Formation est notamment chargé :
-de planifier les prospections et les sélections des
éducateurs sportifs au sein des Forces ;
-de former des moniteurs et instructeurs du domaine
EPMS ;
-de définir le contenu académique et pratique des stages
de formation et d'en déterminer les besoins ;
-de concevoir la planification et d'établir la
programmation et les emplois du temps de scolarité des
stages de spécialité ;
-de coordonner et de conduire le déroulement et
l'exécution des différents stages de niveau 1 et 2 (BE,
BS) ;
-de préparer, organiser et contrôler l'exécution des
formations de spécialité et d'en valider les épreuves ;
-de s'assurer de l'entretien et de l'utilisation conforme des
installations d'infrastructure ainsi que du maintien en
condition et du renouvellement des équipements
pédagogiques communs et spécifiques.
Article 14 : Le Groupement d'Instruction et de
Formation est composé de :
-la Section Commandement ;
-la section prospection, sélection et homologation des
certifications ;
-la Section Instruction, Formation et Contrôle ;
-la Section Equipement.
Article 15 : Le Groupement d'Instruction et de
Formation est placé sous l'autorité d'un officier
supérieur, détenteur d'un diplôme d'instructeur de sports
militaires, nommé par décret du Président de la
République sur proposition du Ministre chargé de la
Défense Nationale. Il porte le titre de Commandant de
Groupement d'Instruction et de Formation.
Sous-section 3 : Du Groupement des Sportifs
Article 16 : Le Groupement des sportifs est notamment
chargé d'assurer la promotion de la pratique des
différentes disciplines sportives au sein des Forces de
Défense ainsi que l'encadrement et l'entraînement des
sportifs de compétition.
12 FEVRIER 2021 - N°102 Bis JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
Article 17 : Le Groupement des Sportifs comprend :
-la Compagnie des sports militaires ;
-la Compagnie des sports de combat ;
-la Compagnie des sports collectifs ;
-la Compagnie des sports individuels.
Article 18 : Le Groupement des Sportifs est placé sous
l'autorité d'un officier supérieur, parmi les instructeurs
de sports militaire ou détenteurs d'un diplôme
d'entraîneur dans l'une des disciplines sportives
enseignées dans le Centre, nommé par décret du
Président de la République sur proposition du Ministre
chargé de la Défense Nationale. Il porte le titre de
Commandant de Groupement de Sports.
Article 19 : La compagnie des sports militaires
comprend :
-la section Instruction sur le Tir de combat et jet de
grenades ;
-la section technique d'intervention opérationnelle
rapprochée (TIOR) ;
-la section marche commando et course d'orientation ;
-la section parcours d'obstacles ;
-la section parachutisme ;
-la section franchissement aquatique ;
-la section sport équestre.
Article 20 : La compagnie des sports collectifs
comprend :
-la section Football ;
-la section Handball ;
-la section Volley-ball ;
-la section Basketball ;
-la section Rugby.
Article 21 : La compagnie des sports individuels
comprend :
-la section athlétisme ;
-la section haltérophilie ;
-la section cyclisme ;
-la section aquatique ;
-la section tennis et golf.
Article 22 : La compagnie des sports de combat
comprend :
-la section arts martiaux ;
-la section Boxe ;
-la section escrime ;
-la section lutte.
Chapitre III : Des dispositions diverses et finales
Article 23 : Le Commandant du Centre, prévu à l'article
4 du présent décret, a rang de directeur général
d'administration centrale.
5
Article 24 : Le secrétariat de coordination du Centre
Sportif des Forces de Défense est placé sous la
responsabilité d'un officier subalterne, nommé par décret
du Président de la République sur proposition du
Ministre chargé de la Défense Nationale.
Article 25 : Le secrétariat particulier du Centre Sportif
des Forces de Défense est placé sous la responsabilité
d'un officier subalterne ou sous-officier supérieur,
nommé par décret du Président de la République sur
proposition du Ministre chargé de la Défense Nationale.
Article 26 : Les services et les sections visés au présent
décret sont placés chacun sous la responsabilité d'un
officier subalterne ou sous-officier supérieur, nommé par
décret du Président de la République, parmi les officiers
subalternes ou sous-officiers supérieurs des Forces de
Défense. Il porte le titre de Chef de Service ou Chef de
Section.
Article 27 : Les crédits nécessaires au fonctionnement
du Centre Sportif des Forces de Défense sont inscrits sur
une ligne spéciale du budget alloué au Ministère de la
Défense Nationale. Le Commandant du Bataillon des
Sports de la Défense Nationale en est l'administrateur
délégué.
Article 28 : Des textes réglementaires déterminent, en
tant que de besoin, les dispositions de toute nature
nécessaires à l'application du présent décret.
Article 29 : Le présent décret qui prend effet à compter
de la date de signature, sera enregistré, publié au Journal
Officiel et communiqué partout où besoin sera.
