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Institutions :
- Chambre basse : les membres sont élus pour 4 ans au SUD masculin,
l'armée ne vote pas, le scrutin majoritaire est à 2 tours
- Président : élu par les chambres pour 7 ans, irresponsable sauf en cas de
haute trahison, tous ses actes sont contreseing
Les 3 lois qui composent la C° sont très faibles, deviennent une source de
déséquilibre.
La chambre doit voter l'ouverture de chaque séance son propre ordre du jour.
Dès que le gouvernement est nommé, elle va voter contre l'ordre du jour
qu'elle lui propose. Le 16 mai 1877, Mac Mahon dissout l'AN : « Si je ne suis
pas responsable comme vous envers le parlement, j’a une responsabilité
envers la France ». Il interprète la C° de la 3ème République comme une C°
parlementaire (mais le droit de dissolution revient au président). En 1879,
Mac Mahon démissionne.
L'exécutif est confié à une psdt de la république par les chambres pour 74
ans sauf trahison. Il n'y a pas de PM dans le texte, Clémenceau (ministre de
la guerre) prend le titre de ministre du conseil. Loi du 25 février 1875 :
solidarité ministérielle, affirme que les monistres sont responsables devant les
chambres. Un gvnmt nouvellement nommé doit se présenter devant la
chambre basse.
Après la crise de mai 1877 fait que la chambre ne va jamais perdre d'une
manière quelconque le pouvoir, les chambres maîtrisent tout : l'ordre du jour,
la session, l'initiative législative. En 1914, Jaurès fait voter des lois obligeant
les personnes auditionnées par une commission d'enquête à venir et à prêter
serment. Il y a plus de séparation de pouvoirs mais pas de contrôle de
constitutionnalité.
2) La 4ème République
- Le psdt est élu par les chambres, n'est rééligible qu'une fois, irresponsable
sauf en cas de haute trahison, préside le conseil des ministres. Il promulgue
la loi et la rend obligatoire. Il peut intervenir sur la loi même une fois votée.
- nouvelle C° qui organisera les relations avec les pples qui lui sont associés.
3 juin 1958 : discours au forum d'Alger "je vous ai compris". Demande à des
juristes d'établir un texte constitutionnel (dirigé par Debré). DG bénéficie ainsi
d'une conjonction politique favorable et de ce fait rallie à lui sur la base
institutionnelle nouvelle.
Debré devient PM (a écrit une lettre de démission en blanc). GDG choisit lui
même certains de ses ministres.
Dans la C° de 1958, le chef d'Etat ne voit pas ses pouvoirs déterminés par le
texte, garantis par le texte (mais pas délimités). La seule limite est que la
nature parlementaire du régime entraine l'irresponsabilité du chef de l'Etat, ce
qui renforce ses pouvoirs => paradoxe.
- thèse selon laquelle il s'agirait d'un texte nouveau fait par DG, quand DG
partira, le texte aussi.
On agit dans un but commun, on est tous derrière une même personne : "il
assure par son arbitrage le fonctionnement régulier des pouvoirs
publics" (André Philippe). Le chef d'Etat ne peut pas tout faire.
Janvier 1960 : le peuple algérien sent que GDG est en train de le lâcher. Nuit
de barricade à Alger = GDG a les pleins pouvoirs.
15 avril 1962, Debré est remplacé par Pompidou => devient le PM, issu de la
technocratie.
A) Le système originel
B) La réforme du 6 novembre
Dans ses mémoires, DG exprime que le psdt doit être élu au SU, mais mal vu
car la seule fois où ça a été fait, c'était sous Louis Napoléon Bonaparte qui
s'est suivi d'un coup d'Etat. Il explique que s'il y a un psdt élu au SU, il y a un
vice-président en cas de décès.
Ajd, toutes les révisions de C° passent par référendum excepté celle sur le
quinquennat en 2005.
Avec les arrêts Hauchemaille, le CCl ne peut statuer à priori. Macron en 2019,
voulait réviser la C° et fait appel au CCl qui dit que ce n'est plus possible =>
ne peut pas la réviser en fonction de l'article 11.
