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La cinquième république vient se situer dans la continuité des régimes politiques français
qui l’ont précédé. C’est une réaction contre les régimes précédents. La cinquième république, à
travers la constitution de 1958, vient à la fois s’opposer aux deux républiques précédentes tout en
maintenant une séparation des pouvoirs importante. La cinquième tire à la fois sa constitution
d’une sorte d’influence des différends régimes politiques qui l’on précédé. La cinquième république
est une démocratie libérale: il faudra étudier les principes d’organisation des démocraties
libérales, et voir ensuite comment la cinquième république se présente à travers la constitution de
58, mais aussi à travers l‘évolution du régime politique, à travers un certains nombre de révisions
constitutionnelles.
La théorie démocratique a été mise en avant dès la Révolution. Les révolutionnaires insistent
sur ce principe nouveau d’égalité entre les citoyens. La théorie démocratique laisse une forte place à
l’état. On parle parfois de « démocratie jacobine » pour illustrer l’autoritarisme de l’état ou des
pouvoirs centraux. Il y a aussi au 20 ème siècle la démocratie soviétique qui impose une autorité
fondamentale. Pour la théorie libérale, c’est plutôt le régime anglo-saxon qu’il faut citer comme
référence.
On peut évoquer d’abord une source dans l’Antiquité. On cite toujours la démocratie antique
grecque ou romaine comme un modèle. Pourtant si le modèle est resté dans l’histoire à cause de la
participation des citoyens à une assemblée qui peut prendre des décisions, la réalité concrète c’est
que ne sont citoyens qu’une partie minoritaire de la population, puisqu’on exclue trois catégories de
personnes: les esclaves, les métèques (les étrangers) et les femmes. On peut observer l’application
dans les assemblées de la règle de la majorité. Ensuite, on peut relever la source religieuse. On fait
référence ici au catholicisme qui va mettre en avant de manière importante, le principe d’égalité. Il
y a dans le message catholique, une volonté de donner à chacun une identité propre quelque soit sa
position dans la société. On peut citer encore l’influence de Rousseau qui va mettre en avant de
manière fondamentale, ce principe d’égalité qui influencera les révolutionnaires. On peut d’ailleurs
citer enfin à l’époque révolutionnaire, la constitution de 1793 qui restera une référence pour la
théorie démocratique.
La théorie démocratique va s’appuyer sur le principe d’égalité, alors que la théorie libérale se fonde
sur la liberté. Cela conduit à un résultat très différend sur le régime politique crée:
• Dans la théorie démocratique, il y a une volonté d’égalité avec une forme d’égalité réelle et non
pas formelle. Cette démocratie peut conduire à un régime autoritaire en donnant un pouvoir central
à l’état. Par contre, si la démocratie repose sur l’égalité, elle peut porter atteinte aux libertés
individuelles à travers un régime autoritaire.
• Pour la théorie libérale, c’est la liberté qui apparaît en premier, et cela peut conduire à de fortes
inégalités qui mettent en place des clivages très forts dans la société libérale
• Celui-ci apparaît comme sacré pour la théorie libérale. Les révolutionnaires de 1789
introduisent la propriété, notamment dans l’article 17 de la déclaration de 89, comme fondamentale.
• A l’opposé, les régimes démocratiques vont rejeter la propriété individuelle, pour mettre en
place une propriété collective.
• Pour la constituons de 1791, le but de toute société est la mise en place des droits naturels
et imprescriptibles de l’homme.
• Pour la constitution de 1793, le but de la société est le bonheur commun.
On peut opposer l’article 2 de chaque déclaration (puisque chaque constitution est précédée d’une
déclaration des droits de l’homme):
Cette opposition entre théorie libérale et théorie démocratique se manifeste aussi dans le rapport
entre le pouvoir de l’individu et le pouvoir de l’état:
• Dans la théorie libérale, l’individu est protégé contre le pouvoir à travers la séparation des
pouvoirs et le pluralisme politique.
• Dans la théorie démocratique, le pouvoir vient en quelque sorte corriger les inégalités dans
la société, et la séparation des pouvoirs n’est pas nécéssaire. De plus, il y a une possibilité de
monopole du pouvoir et de parti unique.
L’Etat occupe une place fondamentalement différente dans les deux théories: la théorie
libérale c’est la protection du citoyen contre l’état, alors que la théorie démocratique c’est un rôle
central de l’état. On peut dire que la théorie libérale correspond à un état « modeste », alors que la
théorie démocratique correspond à un état « correcteur ».
Ensuite, on peut opposer les deux théories sur le rôle des gouvernants:
• La théorie libérale vient assurer une sécurité et une liberté, mais avec un risque en quelque
sorte d’excès de liberté qui correspondrait en quelque sorte à la « loi de la jungle ».
• Pour la théorie démocratique, l’état assure l’égalité mais il risque de remettre en cause les
libertés.
Le danger de ces deux théories est différent:
• Pour la théorie libérale, on va assister à la mise en place d’une oligarchie. Le pouvoir qui
est transmit au représentant va se trouver limité, mais le citoyen ne possède pas toujours des droits
extrêmes. Il y a une perte de liens entre les électeurs et les élus. La fiction de la représentation peut
aboutir à ce que Mao avait souligné « la liberté existe entre le requin et le petit poisson, mais on sait
lequel va triompher ».
• Pour la théorie démocratique, le danger est le détournement du pouvoir par un dictateur qui
va se fonder sur des élections, qui vont souvent se manifester par des candidats uniques et un parti
unique. La démocratie implique alors un droit de gouverner au nom du peuple et le dirigent ou les
dirigeants mettent en place un régime autoritaire qui peut même être parfois totalitaire.
La democratie liberale essaie de trouver un equilibre entre les deux theories, il s'agit de
mettre en place un systeme dans lequel on va etre attaché a la liberté mais aussi a la mise en place
d'une certaine egalité entre les citoyens.
Cette complémentarité peut etre releve a travers plusieurs elements, ainsi l'apport entre le
protestentisme et le catholicisme. Compromis et complementarite entre montesquieu et rousseau.
En matiere constitutionnelle, on peut relever une approche identique dans la constitution de 1791, et
dans la DUDH de 1793 avec l'art 25. Il est souligné que la souveraineté est inprescriptible, et
indivisible, et inaliénable. Il y a donc cette conception de la souveraineté meme si on peut distinguer
la souveraineté nationale, plus proche du liberalisme, et la souveraineté populaire plutot proche de
la theorie democratique.
b) le compromis institutionnel
On peut souligner d'une part qu'il y a une place particuliere de l'etat, il est garant des libertés,
il ne doit pas opresser les citoyens. Mais il est aussi garant de l'egalité entre ceux ci. C'est donc lui
qui met en place cet equilibre entre les deux theories pour favoriser la naissance, de la democratie
liberale. Dans la democratie liberale on fait appelle a des techniques qui viennent a la fois du
liberalisme, et de la democratie. Pour la democratie il s agit de l election du droit de vote, et du
principe majoritaire. Pour le liberalisme, c'est la separation des pouvoirs, le pluralisme des partis, et
un certain detachement entre l electeur et l elu.
a) le pluralisme
Il y a une importance attaché au respect de l'individu, et au respect des groupes. Les droits et
libertés font souvent objet d'une liste parfois assez longue, qui peut figurer dans une constitution, ou
un texte parallele. La encore il faut que la pratique rejoingne l'apparence, cad que ses libertés soient
effectives. On a vu la complementarite des principes liberaux et democratiques, a travers les art 2 de
la declaration des droits de l homme. La loi c'est la norme fondamentale. Il y a la liberté des
groupes, cad la liberté d'association, la liberté de réunion, et la liberté de manifestation.
D'une part, il y a une multiplicité de regles. L'exemple francais va fournir, mais comme pour
d autres etats, une hierarchie entre plusieurs regles. Au sommet il y a la constitution, apres il y a les
traités, qui ont une superiorité a la loi, et une inferiorité par rapport a la constitution. Plusieurs
conditions existent pour que le traité s applique, la rattification, la publication, et le respect par
l'autre parti. La derniere expression est tres mal choisi, puisqu'elle renvoie a des traités bilateraux,
alors que de tres nombreux traités, a commencer par les traités européens, sont multilatéraux.
