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Droit Constitutionnel

La cinquième république vient se situer dans la continuité des régimes politiques français
qui l’ont précédé. C’est une réaction contre les régimes précédents. La cinquième république, à
travers la constitution de 1958, vient à la fois s’opposer aux deux républiques précédentes tout en
maintenant une séparation des pouvoirs importante. La cinquième tire à la fois sa constitution
d’une sorte d’influence des différends régimes politiques qui l’on précédé. La cinquième république
est une démocratie libérale: il faudra étudier les principes d’organisation des démocraties
libérales, et voir ensuite comment la cinquième république se présente à travers la constitution de
58, mais aussi à travers l‘évolution du régime politique, à travers un certains nombre de révisions
constitutionnelles.

Partie 1: les principes d’organisation des démocraties libérales.

Il existe plusieurs types de régimes politiques à travers le monde: il y a des régimes


autoritaires, des régimes totalitaires et des démocraties libérales. Plusieurs typologies ont été
présenté sur la succession des régimes politiques avec notamment Polype et Aristote qui considèrent
que vont se succéder trois régimes qui vont se dégrader pour passer à un autre régime politique: ils
distinguent la monarchie qui va dériver en tyrannie, puis l’aristocratie qui va dégénérer en
oligarchie et enfin la démocratie qui va dériver en démagogie, ce qui conduira alors à un retour au
pouvoir d’un seul. On peut aussi évoquer la typologie de Marx où l’on passe d’un état esclavagiste à
un état monarchique, puis à un état capitaliste et enfin à un état socialiste.

Titre 1: la notion de démocratie libérale

Il y a de très nombreuses définitions de la démocratie. On peut retenir celle de Churchill, le


premier ministre anglais qui disait « la démocratie c’est le pire des régimes, à l’exception de tous
les autres ». La définition qui peut être la plus célèbre est celle donnée par Lincoln en 1863 donnée
à Gettysburg qui est le fait que « la démocratie c’est le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le
peuple ». D’autres définitions ont été données notamment pas les philosophes des lumières, et
notamment Rousseau qui soulignait la difficulté pour qu’existe une démocratie libérale. Lorsqu’on
parle de démocratie libérale, les deux thermes peuvent êtres opposés ou bien considérés comme
complémentaires. L’opposition est entre la théorie libérale qui met l’accent sur la liberté et la
théorie démocratique qui met l’accent sur l’égalité. La démocratie libérale c’est donc un équilibre
à trouver entre ces deux éléments

Chapitre 1: l’opposition initiale entre démocratie et libéralisme

La théorie démocratique a été mise en avant dès la Révolution. Les révolutionnaires insistent
sur ce principe nouveau d’égalité entre les citoyens. La théorie démocratique laisse une forte place à
l’état. On parle parfois de « démocratie jacobine » pour illustrer l’autoritarisme de l’état ou des
pouvoirs centraux. Il y a aussi au 20 ème siècle la démocratie soviétique qui impose une autorité
fondamentale. Pour la théorie libérale, c’est plutôt le régime anglo-saxon qu’il faut citer comme
référence.

§1. l’opposition quant aux sources


A/ Les sources de la démocratie libérale.

On peut évoquer d’abord une source dans l’Antiquité. On cite toujours la démocratie antique
grecque ou romaine comme un modèle. Pourtant si le modèle est resté dans l’histoire à cause de la
participation des citoyens à une assemblée qui peut prendre des décisions, la réalité concrète c’est
que ne sont citoyens qu’une partie minoritaire de la population, puisqu’on exclue trois catégories de
personnes: les esclaves, les métèques (les étrangers) et les femmes. On peut observer l’application
dans les assemblées de la règle de la majorité. Ensuite, on peut relever la source religieuse. On fait
référence ici au catholicisme qui va mettre en avant de manière importante, le principe d’égalité. Il
y a dans le message catholique, une volonté de donner à chacun une identité propre quelque soit sa
position dans la société. On peut citer encore l’influence de Rousseau qui va mettre en avant de
manière fondamentale, ce principe d’égalité qui influencera les révolutionnaires. On peut d’ailleurs
citer enfin à l’époque révolutionnaire, la constitution de 1793 qui restera une référence pour la
théorie démocratique.

B/ Les origines de la théorie libérale.

Il y a la conception religieuse avec ici les principes de la réforme, c’est-à-dire la mise en


place du régime mis en avant par Luther et Calvin (le protestantisme), qui insiste sur la liberté de
l’individu avec une implication sur la limitation des pouvoirs qui aboutit à une nouvelle conception
idéologique. Cette conception idéologique se manifestera à travers le régime de la GrandeBretagne.
C’est en effet dans ce régime politique que la réaction des collectivités territoriales et des
aristocrates fera reculer le pouvoir royal, en limitant son importance par la mise en place des
assemblées. La source constitutionnelle repose sur le régime des Etats-Unies. Il proclame en effet
dès le 04 juillet 1776, une déclaration d’indépendance qui aboutit à réclamer pour les colonies
anglaises une liberté. La constitution de 1787 poursuivra cette évolution et mettra en place un
régime politique fondé sur la théorie libérale, avec en particulier une séparation des pouvoirs qui
correspondrait en quelque sorte à ce que souhaitait Montesquieu. En France, la source libérale c’est
ce qui apparaît dans la Constitution de 1791 et même dans celle de 1795: on met en place des
institutions entres lesquelles se partage le pouvoir, avec donc un pouvoir législatif et un pouvoir
exécutif.

§2. l’opposition sur les principes fondateurs.


A/ La concurrence entre liberté et égalité.

La théorie démocratique va s’appuyer sur le principe d’égalité, alors que la théorie libérale se fonde
sur la liberté. Cela conduit à un résultat très différend sur le régime politique crée:
• Dans la théorie démocratique, il y a une volonté d’égalité avec une forme d’égalité réelle et non
pas formelle. Cette démocratie peut conduire à un régime autoritaire en donnant un pouvoir central
à l’état. Par contre, si la démocratie repose sur l’égalité, elle peut porter atteinte aux libertés
individuelles à travers un régime autoritaire.
• Pour la théorie libérale, c’est la liberté qui apparaît en premier, et cela peut conduire à de fortes
inégalités qui mettent en place des clivages très forts dans la société libérale

B/ L’opposition sur certains principes économiques et politiques.

On peut évoquer d’abord le droit de propriété:

• Celui-ci apparaît comme sacré pour la théorie libérale. Les révolutionnaires de 1789
introduisent la propriété, notamment dans l’article 17 de la déclaration de 89, comme fondamentale.
• A l’opposé, les régimes démocratiques vont rejeter la propriété individuelle, pour mettre en
place une propriété collective.

On peut opposer ensuite la constitution de 1791 et de 1793 quant au principe de référence:

• Pour la constituons de 1791, le but de toute société est la mise en place des droits naturels
et imprescriptibles de l’homme.
• Pour la constitution de 1793, le but de la société est le bonheur commun.

On peut opposer l’article 2 de chaque déclaration (puisque chaque constitution est précédée d’une
déclaration des droits de l’homme):

• Pour la constitution de 1791, il y a quatre droits naturels: la liberté, la propriété, la sûreté et


la résistance à l’oppression. On ne trouve pas une référence à l’égalité, mais l’article 1er soulignait
que « les hommes naissent et demeurent égaux en droit ».
• L’article 2 de la constitution de 1793 met l’accent sur quatre principes: l’égalité, la
liberté,la sûreté et la propriété. On voit ici que la propriété se trouve placée à la fin, alors que
l’égalité prend la première place.

Cette opposition entre théorie libérale et théorie démocratique se manifeste aussi dans le rapport
entre le pouvoir de l’individu et le pouvoir de l’état:

• Dans la théorie libérale, l’individu est protégé contre le pouvoir à travers la séparation des
pouvoirs et le pluralisme politique.
• Dans la théorie démocratique, le pouvoir vient en quelque sorte corriger les inégalités dans
la société, et la séparation des pouvoirs n’est pas nécéssaire. De plus, il y a une possibilité de
monopole du pouvoir et de parti unique.

§3. L’opposition quant aux conséquences.


A/ La place de l’Etat.

L’Etat occupe une place fondamentalement différente dans les deux théories: la théorie
libérale c’est la protection du citoyen contre l’état, alors que la théorie démocratique c’est un rôle
central de l’état. On peut dire que la théorie libérale correspond à un état « modeste », alors que la
théorie démocratique correspond à un état « correcteur ».
Ensuite, on peut opposer les deux théories sur le rôle des gouvernants:
• La théorie libérale vient assurer une sécurité et une liberté, mais avec un risque en quelque
sorte d’excès de liberté qui correspondrait en quelque sorte à la « loi de la jungle ».
• Pour la théorie démocratique, l’état assure l’égalité mais il risque de remettre en cause les
libertés.
Le danger de ces deux théories est différent:
• Pour la théorie libérale, on va assister à la mise en place d’une oligarchie. Le pouvoir qui
est transmit au représentant va se trouver limité, mais le citoyen ne possède pas toujours des droits
extrêmes. Il y a une perte de liens entre les électeurs et les élus. La fiction de la représentation peut
aboutir à ce que Mao avait souligné « la liberté existe entre le requin et le petit poisson, mais on sait
lequel va triompher ».
• Pour la théorie démocratique, le danger est le détournement du pouvoir par un dictateur qui
va se fonder sur des élections, qui vont souvent se manifester par des candidats uniques et un parti
unique. La démocratie implique alors un droit de gouverner au nom du peuple et le dirigent ou les
dirigeants mettent en place un régime autoritaire qui peut même être parfois totalitaire.

B/ Le recours à certains mécanismes.

La théorie libérale et la théorie démocratique s’oppose sur certains mécanisme


d’organisation du pouvoir:
• Ainsi en matière d’organisation du pouvoir, un régime défend la séparation des pouvoir,
c’est la théorie libérale et un régime défend un pouvoir fort, une concentration du pouvoir politique,
c’est la théorie démocratique.
• En matière de rapports entre le pouvoir central et les pouvoirs locaux, la centralisation
c’est la théorie démocratique et la décentralisation ou le fédéralisme c’est la théorie libérale.
• En matière de contrôle de constitutionnalité, la théorie libérale y est favorable et la théorie
démocratique y est défavorable.
• En matière de souveraineté, la souveraineté nationale c’est plutôt la théorie libérale et la
souveraineté populaire c’est plutôt la théorie démocratique.
• En matière de pluralisme idéologique et de pluralisme politique, il existe beaucoup plus
dans la théorie libérale alors que ce pluralisme peut disparaître dans la théorie démocratique.

