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PLAN
INTRODUCTION
I- CONTEXTE
1) Relation médecin-malade
2) Acte médical
II- INFORMATION PREALABLE
1) Modalités
2) Contenu
III- RECUEIL DU CONSENTEMENT
1) Principe
2) Dérogations
CONCLUSION
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INTRODUCTION
Définitions
• Le consentement du malade est l’accord que celui-ci donne
au médecin pour subir l’acte médical qui lui est proposé.
• C’est l’expression de la volonté du malade préalable à l’acte
médical.
• Ce consentement est dit libre et éclairé et est le corollaire
d’une information reçue au préalable par le malade.
• Le principe du recueil du consentement est consacré par les
textes mais il existe des exceptions ou dérogations à ce
principe.
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INTRODUCTION
Intérêts
1) Relation médecin-malade
•Elle définit la rencontre d’une conscience détenue par le
médecin au service d’une confiance exprimée par le
malade (Louis PORTES, ancien Président de l’ordre des
médecins de France; 1942-1950).
•Elle s’établit lors de l’exercice médical et est sous la
dépendance de la personnalité des contractants avec une
dimension psychologique nécessitant une réelle
communication avec le malade et une écoute attentive.
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I-CONTEXTE
1) Relation médecin-malade
a) Exercice médical
→ Médecine de soins
- en exercice libéral ;
- en exercice hospitalier public et privé
→ Médecine de contrôle
- Médecine du travail (mais avec un volet soins en Côte d’Ivoire)
- Médecine d’assurance: évaluation du dommage corporel (accident) et de
l’état de santé (assurance de personne),
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I-CONTEXTE
1) Relation médecin-malade
b) Dimension psychologique
Chez le malade
-> La demande du malade adressée au médecin: sur 2 plans
•Demande d’intervention : faisant appel au savoir du médecin
et recherchant une efficacité clinique et thérapeutique
(Exemple : prise en charge en cas d’urgence)
•Demande de soutien : faisant appel à un engagement ou
investissement de la personne du médecin, son attention et son
écoute => devant la souffrance, la menace de la maladie, la
survie n’est possible que grâce à la protection du médecin qui
possède le savoir.
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I-CONTEXTE
1) Relation médecin-malade
b) Dimension psychologique
Chez le malade
-> mécanismes de défense du malade
Automatiques, involontaires ou inconscients et ayant pour but de réduire
l’angoisse du malade = mécanismes de protection vis-à-vis du médecin.
Exemples: obsession, substitution, agressivité, refus traitement, retard
de consultation, etc.
•Versant positif : protecteur de l’appareil psychique du malade.
Chez le malade
-> La défense du malade
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I-CONTEXTE
1) Relation médecin- malade
b) Dimension psychologique
Chez le malade
-> La défense du malade
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I-CONTEXTE
1) Relation médecin- malade
b) Dimension psychologique
Chez le malade
-> La défense du malade
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I-CONTEXTE
1) Relation médecin- malade
b) Dimension psychologique
Chez le malade
-> Le transfert
•C’est le fait pour le malade de reporter sur le médecin, soit une affection
(investissement affectif), soit une hostilité qu’il éprouvait primitivement dans
l’enfance pour une autre personne (mère ou père) => le médecin prenant une
place importante dans son système de valeurs liée aux figures parentales et
représentera une image idéale garant d’une intégrité et d’une puissance
menacées par la maladie.
•Il est un frein ou un moteur de la relation médecin-malade => conséquences
=> pouvoir de soulager par les paroles et médicaments ou au contraire,
=> pouvoir de déception par manque d’attention, d’efficacité, ou de frustration
par l’éloignement.
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I-CONTEXTE
1) Relation médecin- malade
b) Dimension psychologique
Chez le médecin
Il doit avoir une relation empathique avec le malade = capacité de
s’identifier à quelqu’un, de ressentir ce qu’il ressent (avoir un lien et une
proximité) en se démarquant de la sympathie où l’on éprouve des
émotions semblables à autrui.
L’empathie du médecin associe la capacité humaine de s’identifier au
malade et celle d’abandonner cette identification et redevenir un
homme de métier avec objectivité.
Nécessité d’intégrer la dimension psychologique pour construire la
démarche médicale qui nécessite une réelle communication.
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I-CONTEXTE
1) Relation médecin- malade
c) La communication
Communication interactive dont l’objectif est d’atteindre le meilleur niveau
de compréhension entre les deux lors de l’entretien et fait appel à :
→ Ecoute (être attentif et entendre ce qui se dit).
- valeur d’information, de présence et d’aide à l’expression du malade.
- influencée par le temps insuffisant et la personnalité du médecin.
→Modes de communication
•Verbale avec un langage adapté au niveau socioculturel du malade,
•Non verbale: intonation de la voix, rythme de la conversation, mimique,
gestuelle, modulation de la voix, regard et timbre de la voix ;
•Données sensorielles : contact de la peau et odeur => attirance ou
répulsion.