Ensuite il y a la loi, c'est l'acte voté par le pouvoir législatif, et qui est mise en application pour tout
les citoyens. Il ya aussi les ordonnance de l'art 38, qui a voulu légaliser la pratique des décret loi,
ou des habilitations législatives. Toutes deux permettait au pouvoir reglementaire d'adopter une loi a
la place du parlement, et il n y avait aucun encadrement. Le systeme posé dans l'art 38 c'est que le
parlement doit adopter une loi, pour habiliter le pouvoir executif, dans un domaine qui est prévu par
la loi d'habilitation, et pour une durée qui est limité.
En pratique souvent pour la politique economique, le gouvernement va presenter une loi, qui
lorsqu'elle est voté par le parlement, va etendre le champs du pouvoir executif, qui interviendra
donc sur le domaine de la loi. Une fois le delais passé, les ordonnances sont déposé devant le
parlement, et celui ci doit les rattifier. Une fois le delais passé, ses actes acquiert une valeur
legislative, et ne pourront plus etre modifié que par des lois.
On peut parler des actes administratifs. Ils touchent un nombre indeterminé de personnes, et il y a
les actes invidivuels qui touchent une seule personne. Pour leur regime juridique, ils peuvent pour
chaque catégories etre attaqués devant le juge, pour les actes individuels, une notification.. On
oppose aussi les actes administratifs, en fonction de leur auteur, la plupart des autorités
administratives, prennent des arretes et des decrets uniquement le pdr, et le premierM.
D'autre part, pour la loi le systeme est simple, c'est le conseil constitutionnel qui peut etre saisi de la
constitutionnalité de la loi, aussi bien directement, entre le vote de la loi et la promulgation, ou
apres que la loi se soit appliqué, c'est la voie d'exception. Pour les actes administratifs, vient
s'appliquer le principe de legalité au sens stricte, cad le respect de la loi. Le juge administratif va
annuler un texte qui serai inégal. Pour les traités, la situation est plus délicate. Ce qui a toujours été
clair, c'est qu'un traité se situe entre la constitution et la loi. Pourtant, certains actes echappaient a
l'application d'un traité, parce qu'ils respectaient non pas le traité, mais une loi. On parle ici de la
theorie de la loi ecran. Le systeme dans lequel la loi faisait ecran par rapport a un acte administratif,
s'appliquait pour les lois posterieures, et contraires a un traité. Comme la loi faisait ecran, un acte
administratif contraire a un traité, mais en accord avec la loi, ne pouvait pas etre annulé. Le juge
judiciaire, puis le juge administratif, on voulu corriger cette forme d'anomalie juridique. C'est le
juge judiciaire qui a d abord décidé d en quelque sorte mettre en parenthese, la loi qui faisait ecran.
Ainsi le juge judiciaire, face a un traité et une loi, fait un simple choix de norme, cad qu'il ne tient
pas compte de la loi meme postérieure et contraire, mais du traité. Face a ce choix de norme, le juge
administratif avait une position tres delicate, cad qu'il ne pouvait pas remettre en cause une loi,
puisqu'il etait le juge du rapport entre loi et actes administratifs, et non pas le juge qui pouvait
operer un simple choix.
On va tenir compte de la volonté des citoyens notamment par les elections. Certaines
theories vont defendre une ideologie de la souveraineté fondé sur la souveraineté nationale et
populaire. A partir de ses theories on mettra en place, des systeme electoraux, ou des referendums.
B) La souveraineté populaire :
A) La nature de l'électorat :
B) La place de l'élu :
Cela correspond à certain procédé dans lesquels le peuple interviendra pour mettre en
place un texte par référendum. Il y a aussi l’initiative populaire, cad la capacité de
demander au pouvoir législatif de lancer une procédure pour la mise en place d'une loi et il
y a aussi le veto populaire par lequel le peuple peut s'opposer à un texte voté par le
parlement. Ces procédés existent logiquement dans la souveraineté populaire et au
contraire le refus de ces procédés c'est la souveraineté nationale.
Il y aurait le système de la démocratie direct qui serait le plus favorable aux citoyens mais
en réalité on va utiliser des substitut à cette démocratie direct.
Ce système idéal 1. L'avantage c'est que chaque citoyen participe aux décisions, il
y a un vote dans l'ensemble du groupe. Ce système idéal a longtemps été présenté par
les auteurs comme correspondant au régime de cités grecques et romaines. En réalité on
écarte une majorité de personne de l'assemblée, mais le mythe de cette démocratie
directe à inspiré des systèmes comme les systèmes modernes dans les états actuels
notamment en Europe.
Il faut souligner que la démocratie direct comporte certain éléments qui ne peuvent pas
s'appliquer dans les conceptions modernes, il faut d'un côté un petit nombre d'affaire à
traiter et de l'autre une centralisation du pouvoir. Or aujourd’hui avec la compétence
étendu des état et le transfert au collectivité secondaires du territoire, il y a une incapacité
a appliquer le régime de la démocratie direct dans la plus part des états.
En suisse, il existait une démocratie direct parce qu'il y avait chaque année la réunion
d'une assemblée, mais en réalité elle désignait un comité exécutif pour prendre les
décisions. IL y vaait donc en suisse en quelque sorte un élément quasi folklorique pour
donner l'impression qu'une démocratie directe existait.
On s’interroge parfois sur l'avenir de la démocratie direct, on peut se demander si elle
correspond à une aspiration du peuple avec a priori une réponse négative. En effet le taux
d'abstention montre le désintérêts d'une grande partie des citoyens pour la vie et les choix
politique. On pourrait utiliser les outils de communication comme internet pour mettre en
place une démocratie direct, mais on se heurte ici à l'existence de certain foyer dans
lesquels internet n'existe pas et on retrouve ici la question de l'abstention. Cad du
désintérêt du peuple pour ses représentants.
1) La démocratie représentative :
On trouve ici, la théorie qui vient des révolutionnaire français du mandat représentatif. Il
s'agit ici, de refuser la participation du peuple à cause de certain argument. Il y a une
méfiance à l'égard du peuple et en quelque sorte un rejet de celui-ci. Il y a ensuite l'idée
que le peuple est incapable de se gouverner lui même parce qu'il ne connaît pas des
procédures techniques. Un risque de trouble sociaux.
Le contenu de la théorie représentative est fondée sur ce mandat représentatif. Cela
implique que l'électeur donne une investiture à un représentant mais que celui-ci dispose
d'une autonomie. Il faut aussi souligner un élément important qui est l'investiture collective.
Cela signifie que le représentant est le représentant de la nation et non pas le
représentant de la circonscription administrative où il a était élu. En pratique les électeurs
considèrent souvent que leur député viennent les représentants mais au point de vu
juridique il n'y a pas de lien entre député et électeur. Donc les représentants ont pour
mission d'exprimé la volonté de la nation, cela se traduit par 2 exemples.
D'une part lorsque la France a perdu l’Alsace et la lorraine, les députés ont continué a
siéger et de l'autre côté lorsqu'en Algérie il y a eu l'indépendance il a fallut un texte
spéciale pour conduire à la fin du mandat des députés algériens.
Dans les mécanismes il y a un danger de détournement de la souveraineté, cad que les
représentants peuvent confisquer tout les pouvoirs au peuple. On passe alors à une forme
de souveraineté parlementaire.
2) La démocratie semi-direct :
C'est le système qu'on peut trouver en France, on peut trouver au niveau politique
et institutionnel, un recours à un régime de suffrage donné et un recours à des opérations
électoral.
