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ACCROCHE : droit à l’IVG => 4 mars 2024. => une première proposition en 2022 – article
66-2.
Badinter = ancien garde de sceaux sous François Mitterrand (il s’est battu contre la
peine de mort). Il était le professeur de droit, et le président du conseil constitutionnel.
• 20 juillet 2008 –> 3 jours avant de l’entrée en vigueur de la révision, et 1 jour avant
l’adoption par le Congrès.
• Révision 2008 = moderniser les institutions de la Ve République + renforcer des
pouvoirs du parement + encadrer les pouvoirs du président.
• Evoquer les anciennes révisions celles qui renforcent les pouvoirs du président :
1962 (SU direct), 2000 (quinquennat).
Robert Badinter soutient que finalement cette réforme renforce les pouvoirs du
président de la République.
➔A-t-il raison ?
Commentaire :
La construction du plan plus simple pour le commentaire que pour la dissertation =>
parvenir à dégager des parties à partir de la thèse de l’auteur.
Correction :
Introduction
- Monocratie
- 20 juillet 2008
- Renforcement des pouvoirs du PRD
- Badinter = révision insuffisante, les lacunes de révision renforçant les pouvoirs
du parlement
PB : Néanmoins, il conviendra de démontrer que les critiques formulés par Badinter
peuvent être relativisés.
Il est élu par le peuple, souverain en vertu de l’article 3 dans une campagne
politique dans laquelle il expose son programme.
II. Une extension limitée mais réelle du pouvoir du palment et des droits de
l’opposition
a. Un accroissement plus accru que prétendu (=prétendu par Badinter) des
pouvoirs parlementaires
Badinter ne mentionne pas le contrôle instauré de nominations
présidentielles. Certes avec le fait majoritaire c’est difficile mais le refus
est quand même possible (exemple : Nomination de Boris Ravignon
refusée).
Encore une fois, Badinter oublie de mentionner un certain nombre de
dispositions :
• Article 35 modifié permettant aux parlementaires d’approuver les
interventions armées au bout de 4 mois d’intervention. => même si
de base cet article dit que c’est l’AN qui déclare la guerre, ça
n’empêcherait jamais le président de faire les interventions
armées, puisque comme il est chef de l’armée il peut décider
d’envoyer des troupes sans déclarer la guerre.
• Les ordonnances sont désormais ratifiées de manière expresse et
non de manière implicite.
• Constitutionnalisation des commissions d’enquêtes à l’article 51-
2.
b. Des droits limitativement reconnus à l’opposition
Badinter a raison de dire que les droits de l’opposition ne sont pas
beaucoup.
Le Sénat a toujours été à droite sauf entre 2011 et 2014. Mais étant donné
que dans le travail législatif le dernier mot reste à l’AN, le Sénat de droite
ne poserait pas de problème. Pourtant, la position du Sénat poserait un
problème dans la révision de la constitution puisque son approbation est
nécessaire en vertu de l’article 89.
Actualité récente montre que le Sénat est important pour la révision (IVG).
Finalement la pratique a étendu de facto des droits de l’opposition :
• Droit de tirage à l’AN permettant à l’opposition d’avoir des
commissions d’enquête une fois par an sans procéder à un vote
pour la création des commissions d’enquête.
Autre point montrant que les pouvoirs du président ont été diminués :
désormais depuis 2008 le président ne préside plus le CSM.