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La crise de l’ancien régime à lancer la révolution de 1789 notamment à cause d’un bouleversement
d’idées de Montesquieu, Voltaire et Rousseau.
Montesquieu séparation des pouvoirs pour limiter l’Etat afin que les pouvoirs soient
équilibrés et garantir les libertés individuelles.
Voltaire l’idée d’un roi tout puissant philosophe.
Rousseau l’idée de la souveraineté populaire, la souveraineté réside dans le peuple mais
pour qu’il y ait une égalité juridique le peuple doit faire un pacte (contrat social) avec l’Etat et
vont accorder une partie de leur pouvoir.
Les institutions vont se mettre à faire un blocage sur les lois. Louis XV va vouloir réformer et cela
concerne le social : suppression du servage en 1779, l’impôt en 1778 et la justice (juste meilleure) en
1771-1774 etc. Après sa mort en 1774, Louis XVI qu’il le succède veut réformer toutes les vielles
institutions mais n’y arrive pas et donc va le faire brutalement. Puisque le parlement refuse sa réforme
sur l’abolition de la torture judiciaire et la création d’une Cour plénière en 1788.
- DDHC le 26 août 1789 qui va intégrer les pensées politiques des philosophes des lumières (le
rôle de l’Etat et les droits individuels) mais cette déclaration n’a jamais abouti car la
constitution devait passée prioritairement.
Sieyès va expliquer comment renverser les Etats généraux et qu’il faut reprendre le pouvoir
(assemblées qui regroupent les 3 ordres de la société de l’AR). Certains députés du clergé et du tiers-
états vont décider de rejoindre l’idée de Sieyès et vont former une assemblée : « l’Assemblée
Nationale » le 17 juin 1789.
Le roi interdit la réunion de cette assemblée nationale et fait fermer la salle. L’assemblée décide de se
réunir dans la salle du jeu de paume. Le roi essai d’intervenir mais les députés ne sortent que s’il
utilise la force. Ce n’est pas le cas et le roi change d’avis et convoque l’assemblée nationale le 27 juin
1789. Très vite l’assemblée va se faire mandatée par le peuple pour qu’elle donne une constitution à
la France.
L’assemblée constituante va se diviser en deux parties, à droit avec le véto absolu du roi et à gauche
avec le véto limité du roi. Nous constatons que la majorité des députés sont hostiles au véto du roi.
L’assemblée va adopter la constitution du clergé et le roi est dans l’obligation de signé ce texte. Le roi
n’est plus libre et décide de quitter Paris. L’assemblée suspend les pouvoirs du roi et prend en main le
pouvoir exécutif.
Au niveau de la religion, l’assemblée souhaite instituer une religion civile qui n’est pas
catholique. Puisque la religion catholique jouit de privilèges et justement l’assemblée souhaité
l’égalité de tous. En ayant adopté la constitution civile du clergé, l’Etat va modifier le
fonctionnement interne de l’église. Le clergé va devenir un corp fonctionnaire, ils vont être
élus à vie par les citoyens et le 04 août 1791 l’assemblée supprime toutes les congrégations
de l’église.
Des réformes économiques et sociales : la loi du Chapelier qui date du 14 juin 1791 interdit
aux citoyens d’une même profession de se réunir (délit de coalition). Abolition de la féodalité
et des privilèges le 04 août 1789. Libéralisation du commerce en 1790 qui supprime les taxes
sur les péages par exemple. De plus, augmentation des taxes pour financer l’Etat.
- Le pouvoir législatif : L’assemblée législative (45 membres) est une chambre permanente
qui a l’initiative de la loi. Le roi ne peut pas dissoudre cette chambre et ni intervenir dans
l’initiative de la loi.
- Le pouvoir exécutif : Il est réservé au roi.
- Le pouvoir judiciaire : ce pouvoir est indépendant est impartial, le juge rendra la justice
selon la loi.
Le véto du roi voulait jeter les réfractaires en prison et le 20 avril 1792 l’assemblée décide de déporter
tous les prêtres réfractaires. Aussitôt les tensions montent et les fédérés de Brest et de Marseille
prennent d’assaut les Tuileries (château du roi). Le roi se réfugie à l’assemblée et celle-ci en revanche
suspend le pouvoir du roi. Un conseil exécutif provisoire (6 membres) va être mis en place.
1. La convention
Ce régime provient de la « convention nationale » ayant lieu le 10 août 1792 par la législative. La
convention est un régime anticonstitutionnel car les élections ne sont pas démocratiques et aucunes
formes de révisions de la constitution n’est prévues.
Tous les organes vont être réunis dans la capitale (centralisés) et donc suppression de tous les
organes de type locaux.
L’assemblée va donner son pouvoir à deux comités : le comité de sûreté générale et le comité de
salut public qui vont exercer une surveillance policière et maîtriser la politique française.
Danton va être éliminé du comité du Salut public et Robespierre va devenir un réel dictateur en
prenant sa place car il va procéder à des actions d’intimidations pour gouverner. La terreur est le nom
donné au gouvernement à cause de sa gestion. Celle-ci doit être acceptée par tout le monde sinon
c’est l’extermination. La justice va être plus sévères est va cerner qui sont les citoyens qui sont avec le
Salut public et ceux qui ne sont pas avec.
En 1795, on fait appel à Pichegru, Murat et Bonaparte pour rédiger une nouvelle constitution.
2. Le Directoire
Le directoire est un régime qui instaure le bicamérisme avec le Conseil des anciens et le Conseil des
500. De plus, séparation stricte des pouvoirs entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif.
En 1796, lors des élections on assite à une élimination des conventionnels (convention) et des
monarchistes pour laisser place à des républicains modérés.