1) Le suffrage restreint :
Les citoyens ne vont pas tous participer au vote, il y a une limitation à travers
notamment le suffrage censitaire et le suffrage capacitaire. Pour le suffrage censitaire qui
apparaît à la révolution on va donner uniquement la capacité de voter a ceux qui paye
l’impôt. En 1791 il fallait l'équivalent de 3 journée de travail et plus tard ce seuil a été
augmenté, on avait pour la révolution une 15 aine de % de citoyen qui pouvait voter et
avec la restauration il y a moins d'1% de citoyen qui peuvent voter. On distingue alors ici
les citoyens actifs et les citoyens passifs, seul les premiers participent aux votes. Le
danger c'est la distinction entre le pays légal et le pays réel.
Pour le suffrage capacitaire il s'agit de vérifier si ceux qui veulent voter possède réellemnt
la capacité de faire des choix politiques. On peut demander par exemple à ceux qui
veulent voter une connaissance de certains éléments de la constitution ou du régime
politique. Ce mécanisme a été utilisé notamment aux états unis pour essayer d'éliminer le
vote des noirs . Ce suffrage capacitaire constitue donc lui aussi un système où seule une
partie de la population possède la fonction de voter.
2) Le suffrage universel :
b) l'operation electorale.
Tout les citoyens peuvent se presenter aux elections, il y a toutefois des ineligiblité,
cad une personne ne peut pas se presenter a des elections, avec une impossibilité d'etre
elu, cas pour les prefets, parce qu'ils ont excercé une fonction de pouvoir dans la
circonscription administrative. Il y a aussi des incompabilités, cela signfiie qu un candidat
peut se presenter a un poste d'elu, mais qu'il doit choisir ensuite entre les deux mandats.
Ainsi un deputé peut se presenter comme sénateur, mais il devra choisir ensuite entre les
deux mandats.
2-le vote
Le vote est personnel, c'est l'individu lui même qui doit mettre son bulletin dans
l'urne, mais il y a le vote par procuration, et le vote par correspondance. Dans le premier
cas un electeur va donner a un autre electeur, sa capacité de voter a sa place.
Pour le second, possibilité d'envoyer un courrier, et cela permettra d'avoir son bulletin
dans l'urne.
Le vote est libre, il ne doit pas y avoir de pression sur l'electeur. Il y a un principe d'egalité
entre les electeurs, et les elus. Il ne doit pas y avoir d'influence sur un vote. Cpdt, parfois
notamment pour les elections locales, et dans les petites communes, une presence de
l'ancien elu qui souhaite conserver son siege, et viens faire pression sur les electeurs.
Le vote est secret. A la revolution certains comme Robespierre voulait un vote public en
faisant voter des citoyens qui cocheraient leur choix sur un registre public. Toutefois la
publicité pour le citoyens va poser un probleme. De nombreux citoyens ne souhaitent pas
que l'on connaisse leur choix, c'est pour cela qu'a été institué le bulletin secret, avec le
passage dans l'isoloir.
Le vote est facultatif, c'est la conséquence de la theorie de la souveraineté populaire.
Chaque citoyen a la possibilité de voter mais il peut s'abstenir. Cette question de
l'abstention a connu un developpement important en France ou ailleurs, depuis un certain
nombre d'année, en particulier certains electeurs, qui n'apprecient pas les choix politiques
qui leur sont presentés ne se rendent meme pas au bureau de vote. Certains electeurs
vont voter mais ils vont mettre un bulletin blanc dans l'urne. On parle d'ailleurs des bulletin
« nuls » comme traduisant un rejet des partis politiques traditionnels.
3-le contrôle
Il y avait autrefois un contrôle politique, cad que l'assemblée elue se prononcait sur
les contestations qui pouvaient apparaître en matiere de vote. Cela entrainait un atteinte a
l impartialité. La majorité de l'assemblée considerait comme legale l'hypothese ou etait elu
un de leur membre, et la majorité rejetté ce qui appartenait a l'opposition. Cette solution
etait donc critiquable psq portant atteinte a l'egalité, et l'equité. Ajd contrôle juridictionnel,
les elections locales vont relever en cas de contestation, du juge administratif, et certaines
elections au niveau national, notamment les presidentoelles, ou les referendum vont etre
controlés par le CC.
1-les caracteristiques.
2-les effets.
a) le référendum.
D'une part on peut distinguer l'objet du référendum. Il peut s'agir d'un référendum
constituant. Cad un référendum pour aprouver ou rejetter une constitution. Ce peut etre le
cas dans des etats qui vont rédiger une nouvelle constitution. Ce recours au référendum
c'est la tendance contemporaine a la fin du Xxeme, debut du XXIeme.
Pour la IV eme il y a eu deux référendums : un premier projet de constitution qui a été
rejetté, et un second projet qui a été accepté par référendum. Il est donc devenu la
constitution de 1946, soit la constitution de la Veme. Il peut y avoir un référendum pré-
constituant. Cas en France du 21 octobre 1945 ou il etait demandé si le peuple approuvait
l organisation des pouvoirs publics transitoires, soit reconnaître la légitimité du
gouvernement de Londres.
Et la seconde question portait sur le point suivant : l'assemblée élue sera t elle doté d'un
pouvoir constituant. Les élécteurs ont choisi une modification de la constitution. On n'a
donc pas repris la constitution de la IIIeme, mais on est passé a la Iveme. La 3eme
catégorie, c'est le référendum législatif, ce qui apparaît en particulier dans la constitution
de 58, ou l'article 11 prévoit la possibilité d'un référedum législatif. C'est le peuple qui va
adopter une lois, et non pas le parlement. Il faut distinguer ici, le référendum et le plébicite.
Le premier porte sur une question donnée. Le plébicite correspond a une demande au
peuple d'approuver le maintien au pouvoir ou l'accès au pouvoir, d'un homme politique
donné. Si l'opposition théorique entre les deux apparaît évidente, en réalité la distinction
est parfois difficile, a l'epoque de Napoléon, il s'agissait d'un plébicite, et on peut dire sous
la Veme que le référendum de 1962, et le référendum de 1969 avait une dimension
plébicitaire. Le général DG se mettait en jeux sur résultat du référendum.
La pratique du référendum est variable selon les Etats. Certains états sont ostiles au
référendum, comme par exemple la GB, ou la Belgique. D'autres Etats utilisent plus
facilement le référendum, comme la Suisse ou l'Italie. Dans le cas Francais, il y a une
ostilité traditionnelle au référendum. Sous la IIIeme en particulier, lorsqu'on a discuté de la
mise en place d'un référendum cela a été rejetté pour 2 raisons : souvenir du
détournement plébicitaire de Napoléon, et le second élément, c'est l'existence de la
souveraineté nationale, qui vient donner au représentant de l'Etat, la totalité de la
souveraineté : le souveraineté parlementaire. Il faut attendre la constitution de 1958 pour
que soit mit en place un référendum législatif fondé sur l'article 11 de la constit.
b) l'intervention populaire.
Ils peuvent etre defini par leur ideologie, on va opposer ici, globalement dans toutes
les démocraties liberales, la gauche et la droite, les parties politiques de la droite sont
trzditionnellement acces sur la defense et secu, et les parties de gauche sur l'idée de
progres social. Mais pour la France on se rend compte que depuis une 3oene d'années, il
y a souvent une faible difference entre les ideologies des parties politiques.
On peut aussi les definir de maniere juridique, au sens qu'il s agit d une forme d
association entre plusieurs personnes. Il y a une definition sociologique qui se fonderai sur
le fait que l'on a a faire a des individus, qui seraient attachés a un idéal commun et qui
recherche l exercice du pouvoir.
On peut opposer les parties politiques au groupe de pression, qui eux essaient d agir sur
le pouvoir, et non pas a le conquerir. A l'opposé les parties politiques recherchent l
exercice du pouvoir.
b) la typologie
On peut rappeler ici une distinction classique de Duverger, qui distingait entre les
groupes/parties de masse, et les parties de cadre. Les derniers correspondaient a des
parties reunissant des notables, et les premiers a des partis ou il y avait de nombreux
militants. Cpdt cette typologie qui correspondait a la situation politique du milieu du
20eme, n'apparait plus valable par la suite.
Ajd, en pratique, tout les parties politiques cherchent a avoir un nombre important de
militants qui vont soutenir des candidats aux elections .
