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TD Histoire du droit 

: Fiche 4, Rapport du comité chargé du


travail sur la Constitution

« Nous sommes ici par la volonté du peuple et qu’on ne nous en arrachera que par la puissance
des baïonnettes ». Ces célèbres paroles de Mirabeau siégeant à l’Assemblé nationale de 1789, elle fut
prononcée lorsque celui-ci renvoya les envoyés du roi qui tentèrent de faire évacuer les députés de la
salle du jeu de paume. Ces mots imprégnés de la puissante volonté de Mirabeau à défendre la nouvelle
Assemblée nationale contre le roi fut conservé et eu un grand impact médiatique aux vus des
circonstances exceptionnelles dans lesquelles les députées du tiers Etat étaient placés.
Ce texte a également été écrit par un autre grand débuté siégeant à l’assemblé national, Jean Joseph
Mounier, lors du « Rapport du comité chargé du travail sur la Constitution » le 9 juillet 1789. Ce
dernier est un avocat français aillant participer à l’agitation prérévolutionnaire de 1788 et l’un des
principaux promoteurs du serment du jeu de paume lors de la réunion des Etats Généraux à Versailles.
Ce chef des monarchiens est un fervent croyant des idées novatrices du siècle des Lumières et à ce
titre fut élu président de l’Assemblée nationale en 1789 avant sa démission le 21 novembre de cette
même année. Il fut néanmoins rappelé en France après le 18 Brumaire pour assumer la fonction de
préfet et membre du conseil d’Etat en 1805, soit un an avant sa mort. C’est durant la période de
Révolution qu’il s’adressa au roi pour lui faire parvenir les exigences de l’Assemblée nationale,
donnant naissance au rapport du comité étudié ici.
Cet événement s’inscrivant dans le siècle des Lumière, après la vague de philosophe et de savant
imaginant un monde de progrès et critiquant les siècles précédents et la monarchie. Dans le climat de
tension de 1788 où le peuple français est frappé par la crise économique et la famine, le roi Louis XVI
soulève la question d’une réforme des lois du royaume et décide de convoquer les Etats généraux afin
d’abaisser les tensions politiques et de contourner les obstacles formés par le Parlement dont l'autorité
contre-balançait celle du roi. Cette assemblée était composée de la noblesse, du clergé et du tiers Etat
et permettrait au roi d’avoir les avis de son peuple dans sa globalité afin de réformer la Constitution de
manière efficace. La nomination de cette assemblée était considérée comme exceptionnel étant donné
que l’inclusion du tiers Etas, qui représentait la population n’appartenant ni au clergé ni à la noblesse,
était rare. Le peuple obéissait à une société d’ordre hiérarchisé qui attribuait une importance mineure
aux citoyens de plus basse condition et donc aux députés des communs. Après de nombreuses
recherches sur les modalités et les élections des représentants de chaque ordre, la réunion des Etats
généraux fut inauguré en 1789 pour voter les nouvelles lois. Cependant, malgré la volonté de
proportionné le nombre de représentant au nombre de population, par conséquent de désigner assez de
députés du tiers Etat pour égaliser le nombre de député du clergé et noblesse réunie, le roi refusa le
vote par tête, privilégiant le vote par ordre. Le tiers décida l’adoption d’une posture révolutionnaire en
se réunissant pour former l’Assemblé national, fait énonciateur du coup d’état qui signera la fin de
l’Ancien Régime ainsi que de la révolution le 20 juin 1789 et prononcera le serment du jeu de paume.