Sieyès refait son apparition et devient directeur du directoire et veut instaurer un régime stable qui
permet d’éviter les coups d’Etats. Il fait donc un coup d’Etat avec Bonaparte pour changer de régime.
3. Le consulat
Le coup d’Etat qui met fin au directoire intervient le 18 brumaire an 8. (09 novembre 1799) pour
rédiger une nouvelle constitution
Les conseils (500 et anciens) désignent 3 consuls pour rédiger cette nouvelle constitution : Ducos,
Sieyès et Bonaparte.
La constitution va donner lieu à un césarisme (pouvoir exécutif tout puissant) et l’invention de Sieyès
avec sa liste de notabilité qui va servir à sélectionner les fonctionnaires et les élus dans lequel le
pouvoir exécutif pourra puiser. Il y a l’idée d’asseoir le pouvoir sur le peuple pour qu’il ne soit pas
renversé lors d’une révolte.
Bonaparte va rétablir la relation église – Etat en assurant celle-ci par le « concordat de 1801 » avec
le pape. Il n’y aura plus de persécutions des évêques etc.
En 1800, la banque de France va procéder à l’émission des billets de banque par la loi de Germinal
an 11. Le franc germinal assure la stabilité commerciale de la France jusqu’à la première Guerre
Mondiale.
Au niveau des tribunaux en justice : tribunal civil – tribunaux d’appel qui deviendront Cour d’appel
en 1804 – Cour de Cassation.
L’unification des lois : Bonaparte propose de rédiger un code qui regrouperait les lois du droit privé.
Et donc, une commission de 4 membres : Portalis, Bigot de Préameneu, Malville et Tronchet
rédige en 4 mois ce fameux projet de code civil qui va être un échec puisqu’il va être refusé par le
Tribunat. Bonaparte se vexe et décide de s’occuper lui même du Code civil.
Finalement, c’est le Conseil d’Etat qui va avoir pour mission de transmettre titre par titre les 36 lois
votés en 1803 -1804 qui seront réunis dans le Code civil.
4. L’empire
Comment le consulat devient-il un empire ?
L’Angleterre déclare la guerre à la France puisque Bonaparte ne respecte pas les clauses du traité
d’Amiens et c’est de là que le consulat va se transformer en Empire. Des agitations royalistes venant
de l’Angleterre vont venir en France et c’est alors que plusieurs de ces agitateurs seront éliminés.
Bonaparte demande à se qu’il soit proclamé l’héréditaire des français.
ART 1er de la Constitution : Napoléon 1er est l’empereur des français et c’est à lui que l’on confit la
république…
Le 02 décembre 1804 : Napoléon 1er se sacre devant le pape dans la Cathédrale Notre-Dame de
Paris.
Napoléon va rétablir une noblesse cette fois-ci impériale qui va sans doute rappeler l’ancien régime et
une famille impériale qui se nomme « les princes français ». Il va renforcer une fois de plus le pouvoir
exécutif en s’accordant d’interpréter les droits, le Sénat va désormais contrôler les libertés publiques
et le tribunat est supprimé en 1807.
Des crises vont mettre fin à l’empire (crise militaire, éco, religieuse etc.)
5. Retour à la Monarchie
Le peuple recherche d’un régime politique stable pour avoir la paix.
Talleyrand va persuader le Tzar Alexandre que l’on a besoin de Louis XVIII pour gouverner. En
attendant, que le roi réponde à l’appel Talleyrand est chef provisoire.
Un projet de constitution sénatoriale est adopté par le sénat et le corps législatif le 06 avril 1814. La
Charte est promulguée le 04 juin 1814.
Louis XVIII a mis en place une constitution libérale où il souhaitait faire apparaitre des éléments d’un
régime parlementaire (bicamérisme, intervention du pouvoir législatif dans l’exécutif…)
Le retour de Napoléon ?
Napoléon se place ennemi des bourbons. La nouvelle constitution doit être établi mais pas sous une
assemblée constituante donc c’est Benjamin Constant qui s’en occupe et est promulguée le 22 avril
1816. Mais c’est la défaite de Waterloo le 18 juin 1815 donc le roi en profite pour reprendre le pouvoir.
Le roi va perdre la faculté de suspendre les lois, le régime va être réorienter vers un régime
parlementaire et augmentation de la représentativité de la chambre par rapport au corps électoral.
La liberté de réunion n’existe pas et à cause de la loi du Chapelier qui interdit les réunions pour des
personnes de même profession, des opposants vont transgresser cette règle et vont se réunir à des
banquets pour porter des toasts. Guizot va interdire le banquet qui devait se dérouler à Paris le 22
février 1848.
7. La seconde république
A l’initiative de Lamartine, un gouvernement se met en place « la seconde république » le 04
novembre 1848. Ce régime adopte la souveraineté populaire et impose des droits et des devoirs aux
citoyens français.
La constitution exige une stricte séparation des pouvoirs entre le pouvoir exécutif (président de la
république) et le pouvoir législatif (assemblée unique).
Louis Napoléon Bonaparte devient le 1er président de la république lors des élections du 10 décembre
1848. Mais en 1852, à la fin de son mandat, il va demander à l’assemblée de modifier la constitution
pour qu’il soit réélus mais celle-ci n’accepte pas. Alors, Bonaparte décide de lancer un coup d’Etat le
02 décembre 1851 pour dissoudre l’assemblée.
8. Empire (1852-1870)
2 phases : empire autoritaire et empire libéral.