Qui ? => 14 avril 2011 : âge requis de 18 anss pour élu et voter. Etre en
situation régulière sur la plan militaire (journée d'appel). La situation
patrimoniale est tenue secrète sauf si la personne est élue présidente. Décret
du 8 mars 2003 (modif 2006) : CCl reçoit ses parrainages de manière
individuelle, jusqu'au 6ème vendredi du vendredi précédent le premier tour.
Les grands n'ont jamais de mal à trouver 500 signatures. Depuis 1974 =
débat de l'entre-deux tours.
mai 1968 : GDG croit à un conflit qu'on peut résoudre par l'armée. Pompidou
pense que la crise de mai est dûe à un souhait de rattrapage social => pense
à une dissolution, élections législatives anticipées, triomphe du parti gaulliste.
E) L'intérim
1933 : élections législatives très net succès pour la droite qui dispose d'une
majorité absolue à l'AN.
21 avril 1997 : Chirac apparait sur les écrans et annonce une dissolution de
l'AN.
Avril 2002 : Jospin n'hésite pas à susciter d'autres candidats à gauche, dont
Taubira. Finalement, Jospin annonce son retrait de la vie politique, Chirac est
élu. JM Le pen a 3M°2 voix, il a perdu le terrain politique. Sarko gagne en
2007. Au deuxième tour, Hollande l'emporte à 1M°2 d'écart.
A) Le président et le gouvernement
Mensonges => le psdt ne nomme pas vraiment les ministres sur proposition
du PM : il l'impose généralement au PM : pouvoir régalien.
Le PM peut-il faire candidature face au psdt ? sorte de malédiction qui fait que
les PM n'ont jamais été élus face à leur psdt actuel (Fillon, Valls...).
Complexe : le chef d'Etat a la haute main sur ces nominations, les profs des
universités, militaires, généraux sont nommés par le Psdt. Les nominations
les plus importantes relèvent du CDM.
B) Le président et le Parlement
Pq obéissance civile ? lien entre les citoyens qui la votent, expression directe
des citoyens. Lien social qui unit les représentants aux représentés.
C) Le psdt et le CCL
Convocation : pour convoquer le peuple, le psdt dissout l'AN (art 12). Il peut
démissionner ou convoquer un référendum (art 11), à partir de la signature
d'un cinquième des mmbres du Parlement, soutenus par 1/10 des électeurs.
L'Etat de siège est un état militaire qui aboutit aux même résultats avec en
plus une présence militaire géénralisée sur le territoire et la possibilité de
requérir les citoyens.
Pour déclencher l'article 16, le psdt doit consulter le PM, le président des
assemblées et le CCL & le Parlement se réunit de pleins droits. Les décisions
sont ensuite prises sans contreseing. Après 30 jours, le CCL peut être saisi
(depuis 2008) puis il est saisi au bout de 60 jours.
cf: peine de mort : peut-on rétablir la peine de mort sous l'action de l'article
16 ? normalement non. L'article 16 apparait d'avantage comme un régime
permettant la protection de la France contre des intrusions étrangères. Lié à
l'intérêt de la Nation, à la continuité du fonctionnement des institutions.
Décret du 12 juin 1996 : prévoit que tout ce qui relève de l'engagement des
forces nucléaires fait l'objet de décisions arrêtées en Conseil de défense. En
temps de paix, le chef de l'Etat gère la défense, décide des interventions
extérieures.
Pendant les 2GM, ce n'est pas le parlement qui a autorisé la guerre. Jusqu'en
2008, les interventions pouvaient donner lieu à débat, voire engager les
responsabilités du gouvernement.
I) La nomination du PM
A) Un choix présidentiel
"Le PM assure l'exécution des lois et sous résèrve de l'article 13, il exerce le
pouvoir réglementaire" (art 21)
Le second est appelé le pvr réglementaire subordonné car il est soumis à une
loi.
3 frontières :
I) La structure du gouvernement
A) Investiture ?
