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1) La Constitution : les implications constitutionnelles en matière d’organisation

administrative (indivisibilité, décentralisation…)

→ L’art 1 de la const est essentiel : «  la France est une république indivisible, laïc,
démocratique, et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans
distinction d’origine de race ou de religions, elle respecte toutes les croyance. Son
organisation est décentralisée »

→ 2 éléments sont importants :

• « indivisibilités » = la règle est la même pour tous, l’état fixe une règle applicable
pour tous et
• « décentralisation » = La notion décentralisé à été ajoutée par la révision
constitutionnelle de 2003

→ En vertu de l’art 72 Alinéa 4 : «  les collectivités territoriales disposent d’un pouvoir
réglementaire pour l’exercice de leurs compétences  » = le pouvoir de prendre des mesures
générales et impersonnelles.

→ Cet article précise que le pouvoir réglementaire s’exerce dans les conditions prévues par
la loi.

→ Le statut de la collectivité territoriale est déterminée par la constitution et par la loi


( =acte de l’état)

→ La loi du 6 février 1992, sur l’administration territoriale de la république, donne un


fondement juridique a la coopération décentralisée, des actions extérieures des collectivités
territoriales.

→ Art L115-1 du code générale des collectivités territoriales :  dans le respect des
engagements internationaux de la France les collectivités territoriales et leurs groupements
peuvent mettre en œuvre ou soutenir toute action internationale, ou de coopération, aide au
développement, ou au caractère humanitaire

→ Le code générale des collectivités territoriales permet également aux collectivités


territoriales française peuvent mener des actions avec les collectivités territoriales voisines,
frontalières des états voisins. Art L115-4 : « les collectivités territoriales peuvent créer avec
des collectivités territoriales étrangères un groupement locale de coopération transfrontalière
que l’on appelle : district européen (personne morale) »

→ Les collectivités territoriales peuvent également créer un groupement européen de


coopération territoriale, selon l’article suivant.
Les actions ne doivent pas interférer avec la politique étrangère de la France qui est unique !

→ art 52 et 53 de la c : c’est l’état qui négocie les traites les communes ne peuvent en
changer les modalités.

→ Une collectivité territoriale ne peut pas prendre partie dans un conflit international.

→ L’indivisibilité = la loi est la même pour tous sur tous les points du territoire.

↳ 9 mai 1991 → Le conseil constitutionnel a jugé que l’expression « peuple français » a une
valeur constitutionnelle → pas possible de parler de peuple corse car il n’y a que un peuple
Français

→ art 20 : le gouvernement dispose de l’administration.

→ Donc il résulte de la constitution qu’il y a :

 des institutions de l’états :

→ L’état repose sur un principe de déconcentration -> il y a un principe de décontraction


centrale

 des instituions décentralisées.

les institutions centrales :

→ art 20 de la C. → le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation


→ art 21 → le 1er ministre dirige l’action du gouvernement donc il résulte de ces article
que la primauté du 1er ministre au sein de l’exécutif est assurée.

→ Mais le P de la rep n’est pas démunie de pouvoir, il préside le conseil des ministres
→ l’art 13 de la C. Le P de la rep signe les ordonnances et les décrets délibérés en conseil des
ministres. Le P de la rep est élu qu suffrage universel direct et en principe, le p d el a rep n’est
plus menacé par une cohabitation qui a pour effets de transformer l’essentiel des pouvoir au 1
er ministre.

2) La présidence de la République : organisation et droit applicable

 ORGANISATION :
→ Le président de la rep est entouré par :

 une équipe de conseillers

qui ont a leur tête :

o le secrétaire générale de la présidence & un directeur de cabinet.

→ le secrétaire général (sort en général de l’ENA) annonce la composition du nouveau


gouvernement.

→ Il a une équipe de 60 conseillers qui le pousse a disposer de relai.

 Art 9 : le P préside le conseil des ministre

→ l’ordre du jour du conseil des ministre ÷ plusieurs parties :

 a => textes de portées générales


 b => mesures individuelle
 c => s’ouvre par une communication du ministres des affaires étrangères qui présente
la situations des affaires internationales

->Sous Sarkozy, une partie d a parfois été créée = débat

→ Les autres ministres peuvent intervenir (pour leurs actions)

 Arrêt du 10 septembre 1992 du Conseil d’état => l’arrêt Meyet :

en principe c’est le premier ministre qui détient le pouvoir réglementaire (art 21 et 37


de la C).

Dans cet arrêt on considérait que un décret devait être délibéré en conseil des
ministres quand la C. ou la loi avait exigé ce passage.

Dans cet arrêt m. Meyet introduit un recours contre un décret qui selon lui a suivi une
procédure irrégulière car aucun art n’avait exigé ce passage en conseil des ministre.

Le conseil d’état le rejette et juge que des lors que le décret a été délibéré en conseil
des ministre, le président de la rep en vertu de l’art 13 devait le signer.

 art 15 de la C : le P préside les conseils et les comités supérieurs de défense nationale
car il est le chef des armée.
→ Un décret du 24 dec 2009 a crée le conseil de défense et de sécurité nationale (=
CDSL) : Il est présidé par le P

 Ce conseil, définit les orientations en matière de programmation militaire et en


matière de planification de crise majeur

→ Le conseil de défense sanitaire => présidentialisation du régime

 Ce conseil suscite 2 critiques :

 lieu où les décisions sont prises alors que la C situe la prise de décision ailleurs

 l’intervention de ce conseil rend plus difficile le contrôle du parlement sur l’action


du gouvernement alors que nous sommes en régime parlementaire.

 DROIT APPLICABLE :

→  « affaire des sondages à l’Élysée » pose la question :

 La présidence de la république est-elle soumise aux règles applicables aux autres


administrations ?

→ En droit fr : une personne publique qui commande une prestation doit respecter les
règles des marchés publics :

 publicité
 mise en concurrence
 choix de la meilleur offre

→ résulte de directives européennes mais jamais appliquées par présidence de la rep

 Sarko a indique qu’il souhaité plus de transparence et que le budget de l’Élysée soit
soumit a la cour des comptes.

 Un premier rapport parut donc en 2008 Philippe Séguin dit peuvent être plus
détaillées.

 Une association « anticort » qui bénéficie d’un agreement lui permet de porter plainte
si elle constate de la corruption
3) Le gouvernement : organisation du gouvernement : ministres, secrétaires,
commissaires, le secrétariat général du gouvernement

 Le gouvernement

→ Mathieu Caron qui a écrit « droit gouvernemental » en 2020, défend l’idée qu’il existe
un droit gouvernemental comme il existe un droit parlementaire.

 Il repose sur plusieurs source (constitution, la loi …) & pratiques .

→ La C de 58 a créer un domaine de la loi et du règlement : il existe en principe des


décret/règles autonomes.

→ avant : les décrets devaient avoir un fondement dans la loi


→ mais : la C. De 58 créer des règlements autonomes.

→ En pratique : règlements autonomes = rares : ils sont fondés sur une loi.

 règlements autonomes = des décrets que prend le 1er ministre sans y être habilité par
la loi

 par ex : le travail gouvernemental se fait dans des comités interministériels, ces
comités sont crées par des décrets autonomes.

→ Le Conseil Consti appliquant le principe de sepa des pv fait respecter ce pouvoir


réglementaire qui permet de au premier ministre d’organiser avec une certaine liberté son
action

Sa structure :

→ le nombre de ministre que peut compter un gouvernement => rien n’est écrit dans la C

→ aucune loi sur la distinction entre les ministre d’état, ministre , ministre délégué…

→ Dans un gouvernement il y a des ministre qui peuvent avoir la qualification :

 d’état
 délégué
 des secrétaires d’état.
->La différence = le ministre siège au conseil des ministre chaque semaine alors que
le secrétaire d’état ne s’y trouve que s’il est invité.

→ Certains gouvernement ont créées des postes de hauts commissaires

par ex : en 2017 pour la reforme des retraite

→ Pour renforcer son pouvoir le gouvernement a dit qu’il avait les fonctions de ministres
Alors que selon l’art 23 : les fonctions de membre du gouv sont incompatibles avec
l’exercice de tout mandat parlementaire

→ juridiquement : premier ministre = n’est pas le supérieur hiérarchique des membres du


gouvernement, il peut donner des instructions au ministres mais il ne peut pas se substituer à
eux.

→ un membre du gouvernement peut tjrs refuser son contre seing au ministre

 le secrétariat général du gouvernement

→ crée par une loi du 24 déc 1934 : nommé par décret en conseil des ministres et même si
aucun texte ne l’exige il est normalement issus du conseil d’état.

Le secrétariat général du gouvernement a diff compétences :

 organisation du travail parlementaire et le respect des procédures.

 Les formalités nécessaire à la formation d’un nouveau gouvernement (ex décret


d’attribution des ministres)

→ Il ne change pas a chaque changement de gouvernement, c’est stable.

→ lien entre ce secrétariat général et le conseil d’état : les deux institutions éditent,
rédigent un guide de légistique : dans le quel, décrivent les règles qu’il faut respecter dans la
préparation des textes pour éviter leur contestation ( loi, arrêt, décret …)

> Quand un gouvernement est nommé = élaboration des décrets d’attribution de


chaque ministres => tache du secrétaire général du gouvernement avec la
collaboration du 1er ministre.
→ il joue un grand rôle dans la préparation des projets de loi et des textes réglementaires
qui doivent être délibéré en conseil des ministre avec le guide de légistique :

 Il doit avoir le texte suffisamment à l’avance pour le présenter au 1er ministre pour
accord et le transmettre au conseil d’état si l’avis du conseil est requis.

 Il est souhaitable qu’il et le texte 4 semaine au moins avant la présentation de ce texte


au conseil des ministre.

 le ministre :

→ Sur proposition du 1er ministre le p de la rep, nomme les membres du gouvernement.

→ Une fois la composition annoncée, le 1er ministre édicte, les décrets d’attribution des diff
ministres -> décret du 22 janv 1959 relatif aux attribution des ministres

 les décrets d’attribution des ministres sont délibérés en conseil des ministres

→ Ce décret a été modifié le 16 janv 2014 il précise que si un ministre estime se trouver en
situation de conflit d’intérêt il doit en informer par écrit le premier ministre et lui indiquer
les questions sur lesquels il a des intérêts.

→ Un décret détermine les attributions que le 1er ministre va exercer à la place du ministre
intéressé.

Ex : gouvernement d’Édouard Philippe, la ministre de la culture était Françoise


Nyssens, c’est son père qui a créer une maison d’édition Mais il ya un risque qu’elle
favorise sa maison d’édition.

Donc un décret du 9 juillet 2018 a dit que la ministre de la culture ne connait pas de
tous les actes de toutes nature à la société « acte sud » mais également elle ne connaît
pas la tutelle sur le Centre national du livre, et elle ne peut pas connaître la régulation
économique du secteur de l’édition littéraire.

 les memes précautions on été prise our le garde des sceaux : Dupont Moretti mais 3
jours avant il était avocat donc dans un décret du 3 oct 2020, qu’il ne connaîtrait pas
des actes de toutes natures relatifs à la mise en cause du comportement d’un magistrat
raison d’affaire implication des parties dont il a été avocat. Il ne peut pas connaître
non plus d’action introduit de pers qui aurait pu agir contre lui en qualité d’avocat. Il
ne peut pas avoir des remontés d’information à propos d’affaires qu’il a eu à connaître
en tant avocat.
→ Décret portant attribution d’un ministre => ils changent à chaque gouvernement

Ex : décret du 15 juillet 2020 relatif aux attribution du ministre de l’intérieur : l’art


1er, défini les missions du ministre de l’intérieur, il prépare et met en oeuvre la pol
du gouvernement en matière de la sécurité intérieure de liberté publique
administration territoriale de l’état, en matière d’immigration, de sécurité routière,
asile.

Il est préciser que sans préjudice des attributions du ministre de la justice, il prépare et
met en oeuvre dans la limite de ses attributions la pol du gouvernement en matière de
citoyenneté et d’accès a la nationalité française.

Sans préjudice = il faut tenir compte des compétences du ministre de la justice.

C’est pour ça que régulièrement il y a des frictions entre ministre de la justice et


intérieur car leurs domaines d’attribution ont des frontières.

→ Pour accomplir ces missions, le ministre de l’intérieur a besoin de service sinon il ne peut
rien faire !

→ Le décret d’attribution, indique que le ministre de l’intérieur a autorité sur les services
qui sont indiqué, énumérant dans un décret du 12 aout 2013. C’est un décret portant
organisation générale de l’administration centrale du ministère de l’intérieur. Et il indique
que l’administration centrale il y a un secrétaire générale et plusieurs directions (ex : la
direction générale des collectivités locales (DGCL) ( directions de la polices nationales ect ))

→ Le décret de 2020 relatif a Darmadin indique qu’il a autorités sur eux a l’exception de la
direction générale des collectivités locales et d’outre mer. Car dans le gouvernement castex,
il y’a un ministre de l’outre mer qui a autorité sur sa direction. Et il y a un ministre de la
cohésion des territoires qui a donc autorité sur la DGCL.

→ Les ministres passent mais les directions subsistent

→ mais elles peuvent selon les gouvernement passer de l’autorité d’un ministre à un autre.

→ Lorsque les décrets d’attribution des ministres sont publiés les spécialistes observent
qu’elles sont les attributions des ministres et les administrations sur les quels il a autorité.

→ Deux ministres peuvent avoir une autorité conjointe sur une direction.

Par ex : il existe une direction des français a l’étranger, dans le décret du 15 juill 2020,
le ministre de l’intérieur a autorité conjointement avec le ministre des affaires
européennes et étrangère sur cette direction car nécessite les compétences des trois
ministères.

→ le secrétaire générale de la présidence de la rep annonce la composition du gouvernement


dans un ordre spécifique, dans certains gouvernement il y a des ministres d’états, ministres
délégués.

→ Il faut se reporter aussi a son décret d’attribution : a -t-il véritablement autorité sur des
directions ?

→ Le ministre est épaulé par un cabinet, dans une administration centrale il y’a une
administration stable avec des fonctionnaires.

→ Mais le ministre vient avec un cabinet ministériel, une équipe.

→ Les premiers texte relatifs au cabinet :

 loi du 13 juillet 1911


 décret du 28 juill 1948
 le projet de loi de finance : voté chaque année est accompagné d’un document
budgétaire relatif au personne affectés dans les cabinets ministériels.
 Décret du 18 mai 2017 : fixe un plafond de membre de cabinet qu’un ministre peut
avoir, les cabinets ministériels sont régulièrement contestés. Parfois le directeur de
cabinet est choisi par le premier ministre.

→ Les administrations composé de fonctionnaires sont souvent dépossédé de leurs pouvoirs


par le cabinet ministériel lié directement au ministre et qu’il prennent le pouvoir à la place
des administrations.

4) Notion de déconcentration

→ l’état, réfléchie a son organisation territoire, pour être efficace pour des raisons
financière

 par ex : la loi du 6 fev 92 relative à l’administration territoriale de la rep a repensé


l’organisation des services déconcentrés.

 Son art 1 dit « l’administration territoriale de la rep est assurée par les collectivités
territoriales et par les services déconcentrés de l’état »
 l’administration déconcentrée de l’état est organisée dans les circonscriptions
suivantes :

o régionales
o départementales
o arrondissement

→ l’évolution des limites et collectivité territoriale est sans effet sur les circonscriptions
administratives de l’état.

En 2015 → reforme de la carte régionale elle n’a pas d’effet sur l’administration
d’état au niveau régional.

 L’art 6 de cette loi annonçait l’adoption d’une charte de la déconcentration c’est à


dire d’un texte qui fixe les grands principe de la déconcentration qui résulte d’un
décret du 7 mai 2015 :

 l’art 1 de ce décret défini ce qu’est la déconcentration : « consiste a confier aux


échelons territoriaux des administrations de l’états le pouvoir les moyens et la
capacités d’initiative pour animer coordonner et mettre en oeuvre les politiques
publiques définies au niveaux national et européens. »

 Donc la charte confirme que l’administration de l’état comporte 3 éléments :

o les administrations centrales

o les services a compétence nationale

o les services déconcentrés.