CHAPITRE 2 LE COMPROMIS ENTRE THEORIE LIBERALE ET DEMOCRATIE : LA


DEMOCRATIE LIBERALE

La democratie liberale essaie de trouver un equilibre entre les deux theories, il s'agit de
mettre en place un systeme dans lequel on va etre attaché a la liberté mais aussi a la mise en place
d'une certaine egalité entre les citoyens.

PARAGRAPHE 1 LE COMPROMIS PHILOSOPHIQUE ET INSTITUTIONNEL

a) le compromis politique et philosophique.

Cette complémentarité peut etre releve a travers plusieurs elements, ainsi l'apport entre le
protestentisme et le catholicisme. Compromis et complementarite entre montesquieu et rousseau.
En matiere constitutionnelle, on peut relever une approche identique dans la constitution de 1791, et
dans la DUDH de 1793 avec l'art 25. Il est souligné que la souveraineté est inprescriptible, et
indivisible, et inaliénable. Il y a donc cette conception de la souveraineté meme si on peut distinguer
la souveraineté nationale, plus proche du liberalisme, et la souveraineté populaire plutot proche de
la theorie democratique.

b) le compromis institutionnel

On peut souligner d'une part qu'il y a une place particuliere de l'etat, il est garant des libertés,
il ne doit pas opresser les citoyens. Mais il est aussi garant de l'egalité entre ceux ci. C'est donc lui
qui met en place cet equilibre entre les deux theories pour favoriser la naissance, de la democratie
liberale. Dans la democratie liberale on fait appelle a des techniques qui viennent a la fois du
liberalisme, et de la democratie. Pour la democratie il s agit de l election du droit de vote, et du
principe majoritaire. Pour le liberalisme, c'est la separation des pouvoirs, le pluralisme des partis, et
un certain detachement entre l electeur et l elu.

PARAGRAPHE 2 LES PRINCIPES CENTRAUX DE LA DEMOCRATIE LIBERALE

a) le pluralisme

Le pluralisme est a la fois idéologique, et politique. D'une part pour le pluralisme


philosophique, ou ideologique la democratie liberale est un regime juridique dans lequel a l opposé
du totalitarisme, il n y a pas de verité officielle. Cela implique qu'il y est une representation dans
toute la societe de tout les courants de pensée. Mais ce pose toujours un probleme invoqué des la
revolution, c'est la question : faut il une liberté, pour les ennemi de la liberté. La mise en application
de cette question est delicate, car si tout les courants de pensées peuvent etre representé, il n y a
aucune sanction possible, meme pour des propos extremes. Dans chaque etat, il a fallu repondre a
cette question, l'etat peut dissoudre certains groupes politiques s'ils portent atteintes par exemple a
la dignité humaine, ou defende par exemple une inégalité entre les hommes, les femmes, avec une
approche raciste. Cela peut etre sanctionné devant les juridictions et la dissolution des groupes
dépend de la volonté de l'etat.
D'une autre part, pour le pluralisme politique, les regles du jeux sont fondés sur une election avec
une remise en jeux de leur mandat par les elus. Ainsi le citoyen peut maintenir au pouvoir certains
responsables politiques, ou il peut en changer. Pour les assemblées, il y a la regle de la majorité qui
permet de voter des lois au plan national, et local de donner un conseil municipal.

b) l'attachement aux droits et libertés.

Il y a une importance attaché au respect de l'individu, et au respect des groupes. Les droits et
libertés font souvent objet d'une liste parfois assez longue, qui peut figurer dans une constitution, ou
un texte parallele. La encore il faut que la pratique rejoingne l'apparence, cad que ses libertés soient
effectives. On a vu la complementarite des principes liberaux et democratiques, a travers les art 2 de
la declaration des droits de l homme. La loi c'est la norme fondamentale. Il y a la liberté des
groupes, cad la liberté d'association, la liberté de réunion, et la liberté de manifestation.

PARAGRAPHE 3 LES IMPLICATIONS DE LA DEMOCRATIE LIBERALE

a) la hierarchisation des regles juridiques.

D'une part, il y a une multiplicité de regles. L'exemple francais va fournir, mais comme pour
d autres etats, une hierarchie entre plusieurs regles. Au sommet il y a la constitution, apres il y a les
traités, qui ont une superiorité a la loi, et une inferiorité par rapport a la constitution. Plusieurs
conditions existent pour que le traité s applique, la rattification, la publication, et le respect par
l'autre parti. La derniere expression est tres mal choisi, puisqu'elle renvoie a des traités bilateraux,
alors que de tres nombreux traités, a commencer par les traités européens, sont multilatéraux.
Ensuite il y a la loi, c'est l'acte voté par le pouvoir législatif, et qui est mise en application pour tout
les citoyens. Il ya aussi les ordonnance de l'art 38, qui a voulu légaliser la pratique des décret loi,
ou des habilitations législatives. Toutes deux permettait au pouvoir reglementaire d'adopter une loi a
la place du parlement, et il n y avait aucun encadrement. Le systeme posé dans l'art 38 c'est que le
parlement doit adopter une loi, pour habiliter le pouvoir executif, dans un domaine qui est prévu par
la loi d'habilitation, et pour une durée qui est limité.
En pratique souvent pour la politique economique, le gouvernement va presenter une loi, qui
lorsqu'elle est voté par le parlement, va etendre le champs du pouvoir executif, qui interviendra
donc sur le domaine de la loi. Une fois le delais passé, les ordonnances sont déposé devant le
parlement, et celui ci doit les rattifier. Une fois le delais passé, ses actes acquiert une valeur
legislative, et ne pourront plus etre modifié que par des lois.
On peut parler des actes administratifs. Ils touchent un nombre indeterminé de personnes, et il y a
les actes invidivuels qui touchent une seule personne. Pour leur regime juridique, ils peuvent pour
chaque catégories etre attaqués devant le juge, pour les actes individuels, une notification.. On
oppose aussi les actes administratifs, en fonction de leur auteur, la plupart des autorités
administratives, prennent des arretes et des decrets uniquement le pdr, et le premierM.
D'autre part, pour la loi le systeme est simple, c'est le conseil constitutionnel qui peut etre saisi de la
constitutionnalité de la loi, aussi bien directement, entre le vote de la loi et la promulgation, ou
apres que la loi se soit appliqué, c'est la voie d'exception. Pour les actes administratifs, vient
s'appliquer le principe de legalité au sens stricte, cad le respect de la loi. Le juge administratif va
annuler un texte qui serai inégal. Pour les traités, la situation est plus délicate. Ce qui a toujours été
clair, c'est qu'un traité se situe entre la constitution et la loi. Pourtant, certains actes echappaient a
l'application d'un traité, parce qu'ils respectaient non pas le traité, mais une loi. On parle ici de la
theorie de la loi ecran. Le systeme dans lequel la loi faisait ecran par rapport a un acte administratif,
s'appliquait pour les lois posterieures, et contraires a un traité. Comme la loi faisait ecran, un acte
administratif contraire a un traité, mais en accord avec la loi, ne pouvait pas etre annulé. Le juge
judiciaire, puis le juge administratif, on voulu corriger cette forme d'anomalie juridique. C'est le
juge judiciaire qui a d abord décidé d en quelque sorte mettre en parenthese, la loi qui faisait ecran.
Ainsi le juge judiciaire, face a un traité et une loi, fait un simple choix de norme, cad qu'il ne tient
pas compte de la loi meme postérieure et contraire, mais du traité. Face a ce choix de norme, le juge
administratif avait une position tres delicate, cad qu'il ne pouvait pas remettre en cause une loi,
puisqu'il etait le juge du rapport entre loi et actes administratifs, et non pas le juge qui pouvait
operer un simple choix.

b) proclamation des droits et libertés.

La democratie liberale se caracterise par un nombre tres developpe de droit et libertés.


Premierement l'extention des droits et libertés.
Dans une démocratie liberale, ses droits se sont accrus pour deux raisons, il y a eu une jonction
entre les principes democratique, et liberaux. Mais aussi une jurisprudence du conseil d'Etat, avec
les principes generaux du droit, et du CC, avec des principes constitutionnels, tout cela amenant l
accroissement. On peut utiliser pour examiner, la logique chronologique avec trois generations de
droits et libertés.
La mise en place des droits de la 1ere génération est beaucoup plus facile en effet, on demande à
l'état de s'abstenir d'intervenir pour protéger ainsi, pour chaque citoyen la liberté d'expression, la
liberté d'aller ou venir ou la sûreté.
Pour la seconde génération, on parle de droit-créance, car on demande à l'état d'agir dans un certain
sens, il faut autoriser le droit de grève, la liberté syndicale. Il faut aussi mettre en place, ce qui est le
plus difficile une protection sociale destiné a venir en aide au plus défavorisé.
La troisième génération implique aussi pour l'état une action pour limiter les atteintes à
l'environnement.
La troisieme generations correspond a des droits et libertés qui vont apparaîtrent dans les années 80,
d'abord la biohétique, médicale, progreation, clonage,... La France est stricte sur ses points, et elle
rejette pas exemple des experimentation excessives sur les embryon, de meme que le clonage. On
peut citer aussi le domaine de l'environnement, loi sur l'air, sur l'eau, et surtout avec la charte de
l'environnement de 2004, introduite par la révision de 2005 dans le préambule de la constitution.
La protection souleve d'une autre part des dificultés.
La mise en place de la premier egeneration, en effet on demande a l'etat de s'abstenir d'intervenir
pour proteger ainsi, pour chaques citoyens la liberté d'expression, la liberté d'aller et de venir, ou la
sureté. Pour la deuxieme génération, on parle de droit créance, parce que on demande a l etat d'agir
dans un certain sens. On peut autoriser le droit de greve, la liberté syndicale, il faut aussi mettre en
place, une protection sociale destiné a venir en aide aux plus défavorisés. La troisieme generation
implique pour l'etat une action pour limiter les atteintes a l'environnement.
On peut constater que certains droits et libertés se sont progressivement elargis et transformés.
C'est le cas a partir de la déclaration de 1799, de la liberté d'expression, qui va recouvrir ensuite la
liberté de la presse, la liberté de l'information, et la liberté de communication qui vient englober ses
elements en ajoutant par exemple, la liberté de communication audiovisuelle. On peut constater que
certains principes constitutionnels vont s'opposer, et il va falloir trouver pour le conseil
constitutionnel un equilibre parfois difficile a mettre en place pour une harmonisation.
On peut citer l'exemple du droit de greve, et du droit a la constinuité du service public(transport), on
peut aussi opposer le droit de propriété, par rapport au droit de chacun de disposer d un logement
décent.
En conclusion on peut relever les difficulté de mettre en place une democratie liberale, elle
constitue un modele vers lequel tout les etats pourraient tendre. Mais en realité, meme les etats
comme la france, ou européens, n'atteingnent jamais une perfection, et on peut accentuer les droits
et libertés par rapport a ceux qui existent deja. Par ailleurs, dans la plupart des etats, sur d'autres
continents, la democratie liberale n'est pas toujours le regime existant ou souhaité. On peut se poser
la question : est ce que tout les etats au monde doivent correspondre au modele de la democratie
liberale, qui est fondé sur l'individu, alors que ses regimes sont fondés au contraire, sur un pouvoir
autoritaire, et sur des droits collectifs,et non plus individuels.
La democratie liberale, est rejetté par la theorie maxiste, et il y a aussi dans des etats comme la
France ou apparaît une certaine illegalité, c'est le cas pour des manifestation, ou contestation de
certains groupes.