Fait à Libreville le, 22 janvier 2021
Par le Président de la République,
Chef de l’Etat
Ali BONGO ONDIMBA
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
Le Ministre de la Défenses Nationale
Michaël MOUSSA ADAMO
Le Ministre du Budget et des Comptes Publics
Sosthène OSSOUNGOU NDIBANGOYE
______________
Décret n°0022/PR/MDN du 22 janvier 2021 portant
création de la médaille d'honneur du Génie Militaire
Le Président de la République,
Chef de l'Etat ;
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°004/98 du 20 février 1998 portant
organisation générale de la Défense Nationale et de la
6 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
Sécurité Publique ;
Vu la loi n°001/2005 du 04 février 2005 portant
Statut Général de la Fonction Publique, ensemble les
textes modificatifs subséquents ;
Vu l'ordonnance n°007/PR/2010 du 25 février
2010 ratifiée par la loi n°18/2010 du 27 juillet 2010
portant Statut Particulier des Militaires, ensemble les
textes modificatifs subséquents ;
Vu le décret n°000171/PR/MDNACSP du 19
février 1987 définissant les délégations et circuits de
signatures des actes de gestion des personnels militaires,
ensemble les textes modificatifs subséquents ;
Vu le décret n°00637/PR/MDN du 20 août 2010
portant réorganisation du Génie Militaire ;
Vu le décret n°0330/PR/MDN du 28 février
2013 portant attributions et organisation du Ministère de
la Défense Nationale ;
Vu le décret n°000227/PR du 16 juillet 2020
portant nomination du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement ;
Vu le décret n°000228/PR/PM du 17 juillet 2020
fixant la composition du Gouvernement de la
République, modifié par le décret n°000412/PR/PM du 9
décembre 2020 ;
Après avis de la Commission Consultative
Permanente de la Défense Nationale ;
Le Conseil d'Etat consulté ;
Le Conseil des Ministres entendu ;
DECRETE:
Article 1er : Le présent décret porte création de la
Médaille d'Honneur du Génie Militaire.
Il fixe les conditions d'attribution et de retrait de
la Médaille d'Honneur du Génie militaire.
Chapitre Ier : De la création
Article 2 : Il est créé au sein du Génie militaire, une
distinction honorifique dénommée « Médaille d'Honneur
du Génie Militaire ».
Article 3 : La Médaille d'Honneur du Génie Militaire est
constituée d'un module de 36 millimètres de diamètre en
métal.
Elle comprend :
-A l'avers : sur le pourtour, en haut, la mention « Génie
Militaire » et en bas la devise du Génie Militaire
« SERVIR ET DEFENDRE ».
-Au centre : l'insigne du Génie Militaire.
-Au revers : au milieu l'inscription « MEDAILLE
D'HONNEUR DU GENIE MILITAIRE », encadrée par des
tiges de fleur dont l'abeille se nourrit pour puiser ses forces.
12 FEVRIER 2021 - N°102 Bis
Article 4 : La Médaille, surmontée d'un anneau, est
portée par un ruban de couleur rouge et noir de 37
millimètres de large soit 18,5 millimètres de couleur
rouge à gauche et 18,5 millimètres de couleur noire à
droite.
Article 5 : La Médaille d'Honneur du Génie Militaire
comporte trois échelons :
-la médaille d'honneur avec étoile de bronze est dite
médaille de bronze ;
-la médaille d'honneur avec étoile d'argent est dite
médaille d'argent ;
-la médaille d'honneur avec étoile d'or est dite médaille
d'or.
Chapitre II : Des conditions d'attribution
Article 6 : La Médaille d'Honneur du Génie Militaire est
décernée aux personnels militaires du Génie Militaire,
qui se sont distingués :
-par des services de nature à exercer une impulsion sur
la technique, l'organisation ou le rendement général du
Génie Militaire ;
-par des actions d'éclat individuelles au cours desquelles
les intéressés ont fait preuve de qualités militaires ou ont
contribué au prestige du Génie Militaire.
A titre exceptionnel, elle peut être décernée aux
personnels civils du Génie Militaire et aux personnalités
étrangères, qui ont rendu des services honorables ayant
contribué au développement ou au prestige du Génie
Militaire.
Article 7 : La Médaille d'Honneur du Génie Militaire
peut être décernée à titre posthume aux personnels visés
à l'article 6 ci-dessus.
Article 8 : La Médaille d'Honneur du Génie Militaire est
décernée par décision du Ministre chargé de la Défense
Nationale sur proposition du Directeur Général du Génie
Militaire.
Article 9 : La Médaille d'Honneur du Génie Militaire est
décernée à titre personnel et gracieux. Elle ne donne
droit à aucune rémunération ou traitement.
Le récipiendaire reçoit une médaille et une
attestation d'honneur.
Article 10 : La Médaille d'Honneur du Génie Militaire
est décernée aux personnels militaires dans les trois
échelons suivants :
-la médaille de bronze, décernée aux personnels
méritants ayant effectué au minimum cinq années de
service au Génie Militaire ;
-la médaille d'argent, décernée aux personnels méritants
12 FEVRIER 2021 - N°102 Bis JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
totalisant au minimum dix années de service et titulaire
de la médaille de bronze depuis cinq ans au moins ;
-la médaille d'or, décernée aux personnels méritants
totalisant au minimum quinze années de service et
titulaire de la médaille d'argent depuis cinq ans au
moins.