Il y a depuis quelques années parfois une difficulté a trouver des candidats pour certaines
elections, le nombre des adherents est parfois en diminution, sauf pour des parties qui
vont accroitre leur place sur l echequiers politiques, en mobilisant adherants comme
electeurs.
On peut aussi distinguer les parties politiques en fonction de leur nombre. Le parti
unique=etat totalitaire ou autoritaire. Cela correspond a des dictatures avec le pouvoir
exercé par une personne qui fait parfois l'objet d'un veritable culte de la personnalité
comme staline.
Il y a aussi le parti dominant, il s'agit souvent d'un parti qui laisse exister a coté de lui des
courants en quelque sorte fictifs qui vont donner l'impression d'une démocratie. On peut
citer par exemple la situation qui a existé pdt tres longtemps au mexique, ou il y avait un
parti qui etait le partie revolutionnaire institutionnel.
Il y a aussi le bipartisme, qui existe par exemple en grande Bretagne a cause du scrutin
majoritaire a un tour. Avec le bipartisme il y a en general une alternance au pouvoir,
puisque suivant les elections il peut y avoir un changement complet, sur la couleur
politique qui va diriger l'etat.
Enfin il y a le multipartisme, ce qui caracterise le mieux la democratie liberale, puisqu'il
existe dans celle ci un pluralisme ideologique, avec un pluralisme politique.
c) le fonctionnement
Les parties politiques vont fonctionner de maniere classique par rapport a des
associations. Il existe generalement des comités locaux, parfois dans certaines villes
importantes, et il existe ensuite une representation des parties politiques, au niveau
departemental et regional, on parle de federation locale pour qualifier le systeme auquel s
ahoute une representation nationale avec un choix de differentes federations. Les parties
politiques possedent une personnalité morale, ils ont donc toute la capacité juridique
necessaire pour fonctionner.
Question fondamentale quant au financement des partis politiques, il y a eu dans le passé
bcp de critiques contre ce financement, parce qu'il entrainait une forme de detournement
de l'argent public, avec par exemple le developpement aupres de collectivité terrictoriales
de structure d'evaluation ou d'analyse qui consistait surtout a detourner de l'argent public.
Plusieurs hommes politiques ont ete sanctionnés a cause de ses detournements.
Plusieurs lois ont ete mise en place : la loi du 11mars 1988, janvier 1990, ou janvier 1993.
(rattraper)
Les partis politiques ont un rôle d intermediaire par rapport a l'opinion. Ils doivent
tenir compte des souhaits des electeurs, qui peuvent apparaître dans des sondages
d'opinion. Ils vont essayer de s'adapter au mieux par rapport a ce que souhaite le peuple.
En meme temps, ils ont un rôle de formation de l'opinion, pour essayer de la faire evoluer.
On peut donner l'exemple en France de l'abolition de la peine de mort a un moment ou la
majorité des francais n'y etait pas favorable.
Il y aussi la designation des candidats aux elections.
Traditionnellement l'investiture, au niveau national, comme local il y a une reunion des
instences officielles des partis pour decider qui sera le candidat. Les liders politiques de
chaque parties se presentaient par exemple pour les elections presidentielles, mais depuis
quelques années, il y a pour les elections presidentielles, la mise en place de primaires
pour choisir un candidat aux elections.
Au plan local l'investiture pour les conseillers qui participent au differentes elections
locales vont etre choisies a l'interieur du parti a l'echelon local. Cpdt il ya parfois ce qu'on
qualifie de parachutage cad un lideur national qui est envoyé dans une circonscription, ou
son parti est largement majoritaire. Parfois les candidats locaux potentiels vont accepter
de se retirer, ou d autres fois ils refusent de se retirer, il peut alors y avoir une exclusion du
parti politique. Mais le candidat exclu peut cpdt se presenter a la fois contre les partis
politiques opposés mais aussi contre les candidats parachutés.
Il s agit ici d invoquer la situation contemporaine, cad celle dune separation des
pouvoir, qui est un element fondamental, necessaire, pour qu'il y ai une democratie
liberale. Cpdt cette separation avt d etre mise en appli a ete mise en place et theorise par
certains philisophes, et a conduit a une typologie qui va opposer un regime de separation
stricte, dit regime présidentiel, et sepa souple qualifié de regime parlementaire. Chaque
etat est situé par rapport a cette opposition centrale.
B) La theorie de Montesquieu.
C'est dans l'esprit des lois qu'en 1748 que Montesquieu va présenter sa théorie. La
motivation de Montesquieu, comme celle des autres philosophes, c'est de lutter contre
une domination des pouvoirs par une autorité unique. C'est donc directement pour
contester ce qui apparaît sous l'ancien régime, que Montesquieu va présenter sa theorie.
Il a été marqué par l'exemple Anglais, ou existe deja au XVIIIeme, une structure des
pouvoirs qui vient distinguer les principaux pouvoirs publics.
Montesquieu va distinguer le pouvoir législatif, la puissance executive des choses qui
relevent du droit des genres, et la puissance executive de celle qui se releve du droit civil.
Ses trois appelations ont été simplifié en faisant référence au pouvoir législatif, executif et
judiciaire.
Il y a eu une interprétation sur la théorie de Montesquieu, selon lui, il n'y avait pas
d'obligation de séparation organique catégorique, entre les 3 pouvoirs. Se sont les
révolutionnaires qui vont appliquer la theorie de Montesquieu de maniere stricte avec cette
séparation organique et fonctionnelle.
Les révolutionnaire vont consacrer dans l'art 16 de la ddhc la nécéssité de cette
séparation des pouvoirs. Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas
assurée, et la séparation des pouvoirs determiné n'a point de constitution.
Montesquieu souhaitait un systeme dans lequel un pouvoir puisse arreter un autre pouvoir,
et non pas qu'il existe un pouvoir unique. Les révolutionnaires ayant repris de maniere
categorique cette division vont influencer ensuite les constitutions postérieures.
Dans certains pays, le pouvoir judiciaire peut apparaître comme indépendant, parce que
les juges sont élus, ils ont donc une légitimité. Par contre en France l'éléction n'a
pratiquement pas été utilisée. Ainsi les juges vont souvent dépendre en particulier pour le
ministere public du pouvoir executif. Cependant les juges en particulier les juges judicaires
vont bénéficier d'une forte indépendance. Les juges administratif étaient considéré
autrefois comme moins indépendant que antérieurement. En pratique, depuis les
décisions du CC, en particulier la décision Conseil C 22juillet 1980, l'indépendance du
juge administratif a été constitutionnalisé, comme l'etait le juge judiciaire dans la
constitution de 58.
En France avec l'existence d'un double ordre de juridiction, avec une distinction entre la
juridiction judiciaire, et la juridiction administrative, on aura tendance a parler plutot d'un
pouvoir juridictionnel, qui va englober a la fois le pouvoir juridictionnel judiciaire, et le
pouvoir juridictionnel administratif.
Cette distinction p.executif/législatif/juridictionnel correspond a un etat de droit. En effet
chacun doit se plier a la regle juridique, même les plus hautes personnalités politiques. Et
il y a ses recours juridictionnels qui correspondent véritablement a la définition de l'Etat de
droit.
Deux element sont a evoqués ici, d'une part la structure des pouvoirs. Il y a dans
cette situation un executif unique, qui va dominer l'ensemble de ses collaborateurs. C'est
lui qui choisi les membres de son administration, et exerce seul le pouvoir.
Pour le pouvoir législatif, il peut exister une ou deux assemblées, en general, deux.
L'important, comme son nom l'indique, est que le chef de l'etat est libre de sa politique. Il
n'existe pas de chef du gouvernement.
D'autre part, il y a une absence de collaboration fonctionnelle. Et une absence de rapport
entre les pouvoirs publics. L'independance fonctionnelle signfiie que chaque pouvoir va
dominer seul ce qui lui ai affecté. Ainsi par exemple, le pouvoir legislatif decide de la loi
sans que le chef de l'etat puisse intervenir pour prendre une initiative, par contre en
matiere de politique internationale, c'est le president qui va intervenir.
