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- Depuis la transition du 30 août 2023, l’ordre constitutionnel a été dissout ; Le Gabon étant à présent régi par
une Charte de la transition. Toutefois, les dispositions de la Constitution du 26 mars 1991 qui ne sont pas
contraires à la Charte.
Section 2 : L’élaboration et la révision de la constitution
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- Cas de l’Allemagne de l’Ouest après la défaite de 1945, lorsqu’elle a adopté la loi fondamentale du 23 mai
1949.
A- L’élaboration non démocratique : la charte octroyée
Les modes d’élaboration non démocratique sont ceux qui confient l’exercice du
pouvoir constituant au chef, au monarque, au dictateur ou encore à un groupe.
C- L’élaboration démocratique
Les modes d’élaboration démocratique sont ceux qui confient à une assemblée
élue par l’ensemble des citoyens, le soin d’élaborer la constitution.
Les constitutions n’étant point immuables, elles doivent évoluer avec la société.
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- Cas de la charte octroyée de 1814 en France.
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- Cas de l’élaboration de la constitution de 1958. Le Général De Gaulle ayant obtenu l’accord de la classe
politique, du parlement et de la nation sur les grandes lignes du nouveau texte, le fit préparer par un groupe
d’expert avant de le soumettre au referendum.
Il s’agit du pouvoir de modifier la constitution entendue au sens formel.
- La constitution souple est celle qui peut être révisée par les organes et
selon la procédure servant à l’adoption des lois ordinaires. La suprématie
de la constitution n’est alors qu’un mot car il n’y a pas de différence entre
les lois constitutionnelles et celles ordinaires. Elles s’identifient et se
situent à la même place dans la hiérarchie des normes.
- La constitution rigide est celle qui ne peut être révisée que par un organe
distinct et selon une procédure distincte de la procédure législative
ordinaire. C’est le cas de la constitution gabonaise du 26 mars 1991.
A- Les organes
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- Exemple de la constitution de la Grande Bretagne.
Il existe une grande variété de situations possibles, qu’on peut ramener à deux
catégories avec des nombreuses variantes.
B- Les procédures
D’abord, l’initiative appartient le plus souvent soit aux organes exécutifs, soit
aux organes parlementaires. Le plus souvent elle est reconnue aux deux
conformément aux dispositions de l’article 116 de la constitution gabonaise.
Ensuite, la révision est adoptée par une convention spécialement élue soit par les
assemblées parlementaires, par le peuple ou par les Etats membres6.
Enfin pour ce qui est des limites à la révision, la constitution peut contenir des
dispositions interdisant certaines modifications. Ces interdictions peuvent
concerner la forme ou le fond.
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- CF, article 5 de la constitution américaine.
- Les interdictions relatives au fond, concernent certains points qui ne
peuvent faire l’objet d’une modification. L’article 117 de la constitution
gabonaises dispose que « la forme républicaine de l’Etat ainsi que le
caractère pluraliste de la démocratie sont intangibles et ne peuvent faire
l’objet d’aucune révision ».
Il existe une autre théorie qui prétend limiter le pouvoir constituant dérivé. C’est
celle de la supra-constitutionnalité. La constitution proprement dite comprend
des principes fondamentaux de l’Etat. Le pouvoir constituant dérivé ne peut
modifier ces principes.
I. La composition
- trois (3) par le Parlement, à raison de deux (2) par l'Assemblée Nationale et un
(1) par le Sénat ;
Ils étaient nommés pour un mandat de 9 ans non renouvelable. Chaque autorité
de nomination devait désigner au moins deux juristes dont un magistrat.
Il s’agit ici non seulement du statut de l’institution mais aussi des membres.
A- Le statut de l’institution
Cette dernière bénéficie d’une double autonomie qui permet d’assurer son
indépendance :
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- Des conflits d’attribution entre les organes de l’Etat.
Toutefois, ce contrôle abstrait coexiste avec un contrôle concret, par voie de
question préjudicielle.
I. La saisine
- Du Président de la République ;
- Du Premier ministre ;
- Les présidents des assemblées ;
- Les parlementaires, 1/10 des parlementaires ;
- Les présidents de la cours de cassation, du Conseil d’Etat et de la Cours
des comptes8.
Ensuite, la Cour constitutionnelle peut être saisie sur renvoie des tribunaux, par
voie de question préjudicielle conformément aux dispositions de l’article 86 de
la constitution gabonaise.
Enfin, la Cour constitutionnelle peut être saisie par les individus par voie
d’action prévue à l’article 85 de la même constitution.
II. L’instance
Les parties sont invitées à échanger par écrit leurs arguments ; ce qui attache au
déroulement de l’instance un caractère contradictoire.
Jouxtons à cela le fait que la plupart des affaires sont jugées sans audience
publique. Cependant, en matière électorale, les débats peuvent être publics et les
décisions peuvent être prononcées en audience publique9.
III. Le jugement
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- Article 85 de la constitution gabonaise.
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- L.O relative à la Cour constitutionnelle.
La Cour délibère à huis clos à partir du rapport établi par le juge rapporteur. Le
vote est secret.
Le jugement est rédigé selon le modèle français du viscondi avec des visas, des
motifs et un dispositif.
Il distingue 3 pouvoirs (ou puissance) séparés : le législatif qui fait les lois,
l’exécutif qui applique de manière générale et le judiciaire qui les applique de
manière particulière.
En ce qui concerne donc les modèles fondés sur une séparation des pouvoirs,
on distingue :
I. La démocratie représentative
Initié par Montesquieu, dans son ouvrage L’Esprit des lois (1748), repris par
l’abbé Sieyes en 1789, ce système a été consacré pour la première fois en France
dans la Constitution de 1791. Mais, on est loin, ici, de la démocratie, les
représentants de la Nation étant le Roi et le corps législatif élu au suffrage
censitaire.
A. La notion
La démocratie directe est la forme la plus pure de démocratie. Il s’agit, en effet,
du régime dans lequel le peuple exerce directement la souveraineté,
conformément à la notion de souveraineté populaire. Chaque citoyen dispose
ainsi d’une parcelle de souveraineté et peut diriger lui-même les affaires de
l’Etat sans avoir recours à des représentants.
B. Les techniques
Paragraphe 1 : L’électeur
1. L’égalité du suffrage
- Le vote secret ;
- Le vote facultatif ou obligatoire;
- Le vote personnel : chaque électeur doit voter lui-même.
Paragraphe 2 : L’élection
1. Le scrutin majoritaire
C. La campagne électorale
D. Le contentieux électoral
Paragraphe 3 : L’élu
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