→ L’objectif est de confier que aux administration centrales et aux services a compétences
nationales les seules missions qui présentent un caractère nationale.

→ L’art 3 du décret, précise qu’elles sont les misions nationales : les administrations
centrales doivent assurer au niveau national un rôle de conception animation et appui, des
services déconcentrés.

→ la circonscription régionale : est l’échelon territorial de l’animation et de la coordination


des politiques des l’état qui sont conçu a paris.
→ Cet également dans cette circonscription régional que sont mis mises en œuvre les pol
national et de l’UE en matière d’emploi, de recherche, de culture, d’aménagement durable du
territoire, dvlp éco.

→ les régions était des administrations des l’états chargées de mener des pol de
développement économiques

→ Le préfet de région à un rôle important à jouer, il a autorité sur les diff administrations
régional

→ dans chaque départements : le préfet assure la coordination des actions des


administrations de l’états qui restent dans le département.

→ Les collectivités territoriales s’intéressent à l’évolution de l’administration déconcentrée


de l’état car pour mener leur pol les collectivités territoriales doivent trouver des
interlocuteurs de l’état.

→ C’est pour ça que le sénat (représentant des collectivités territoriales) à mené une étude
en 2017 « où va l’état territoriale »

dans ce rapport : le sénat constate que en 2008 l’état a mené la reforme de


l’administration territoriale(RAT) est une une révison générale de service public
RGPP.

François hollande abandonne la RGPP qui devient la MAP.

La RGPP (révision générale des politiques publiques) a eu pour but de réduire les
services régionaux d’une vingtaine à moins de 10.

Une loi du 16 janv 2015 a procédé a une nouvelle délimitation des régions pour
réduire le nombre de régions pour les rendre plus efficaces.

L’état a parallèlement réorganisé ses services régionaux pour qu’ils correspondent aux
limites des nouvelles régions.

→ Dans ce rapport de 2017 → la délégation du sénat a auditionné le secrétaire générale du


ministère de l’intérieur, qui indique que l’objectif de la REATE était d’ordre financier de
faire des économies.

→ De 2009 à 2015 : 3300 emploies ont été supprimé sous préfectures donc le but n’était pas
d’augmenter leurs pouvoir.
→ Un ministère est efficace : s’il peut compter sur les administrations déconcentrées
régionale et départementales.

Pdt très longtemps ça na pas été le cas pour le ministère de l’environnement qui a été
crée en 1971 et jusqu’en 91, il n’avait pas de direction départementale ou régional de
l’environnement.

 Donc quand le ministre de l’environnement voulait mener une action il devait


s’appuyer sur les directions des autres ministères.

→ Les choses ont en suite changé et les administrations de l’état avaient un rôle d’expertise
technique auprès des collectivités territoriale

→ maintenant la notion de l’équipent a disparu.

5) Le préfet

→ le préfet de région : est le garant de la cohérence de l’action de l’état dans la région.

→ Il a autorité sur les préfets de département

→ Le décret du 29 avril 2004 → determine les missions des prefets : possible d’introduire
un recours hiérarchique devant les ministres contre les décisons des préfets de départements
et de région

→ Avant d’introduire d’un recours juridictionnel, l’administrateur peut choisir un recours


hierachique pour que le ministre revienne sur sa décision.

→ Les préfets de départements : agissent conformément aux instructions du préfets de


région

→ Le prefet de région a compétence dans les matières financière :

– les investissements de l’état sont dépensé


– et il est responsable de la dépense régional de l’état

→ en matière d’éducation nationale par ex le représentant de l’etat est le recteur


6) Le maire agent de l’Etat

→ Un decret du 12 nov 1789 crée une municipalité dans chaques villes

→ Dans ce decret, la municipalité a 2 fonctions :

– c’est une administration de l’état déconcentré


– elle exerce un pouvoir municipal qui représente la municipalité des habitants.

→ le maire est :

– exécutif de la commune (la personne morale qui représente les habitants)


– un agent de l’état (officier de la police judiciare / officier de l’état civil)

→ le maire est chargé de l’exécution des regles et règlement.

7) Les relations entre le pouvoir central et les institutions déconcentrées : le pouvoir


hiérarchique

→ Lorsque 2 autorités sont dans une relation hiérarchique cela implique que le supérieur
hiérarchique ait certains pouvoir à l’égard du subordonné.

→  Le superieur a un pouvoir de:

➢ instruction (= il peut par des actes lui indiquer comment la regle de droit doit etre
appliquée)

➢ substitution (= si le subordonné n’exerce pas sa mission, le superieur peut se


substituer a lui)

➢ réformation (= il peut prendre une autre decisons que celle qu’a pris le subordonné)

➢ annulation (= il peut annuler la decison de son subordonné)

→ Il est possible d’introduire un recours hierchique devant le ministre du prefet qui pourra
annuler la decison du prefet.

8) Les autorités administratives indépendantes


→ (AAI = autorité administrative indépendante)

→ cette adm est centrale et déconcentré.

→ Les adm sont soumises au pouvoir hiérarchiques du gouvernement.

→ Le législateur peut souhaiter donner une certaine autonomie a des organisme :

 par la création d’une personne morale ( ex : collectivités territoriales, qui bénéficie


d’une certaine autonomie la constitution affirme un principe de libre administration
des collectivités territoriales )

 Il peut créer des personnes publiques spéciales, ce sont des personnes morales ( ex :
les établissements publics)

 Il y a des institutions de l’état qui ont une grande autonomie (ex : les juridictions,
ce sont des institutions de l’état )

 il y a des institutions de l’état qui bénéficie d’une certaine autonomie et en


particulier qui sont soustraite au pouvoir hiérarchique = des AAI

→ Les AAI n’ont pas la personnalité morale

→ se sont des autorités de l’état, mais elle ne sont pas soumise au pouvoir hiérarchique du
gouvernement

→ elles sont apparue a la fin des années 70 :

 la loi du 6 janv 78 : crée la commission nationale informatique et liberté (CNIL) et


pour la première fois qualifier un organisme d’AAI.

C’est une institution qui existe tjrs et qui est chargée que l’utilisation des données
internet ne porte pas atteinte à nos libertés.

 Si elle commet une faute c’est l’état qui répare.

→ La C. dispose que « le gouvernement dispose de l’administration » ça veut qu’il a


autorité sur l’administration :
 En principe : le gouvernement est responsable devant le parlement, et il contrôle
l’action du gouvernement et de l’administration à travers son contrôle du
gouvernement sur l’administration.

 Mais : les AAI échappe à ce schéma.

->Un ministre ne peut pas être appelé à s’exprimer sur la CNIL devant le
parlement.

→ CNIL => AAI car l’usage des données informatiques pouvaient permettre de porter
atteintes un liberté donc on ne pouvait pas confier un telle pouvoir de contrôle à un ministre
du gouvernement de l’état.

 C’est pour ça qu’elle est indépendante

→ fin des années 70 : lois qui visent à améliorer les relations entre les administrations et les
administrés.

→ Avant le système fr reposait sur le contrôle juridictionnel : un administré qui est


mécontent peut saisir le juge administratif si un acte est illégal.

→ Loi du 17 juillet 1978 : garanti aux administré l’accès aux documents administratif =
les documents produit par les administrations sont communicables.

 si communication est refusée par l’administration alors l’administré peut saisir une
commission administrative la CADA qui va rendre un avis sur le caractère
communicable ou non du doc.

 Ensuite l’administration peut suivre ou non l’avis.

 Si il n’a pas obtenu la communication du doc, il peut saisir le juge administratif d’un
recours contre ce refus de communication.

→ La CADA est considéré comme une AAI, elle a des points communs avec la CNIL :

• Elle n’a pas de personnalité morale


• Le premier ministre n’a pas d’autorité sur elle

→ Mais : La CNIL a un pouvoir de décision alors que la CADA donne des avis = une
magistrature d’influence
→ La loi du 11 juillet 1979 : oblige l’administration à motiver ses décidons individuelles
défavorable car tout acte administratif expose sur un motif

→ L’administrée comprendra mieux la décision si on lui explique.

> 1er mouv de création de AAI dans les années 1980  :

 L’un des points du programme de la gauche au pv était la libéralisation du secteur


de l’audiovisuel

 loi du 29 juillet 1982, sur la communication audiovisuel. L’art 1 de cette loi dispose
que « la communication audiovisuelle est libre »

 La loi de 82 créer la haute autorité de la communication audiovisuel qui est une


AAI

 Elle a pour mission de :

o délivré les autorisations nécessaires pour exploiter une radio privée

o faire respecter le pluralisme des opinions dans l’audiovisuel publique 

→ Un tel pouvoir ne pouvait pas être confié au gouv.

 En 1986, la droite remporte les élections législatives et une loi de 86 la supprime et


créer une autre AAI : la commission nationale pour la communication et les liber-
tés -> CNCL.

 En 1988 la gauche revient au pouvoir et une loi est votée pour la supprimer et la
remplacer par le conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA).

 Le CSA n’a été supprimé que en 2021, qui est remplacé par l’autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique (ACORM) = fusion du CSA et de
HADOPI

→ En 1973 avait été créer en fr le Médiateur, il a pour mission d’essayer de régler les litiges
à l’amiable sans saisir le juge mais que un pouvoir de recommandation.

 C’est une autorité plutôt morale.


 supprimé par la révision de 2008 remplacé par le défenseur des droits => fusion de
plusieurs autorités

> 2ème mouv qui a favorisé le dev des AAI  :

→ l’Union européenne décide de libéraliser certains secteur de l’économie :

 Télécommunication
 L’électricité
 Gaz
 Chemin de fer …

 Avant ces activités étaient confiées a une entreprise propriété de l’état (publique) qui
avait le monopole.

 Apres : L’Union européenne adopte des directives pour prévoir que ces activités
seront ouverte a la concurrence.

→ vont apparaitre des entreprises privées

→ comme ces activités sont ouverts à la concurrence, il faut que une autorité assure la
régulation du marché :

 Cette régulation ne peut pas être confiée au gouvernement puisse que le


gouvernement contrôle l’entreprise la plus importante (celles historiques).

 Sont créées : l’ARCEP (autorité de régulation des dominations électroniques des


postes et de la distribution de la presse).

 Une ordonnance du 1er déc 86, à instituer la liberté des prix (les prix fixé par le
jeux de l’offre et de la demande)

o Avant cette ordonnance le ministre de l’économie avait le pouvoir de fixer le


prix des produits (=économie dirigiste )

 l’ordonnance créée le conseil de la concurrence (une AAI) => qui est chargée de
sanctionner par des amendes les entreprises qui commentent des pratiques anti-
concurrentielles.

 Aujourd’hui ce conseil s’appelle l’autorité de concurrence


→ Le législateur a créer des Autorités publiques indépendantes => la différence est que
celles ci ont la personnalité morale

 par ex :

o la haute autorité de santé (établit des recommandations sur les pratiques


médicales)

o Le CSA est une AAI et est devenu l’ARCOM qui est une autorité publique
indépendante.

o le Haut Conseil de l’évaluation et de la recherche et de l’enseignement


supérieur ( HCERES) = autorité publique indépendante.

il faut être certain que les formation proposées par les universités soient de
qualité pour que l’argent soit dispensé par l’État. Mais en vertu du principe
d’indépendance de l’université le gouvernement ne doit pas évaluer donc c’est
pour cela que l’on a crée le HCERES qui va évaluer les formations
proposées par l’université et les centres de recherches.

→ les lois créants les AAI ont été soumises au contrôle du conseil constitutionnel

→ La création des AAI, posait 3 juridiques principaux :

 le conseil a donc tranché dans des décisions :

1er pb  :

 en vertu de l’art 20 de la C le gouvernement dispose de l’administration (le


gouvernement a un pouvoir hiérarchique sur l’administration)

Argument contre les AAI : Les AAI échappent aux pourvoir hiérarchique du
gouvernement donc le gouvernement ne disposant pas des AAI, il n’y a pas de
contrôle parlementaire.

Le conseil constitutionnel a répondu dans une décision du 18 sept 1986 relative à la


création de la CNCL.

Il rejette le grief d’inconstitutionnalité car si le gouvernement est mécontent d’une


décision d’une AAI, il peut tjrs attaquer cette décision devant le juge administratif
pour obtenir son annulation.
2ème pb  :

 certaines AAI, détiennent un pouvoir réglementaire (=pouvoir de prendre des


mesures générales et impersonnelles).

 Argument contre : Mais la C Dispose que c’est le 1er ministre qui détient le pouvoir
réglementaire (art 21). Donc une loi qui créer une AAI lui confie un pouvoir
réglementaire qui est retiré au 1er ministre or la loi est inférieur a la constitution.

 Le conseil a rejette ce grief dans la décision du 18 sept 86, il juge que même si l’art
21 attribue au 1er min le pouvoir réglementaire cela n’exclue pas qu’un pouvoir
réglementaire soit confié a une autre AAI même indépendante des lors que ce pouvoir
réglementaire intervient dans un domaine déterminé et que les actes règlementaire
de l’AAI seront soumis dans la hiérarchie des normes à la loi ou au décret du 1er
ministre.

3ème pb  :

 certaines AAI, ont un pouvoir de sanction, l’administration détient depuis longtemps


un pouvoir de sanction, mais a partir des années 80, la loi qui créer certaines AAI
leurs donne un pouvoir de sanction matériellement de nature pénale (sommes
d’argents) .

 Argument contre : Jusqu’au début des années 80 seule le juge pénale pouvait infliger
de telles amendes, donc certains on soutenu qu’il y avait inconstitutionnalité car ce
pouvoir empiéter sur le pouvoir du juge pénal garanti par la déclaration des droits de
l’homme.

 Le conseil constitutionnel a rejeté le grief, dans deux décisions : 17 janv 1989, relatif
au CSA et une autre du 28 juill 1989 à propos de la commission des opérations de
bourses.

 Il juge que le principe de séparation des pouvoir (art 16 de la DDHC ou autres regles
constitutionnel) n’interdit pas de confier un pouvoir de sanction a une AA même une
sanction très lourde (= une punition).

 La seule réserve est que la sanction ne peut pas être une mesure de privation de
liberté. Et il ajoute que si une AA se voit accorder un pouvoir de punition elle devra
respecter les principes qui s’impose au juge pénale :

 Respect des droits de La Défense


 Non rétroactivité de loi pénal
 Égalité des délits et des peines
 Principe de nécessité de la sanction (proportionnée aux faits reprochés)

 Les sanctions infligée par les AAI, doivent également respecter la convention
européennes des droits de l’homme et notamment son article 6 : « des lors que le
litige porte sur une accusions en matière pénale ou sur une contestation de caractère
civile le citoyen a le droit au respect d’une procédure équitable, à l’accès a un tribunal
indépendant et impartial, qui statue publiquement, dans un délai raisonnable».

 le conseil d’états dans un arrêt du 3 dec 1999 à indiqué qu’a certaines conditions
une AAI, est un tribunal « au sens de l’art 6 » elle doit donc respecter une
procédure équitable.

→ Années 80 : multiplication des AAI -> le législateur s’en est préoccupé et il a considéré
qu’il fallait donc rationaliser :

Une manifestation :

→ révison de 2008 a créer le Défenseur des droits qui se substitue a un certains nombre
d’autorité ( la HALD, le Mediateur ect )

→ sa mission est de veiller ( art 71-1 ) : « au respect des droits et libertés par les
administrations publiques »

 il n’a donc pas de compétence a l’égard des entité privé


 il peut être saisi par toute pers qui s’estime laissé par une adm ou bien se saisir
d’office.
 Le défenseur est nommé par le président pour un mandat de 6ans non renouvelable
 Il n’a donc rien à attendre du P de la Rep .

→ Dans la trad fr, la protection des libertés repose sur le juge donc le défenseur en est une
exception.

→ Mais il a un lien avec la justice car il peut déposer des observations durant les procès.

→ Il veille également a l’exécution des décisions juridictionnelles.

Jacques Toubon ( defenseur en 2014) à orienté son action dans 3 directions :

• améliorer l’accès des pers les plus vulnérable au service public


• renforcer les droits des étrangers ( mineur isolé et migrants )
• lutter contre les discriminations notamment liée au handicap

→ il a la possibilité de publier un rapport sur le comportement d’une administration

 Le parlement s’est préoccupé de cette multiplication, donc une loi du 20 janv 2017
portant statut général des AAI et des API.