Il y a une independance organique, ce qui veut dire qu'aucun des deux pouvoirs ne peut
exercer une influence sur l'arrivée ou le départ de l'autre pouvoir. Contrairement a la
séparation souple, le président ne peut pas dissoudre l'assemblée, et l'assemblée ne peut
pas faire demissionner le president, pas plus qu'elle n'intervient pour sa nomination.
Le danger de la séparation stricte des pouvoirs tient justement au fait qu'un pouvoir ne
peut pas agir sur l'autre. Il y a alors un risque de coup d'etat contre le chef de l'etat, ou a
l'inverse un executif qii va eliminer de maniere irreguliere le pouvoir legislatif.
D'une part, quant a la structure des pouvoirs publics, l element fondamental est un
bicéphalisme : chef d etat, et chef du gouvernement. Le chef d etat peut etre aussi bien un
roi ou un président. Il y a surtout un chef du gouvernement, par exemple un premier
ministre ou un président du conseil, qui va déterminer de maniere importante la politique
de l'etat. Il y a generalement un dualisme : cad deux assemblées avec une chambre qui
represente le peuple et la natioon, et une autre aristocratique.
Quant au rapport entre les pouvoirs public, il faut constater l'existence d'un element
historique, on parle en france d'un parlementarisme dualiste, a monisme.
Le dualisme, signifie que le gouvernement est responsable a la fois devant le roi, dans la
charte de 1814.
Moniste, signfiie que le gouvernement est responsable seulement devant le pouvoir
législatif.
L'action sur le depart de l'autre pouvoir correspond a 2 armes qui apparaissent radicales.
D'un coté le chef de l'etat, sur proposition du chef du gouvernement peut dissoudre
l'assemblée, s'il estime qu'il y aurai un risque de blocage du pouvoir legislatif. Ou s'il veut
faire voter pour une assemblée d'une couleur politique différente. De l'autre coté, le
pouvoir législatif dispose de l'arme de la motion de censure. Lsqu'il y a un vote de la
motion cela entraine le depart, la demission du chef du gouvernement.
Il y a dans le regime parlementaire, une collaboration fonctionnelle, cela veut dire par
exemple que le pouvoir executif peut avoir l'initiative des lois. De son coté, le pouvoir
législatif peut agir en matiere internationale, notamment pour la rattification de certains
traités.
Dans certains regimes, la separation des pouvoirs disparaît, il y a une confusion des
pouvoirs. Soit au profit de l'executif, soit du pouvoir legislatif. Pour la nomination de
l'executif, on a l'exemple de l'empire. Meme s'il y a des assemblées, elles n'ont en pratique
aucun pouvoir, c'est l'empereur qui va exercer seul le pouvoir avec un regime proche
d'une dictature. Pour la nomination du pouvoir legislatif, on va parler d'un regime
d'assemblées. Un regime dans lequel une assemblée unique va detenir tout les pouvoirs,
et s'il y a un pouvoir executif, il est totalement soumis au pouvoir legislatif.
Chapitre 2 l application actuelle de la separation des pouvoirs.
Il faut evoquer l'evolution, et la maniere dont cette séparation peut exister dans tel
ou tel etat.
Chaque etat peut connaître plusieurs regime successif avec une transformation
avec la separation des pouvoirs. Cela correspond en particularité pour le cas francais
dans lequel on a se succeder de maniere tres rapide de nombreux regime politique. Il y a
eu des regimes parlementaire, avec notamment une evolution d'un parlementarisme
dualiste, vers un parlementarisme moniste, avec les chartes de 1814, et de 1830. Il y a eu
des regime republicain, avec parfois une situation de régime d'assemblées, comme dans
le regime de 1793. Il y a eu des regimes autoritaires, comme le premier empire, et le
second. Cette caracteristique de la succession d'un nombre important de regime politique,
et de separation originale des pouvoirs, marque la France a la difference d'autres etats, ou
la separation stricte a été maintenu comme aux etats unis.
Le systeme des EU repose de maniere generale sur la separation stricte des pouvoirs. En
matiere organique il y a un president des EU, qui detient le pouvoir executif et il y a le
congres avec la chambre des representants et le sénat qui detienne le pouvoir legislatif.
Comme il s'agit d'une separation stricte, il y a de maniere generale, une independance
organique, et une absence de collaboration fonctionnelle.
Pour le président des EU le systeme va fonctionner en deux temps : le premier temps se
sont des elections primaires, le second temps c'est le choix réel d'un président a la suite
de l'investiture par les differents partis. Le premier element, les elections primaires, il s'agit
de choisir dans les deux principaux partis le candidat.
Les elections primaires implique une intervention d'un certain nombre d'electeur, avec la
possibilité suivant les Etats d'avoir des primaires fermées ou des primaires ouvertes.
Les primaires fermées impliquent que seul les militants du parti republicain,ou les militants
du parti democrate peuvent voter pour ses primaires.
Les primaires ouvertes, permettent non seulement aux militants de se prononcer mais
aussi aux citoyens qui se revendiquent comme soutien aux differents candidats présentés.
Il y a dans chaque états des elections primaires avce des differences importantes suivant
la tradition politique de chaque etat. Ses elections vont se derouler sous plusieurs mois
avant les elections définitives.
Apres la designation d'un candidat d'une grande convention de chaque parti qui choisi son
candidat definitif, allant aux elections presidentielles ou s'affrontent les candidats. Chaque
Etat va designer de grands electeurs, qui vont eux meme se reunir pour designer le PDR.
Le mécanisme implique que dans chaque etat si un parti arrive en tete, l'ensemble des
délégués, pour un des candidats seront retenus. Il y a donc dans chaque etat un
pourcentage de voix et un pourcentage de grands electeurs. Avec les techniques
modernes de projection des resultats, et de calcul d'une majorité qui se dégage quand on
connait la couleur politique des grands electeurs, on peut deja determiner quel sera le
candidat vainqueur une fois que les etats fédérés auront choisi tel ou tel grand electeur.
Pour certaines elections, la marge d'ecard entre les candidats peut etre tres faible, il peut
meme y avoir comme cela a été le cas pour une election de George Bush a été président
a la place de Al Gore, une situation paradoxale, le nombre de grands electeurs etaient
favorables a Bush, Al Gore depassait Bush mais comme le systeme est basé sur l'election
des grands electeurs, et non pas sur le nombre de voix obtenu GB est devenu président
malgrè l'ecard de voix entre les deux candidats.
Le président des EU est élu pour une durée de 4ans, cette durée a été instauré après la
seconde GM et après que Roosevelt est été élu a 4 reprises. Ainsi pour éviter qu'une
homme politique soit trop longtemps au pouvoir présidentiel, on a limité a deux mandats.
La plupart du temps le président est réélu, cela implique qu'au bout de 8ans seul d'autres
candidats peuvent se présenter et non pas lui.
Du coté du pouvoir législatif, il y a le congrès cad la chambre des representants et le
sénat.
La chambre des representants est élu par l'ensemble des etats, le mandat est d'une durée
de deux ans. On a un scrutin majoritaire a un tour. Pour le Senat c'est la chambre qui
represente les Etats avec le meme nombre de senateur par etats.
Ils sont choisi pour une durée de 6ans, l'ensemble des assemblées cad le congrès
possède le pouvoir législatif.
L'absence de la collaboration fonctionnelle est caracteristique du regime des EU, cela
signifie que chaque pouvoir possede son domaine reservé sur lequel l'autre pouvoir ne
peut pas intervenir. Cela implique par exemple que le président des EU s'occupe de la
politique internationale des relations etrangères, et cela implique que le pouvoir législatif
appartienne seulement au congrès.