Article 11 : La Médaille d'Honneur du Génie Militaire
est décernée à titre exceptionnel sans tenir compte des
conditions d'ancienneté de service et de durée dans
l'échelon.
Article 12 : La Médaille d'Honneur du Génie Militaire
est remise aux récipiendaires par le Directeur Général du
Génie Militaire ou par un officier délégué du Génie
Militaire détenteur de la Médaille d'Honneur du Génie
Militaire.
Chapitre III : Du retrait
Article 13 : La Médaille d'Honneur du Génie Militaire
est retirée par décision du Ministre chargé de la Défense
Nationale dans les cas suivants :
-condamnation à une peine privative de liberté ;
-radiation définitive du Génie Militaire pour faute contre
l'honneur ou la probité ;
-faute disciplinaire grave, sur proposition du Directeur
Général du Génie Militaire.
Chapitre IV : Des dispositions diverses et finales
Article 14 : Aux fins d'application des dispositions du
présent décret, il est institué un sommier général
d'inscription chronologique des titulaires de la médaille.
Article 15 : Les crédits nécessaires à l'acquisition des
médailles sont inscrits au budget du Génie Militaire.
Article 16 : Des textes réglementaires déterminent, en
tant que de besoin, les dispositions de toute nature
nécessaires à l'application du présent décret.
Article 17 : Le présent décret sera enregistré, publié au
Journal Officiel et communiqué partout où besoin sera.
Fait à Libreville le, 22 janvier 2021
Par le Président de la République,
Chef de l’Etat
Ali BONGO ONDIMBA
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
Le Ministre de la Défenses Nationale
Michaël MOUSSA ADAMO
Le Ministre du Budget et des Comptes Publics
Sosthène OSSOUNGOU NDIBANGOYE
7
______________________
MINISTERE DU TRAVAIL, DE L'EMPLOI DE LA
FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA
FORMATION PROFESSIONNELLE
_________________
Décret n°0028/PR/MEFPTFP du 29 janvier 2021 fixant
les modalités de répartition journalière de la durée
hebdomadaire du travail en République Gabonaise
Le Président de la République,
Chef de l'Etat ;
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°003/88 du 31 juillet 1990 fixant les
conditions générales d'emploi des agents contractuels de
l'Etat ;
Vu la loi n°03/94 du 21 novembre 1994 portant
Code du Travail en République Gabonaise, ensemble les
textes modificatifs subséquents ;
Vu la loi n°001/2005 du 04 février 2005 portant
Statut General de la Fonction Publique, ensemble les
textes modificatifs subséquents ;
Vu le décret n°00221/PR/MTE du 06 février
1984 portant attributions et organisation du Ministère du
Travail et de l'Emploi ;
Vu le décret n°1189/PR/MRH du 19 juillet 1985
fixant les attributions et l'organisation du Ministère des
Ressources Humaines ;
Vu le décret n°726/PR/MTEFS du 29 juin 1998
réglementant le régime des dérogations à la durée légale
de travail ;
Vu le décret n°0933/PR/MTEPS du 30
décembre 2009 fixant la répartition journalière de la
durée hebdomadaire du travail en République
Gabonaise ;
Vu le décret n°1376/PR/MTEPS du 20
novembre 2011 portant attributions et organisation du
Ministère de l'Emploi et de la Prévoyance Sociale ;
Vu le décret n°305/PR/MFPRAMCJI du 25
septembre 2014 portant attributions et organisation du
Ministère de la Fonction Publique, de la Réforme
Administrative, chargé de la Modernisation des Cadres
Juridiques et Institutionnels ;
Vu le décret n°000227/PR du 16 juillet 2020
portant nomination du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement ;
Vu le décret n°000228/PR/PM du 17 juillet 2020
fixant la composition du Gouvernement de la
République, modifié par le décret n°000412/PR/PM du 9
décembre 2020 ;
Le Conseil d'Etat consulté ;
Le Conseil des Ministres entendu ;
DECRETE:
Article 1er : Le présent décret fixe les modalités de
répartition journalière de la durée hebdomadaire du
8 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
travail en République Gabonaise.
Article 2 : La durée légale de travail est fixée à quarante
heures par semaine. Elle se répartit sur cinq jours, du
lundi au vendredi, sur toute l'étendue du territoire
national pour les secteurs public, parapublic et privé.
Article 3 : La répartition de la durée légale du travail
prévue à l'article 2 ci-dessus ne s'applique pas aux
établissements à feux continus et à ceux dont les
implications sociales et économiques nécessitent une
répartition différente, notamment dans les secteurs
relevant des activités ci-après :
-commerce de détail ;
-transport ;
-activités et opérations connexes de manutention
portuaire ;
-hôtellerie ;
-restauration ;
-débits de boisson ;
-gardiennage ;
-sécurité ;
-ramassage d'ordures ;
-établissements hospitaliers, cliniques, cabinets
médicaux, laboratoires ;
-gens de maison ;
-professions libérales ;
-professions de presse.
Cette liste peut être complétée par voie d'arrêté
du Ministre en charge du Travail.