B) Motion de censure
L'article 153 du même règlement indique que le débat doit avoir lieu au plus
tard le 3ème jour de séance suivant l'expiration du délais de 48 h, qu'une fois
le débat engagé, il ne peut pas y avoir de retrait. On ne débat pas d'un texte
législatif mais de l'existence du gvnmt. On est confronté à des rares cas où la
signature engage définitivement le député signataire. Pour éviter toute
pression ou marchandage. Arme aux mains de l'opposition (sauf application
de l'article 16).
Règle : seuls les votes "pour" la motion de censure sont recenséset ils
doivent représenter la majorité qualifiée des députés (soit 298 voix). Ceux qui
ne votent pas pour la motion soutiennent le gouvernement.
Ces motions ont peu de chance d'être adoptées. La seule adoptée en France
est celle du 4 octobre 1962. Mais le dispositif permet à l'opposition d'attaquer
de façon solennelle le gouvernement.
C) L'article 19 alinéa 3
Pensé pour des situations où la majorité risque d'être défaillante, comme elle
l'est souvent. Le phénomène majoritaire la rend bcp moins utile, même si on
n'est jamasi à l'abri de tensions. Article brutal : on débat d'un texte, le
déclenchement de la procédure de l'article à n'importe quel moment stoppe
tout débat législatif et en déporte l'objet : on débat d'une éventuelle motion de
censure, si elle est déposée. Révision en 2008 qui introduit une limitation
d'usage très forte.
Critiqué par une trop grande utilisation de l'article => déficit démocratique.
D) Article 49-4
"Le PM a la faculté de demander au Sénat l'approbation d'une déclaration de
politique générale". Peemet une sorte de courtoisie du gouvernement au
Sénat. Il est resté inappliqué jusqu'en 1975. Un vote négatif n'entraîne
aucune conséquence quant à la viabilité du gouvernement.
Un sondage a fait apparaître que l'AN n'est jugée utile que par 28% des
sondés et le Sénat à 15%, tandis que 84% se déclarent favorables à la
réduction d"un tiers des parlementaires et 34 % seulement des français ont
confiance en leurs députés. Laurent Furst : "Le Parlement avant 2017 était
consultatif, il est désormais décoratif". En effet, bcp d'abstention. C'est une
des grandes nouveauté de la 5è Rep : limiter le poids du parlement dans la
décision politique. Le parlement est donc bcp critiqué : lent, insufisamment
représentatif, frappé d'absentéisme, coulant sous les avalanches
d'amendements, lieu d'inutiles conflits et pourtant indispensable.
A) La composition de l'AN
Elu au suffrage universel à deux tours, dans le cadre des départements, pour
5 ans, sauf dissolution, les députés dont l'élection est jugeée par le CCL sont
soumis pour leur campagne aux règles de financement.
B) La composition du Sénat
a) Inéligibilité
b) Incompatibilité
c) Irresponsabilité
d) Immunité
e) Indemnités
Jusqu'en 1848, les fonctions n'étaient pas rémunérée. Depuis, il existe une
indemnité qui n'est pas un salaire car le parlementaire ne dépend de
personne. Le CCL a validé dans la décision du 8 septembre 2017 la fin des
emplois familiaux au motif de la lutte contre les conflits d'intérêt. Le député est
l'employeur. Cela entraîne plusieurs controverses.
Voter la loi ne peut être assimilé à une mission de service public : c'est un
acte de souveraineté.
II) L'organisation du Parlement
Avant 2008, deux sessions par ans (art 28 CC). Cela servait presque
seulement de vote au budget. La révision du 4 août 1995 a donc institué une
session continue d'octobre à juin, sans toucher aux possibilités de sessions
extraordinaires.
a) Questions
Les questions d'actualité au gouvernement ont lieu deux fois par semaine ou
au moins une fois. En 1974, on a dissocié la séance par accord des acteurs
parlementaires sans modifier le règlement, faute de quoi une nouvelle
censure serait intervenue. De ce fait, sur le gouvernement a fait voter une loi
en léconnaissance de cet ordre du jour, il prend un risque d'annulation
comme le rappelle la décision du 9 août 2012 : "la procédure d'examen du
projet de loi n'est donc pas contraire à la Constitution". L'ordre règne donc :
une heure, alternance des grp, limitation stricte des temps. En principe, le
gouvernement ne connait pas les questions longtemps à l'avance.