TITRE 2 LES PRINCIPES APPLICABLES A L EXPRESSION DE LA


VOLONTE DU PEUPLE.

On va tenir compte de la volonté des citoyens notamment par les elections. Certaines
theories vont defendre une ideologie de la souveraineté fondé sur la souveraineté nationale et
populaire. A partir de ses theories on mettra en place, des systeme electoraux, ou des referendums.

Chapitre 1- Les théories classiques de la


représentation :
On voit ici apparaître au moment de la révolution des nouvelles doctrines en matière de
souveraineté. La souveraineté classique, c'est la souveraineté monarchique de droit divin,
un lien direct est étbalie entre dieu et le roi. Les révolutionnaires vont éliminer cette théorie
de la souveraineté monarchique pour proposer une nouvelle théorie de la souveraineté qui
va s'exprimer à travers deux élements, la souveraineté nationale et populaire.

Paragraphe 1 : Le contenue des deux théories :

A) La théorie de la souveraineté nationale :

Dans cette théorie la souveraineté appartient à la nation conçu comme un être


abstrait qui ne correspond ni à un peuple ni à un citoyen de l'état à un moment donné . La
nation c'est un être collectif et abstrait. On peut relever la théorie de l'état-nation. Si on
donne un contenue abstrait à la nation par deux raison, les révolutionnaires veulent mettre
fin a la souveraineté monarchique et d'autre part ceux qui appartiennent a la catégorie
sociale appelé bourgeoisie, et ces révolutionnaire ne veulent pas donné le pouvoir à
l'ensemble de la population. Cette souveraineté nationale correspond à la Ddh de 1789.
Selon celle-ci, dans l'article 3, le principe de la souveraineté repose essentiellement sur la
Nation. « ni corps ni individu ne peut exercer le pouvoir sans qu'il émane expressément ».

B) La souveraineté populaire :

La théorie de la souveraineté populaire implique que le pouvoir soit attribué à


l'ensemble des citoyen, selon Rousseau, si dans un état il y a 10000 citoyens, chaque
citoyen détient une parcelle de cette souveraineté. Cette théorie va apparaître dans la
constitution de 1793, ou la souveraineté appartient au peuple. On put citer aussi la
constitution de 1948 où on dit que la souveraineté réside dans l'universalité des citoyens.
Il y a donc ici un caractère plus concret, et une volonté de faire participer tout les citoyens
au fonctionnement de l'état.

Paragraphe 2 : Les conséquences de ces 2 théories :

A) La nature de l'électorat :

Pour la souveraineté nationale on parle d'électorat fonction, pour la souveraineté


populaire on parle d'électorat droit. Avec l'électorat fonction il n'y a pas d'attribution dans la
capacité de voter dans l’ensemble des citoyens. Le suffrage est limité et il pourrait même
être obligatoire. Pour l'électorat droit, il s'agit de mettre en place un suffrage universel et
de donner a chaque citoyen la capacité de voter, ce qui implique alors un vote facultatif.

B) La place de l'élu :

D'une part, il y a la nature du mandat. Pour la souveraineté nationale il n'y a pas


forcément une élection, ainsi dans la constitution de 1791, on affirme que les
représentants de la nation ce sont l'assemblée nationale et le roi. Cependant, lorsque le
roi a été éliminé on ne passe pas forcément au suffrage universel et à un lien électeur élu.
Il y a dans la représentation pour la théorie de souveraineté nationale, un mandat
représentatif. Cela signifie que l'électeur vote mais qu'il n'a aucun contrôle sur son
représentant pour les députés, une fois élu ils peuvent appliquer la politique qu'ils
souhaitent et non pas la volonté des électeurs.
Pour la souveraineté populaire, il peut s'agir d'un mandat impératif.Cela signifie que le
représentant doit obéir à la volonté exprimée par le peuple. Cela n'est pas évident et la
théorie de la souveraineté populaire avec le mandat impératif s'est impliqué dans les
régimes relevant de la théorie démocratique poussé à l'extrême comme avec l'URSS ou le
parti unique pouvait éliminer un élu qui appliquerait plus la politique souhaitait par le
gouvernement.
D'autre part il y a le statu de l’élu dans la souveraineté nationale, comme il y a
indépendance du représentant élu, il est alors soumis a aucune responsabilité et aucun
contrôle. Il a une liberté d’expression dans l'enceinte de l'assemblée. Il a une
responsabilité politique ce qui implique certaine immunité ce qui signifie qu'on ne peut pas
l'attaqué en justice à cause de l'inviolabilité de son statut sauf si l'assemblée donne
l'autorisation de lancer une procédure juridictionnel en supprimant cette immunité pour un
représentant donné.
Pour la souveraineté populaire, il y a en théorie ce lien électeur élu et il est donc possible
pour l'électeur d'engager la responsabilité d'un élu qui n'aurait pas appliquer la politique
convenant aux citoyens.

C) La place des procédés de démocratie semi-direct :

Cela correspond à certain procédé dans lesquels le peuple interviendra pour mettre en
place un texte par référendum. Il y a aussi l’initiative populaire, cad la capacité de
demander au pouvoir législatif de lancer une procédure pour la mise en place d'une loi et il
y a aussi le veto populaire par lequel le peuple peut s'opposer à un texte voté par le
parlement. Ces procédés existent logiquement dans la souveraineté populaire et au
contraire le refus de ces procédés c'est la souveraineté nationale.

Paragraphe 2 : La fusion des deux théorie :


Ce qu'on constate ici c'est que la conception philosophique et politique vont se rapprocher
avec un équilibre trouver entre les deux théories. IL y a dans les 2 cas une indivisibilité,
une inaliénabilité de la souveraineté. On assiste a un rapprochement avec en particulier
l'article 3 de la constitution de 1946 ainsi que 1958, le texte dit « la souveraineté nationale
appartient au peuple ».
Dans la conception moderne, on fait appel à certaine technique venant de chaque
souveraineté, pour la souveraineté nationale c'est le mandat représentatif et le statut
d'irresponsabilité de l'élu. Pour la souveraineté populaire c'est l'électorat de droit et
l'utilisation des techniques de démocraties semi-direct comme le référendum.

Chapitre 2 : Les techniques d'interprétations du peuple :


Paragraphe 1 : Les différentes techniques d'interprétation :

Il y aurait le système de la démocratie direct qui serait le plus favorable aux citoyens mais
en réalité on va utiliser des substitut à cette démocratie direct.

A) Le système idéal de la démocratie direct :

Ce système idéal 1. L'avantage c'est que chaque citoyen participe aux décisions, il
y a un vote dans l'ensemble du groupe. Ce système idéal a longtemps été présenté par
les auteurs comme correspondant au régime de cités grecques et romaines. En réalité on
écarte une majorité de personne de l'assemblée, mais le mythe de cette démocratie
directe à inspiré des systèmes comme les systèmes modernes dans les états actuels
notamment en Europe.
Il faut souligner que la démocratie direct comporte certain éléments qui ne peuvent pas
s'appliquer dans les conceptions modernes, il faut d'un côté un petit nombre d'affaire à
traiter et de l'autre une centralisation du pouvoir. Or aujourd’hui avec la compétence
étendu des état et le transfert au collectivité secondaires du territoire, il y a une incapacité
a appliquer le régime de la démocratie direct dans la plus part des états.
En suisse, il existait une démocratie direct parce qu'il y avait chaque année la réunion
d'une assemblée, mais en réalité elle désignait un comité exécutif pour prendre les
décisions. IL y vaait donc en suisse en quelque sorte un élément quasi folklorique pour
donner l'impression qu'une démocratie directe existait.
On s’interroge parfois sur l'avenir de la démocratie direct, on peut se demander si elle
correspond à une aspiration du peuple avec a priori une réponse négative. En effet le taux
d'abstention montre le désintérêts d'une grande partie des citoyens pour la vie et les choix
politique. On pourrait utiliser les outils de communication comme internet pour mettre en
place une démocratie direct, mais on se heurte ici à l'existence de certain foyer dans
lesquels internet n'existe pas et on retrouve ici la question de l'abstention. Cad du
désintérêt du peuple pour ses représentants.

B) Les substituts à la démocratie direct :

1) La démocratie représentative :

On trouve ici, la théorie qui vient des révolutionnaire français du mandat représentatif. Il
s'agit ici, de refuser la participation du peuple à cause de certain argument. Il y a une
méfiance à l'égard du peuple et en quelque sorte un rejet de celui-ci. Il y a ensuite l'idée
que le peuple est incapable de se gouverner lui même parce qu'il ne connaît pas des
procédures techniques. Un risque de trouble sociaux.
Le contenu de la théorie représentative est fondée sur ce mandat représentatif. Cela
implique que l'électeur donne une investiture à un représentant mais que celui-ci dispose
d'une autonomie. Il faut aussi souligner un élément important qui est l'investiture collective.
Cela signifie que le représentant est le représentant de la nation et non pas le
représentant de la circonscription administrative où il a était élu. En pratique les électeurs
considèrent souvent que leur député viennent les représentants mais au point de vu
juridique il n'y a pas de lien entre député et électeur. Donc les représentants ont pour
mission d'exprimé la volonté de la nation, cela se traduit par 2 exemples.
D'une part lorsque la France a perdu l’Alsace et la lorraine, les députés ont continué a
siéger et de l'autre côté lorsqu'en Algérie il y a eu l'indépendance il a fallut un texte
spéciale pour conduire à la fin du mandat des députés algériens.
Dans les mécanismes il y a un danger de détournement de la souveraineté, cad que les
représentants peuvent confisquer tout les pouvoirs au peuple. On passe alors à une forme
de souveraineté parlementaire.