Article 4 : La répartition journalière de huit heures de
travail, dans le secteur public, parapublic et privé, est
régie en mode continu de 7h30 à 16h30, avec une heure
de pause observée entre 12h30 et 13h30 non comprise
dans les huit heures de travail journalières.
Article 5 : La répartition journalière de huit heures de
travail, dans le secteur privé et pour les secteurs
spécifiques, peut être fixée dans les conventions
collectives, les accords d'établissement ou le règlement
intérieur.
Article 6 : Les sociétés ou organismes travaillant en « 2
ou 3 huit » ou qui nécessitent des gardes ou des
permanences, conservent les modalités spécifiques.
Article 7 : Pour le calcul des congés annuels, la journée
de samedi reste un jour ouvrable.
Article 8 : Des accords sectoriels ou d'établissement
complètent en tant que de besoin certaines modalités
pratiques nécessaires à l'application du présent décret.
Article 9 : Le présent décret, qui abroge toutes
dispositions antérieures contraires, notamment celles du
décret 0933/PR/MTEPS du 30 décembre 2009 susvisé,
sera enregistré, publié au Journal Officiel et
12 FEVRIER 2021 - N°102 Bis
communiqué partout où besoin sera.
Fait à Libreville le, 29 janvier 2021
Par le Président de la République,
Chef de l’Etat
Ali BONGO ONDIMBA
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
Le Ministre de l'Emploi, de la Fonction Publique, du
Travail et de la Formation Professionnelle, Porte-parole
du Gouvernement
Madeleine BERRE
Le Ministre du Budget et des Comptes Publics
Sosthène OSSOUNGOU NDIBANGOYE
___________________
MINISTERE DU PETROLE, DU GAZ ET DES
MINES
________
Décret n°0023/PR/MPGM du 22 janvier 2021 fixant les
règles relatives à la contribution de l'activité minière au
développement local en République Gabonaise
Le Président de la République,
Chef de l'État ;
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°037/2018 du 11 juin 2019 portant
réglementation du secteur minier en République
Gabonaise ;
Vu le décret n°00335/PR/MIM du 28 février
2013 portant attributions et organisation du Ministère de
l'Industrie et des Mines ;
Vu le décret n°00022/PR/MPGHM du 02 mars
2019 portant création, attributions et organisation de la
Direction Générale des Mines et de la Géologie ;
Vu le décret n°000227/PR du 16 juillet 2020
portant nomination du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement ;
Vu le décret n°000228/PR/PM du 17 juillet 2020
fixant la composition du Gouvernement de la
République, modifié par le décret n°000412/PR/PM du 9
décembre 2020 ;
Le Conseil d'Etat consulté ;
Le Conseil des Ministres entendu ;
DECRETE:
Article 1er : Le présent décret fixe les règles relatives à
la contribution de l'activité minière au développement
local en République Gabonaise.
Article 2 : Au sens du présent décret, on entend par :
12 FEVRIER 2021 - N°102 Bis JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
-Autorités compétentes : membres du gouvernement
ayant compétence sur les matières relevant du champ
d'application du présent décret, notamment le Ministre
chargé des Mines, le Ministre chargé de l'Économie et le
Ministre chargé du Développement local ;
-Consultation publique : procédure obligatoire qui
consiste à recueillir les attentes, observations et avis des
populations concernant les projets et financements
auxquels elles sont éligibles au titre du développement
inclusif et de la responsabilité sociale des entreprises. La
consultation publique est matérialisée par un rapport visé
par les représentants des parties prenantes ;
-Comité de Gestion, en abrégé CG : entité de
gouvernance des activités et programmes relatifs au
développement inclusif et à la responsabilité sociale des
entreprises minières. Cette entité est composée d'un
comité de Gestion Partenariale et un Comité de Gestion
Opérationnelle ;
-Comité de Gestion Partenariale, en abrégé CGP :
entité décisionnelle, composée des autorités compétentes
et chaque opérateur minier concerné. Sa principale
mission est de s'assurer de la conformité entre les
financements et leur objet, de l'effectivité du
développement inclusif et de la RSE, au sens du Code
minier et du présent décret ;
-Comité de Gestion Opérationnelle, en abrégé CGO :
entité d'exécution, composée des représentants des
autorités compétentes, de l'Administration, de
l'opérateur, des collectivités locales et des représentants
des populations. Sa principale mission est d'organiser les
consultations publiques, d'examiner et sélectionner les
projets ainsi que de veiller à leur suivi et à leur exécution
effective ;
-Communautés locales : ensemble des populations
situées dans la collectivité locale d'exercice et d'impact
des activités minières d'un opérateur. Le terme désigne
aussi bien les populations que la collectivité
administrative dans laquelle elles vivent et qui est
revêtue d'une certaine autonomie par son statut légal ;
-Contribution de l'activité minière au développement
local : ressources que l'Etat et les opérateurs affectent
pour les besoins de développement et les problématiques
d'intérêt général, concernant principalement les
communautés locales. La contribution de l'Etat se fait au
moyen d'une quote-part des ressources de la fiscalité
minière, au titre du développement inclusif ; celle des
opérateurs se fait par affectation d'une partie des
ressources financières de leurs activités minières, au titre
de la responsabilité sociale des entreprises minières ;