Il faut cpdt nuancer la situation, en effet d'un coté le président des EU vient chaque
années devant le congrès pour présenter ce que l'on appelle, le discours sur l'etat de
l'union afin de devoiler quels sont les trais d'orientation de la politique qu'il menera. Il
possede aussi un droit de véto pour s'opposer a un texte législatif avec lequel il ne serai
pas d'accord. Pour le pouvoir législatif il y a la possibilité d'intervenir pour la ratification de
certains traités, il y a aussi l'impechement qui permet au congrès de mettre en accusation
un président qui aurai manqué a ses devoirs. Parfois le président qui risque la mise en
place de cette procédure va demissionner avant que la procédure soit engagé.
La Constit qui est ajd en vigueur c’est la Constit de 1958. Ce texte occupe une place à
part dans l’histoire constitutionnelle française. Il se situe en effet au carrefour de plusieurs
tendances politiques, que ce soit les régimes révolutionnaires, les régimes napoléoniens,
le régime républicain, et même l’influence avec les chartes de 1814 et 1830 du pouvoir
royal. On ne peut donc comprendre les institutions françaises actuelles que si l’on
examine toutes les Constitutions qui ont précédé celle de la 5 e.
Parmi ces causes on peut citer la recherche d’une Constitution qui serait parfaite.
Ainsi à la différence des EU avec 1 seule Constitution, on a eu en France une 15aine de
régimes politiques différents. L’instabilité constitutionnelle est aussi due à la succession de
trois régimes politiques qui vont chacun changer la Constitution précédente parce qu’elle
ne correspond plus au nouveau régime qui apparait. Ainsi les Constitutions
révolutionnaires ont été écartées et c’est la Constit napoléonienne, et par la suite, on a
retrouvé une opposition entre trois régimes totalement différents : le régime autoritaire
napoléonien (1e et 2nd Empire), la remise en place d’une monarchie (charte de 1814 et
1830) et le régime républicain qui vient s’ancrer durablement dans les institutions
politiques françaises.
Il faut évoquer ici les différentes Constitutions qui se sont succéder en France
depuis 1791.
La 1e Constit c’est celle de 1791 : elle parait ambigüe parce qu’il y a en qlq sorte une
hésitation entre la monarchie et la République. Selon cette Constit, les représentants de la
nation sont le roi et les députés. Un pouvoir appartient à chacun avec une séparation
stricte et avec la référence à la souveraineté nationale. La difficulté de cette Constit c’est
qu’elle ne prévoit aucun mécanisme juridique en cas de désaccord entre les deux
catégories de représentants (députés/roi). Le fait que le roi possède en particulier un droit
de veto a été critiqué par certains révolutionnaires et finalement la Constit est arrivée à
son terme avec la mort du roi.
La Constitution de 1793 correspond à la mise en place d’un pouvoir législatif fort. On peut
parler de régime d’assemblée, et il y a même eu à cause des guerres entre la France et
les Etats voisins une suspension de la Constit et on a eu le régime de la Terreur qui
essayait d’éliminer toute personne dite suspecte, cad qui pouvait par ex critiquer la Conv
et souhaiter qu’il y ait un retour de la monarchie.
La Constituions e 1795, c’est la Constitution de 95. Suivant cette Constit, le pouvoir
appartient d’un côté à des directeurs et de l’autre à deux assemblées, le conseil des 500
et le conseil des anciens. Cette Constit est marquée par la souveraineté nationale et la
séparation stricte du pouvoir. Cette Constit ne comprenant pas de mécanismes pour
donner raison en cas de conflit, à l’un des deux pouvoirs, on aboutit à un coup d’Etat celui
de Napoléon Bonaparte qui faire évoluer le pouvoir vers un consulat à vie et ensuite vers
l’Empire. L’an 1 = 1791, l’an 2 = 1793, etc.
Le régime napoléonien se caractérise par une domination absolue de l’exécutif. Napoléon
1er va nommer ses ministres avec parfois des conflits avec certains d’entre eux, mais qu’il
utilisera de manière régulière, en particulier Fouché et Talleyrand.
Après Napoléon 1er, on voit le retour de la monarchie avec Louis 18. Le régime est mis en
place après l’abandon de ses pouvoirs par Napoléon mais il y aura une parenthèse, cad
les 100j où Napoléon 1er revient au pouvoir, mais après la défaite de Waterloo, il sera
éloigné du territoire français, et donc Louis 18 reviendra en mettant en application en
nouveau texte. Le roi Louis 18 ne souhaitait pas mettre en place une Constit mais certains
conseillers, notamment Fouché et l’autre, vont lui dire qu’il fallait éviter deux actions. D’un
côté il ne fallait pas reprendre es biens nationaux pour les rendre aux aristocrates qui les
possédaient avant la Révolution, et de l’autre côté, il fallait un texte puisque les français
avaient été habitués depuis la Révolution à des Constit. C’est pour cela que sera élaborée
la Charte de 1814 dont le roi dit qu’elle a été octroyée.
La Charte de 1814 marque le retour de la monarchie, c'est Louis XVIII qui va prendre le
pouvoir, mais face a lui existe un pouvoir legislatif. Le susteme constituttionnel de la charte
de 1814 correspond a une transition vers le regime parlementaire a l'exemple du modele
anglais qu'avait utilisé Montesquieu pour l'esprit des lois. On passera progressivement
d'un parlementarisme dualiste, avec une responsabilité du gouvernement a la fois devant
le roi et devant l'assemblée a un parlementarisme moniste avec la Charte de 1830 le
gouvernement etant alors responsable devant le pouvoir legislatif. La charte de 1830
correspond a une evolution claire vers le regime parlementaire.
On va qualifier Louis Philippe qui prend le pouvoir de roi des français et non plus roi de
France. La nuance etant ici le fait que la charte soit relative aux citoyens qu'il y ai une
mise en avant des citoyens et du peuple et une baisse des pouvoirs de la monarchie.
La constitution de 1848 marque un retour a la logique republicaine. Meme si on ne la
qualifie pas ainsi la premiere republique avait été instauré par les constitution
revolutionnaires. C'est pour cela qu'en 1848 on qualifie la nouvelle constitution de
Deuxieme Republique.
On voit reapparaitre ici une logique plus democratique que liberale. Cette constitution de
1848 va pour la premiere fois instaurer un president de la republique face a une
assemblée.
Le premier president de la republique dans l'histoire est nommé en application de la
constitution il s'agit de Louis Napoléon Bonaparte. Ce president lorsqu'il voit arriver la fin
de son mandat souhaite rester au pouvoir. Il va donc organiser le coup d'Etat du 2
décembre 1851, et instaurer ensuite une nouvelle constitution en 1852. La constitution de
1852 met en place le second empire. On distingue généralement une moitié d'application
de la constitution jusqu'au milieu des années 1860, période plutot autoritaire, puis un
assouplissement, cad une reconnaissance de certaines liberté dans la seconde partie du
reigne de Napoléon III.
Avec la defaite en 1870 on passe a une phase transitoire pdt laquelle il n'y a pas de
constitution. En pratique on va elire une assemblée et apres que la commune ai été ecarté
et meme violemment reprimé.
Une assemblée est choisi avec un chef d Etat qui est Mac Mahon, il estg favorable a un
retour de la monarchie, on considere qu'il pourrai faire evoluer le regime vers une mise en
place nouvelle du regime juridique traditionnel. Pourtant il va se heurter a l'assemblée
republicaine, c'est la constitution de 1875 qui va mettre en place la république. Il y a
plusieurs originalités dans cette constitution.
D'abord il s'agit plutot de 3 lois constitutionnelles assez courtes qui mettent en place une
nouvelle organisation du pouvoir public. Ensuite, il n'y a pas de proclamation officielle de la
republique mais c'est un amendement Wallon qui va introduire la référence a un president
de la republique, cet amendement ayant ete voté avec une voie de majorité. Enfin cette
constitution de 1875 est extremement courte pourtant c'est elle qui a eu la plus longue
durée dans l'histoire constitutionnelle. On peut noter que certains elements importants du
regime politique ne figurent pas dans la constitution en particulier la référence a un
président du conseil, cad un chef de gouvernement, president des conseils des ministres.
