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I/ Les premières années 

1) Le nouveau régime :

De Gaulle forme un gouvernement le 1e juin 1988 . Il obéit pour 6 mois le droit d'agir par
ordonnances, surtout la loi du 3 juin 1958 lui donne le pouvoir d’élabore un projet de constitution
destinée à être soumis à référendum. Au terme de la lois de 3 juin le projet doit mettre en œuvre les
principes suivants : « Seul le suffrage universel est source du pouvoir le pouvoir exécutif et le pouvoir
législatif doivent être effectivement séparé. » Le gouvernement doit être responsable devant le
parlement. D’emblée perse, l’ambiguïté même les institutions de la 5eme république : l’affirmation de
la séparation de pouvoirs et de l’autorité de l’exécutif va de paire avec l’affirmation que le régime est
un régime parlementaire responsable devant le parlement. Présenté solennellement par le général
De Gaulle à la date symbolique du 4 septembre .Le tête de la constitution est soumis à référendum le
28 septembre Les partisans du « non » à droite comme à gauche n’acceptent ni les conditions de
retour de De Gaulle au pouvoir ni les nouvelles institutions. Le « oui » obtient 79% des suffrages
exprimés soit les deux tiers inscrits chiffre exceptionnel qui donne pleine d’autorité politique à De
Gaulle. Des nouvelles institutions, plusieurs lectures sont possibles et la constitution de 1958 ne
prend toute in porté qu’au long de la pratique coutumière. Mais dés 1958 le président de la
république apparaît Comme « la clef de voute des nouvelles institutions. Au terme de l’article 5 » Il
assuré par son arbitrage le fonctionnement régulier des pouvoirs publiques ainsi que la continuité de
l’l’État. Il nomme le 1er ministre , il peut soumettre au référendum tout projet de bois portant sur
l'organisation des pouvoirs publiques. Il peut en cas de crise majeure exercée des pouvoirs
exceptionnels. Le président de la république est élu par un collège de grands électeurs, le
gouvernement responsable devant le parlement possède du chef de l’état : Il doit donc bénéficier
d’une double confiance. Les pouvoirs exécutifs et législatifs sont séparés l'assemblée nationale voit
ses initiatives bridés par plusieurs articles de la constitution. De Conseil constitutionnel, constitue
une inconnue de la tradition républicaine contre les déviations du régime parlementaire Ce régime
inné dit, à la fois parlementaire et présidentiel prend peu à peu sa forme mais en 1958, il semble
avant tout forgé pour De Gaulle qui a besoin d’une grande liberté d’action pour régler le problème
algérien. En décembre 1958 le général De Gaulle est élu président de la république, il prend ses
fonctions en janvier 1959 nomment aussitôt un fidèle Michel Debré un premier ministre. La SAFO ne
participe pas au gouvernement parce qu’elle désapprouve l’austérité menée par le gouvernement
mais elle va apporter son soutien au général De Gaulle dans ses grandes orientations de sa politique
algérienne.

2) La décolonisation :

La décolonisation de l’Afrique noire et de Madagascar fait son crise majeure. Dès 1960 , les pays
d’Afrique noire deviennent indépendantes mais signent les accords de coopération avec la France .

Le règlement de l’affaire algérienne est autrement complexe at dramatique. De Gaulle à son retour
aux affaires est convaincu que I ’indépendance est inéluctable, (inévitable). En septembre 1959, il
proclame le retour à l’auto-détermination  : trois solutions sont proposées à la population : la
sécession, la francisation on le gouvernement dit algériens pour des algériens appuyé sur l’aide de la
France et en union étroite avec elle. De Gaulle trouve désormais en face de lui, l’opposition de plus en
plus résolue , des partisans de l’Algérie française. Elle s’affirme lors « de la semaine de barricade
d'Alger 24 janvier – 1ª février 1960 » et surtout lors du putsch des généraux (22-15 avril 1961). Mais
De Gaulle effare de l’appuie de l’opinion, le 8 janvier 1961, plus de 75% des suffrages exprimés en
métropole approuvent l’auto-détermmation. Les du putsch des généraux ,les contingents et la
majorité des officiés ne suivent pas les activistes. La suite l’organisation d’armées secrète l’OAS qui
recourt au terrorisme essaie de faire basculer l’armée de son côté en vain . Cependant, la négociation
avec le FLAC (front de libération national) plusieurs fois engagé puis interrompu aboutit en fin lors de
la conférence et d’Evian en mars 1962. Le 8 avril plus de 90% de « oui » en métropole approuve les
accords qui prévoient l’association de l’Algérie indépendante et de la France. Le 3 juillet 1962, la
France reconnait l’indépendance de l’Algérie mais la grande majorité des européens fuis le pays. Pour
la France, la page est tournée. En moins de 12 ans , 14 républiques sont nées leurs de l’empire a pris
fin, son drame en Afrique noire et en Madagascar mais au terme d’une crise douloureuse en Algérie.
Le général De Gaulle crée un ministère de la coopération qui met en œuvre une nouvelle politique.

3) une autre politique étrangère :

Libéré de l’hypothèque algérienne , De Gaule peut avec plus d’autorité poursuivre les grandes
orientations de sa politique étrangère affirmées dès son retour au pouvoir. Hostile à une Europe
supranationale , il fait en matière européenne deux choix considérables :

1/ Ne pas mettre en cause le traité de Rome instituant le marché commun signé en mars 1957 

2/ Poursuivre le rapprochement franco- allemand fondement à terme d'une Europe confédérale


indépendante des États-Unis .