-Développement inclusif : objectif et l'obligation qui
incombent à l'Etat, dans la définition des politiques
sectorielles, la gouvernance et la redistribution des
9
ressources minières. Cette obligation se traduit par
l'affectation d'une quote-part des produits de la fiscalité
minière au bénéfice des communautés locales et à la
prise en compte de leurs besoins de développement, dans
la validation et la réalisation des projets miniers, ainsi
que la conduite des activités minières ;
-Gouvernance participative : exigence de la politique
minière qui oblige les autorités compétentes à associer
les communautés locales dans la prise de décision
sectorielle, concernant notamment les actions de
développement inclusif et les programmes relatifs à la
Responsabilité Sociale des Entreprises ;
-Opérateur minier : toute personne morale titulaire de
droits miniers dans le régime des mines ou dans le
régime des carrières ;
-Parties prenantes : autorités compétentes, les
collectivités locales, les populations, l'opérateur minier
et la société civile ;
-Programme RSE : ensemble des moyens, projets et
actions qui constituent à la vision et la contribution d'un
opérateur minier au titre de la responsabilité sociale des
entreprises au sens légal et des normes internationales ;
-Principe d'effectivité : règle en vertu de laquelle les
financements destinés aux programmes de
développement inclusif et de la responsabilité sociale
des entreprises, sont réputés disponibles dans les
échéances convenues, pour l'effectivité des projets
validés ;
-Principe des meilleures normes : obligation, pour un
opérateur, de se référer aux normes internationales de
référence en matière de RSE, soit pour connaître le
niveau d'exigences auxquelles sa catégorie juridique est
assujettie, soit pour s'inspirer des meilleures normes
pour la conception de ses programmes RSE ;
-Responsabilité sociétale ou sociale des opérateurs
miniers, en abrégé RSE : responsabilité d'un titulaire
d'un permis d'exploitation vis-à-vis des impacts de ses
décisions et opérations sur la société et sur
l'environnement, se traduisant par un comportement
éthique et transparent, qui contribue au développement
durable, y compris à la santé et au bien-être de la société.
Elle prend en compte les attentes des parties prenantes,
respecte les lois en vigueur, est en accord avec les
normes internationales de comportement. Elle est
intégrée dans l'ensemble de l'organisation et mise en
œuvre dans ses relations. C'est une obligation pour le
titulaire de soutenir l'Etat, dans les projets et activités
destinées au développement socio-économique du pays,
avec un accent particulier sur les communautés locales ;
-Régime d'exception : ensemble des contributions et
actions auxquelles un opérateur peut être tenu,
10 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
concernant les urgences, les crises ou problématiques
d'intérêt général auxquelles l'Etat est confronté ;
-Régime partenarial : ensemble des contributions d'un
opérateur minier dans le cadre d'une action concertée
avec l'Etat, concernant une initiative, une action ou une
réalisation d'intérêt général ou stratégique.
Article 3 : Les politiques et actions du développement
inclusif et de la responsabilité sociale des entreprises
minières sont régies par les principes fondamentaux
suivants :
-l'inviolabilité de la gouvernance participative et du
principe d'effectivité ;
-le principe de la consultation publique préalable dans la
conduite des projets miniers et dans l'exercice des
activités minières des opérateurs ;
-le principe des meilleures normes de l'industrie minière
et l'inviolabilité de la règle de conformité sociale ;
-l'obligation d'information, de transparence et de
publication officielle des informations financières et des
réalisations ;
-l'obligation d'évaluation préalable des impacts des
projets, actions et initiatives avant leur validation ;
-la primauté de l'intérêt général dans la formulation des
politiques, la conception et la validation des projets ;
-l'exigence de solidarité contextuelle ou circonstancielle.
Article 4 : Les financements et réalisations au titre du
développement inclusif et du programme RSE font
l'objet d'un suivi et d'un contrôle de l'Administration
ainsi que d'un rapport annuel présenté au Parlement par
le Ministre chargé des Mines.
Le rapport prévu à l'alinéa ci-dessus est
accessible au public. Il est publié au Journal Officiel en
synthèse, comprenant notamment les financements et les
réalisations.
Article 5 : Les financements et réalisations au titre du
développement inclusif et du programme RSE peuvent
faire l'objet d'un audit, conformément aux dispositions
des textes en vigueur.
Le rapport d'audit est disponible dans les
services compétents de l'Administrations et des
collectivités locales. Il est accessible au public.
Article 6 : Les actions et projets réalisés dans le cadre
du développement inclusif et de la RSE sont mis en
œuvre par un comité de gestion partenariale et un comité
de gestion opérationnelle, composés des parties
prenantes et placés sous l'autorité du Ministre chargé des
Mines.
Article 7 : Les attributions, l'organisation et le
fonctionnement desdits comités sont fixés par un texte
réglementaire.
12 FEVRIER 2021 - N°102 Bis
Article 8 : Sous réserve des exceptions pour cause
d'intérêt général, les projets financés dans le cadre du
développement inclusif et de la RSE sont précédés d'une
consultation publique obligatoire.