C’est une loi qui a pour objet de fixer des règles communes applicables a toutes les
AAI sous réserve des dispositions propre a chacune d’elles.

Quelques principes dans cette loi :

 la durée d’un membre d’une AAI ou API doit être comprise entre 3 et 6ans sauf
quand le membre est parlementaire (son mandat = celui de parlementaire)

 Le membre d’une AAI ou API n’est pas révocable

 Art 9 : les membres ne doivent recevoir aucune instruction ni en solliciter de


quelconques pers qui soit.

 Le membre d’une AAI ou API, doit respecter le secret des délibérations puis il doit
s’abstenir de prendre des positions publiques qui seraient préjudiciable au bon
fonctionnement de l’institution.

 la loi de 2017 prévoit que une commission permanente de l’assemblée nationale ou


du sénat peut demander au président de l’AAI de venir s’expliquer devant elle ->
règle le pb de contrôle

9) L’établissement public : notion, établissements publics fondatifs et corporatifs

→ L’établissement public : est une personne morale de droit public ( ≠ association c’est
de droit privée ) qui a des compétences spéciales et est soumis au pouvoir de tutelle de
l’état et il est rattaché a une collectivité a compétence générale ( notion qui évolue car les
collectivités avait une compétence générale mais ce n’est plus vrai )

> art 34 de la C. = Le législateur est compétent pour créer les nouvelles catégories
d’établissement public

> mais quand il faut créer un établissement qui rentre dans une catégorie qui existe, un
décret suffit
→ Des lors que un établissement public est créer pour donner une autonomie a un service,
certains l’on comparé à la création de collectivité territoriale.

 La collectivité territoriale => décentralisation territoriale


 Les établissements => « décentralisation par service »

-> mais ce n’est pas possible car la décentralisation territoriale repose sur la c. (Titre
12) qui accorde des garanties aux collectivités territoriales.

→ Barbé soutient que : l’établissement public est un moyen pour l’état de mettre en place un
contrôle sur l’administration d’un établissement. L’établissement public lui est tjrs soumis a
l’autorisation du gouvernement ou du législateur.

Les établissements publics sont très divers :

→ jusqu’en 2000, le législateur qui voulait donner une autonomie à un service ne pouvait
que créer un établissement public.

→ En principe un établissement public a pour mission de gérer, un service public.

Par ex : les collèges et lycée sont des personnes morales de droit publics qui ont pour
mission la prise en charge du service public d’éducation nationale. C’est plus logique
que qu’ils soient autonomes .

→ Par exception : Il y a des établissements qui n’assure pas une mission de service
public.

Par ex établissement public de défaisance -> l’état était actionnaire de la banque : «


le crédit lyonnais » et cette banque a commis des erreurs de gestions graves mais
l’état ne pouvait pas accepter la liquidation de la banque. Donc le législateur a créer
un établissement public de défaisance : qui récupère tout les investissements
coûteux de la banque pour ne lui laisser que le reste.

→ Maurice Hauriou à fait une distinction entre les établissements publics :

- fondatif
- corporatifs

→ Un établissement public fondatif : l’état gère des service public directement et a un


moment, l’état décide de donner une certaine autonomie au service public.
Par ex : une loi créer la catégorie lycée et collège mais ils exercent une
mission de service public national et le collège et le lycée n’a pas d’existence
propre préalable il ne traduit pas une vie antérieure. C’est un établissement
fondatif

→ Un établissement public coopératif : les association syndical de propriétaire et les


chambres consulaires c’est à dire les chambres de commerce, de métiers et d’agriculture.

- Leurs missions : il se peut que des travaux doivent être entrepris pour le bien de
propriétaire privées mais qui intéresse l’intérêt générale, les travaux ne seront
efficaces que si tous les propriétaires acceptent d’y participer donc le préfet peut
ordonner aux propriétaires de ce réunir dans une association syndicale de propriétaire
si elle est constituée d’office par le préfet.

 c’est un établissement public on parle « d’associations syndicales autorités » (ASA)

→ dans une décision du 9 dec 1899, « association syndical du canal de Gignac » le juge a
jugé que l’asso syndical de proprio constitué d’office par le préfet est un établissement public,
la loi ne le disait pas et que Celles qui sont libres sont privées.

Maurice hauriou à dit que « on nous change notre état » car nous sommes dans un
régime libérale avec des propriétaires privée qui se retrouve obligé de s’associer.

→ Ce sont des établissements corporatifs car leurs assemblée est composé de propriétaires
privés.

→ Un établissement public est rattaché a une collectivité a une compétence générale.

→ Ça permet de comprendre que l’établissement est autonome avec des limites car il est
rattaché avec l’état, il a une mission de service public.

→ Ce rattachement permet un contrôle qui est permis avec la nomination du chef de


l’établissement par l’état :

- Dans un établissements publics fondatif : il y a des éléments de rattachement car la


collectivité nome et révoque.
- Dans une association syndicale de propriétaire : est rattachée a aucune personne
morale car elle n’est composée que de propriétaire qui s’explique par le caractère
corporatif.

→ Les chambres consulaires :


- sont les chambre de commerce qui défendent les intérêts de la profession, les
chambres de l’agriculture et des artisans, sont également des établissements publics
corporatif car l’assemble délibérante est composé de représentant de la profession.

- La chambre de métier est sous la tutelle de l’état, il y’a un pouvoir de contrôle mais
elle est administrée à l’intérieur par des membres élus.

Autre exemple d’établissement public :

- en matière de santé : les agences régionales de santé public (ARS) qui est un
établissement public fondatif de l’état. Elle joue un grand rôle dans l’organisation de
l’accès au soin. L’agence régional de santé va jouer un rôle dans l’établissent de la
carte hospitalière

- Joue un grand rôle dans la structuration de l’offre de santé dans la région.

Pk on les a créés ? :

 mettre ne place une politique de rationalisation des coûts.

 la politique de santé en fr relève de l’état + de la sécu : on essaye de renforcer son


contrôle sur la politique de santé au détriment de la sécu et des organismes sociaux.

 réduire les inégalités territoriales devant la mort (mais marche pas car on constate une
surmortalité en Bretagne)

→ le directeur général de l’agence régional de santé exerce des compétences au nom de l’état
et échappe au contrôle du préfet de région.

→ Le service public hospitalier est associés au service public (clinique) et les


établissements public.

Évolution du statut des établissements de santé :

→ doivent développer une pol d’évaluation des pratiques professionnelles.


- Il y a une évaluation interne et externe par une institution qui est la haute autorité de
santé qui est une AAI.
- Elle va donc faire une évaluation indépendamment de ses pratiques.

La politique de santé a bcp évolué:

 en 1945 création de la sécu ( ce sont des organismes qui ne sont pas l’état ),

 en 1958 une ordonnance crée les centre hospitaliers universitaires ( CHU),

 En 1970 une loi créer le service public hospitalier

o Jusqu’en 70, c’est le maire qui dirige l’hôpital

o En 1970 le maire perd ses prérogatives au profit d’un directeur nommé par le
ministre de la santé ( l’adm de l’état commence à apparaître)

 années 90 : reforme hospitalière en 91 qui fait des hôpitaux des établissements public
de santé

o remplace la tutelle a priori par une tutelle a posteriori.

 en 1995, il y a les ordonnances Juppé (1er ministre), dans ces ordo on dit que le
système de santé coûte chère il est déficitaire, il faut une reprise en main par l’état. On
repasse a un contrôle par l’état.

 en 2003, l’état a opter pour une tarification à l’activité, l’hôpital a une tarification en
fonction des actes de ce qu’il fait. C’est la fédération hospitalière qui a demandé ça
car la tarification globale avait pour effet de transposer les patients dans le privé.

 en 2009 une loi « hôpital patient santé territoire » à renforcer les pv des directeur au
détriment des médecins. Cette loi a insisté au regroupement d’hôpitaux car on pense à
l’efficacité

 La cause de dépôt et conciliation a été en 1816, et réformer par une loi du 22 mai
2019, loi pacte.

La caisse des dépôts a été créer pour être autonome par rapport à l’état pour éviter
qu’il utilise l’argent déposer a son propre besoin.

Grace aux fonds, la caisse finance des projets d’intérêt public


 par ex : elle joue un grand rôle dans le financement du logement social,
dans la transition écologique.
→ Quand la caisse des dépôts dégage des bénéfices elle pouvait décider d’en verser
une partie a l’état mais elle choisissait

→ désormais le versement de la caisse a l’état est fixé par un décret du gouvernement


après avis de la commission de surveillance.

→ Le directeur de la caisse des dépôts qui est nommé par le gouvernement à une certaine
autonomie et est controlé par une commission de surveillance composé de parlementaire et de
la cour des compte de la chambre de commerce de paris.

→ aujourd’hui la loi, dispose que la caisse des dépôts et ses filiales constituent un grp
public au service de l’intérêt général et du dev eco du pays.

→ les établissements public expérimentaux :

- On en crée depuis qlq années

- le cas d’une ordonnance du 12 dec 2018 et elle prévoit la possibilité de


rapprochement, de regroupement, fusion d’établissement d’enseignement supérieur et
de recherche.

- L’établissement public créer a la suite de ça, pourra avoir une forme expérimentale
c’est à dire que l’établissement pourra regrouper des entité qui peuvent conserver
leur personnalité moral.

- l’établissement expérimental pourra en vertu du décret qui le créera comporter des


règles de fonctionnement qui déroge aux règles applicables au fonctionnement des
universités. C’est une expérimentions de 10 ans.

10) Régime de l’établissement public

→ les conséquences dans un établissement public :

→ L’établissement public est régit au regime de spécialité, il a les competences que la loi lui
a donné.

→ Des communes peuvent s’associer dans un syndicat de commune qui est un


établissement public → il regle un ou plusieurs services publics.
→ Le syndicat n’a que les competences que lui on attribué les collectivités.

→ le legislateur a favorisé la création d’établissement public de coopération intercommunale


(EPCI) à fiscalité propre (=qui prélève des impôts).

→ Les EPCI a fiscalité propre sont les communautés de commune, d’agglomération, urbaines
et métropoles.

→ Le consiel d’état a considéré que un établissement public pouvait prendre en charge les
activités complémentaires de son activité statutaire si ca lui permet de mieux accomplir son
activité principale.

→ Tout établissement public est soumis a la tutelle de l’état car la France est un État unitaire
donc il faut un controle sur toute personne public.

→ pv hierachique ≠ pv de tutelle

→ « il n’y a pas de tutelle sans texte » = l’autorité de tutelle n’a que les pouvoir que la loi lui
a conféré.

→ La tutelle qui pèse sur un établissement public dépend des lois qui ont instituée
l’établissement public.

→ L’établissement public est rattaché a une collectivités qui a compétence generale c’est à
dire l’etat ou une collectivité territoriale. Tout dépend de la nature du service public confié.

→ Les collèges et les lycées ont en charge un service public national.

11) Les personnes publiques spéciales autres que les établissements publics

→ L’établissement public a une compétence publique spéciale.

→ Jusqu’en 2000 on considérait qu’il n’y avait pas d’autre personne publiques spéciale mais
le juge a reconnu qu’il en existe d’autre

la banque de franque :

- Le conseil d’état dans un arrêt du 22 mars 2000, le conseil à jugé que la banque de fr
est une personne public sui-generis : c’est à dire qu’elle n’entre pas dans une
catégorie.

- créer sous N.B, c’est une institution privée


- au fil du temps la part du public est devenu de plus importante.

- Le traité de Maastricht de 92 => créer l’union eco et monétaire : l’euro.

o Pour créer la monnaie unique il fallait instituer une banque central européenne
qui va être chargée de gère cette monnaie.

o Dans une première étape, les états devaient donner une indépendance à leur
banque central, c’est pour ça que une loi de 1993 a été voté en France pour
modifier le statut de la banque de France.

o Compliqué de qualifier la banque de fr comme un établissement public ( car


rattaché a l’état, tutelle ect) donc => personne public sui-generis

le GIP :

- créer par une loi du 15 juill 1982 : Loi d’orientation et de programmation pour la
recherche

- c’est une personne morale de droit public dotée de l’autonomie adm et financière

- constituée par convention et approuvée par l’état soit pour regrouper plusieurs pers de
droit public soit une ou plusieurs de droit public ou une pers privée c’est une loi du 17
mai 2011 qui établit le régime du GIP.

- Elle créer le GIP pour permettre l’association pour les recherches entre les universités
et les centres de vaccins.

- Le tribunal des conflit dans une décision du 14 fev 2000 « habitat et intervention
social pour les ma logé et sans abris » dans cette décision, le tribunal des conflit a jugé
que le GIP n’est pas un établissement public :« c’est une pers public soumise a un
régime spécifique ».

- Il a rendu cette décision car le GIP est créer par un contrat, une convention approuvée
par l’état alors que l’établissement public est créer par un acte unilatéral.

- Le législateur quand il a créer les GIP ( groupement d’intérêt publiques ) à souhaité


qu’ils échappent a certaines règles du droit public qui se sera applique si il avait été
qualifié d’établissement public.
les API :

- les API ont la perso moral.

- Les deux premier API ont été crée par une loi du 1er aout 2003 qui a créer l’autorité
des marchés financiers chargé d’assurer les règles les marchés financiers et la
commission de contrôle des assurances.

- Le législateur à qualifier ces organismes d’autorité public indépendant car dans le


domaine financier il faut rassurer les investisseurs étranges.

- Il faut donc qu’il y est :

o un organisme pour faire respecter les règles


o Une entité avec une autonomie par rapport a l’état fr

- cette indépendance pose des pb :

car un avis du conseil d’état du 8 sept 2005 à révélé que la commission


contrôle des assurance est l’API chargée de faire respecter les regles sur le
marche de l’assurance.

la commission ne peut pas s’assurer auprès d’une compagnie car si elle en


choisit une elle n’est plus indépendante.

Donc le gouvernement a demander au conseil d’état, si la commission de


contrôle des assurances commet une faute quel est le patrimoine qui sera
attaque et qui en répondra.

Le conseil d’état a répondu que puisque la commission à la perso morale c’est


son patrimoine équitable doit en répondre. L’état ne pourra en répondre que de
manière subsidiaire.

12) La collectivité territoriale : éléments constitutifs

→ Il y a plusieurs éléments qui permettent de définir ce qu’est une collectivité territoriale :

la personnalité morale :

→ Une collectivité territoriale, a nécessairement la personnalité morale : C’est élément de la


définition s’est construit au fil du temps.
- Des lois de 1837 et 1838 reconnaissent la personnalité civile aux communes et aux
départements mais ce n’est pas encore la personnalité morale de droit public.

- Au paravant, la législation révolutionnaire a propos des communes, parle de corps


administratif, de corps municipaux mais jamais de collectivités territoriales ou de
personnalité morale.

- L’expression collectivité territoriale apparaît pour la première fois dans un texte : la


constitution de 1946

- Pas dans un texte officiel le premier a l’utiliser c’est un auteur de droit public = Léon
Duguit qui en 1903 il utilise le terme de collectivité territoriale dans un ouvrage.

s’administre par des organes élus :

→ L’art 72 de la C dispose que la collectivité territoriale s’administre librement par des


conseils élus.

→ le législateur souhaite créer une nouvelle catégorie de collectivité territoriale, il faudra


qu’il prévoit des organes élus.

→ Maurice Hauriou considère que la décentralisation repose sur un critère : l’origine


élective des assemblées locales.

→ les collectivités territoriales ont acquis progressivement ce caractère :

- l’art 69 de la charte de 1830 annonce que une loi devra créer des institutions
départementales et municipales fondée sur un système électif.

- Sur le fondement de cet art 69 une loi du 21 mars 1831 prévoit l’élection des conseils
municipaux par un corp municipal remplissant certaine condition d’âge et de
capacité.

- loi de 1884 que les maires ne seront plus nommé par le pouvoir central, mais par le
Consiel municipal.

- Dans la C est affirme le principe de libre administration des collectivités territoriales


affirmé a l’art 72 mais aussi a l’art 34 qui fixe le domaine de loi.