Face à cette résistance, le roi invite les trois ordres à débattre en commun de la répartition des
pouvoirs. C’est lors de ces réunions que l’Assemblée nationale se proclamera Assemblée constituante
le 9 juillet 1789. Celle-ci se confira le rôle de rédiger et d’adopter une constitution en utilisant le
pouvoir constituant attribuer jusqu’ici au roi.
Les penseurs de l’époque croient à la justice, à l’égalité ainsi qu’aux droits d’exprimer une opinion
librement. Elles furent les raisons capitales pour lesquelles l’Assemblé national s’est proclamé sans
l’accord du roi qui détenait le pouvoir absolu. En défiant le pouvoir absolu du monarque, les députés
souhaitent trouver
Dans ce texte, l’auteur cherche à montrer la rupture nette avec les traditions pour une réforme
drastique d’une Assemblée constituante, qui espère rédiger au même titre que le roi avec le pouvoir
législatif une constitution du royaume favorable aux idées de réforme et conforme aux ‘vrais’
principes de la monarchie. Et pour cela il liste par des sous-entendus les valeurs d’une constitution, le
socle d’une monarchie constitutionnelle, afin de caractériser son rôle de contrepouvoir envers le
gouvernement maintenant limité ainsi que les nouvelles responsabilités que cela implique. Cependant,
qu’adviendra t’il si l’on retirait le pouvoir jusque-là absolu au roi ? Celui-ci ne détiendra plus tous les
pouvoirs, forcé de les partager avec les Etats généraux mettant fin à la monarchie absolue qui laissera
place à une monarchie parlementaire ou constitutionnelle. Or le Parlement même s’il revendique une
place au-dessus du statut de simple conseiller du roi, c’est lorsque l’Assemblé propose d’écrire une
constitution que l’on peut désigner le nouveau régime par défaut. Et d’après Mounier, tout repose sur
l’élaboration de la constitution. C’est elle qui leur permettra d’assouvir à leur but de liberté tant
recherché par les philosophes des Lumières qui introduira de nouveau droits fondamentaux et donc
nouvelles priorités dans la justice. Quant à la politique le fait de présenter en ses pages les principes
des idées des Lumières, c’est-à-dire la liberté de libre expression ou encore de l’égalité, cela va
provoquer un équilibrage entre les ordres qui va permettre au tiers Etat de confronter à égal la noblesse
et le clergé. La constitution modélisera les relations futures entre les institutions de l’Etat et l’un des
régulateurs des droits sociétales. Mais l’époque fait qu’elle sera grandement influencée par le siècle
des Lumières et ses innovations ainsi que le fait que la plupart des députés tel que Mounier soutiennes
ses idées.
Ce qui nous amène à poser la question suivante, comment à travers l’élaboration d’une
Constitution l’Assemblé nationale constitutionnelle parvient-elle à appliquer les idées
innovatrices des Lumières ?
Tout d'abord, il est nécessaire de comprendre en quoi la constitution a-t-elle fait pour effectuer une
transition d’une monarchie absolue à une monarchie constitutionnelle, à savoir l’insertion des
nouvelles valeurs des Lumières pour créer une union nationale au sein du régime mais également des
limites et obligation imposés au gouvernement pour éviter la tyrannie d’un nouveau roi. Ensuite, la
base des idées démocratiques devra être expliqué introduit par les Lumières, plus précisément grâce à
la déclaration des droits de l’homme et du citoyen ainsi qu’à l’accessibilité au savoir relié à ces droits
auprès de la nation pour légitimer sa force exécutive.