Le rapport de la consultation publique est
examiné par le comité de gestion opérationnelle et les
conclusions sont soumises au comité de gestion
partenariale pour décision.
Les rapports des consultations publiques sont
disponibles auprès des services compétents de
l'Administration, des Collectivités locales, de la
Préfecture et du Gouvernorat territorialement
compétents.
Ils sont accessibles au public.
Article 9 : Les populations disposent d'un droit de
recours, lorsqu'un ou plusieurs projets apparaissent non-
conformes à leurs besoins de développement socio-
économique ou lorsque leur exécution est contraire aux
exigences de transparence et à l'intérêt des populations.
Le recours ci-dessus est adressé au Ministre
chargé des Mines, en sa qualité de président du comité
de gestion partenariale.
Les recours font l'objet d'un examen par un
groupe d'experts désignés par les membres du comité
partenarial.
Le Ministre chargé des Mines peut prendre
toutes les mesures conservatoires nécessaires au bon
examen du recours. A ce titre, il peut notamment
ordonner la suspension d'un projet.
Article 10 : Avant leur exécution définitive, les projets
retenus sont présentés aux populations dans le cadre de
la transparence et la gouvernance participative, pour
approbation.
Article 11 : Sauf dérogation justifiée par l'urgence ou les
circonstances, les projets financés dans le cadre du
développement inclusif et de la RSE sont réalisés par
appel d'offres, en tenant compte du contenu local tel que
défini par la loi n°037/2018 du 11 juin 2019 portant
réglementation du secteur minier en République
Gabonaise.
Article 12 : Les projets et actions à réaliser au titre du
développement inclusif et de la RSE sont regroupés par
catégories :
-les projets relatifs aux droits fondamentaux. Ils
concernent les besoins fondamentaux des communautés
locales, notamment l'accès à l'eau potable, à l'énergie, à
la santé et à l'éducation ;
-les projets relatifs aux droits économiques. Ils
12 FEVRIER 2021 - N°102 Bis JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
concernent les activités génératrices de revenus et
d'autonomie pour les communautés locales ;
-les projets relatifs au développement des infrastructures.
Ils concernent les infrastructures, les équipements et
installations d'intérêt général et de modernisation de la
vie en société ;
-les projets de renforcement des capacités et de
sensibilisation. Ils concernent l'ensemble des actions
destinées à soutenir la formation, à valoriser les
ressources humaines locales et à sensibiliser sur les
enjeux et maux de société ;
-les projets de promotion du sport, de la culture et la
cohésion sociale. Ils concernent l'appui au sport, à la
culture, aux œuvres de l'esprit, les initiatives associatives
et d'épanouissement pour la jeunesse.
Les projets et actions de la catégorie prévue au
premier tiret ont un caractère prioritaire.
Article 13 : Les actions et projets destinés aux
populations dans le cadre du développement inclusif
sont financés par les ressources publiques et notamment
la quote-part affectée du produit des recettes minières,
conformément aux dispositions des articles 57 et 58 de
la loi n°037/2018 du 11 juin 2019 portant réglementation
du secteur minier en République Gabonaise.
Ces ressources sont mobilisées dans le fonds de
développement des communautés locales, constitué par
chaque opérateur au nom et pour le compte de l'Etat.
Article 14 : Le fonds visé à l'article 13 ci-dessus est
alimenté sur notification de l'Administration en charge
des Mines, conformément à l'article 59 de la loi
n°037/2018 du 11 juin 2019 suscitée.
Article 15 : Chaque opérateur minier assujetti à la RSE
constitue un fonds RSE pour les communautés locales.
Ce fonds est entièrement alimenté par les
ressources de l'opérateur.
Article 16 : Tout opérateur minier en phase
d'exploitation est tenu de prévoir une contribution
annuelle au titre de son programme RSE.
De même, tout opérateur minier titulaire d'un
permis de recherche pour les gisements connus doit
mettre en œuvre un programme RSE, dans les formes et
conditions prévues par la convention minière.
Pour les autres opérateurs miniers en recherche,
la responsabilité sociale des entreprises est facultative et
s'applique en fonction du principe des meilleures
normes.
Article 17 : Pour les opérateurs miniers en exploitation,
la contribution à la RSE tient compte du niveau de
production, de rentabilité des activités minières et du
11
contexte du marché des substances minérales
concernées.
Pour les opérateurs miniers en recherche, la
contribution à la RSE tient compte du niveau
d'investissements de leur programme de travaux et de
dépenses.
Article 18 : La contribution de chaque opérateur minier
est déterminée soit par affectation d'un montant annuel
forfaitaire au programme RSE, soit par application d'un
taux consensuel aux ressources des activités
d'exploitation de l'opérateur.
Article 19 : Chaque opérateur minier élabore son
programme RSE, après consultation des communautés
locales et le soumet au comité de gestion opérationnelle
pour avis.
Si le programme RSE est sanctionné par un avis
favorable du comité de gestion opérationnelle, il est
présenté au comité de gestion partenariale pour
adoption. Ce dernier peut, en tant que de besoin,
formuler des recommandations.