- Le conseil constitutionnel dans une décision du 23 mai 1979, « territoire de nouvelle


calédonie », il a estimer que la libre administration des collectivités territoriales était
un principe constitutionnel
→ Il s’agit maintenant de définir le contenu de libre administration des collectivités
territoriales :

 1ère proposition => il s’agit d’un principe inscrit dans la constitution ( art 72 + 34 )
mais la C ne donne pas son contenu, il reviendra donc au juge d’en donner le
contenu

 2ème proposition => la libre administration est une liberté de gestion, ce n’est pas une
liberté de gouvernement ( pas un État fédéral )

 3ème proposition => le principe de libre administration implique que la collectivité


territoriale s’administre par des conseils élus.

 4ème proposition => le principe implique que la collectivité territoriale est des
compétences effectives (une loi qui retirerait à la commune toute ses compétences
serait contraire au principe)

 5ème proposition => les collectivités territoriales doivent disposer d’un certain
pouvoir réglementaire en vertu de ce principe

 6ème proposition => la libre administration implique une certaine autonomie


financière

 Donc : Il résulte que le mode de fonctionnement démocratique de la collectivité


territoriale découle du principe de libre administration affirmé a l’art 72 et 34 de la C.

la clause générale de compétence :

→ C’est une notion qui est attachée aux collectivités territoriales

→ mais pour des raisons, ce n’est plus un élément de définition !

→ La clause générale de compétence est affirmée dans la loi de 1884, qui est la grande loi
sur les communes, et elle dispose que le Conseil municipal règle par ses délibérations les
affaires de la communes.

→ Ces dispositions figure tjrs dans le droit positif dans le code général des collectivité
territoriale.

→ La compétence de la commune : des qu’il y a une affaire communale qui présente un


n’être communal, le conseil municipale à vocation à intervenir et voter une délibération.
est ce que la commune a des compétences qui préexistent à la loi ?

ou

est ce que la commune n’a que des compétences qui découles de la loi ?

→ Carré de Malberg dit que a côté des 3 pouvoir il y aura un 4 pouvoir :

- La commune n’attend pas l’intervention de la loi pour avoir des compétences.

C’est une idée qui est contestée, la doctrine considère que la commune n’a que les
compétences que la loi lui confère

→ L’idée que la commune puisse avoir des compétences qui pré existe a la loi :

- résulte de la révolution.

- La révolution fr a été déclenchée par les municipalités, donc le pouvoir des communes
préexiste

→ Maurice Bourgogne avait soutenue que les collectivités territoriales ont un pouvoir
réglementaire sans que la loi leur a attribué -> rejeté par le conseil constitutionnel

o On prouvait engager la responsabilité de la commune

→ aujourd’hui : Le droit actuel , le conseil constitutionnel ne considère pas que la clause


générale soit un élément de la collectivité territoriale :

- Le Conseil constitutionnel dans sa décision du 16 sept 2016, le conseil a jugé que


l’art L3211 du CGCT ne portait atteint a aucun principe constitutionnel. Il résulte que
la clause général de compétence n’est plus un critère de la collectivité territoriale.

- La commune détient jrs une clause générale de compétence mais elle n’existe plus
pour le département n’y pour la région qui sont pourtant encore des collectivités
territoriales.

→ le législateur a porté atteinte a la la clause elle rendait illisible la répartition des


compétences

→ Pour lutter contre ces compétences communales :


- la révision de 2003 à insérer l’art suivant la constitution : art 72 alinéa 5 qui dispose
que aucune collectivité territoriale ne peut exercer une tutelle sur une autre

cependant lorsque l’exercice d’une compétence nécessite le concours de plusieurs


collectivités territoriales la loi peut autoriser l’une d’entre elle a organiser les
modalités de leurs actions communes. C’est la « communauté chef de file »

→ la « loi notre » de 2015 a renforcé les compétences de la collectivité territoriale : région.

- la région élabore un schéma régional d’aménagement, de développement durable et


d’égalité des territoires et aussi un schéma régional de développement économique.

→ Dans ces deux schéma le conseil régional fixe des orientations pour son territoire.

→ Pour que cela est un sens il faut que ce schéma soit respecté par les communes et les
départements => Les textes prévoient que les documents de la communes notamment le PLU
doivent être compatible avec les schémas régionaux.

= un rapport de conformité

Des compétences déterminées par loi ou la constitution et un juge pour les protéger :

→ Des lors que les collectivité territoriale on un statut garantit par la constitution cela leur
donne des immunités importantes face à l’état et au pouvoir législatif car réviser la
constitution = pas facile

→ On pourrait imaginer une autre protection pour les collectivités territoriales résultant des
conventions internationales car (arrêt du conseil d’état de 1989 -> NICOLO) les traités ont
une autorité supérieur a la loi (l’art 55 de la C)

- Les collectivités territoriales pourraient songer a se prévaloir de la charte pour


s’opposer a une loi qui port atteinte a leur autonomie.

- Mais l’arrêt nicolo accepte de vérifier qu’une loi respecte le traité mais uniquement
dans les règles de fond pas pour les règles de forme, de procédure.

- Donc la protection offerte par ce traité est assez relative.

→ une collectivité territoriale bénéficie de droit fondamentaux dont elle peut obtenir la
protection devant le conseil constitutionnel.
- Donc elle peut par ex invoquer le droit de propriété

13) Les organes élus des collectivités territoriales. Modalités d’élection

→ Les collectivités territoriales sont administrée par des organes élus :

→ il y a un organe :

- délibérant
- exécutif

Par ex : l’art L 2121 pour la commune dispose que le corps municipale de chaque
commune se compose du conseil municipal du maire et d’un ou plusieurs adjoints.

→ Le nombre de conseiller municipaux varie selon la population de la commune (tableau


en annexe de l’art L 2121-2)

 Si commune : moins de 100 habitants = 7 conseiller municipaux


 Si commune : plus de 300 000 habitants = 69 conseiller municipaux

Organes délibérant :

→ Les conseillers municipaux :

- sont élus au suffrage universel direct pour 6 ans

- Le mode de scrutin est diff selon que la commune a moins de 1 000 ou plus
d’habitant :

o communes de + de 1000 habitants : le scrutin de liste est proportionnel a


deux tours avec prime majoritaire accorde à la liste qui est arrivé en tête avec
respect de la parité

o communes de moins de 1 000 habitants : les conseillers municipaux sont élus


au scrutin majoritaire

- Il est prévu que le Conseil municipal se réuni au moins une fois par trimestre
- Un conseil municipal ne peut être dissout que par décret pris en conseil des
ministre

→ Les conseillers départementaux : sont élus dans le cadre d’une circonscription uni est le
canton.

- Les électeurs de chaque canton du département élisent au conseil départemental deux


membres de sexe différent qui se présente en binôme devant les électeurs.

- Ils sont élus pour 6 ans intégralement (car avant une loi de 2013, il était renouvelé
par moitié tout les 3ans.)

- les élections ont lieu au mois de mars. Pour être élu au premier tours, il faut 1/ 4 des
inscrit + majorité absolue. La majorité relative suffit au second tour.

→ Les conseillers régionaux :

- Sont élus pour 6 ans rééligible, ils se renouvellent intégralement.

- Les élections ont lieu en même temps que le renouvellement que les conseils
départementales.

- Les conseillers régionaux sont élus dans chaque régions au scrutin de liste a deux
tours sans adjonction ni suppression de nom.

- Chaque liste est composée autant de section qu’il y a de département dans le région.

- le mode de scrutin prévoit une prime a la liste qui a obtenue la majorité abs au
premier tours ou en tête au second tours.

- Comme pour les départementales, la liste qui n’a pas obtenu au moins 5% des
suffrages exprimés n’a pas de siège (pas admise a la répartition)

L’exécutif de la collectivité :

→ Le maire :

- élu au scrutin secret par le conseil municipal

- pour être élu maire il faut avoir obtenu la majorité absolu aux deux premiers tours
et au troisième tours la majorité relative suffit.
- Le maire doit avoir au moins 18 ans

- la fonction de maire est incompatible avec les fonction de président du conseil


départemental ou régional et la fonction parlementaire ( député + sénateur )

- Maastricht (1992) : les ressortissant de l’UE peuvent voter aux élections municipal et
peuvent être élu conseillers municipal.

- En revanche un ressortissant communautaire ne peut pas être maire ou adjoint car il


possède des fonction de souveraineté.

→ Les adjoints :

- il faut distinguer si la commune a moins de 1000 hab ou + :

o moins de 1000 hab = les adjoints sont élus comme le maire.

o + de 1000 hab = les adjoints sont élus au scrutins de liste (composée


alternativement un homme et une femme).

- C’est le conseil municipal qui désigne du nombre d’adjoint dans la limite du tiers du
nombre de conseiller municipaux.

- Le minimum de conseiller est 7 c’est à dire qu’il ne pourra avoir que 2 adjoints.

Départ :

→ pas de responsabilité de maire devant le conseil municipal qui permettrai d’obtenir le


départ du maire.

→ Si divergence entre eux : si le conseil veut le départ du maire les conseillers doivent
démissionner.

→ Le conseils municipal peut également être dissous par décrets en conseil des ministre.

→ S’il y a de grave dissensions, que le budget des ne peuvent pas être voté par ex, le
président prend un décret qui mène a de nouvelles élections du conseil.

→ La même procédure existe pour le conseil départementales et régional.

→ La dissolution des conseils régionaux ne peut pas être menée par voie générale
14) Le référendum local

 Référendum 1 :

→ art 72-1 alinéa 2 : dans les conditions prévu par la loi organique, les projets de
délibération ou d’acte relevant de la compétence d’une collectivité territoriale peuvent à son
initiative être soumis par voie de référendum a la décision des électeurs de cette collectivité.

 Introduit par la révison de 2003.

→ art 72-1 : nous indique qu’il est complété par une loi organique intervenu le 1 août 2003

 Elle codifiée dans le code générale des collectivités territoriales.

 L’art indique que l’assemblée délibérante peut soumettre à un référendum locale tout
projet de délibération tendant a régler une affaire de la compétence de cette
collectivité territoriale.

o l’initiative provient de l’assemblée

o la délibération doit être transmise au préfet dans les 8 jours, il peut dans les 10
jours décider de déféré la délibération du tribunal administratif s’il estime
qu’elle est illégale ou ne porte pas sur les compétences de la collectivité.

→ Le référendum ne peut pas être utilisé dans les 6 mois avant le renouvèlement du conseil

Le pb de cette procédure :

→ Le referendum est décisionnel : il n’est pas consultatif !

→ ne peuvent êtres soumis que des affaires relevant de la compétence de la collectivité

 Référendum 2 :

→ loi du 6 fev 92 -> « la loi Joxe » → il existe un référendum consultatif

→ la consultation peut venir de l’initiative des habitants :

 Il faut 1/5 des électeurs pour la commune


 Il faut 1/10 pour le département et la région
→ Ce n’est que une demande, l’organe délibérant n’est pas obligé de l’organiser mais il est
oblige de le mettre a l’ordre du jour.

→ Dans une année, un lecteur ne peut signer qu’une fois, et faire parti des 1/5.

 Référendum 3 :

→ initié par l’état

→ il a organisé un référendum locale sur le projet de construction de l’aéroport de notre


dame des Landes.

→ la loi du 6 aout 2015, « la loi Macron », habilite le gouvernement a prendre des


ordonnance sur le fondement de l’art 38 de la C qui organise une procédure de consultation
locale des électeurs

15) La différenciation : obstacles constitutionnels

→ Depuis qql années, volonté dans le discours pol de créer un droit à la différenciation pour
les collectivités + veut l’inscrire dans la consti (n’a pas marché).

→ Est ce qu’il est possible de permettre au CT de déroger à des disposition législative ou


parlementaire qui régissent l’ex de leur compétence ?

– Ex : RSA → qui peut l’avoir (régis par une loi), est ce qu’il est possible de permettre
au département de déroger à cette disposition.

→ Le Conseil d'Etat, avis du 7 décembre 2017, la consti ne permet pas à la loi d’opérer des
transfert de compétences entre C de catégories différentes car la consti proclame un principe
d’égalité entre les citoyens et il serait méconnu si on permettait ces différenciation.

→ Le CE rappel : il est possible si les CT sont dans des situations diff d’opéré un traitement
diff.
– Le principe d’égalité implique qu’il est possible de traiter des personnes diff de
manière diff.

→ La loi Montagne du 9 janvier 1985 dispose que les pol publiques dans un certains
nombres de domaines (santé, transport) peuvent être adaptées au spécificité de la montagne.

→ La loi impose la création d’un EPCI à fiscalité propre qui regroupe les communes.
→ Une communauté de commune doit regrouper au moins 15 000 habitants mais
pour les communes de montagne ce chiffre est à 5000.

→ Dans cet avis de 2017, le conseil d’état limite les possibilités de différenciation.

→ La loi 3D du 22 février 2022. En matière de différenciation, il n’y a pas grand-chose


dedans car l’essentiel que l’on peut faire nécessite une révision de la consti. 

→ Dedans = application du principe d’égalité. Cet article permet à la loi une différenciation
déjà possible avant.

16) L’expérimentation

→ Le conseil d’état a rendu un rapport de 2019 dans le quel il définit ce qu’est


l’expérimentation = c’est « le recours a une méthode consistant a mettre temporairement
en oeuvre un dispositif afin, par une évaluation rigoureuse, d’en mesurer les effets au regard
des objectifs poursuivis pour éclairer la décision publique »

→ l’expérimentation, implique que les règles ne s’applique pas partout

→ Donc il a fallu réviser la constitution.

→ Le conseil constitutionnel dans une décision du 17 janv 2002 à propos de la corse, avait
exclu l’expérimentation pour les collectivités territoriales.

→ donc révison de 2003 : le constituant permet ce que la C. n’autorisait pas.

→ Le conseil constitutionnel dit « en ouvrant au législateur, fut-ce a titre expérimentale


dérogatoire et limité dans le temps, la possibilité d’autoriser la collectivité territoriale de
corse a prendre des mesures relevant du domaine de la loi, la loi déféré est intervenue dans
un domaine qui ne relève que de la constitution ».

- Donc la loi de 2002 permettait au législateur d’autoriser la collectivité territoriale de


Corse de déroger à la loi.

→ Donc cette révison de 2003 introduit la notion d’expérimentation a deux endroits :

 À l’art 37-1 de la C qui dispose « la loi et le règlement peuvent comporter pour uni
objet et une durée limitée des dispositions à caractère expérimental ».

o Selon, Monsieur Guillaume Draco, cette disposition ne fait que consacrer la


JP antérieur
 À l’art 72 alinéa 4 « dans les conditions prévues par la loi organique et sauf lorsque
son en cause les conditions essentielles d’exercice d’un droit constitutionnellement
garanti, les collectivités territoriales peuvent lorsque selon le cas la loi ou le
règlement la prévue, peuvent déroger a titre expérimental et pour un objet et une
dure limité aux dispositions législative ou réglementaire qui régissent l’exercice de
leur compétences ».

→ Cette loi était nécessaire car l’année d’avant, le conseil constitutionnel avait jugé que une
loi ne pouvait pas autoriser une collectivité territoriale à déroger au principe fixé par la loi.

→ Il faut donc que la loi autorise expressément les collectivités territoriales à déroger pour
un objet et une durée limité. Mais aussi, que l’expérimentation ne peut pas permettre de
porter atteinte a une liberté fondamentale

→ En pratique, peut utilisé :

- jusqu’à en 2020 → 4 expérimentation en matière d’aide social (RAS) et en matière


d’apprentissage.

→ Car la loi organique qui en précisait les modalité était trop restrictive.

→ C’est pour ça que le 19 avril 2021, une loi organique a été votée « relative a la mise ne
oeuvre des expérimentations », et à simplifier les conditions de mise en œuvre de
l’expérimentation.

→ En vertu de cette loi de 2021, les collectivités territoriales pourront participer à une
expérimentation ouverte par la loi en le décidant par une délibération.
→ Il n’est plus nécessaire qu’un décret les y autorise.

17) L’autonomie financière des collectivités territoriales : la notion de ressources


propres

→ la garantie de ressource propre :

→ depuis que en 2003 la constitution garanti l’existence de ressource propre

→ L’art 72-2 de la C indique que les collectivités territoriales bénéficient de ressource dont
elles peuvent disposer librement
→ cet article a été complété par une loi organique du 29 Juillet 2004 qui définit de manière
restrictive la notion de ressources propres.