I – Transition d’une monarchie absolue à une monarchie constitutionnelle

Une constitution, qui est l’ensemble des textes juridiques définissant différentes institutions
composant l’Etat, organise les relations entre les pouvoirs. Ce que la monarchie absolue n’avait pas
pratiqué avec l’obtention de tous les pouvoirs par un seul homme, le roi, menant à des revendications
et une remise en doute de son autorité par les Etats généraux. Ce dernier était prêt à jouer un rôle
d’acteur influençable dans la monarchie. Ils firent connaitre leurs intentions lors du discours du 20 juin
1789, puis devant les ordres le 9 juillet.

A – Une Constitution qui imbrique l’idée d’union nationale des Lumières au sein de la monarchie
L’auteur, ou en occurrence le chef de l’Assemblée nationale Jean Joseph Mounier, s’adresse
au roi Louis XVI pour lui présenter les travaux sur la Constitution à déclarer après validation de sa
majesté. En effet, à travers ce simple geste d’ouverture de réunion on en dit long sur l’état de pensé
des députés au sain de l’assemblée. Certes, bien qu’il y ait une véritable volonté de réformer le régime
monarchique pour favoriser un passage de pouvoir important au tiers Etat et que la proclamation de
l’Assemblé nationale le 20 juin 1789 était une insurrection calculer dans ce but, les députés
n’envisagent pas la fin de la monarchie. Le roi est roi de droit divin, et à cela les représentants du tiers
ont limité eux même les idées innovatrices des Lumières en prenant le recul nécessaire pour ne pas
oser proposer un régime sans roi pour gouverner comme démontrer dans le texte lorsqu’ « Il va mettre
sous vos yeux celui qu’il a jugé convenable, et vous examinerez dans votre sagesse s’il peut répondre
aux vues qui vous animent ». Mounier et à travers lui l’Assemblé nationale cherche son accord même
si celui-ci trouve leur opposition despotique pour établir un nouvel ordre constitutionnel et politique.
Celui d’une monarchie constitutionnelle. De plus, étant chef du parti monarchiens de France il ne
serait pas déraisonnable de pensée qu’il aspire à un fonctionnement similaire au régime monarchique
anglais qui agit avec un Parlement puissant et un monarque coopératif.
L’idée d’une monarchie constitutionnelle est basée sur le principe même d’une Constitution. Et
comme précisé dans le texte, « la constitution telle qu’elle peut convenir à un royaume habité par
vingt-quatre millions d’hommes ». Dans cette citation, la valeur de l’égalité prône introduisant une
idée fondamentale du siècle des Lumières qui sera même reconnu comme loi fondamentale dans la
justice. Or pour satisfaire un si grand nombre de personne avec les différences reliées au statut et au
rang, il est présomptueux de penser pouvoir établir un droit commun pour tous. Ce qui est sous-
entendu par Mounier en déclarant ces lois communes est pourtant une égalisation des ordres qui
étaient auparavant hiérarchiques, de réformer les injustices qui caractérise la monarchie en abolissant
les privilèges féodaux qui manifestement creusent une inégalité dans la société, l’économie, la
politique. Ce principe est si important qu’ils vont même jusqu’à l’intégrer à la future devise de la
République française « Liberté, égalité, fraternité », eux même inscrit dans la constitution. Les états
généraux veulent peaufiner le gouvernement et donc amoindrir le pouvoir de la noblesse. La percé des
idées des lumières vont exalter l’idée d’une représentation politique et l’idée national qui vient
directement s’opposer à la société d’ordre.
Cependant, le principe d’une constitution pour tous n’a encore jamais été appliqué en France
ce qui pousse l’Assemblée à définir ses termes, « qu’une constitution n’est autre chose qu’un ordre
fixe et établi dans la manière de gouverner ; que cet ordre ne peut exister, s’il n’est pas appuyé sur
des règles fondamentales, créées par le consentement libre et formel d’une nation ou de ceux qu’elle a
choisis pour la représenter ». Ainsi, pour l’Assemblée une constitution est une forme précise,
constante et intangible de gouvernement, légitimé par l’approbation du peuple. Elle est créée par le
peuple et pour le peuple donc celui-ci est à l’origine de la création d’un gouvernement. Il doit
forcément être approuvée par celui-ci si le gouvernement souhaite l’exercice du pouvoir procurer par
la souveraineté nationale, délégué à des représentants élus par le peuple. La Constitution française est
représentative, et ses représentants sont le Corps Législatif incarné par l’Assemblée constituante et le
Roi. De ce fait, les représentants ont également un caractère souverain car ils défendent un point de
vue qui appartient à une certaine tranche d'individus que ce soit à l'échelle locale où nationale. La
soumission est alors justifiée, évitant la désobéissance provoquer par une révolution ou l’anarchie.
Cette idée est bien évidemment inspirée par la pensé de Sieyès dans laquelle il affirmait qu’il
appartient qu’à l’Assemblée nationale de représentait la volonté générale de la nation et qu’il ne
pouvait exister entre le trône et cette assemblée aucun véto et pouvoir négatif. Elle est le porte-parole
de la France, et possède force d’exécution lorsque celle-ci décide d’une application de la loi ou de
l’élaborer, rendant cohérent cette auto-proclamation dans le rôle de législateur de la constitution.
Certes, les représentants du tiers-Etat ont outrepassé les pouvoirs qui leur étaient conférés afin de
concrétiser la Révolution juridique, leur action inconstitutionnelle est toutefois justifiée par le soutien
des citoyens afin d’abolir l’absolutisme monarchique.
Cependant, même si la légitimité offre le pouvoir d’obéissance du peuple, la constitution doit
prévenir de certain excès possible des représentants de la nation qui peuvent outrepasser la
Constitution et renversé le régime constitutionnel pour instaurer un nouveau pouvoir absolu.