b) Commissions permanentes
Ce contrôle est donc fondamental mais aussi banalisé, que ce soit dans le
cadre du vote de la loi, par le biais des rapporteur ou par celui de leur travail
courant. Les commissions permanentes procèdent en permanence à des
auditions, des missions, des rapports d'information. Cela fait apparaître ces
instances comme les interlocuteurs naturels des ministres mais aussi une
porte d'entrée au dialogue avec les groupes d'intérêt. La transparence est
depuis les lois de 2013 et 2017 assurée par l'inscription des groupes de
pression sur un fichier et pas l'inscription dans les rapports des personnes
rencontrées. Les commissions peuvent aussi créer des missions temporaires,
d'une manière générale confiée à la fois à un parlementaire de la majorité et
un de l'opposition.
d) Le contrôle budgétaire
Les lois des finances sont votées en deux parties : les recettes et l'équilibre
budgétaire d'une part, puis les dépenses. C'est essentiellement sur les
dépenses publiques que porte le contrôle. Il est principalement le fait de la
commission des finances de chaque assemblée, qui ont pour rôle de
rapporter sur les diverses structures de dépenses qui sont votées en mission
et détaillées en programme. Les rapporteurs spéciaux se voient attribuer une
mission (justice, agriculture, sport...). Ils envoient des questionnaires
budgétaires assorti d'un délais d'envoi et de réponse. Ils disposent aussi du
pouvoir de contrôle sur pièces et sur places comme le rapporteur général qui
est compétent sur les recettes et les présidents de la commission, qui
appartiennent à l'opposition. La cour des compte va ensuite certifier les
comptes de l'Etat.
Conclusion :
Il est évident que les sites de classements informatiques qui se sont multipliés
donne une image très déformée de la réalité du travail parlementaire et
nourissent l'antiparlementarisme. On croit ajd que tout peut être quantifié
donc prévu : l'impact d'une loi, le travail parlementaire etc seraient
quantifiable, prédictifs. Mais c'est faux. Nous devons à la crise actuelle d'avoir
bouleversé le droit, y compris celui du contrôle parlementaire. La loi du 23
mars 2020 vise curieusement le droit des assemblées de requérir des
informations dans le cadre de l'urgence sanitaireCet objectif jusitifie que la
situation actuelle bouleverse le fonctionnement des institutions.
Il est juge, saisi dans les 10 jours après les élections, de toute élection de
député ou sénateur. Pour le contentieux de la propagande et des opérations,
c'est une mission classique du juge de l'élection : savoir si les résultats sont
incontestables (traque les fraudes), en outre, les réseaux sociaux sont
sources de bcp de contestations.
1) L'article 61
a) Quand ?
Dès la transmission pour l'art 61 alinéa 1, qui se fait sans délais, sur saisine
avant promulgation.
b) Qui ?
c) Quoi ?
Tout, ou partie du dispositif d'une loi votée.
Les cdt° sont posées par loi organiques : le dispositif est applicable au litige, il
n'a pas déjà été jugé sur la base de l'article 61 al 1 ou par une QPC jugée
(sauf changement de circonstances), il pose une question sérieuse ou
nouvelle dont met en jeu un droit garanti (droit de propriété, principe
d'égalité...).
3) L'article 37 al 2
La PM demande le déclassement d'un dispositif qui est inclus dans une loi
pour pvr le modifier, si la décision est positive, par décret.
4) L'article 41
5) L'article 54
Contrôle des traités avant leur entrée en vigueur. Si le CCL juge que le traité
est contraire à la C°, il faut modifier celle-ci. Et si la modification intervient, il
faut encore que le traité soit ratifié, ce qui n'a pas été le casde la C°
européenne par ex.
C'est la décision du 16 juillet 1971 qui donne une force supra législative aux
pcpes visés par le préambule. La notion de C° est désormais élargie aux
préambules.