→ Avant la révison de 2003 :

- le conseil constitutionnel protégeait dans une certaine mesure l’autonomie financière


des collectivités territoriales, au travers de la libre administration des collectivités
territoriales affirmé a l’art 72.

- La loi du 10 janv 1980 avait reconnu à la commune le pouvoir de fixer les taux des
4 impôts directs locaux : « les quatre vieilles » :

 texte foncière sur le non bâti


 taxe foncière sur le bâti (le propriétaire)
 taxe d’habitation (locataire ou le propriétaire)
 la taxe professionnelle qui pesait sur les entreprises ( leurs activités
économiques)

- Auparavant, les communes votaient un produit globale et l’état leur versait


l’équivalant de ce qu’elles demandaient.

→ Depuis la fin des années 2000 :

- l’autonomie des communes qui résultait de cette loi de 80 a été réduite par rapport a
cette loi de 80.

- C’est ainsi qu’une loi de 2009 « loi de finance pour 2010 » => elle supprime la taxe
professionnel et la remplace par un certains nombre d’impôts:

 la cotisation sur la valeur ajouté des entreprises (CVAE)


 l’imposition forfaire des entreprises de réseau (IFER)
 la cotisation foncière des entreprises (CFE)

- Et il en résulte que la commune n’est donc plus compétente pour fixer le taux de la
CVAE → c’est la loi (l’état) qui fixe un taux unique de 1,5%.

- Pour la CFE le taux est fixé par l’établissement public de coopération intercommunal
a fiscalité propre ( l’EPCI).

→ Cette loi de 2009 a été déférée au conseil constitutionnel par 60 parlementaires qui
soutiennent que cette loi méconnaît l’art 72-2 sur la garantie de ressource propre sur les
communes . Le conseil a rejeté cet argument. Il dit que « les ressources propres se sont les
impôts pour lesquels la loi autorise les collectivités territoriales a en fixer l’assiette, le taux ou
le tarif. Mais c’est également, ce sont des ressources pour lesquelles la loi détermine elle-
même le taux ça reste une ressource propre même s’il en détermine plus le taux».

- une des ressources des plus importante des départements c’est le droit de mutation a
titre onéreux :« les frais de notaire ».

- C’est la loi qui fixe le taux de cet impôt et non le département. C’est une ressource
propre même si ce n’est pas le département qui fixe le taux car c’est le département
qui touche l’impôt.

→ suppression de la taxe d’habitation qui a été mise en œuvre : juridiquement il s’agit d’un
« dégrèvements » de la taxe d’habitation. => C’est à dire que juridiquement la taxe d’hab
subsiste mais c’est l’état qui la paye à la place des contribuables.

- On la fait qu’il fallait maintenir un niveau suffisant de ressource propre. Les


collectivités la reçoivent donc quand même de la part de l’état.

→ La loi organique distingue trois catégories de collectivités territoriales :

 les communes
 Les départements
 Les régions

→ elles doivent avoir des ressources propres qui représentent une part déterminante de leurs
ressources.

→ De ces ressources totales il faut exclure les emprunts et certains transferts financier liés à
des transfert de compétences.

→ le code générale des collectivités territoriales indique que pour chaque catégorie :

- la part des ressources propres ne peut pas être inférieur au niveau de ressource propre
constaté en 2003.

- Quand une loi reforme les finances locale elle ne doit pas affecter ce pourcentage de
ressource propre.

→ La taxe d’habitation comme la taxe foncière sur le bâti est calculé sur la valeur locative
cadastrale (=loyer théorique annuel que le bien serait susceptible de généré) du bien occupé.
→ Le pb est que cette valeur locative cadastrale n’a pas été réévaluée depuis 1970. Aucun
gouvernement ne s’attèle à cette révision car ça risque de provoquer une tension.

→ L’enjeu des prochaines années c’est de savoir si les communes n’auront pas la tentation
d’augmenter la taxe foncière sur les propriétés bâties pour compenser la perte de la taxe
d’habitation.

→ Le gouvernement actuel à également baissé les impôts de production qui pesaient sur les
entreprises → A la place, les régions qui perd la CVAE, perçoivent une fraction de la TVA.

→ La TVA qui est un impôt d’état est devenu la première recette fiscale des. La deuxième
recette sont les droits de mutation a titre onéreux.

- TVA + droit de mutation = 1/2 des recettes des départements.

- la TVA représente les 2/3 des recettes de fonctionnement des régions

18) Les différentes ressources des collectivités territoriales : aujourd’hui et évolution

→ Depuis la révolution les ressources de la communes reposent sur 4 impôts locaux :

 taxe foncière sur :


o le bâti
o le non bâti

 Taxe d’habitation

 Taxe professionnelle

→ La taxe professionnelle à été supprimée et remplacée par 3 impôts en 2009 car :

- était antiéconomique
- sera complètement supprimée sauf sur les résidences secondaire en 2023.

→ La commune perçoit d’autres taxes :

par ex : la taxe d’enlèvement des ordures ménagère.

La coupe est compétente pour assurer le service d’enlèvement des ordures ménagère,
la commune peut financer le service en instituant :
o prix ( une redevance) qui est complexe a géré car l’habitant ne doit la payer
que s’il met des déchets

Ou

o la commune maintient la taxe et tous habitants doivent la payer.

La commune perçoit aussi la taxe sur les surfaces commerciales.

Mais aussi, le versement transport :

o commune peut imposer aux entreprises qui emploient plus de 10 salariés ce


versement mobilité.

Les communes en agglomération l’on instituée et sont aller à son taux


maximal car tout les allègement de tarif pour l’usager quelqu’un le paye.

Dans certaines agglomérations les transports en commun sont gratuits lorsque


plusieurs entreprises y sont placée et paye le versement de mobilité.

→ Les recettes du département sont essentiellement les droits de mutation a titre onéreux
(=DMTO) « frais de notaire », qui est aujourd’hui a 4,5%

par exemple : l’augmentation du prix de l’immobilier a paris est une chance pour la
collectivité a statué particulier de paris qui est a la fois une commune et un
département.
Selon une agence de notation, les droits de mutation couvre a peut prêt 22% des frais
de gestions de la ville de paris, en 2020 ils ont rapporté 13 milliards d’euros.

→ La région perçoit l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux et les


perçoivent également une part de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises
(CVAE).
→ Afin d’alléger la fiscalité sur les entreprises cette part régionale a été supprimée et
remplacée par une fraction de la TVA.

- Elle alimente le budget de l’état.

→ Les impôts et taxes que les collectivités territoriales perçoivent ne suffisent pas pour
alimenter le budget des collectivités territoriales.

→ C’est pour ça que l’état verse des donations aux collectivités territoriales, par ex: dgf.
19) Compensation et péréquation

la compensation :

→ La décentralisation c’est le transfert de compétence de l’état vers les collectivités


territoriales il faut s’assurer que ce transfert de compétences s’accompagne des moyens
financiers correspondant.

→ La constitution garantie que le transfert de compétences (2003) doit s’accompagner de la


dotation financière que l’état affectait a cette compétence (= la compensation).

→ Si la compétence était sous dotée quand l’état l’exerçait, et bien la collectivité territoriale,
n’a pas la garanti de recevoir la dotation suffisante.

→ Le pb s’est posé quand l’état a décidé par une loi du 13 aout 2004, de transférer l’essentiel
du réseau routier aux départements.

Ex :L’état ne conserve que dan sales routes nationales celles qui présentent un intérêt
européen. Les autres roues sont transféré aux département et devienne route
départementale.

→ l’ art 72-2 qui pose le principe de compensation garanti simplement que l’état transfert les
sommes financières qu’il affectait à la compétence lorsqu’il l’exerce.

→ Donc si la compétence était sous dotée c’est cette sous dotation qui doit transférée la
collectivité territoriale et pas plus même si ce n’est pas suffisant pour entretenir la
compétence transférée .

→ Le maire exerce des compétences au nom de l’état. Quand le législateur transfert au maire
des nouvelles compétences en qualité d’autorité de l’état, le principe de compensation ne
s’applique pas.

→ Les département invoquent fréquemment le principe de compensation :

- car ils ont des compétences essentiellement en matière sociale, de distribution d’aides
sociales ( ex: le rsa).

- le nombre de bénéficiaires du RSA varient. C’est d’ailleurs pour ça que la loi 3D de


2022, a prévu que le RSA pouvait être ré nationalisé.
- Le RSA est versé par le département mais il est institué par la loi et c’est le législateur
qui décide des conditions d’attributions du RSA. Quand le gouvernement annonce un
dispositif favorable (plus ouvert) c’est une dépense supplémentaire pour le
département.

la péréquation :

→ La péréquation est un moyen d’assurer une certaine équité entre les collectivité territoriale.

→ Juridiquement : les collectivités territoriales sont soumises aux memes régimes juridiques
→ En fait : les collectivités territoriales n’ont pas les memes moyens financiers.

→ Donc la constitution permet à l’état d’assurer une re distribution entre collectivités


territoriales riches et pauvres => la péréquation .

→ Il en existe 2 formes :

 verticales : en vertu de laquelle l’état verse des dotations aux collectivités


territoriales plus ou moins importantes selon leurs ressources fiscales.

 Horizontale : en vertu de laquelle la loi impose un prélèvement sur les ressources


des collectivités territoriales riches au profit des collectivités territoriales pauvres.

→ Désormais ce principe de péréquation horizontale est garanti par la constitution car le


conseil constitutionnel a jugé que elle était constitutionnelle

→ S’agissant de la verticale, chaque année l’état verse des sommes aux collectivités
territoriales.

→ la loi de finance pour 2021, les transfert financiers de l’état en faveur des collectivités
territoriales se répartissent en 3 grandes catégories :

- les concours financiers (ex: routes coutent cher, ils ont soutenu que le produit des
amendes devait leurs revenir.)

- les prélèvements sur recettes ( ex : la dgf qui est une somme verse par le bujdet de
l’état pour subvenir au besoin des collectivités territoriales; aussi le fond de
compensation pour la valeur ajoute)

- transfert divers de l’état : 14 millard

??
→ Depuis 1983, les dépense des collectivités territoriales ont augmentés de manière continu :
en 83 les dépense était de 56 milliard et 271 milliard maintenant.

→ La loi chevenement du 12 juillet 99 a relancé l’intercommunalité c’est à dire


l’incitation forte faite au communes de coopérer dans les établissements publics.

- L’idée du ministre est de faire une économie d’échelle mais il n’y en a pas eu car les
intercommunailtés ont recruté du personnel.

→ le rapport Pébereau dit que l’état a pris conscience de l’endettement public il dit qu’il a
plusieurs cause : certaine proviennent de l‘État et certaines des collectivités territoriales.

→ A la diff de l’état les collectivité territoriale ont l’obligation de voter un budget en


équilibre, s’il y en a pas le préfet leur dira de le reprendre. Mais c’est artificielle car il faut
tenir compte des emprunts car elles les intègrent dedans.

→ L’emprunt ne peut être que utilisé que pour la section de fonctionnement, ce n’est que
pour investir.

→ loi du 31 dec 2012 de programmation des finance public de 2012 et 2017 pose le principe
que les collectivités territoriales doivent contribuai a l’effort de remboursement de la dette
publique

→ La loi de programmation du 22 janv 2018, créait un objectif de la dévolution de la dépense


locale elle doit etre encadrée.

→ Notamment les collectivité territoriale doivent contenir leur dépense de fonctionnement et


l’état conclu un contrat d’objectif avec les collectivités territoriales pour les plus
importantes

→ c’est à dire celles qui ont des dépenses de fonctionnement supérieur a 60 millions d’euros.

→ contre un objectif de réduction de leur dépense de la part des collectivités et l’état indique
qu’il va réduire les dotations.

20) L’intercommunalité : définition de l’EPCI à fiscalité propre

→ Dans la fusion : les communes disparaissent au profit d’une nouvelle.


→ Dans l’intercommunalité :les communes subissent mais elles transfèrent des
compétences à un établissement public de communication intercommunale

→ L’interco n’est pas nv :

- Une loi de 1898, a crée le syndicat de commune : permet aux communes de


collaborer dans un établissement public. Celles qui y adhérer vont lui transfèrent :

o une compétence = syndicat intercommunale a compétence unique SICU


o plusieurs compétences = syndicat intercommunal a vocation multiple SIVM

→ Dans le syndicat : la commune conserve une grande marge de liberté car en principe le
syndicat est organisé par un comité de syndicat et en principe selon le code chaque commune
a la même nombre de délégués que les autres dans ce comité.

→ Le syndicat repose sur des contributions des communes membres. Il y a un budget

→ Il y a des :

- syndicats de communes qui ne regroupe que des communes


- syndicat mixte : il y a des communes et également des EPCI

→ Mais a partir des années 60, le législateur a créer d’autres formes d’intercommunalités :

- en 59 : une ordonnance crée le district urbain (disparu)

- une loi de 66 qui a crée la communauté urbaine (existe tjrs) -> l’état considère qu’il
faut oblige les communes à coopérer. Les premières sont Lyon, Lille et Bordeaux
crées par la loi les autres seront aux volontariat

- la loi Jox 6 fev 92 et cette loi crée 2 nouvelles catégories de EPCI :

 une interco rural = la communauté de commune


 une interco pour les villes = une communauté de ville

→ La loi jox avait prévu que lorsque les communes crée une communauté de ville cela
implique un certain nombre de compétences et également le transfert de la taxe
professionnelle mais elles ne voulaient pas abandonner cette taxe donc échec .

→ la loi chevenement du 12 juillet 99 : l’objectif est de simplifier et de renforcer l’interco


dans les agglomérations moyenne.
- Les grandes agglomérations sont depuis 66 regroupe dan sdes grandes communautés
urbaine
- mais pour les moyennes il n’y a pas de structure adaptée car communauté de ville de
marche pas.

→ Pour permettre la coopération de ces aires, la loi chevenement crée la communauté


d’agglomération qui rassemble une villes centre de 15 000 hab et une agglomération de 50
000.

→ La loi supprime la communauté de ville

→ Quand les communes créer une commuté d’agglomération, elles doivent :

o lui transférer un certain nombre de compétence dites « obligatoire »


o Lui transférer la taxe professionnelle.

→ La loi chevenement prévoit que les commune qui crées une communauté d’agglomération
touchera une dotation de l’état très interessante

→ Dans ce mouv, les villes riches sont recherchées

→ A chaque situation doit correspondre une structure interco :

→ Pour les petites commune, le mileu rural la structure adaptée est la comunauté de
commune ( loi jox ).

→ C’est la communauté de principe car pour créer une communauté de commune a l’époque
il n’y avait pas un seul de population minimun exigé.

→ C’est d’ailleurs un pb car en 2000 l’état a souhaite un renforcement de l’interco mais


assez rapidement on s’est aperçu que en quantité = succès mais en qualité = pas d’économie
d’échelle car si seule les communes de moins 1000 hab coopère c’est pas ouf

- Pour les agglomérations moyennes = la communauté d’agglomération

- pour les très grandes agglomérations = la communauté urbaine

o la loi chevenement exige 500 000 hab pour créer une communauté urbaine.

→ la loi du 16 dec 2010, de reforme de la décentralisation + une loi du 27 janv 2014 «loi
maptam » ont crées une nv categorie d’EPCI => la métropole
Pk ? :

- en raison de l’influence du discours qui consiste a dire que le métropole sont facteurs
de richesse et il faut qu’elles soient organisées pour pouvoir concurrence les
agglomérations équivalentes internationale.

→ pour justifier la création de métropole le seuil de la communauté urbaine a été abaissé 500
000 hab -> a 250 000 hab (loi le notre)

→ La création d’un EPCI a fiscalité propre repose sur la volonté des communes : nécessite un
vote a la majorité qualifié des communes concernées puis il faudra un arrêt du préfet
approuvant la décision.

Diff entre inter co et syndicat :

1 :

- les syndicats se voyaient confier la gestion de service public, la compétence est assez
délimitée.
- Les communautés sur le modele de la construction européenne ont des compétences
dynamiques qui demandent a être précisée. la commune se dessaisi mais ne sait
jamais de quoi

2 :

- les syndicats reposent sur une contribution des communes.