B – Les limites et obligations incombées par le caractère souverain du gouvernement

Comme dit précédemment, les représentant élus du peuple sont souverains légitimement. Mais
« Quand la manière de gouverner ne dérive pas de la volonté du peuple clairement exprimée, il n’a
point de constitution ». En effet, un tyran qui se proclame légitime des pouvoirs de la nation ne peut
être reconnu sans soutien évident de la part des citoyens. Les idées des Lumières affirment qu’un
régime ne peut se baser sur une déclaration infondée ou personnelle car elle n’obtiendrait alors aucune
approbation ni obéissance du peuple. La souveraineté est inaliénable et ne peut être vendu. La
dénomination d’Assemblée nationale est la seule qui convienne dans l’état actuel des choses, soit
parce que les membres qui la composent sont les seuls représentants légitimement et publiquement
connus et vérifiés, soit parce qu’ils sont envoyés directement par la presque totalité de la nation.
Pourtant, rien empêche réellement un retour au pouvoir absolu tant que des lois intransgressibles n’ont
pas été fixé. Mounier dénonce la légitimité de fait qui selon lui « cède à tous les événements », comme
c’est le cas pour le pouvoir royal des dynasties fondatrices du royaume telle que les capétiens qui ont
légitimisé leur autorité royale par le sacrement.
« Alors l’autorité a plus de puissance pour opprimer les hommes que pour garantir leurs
droits ». En effet, un tyran qui se proclame légitime des pouvoirs de la nation ne peut être reconnu
sans soutien évident de la part des citoyens. Les idées des Lumières affirment qu’un régime ne peut se
baser sur une déclaration infondée ou personnelle car elle n’obtiendrait alors aucune approbation ni
obéissance du peuple. Pourtant, rien empêche réellement un retour au pouvoir absolu tant que des lois
intransgressibles n’ont pas été fixé. Pour les Etats généraux, il lui revient en tant que détenteur de la
volonté de la nation d’élaborer les lois afin d’achever à l’aboutissement de la constitution, mais est
néanmoins contrebalancée par un fort attachement en l'institution qu'est le roi qui détient toujours une
image de l’exécutif pour surveiller les activités de ses sujets. Une délimitation mutuelle de leur
pouvoir grâce à la souveraineté attribuée par la nation et à la complémentarité de leur pouvoir
respectif. L’exécutif, incarné par le roi qui est seul dépositaire, garde un contrôle direct sur les affaires
d’états tandis que l’Assemblée constitutionnelle oblige les ordres et le gouvernement à appliquer les
lois fondamentales. Ils ont tout deux une responsabilité envers le peuple qui légitimise l’exercice de
leur autorité et se voit obligés de faire respecter leur droits et libertés. Une constitution qui est suivit
par le gouvernement la rend constant et accorde son bon fonctionnement. Cette barrière à
l’inconstitutionnalité prévient d’éventuel abus de pouvoir ou tyrannie de la part du roi ou même de
l’Assemblé elle-même comme elle l’a exceptionnellement fait pour le serment du jeu de paume en
prononçant une nouvelle institution pour opposer l’autorité en place.
Cependant, pour empêcher de probable abus de pouvoir par la transgression des principes de
la constitution, Mounier déclare qu’« Une constitution qui déterminerait précisément les droits du
monarque et ceux de la nation, serait aussi utile au Roi qu’à nos concitoyens ». Il vient délibérément
insister sur la délimitation qu’un exécutant ou législateur de la constitution peut avoir. En effet, le
peuple est souverain. Donc les représentants doivent se plier à la souveraineté nationale ainsi qu’à la
constitution alors qu’eux même possède une certaine souveraineté en représentant les intérêts du
peuple. De plus, en s’appuyant sur le principe de la constitution que ‘chaque homme nait égaux en
droit’, les élus de chaque ordre et le roi lui-même font partie intégrante du peuple, c’est-à-dire de la
nation. Par conséquent, ils doivent suivre les lois fondamentales de la constitution aussi bien que
n’importe quel autre citoyen. Les lois fondamentales sont celles qui délimiteront les libertés et
pouvoirs de chacun. C’est ce qui fait de la constitution une règle permanente et impersonnel,
introduisant le premier droit universel adapté pour chaque homme du royaume. Une application
logique d’un outil conformé pour traiter sous le principe de l’égalité inscrit une nouvelle hiérarchie des
sources du pouvoir et du droit. C’est pourquoi pour maintenir un équilibre dans le régime l’Assemblé
national demande la séparation des pouvoirs qui donne au roi son caractère absolu, marquant la fin
définitive de la monarchie absolue.