-De Gaulle est d’autre part hostile à l’organisation militaire du a pacte atlantique qui intègre l’armée
française dans un système dirigé par les États-Unis . Dès mars 1959, il retire les forces françaises de
méditerrané de contrôle de l’OTAN .En novembre de la même année dans un discours il annonce la
mise sur pieds d’une force nationale de dissuasion. La création de la force de frappe atomique
française est poursuivie activement malgré les critiques des États-Unis. Ces orientations inquiètent les
milieux politiques français favorables à l’alliance atlantique comme à l’intégration européenne. Le
problème algérien réglé, De Gaulle n’apparait plus indispensable. Le Conflit jusqu’au là voilé sur la
politique étrangère s’engage lorsque en mai 1962 De Gaulle s’en prend à l’Europe supranationale, led
ministres républicains populaires démissionnent du gouvernement présidé par Georges Pompidou.
socialiste et indépendant critiquent également les orientations de la politique européenne.

II/ Succès et contestation du gaullisme :

1) Référendum et élection de 1962 :

Le conflit sur la politique extérieure et sur la politique algérienne se double d'un conflit avec De
Gaulle sur le terrain institutionnel où le général, en bon stratège sait obtenir le soutien de l’opinion.
Apres l’attentat de l’OAS de petit- Clamart le 22 aout 1962, De Gaule fait connaitre en septembre son
intention de proposer au pays un référendum sur l’élection du président de la république au suffrage
universel De Gaule engage la lutte contre « les anciens partis » qui dénoncent le pouvoir personnel .
Le gouvernement Pompidou est censuré en octobre par l’assemblée que De Gaule dissout.

Tour à tour de le référendum de 22 octobre et les élections de novembre décident de l’avenir des
institutions de la 5 ème République. Le « oui » obtient plus de 61% des suffrages exprimés, c’est la
fin de quasi unanimismes des référendums précédents mais une défaite pour les partisans des
« non ». De Gaulle à la différence de 1958 intervient dans la compagne en vue des élections
législatives. La formation gaulliste à la majorité. Nouveautés dans la vie politique française c’est
l’émergence du fait majoritaire. Reconduit au lendemain des législatives Georges Pompidou demeure
en fonction jusqu'au juillet 1968. Cette durée incroyable d'un chef de gouvernement témoigne de la
profonde mutation due a l’existence d’une majorité politique.

2) Élections présidentielles et bipolarisation :


Le paysage politique est désormais dominé par la perspective de l’élection présidentielle. Au premier
tour en décembre 1965 marqué par une très forte participation, le General De Gaulle est mis en
ballotage avec plus de face à François Mitterrand. Le second tour n’oppose que deux
candidats arrivés en tête. C’est le général de Gaulle qui gagne avec 54, 5% des voix. L’élections
présidentielles contribuent à la polarisation des forces politiques … Les élections de mars 1967 sont
marquées par une progression en siège de la gauche. La majorité ne l’emporte que de justesse. Dès
lors le gouvernement demande à agir par ordonnance afin de prendre les mesures nécessaires pour
préparer la France à l’ouverture des frontières au sein du marché commun en juillet 1968. Cette
procédure suscite les critiques des membres de la majorité attachés aux traditions parlementaires
notamment de Valery Giscard d’Estaing qui a lancé la formule citrique de « oui , mais » . À vrai dire
pendant que les conditions de jeu politique , que se poursuit une rapide croissance économique . La
préoccupation majeure du chef de l’Etat délivré de fardeau algérien et le politique internationale. En
janvier 1963 De Gaulle dit « non » à l’offre anglo-américaine de force multinationales et refuse la
candidature britannique au marché commun. Il s’oppose à ce que le fore française de la dissuasion
soit intégrée sous l’influence américaine et à ce que l’échéance d’une Europe indépendante se
dissolve dans un ensemble atlantique. Au long des années le général De Gaulle s’en prend avec une
netteté croissante à la politique des Etats Unis dont il critique l’intervention militaire au Vietnam et il
dénonce la situation privilégiée du Dollars dans l’économie mondiale depuis 1945. En mars 1966, il
annonce président Johnson que la France retire ses forces de l’OTAN et qu’elle n’acceptera plus la
présence sur son sol d’éléments militaires alliés. Centristes et socialistes s’entrainaient vivement aux
orientations de la politique extérieure du général De Gaulle dont les prises de positions inquiètent
une partie de la majorité elle-même. Valery Giscard d’Estaing dénonce  « l’exercice solitaire du
pouvoir » et souhaite que le parlement retrouve un exercice plus normale de ses fonctions .

3) La crise de 1968 et le départ du général de Gaulle :

Alors que le régime va atteindre dix ans , beaucoup d’observateurs s’interrogent sur son avenir et sur
la succession de général de Gaulle. Dans ce climat interviennent les événements inattendus de mai
1968 . La crise étudiante née de l’aspiration confuse à un changement de société entraine une crise
sociale .Les grèves paralysent le pays et débouchent sur une crise politique régime qui paraît frappé
d’impuissance semble un moment près d’être emporté. En quelques phrases d'un discours radio
diffusé , le 3o mai de Gaulle reprend la situation en main et dissout l’assemblée. Dissipant une
désillusion mise en une révolution et en un changement du régime .Les élections sont gagnées par De
Gaule qui change de premier ministre et veut s’engager sur la voix des réformes . Désireux de
confirmer sa légitimité il consulte les français par voix de référendum en avril 1969 sen un projet de
régionalisation et de réforme du sénat. Il met son mandat dans la balance, Le « non » obtient 53,3%
des suffrages exprimés. De Gaulle démissionne dés le résultat démontrent son respect de la
démocratie en faite il a été emporté par la crise de 1968, qui est d’abord une contestation des
institution établis et des déformes habituelles de l’’autorité.

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