- Les communautés et métropoles sont des EPCI à fiscalité propre c’est à dire que
elles ne reposent pas sur une contribution de communes mais sur un impôt des hab.

3 :

- Dans un syndicat, chaque commune à le même poids dans l’organe délibérant.


- Dans les communes et métropole il y’a un organe délibérant (=un conseil de la
communauté) et un exécutif (=le président de la communauté).

Au sien de l’organe les communes vont être représentée en fonctions de leur seuil de
population.
Dans l’organe délibérant aucune commune ne peut avoir la majorité absolu des sièges
( sinon plus de coopération) donc cette règle à pour effet de sous représenter la
commune centre.

→ L’inter co qui est la plus critiquée est la communauté de commune car pour la
communauté d’agglomération et d’urbaine il n’y a pas eu de surprise, on sait combien d’aires
urbaines remplissent les conditions mais les communauté de communes pouvait être créer par
deux commune au moins sans seuils de population exigé.

→ La loi du 16 dec 2010 pose une règle importante : désormais, tout commune de fr devra
être membre d’un EPCI à fiscalité propre

→ Le comité Balladur propose de donner une structure à la dizaine des grande agglo fr pour
qu’elles puissent rentrer en concurrence donc la création de métropole

- il proposait que la création de la métropole entraine la perte du statut de collectivité


territorial pour les communes membre. Les communes membre pourrait demeurer des
villes ayant le statut d’établissement public.
Ou
- il sera possible de maintenir le statut de collectivité territoriale mais il faudra reformer
la constitution car l’art 72, interdit que une collectivité territoriale exerce une tutelle
sur une autre.

→ La loi du 16 dec 2010 traduit les propositions de Balladur et elle créer la catégorie
métropole

→ mais mais ne correspond a ce que voulait Balladur car la loi indique que la métropole est
un EPCI à fiscalité propre et non une collectivité à statut particulier.

→ les premiers métropole sont créer par décret du 1er ministre (non par la volonté des
communes membres).

- Sont transforme par décret en métropole les EPCI à fiscalité propre qui forme un
ensemble de + de 400 000 hab dans une aire urbaine de plus de 650 000 hab.

→ d’autre seront créer librement par les communes intéressées, la création nécessitera un
vote a la majorité qualifie des conseils municipaux (2/3 des conseils représentant la moitié de
la population ou l’inverse)

- Ça vise les EPCI à fiscalité propre qui forme un ensemble de plus de 500 000 hab et
dans le périmètre desquels se trouvent les chef lieu de région ( Montpellier )

- Ça vise aussi les EPCI qui ne sont pas créer par décret, pas de chef lieu de régions
mais ceux qui sont le centre d’une zone d’emploi de plus de 400 000 hab (Brest)

→ On desserre les critères car bcp voulait devenir métropole :

- il a été ensuite possible de créer une métropole quand l’EPCI compte 250 000 hab

Paris lyon et Marseille on a un statut particulier :


→ Paris Lyon Marseille → 3 plus grandes aglo qui font l’objet d’un statut particulier mais la
Métropole de Lyon n’est plus un EPIC c’est une collectivité a statut particulier ( introduit en
2003)

21) La métropole de Paris

→ L’agglomération parisienne a été très longtemps tenu à l’écart de la coopération


internationale.

→ L’état ne peut pas se désintéresser de l’organisation de la région parisienne car c’est la


région capitale.

- Ex : dans les années 60 il y a un haut fonctionnaire : Paul Delouvrier, le pouvoir


gaulliste décide de rééquilibrer la région parisienne donc c’est la loi qui décide créer
des villes nouvelles avec un statut dérogatoire ( marne la vallée ect).

- Les communes subsistent, mais il y’a une organisation : la ville nouvelle qui est
décide par l’état. Les communes qui sont concerne par cette pol des villes nouvelles
doivent coopérer et la loi leur offre deux options :

o elles peuvent créer des syndicats d’agglomération nv

o Ou la communauté d’agglomération nouvelle

→ les 4 villes nouvelles ont choisi de former du syndicat d’agglomération nouvelle.

- La loi notre de 2015, supprime le syndicat d’agglomération nouvelle, car le


législateur souhaite que les villes nouvelles revienne dans la coopération de l’interco
de droit commun. Donc le syndicat d’agglomération est transformé en comunauté
d’agglomération

→ La région île de France, a été crée par une loi du 6 mai 1996 et c’est le préfet de région
qui la préside.

→ La région île de France obtiendra de l’autonomie dans les années 90.

→ Depuis la loi pasqua de 95, la région est compétente pour élaborer, le schéma régionale
de la région IDF ( SRRIDF) = document qui fixe les orientations en matière de logement,
eco ect pour les 15 prochaines années.

→ il a certain effet : le PLU doit être compatible avec le SRRIDF.


→ La région idf, qui est une collectivité territoriale a des compétences importantes en matière
de transport, ils sont organisé par un syndicat mixte par île de France mobilité

- ce syndicat regroupe les collectivités territoriales d’idf


Toutes les collectivités sont au sein de la région donc c’est elle qui determine la
politique de la région.

→ La ville de paris, n’acquiert une plus grande autonomie que avec la loi du 31 dec 1975,

- cette loi décide que pour la première fois que le maire de paris sera lui aussi élu au
suffrage universel (par liste).

→ Àla fin des années 90 → commence a y avoir une réflexion sur l’organisation de
l’agglomération parisienne :

- le candidat de gauche Delanoë aux élection municipale de 2001 propose une


communauté d’agglomération qui réunirait paris et les villes autour et ensuite sera une
conférence métropolitaine qui est une instance de discussion entre la ville de paris et
les villes autour.

→ Sarkozy lance le projet présidentielle du grand paris.

L’idée est de créer un réseau de transport qui va relié ces 8 territoires qui sont en banlieue

- Donc une loi du 3 juin 2010, relative au grand paris, créée deux établissement public :
la société du grand paris et l’établissement public paris saclay, qui doit aménager
les terrains agricole pour accueillir des écoles. Au seine de la société du grand paris,
l’état détient la moitié des sièges au conseil d’administration. Ce projet repose sur
l’emprunt et il sera remboursé par les redevances que devront acquittés par les
sociétés de transport qui vont utiliser le réseau.

→ Il faut faire attention aux intitulés : la société du grand paris → c’est un établissent
public, une personne publique

La coopération intercommunale entre les communes d’IDF :

→ Paris et les villes voisines ont crées en 2009 un syndicat mixte : paris métropole dont le
siège a été créer à Clichy sous bois.

→ Il est mixte car il réuni des communes mais aussi des interco : les régions.
→ Le comité Balladur estime qu’il faudrait créer une collectivité territoriale à statut
particulier (art 72 de la C) qui s’appellerait le grand paris et qui aurai pour périmètre paris et
la petite couronne.

- Le projet n’ pas aboutit.

→ Mais a compter de 2014, le gouvernement a porté 3 projets relatifs a la métropole du


grand paris :

 2 lors de la discussion de la loi Maptam


 un autre dans la loi nôtre de 2015.

→ Dans le texte initiale de la loi maptam, la métropole était un syndicat où subsistait les
communes mais elles coopère dans un syndicat.

- Ce syndicat avait des compétences assez réduite

→ le sénat rejette ce texte, le gouvernement dépose un amendement dans lequel il est indiqué
que sera créer la métropole du grand paris qui entraine la suppression des EPCI à fiscalité
propre qui avait été créée.

→ La métropole va regrouper :

 Paris
 Les communes de la petites couronne
 Des communes des autres départements voisin qui font le choix
d’adhérer à la métropole du grand paris.

→ la loi maptam crée un EPCI a fiscalité propre qui s’appelle la métropole du grands paris
qui a des compétences très étendu

- par ex la loi de 2014 prévoit que la métropole va adopter un PLU à la place des
communes qui va fixer les règles de constructions.

→ la loi notre → les territoires qui en 2014 n’avaient pas la perso morale deviennent des
établissent public territoriaux et sont créer par un décret du premier ministre du 11 dec 2015

– créé 11 établissement public territorial.

→ Ce n’est pas la seule reforme qui est apportée par la loi notre, la loi maptam etait tres
ambitieuse, et finalement la loi notre revient sur cette ambition portée l’année d’avant

Pk? → c’est une raison politique :


→ quand la loi maptam est voté la gauche contrôle mais un certains nombres de ville
basculent a droite, donc ce changement de majorité explique ausi pk cette majorite a réduit
l’ambition pour créer la métropole du grand paris.

→ Donc la métropole du grand Paris t’elle-qu’elle résulte du grand paris, a des pouvoir assez
limités :Elle n’est plus compétente pour élaborer un plu.

→ débats parlementaires en 2015 : le dev de la métropole du grd paris qui intéresse la petite
couronne et de la grande couronne risque de se faire au détriment de la région.

→ Madame pecresse dit : la métropole du grand paris c’est la région donc ca sert a rien.

→ La région a des competence en matière de transport, en eco ect et la métropole du grand


Paris ont des opp et c'est dans des autres domaines logements ect.

→ Mais le dev des transport doit se faire en parallèle avec le dev des logements

22) La région. Compétence et réforme de 2015

→ La région est devenu une collectivité territoriale avec la loi du 2 mars 82, cette loi a pris
effet en 1986 c’est à dire la première fois que les conseil régionaux ont été élu au suffrage
universel car l’art 72 de la C pose la règle selon laquelle les collectivités territoriales doivent
être administré par les conseil élu.

→ Une loi de 92 avait créer la région en tant que établissement public car il y a une reforme
en 69 qui avait échoué, qui a réduit les ambition dan cette matière

La reforme de 69 :

→ Le projet de réforme des régions proposé par la général de gaulle en 69 a entrainé sont
départ, consultés le 27 avril le peuple fr a rejette le projet.

- Il portait sur le sénat et la création de région.

- cette reforme du sénat est la création de la région mais aussi un moyen pour CDG de
mettre en oeuvre son idée maitresse qui est la participation.

- C’est d’ailleurs ce qui explique que ce projet de reforme qui crée la région déçoit
certain partisans de la création de collectivité territoriale régional.
- Dans le projet de loi rejeté par le peuple fr, la région devient une collégialité
territoriale, auparavant elle était une adm déconcentrée de l’état qui avait
essentiellement des compétences économiques.

- Dans le projet de loi de 69, la région collectivité territoriale à des compétence


économiques.

- Le préfet de région, conserve des pouvoir important.

- Autre élément critique : l’organe délibérant s’appelle le conseil régional mais il n’y a
pas d’élection au suffrage universel direct de conseiller régional.

- Le conseil est composé des députés et des sénateurs de là régions, de conseillers élu
par les conseils généraux et municipaux et les conseillères régionaux
socioprofessionnels.

- On retrouve la même représentation au sénat mais il y a donc une collectivité


territoriale qui n’a pas une représentation directe (contraire a l’art 72)

La reforme de 2015 :

→ La région a été créer sous forme de collectivité territoriale il faut de la durée or les régions
n’ont pas cette légitimité, il ne l’ont pas acquis.

→ En 2015 le législateur a décider de redessiner la carte des régions alors qu’elles souffraient
de manque de légitimité.

→ objectifs officiels de cette reforme :

- donner aux régions une taille critique sur le plan géographique, démographique, et
économique. ->Les régions de fr n’avait pas une taille suffisante pour rivaliser les
collectivité identique dans les pays voisins. (Faux)

- réalisation de l’économie d’échelle. Après un recul de 6 ans, la reforme des régions


n’a pas entraîné d’économie car quand on fusionne des personne publique il faut
harmoniser la situation du personnel. L’harmonisation des situations des personnels se
fait tjrs par le haut ( harmonisations des salaires ).

→ objectifs cachés de cette reforme :

- Hollande voulait sauver le département ça justifie le maintien de collectivités


territoriales moyenne.
→ Le pb que pose cette reforme c’est que les vise à redessiner des régions qui ont des
légitimités relatives . Ex :dans le projet initiale l’Alsace et la lorraine devait constituer une
région finalement elles ont été noyer dans une région plus large.

→ 6 ans après la reformes de la région il y a déjà des évolutions :

- par ex l’Alsace qui était une région à difficilement accepté d’être noyé dans la région
grand est, elle aurai souhaité garder son particularisme.

L’ancienne région d’Alsace a obtenu la reconnaissance de son particularisme : loi du


2 aout 2019 qui crée la collectivité européenne d’Alsace.

Les compétences de la région :

→ Il y a une administration régionale créée dans les années 60 qui était une administration
d’état qui avait des compétence économique .

→ A partir de 72 la région devient une personne morale et la région conserve


essentiellement des compétences économiques.

- Par ex : la région a des compétences en matière d’aide en entreprise, c’est la région


qui a la compétence de principe.

→ la région également à présent a des compétences pour la distribution des fond


européens.

→ Le conseil régional adopte un schéma régional d’aménagement de développement


durable et d’égalité des territoires (SRADDET)

- Tous les 6 ans élections régionales et une fois élus le nv conseil doit élaborer ce nv
schéma.

- Le prefet doit approuvé ce schéma.

→ On pouvait s’interroger car l’art 72 de la C dispose que aucune collectivité territoriale en


doit disposer d’une tutelle sur une autre car le sraddet s’impose

→ en fait non car en droit il y a une hiérarchie des norme donc le plu doit être compatible et
non un stricte rapport de conformité donc on peut déduit que le schéma régionale n’implique
pas une tutelle sur les collectivités car c’est un simple rapport

23) Les collectivités à statut particulier


→ Notion apparu en 2003 dans la C dans l’art 72
→ la constituant voulait permettre la différenciation entre les collectivités car quand une
collectivité appartient à la catégorie région elle doit avoir le même statut que les autre
régions.

→ Donc il n’est pas possible de faire du sur mesure -> c’est pour ça que on la fait

Avant 2003 :

- le conseil Consti avait admis une différenciation.

- En 1982 le législateur a voté un statut de la corse pour déjà a l’époque répondre a un


besoin d’autonomie

- Le conseil constitutionnel dans sa décision du 25 fev 82 : loi portant statuant statut


particulier pour la corse le conseil constitutionnel indique que une catégorie de
collectivités territoriales créée par la loi peut très bien ne comporter qu’une unité.

- Dans la JP du conseil constitutionnel il y avait des limites : une collectivité territoriale


ne peut pas avoir la compétences de déroger à des règles législatives voire
réglementaires.

→ C’est pour levé cet obstacle que la révision on de 2003 a inséré dans la C le statut de
collectivités particulières

PARIS :

→ le statut de Paris ≠ la métropole de paris.

→ La métropole de paris : est un établissement public qui réunie 123 communes et paris
étant l’une de ces 123 communes.

→ Mais paris a un statut particulier : depuis la révolution fr

→ logique contradictoire :

- elle souhaite comme toute les collectivités bénéficier plus d’autonomie

- Mais c’est la ville capitale associée a des troubles, la où siège le gouvernement. Donc
le gouvernement se méfie.
→ jusqu’en 1977 la ville est sous le control de l’état :

o il n’y a pas de maire de Paris


o il y a un president de conseil municipal de paris qui n’a pas le satut de maire.

→ Une loi est votée le 31 dec 75 => prévoit que le conseil de Paris élira son maire comme les
autres conseils municipaux.

→ Les élections municipales pour la premiere fois en 77

→ En 1964 le département de la Seine disparaît et qui est remplacé par le département de


paris.

 Donc la collectivité de paris a à la fois les :

o Compétences du département (loi du 29 déc 1986)


+
o Compétences d’une commune mais pas tous ( pouvoir de police confié au
préfets de police).

→ La loi du 28 fev 2017 relative au statut de Paris et a l’aménagement métropolitain :

- paris devient une collectivité à statut particulier

- donc la commune et le département de paris sont remplace par une collectivité à statut
particulier.

- renforcement des compétences des maires dans chaque arrondissement.

- fusion des 4 premiers arrondissements car « peu peuplés »

- Paris est divisé en secteur électoraux, pour les élections.

- Les arrondissements subsistent mais pour les élections les 4 premiers n’en font plus
qu’un.