2) La démocratie semi-direct :

Il s'agit ici, de mettre en place des techniques qui permettent au peuple de


s'exprimer. Ainsi, le peuple peut intervenir dans le jeux politique dans l'activité législative.
Ces techniques de démocraties semi-direct apparaissent dans certains états et moins
dans d'autres. Ainsi, on considère qu'en Italie, en Suisse, En Autriche il y a une grande
place laissé à ces procédés par contre en France il n'y a pas de tradition de recourt à ces
techniques de démocratie semi-direct. La troisième et la 4e République ont rejeté ces
mécanismes parce qu'ils craignaient un détournement de la procédure pour légitimer un
pouvoir exécutif fort. (voir régime bonapartiste). C'est seulement avec la constitution de
1958 que le référendum a été institué et il faut attendre la révision de 2008 pour que l'on
introduise une forme limité d'initiative populaire.

Paragraphe 2 : Les techniques de la démocratie représentative :

C'est le système qu'on peut trouver en France, on peut trouver au niveau politique
et institutionnel, un recours à un régime de suffrage donné et un recours à des opérations
électoral.

A)Le régime du suffrage :

En france on est passé à un suffrage restreint à un suffrage universel.

1) Le suffrage restreint :

Les citoyens ne vont pas tous participer au vote, il y a une limitation à travers
notamment le suffrage censitaire et le suffrage capacitaire. Pour le suffrage censitaire qui
apparaît à la révolution on va donner uniquement la capacité de voter a ceux qui paye
l’impôt. En 1791 il fallait l'équivalent de 3 journée de travail et plus tard ce seuil a été
augmenté, on avait pour la révolution une 15 aine de % de citoyen qui pouvait voter et
avec la restauration il y a moins d'1% de citoyen qui peuvent voter. On distingue alors ici
les citoyens actifs et les citoyens passifs, seul les premiers participent aux votes. Le
danger c'est la distinction entre le pays légal et le pays réel.
Pour le suffrage capacitaire il s'agit de vérifier si ceux qui veulent voter possède réellemnt
la capacité de faire des choix politiques. On peut demander par exemple à ceux qui
veulent voter une connaissance de certains éléments de la constitution ou du régime
politique. Ce mécanisme a été utilisé notamment aux états unis pour essayer d'éliminer le
vote des noirs . Ce suffrage capacitaire constitue donc lui aussi un système où seule une
partie de la population possède la fonction de voter.

2) Le suffrage universel :

Le suffrage universel correspond à un droit de vote de l'ensemble des citoyens. A la


révolution on évoquera le suffrage universel qui sera mis en place en peu de temps. Mais
c'est un suffrage universel masculin. Il faut attendre en France la fin de la seconde guerre
mondial pour que le droit de vote soit attribué aux femmes. En Angleterre il y avait eu des
revendications au début du 20e s avec les suffragettes et qui obtiendront un droit de vote.
En France le suffrage universel a été proclammé en 1748 mais c'est suffrage masculin. Il a
fallu attendre 1944 pour qu'apparaisse le veritable. Lors de la IIIeme rep, la majorité
républicaine n'avait pas accepté le droit de vote des femmes, en considerant que se serai
un electorat trop traditionnaliste. C'est donc a la fin de la seconde GM qu'a ete etabli le
feminin.
On peut relever plusieurs limites au suffrage universel : il y a la question de l'age qui a
progressivement diminué, avec la charte de 1914 ne pouvait voter que les personnes agés
de 30ans, puis 1930 avec 25 ans, puis c'est la majorité electorale et civile a 21. Puis c'est
en 1974 qu'est apparu le droit de vote a partir de 18ans. Descendre cette limite d age a
été parfois evoqué, mais ce seuil semble etre un seuil qui ne sera pas abaissé.
En second lieu, la limite pour condamnation, lorsqu'un juge du penal intervient il peut
decider d'une suspension des droits electoraux pdt une certaine periode.
En troisieme lieu, il y a la question de la nationalité, ne peuvent voter en France ou dans
d'autres etats que ceux qui sont des citoyens nationaux. Cpdt, a partir du traité de
Maastrich, on a accordé le droit de vote aux elections municipales, pour les ressortissants
européens, qui se trouvaient pdt une longue periode.

b) l'operation electorale.

1-le dépôt des candidatures.

Tout les citoyens peuvent se presenter aux elections, il y a toutefois des ineligiblité,
cad une personne ne peut pas se presenter a des elections, avec une impossibilité d'etre
elu, cas pour les prefets, parce qu'ils ont excercé une fonction de pouvoir dans la
circonscription administrative. Il y a aussi des incompabilités, cela signfiie qu un candidat
peut se presenter a un poste d'elu, mais qu'il doit choisir ensuite entre les deux mandats.
Ainsi un deputé peut se presenter comme sénateur, mais il devra choisir ensuite entre les
deux mandats.

2-le vote

Le vote est personnel, c'est l'individu lui même qui doit mettre son bulletin dans
l'urne, mais il y a le vote par procuration, et le vote par correspondance. Dans le premier
cas un electeur va donner a un autre electeur, sa capacité de voter a sa place.
Pour le second, possibilité d'envoyer un courrier, et cela permettra d'avoir son bulletin
dans l'urne.
Le vote est libre, il ne doit pas y avoir de pression sur l'electeur. Il y a un principe d'egalité
entre les electeurs, et les elus. Il ne doit pas y avoir d'influence sur un vote. Cpdt, parfois
notamment pour les elections locales, et dans les petites communes, une presence de
l'ancien elu qui souhaite conserver son siege, et viens faire pression sur les electeurs.
Le vote est secret. A la revolution certains comme Robespierre voulait un vote public en
faisant voter des citoyens qui cocheraient leur choix sur un registre public. Toutefois la
publicité pour le citoyens va poser un probleme. De nombreux citoyens ne souhaitent pas
que l'on connaisse leur choix, c'est pour cela qu'a été institué le bulletin secret, avec le
passage dans l'isoloir.
Le vote est facultatif, c'est la conséquence de la theorie de la souveraineté populaire.
Chaque citoyen a la possibilité de voter mais il peut s'abstenir. Cette question de
l'abstention a connu un developpement important en France ou ailleurs, depuis un certain
nombre d'année, en particulier certains electeurs, qui n'apprecient pas les choix politiques
qui leur sont presentés ne se rendent meme pas au bureau de vote. Certains electeurs
vont voter mais ils vont mettre un bulletin blanc dans l'urne. On parle d'ailleurs des bulletin
« nuls » comme traduisant un rejet des partis politiques traditionnels.

3-le contrôle

Il y avait autrefois un contrôle politique, cad que l'assemblée elue se prononcait sur
les contestations qui pouvaient apparaître en matiere de vote. Cela entrainait un atteinte a
l impartialité. La majorité de l'assemblée considerait comme legale l'hypothese ou etait elu
un de leur membre, et la majorité rejetté ce qui appartenait a l'opposition. Cette solution
etait donc critiquable psq portant atteinte a l'egalité, et l'equité. Ajd contrôle juridictionnel,
les elections locales vont relever en cas de contestation, du juge administratif, et certaines
elections au niveau national, notamment les presidentoelles, ou les referendum vont etre
controlés par le CC.

C) les systemes electoraux.

1-les caracteristiques.

Plusieurs choix peuvent etre opérés :

• le scrutin uninominal/de liste :


Le premier implique qu'un seul candidat se presente pour chaque election, dans une
circonscription electorale donnée. Le scrutin de liste implique qu'il y a un ensemble de
personnes qui vont se presenter sur des listes concurrentes. Il faut donc choisir entre ses
deux mécanismes. Avec l'uninominal, affrontement direct des personnes, avec une
campagne portant souvent sur la qualité des individus. Pour le scrutin de liste on va voté
plutot pour une idée que pour une personne.
La France etait rattaché au scrutin uninominal, mais progressivement scrutin de liste s'est
developpé notamment pour le scrutin local.
• Scrutin direct/scrutin indirect :
Pour le scrutin direct, cela implique que les electeur choisssissent directement un elu ou
des elus. A l'opposé situation de scrutin indirect ou les electeurs vont elire des elus qui eux
meme vont choisir d'autres elus. En France c'est le cas du sénat, et c'etait le cas du
president de la republique, entre 58-62.
• scrutin majoritaire/representation proportionnelle :
Le scrutin majoritaire correspond generalement a la presentation de plusieurs candidats
qui correspondent chacun a une ligne politique donnée. Ce scrutin peut etre a un tour,
c'est le cas par exemple en angleterre, ou les electeurs votent un seul jour. Pour certains
le scrutin est en deux tour. Pour le premier tour, pour etre elu, il faut la majorité absolue
pour etre elu, si personne n'obtient une majorité absolu au premier tour, il y a alors un
second tour. Suivant les elections seulements les deux candidats arrivés en tete peuvent
se presenter au scnd tour, comme pour les presidentielles en France. Pour d'autres
election, comme pour les legislatives, plusieurs candidats peuvent se maintenir.
La representation proportionnelle, correspond a une situation ou de nombreuses listes
electorales comprenant chacunes un nombre de candidats, correspondant au poste a
pouvoir. Cette liste est soumise a un vote. Lorsqu'il s'agit d'une representation
proportionnelle integrale, un seul tour peut suffir, et la liste arrivé en tete obtient une
majorité de voix et une majorité parfois de siege, et parfois simplement une majorité
relative. En France la representation proportionnelle n'est pas veritablement integrale. En
effet pour les elections, en particulier les elections locales. Si une liste arrive en tete au
premier tour, on va lui attribuer une majorité absolue des suffrages, et les autres listes vont
se repartir la minorité des sieges. Par contre dans la plupart des cas, il n'y a pas de
majorité absolu au premier tour, mais au second tour, la liste arrivé en tete va recevoir en
quelque sorte une prime. On lui attribuera la majorité absolu des sieges afin qu'il n'y ai de
majorité pour prendre des decisions.
Pour le scrutin majoritaire, s'il y a par exemple 4 candidats qui se presentent a une
election, chaque candidats peut obtenir un pourcentage relatif de voix supposant qu'il y ai
100 000 bulletins exprimés, au premier tour celui qui a 50 000voix plus une, pas de
second tour. Mais s'ils obtiennent d'autres score, second tour si la majorité absolue n'est
pas atteinte, si seulement deux candidats peuvent se maintenir au second tour, victoire a
celui qui aura le maximun de voix.
La representation proportionnelle implique que l'on obtienne un resultat qui permet de
donner un nombre de sieges proportionnellement au nombre de voix. Le risque c'est une
absence de majorité. C est pour cela qu'en France il y a normalement deux tour sauf ci au
premier tour une liste obtient la majorité absolu des voix. En France pour le second tour,
même s'il y a une majorité relative des voix, on va accorder une prime a la majorité pour
permettre qu'existe une majorité suffisante pour les choix politiques et en particulier, pour
les choix budgetaires. Pour la representation proportionnelle il faut d'abord obtenir un
cotient electoral. Il est obtenu en divisant le nombre de bulletin exprimé par le nombre de
siege a pourvoir. Supposons par exemple, qu'il y ai 4 listes, pour 5 sieges a pourvoir,
chaque liste obtiennent un certain nombre de bulletins. Par exemple la liste A (…) la liste B
(…) la liste C (…) et la D (…). L'addition des suffrages exprimés conduit a un total de 190
000 divisé par 5, pour obtenir le cotient electoral.
A partir de la on va opposer le systeme du plus fort reste, et le systeme de la plus forte
moyenne. Pour le systeme du plus fort reste on va attribuer un siege aux liste du nombre
de suffrages exprimé superieur a 38 000. Dans l'exemple deux sieges seront pourvues.
Avec le systeme de la plus forte moyenne, il y a encore deux sieges, liste A et B. Et ici on
va diviser le nombre de suffrage obtenu dans chaque liste, en attribuant a chaque liste, un
siege fictif. Cela implique pour la liste a 75000/2, pour la liste B 55000/2, Avec la plus forte
moyenne, un siege nouveau est attribué a la liste A, B, C.
En France on va utiliser un systeme mixte pour plusieurs consultations electorales. Ainsi
pour la commune on fait une distinction entre les communes de plus de 1000habitants, et
celles en dessous de ce seuil. Pour les petites communes il y a des listes qui s'opposent,
mais posibilité qui n'existe pas dans les communes plus grande, cad le panachage qui
consiste a construire sa propre liste en rayant certains nom, et en ajoutant d'autres venant
d'une autre liste.
On va donc au premier tour comptabiliser les suffrages obtenus par chaque candidats.
Ceux ayant la majorité absolu seront elus au premier tour, second tour choix des
candidats qui obtiennent le score le plus élevé.
Pour les communes les plus grandes, plusieurs listes peuvent se presenter. Si une liste
obtient la majorité absolue au premier tour, elle obtiendra la majorité des sièges. S'il n'y en
a pas, second tour, et on va élire les différentes listes. Celles qui ont la majorité même
relative, aura une sorte de prime a la majorité, et obtiendra plus de la moitié des sièges.
Ce peut etre environ 70%. Cela permet de dégager une majorité de gouvernement.