Article 20 : En régime d'exception, les opérateurs
miniers peuvent, chacun en fonction de ses possibilités,
soutenir l'Etat en cas de nécessité d'intérêt général,
notamment face aux situations de crise sanitaire,
économique ou de catastrophe.
Les contributions ou initiatives effectuées en
régime d'exception sont, par destination, des actions de
responsabilité sociale des entreprises.
Les contributions ou initiatives susmentionnées
sont préalablement validées par le Comité de gestion
partenariale.
Article 21 : Le comité de gestion partenariale et le
comité de gestion opérationnelle de la RSE sont régis
par le principe de parité.
Article 22 : L'Etat et chaque opérateur minier adoptent,
dans la convention minière, les modalités
opérationnelles indispensables à la bonne exécution des
actions relatives au développement inclusif et à la RSE.
Article 23 : Des textes réglementaires déterminent, en
tant que de besoin, les dispositions de toute nature
nécessaires à l'application du présent décret.
Article 24 : Le présent décret sera enregistré, publié au
Journal Officiel et communiqué partout où besoin sera.
Fait à Libreville le, 22 janvier 2021
12 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
Par le Président de la République,
Chef de l’Etat
Ali BONGO ONDIMBA
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
Le Ministre du Pétrole, du Gaz et des Mines
Vincent De Paul MASSASSA
Le Ministre d’Etat, Ministre de l'Intérieur
Lambert Noël MATHA
Le Ministre de l'Economie et de la Relance
Nicole Jeanine Lydie ROBOTY ép. MBOU
Le Ministre de la Décentralisation, de la Cohésion et du
Développement des Territoires
Mathias OTOUNGA OSSIBADJOUO
_________________
MINISTERE DE L'HABITAT ET DE
L'URBANISME
___________
Décret n°0029/PR/MHU du 29 janvier 2021 portant
déclaration d'utilité publique
Le Président de la République,
Chef de l'Etat ;
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°6/61 du 10 mai 1961 réglementant
l'expropriation pour cause d'utilité publique et instituant
des servitudes pour l'exécution des travaux publics,
ensemble les textes modificatifs subséquents ;
Vu la loi n°14/63 du 08 mai 1963 fixant la
composition du domaine de l'Etat et les règles qui en
déterminent les modes de gestion et d'aliénation,
ensemble les textes modificatifs subséquents ;
Vu l'ordonnance n°0000005/PR/2012 du 13
février 2012 fixant le régime de la propriété foncière en
République gabonaise, ratifiée par la loi n°003/2012 du
13 août 2012 ;
Vu l'ordonnance n°0000006/PR/2012 du 13
février 2012 fixant les règles générales d'urbanisme en
République gabonaise, ratifiée par la loi n°007/2012 du
13 août 2012 ;
Vu le décret n°000227/PR du 16 juillet 2020,
portant nomination du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement ;
Vu le décret n°000228/PR/PM du 17 juillet 2020
fixant la composition du Gouvernement de la
République, modifié par le décret n°000412/PR/PM du 9
décembre 2020 ;
Le conseil d'Etat consulté ;
Le Conseil des Ministres entendu ;
12 FEVRIER 2021 - N°102 Bis
DECRETE:
Article 1er : Le présent décret, pris en application des
dispositions des articles 1er et 2 de la loi n°6/61 du 10
Article 2 : Est déclarée d'utilité publique, l'occupation
par l'Etat de la parcelle n°79 section DB du plan
cadastral de Libreville, d'une superficie de 4638 m2,
objet du titre foncier n°21154, en vue de la réalisation
d'un projet de construction d'une école et d'une crèche.
Article 3 : La configuration et les limites de ce terrain
sont définies par les points figurant au tableau ci-après :
Sommets X Y
1 217601,96 541055,63
2 217659, 89 541030,73
3 217645,53 540987,6
4 217623,33 540974,14
5 217599,42 540972,05
6 217572,97 540976,71
Article 4 : L'urgence est déclarée pour la prise en
possession des lieux.
Article 5 : Les expropriations nécessaires doivent être
réalisées dans les plus brefs délais à compter de la date
de publication du présent décret.
Article 6 : Le présent décret sera enregistré, publié au
Journal Officiel et communiqué partout où besoin sera.