LYON :

→ La création de la Métropole de Lyon repose sur un consensus entre les élus locaux :
- Le maire de Lyon + le P du conseil départemental sont d’accord pour créer une
Métropole de Lyon.

→ La Métropole de Lyon est une collectivité a statut particulier.

→ le comité Balladur suggérait de créer dans les 10 plus grandes métropoles des
collectivités à statut particulier qui aurait remplacé les 10 plus grandes communes .

→ Ça n’a pas été suivi, les communes subsistent :

- A Lyon la métropole (collectivité à statut part) se substitue à la communauté urbaine


et dans son périmètre remplace le département du Rhône

- En revanche les communes subsistent.

→ Les conseillers de là métropoles seront élus au suffrage universel directe pour 6ans à la
représentation proportionnelle avec une prime majoritaire :

La métropole ÷ 14 circonscriptions, la liste arrivée en tête obtient la moitié des sièges


et l’autre moitié est repartie à la représentation proportionnelle sachant que la liste
majoritaire y participe également ( = prime majoritaire )

→ L’électeur lyonnais vote 2 fois : élection municipal + élection au conseil métropolitain.

→ la loi Maptam : qui créer la Métropole de Lyon, en 2014

→ il était prévu que le maire d’une commune ( lyon) pouvait être président de la métropole et
donc cumulé la présidence.

 Mais La conseil constitutionnel a été saisi de la loi Maptam et a jugé que ce cumule
était contraire à la C car la Métropole de Lyon exerce les compétences d’une
commune et du département (collectivités a statut part) or la loi interdit qu’un homme
cumule des fonctions de président et de maire.

CORSE :

- En aout 1975, des militants nationalistes corses, prennent en otage des travailleurs
agricoles

- l’état fr intervient et il y a des affrontement et 2 morts chez les gendarmes.


- Donc a partir de 1975 le mouv nationaliste est connue.

→ donc en 82 la gauche au pouvoir vote une loi de décentralisation et la nv majorité décide


de donner un statut part a la corse.

→ Le conseil constitutionnel l’a admis mais limite : la loi est la même pour tous.

→ 4 statuts sont venus renforcer l’autonomie :

 Loi du 13 mais 91 portant statut de la corse

Dans une décision du 9 mai 91 le conseil a censure un article très symbolique celui
qui affirmait l’existence d’un peuple Corse.

→ Le 2 mars 2022 Ivan Colonat a été assigné en prison à Arles -> provoque des mouv en
corse car ils se réclamé que les prisonniers corses soient prisonniers en corse.

→ La volonté d’être indépendant est contesté car => lors des dernières élections ce sont les
autonomistes qui ont remporté les l’élections.

Les corses réclament :

 la reconnaissance du peuple corse

 La co officialité de la langue corse ( qu’elle soit la langue officielle de l’île )

 Que soit créer le statut de résidant car 40% des logements en corses sont occupés
par les non résidents ( les corse n’arrivent plus a se loger )

 Déroger dans certains domaines aux loi et règlements applicables

→ Ces revendications exigent une révision de la Constitution car :

- la notion de peuple corse est contraire a la constitution


- l’art 2 de la constitution dispose que la langue de la république est le France
- le statut de résident qui permettrait de restreindre le droit de vendre porte atteinte au
droit de propriété
- Déroger aux lois et règlements = la différenciation si on le veut il faut que la C le
permette.
→ certains veulent que le statut de la corse soit calqué sur celui de la Nouvelle Calédonie.

→ Mais la corse n’est pas une collectivité d’outre mer

→ La corse est une collectivité a statut particulier donc elle a un statut original : elle a des
institutions propre

• Une assemblée de corse qui a a sa tête un president élu au suffrage universel

• Un conseil exécutif a sa tête un President du conseil exécutif ils sont élue par
l’assemblée de corse, et la liste qui obtient la majorité obtient la totalité des sièges au
conseil exécutif.

→ incompatibilité : entre membres du conseil exécutif et de président et celles de membres


de conseiller a l’assemble de corse.

• l’assemble de corse peut mettre en cause la responsabilité du conseil exécutif :


dépôt d’une Motion de défiance elle doit être signée par 1/3 des membres de
l’assemblée et elle doit recueillir la majorité absolue de l’assemblée

24) Les collectivités d’outre-mer : avant et après la réforme de 2003

Avant la révision constitutionnelle de 2003 :

→ l’art 73 de la C était relatif au département d’outre mer


→ l’art 74 était relatif au territoire d’outre mer.
→ La Nouvelle Calédonie faisait l’objet d’un régime particulier : ni un DOM ni un TOM.

→ En 1985 il y a eu des troubles nouvelle Calédonie :

- Pour y mettre un terme : le 1er min de l’époque avait fait signer l’accord de Nouméa
et la c fr devait prévoir un calendrier permettant au calédonien de choisir s’ils
voulaient rester ou sortir de la fr et devenir indépendant.
- En 88 la constitution a été révisé et ajoute un titre 13 réservé a ce processus
calédonien.

- Le conseil d’état dans un arrêt du 13 dec 2006 a indique que la nouvelle Calédonie
n’est plus une collectivité territoriale.
 La C de 58 qui comportait les art 73 et 74, avait repris le régime introduit dans la
Conti de 46.

- L’art 73 de la Conti de 46 disposait : que le régime législatif des départements


d’outre mers est le même que celui des départements métropolitain sauf
exception déterminé par la loi.
- L’art 74 disposait que les territoires d’outre mer sont doté d’un statut particulier
tenant compte de leur intérêt propre dans l’ensemble des intérêts de la république.

→ L’adoption de la C de 46 avait été précédé par la loi de départementalisation du 19


mars 46 :

- cette loi dispose que la Guadeloupe/ la Martinique/ la réunion/ la Guyane sont des
départements fr.

 A l’époque question : ces territoires ont-ils vocation à rester dans la France ?

 la loi prévoit que les lois nouvelles entrent en vigueur dans ces départements mais
sous réserve d’adaptation = principe d’assimilation.

 Les lois déjà en vigueur qui ne sont pas encore appliqué à ces colonies feront l’objet
de décret d’application.

→ La C de 58 reprend la distinction entre département (dom ) et territoire d’outre mer.(Tom)

- Art 73 -> les dom => « les régimes administratif et législatif des dom peuvent faire
l’objet de mesure d’adaptation nécessité par leur statut particulier »

 principe d’assimilation sous réserve d’adaptation.

- Art 74 -> les Tom =>

 principe de spécialité = chaque territoire fait l’objet d’un statut


particulier adapté a ses spécificités.
Donc la loi ne s’applique que s’il l’est décidé.

Ex : assimilation et identité législative :

 pour les dom en principe :


→ le droit applicables est celui applicable en métropole

→ mais sous réserve de dérogation.

- Ex : la loi de séparation de l’église et de l’état de 1905. Son art 2 interdit aux


collectivité publiques se subventionner les cultes. Cette loi s’applique en Martinique,
en Guadeloupe et a la réunion en vertu d’un décret de 1911.

- Mais il n’existe pas un texte identique pour la Guyane, l’art 44 de la loi de 1905
dispose que des décrets détermineront les conditions dans le quel la loi sera applicable
en Algérie et aux colonies. Donc en 1911 le gouvernement a exprime que la loi de
1905 ne s’applique pas a la Guyane.

- la question du sur de la loi de 1905 en Guyane a été pose dans une décision du 2 juin
2017 : Le conseil constitutionnel a estime que le régime de la guyane qui exclu
l’application de l’application de 1905 ne heurte pas la Conti. -> donc elle doit payer
les prêtes.

 Pour les Tom :

- La spécialité législative : les Tom avait un statut part, les lois fr de souveraineté
étaient applicables mais pour le restes les règles pouvaient être particulière.

- En vertu de ce principe une loi n’était applicable que s’il elle avait été soumis à un
décret exprès d’application

Les Tom avant :

o La nouvelle caledonie
o la Polynésie fr
o les îles Wallis et Futuna
o les terres australes et antarctiques fr ( TAAF)

La reforme constitutionnelle de 2003 :

→ 2003 =>acte 2 de la décentralisation : le constituant révise les art 73 et 74 car :

- les Tom ont tendance à devenir une coquille vide


- certaines situations d’outre mer n’entrait pas vraiment dans les deux catégories
(Mayotte et saint pierre et Miquelon)

→ Les 4 dom :

- Martinique
- Guadeloupe
- Guyane
- Réunion

- demandaient des aménagements par rapport au régime général de métropole

→ Mais la JP du Conseil constitutionnel ne le permettait pas forcément.

- à la fin des années 90 les guyanais ont souhaité l’instauration des collectivité
territoriale unique à la place du département de guyane et la région.

- La Guadeloupe et la Martinique ont fait la même demande en 2001

- les territoire d’outre mer de l’art 74 n’avaient pas une unité juridique bien défini car
chaque territoire repose sur un statut particulier.

Art 74 = coquille vide  :

 En 58 la C prévoit la création d’une communauté mais les etats d’Afrique ont opté
pour l’indépendance pleine.

 Mais la nouvelle Calédonie et la Polynésie fr ont choisi de rester des territoires


d’outre mer et non pas d’intègre la communauté.

 Et pour les TAAF, qui étaient devenu des territoires d’outre mer affirment qu’ils sont
un Tom mais une collectivité territoriale suppose (art 72) qu’une administration par
des organes élus or les TAAF n’ont pas d’organes élus, pas de population.

 Le territoire de Walis et Futuna est doté d’une assemble élue mais l’exécutif est un
agent de l’état.

 La Polynésie fr à acquise à partir des années 90 une plus grande autonomie donc ça à
conduit à réviser les art 73 et 74.

→ La révision c de 2003 a supprimé la notion de territoire d’outre mer


→ elle parle désormais de collectivités d’outre mer qui sont regis par un statut (art74) qui
va être plus dérogatoire que pour les régions et départements d’outre mer.

→ Ce statut est def par une loi organique.

→ Mais dans les collectivités d’outre mer les lois de souveraineté doivent s’appliquer.

→ question de la continuité territoriale :

- pour les collectivités d’outre mer mais également pour la corse. L’idée est que
l’éloignement, l’insularité entraine des coûts et contrainte supplémentaires.

- Au titre de la continuité territoriale l’état prend en charge une partie de ce coûts


supplémentaires.

- Le conseil constitutionnel a jugé que la continuité territoriale n’a pas une valeur
constitutionnelle : décision du 17 juill 2003.

- En vertu de cette continuité territoriale, les personnes qui résident là bas bénéficient
d’aides apportés par un fond de continuité territoriale

25) Les départements et régions d’outre-mer régis par l’article 73 de la Constitution

Art 73 = « Dans les départements et les régions d'outre-mer, les lois et règlements sont
applicables de plein droit. Ils peuvent faire l'objet d'adaptations tenant aux caractéristiques
et contraintes particulières de ces collectivités.» -> assimilation mais adaptation possible.

→ l’art 73 de la c dispose que ces règles de différenciation ne sont pas applicable au


département et aux régions de la réunion.

→ Une précision est apporté aussi : la possibilité pour la région ou département d’outre mer
ne peut pas remettre en cause les conditions nécessaires d’exercice d’une liberté publique
ou d’un droit constitutionnellement garanti

 5 collectivité territoriale sont régies par cet art 73 :

 aujourd’hui par région et dom : les 4 de 46 + Mayotte depuis 2011

→ mais ces 5 collectivité n’ont pas un statut uniforme

par exemple :
- la réunion à le statut de région et dom

mais l’art 73 indique expressément que la réunion ne peut pas être habilité par la
loi de prendre des mesures qui relève du domaine de la loi.

- La Guadeloupe est à la fois un dom et une région d’outre mer.

- La Martinique et la Guyane sont aussi dom et région

mais ils disposent d’une assemblée délibérante unique depuis 2014.

- Mayotte, est rattaché a la fr depuis 1841, il a 3 autres îles qui ont constituées la
république islamique des Comores. Les 3 îles de Comores ont choisi l’indépendance
mais pas Mayotte.

Pour confirme ce choix la France à organisé un second référendum et ils ont confirme
ce choix.

Cette évolution a été critiqué à l’ONU car les Comores devaient devenir
indépendantes en bloc, les 4 îles ensembles, donc Mayotte a été détaché de ce bloc.

Cette situation attire les convoitise pour Mayotte qui subit des vagues
d’immigrations immenses. Ça créer une insécurité terrible.

Pour marquer leur attachement a la France les majorais ont souhaité devenir des
départements

→ l’objectif avec ses départements c’est que les singularités disparaissent

Par Ex : s’applique encore des règles coutumière ou issus du droit islamique : il y


avait les tribunaux qui appliquaient du droit islamique. Une ordonnance a sup cela.

La Guyane :

→ est devenu un dom en 46 par la loi de départementalisation et en 82 la région a été créée


(avec les même contour que le département)

→ car dans une décision de 82 le conseil Consti avait refuser que une assemble unique
incarne deux collectivité.

→ Ce dédoublement a posé des pb avec des concurrences de légitimités.


- En 2009 les conseillers départementaux et régionaux réunies en congrès se
prononcèrent en faveur d’une évolution statutaire et souhaitèrent la création d’une
collectivité d’outre mer sur le fondement de l’art 74.

- Mais les électeurs qui ont été consultés ils ont refuser cette évolution ( referendum de
janv 2010).

- Les électeurs se prononcent pour la création d’une collectivité unique d’ou le vote de
la loi du 27 juill 2011 relative aux collectivité unique de Guyane et de Martinique.

- Donc la collectivité territoriale de Guyane qui a été mise en place de 2016 à les
compétences d’une région et d’un département.

Il a des spécificités a la Guyane :

→ un congres de élus est prévus par le code générale des collectivités territoriales qui réunie
les élus et qui est compétent pour se prononcer sur les évolutions nécessaires –

- en 2017, la Guyane a connu des tensions liées a l’insécurité qui a abouti aux accord
de Guyane en 2007.

Évolutions possible en Guyane :

 adoption d’une loi relative a la Guyane dans le cadre de l’art 73 de la région

 la transformation de la Guyane en une collectivité territoriale d’outre mer de l’art


74

mais nécessite l’accord de la population —> une évolution identique à celle de la


nouvelle Calédonie = processus devant conduire a l’indépendance

et Dans un rapport de 2020 le sénat a indique que certaine règles sont inadaptés a la
Guyane

par ex la Guyane souffre d’insécurité qui est liée à la lutte des orpailleurs ( chercheurs
d’or) donc il faudrait des règles particulières pour lutte contre ce phénomène.

26) Les collectivités d’outre-mer régies par l’article 74 de la Constitution


→ Cet art parle des collectivités d’outre mer et concerne :

- Polynésie fr
- Walis et Futuna
- Saint-pierre et micron
- saint Bart
- saint Martin.

→ Ces collectivité d’outre mer sont régies par le principe de spécialité législative = que les
loi et règlements de l’état ne sont pas applicables sauf si le législateurs le décide.

→ Les lois de souveraineté elles y sont directement applicables ( nationalité, droit civique,
droit pénal )

→ donc le régime de ces collectivités est déterminé par un statut qui résulte d’une loi
organique qui est votée par le parlement mais qui est soumise a un régime particulier.

→ chaque lois organique va déterminer pour chaque collectivité d’outre mer quels sont son
statut.

→ La loi organique va déterminer :

- les compétences de la collectivités


- les règles de fonctionnement des institutions.

→ Il est préciser que l’assemblée délibérante de la collectivité d’outre mer peut modifier
une loi promulguée si le Conseil constitutionnel qui a été saisi à constaté que cette loi est
intervenu a tort dans le domaine de compétences de la Collectivité.

- Ex : la Polynésie fr

Depuis une trentaine d’années elle a fait l’objet de plusieurs lois organiques, on a été
plus loin dans son autonomie.

En vertu de la loi organique de la loi du 27 fev 2004 la Polynésie fr est une


collectivité d’outre mer.

La France est représentée par un haut commissaire de la R qui a la charge du respect


des lois, des engagements internationaux, de l’ordre public et du controlé
administratif et l’intérêt nationaux
Une loi de la république française s’applique en Polynésie que si la loi, le règlement
l’indique expressément.