Une constitution est l’outil phare et une barrière à la tyrannie par le fait que celle-ci protège
l’idée d’un droit valable et ouvert pour tous. Ceci garantit les libertés ajoutées par les Lumières mais
également met en avant les principes énoncés imposé au roi dans la déclaration des droits de l’homme
et du citoyen.

II – Les idées des Lumières édifient le tronc des valeurs démocratiques

Alors que l’Ancien régime voit ses valeurs s’effondrées accompagné de sa monarchie absolue,
de nouvelle viennent les remplacées avec l’introduction aux principes démocratiques qui inspireront la
base de la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. Ces valeurs seront consignées dans le
préambule de la constitution de 1789, une modernisation qui chaperonnera la constitution pour
faciliter l’accessibilité à l’apprentissage des libertés.

A – Les principes démocratiques dans la déclaration d’un code universel

Un recueil de texte ne suffit pas alors qu’il y a mille façon d’interprété les mots si l’on ne
précise pas leur sens. Ainsi, « Pour qu’une constitution soit bonne, il faut qu’elle soit fondée sur les
droits des hommes, et qu’elle les protège évidemment ; il faut donc, pour préparer une Constitution,
connaître les droits que la justice naturelle accorde à tous les individus ». Mounier cherche avant tout
à convaincre que la Constitution est un bien fait au-dessus d’un simple mécanisme de protection et
qu’il engendre plus de liberté que de restriction. En effet, en établissant les principes fondamentaux il
est possible d’éluder les abus et injustices de tout genre, soient réformés et prévenus par de bons et
solides moyens qui assurent la félicité publique, la Constitution. Selon Mounier, il introduit l’idée que
tout homme nait égaux en droit et par conséquent, on accès a un ensemble de droit naturels individuels
et communs. Une véritable volonté d'établir un nouvel ordre constitutionnel en adéquation avec le
changement engrangé par la conception révolutionnaire de l’égalité en justice, la liberté d’expression,
de sûreté ainsi que résistance à l'oppression est présentée. Des valeurs qui symboliseront par la suite la
démocratie et qui seront inaliénables. Cependant, il va sans dire qu’accorder des droits et libertés ne
suffit pas à instaurer un ordre établi et stable. Quand on parle de préparer une constitution et connaitre
les droits de tous cela implique aussi le respect des droits d’autrui ainsi que la limite à l’interjection
contre l’autorité étatique autant que lors de la prise de la Bastille le 17 juillet 1789 qui marqua la
révolte contre la royauté, qui est avant tout établi pour le bien de la nation. La liberté un droit qui reste
contenu pour la paix générale et la stabilité de la société.
De plus, « il faut rappeler les principes qui doivent former la base de toute espèce de société,
et que chaque article de la constitution puisse être la conséquence d’un principe  ». En outre, chaque
article doit être à la base d’une réflexion logique dirigé vers l’amélioration du bonheur des citoyens et
non une décision arbitraire vide de sens. C’est ce qui leur donne leur caractère absol. Les principes
qu'elle énonce acquièrent aussitôt une valeur universelle et consacrent les libertés individuelles parmi
les droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Il écarte de ce fait toutes lois basées sur les principes
religieux qui sont légitimé par Dieu à travers l’Eglise et par conséquent, non par un homme, ce qui est
contraire à l’idée d’un droit écrit par le peuple et légitimisé par celui-ci. Mounier et ses débutés
recherchent ce but en dressant les lois et libertés de la constitution, et recherchent même la place du roi
en tant que défenseur des lois du royaumes. Effectivement, les députées assemblées se donnent un rôle
constitutionnel et législatif puisqu’ils décident d’opérer la régénération de l’ordre public. Ils
s’octroient des pouvoirs du roi qui concentre le législatif, l’exécutif et le judiciaire. C’est ce qui fait
que même si l’assemblée est celle qui accorde les libertés il donne également un moyen de la contrer
car le fondement même de la liberté vient de la possibilité de lutter contre l’oppression comme cela à
été fait par le peuple lors du serment du jeu de paume, et qui sera de nouveau répété lors de la Seconde
Guerre mondiale et le régime corrompu de Vichy de 1940 qui fut opposé par des résistant qui prirent
le droit de lutter contre un régime qui allait contre la pensée universel et la volonté du peuple.