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I-CONTEXTE
2) Acte médical
Définitions
•Jurisprudence (française) :
Acte exercé par le médecin et le chirurgien ou un auxiliaire médical
mais sous la surveillance et la responsabilité constantes de ces
derniers.
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I-CONTEXTE
2) Acte médical
L’acte médical pratiqué par le médecin doit :
•être licite (autorisé par la loi) car il consiste le plus souvent à
porter atteinte à l’intégrité physique du malade c’est-à-dire:
- être réalisé avec le consentement du malade,
- être conforme aux données acquises de la science, à l’éthique,
-être justifié par 2 éléments: le but thérapeutique et l’intérêt du
malade (ne doit pas nuire).
Comporte 2 étapes importantes: diagnostic et traitement.
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II-INFORMATION PREALABLE
• Le consentement du malade à l’acte médical est
donné en connaissance de cause, c'est-à-dire qu’il
a reçu une information préalable.
• L’information préalable permet au malade d’être
suffisamment éclairé, c'est-à-dire d’avoir des
explications lui permettant d’exprimer sa volonté
et de consentir à l’acte médical.
• Question
Comment informer pour recueillir le consentement
du malade? => modalités de délivrance de
l’information médicale.
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II-INFORMATION PREALABLE
1) Modalités
L’information donnée au malade doit être compréhensible c'est-à-
dire :
•Claire: utiliser des termes adaptés au niveau socioculturel du malade.
•Loyale: ne rien cacher ni tromper le malade dans le but de recueillir son
consentement.
•Appropriée: adaptée à l’état de santé et la psychologie du malade.
Dans sa forme
- l’information est orale et personnalisée ;
- elle peut être écrite dans les cas prévus par la loi.
La preuve de la délivrance de l’information au malade pèse sur le
médecin et il peut le faire par tout moyen (dans le Dossier médical).
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II-INFORMATION PREALABLE
2) Contenu
Eléments sur lesquels doit porter l’information
compréhensible.
De manière générale, le champ de l’information
donnée au malade doit couvrir les étapes de l’acte
médical :
- le diagnostic ;
- le traitement ;
- les risques liés au traitement ;
- les conséquences résultant d’une absence de soins.
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II-INFORMATION PREALABLE
2) Contenu
a)Informations relatives au diagnostic.
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III-RECUEIL DU CONSENTEMENT
1) Principe
a)Fondement
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III-RECUEIL DU CONSENTEMENT
1) Principe
a) Fondement
→Au plan légal
•Code pénal ivoirien (article 389)
Supprime l’infraction liée à l’acte médical à condition qu’il « soit
conforme aux données acquises de la science, à l’éthique médicale
et aux règles de l’art; effectué par une personne légalement habilité
à le faire (médecin) et accompli avec le consentement du malade et
si celui-ci est hors d’état de consentir, avec le consentement de son
conjoint, ou de celui qui en a la garde sauf s’il est impossible, sans
risque pour le malade de communiquer avec ceux-ci ».
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III-RECUEIL DU CONSENTEMENT
1) Principe
a) Fondement
→Au plan légal
Remarque
Le corolaire du recueil du consentement est le refus que
le malade peut donner au médecin.
Consentement libre
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III-RECUEIL DU CONSENTEMENT
b) Caractéristiques du consentement du malade
Consentement éclairé
Car il est donné en connaissance de cause par le
malade qui a reçu au préalable une information
claire, loyale et appropriée.
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III-RECUEIL DU CONSENTEMENT
2) Dérogations
Le Code de déontologie médicale et le Code pénal ainsi que
les lois et décrets en matière de santé publique prévoient les
cas où les actes médicaux doivent être pratiqués sans
attendre le consentement du malade => dérogations.
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III-RECUEIL DU CONSENTEMENT
2) Dérogations
a) Liés à l’intérêt du malade (état de santé)
Situations où le fait de sauver la vie l’emporte sur la
nécessité de recueillir son consentement :
- l’urgence ;
- l’impossibilité d’informé ;
- l’information réservée par le médecin ou exception
thérapeutique ;
- la volonté du malade de ne pas être informé.
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III-RECUEIL DU CONSENTEMENT
2) Dérogations
a) Liés à l’intérêt du malade (état de santé)
→ L’urgence
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III-RECUEIL DU CONSENTEMENT
2) Dérogations
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III-RECUEIL DU CONSENTEMENT
2) Dérogations
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CONCLUSION
• Le consentement du malade à l’acte médical est un principe
qui trouve son fondement dans le Code de déontologie
médicale, le Code pénal ivoiriens et les Textes de santé
publique car l’acte médical consiste le plus souvent à porter
atteinte à l’intégrité physique du malade.
• Il doit être recueilli par tout médecin dans le cadre des soins et
nécessite une information préalable donnée au malade qui
doit exprimer librement son accord aux soins.
• Il est une condition de délivrance de soins licites.
• Toutefois dans l’intérêt du malade et de la société, les soins
peuvent être délivrés sans attendre ou recueillir ce
consentement.
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