Fait à Libreville le, 29 janvier 2021
Par le Président de la République,
Chef de l’Etat
Ali BONGO ONDIMBA
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
Le Ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme
Olivier Abel NANG EKOMYE
_______________
PRIMATURE
_________
Arrêté n°00062/PM du 03 février 2021 fixant les
sanctions applicables en cas de violation des mesures
gouvernementales relatives à la lutte contre la
propagation de la COVID-19
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°003/2020 du 11 mai 2020 fixant les
mesures de prévention, de lutte et de riposte contre les
catastrophes sanitaires, ensemble les textes modificatifs
subséquents ;
12 FEVRIER 2021 - N°102 Bis JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 13
Vu la loi n°004/98 du 20 février 1998 portant Fait à Libreville, le 03 février 2021
organisation générale de la défense nationale et de la
sécurité publique ; Le Premier Ministre,
Vu le décret n°0333/PR/MISPID du 28 février Chef du Gouvernement
2013 portant attributions et organisation du Ministère de
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de l'Immigration et
de la Décentralisation ;
Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur
Vu le décret n°0252/PR/MS du 18 octobre 2018
Lambert-Noël MATHA
portant organisation du Ministère de la Santé ;
Vu le décret n°000227/PR du 16 juillet 2020
Le Ministre de la Défenses Nationale
portant nomination du Premier Ministre, Chef du
Michaël MOUSSA ADAMO
Gouvernement ;
Vu le décret n°000228/PR/P du 17 juillet 2020
Le Ministre du Commerce, des Petites et Moyennes
fixant la composition du Gouvernement de la
Entreprises et de l'Industrie
République, modifié par le décret n°000412/PR/PM du 9
Hugues MBADINGA MADIYA
décembre 2020 ;
Vu l'arrêté n°000171/MI du 25 mars 2020 fixant
Le Ministre du Tourisme
la mesure de distanciation entre les personnes dans les
Pascal HOUANGNI AMBOUROUET
services ouverts au public ;
Vu l'arrêté n°00018/MS/MI du 24 avril 2020
Le Ministre du Budget et des Comptes Publics
instituant le port obligatoire du masque dans les lieux
Sosthène OSSOUNGOU NDIBANGOYE
publics pendant la durée de l'état d'urgence lié au
COVID-19 ;
Le Ministre de la Santé
Vu l'arrêté n°0204/PM du 4 novembre 2020
Guy Patrick OBIANG NDONG
interdisant la pratique des sports collectifs ;
________________
Vu l'arrêté n°0205/PM du 4 novembre 2020
portant interdiction provisoire de rassemblements.
ACTES EN ABREGE
___________
ARRETE:
Conservation de la Propriété Foncière et des
Article 1er : Le présent arrêté, pris en application des
Hypothèques
dispositions de la loi n°003/2020 du 11 mai 2020
_______
susvisée, fixe les sanctions applicables en cas de
violation des mesures gouvernementales relatives à la
Modification du titre foncier n°18425
lutte contre la propagation de la COVID-19.
____________
Article 2 : Est punie d'une amende allant de 25.000 à
Le titre foncier n°18425 du 17/03/2020 de la parcelle
200.000 FCFA, toute personne contrevenant aux
n°210/YD1 Libreville, est modifié comme suit :
dispositions relatives à l'obligation du port du masque
dans les lieux publics.
Il résulte d’un procès-verbal de bornage dressé le
27/09/2019 par le géomètre assermenté Pépin OVONO
Article 3 : Est punie d'une amende allant de 100.000 à 5.000
MVE et contresigné par le propriétaire que la propriété
.000 FCFA, toute personne contrevenant aux dispositions
sise au lieu dit « Sablière » formant la parcelle
relatives aux rassemblements.
n°210/YD1 du plan cadastral d’Akanda, faisant l’objet
du titre foncier 18425 dont le Royaume d’Arabie
Article 4 : Est puni d'une amende allant de 5.000.000 à
Saoudite est titulaire, a été borné rectificativement et est
10.000.000 FCFA, tout hôtel ou toute salle de fête
nouvellement définit comme suit :
contrevenant aux dispositions relatives à la limitation du
nombre de personnes et au respect des protocoles
Surface : Douze mille cent soixante-seize mètres carrés
sanitaires.
(12 176 m2), dont inscription sur le présent titre foncier
18425 à la suite du dépôt d’un exemplaire d’un procès-
Article 5 : Est puni d'une amende allant de 100.000 à 5.000
verbal sus-analysé et des plans s’y rapportant.
000 FCFA, tout petit commerce contrevenant aux
dispositions relatives à la limitation du nombre de personnes
Fait à Libreville, le 17/03/2020
et au respect des protocoles sanitaires.
Le conservateur
Article 6 : Le présent arrêté sera enregistré, publié au
P. ESSANGA
Journal Officiel et communiqué partout où besoin sera.
14 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 12 FEVRIER 2021 - N°102 Bis
______________ Représentée par : M. DU Wangfang, de nationalité chinoise,
né le 19/07/1985 à Zhejiang/Chine, agissant en qualité de
Déclaration de modification de société gérant.
___________
Activité : Achat de bois, la transformation de bois et de
-Dossier n°001-19340-GI1 du 12/10/2020, de l’entreprise produits dérivés, sciage et déroulage de bois et l’exportation
individuelle dénommée « SOCIETE BOIS SCIERIE de bois transformés et ses dérivés.
D’ELITE »
Sigle : B.S.E Quartier & ville : Haut de Gué-Gué (non loin de la Mairie)-
Forme juridique : SARL.UNIPERSONELLE Libreville ; B.P : 15866 ; Tél : 066.81.76.66.

Capital social : 1 000 000

N° CNSS : 001-0182761-G
N° CNAMGS : 102-000-025-814
N° RCCM : RG LBV 2015B16980 _____________________________________________
N° d’immatriculation : 39085 Y _____________________________________________