Les principes démocratiques sont bien le corps de la constitution ainsi que l’âme de la
déclaration des droits de l’homme et du citoyen, qui constate les barrières et l’étendu du droit
universel. Cependant une telle déclaration mérite elle aussi une justification de son existence et
principalement de sa légitimité. Ceci est possible par le rendu public à la nation de ces lois
fondamentales.

B – L’accessibilité aux droits facilité par le préambule légitimé par la Nation

« Le comité a cru qu’il serait convenable, pour rappeler le but de notre constitution, de la
faire précéder par une déclaration des droits des hommes ; mais de la placer, en forme de préambule,
au-dessus des articles constitutionnels, et non de la faire paraître séparément ». Le président Mounier
n’utilise pas ces mots sans vouloir sous-entendre que le préambule est un texte à par entière de la
constitution mais surtout, que celui-ci est d’autant plus important car est à la source des lois
fondamentales et accorde force juridique à d’autre droit qui ne son pas forcement transcrit dans la
constitution mais relié par un raisonnement logique qui les désigne comme tel. On élargit le champ de
compétence de la constitution sans pour autant l’inscrire à force de mots précis et ainsi limité
inconsciemment la portée d’un droit. De plus, Mounier admet le rapprochement de ces deux textes car
cette constitution n’est pas reliée aux dispositions de la précédente qu’ils considèrent obsolètes à la
suite des réforme politique prévue. C’est le début d’un nouvel ordre juridique donc expliquer les
normes mieux que ne le fait le texte constitutionnel semble indispensable. La Constitution des États-
Unis de 1787 s’impose dans cette idée lors de leur indépendance envers la couronne d’Angleterre,
réfléchissant au fondement de leur nation grâce à la constitution qui est également dotée d’un
préambule introductif aux lois fondamentales.

« Si elles n’étaient accompagnées des conséquences, permettraient d’en supposer d’autres
que celles qui seront admises par l’Assemblée ; qu’en n’arrêtant pas définitivement la déclaration des
droits jusqu’au moment où l’on aura achevé l’examen de tous les articles de la constitution, on aurait
l’avantage de combiner plus exactement tout ce qui doit entrer dans l’exposé des principes, et être
accepté comme conséquence ». La plus grande difficulté pour l’Assemblée n’est pas la reconnaissance
de ces actes auprès du roi ou des ordres hiérarchiques, mais également l’ignorance et le manque de
clairvoyance du tiers dont il est incertain qu’ils saisissent les définitions abstraites des valeurs qu’elle
souhaite offrir. Il est nécessaire de relier les textes pour illustrés les principes substantiels en
l’accompagnant d’exemple afin d’éviter de négliger valeurs susceptibles d’unir les citoyens au-delà de
tout ce qui peut les diviser comme la liberté et l’égalité, ou encore des principes cardinaux du système
constitutionnel national tel que la démocratie. C’est aussi pourquoi l’assemblé souhaite avant tout se
concentrer sur l’élaboration du préambule pour légitimer les articles à paraitre à postériori ensuivant le
fondement d’un Etat de droit. Le rédiger avant de définir les principes constitutionnels est judicieux
puisqu’étant le début de la loi, il contraint éventuellement à s’interroger sur la nature juridique. Est-il
dans le champ d’application de la loi ou en dehors ? C’est un moyen de discerner l’appartenance ou
non à la constitution, la sphère de compétence de celle-ci. En exposant un préambule annonçant les
principes non violable par la constitution elle-même elle rend les décisions de la justice incontestable.
Il est du devoir de l’Assemblé que « Cette déclaration devrait être courte, simple, et précise.
C’est donc de la déclaration des droits, considérée comme préambule de la Constitution, que
l’Assemblée doit d’abord s’occuper, sans l’arrêter définitivement ». Il est le premier à introduire l’idée
d’enseigner pour tous les droits et libertés d’un citoyen, un privilège auparavant réservé à la noblesse
et aux érudits. En exposant un texte précis et définit, l’Assemblée pose le cadre des limites En effet,
les droits devraient être à portée de chaque citoyen pour qu’il puisse avant out lui-même garantir ses
propres libertés, facilitant la transmission d’une pensé universelle commune de tous. C’est après tous
les droits de l’Homme et du citoyen qui permet à l’homme d’être un citoyen-acteur dans son propre
gouvernement. Il est encore plus vrai que ces lois soient instruites car elles émanent du pouvoir même
du peuple. A travers le préambule constitutionnel on n’attribue pas la qualité d’auteur de la
constitution au titulaire du pouvoir constituant mais bien à la nation, seul véritable juge de son droit.
C’est pourquoi les articles ainsi que le préambule de la constitution seront affichés au grand publique
afin que chaque citoyen puisse prendre connaissance de ses libertés et les limites de celles-ci. Ceci
contribuera grandement à l'établissement d'un ordre constitutionnel stable afin de mettre fin à la
Révolution au plus vite et rétablir la tranquillité publique. Un meilleur ordre moral qui obéit aux
mœurs publiques peut être instauré. Si aucune constitution n’est connue et établie pareillement pour
tous, cela peut se solder par des bailles établissant leur propre règle et droit seigneurial différent des
autres provinces comme lors de la période féodale, ce qui n’est pas égalitaire donc inconstitutionnel.
Demi-partiel 17 mars 17h30 intro à rédiger (jusqu’à la problématique, pas d’annonce de plan) + 2 q
d’ordre générale sur le traité de la tolérance de voltaire, 1h30 (intro 1h et 25min pour question)
Réfléchir à l’avance aux grandes questions et grand point de l’œuvre et pourquoi il ont donner ce texte
à lire
Pas obliger d’analyser tout le texte.