 L’art 7 explique que dans 8 domaine la loi fr n’ pas a préciser quelle s’applique
( nationalité, l’état des personnes)

L’assemble de poly doit être consultée sur certains projets de loi.

- la loi organique précise des domaines de compétence de la collectivité :

o les autorités de Polynésie fr sont compétente dans toutes les matières qui ne
sont pas dévolu a l’état.

- L’art 57 de la loi organique est consacré a l’identité culturel : le fr est la langue


officiel, son usage s’impose mais le même art dispose que la langue tahitienne est un
élément fondamentale de l’identité culturelle.

→ La loi organique reprend les utilisées expressions utilisées dans la C fr pour définir les
institutions polynésiennes

Ex :

o Le gouvernement de la poly fr est l’exécutif de la poly (l’art 20).


o le gouvernement poly est responsable devant l’assemblée poly.
o Le P de la poly promulgue les actes appelé « lois du pays ».
o Le p est élu par l’assemble de poly fr parmi ses membres.
o Une fois élu, il nomme un vice président et des ministres et la loi organique
indique que le gouvernement de poly peut comprendre entre 7 et 10 ministres,
il se réuni en conseil des ministres.
o L’assemble de poly règle par ses délibération les affaires de la poly.

→ Parmi les actes que vote cette assemblée il y a des lois du pays :

→ le conseil d’état exerce un contrôle juridictionnelle particulier sur ces lois.

→ Les lois du pays interviennent essentiellement dans des matières qui en métropole relève
du domaine de la loi (parlement fr)

→ Une loi sur la différenciation a été voté (loi 3D) :

- mais pour permettre a une collectivité territoriale de déroger a la loi fr il faudrait une
révision de la C.
- Donc la loi 3D ne peut pas modifier cela.
→ En Polynésie : cette différenciation existe, l’assemblée de poly intervient dans un
certains nombre de matière qui en métropole relève du domaine de la loi.

→ Il y a des limites constitutionnelles  qui sont posées a cette évolution :

→ le conseil constitutionnel qui est obligatoirement saisi des lois organiques =


limitation

→ L’art 115 de la loi org dispose que le fr est la langue officielle mais la langue
tahitienne et les autres langues polynésiennes peuvent être utilisée.

→ Le cc a été saisi et a rappeler que en vertu de l’art 2 la langue de la rep est le


français donc il a émit une réserve d’interprétation a propos de cet article 2 de la
c implique que la langue tahitienne peut être utilisé mais dans les relations avec les
adm la langue fr doit être utilisée.

La possibilité de contrôler la liberté d’association :

 La loi organique en 96 avait prévu que le conseil des min de poly était compétent
pour designer les services chargés de recueillir les déclarations d’associations.

 le préambule de la C dispose que le constituant proclame son attachement au


principes fondamentaux reconnu par les lois de la rep et il résulte que la
constitution d’une asso est libre.

 le conseil à censuré la loi organique qui permettait au Conseil des min de poly de
contrôler la liberté d’association.

 Le conseil juge que une collectivité d’outre-mer peut disposer d’une autonomie qui
intervienne dans le domaine législatif mais en tout État de cause les conditions
essentielles d’une liberté fondamentale ne doit pas être affecté.

27) Le contrôle de l’Etat sur les collectivités territoriales

→ La fr depuis la revison const de 2003 est un état « décentralisé »

→ L’art 72 de la C dispose que dans les collectivités territoriales de la rep le représentant de


l’état à la charge des intérêts nationaux du contrôle adm et du respect des lois = préfet

→ même si les institutions sont décentralisés, l’état doit assure un controle


le contrôle administratif :

→ La loi de fer (82) : indiquait sa volonté de supprimer les tutelles (administratives,


financières)

→ relations entre deux autorités peuvent être hiérarchiques ou de tutelles

→ À l’intérieur d’une même personne morale = relations hiérarchiques (le ministre exerce un
pouvoir hierachique sur le prefet)

→ relations hierachiques = definit , precis, clair

→ relation de tutelle = ce n’est pas aussi clair : le contenu est moins précis

– en droit fr il y un adage « il n’existe pas de tutelle sans texte »

– c’est à dire que l’autorité de tutelle n’a que les compétences de contrôle que lui
confère la loi.

– En générale la tutelle exclu un pouvoir d’instruction et de réformation.

– Quand Deux pers morales => l’autorité qui domaine a un pouvoir de tutelle sur
l’autre.

– Les collectivité territoriale sont des pers morale, l’état aussi donc normalement
relations de tutelle.

→ Les pouvoir de tutelles varient selon les lois précises et pouvoir que la loi accorde aux
autorités de tutelle :

– en 2018 = loi sur l’autonomie des universités état voulu donner plus d’autonomie aux
université mais quand on regarde le code de l’éducation et il apparaît que le recteur
qui est le representant de l’état chargé de la pol de l’éducation dans son académie, s’il
estime que une decision de l’université est illégale peut seulement la déférer au juge
administratif.

→ Quand la loi du 2 mars 82 dispose qu’elle supprime les tutelles : la loi ne peut pas
supprimer les contrôles de l’état a l’égard des collectivités territoriales car c’est l’art 72 qui
le dispose et second point : le controle de l’état doit rester sur les collectivités peut etre très
souple et rester une tutelle.

→ le prefet peut seulement quand il estime qu’un acte d’une collectivité est illégale le défère
au juge adm, comme le recteur avec l’université qui s’appelle une tutelle

➢ le déféré préfectoral :

→ La loi du 2 mars 1982 supprime les tutelles techniques

– ex : quand une pers publique a besoin d’une fournitures, d’une prestation de service,
d’un travail. La personne publique doit passer un marché public ( = un contrat ).

Il existe un cahier des charges qui sont établies par des autorités d’état : le ministres.
Il regle par avance les éventuelles litiges qui peuvent intervenir dans le marché.

Avant 1982 la collectivité territoriale devait appliquer le cahier des charges établie par
le ministre. La loi de 82 supprime cette obligation de tutelle technique. C’est à dire
que elle peut etablir son propre cahier des charges.

→ en vertu d’une loi de 1970, le prefet ne pouvait plus annuler lui même un acte d’une
collectivité territorial que dans 4 ou 5 cas et pour les autres saisir le juge.

→ La loi de 82 a supprime ces qlq hypothèse.

→ juge adm règle le litige entre la collectivité territoriale qui a pris un acte et le préfet qui
considère que cet acte est illégale.

→ La loi de fer prévoyait que les actes des collectivités territoriales sont exécutoire de plein
droit sous réserve d’avoir été :

• publié (acte réglementaire)


ou
• notifié (acte individuel)

→ dans les 15 jours la collectivité territoriale devra transmettre l’acte au service de la


préfecture pour assurer le controle adm.

→ mais le conseil juge que ce controle des actes des collectivités territoriales tel qu’il a été
organisé est contraire a la C. car l’acte est exécutoire des lors de sa publication, et durant le
délai de 15 jours min le prefet n’a pas le moyen d’exercer le controle adm.
→ La loi de juillet 82, prévoit que l’acte de la collectivité territoriale pour être exécutoire
doit etre transmit au préfet sinon il n'est pas exécutoire.

– Donc il n’est plus necessaire de donner un délai aux collectivités territoriales pour
transmettre l’acte car il ne sera pas exécutoire si pas transmit.

→ le préfet pourra s’il estime que l’acte est illégale le deferer au tribunal adm => « déféré
préfectoral » ( il a 2 mois à compter du jour où il a reçu l’acte en cause).

– Seuls les plus importants doivent etre obligatoirement transmis (acte de délibération,
de police du maire ect) les autres sont exécutoires des leurs publications.

→ Le prefet peut également assortir son référé d’une demande de suspension de l’acte.

→ dans certains cas, la suspension est plus aisé :

– par ex : si le prefet demande la suppression d’un acte en amateur d’urbanisme


( permis de construire) et bien si le préfet déféré l’acte, il est automatiquement
suspendu 10 jours et redeviens exécutoire si passé un mois le tribunal ne s’est pas
présenté.

– par ex : si l’acte de la collectivité est de nature à compromettre l’exercice d’une


liberte publique ou individuelle et bien le president du tribunal adm saisit par le
prefet, suspend l’acte dans les 48 h car il compromet une liberté publique et
individuelle.

→ les services d préfectures ne sont pas équipés, dotés de personnel leur permettant d’exercer
un contrôle sérieux. Donc le contrôle est assez souple.

→ En 2006 a été créer un pôle d’appui inter régional au controle de l’égalité, composé de
juristes spécialisées qui sont chargés d’aider les préfets. Il siège a lyon et est chargé d’aider
les préfets quand ils ont un doute sur la légalité d’un acte.

→ Le consiel d‘État a juge que le préfet n’avait pas l’obligation de déféré un acte a tribunal
adm même s’il est illégale

→ En pratique les préfets ont préféré dialoguer avec les collectivités territoriales.
→ Dans le délai de 2Mois le préfet peut introduire un recours gracieux devant la collectivité
et lui demander de reconsidère son acte.

→ La loi du 13 aout 2004 impose que les decision individuelles qui doivent etre transmises,
le soit dan s’un délai de 15 jours a compter de leur signatures car le prefet gardien de la
légalité doit être saisi au plus vite.

➢ le pouvoir de substitution :

→ Dans certains cas limitativement précisés par la loi, le prefet a le pouvoir de se substituer à
la collectivité territoriale c’est à dire agir a sa place car elle n’agit pas.

Ex :le maire en tant que agent de l’état, s'il ne prend pas de mesure de police alors
qu’il y a des troubles dans sa commune, le préfet doit le lui adresser une mise en
demeure d’agir et s’il n’agir pas le préfet se substitue à lui.

D’ailleurs quand le prefet prend une mesure a la place du maire, il l’a prend au nom
de la commune.

➢ le pouvoir disciplinaire sur les maires et les adjoints :

→Apres avoir été entendu le maire et ses adjoints peuvent être suspendu par un arret du
ministre de l’intérieur pour une durée qui ne peut pas être superieur à un mois

→ le maire et ses adjoints peuvent être révoqué par un decret pris en conseil des ministre.

→ il apparaît dans la JP que le juge admet la suspension ou la révocation d’un maire s'il a
commis une faute dans la mision d’agent de l’état et/ou en tant que agent de la communauté.

– ex :En 2004, le maire de Bègles

→ le consiel consti a jugé qu’il n’y avait pas d’atteinte à la libre administration des
collectivités territoriales.

28) Les principes du droit de la fonction publique

→ La fonction publique est consubstantielle aux institutions.


→ Les droits et les obligations des fonctionnaires sont inscrit dans une loi : le statut général
de la fonction publique.

→ Le premier statu a été adopte en 1941 par le régime de vichy.

→ Le premier véritable statut => loi du 19 oct 46 (reprend les éléments de 41)

→ Le statut de 46 a été abrogé en 59 par une ordo car la Consti de 58 a voulu opérer une rev
juridique et a distingué :

 un domaine de loi
 un domaine du règlement

→ Le domaine de principe = domaine du règlement

→ Debré prend une ordonnance qui porte « nouveau statut de la fonction public » : consiste à
retirer du statut législatif les dispo qui relève du domaine réglementaire.

→ L’ordo de 59 a été abrogée par des lois de 83 et 84 et 86 = dernier statut en date.

 Cette reforme est faite pour prolonger la reforme de la décentralisation.

→ Jusqu’ici les fonctionnaires de l’état étaient protégé par un statut général de 59 et ce n’était
pas le cas des agents des collectivités territoriales => loi est votée en 83 pour fixer des
principes applicables à tous les fonctionnaires.

→ Les grands principes de 46 subsistent.

→ La dernière grande reforme => créer un code de la fonction public → ordo du 24 nov
2021.

→ La spécificité du fonctionnaire résulte de la loi de 46.

→ L’originalité du statut de 46 = avant 46 le principe hiérarchique était dominant au


détriment du droit des agents.

Ex: avant 1946, les agents de la fonction publiques n’ont pas le droit de grève, le
statut de 46 et la C de 46 reconnaissent le droit de grève au fonctionnaire.

→ loi de 46 :

Caractéristique 1 :
 institué des conseils paritaire dans lesquels siègent des représentants de
l’administration et des représentants des syndicats.

 Le supérieur hiérarchique conserve le pouvoir de décision mais doit demander


l’avis de la commission.

Caractéristique 2 :

 distinction entre le grade et l’emploi = la règle fondamentale du droit de la


fonction public.

Le fonctionnaire est propriétaire de son grade, en revanche l’administration


dispose de l’emploi.

Un emploi public doit être selon l’art 6 de la DDHC doit être pourvu sur des
critères de vertus, de talents, de compétences.

o En principe l’agent est recruté par concours.


o Mais le statut permet de recourir a d’autre recrutement, mais il faut qu’il soit
quand même fait par des critères de compétences.

 agent réussi le concours = période de stage et ensuite il est titularisé

 il est alors propriétaire de son grade

 il ne le perdra que :

 démission
 faute grave
 retraite.

→ Cette distinction entre le grade et l’emploie a été généralisée et applicable a la fonction


publique territoriale.

→ Avant la loi du 26 janv 1984 qui porte statut de la fonction public territoriale était vigueur
une loi de 1952, mais cette loi ne reconnaissait pas les agents communaux comme
propriétaire de leur grade.

→ donne une indépendance a la fonction publique, aux agents, qui peuvent résister au
pouvoir politique qui est de passage.
→ Le statut générale de la fonction public garanti certains droits aux fonctionnaires :

 la loi de 83 parle du statut portant droit et obligations.

 La liberté d’opinion est garanti :

 L’art L111-2 du code de la fonction public =la carrière de l’agent


public candidat ou élu a une fonction publique élective ne peut pas être
affecté ou influencé par les opinions, positions ou vote émis au cour de
sa campagne électorale ou de son mandat.

→ quand un agent public devient élu, il a l’assurance de retrouver son poste après que sa
carrière pol s’arrête.

→ Maurice Hauriou ( professeur à Toulouse sous la 3eme rep) avait expliqué que pour un
fonctionnaire est une certaine indépendance :

 il faut que les règles applicables aux fonctionnaires soient déterminées par la loi et
non pas par le chef de service -> ça a été suivi

 Il faut que la discipline du fonctionnaire relève d’organismes indépendants ayant un


pouvoir de décision ( il en visait même la création de juridiction pour être sanctionné
mais elle ne doit être prononcé par le supérieur mais par une juridiction ) -> n’a pas
été suivi.

→ principe : Le pouvoir de décision appartient au supérieur mais seulement après avis du


conseil de discipline

→ par exception : pour certain fonctionnaire, la sanction est prononcée par une juridiction

Par ex : les universitaires s’ils commettent des fautes seront jugées par la section
disciplinaire de l’universitaire

 la distinction du grade et de l’emploi, cette garantie essentielle les agents de l’état


en disposent depuis la loi de 46 ( 1er statut ) ce n’était pas le cas des fonctionnaires
territoriaux.

La loi de 1952, sur le personnel communal ne prévoyait pas cette distinction et


prônait que cet agent communal pouvait faire l’objet d’un licenciement

alors que aujourd’hui une réduction d’activité dans la fonction publique n’implique
pas un licenciement.
→ Après la loi du 2 mars 82, loi de fer, d’autres lois ont été votées :

- loi du 7 janv 83 : qui a transféré les compétences de l’état aux collectivités
territoriales par ex : elle a confie la mise en disposition aux collectivités territoriales la
gestion des bâtiments d’enseignement

- en 2004, les établissements d’enseignement ont été transférés aux communes, régions
ect

- en82 et 84 loi qui crée des règles communes pour les fonctionnaires des diff
collectivités.

- loi du 13 juillet 1983, portant droit et obligation des fonctionnaires -> elle s’applique
a tous les fonctionnaires (de l’états, des hôpitaux, des collectivités)

- cette loi est complétée par 3 lois :

o une pour les fonctionnaires d’états


o une pour les territoriaux
o une autre pour les hospitalier

l’idée est de permettre les mobilités entre les fonctions publiques.

Désormais les fonctionnaires territoriaux bénéficie de la séparation du grade + emploi.

→ Le statut général de 83 et 84 prévoit que tout emploi permanent de l’administration doit


être occupé par un fonctionnaire

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