2-les effets.

On peut souligner qu'il existe une sorte de mécanisme en quelque sorte


symbolique. C'est d'obtenir une forme idéale de representation. Le systeme electoral
devrait correspondre a la meilleure representation des électeurs. Mais en pratique il peut y
avoir des éléments qui vont fausser le mode de scrutin. C est le cas par exemple lors d'un
nouveau découpage des circonscriptions éléctorales. La majorité politique au sein de
l'assemblée qui va voter cette election, peut essayer de favoriser ses propres candidats,
avec une redecoupage qui peut etre critiquable psq partisant.
En pratique il faut relever l'effet réel qui marque le scrutin majoritaire, et la représentation
proportionnelle.
Pour le scrutin majoritaire, l'avantage c'est qu'on va dégager une majorité de
gouvernement, cad une majorité d'elus, qui appartiennent au meme bord politique. Et qui
pourront donc mettre en place la politique qu'ils souhaitent. Mais l'inconvénient c'est qu'il
n'y a pas une représentabilité de l'ensemble des partis politiques. Les plus petits étant
totalement absent de l'assemblée élue.
La representation proportionnelle présente comme avantage évident d'assurer une bonne
représentabilité des différents courants politiques. Mais l'inconvénient, c'est qu'il y a une
impossibilité parfois a dégager une majorité politique. Et il faut des alliances entre
différents partis qui n'ont pourtant pas, les mêmes valeurs politiques. Ses coalitions entre
partis echappent parfois aux electeurs, car passé entre differents parti opposé, mais qui
vont s'allier pour obtenir une majorité de gouvernement.
Il faut souligner l'existence pour les scrutins electoraux, d'une mise en place de partis de
maniere differente. On fait reference ici généralement a la theorie de Diverger, qui tient en
trois éléments : le scrutin majoritaire en un tour, va favoriser le bipartisme. En effet il faut
obligatoirement se prononcer pour le parti dont les electeurs veulent la victoire. Le scrutin
majoritaire va impliquer un multi partisme dependant, cad qu'au premier tour chaque partis
politiques sera présent, mais au second tour, il y aura une alliance entre differents partis
qui se trouvent rassembler pour le second tour, avec des electeurs qui choissiront une
majorité de gouvernement. La réprésentation proportionnelle entraine un multi-partisme
indépendant, cela signifie qu'il faut choisir différentes représentation politiques, et chaque
partis va présenter une programme pour que ses candidats soient élus, même lorsqu'il
s'agit de petits partis politiques.
Il y a plutot un avantage au scrutin majoritaire.

Paragraphe 3 : les techniques de la démocratie semi-directe

La démocratie sd implique qu'il y ai une consultation de l'ensemble du corps


électoral. Soit une possibilité de donner au peuple le choix par rapport a un projet de lois
par exemple.
On peut distinguer le référendum et l'intervention populaire.

a) le référendum.

D'une part on peut distinguer l'objet du référendum. Il peut s'agir d'un référendum
constituant. Cad un référendum pour aprouver ou rejetter une constitution. Ce peut etre le
cas dans des etats qui vont rédiger une nouvelle constitution. Ce recours au référendum
c'est la tendance contemporaine a la fin du Xxeme, debut du XXIeme.
Pour la IV eme il y a eu deux référendums : un premier projet de constitution qui a été
rejetté, et un second projet qui a été accepté par référendum. Il est donc devenu la
constitution de 1946, soit la constitution de la Veme. Il peut y avoir un référendum pré-
constituant. Cas en France du 21 octobre 1945 ou il etait demandé si le peuple approuvait
l organisation des pouvoirs publics transitoires, soit reconnaître la légitimité du
gouvernement de Londres.
Et la seconde question portait sur le point suivant : l'assemblée élue sera t elle doté d'un
pouvoir constituant. Les élécteurs ont choisi une modification de la constitution. On n'a
donc pas repris la constitution de la IIIeme, mais on est passé a la Iveme. La 3eme
catégorie, c'est le référendum législatif, ce qui apparaît en particulier dans la constitution
de 58, ou l'article 11 prévoit la possibilité d'un référedum législatif. C'est le peuple qui va
adopter une lois, et non pas le parlement. Il faut distinguer ici, le référendum et le plébicite.
Le premier porte sur une question donnée. Le plébicite correspond a une demande au
peuple d'approuver le maintien au pouvoir ou l'accès au pouvoir, d'un homme politique
donné. Si l'opposition théorique entre les deux apparaît évidente, en réalité la distinction
est parfois difficile, a l'epoque de Napoléon, il s'agissait d'un plébicite, et on peut dire sous
la Veme que le référendum de 1962, et le référendum de 1969 avait une dimension
plébicitaire. Le général DG se mettait en jeux sur résultat du référendum.

La pratique du référendum est variable selon les Etats. Certains états sont ostiles au
référendum, comme par exemple la GB, ou la Belgique. D'autres Etats utilisent plus
facilement le référendum, comme la Suisse ou l'Italie. Dans le cas Francais, il y a une
ostilité traditionnelle au référendum. Sous la IIIeme en particulier, lorsqu'on a discuté de la
mise en place d'un référendum cela a été rejetté pour 2 raisons : souvenir du
détournement plébicitaire de Napoléon, et le second élément, c'est l'existence de la
souveraineté nationale, qui vient donner au représentant de l'Etat, la totalité de la
souveraineté : le souveraineté parlementaire. Il faut attendre la constitution de 1958 pour
que soit mit en place un référendum législatif fondé sur l'article 11 de la constit.

b) l'intervention populaire.

On peut opposer ici l'innitiative populaire, et le véto populaire.


La premiere, c'est une innitiative qui vient du corps éléctoral, ou de certaines collectivités
terrictoriales. Cas par exemple en Italie ou Suisse, dans lequel un pourcentage peut
demander au pouvoir public soit d'avancer un projet législatif sur une question donné, soit
de soumettre a référendum le projet qu'il présente.
Le véto populaire correspond a la situation dans laquelle un texte a été adopté par les
pouvoirs publics, mais cette loi est critiqué par une partie du corps éléctoral, qui vient
demander au pouvoir public d'organiser une consultation dans le but de réjetté ce texte.
Pour la France c'est le référendum a l'initiative des pouvoirs publics, qui apparaissait dans
l'article 11 de la constitution de 58. Lors de la révision de 2008 on a introduit de nouvelles
dispositions, il peut y avoir une innitiative venant a la fois de 1/5 des membres du gouv, et
1/10 eme des electeurs. Cela peut aboutir a un projet législatif soumit aux assemblées, ou
meme a ce que le projet présenté soit soumis alors a un référendum.
On a vu introduire dans la Constitution de nouveaux elements dans la révision de 2003. Il
y avait avant cette révision une possibilité pour les autorité locales, a l echelon communal,
de consulter les electeurs de la commune, sur un point donné. Mais il ne s'agissait que
d'une consultation cad un avis que le conseil municipal, et le maire pouvait suivre ou ne
pas suivre. C est l'article 72-1 qui introduit un véritable référendum, avec ici un choix
définitif éffectué par les élécteurs.
Il peut etre a l innitiative des pouvoirs publics locaux, ou il peut y avoir une initiative
populaire. La pratique a conduit ici parfois a des mauvaise qualifications, de la part des
autorités administratives locales. On peut noter l'ambiguité qui a existé pour la mise en
place de ses référendum ou de ses consultation. Depuis la révision de 2003, toutes les
collectivités terrictoriales, peuvent etre saisies pour un référendum. Il faut que la question
posé, entre dans la compétence des collectivité terrictoriales.
CHAP 3