La constitution de 1875 modifié par la constitution Grevy va s'orienter non pas vers un
equilibre entre l'executif et le legislatif, mais vers une domination tres forte du legislatif sur
l executif. Toute la troisieme republique est marqué par cette instabilité institutionnelle, qui
empeche la mise en place d'une politique a long terme que ce soit au niveau national ou
international. La troisieme republique met en avant de maniere absolu un pouvoir legislatif
qui avec la procedure de l'interperlation peut forcer un gouvernement a partir en quelques
minutes. La position du parti centriste radical qui s'allier a certains moment avec la
gauche, et a d'autres avec la droite, va etre aussi un element favorisant l'instabilité
constitutionnelle.
Avec la seconde guerre mondiale on passe au regime de Vichy. C'est une lois du 10juillet
1840 qui va donner un pouvoir absolu au Marechal Petin, celui ci va engager une politique
de collaboration avec l'allemagne. Il a donc mit en place en France des textes legislatifs,
et une repression qui va viser non seulement les juifs mais aussi les homosexuels ou les
resistants. Ce regime n'a jamais reposer sur une constitution meme s'il y a eu un projet
mais qui n'a jamais été adopté.
Si le regime de Vichy constitu un regime legal, on trouve a l'etranger le gouvernement de
Londres, dirigé par le General de Gaule.
Il y a d'un coté un pouvoir qui va collaborer avec l'Allemagne, avec le pretexte d'eviter une
forme d'annexion avec l'Allemagne, et Londres avec DG qui sont condamné a mort par
contumeurs.
Avec la liberation la question se pose de remettre en application la constitution de 1875
mais un referendum va rejetter cette remise en place et on va donc passer a une nouvelle
constitution pour mettre en place la 4eme.
Un prejet de constitution sera elaborer selon lequel il y aurzaa une tres forte domination du
pouvoir legislatif dans la continuité de la constitution de 1793, ou de 1848. Ce premier
projet comportait en préambule une charte des droits et libertés qui evoquait a la fois les
droits et liberté tradtionnels, et une longue liste de droit et liberté a caractere economique
et social.
Un referendum a été organisé, negatif, il a donc fallu ecrire un nouveau projet de
constitution. Le general DG prendra possition dans son discours de Bayeux en juin 46
pour qu'un regime avec un executif fort soit mit en place. Mais cette proposition ne sera
pas reprise dans le projet qui a été élaboré. Cpdt le discours de Bayeux montrera les
idées consitutitionnelles de DG qu'il mettra en place apres en 1958.
Le second projet de constitution avec un equilibre entre le pvr executif et legisltatif sera
approuvé par referendum. Ce mecanisme de la constitution laissera cpdt se manifester a
nouveau une domination du pvr legislatif.
1946 débute non plus avec une longue declaration des droits, mais avec un preambule
bcp plus court qui fait reference a certains droits et liberté, par exemple le droit de greve,
syndicat, la protection sociale, et l'egalité homme femme. Ce préambule sera ensuite visé
par le préambule de 58 avec la DEDH. Il y aura donc une reference qui sera suivi d'effet
surtout avec la reference a ses droits et libertés du conseil constitutionnel sous la Veme
republique.
A) la tradition revolutionnaire.
B) la tradition autoritaire.
Il s'agit d'invoquer ici les differents regimes politiques dans lesquels le pouvoir
appartient majoritairement a l'executif. Le regime le plus evident sur ce point est le regime
de l'empire, aussi bien le premier que le second. Cette autoritarisme du pouvoir executif
n'empeche pas l'existence d'un pouvoir legislatif. Mais ce pvr legislatif est divisé entre
plusieurs assemblées pour le premier empire 4 assemblées, le tribunat, le conseil d'Etat,
le corps legislatif et le senat.
La regle est simple ici, plus un pvr est divisé, moins il detient la realité de ce pouvoir. D
autant plus pour le premier empire que Napoléon nommé une partie de ses assemblées. Il
y a donc une inferiorisation du pv legislatif.
Empire se caracterise par l appel au peuple. Celui qui detient le pouvoir executif :
l'empereur veut fonder sa legitimité sur le referendum. Ici plébicite qui marque la volonté
pour le vote du peuple sur le detenteut du pouvoir central. L'existence de ce plébicite
conduire par la suite a un rejet par la troisieme republique de la technique du referendum.
Enfin, il y a le regime de Vichy, un etat de fait, et non pas un etat de droit. Meme s'il y a eu
un projet de constitution, celui ci n'a pas abouti, et c'est le chef de l'Etat qui va exercer un
pouvoir autoritaire. Ce chef d Etat est le marechal Petin, qui aura comme premier ministre
Laval, porté sur une politique de collaboration. Ce regime disparaitra avec la defaite de
l'Allemagne, et l'abandon du regime de Vichy dont les dirigeants seront présentés devant
les juges. Ainsi le Marechal a été condamné pour son action et sera placé en prison
jusqu'à son deces.
C) le regime parlementaire
Elle apparaît avec la constitution de 58, constitution contesté a l'origine par ceux
qui estimaient de voir le chef de l'Etat exercer un autoritairisme absolu dans les pouvoirs
publics.
Francois Mitterand avait ecrit un livre : le coup d'Etat permanent, dans lequel il accusait
DG de faire evoluer la Veme vers un regime autoritaire en utilisant en particulier l'art 16 de
la constitution relatif au plein pvr du chef de l'Etat. Plein pvr pouvant etre proclamer en
temps de crise.
2. institutionnelles
Un comité se met en place sous l'autorité de Michel Debré. Celui qui sera le fiutur
ministre de DG reuni un certain nombre de personnes, pour elaborer ce nouveau texte
constitutionnel. Cpdt, ce texte sera examiné par d'autres structures, il y a un comité
consultatif de 39 membres avec des parlementaires, et des personnalités qualifiées. Il y a
aussi le Conseil d Etat, et puis une derniere mise en place avant un référendum. Le
resultat du referendum sera largement positif.
Ainsi, la nouvelle constitution francaise se met en place avec un cadre juridique totalement
nouveau, le premier pdr qui sera elu sera le general DG.
§1. Le PR.
A/ La désignation du PR.
Sous la 3/4 Rep le PR est choisi comme dans tous régimes parlementaires traditionnels
par le parlement. Celui-ci qui souhaitait exercer la majorité du pv souhaitait donc un
exécutif qui pouvait en quelque sorte lui obéir. Il y avait donc à cause de cela un PR choisi
car il était susceptible de ne pas contester le pv du parlement. Avec la Ve Rep, les
modalités d’élection vont se transformer. D’abord en 58 et ensuite à partir de 62. Dans la
C de 58, dans sa rédaction initiale le PR est choisi non plus par le parlement mais par un
collège électoral comprenant 80k électeurs c’est donc un suffrage indirect qui correspond
à peu près aujourd’hui au collège électoral pour la désignation des sénateurs. La révision
de 62 qui a été entreprise sur l’initiative de CDG a utilisé l’art11 de la C. Il n’y a donc pas
eu le respect de l’art89 mais une sorte de détournement du référendum législatif
transformé en un référendum constitutionnel. Ce choix du SUD a pour but de donner une
forte légitimité au PR qui va donc pouvoir s’appuyer comme les parlementaires sur un vote
direct. Le parlement ne voulait pas de cette légitimité qui s’opposait à la sienne mais
malgré son opposition l’art11 a permis la réforme. Les élections présidentielles reposent
sur un scrutin majoritaire à deux tours. Au premier peuvent se présenter des candidats qui
ont obtenus 500 signatures d’élus principalement des maires. Si ce seuil n’est pas atteint
le candidat potentiel ne peut pas se présenter. Parfois certains ont souhaités voir
augmenter le nombre à 1000 signatures pour éviter certaines candidatures fantaisistes.
D’autres ont souhaité comme le FN dans certaines élections passées que ce nbe soit
réduit pour que les (petits) candidats puissent se présenter. Ces partis qui représentent un
électorat minoritaire souhaitent exprimer leur voix au moment des élections ce qui
explique qu’il y ai souvent au premier tour une douzaine ou une quinzaine de candidats
correspond à toutes les couleurs politiques. La difficulté c’est qu’une multiplicité de
candidature vient affaiblir les candidats qui disposent des voix d’une majorité d’électeurs.