Certain membre du tiers état son d’accord avec le tiers état donc certaine figure comme Mirabeau
(noblesse) ou Sieyès (le clergé) vont représenter le tiers alors que ce n’était pas leur ordre. Il demande
le doublement de l’effectif du tiers et un vote par tête et non plus par ordre séparé, demande un
assemblé commun avec tous les députés des trois ordres au lieu de se réunir séparément. Ces idées
sont soutenues dans les clubs politique et dans l’opinion publique. Le doublement du tiers est concédé
par le roi mais pas le vote par tête.
Il y a une noblesse qui adhère aux idées des lumières et une autre très conservatrice qui veulent garder
une constitution médiévale de la monarchie (la noblesse de robe = magistrat et la noblesse d’épée =
conservatrice). Le clergé subit le même phénomène. Il y a bien une crise de la tripartition fonctionnelle
de la société politique qui répondait à l’origine d’une idée organique. L’autorité royal depuis le 17ème
cherche à rééquilibrer le poids de l’impôt entre les trois ordres.
Par quel moyen Sieyès revendique-t-il pour exiger une plus grande importance du tiers par le biais des
états généraux ?
I laffirmation d’une l
A - Le tiers état comme pilier de la nation
B – La nécessaire reconnaissance politique du tiers état
II – L’introduction de l’idée de représentation national au soutient du tiers état
A – La recomposition des états généraux à partir de l’idée de représentation national
B – Un appel à la défense des intérêts politique du tiers

Le serment du jeu de paume


C’est dans un contexte social difficile que louis 16 est contraint d’annoncer le 8 aout 1788 la
convocation des états généraux pour le 1 mai 1789. A l’automne 1988 on constate tout un débat qui
conserve les modalités de la représentation du tiers état. On demande le vote par tête et la réunion des
trois ordres dans une assemblé commune. Le parti patriote considère que c’est avec ces seules
modalités là que les revendications du tiers pourront être entendus. De nombreux pamphlet sont publié
dans ce sens dont le « Qu’est ce que le tiers états » de Sieyès car il procède une total insertion du tiers
état à la nation. A cette occasion on fait remonter les c hier de doléence des trois ordres, ceux du tiers
état dénonce les abus de l’ancien régime. Bien qu’il souhaite conserver la société d’ordre, certain
cahier de la noblesse et du clergé vont demander une sérieuse réforme de la monarchie. Le 5 mai 1789
à lieu l’inauguration formel des états généraux.
I–
A – L’affirmation de l’importance politique de l’assemblé national
B – Un objectif majeur : la régénération de la monarchie
II – L’octroie par l’assemblé national du pouvoir constituant
A – La réunion du pouvoir constituant de la nation
B – Le respect de la tradition monarchique de la France

Texte D de la fiche 4, déclaration des droits de l’homme

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