Paragraphe 1 : les caracteres des parties politiques


a)la definition

Ils peuvent etre defini par leur ideologie, on va opposer ici, globalement dans toutes
les démocraties liberales, la gauche et la droite, les parties politiques de la droite sont
trzditionnellement acces sur la defense et secu, et les parties de gauche sur l'idée de
progres social. Mais pour la France on se rend compte que depuis une 3oene d'années, il
y a souvent une faible difference entre les ideologies des parties politiques.
On peut aussi les definir de maniere juridique, au sens qu'il s agit d une forme d
association entre plusieurs personnes. Il y a une definition sociologique qui se fonderai sur
le fait que l'on a a faire a des individus, qui seraient attachés a un idéal commun et qui
recherche l exercice du pouvoir.
On peut opposer les parties politiques au groupe de pression, qui eux essaient d agir sur
le pouvoir, et non pas a le conquerir. A l'opposé les parties politiques recherchent l
exercice du pouvoir.

b) la typologie

On peut rappeler ici une distinction classique de Duverger, qui distingait entre les
groupes/parties de masse, et les parties de cadre. Les derniers correspondaient a des
parties reunissant des notables, et les premiers a des partis ou il y avait de nombreux
militants. Cpdt cette typologie qui correspondait a la situation politique du milieu du
20eme, n'apparait plus valable par la suite.
Ajd, en pratique, tout les parties politiques cherchent a avoir un nombre important de
militants qui vont soutenir des candidats aux elections .
Il y a depuis quelques années parfois une difficulté a trouver des candidats pour certaines
elections, le nombre des adherents est parfois en diminution, sauf pour des parties qui
vont accroitre leur place sur l echequiers politiques, en mobilisant adherants comme
electeurs.
On peut aussi distinguer les parties politiques en fonction de leur nombre. Le parti
unique=etat totalitaire ou autoritaire. Cela correspond a des dictatures avec le pouvoir
exercé par une personne qui fait parfois l'objet d'un veritable culte de la personnalité
comme staline.
Il y a aussi le parti dominant, il s'agit souvent d'un parti qui laisse exister a coté de lui des
courants en quelque sorte fictifs qui vont donner l'impression d'une démocratie. On peut
citer par exemple la situation qui a existé pdt tres longtemps au mexique, ou il y avait un
parti qui etait le partie revolutionnaire institutionnel.
Il y a aussi le bipartisme, qui existe par exemple en grande Bretagne a cause du scrutin
majoritaire a un tour. Avec le bipartisme il y a en general une alternance au pouvoir,
puisque suivant les elections il peut y avoir un changement complet, sur la couleur
politique qui va diriger l'etat.
Enfin il y a le multipartisme, ce qui caracterise le mieux la democratie liberale, puisqu'il
existe dans celle ci un pluralisme ideologique, avec un pluralisme politique.

c) le fonctionnement

Les parties politiques vont fonctionner de maniere classique par rapport a des
associations. Il existe generalement des comités locaux, parfois dans certaines villes
importantes, et il existe ensuite une representation des parties politiques, au niveau
departemental et regional, on parle de federation locale pour qualifier le systeme auquel s
ahoute une representation nationale avec un choix de differentes federations. Les parties
politiques possedent une personnalité morale, ils ont donc toute la capacité juridique
necessaire pour fonctionner.
Question fondamentale quant au financement des partis politiques, il y a eu dans le passé
bcp de critiques contre ce financement, parce qu'il entrainait une forme de detournement
de l'argent public, avec par exemple le developpement aupres de collectivité terrictoriales
de structure d'evaluation ou d'analyse qui consistait surtout a detourner de l'argent public.
Plusieurs hommes politiques ont ete sanctionnés a cause de ses detournements.
Plusieurs lois ont ete mise en place : la loi du 11mars 1988, janvier 1990, ou janvier 1993.
(rattraper)

Paragraphe 2 : le rôle des partis politiques.

A) la conquete du pouvoir politique.

Les partis politiques ont un rôle d intermediaire par rapport a l'opinion. Ils doivent
tenir compte des souhaits des electeurs, qui peuvent apparaître dans des sondages
d'opinion. Ils vont essayer de s'adapter au mieux par rapport a ce que souhaite le peuple.
En meme temps, ils ont un rôle de formation de l'opinion, pour essayer de la faire evoluer.
On peut donner l'exemple en France de l'abolition de la peine de mort a un moment ou la
majorité des francais n'y etait pas favorable.
Il y aussi la designation des candidats aux elections.
Traditionnellement l'investiture, au niveau national, comme local il y a une reunion des
instences officielles des partis pour decider qui sera le candidat. Les liders politiques de
chaque parties se presentaient par exemple pour les elections presidentielles, mais depuis
quelques années, il y a pour les elections presidentielles, la mise en place de primaires
pour choisir un candidat aux elections.
Au plan local l'investiture pour les conseillers qui participent au differentes elections
locales vont etre choisies a l'interieur du parti a l'echelon local. Cpdt il ya parfois ce qu'on
qualifie de parachutage cad un lideur national qui est envoyé dans une circonscription, ou
son parti est largement majoritaire. Parfois les candidats locaux potentiels vont accepter
de se retirer, ou d autres fois ils refusent de se retirer, il peut alors y avoir une exclusion du
parti politique. Mais le candidat exclu peut cpdt se presenter a la fois contre les partis
politiques opposés mais aussi contre les candidats parachutés.

B) l'exercice du pouvoir politique.

En theorie, il doit etre exercé de maniere conforme au programme que les


candidats ont presenté avant leur election. Ils mettent en application les mesures qui
faisair parti de leur programme electoral. Cpdt, lorsque de nouveaux elus arrivent au
pouvoir, ils sont prisonniers de certaines elements par exemple economiques et sociaux,
comme le chomage, auxquels ils ne peuvent pas appliquer le programme présenté parce
qu'il y a par exemple une impossibilité de depasser un budget voté. Il y a parfois une
volonté politique de réforme, mais qui se heurte a la situation pratique, par exemple d'un
deficit qui qui ne faut pas alourdir. On peut aussi souligner que le pouvoir politique, va
pouvoir nommé dans des potes important, par exemple a la tete d'etablissement public,
d'industrie nationales, des personnes favorable a sa couleur politique. Cpdt il y a souve,t
un equilibre entre des couleurs politiques majoritaire. Chacun nommant a son tour de
nouvelles personnes, par exemple des prefets, ou des presidents ou directeur
d'etablissements public. L alternance permet donc un equilibre au sein des structures
administratives, entre differentes tendance.
Titre 3 : les principes applicables au pouvoir public

Il s agit ici d invoquer la situation contemporaine, cad celle dune separation des
pouvoir, qui est un element fondamental, necessaire, pour qu'il y ai une democratie
liberale. Cpdt cette separation avt d etre mise en appli a ete mise en place et theorise par
certains philisophes, et a conduit a une typologie qui va opposer un regime de separation
stricte, dit regime présidentiel, et sepa souple qualifié de regime parlementaire. Chaque
etat est situé par rapport a cette opposition centrale.

Chapitre 1 : la theorie classique de la separation des pouvoirs.

Paragraphe 1 : l approche historique de la separation des pouvoirs.

A) les prédescesseurs de Montesquieu.

Certains philisophes vont proposer dans l'Antiquité une approche de la separation


des pouvoirs. Ainsi Aristote distinguait celui qui delibere sur des affaires de l'etat, celui qui
comprend toutes les magistratures, et ensuite les offices de juridiction.
Cette distinction en trois elements, est deja une forme de reference a une separation des
pouvoirs.
On peut aussi citer Locke qui propose en 1690 dans son essaie sur le gouvernement civil,
un pouvoir executif, legislatif, et federatif. Le dernier est celui de faire la guerre et la paix
que locke considere comme un pouvoir central.

B) La theorie de Montesquieu.

C'est dans l'esprit des lois qu'en 1748 que Montesquieu va présenter sa théorie. La
motivation de Montesquieu, comme celle des autres philosophes, c'est de lutter contre
une domination des pouvoirs par une autorité unique. C'est donc directement pour
contester ce qui apparaît sous l'ancien régime, que Montesquieu va présenter sa theorie.
Il a été marqué par l'exemple Anglais, ou existe deja au XVIIIeme, une structure des
pouvoirs qui vient distinguer les principaux pouvoirs publics.
Montesquieu va distinguer le pouvoir législatif, la puissance executive des choses qui
relevent du droit des genres, et la puissance executive de celle qui se releve du droit civil.
Ses trois appelations ont été simplifié en faisant référence au pouvoir législatif, executif et
judiciaire.
Il y a eu une interprétation sur la théorie de Montesquieu, selon lui, il n'y avait pas
d'obligation de séparation organique catégorique, entre les 3 pouvoirs. Se sont les
révolutionnaires qui vont appliquer la theorie de Montesquieu de maniere stricte avec cette
séparation organique et fonctionnelle.
Les révolutionnaire vont consacrer dans l'art 16 de la ddhc la nécéssité de cette
séparation des pouvoirs. Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas
assurée, et la séparation des pouvoirs determiné n'a point de constitution.
Montesquieu souhaitait un systeme dans lequel un pouvoir puisse arreter un autre pouvoir,
et non pas qu'il existe un pouvoir unique. Les révolutionnaires ayant repris de maniere
categorique cette division vont influencer ensuite les constitutions postérieures.
Dans certains pays, le pouvoir judiciaire peut apparaître comme indépendant, parce que
les juges sont élus, ils ont donc une légitimité. Par contre en France l'éléction n'a
pratiquement pas été utilisée. Ainsi les juges vont souvent dépendre en particulier pour le
ministere public du pouvoir executif. Cependant les juges en particulier les juges judicaires
vont bénéficier d'une forte indépendance. Les juges administratif étaient considéré
autrefois comme moins indépendant que antérieurement. En pratique, depuis les
décisions du CC, en particulier la décision Conseil C 22juillet 1980, l'indépendance du
juge administratif a été constitutionnalisé, comme l'etait le juge judiciaire dans la
constitution de 58.
En France avec l'existence d'un double ordre de juridiction, avec une distinction entre la
juridiction judiciaire, et la juridiction administrative, on aura tendance a parler plutot d'un
pouvoir juridictionnel, qui va englober a la fois le pouvoir juridictionnel judiciaire, et le
pouvoir juridictionnel administratif.
Cette distinction p.executif/législatif/juridictionnel correspond a un etat de droit. En effet
chacun doit se plier a la regle juridique, même les plus hautes personnalités politiques. Et
il y a ses recours juridictionnels qui correspondent véritablement a la définition de l'Etat de
droit.

Paragraphe 2 : les differentes formes de séparation du pouvoir.