La manière dont les petites listes viennent en quelques sortes prendre des voix aux
candidats les plus importants, cette situation peut aboutir à ce qui c’est passé en 2002 où
Jospin s’est retrouvé troisième au premier tour à cause de l’éparpillement des voix de
gauche sur des petits candidats, c’est JLM qui est arrivé en second. Seuls les deux
premiers peuvent se présenter pour le second. Il faut souligner que les élections
présidentielles permettent à ces candidats minoritaires de présenter une tendance
originale. Cela est apparu dans les années 70 avec un écologiste: René Dumont qui
présentait pour la première fois une candidature pour mettre en avant la défense de
l’environnement. L’écologie a donc au fil des élections était de plus en plus présente. Avec
EELV on voit un parti qui parfois peut s’associer au PS ou s’y opposer en présentant par
exemple des candidats aux élections présidentielles. Ces candidats qui ne correspondent
qu’à une tendance politique minoritaire interviennent pour exposer leur pgmme.
Il faut ici remarquer que la campagne présidentielle est soumis à un contrôle qui porte sur
plusieurs éléments. Il faut qu’il y ait une certaines égalité entre les candidats. C’est le CSA
qui constate ou critique lorsque certains candidats se trouvent vraiment écarter des
médias. Au début de la campagne électorale il faut respecter l’équité cad en quelque sorte
une présence dans les médias qui dépend de l’importance de tel ou tel candidat. Mais il
faut dans les derniers jours qui précèdent l’élection qu’une véritable égalité apparaisse.
Les médias et en particulier la télévision doivent se conformer à cette règle. La C prévoit
que s’il y a le décès d’un candidat juste avant le premier tour ou d’un candidat retenu pour
le second tour il y aura la nécessité de procéder à nouveau aux opérations électorales en
reprenant une nouvelle campagne. On peut aussi rappeler que lorsqu’un PR démissionne
de ces fonctions comme CDG en 69 ou décède en cours de mandat comme GP en 74,
c’est le PS qui va assurer l’intérim cad exercer les pv présidentiel en attendant une
nouvelle élection. Alain Poher dans les deux cas. Il est devenu pour les candidats
nécessaires de se soumettre à un certains nbe d’obligations. Il y a ainsi un contrôle en
matière financière. Chaque candidat doit présenter une déclaration de patrimoine afin de
vérifier lorsqu’il est élu qu’il n’y a pas un enrichissement pendant ses fonctions. Il y a aussi
un encadrement des frais de campagnes. Ici c’est une commission nationale des
‘’comptes de campagne’’ qui va examiner si les plafonds prévus par les textes sont
respectés. S’il n’y a pas de respect de ces plafonds il n’y aura pas de remboursement des
frais. En effet, il y a un remboursement partiel des frais de campagnes électorales, mais si
les comptes ne sont pas considérés comme juste et sincère il est possible de décider de
ne pas les remboursés. La question s’est posée pour certains candidats qui étaient à la
limite de ce dépassement, pour NS on a considéré qu’il avait déplacer ce plafond et il y a
pas eu de remboursement, ce qui a conduit l’ancien PR a sollicité ses militants ou ses
électeurs pour combler le vide financier. Il n’y a pas cependant ici de remise en cause de
l’éligibilité comme dans d’autres cas qui ont fait l’objet de sanction. Pour le PR en fonction
il est parfois extrêmement difficile de distinguer les dépenses relevant de l’exercice de ses
fonctions (déplacements..) et ceux qui relèvent de la campagne en tant que candidat. Il
faut distinguer ici par exemple les frais de transports et distinguer aussi l’utilisation d’un
téléphone en distinguant le téléphone du président et celui du candidat.
Le pdr dispose sous la Veme rep, de pouvoirs bcp plus etendus que sous la III-IV.
Il faut cpdt constater que pdt les periodes de cohabitation, le premier ministre, qui etait en
quelque sorte, un subordonné politique du pdr devient un element moteur, et le pdr etant
en recul.
La position du pdr apparaît dans l'art 5 : le pdr est qualifié d'arbitre des institutions.
Or, cette position ne paraît pas totalement exacte lsq il y a fait majoritaire, le pdr dirige la
poltique nationale, et internationale. Il a un pouvoir plus important que ce pouvoir d'arbitre.
Quand il y a cohabitation a l'inverse, il se trouve en recul, et il lui est meme difficile de
pouvoir exercer ses fonctions, en tant qu'arbitre. Cest le premier ministre et le gouv qui
vont donner une impulsion en matiere de politique.
Le pdr, dispose donc d'un certain nombre de pvr il faut distinguer les pvrs sans
contreseing et avec.
Il est important de souligner que dans la constitution de 58 le pdr va disposer de certains
pouvoirs pour lesquels il n'y a pas d'engagement de responsabilité du premier ministre ou
des ministres responsables.
Par contre, pour d'autres pouvoirs il y a la necessité d'une signature du premier ministre
ou des ministres en dessous de celle du pdr.
Les pouvoirs avec contreseing : une signature en dessous de celle du president. Cela
marque de maniere symbolique et pratique que le pouvoir du pdr doit s'appuyer sur celui
des ministres.
A l'opposé, les premiers ministres, et ministres reps peuvent faire objet d'une motion de
censure, alors qu'en realité le pdr est indirectement visé.
Opposition en matiere de resp : en effet, on va constater que le pdr devrait etre soumis,
vue l'etendu de ses pouvoirs, a un contrôle entrainant une sanction juridique, mais en
pratique cela n'existe pas.
L'appelation de minsitre resp pour un decret du pdr s'oppose a l'appelation ministre
chargé de l'execution, pour les decrets du premier ministre.
Cette difference d'appelation, ministre responsable, et ministre chargé de l'execution,
s'explique non pas a cause d'une difference entre le travail de tel ou tel ministre, mais
toujours a cause de cette irresponsabilité politique du pdr. Ses actes sont contre signés
par ceux qui endossent la resp alors que pour le premier ministre qui est rep politiquement
on va parler de ministre chargé de l'execution. Chaque fois quelle que soit l'appelation il
s'agit pour le ministre d'elaborer un texte, de le presenter en conseil des ministres, et une
fois adopté de le mettre en application.
Parmi les pv avec contreseing il ya l'exercice des pv reglementaires, art 13. Il faut le
combiner avec l'art 21, selon lequel, le premier ministre exerce le pouvoir reglementaire,
sous reserve de l'application de l'art 13. Par rapport a la combinaison, art 13 et 21 on
pourrai avoir l'impression que c'est le premier ministre qui aurai en quelque sorte un
pouvoir reglementaire de principe, et le pdr un pouvoir reglementaire d'exception.
Dans le cadre du fait majoritaire bcp de decrets passent en conseil des ministres avec la
signature du pdr et le contreseing du PM, alors que pdt la cohabitation des decrets sont
souvent prit en conseil des ministres avec la signature des ministres responsables. Ainsi
voit t'on une coordination : le pvr reglementaire c'est principalement pour le pdr, signer des
decrets et ordonnance en conseil des ministre. Le PM signe les decrets or du conseil des
ministres. Dans les deux cas il peut s'agir d'un pvr reglementaire conduisant a des decrets
reglementaires qui visent un certain nombre de personne, ou des decrets individuels qui
vont viser une nomination d'une autorité administrative donnée.
Parmis les decrets individuels, que le pdr va signer, ses textes vont designer des Hautes
autorité administratives, comme un prefet, ou recteur. Pour les deux categories, il y a une
publicité differente, cela signifie que le decret reglementaire doit faire l'objet d'une
publication par exemple au journal officiel, et un decret individuel doit etre notifier a la
personne conserné.
Pour certains postes important de pouvoir, il y a un avis de la commission permanente
compétente de chaque assemblées qui peut approuver cette designation.