Dans la theorie de la souveraineté monarchique, il y a un regime theocratique, avec


un roi qui est sensé posséder une essence particuliere notamment a partir de son sacre a
Reims, il n'y a donc pas dans la souveraineté monarchique de distinction en matiere de
pouvoir public, mais une unité pour celui qui exerce le pouvoir.
Avec l'influence de la Grande Bretagne, et celle des révolutionnaires, on va evoluer vers
un nouveau type de souverainté : pop ou nationale.
On distingue dans ses mécanismes une opposition centrale entre le pouvoir executif, et
législatif.
Il y a d'un coté la séparation stricte des pouvoirs, qui est qualifié aussi de régime
présidentiel, et la séparation souple des pouvoirs, qualifié de régime parlementaire. On
peut aussi relever que ses systemes sont mit en cause en cas de confusion des pouvoirs,
ou on va retrouver la domination de l'un des deux pouvoirs sur l'autre.

a) la separation stricte des pouvoirs, ou regime presidentiel.

Deux element sont a evoqués ici, d'une part la structure des pouvoirs. Il y a dans
cette situation un executif unique, qui va dominer l'ensemble de ses collaborateurs. C'est
lui qui choisi les membres de son administration, et exerce seul le pouvoir.
Pour le pouvoir législatif, il peut exister une ou deux assemblées, en general, deux.
L'important, comme son nom l'indique, est que le chef de l'etat est libre de sa politique. Il
n'existe pas de chef du gouvernement.
D'autre part, il y a une absence de collaboration fonctionnelle. Et une absence de rapport
entre les pouvoirs publics. L'independance fonctionnelle signfiie que chaque pouvoir va
dominer seul ce qui lui ai affecté. Ainsi par exemple, le pouvoir legislatif decide de la loi
sans que le chef de l'etat puisse intervenir pour prendre une initiative, par contre en
matiere de politique internationale, c'est le president qui va intervenir.
Il y a une independance organique, ce qui veut dire qu'aucun des deux pouvoirs ne peut
exercer une influence sur l'arrivée ou le départ de l'autre pouvoir. Contrairement a la
séparation souple, le président ne peut pas dissoudre l'assemblée, et l'assemblée ne peut
pas faire demissionner le president, pas plus qu'elle n'intervient pour sa nomination.

Le danger de la séparation stricte des pouvoirs tient justement au fait qu'un pouvoir ne
peut pas agir sur l'autre. Il y a alors un risque de coup d'etat contre le chef de l'etat, ou a
l'inverse un executif qii va eliminer de maniere irreguliere le pouvoir legislatif.

b) la separation souple des pouvoirs, ou régime parlementaire.

D'une part, quant a la structure des pouvoirs publics, l element fondamental est un
bicéphalisme : chef d etat, et chef du gouvernement. Le chef d etat peut etre aussi bien un
roi ou un président. Il y a surtout un chef du gouvernement, par exemple un premier
ministre ou un président du conseil, qui va déterminer de maniere importante la politique
de l'etat. Il y a generalement un dualisme : cad deux assemblées avec une chambre qui
represente le peuple et la natioon, et une autre aristocratique.
Quant au rapport entre les pouvoirs public, il faut constater l'existence d'un element
historique, on parle en france d'un parlementarisme dualiste, a monisme.
Le dualisme, signifie que le gouvernement est responsable a la fois devant le roi, dans la
charte de 1814.
Moniste, signfiie que le gouvernement est responsable seulement devant le pouvoir
législatif.

Il y a une interdependance organique. Cela signifie que chaque pouvoir va dependre de


l'autre pour sa nomination ou pour la fin de ses pouvoirs. Chaque pouvoir inter-agi avec
l'autre pour la designation ou pour une démission forcée. Pour la nomination, dans un
régime parlementaire c'est le pouvoir législatif qui va designer le PDR. Le pouvoir législatif
intervient aussi pour la nomination du chef du gouvernement. En pratique, lorsque celui ci
est nommé par le chef de l'etat, il doit se presenter devant l'assemblée pour exposer sa
politique, et il y aura ensuite un vote de l'assemblée sur son investiture, cad sur son entrée
réelle en fonction. Si le vote est négatif, il faut alors choisir un autre gouvernement.

L'action sur le depart de l'autre pouvoir correspond a 2 armes qui apparaissent radicales.
D'un coté le chef de l'etat, sur proposition du chef du gouvernement peut dissoudre
l'assemblée, s'il estime qu'il y aurai un risque de blocage du pouvoir legislatif. Ou s'il veut
faire voter pour une assemblée d'une couleur politique différente. De l'autre coté, le
pouvoir législatif dispose de l'arme de la motion de censure. Lsqu'il y a un vote de la
motion cela entraine le depart, la demission du chef du gouvernement.

Il y a dans le regime parlementaire, une collaboration fonctionnelle, cela veut dire par
exemple que le pouvoir executif peut avoir l'initiative des lois. De son coté, le pouvoir
législatif peut agir en matiere internationale, notamment pour la rattification de certains
traités.

Dans certains regimes, la separation des pouvoirs disparaît, il y a une confusion des
pouvoirs. Soit au profit de l'executif, soit du pouvoir legislatif. Pour la nomination de
l'executif, on a l'exemple de l'empire. Meme s'il y a des assemblées, elles n'ont en pratique
aucun pouvoir, c'est l'empereur qui va exercer seul le pouvoir avec un regime proche
d'une dictature. Pour la nomination du pouvoir legislatif, on va parler d'un regime
d'assemblées. Un regime dans lequel une assemblée unique va detenir tout les pouvoirs,
et s'il y a un pouvoir executif, il est totalement soumis au pouvoir legislatif.
Chapitre 2 l application actuelle de la separation des pouvoirs.

Il faut evoquer l'evolution, et la maniere dont cette séparation peut exister dans tel
ou tel etat.

Paragraphe 1 : l'evolution de la separation des pouvoirs.

a) l'originalité de la séparation des pouvoirs dans chaque Etats.

Il y a comme pour bcp d'autre instrument d'identification, ou de définition d'un etat,


une particularité qui fait que chaque systeme juridique se rapproche plutot de la séparation
stricte ou plutot de la séparation souple, sans qu'il n'y ai une correspondance absolu entre
la pratique, et la theorie de la separation des pouvoirs.
Exemple de particularité propre a certains états, ainsi en Espagne, il y a un droit de
dissolution des deux chambres. Alors que traditionnellement, dans un regime
parlementaire, la dissolution va toucher uniquement une assemblée, celle qui represente
le peuple. On peut aussi donner l'exemple de la constitution de 1791 dans laquelle le roi
disposait d'un droit de véto cad qu'il pouvait bloquer un texte legislatif si celui ci ne lui
convenait pas.

b) la nature de l'evolution de la separation des pouvoirs.

Chaque etat peut connaître plusieurs regime successif avec une transformation
avec la separation des pouvoirs. Cela correspond en particularité pour le cas francais
dans lequel on a se succeder de maniere tres rapide de nombreux regime politique. Il y a
eu des regimes parlementaire, avec notamment une evolution d'un parlementarisme
dualiste, vers un parlementarisme moniste, avec les chartes de 1814, et de 1830. Il y a eu
des regime republicain, avec parfois une situation de régime d'assemblées, comme dans
le regime de 1793. Il y a eu des regimes autoritaires, comme le premier empire, et le
second. Cette caracteristique de la succession d'un nombre important de regime politique,
et de separation originale des pouvoirs, marque la France a la difference d'autres etats, ou
la separation stricte a été maintenu comme aux etats unis.
Le systeme des EU repose de maniere generale sur la separation stricte des pouvoirs. En
matiere organique il y a un president des EU, qui detient le pouvoir executif et il y a le
congres avec la chambre des representants et le sénat qui detienne le pouvoir legislatif.
Comme il s'agit d'une separation stricte, il y a de maniere generale, une independance
organique, et une absence de collaboration fonctionnelle.
Pour le président des EU le systeme va fonctionner en deux temps : le premier temps se
sont des elections primaires, le second temps c'est le choix réel d'un président a la suite
de l'investiture par les differents partis. Le premier element, les elections primaires, il s'agit
de choisir dans les deux principaux partis le candidat.
Les elections primaires implique une intervention d'un certain nombre d'electeur, avec la
possibilité suivant les Etats d'avoir des primaires fermées ou des primaires ouvertes.
Les primaires fermées impliquent que seul les militants du parti republicain,ou les militants
du parti democrate peuvent voter pour ses primaires.
Les primaires ouvertes, permettent non seulement aux militants de se prononcer mais
aussi aux citoyens qui se revendiquent comme soutien aux differents candidats présentés.
Il y a dans chaque états des elections primaires avce des differences importantes suivant
la tradition politique de chaque etat. Ses elections vont se derouler sous plusieurs mois
avant les elections définitives.
Apres la designation d'un candidat d'une grande convention de chaque parti qui choisi son
candidat definitif, allant aux elections presidentielles ou s'affrontent les candidats. Chaque
Etat va designer de grands electeurs, qui vont eux meme se reunir pour designer le PDR.
Le mécanisme implique que dans chaque etat si un parti arrive en tete, l'ensemble des
délégués, pour un des candidats seront retenus. Il y a donc dans chaque etat un
pourcentage de voix et un pourcentage de grands electeurs. Avec les techniques
modernes de projection des resultats, et de calcul d'une majorité qui se dégage quand on
connait la couleur politique des grands electeurs, on peut deja determiner quel sera le
candidat vainqueur une fois que les etats fédérés auront choisi tel ou tel grand electeur.
Pour certaines elections, la marge d'ecard entre les candidats peut etre tres faible, il peut
meme y avoir comme cela a été le cas pour une election de George Bush a été président
a la place de Al Gore, une situation paradoxale, le nombre de grands electeurs etaient
favorables a Bush, Al Gore depassait Bush mais comme le systeme est basé sur l'election
des grands electeurs, et non pas sur le nombre de voix obtenu GB est devenu président
malgrè l'ecard de voix entre les deux candidats.
Le président des EU est élu pour une durée de 4ans, cette durée a été instauré après la
seconde GM et après que Roosevelt est été élu a 4 reprises. Ainsi pour éviter qu'une
homme politique soit trop longtemps au pouvoir présidentiel, on a limité a deux mandats.
La plupart du temps le président est réélu, cela implique qu'au bout de 8ans seul d'autres
candidats peuvent se présenter et non pas lui.
Du coté du pouvoir législatif, il y a le congrès cad la chambre des representants et le
sénat.
La chambre des representants est élu par l'ensemble des etats, le mandat est d'une durée
de deux ans. On a un scrutin majoritaire a un tour. Pour le Senat c'est la chambre qui
represente les Etats avec le meme nombre de senateur par etats.
Ils sont choisi pour une durée de 6ans, l'ensemble des assemblées cad le congrès
possède le pouvoir législatif.
L'absence de la collaboration fonctionnelle est caracteristique du regime des EU, cela
signifie que chaque pouvoir possede son domaine reservé sur lequel l'autre pouvoir ne
peut pas intervenir. Cela implique par exemple que le président des EU s'occupe de la
politique internationale des relations etrangères, et cela implique que le pouvoir législatif
appartienne seulement au congrès.
Il faut cpdt nuancer la situation, en effet d'un coté le président des EU vient chaque
années devant le congrès pour présenter ce que l'on appelle, le discours sur l'etat de
l'union afin de devoiler quels sont les trais d'orientation de la politique qu'il menera. Il
possede aussi un droit de véto pour s'opposer a un texte législatif avec lequel il ne serai
pas d'accord. Pour le pouvoir législatif il y a la possibilité d'intervenir pour la ratification de
certains traités, il y a aussi l'impechement qui permet au congrès de mettre en accusation
un président qui aurai manqué a ses devoirs. Parfois le président qui risque la mise en
place de cette procédure va demissionner avant que la procédure soit engagé.

Paragraphe 2 : la séparation des pouvoirs en France.

A) la séparation des pouvoirs avant 1958

On peut generalement rattacher tel ou tel regime a la separation stricte des


pouvoirs, et d'autres a la séparation souple des pouvoirs. Il y a aussi des régimes
autoritaires dans lesquels il n'y a aucune séparation des pouvoirs, mais la domination
absolu de l'executif ou du legislatif.
Pour la séparation stricte, les constitutions de référence sont les constitution de 1791,
1795, et de 1848. Dans ses differentes constitutions chaque pouvoir sera isolé par rapport
a l'autre sans aucunes possibilité de se debarasser de l'autre pouvoir. Ce qui peut
entrainer soit un coup d'Etat soit une révision, cad un triomphe du pouvoirs executif ou
legislatif.
Dans celle de 91, il y a d'un coté l'assemblée nationale constituante, et de l'autre le roi.
La fin du regime de la constitution de 91 c'est la mort du roi, soit le pouvoir legislatif qui
s'est débarrasser du pouvoir executif. Pour la constitution de 1795 il y avait d'un coté le
directoire, qui etait le pouvoir executif, et deux assemblées, le conseil des 500, et le
conseil des anciens. Ce regime s'est terminé dans la violence, avec le coup d'Etat du 18
brunaire, organisé par Bonarparte. Dans cette de 1848 il y a une chambre des députés et
il y a pour la premiere fois un PDR, ce premier président de la république, c'est Louis
Napoléon Bonaparte, celui ci soit peut conserver le pouvoir et il va donc organiser un coup
d'Etat le 2 décembre 1851. On passera alors a une autre constitution en janvier 1852 qui
va mettre en place le second empire.
En deuxieme lieu, il faut evoquer la separation souple des pouvoirs.
Cela va correspondre a un debut de regime parlementaire, avec la charte de 1830. On
passera ensuite a un regime parlementaire plus classique, avec la troisieme et avec la
quatrieme republique. Avec les chartes il ya au depart un regime parlementaire dualiste
qui va passer ensuite a un regime parlementaire moniste. Le gouvernement sera
responsable devant le parlement.
Avec la troisieme republique, le regime de separation souple est mit en place avec
cependant une trop forte domination du pouvoir legislatif.
Le regime parlementaire apparaît de maniere incontestable avec la 3eme republique. Ce
regime sera marqué par un déséquilibre entre le pouvoir executif et legislatif. Mac Mahon
qui occupait le pouvoir de président perdra les elections legislatives, et finira par
demissionner. Comme il avait utiliser le pouvoir de dissolution, les republicains a nouveau
majoritaire dans le parlement, consideraient le droit de dissolution comme une forme
d'abus de pouvoir de la part de l'executif. La motion de censure a conduit au déséquilibre
du regime parlementaire sous la troisieme et quatrieme republique.Le gouvernement
dependra tres directement de la volonté du pouvoir législatif, en effet on peut retenir deux
elements importants : d'une part le premier ministre, le president du conseil a cette
epoque, vient lorsqu'il a été choisi par le president demander l'investiture de la chambre
des députés si le vote est positif, le gouvernement entre en fonction. S'il est négatif, il faut
choisir un autre president du conseil.
D'autre part, l'element central est bien evidemment la motion de censure qui peut etre voté
a n'importe quel moment, il y a la procedure d'interpretation qui permet au cours d'une
seance parlementaire de critiquer la politique gouvernementale, et d'entrainer
immediatement une mise en cause du gouvernement, qui entrainera le depart de celui ci.
Constitution Grevy interdit la motion de censure de maniere coutumiere.
Sous la troisieme, le désequilibre apparu trop important, la 4eme a reprit un systeme de
regime parlementaire, en essayant d eviter une forte domination du pouvoir legislatif mais
le déséquilibre a été maintenu, le pouvoir législatif a continué a utiliser souvent la motion,
cela a empecher de mener une politique cohérente, notamment en se qui conserne la
situation de l'Indochine, puis celle de l'Algérie, ou des politiques contradictoires ont été
mené par des pouvoirs differentes.

B : La séparation des pouvoirs après 1958 (sous la 5e)

Le régime de la 5e République instauré à partir de la Constitution de 1958, apparait dans


un système original. En effet, il ne peut être rapproché de matière catégorique, ni du
régime parlementaire de séparation souple, ni du régime présidentielle de séparation
stricte. Par rapport au régime parlementaire, il y a sous la 5 e un bicéphalisme du pouvoir
exécutif, cad un chef d’Etat et un chef de gouvernement. Pourtant si le pouvoir législatif
apparait a priori comme équilibré par rapport à l’exécutif, il y a en réalité des mécanise
originaux qui empêchent de qualifier la 5e de véritable régime parlementaire. En effet le
pouvoir exécutif possède un maximum de compétence et possède une assise très forte à
cause de la légitimité du président de la République fondée sur l’élection au suffrage
universel à partir de 1962. Si la 5e n’est pas un véritable régime parlementaire traditionnel,
il n’est pas non plus un régime présidentiel de séparation stricte. En effet, il n’y a pas
d’exécutif unique et il n’y a pas de monopolisation au pouv légis par le parlement puisque
c’est l’exécutif qui présente un max de projets qui aboutiront à une loi. Cependant certains
qualifient le régime de la 5e République comme un régime présidentialiste. Cela signifie
pour ses auteurs que le président de la République à un rôle très important mais ce n’est
absolument pas un régime présidentiel classique. Le régime de la 5 e apparait comme un
régime parlementaire qui est marqué par une rationalisation du parlementarisme. Cela
signifie que le pouvoir exécutif est valorisé par rapport au pouvoir législatif. L’expression
« régime parlementaire rationalisé » correspond le mieux au régime de la 5°. Les
mécanismes de rationalisation du parlementarisme permettent de valoriser le pouvoir
exécutif par rapport au pouvoir législatif. Ces mécanismes ont été présentés par Mirkine
Guetzevitch. Les mécanismes représentés seront impliqués pour la 1 ère fois dans la
Constit de Weimer. La rationalisation parlementarisme permet au pouvoir exécutif d’avoir à
la fois une plus grande place et des compétences étendues. Quant à la place du pouvoir
exécutif, elle sera fondée sur une légitimité du pouvoir exécutif. Par ex : avec le suffrage
universel direct. Vont aussi améliorer sous la 5e, la position du pouvoir exécutif. La quasi-
disparation de l’investiture qui est obligatoire normalement pour les régimes
parlementaires traditionnelle. Cela signifie que lorsque le gouvernement est nommé par le
président de la République, il n’a pas à se présenter devant l’assemblée pour qu’un vote
soit organisé sur son entrée en fonction. Certains premiers ministres sont venus
cependant se présenter devant l’assemblée, mais il n’y a aucune obligation sous la 5 e.
Quant à la motion de censure, qui est l’arme traditionnelle du pouvoir légis, elle est
tellement bien encadrée qu’une seule motion de censure a été adoptée en 1962, et par la
suite si les motions de censures sont déposées par l’opposition, elles ne sont jamais
votées par l’assemblée nationale. La dissolution de l’assemblée appartient au pouvoir
exécutif depuis 1958, elle a été utilisé plusieurs fois, notamment lorsque le président de la
République qui venait d’être nommé, se trouvait face à une majorité de l’assemblée qui
était d’une couleur politique différente. On peut donner l’ex des deux dissolutions de
l’Assemblée par F. MITTERAND en 81 et 88. La dissolution lui ayant permis d’avoir une
nouvelle assemblée correspondant à sa couleur politique. Quant à l’amélioration des
pouvoirs détenus par l’exécutif, la Constit de 58 a présenté un certain nb de mécanismes
pour donner des pouvoirs accrus à cet exécutif, notamment à travers le pouvoir
réglementaire autonome, issu de l’art 37 de la Constit, ou les ordonnances de l’art 38 qui
correspondent à une habilitation du gouvernement pour prendre des mesures à caractère
législatif pour un domaine donné et une durée limitée. Il faut noter aussi que dans le cadre
de la procédure législatif, il va y avoir un certain nb de mécanismes qui vont valoriser le
pouvoir exécutif par rapport au législatif. On peut citer la fixation de l’ordre du jour des
assemblées par le pouvoir exécutif, ou bien les techniques de votes bloqués, ou bien le
dernier mot laissé à l’assemblée nationale lorsqu’il y a des divergences entre l’assemblée
nationale qui n’arrive pas à se mettre d’accord après plusieurs navettes. On peut noter
que la révision de 2008 a essayé de mettre en place des mécanismes qui permettent au
parlement d’avoir certains pouvoirs comme par ex de discuter sur un projet de loi, non pas
à partir du texte présenté par le pouvoir exécutif, mais à partir du texte présenté en
commission parlementaire.
PARTIE 2 : Les institutions politiques françaises

La Constit qui est ajd en vigueur c’est la Constit de 1958. Ce texte occupe une place à
part dans l’histoire constitutionnelle française. Il se situe en effet au carrefour de plusieurs
tendances politiques, que ce soit les régimes révolutionnaires, les régimes napoléoniens,
le régime républicain, et même l’influence avec les chartes de 1814 et 1830 du pouvoir
royal. On ne peut donc comprendre les institutions françaises actuelles que si l’on
examine toutes les Constitutions qui ont précédé celle de la 5 e.

TITRE 1 : L’histoire constitutionnelle française


Il faut étudier les différentes constitutions qui illustrent une évolution politique et
constitutionnelle, avant de voir ensuite l’originalité de la 5 e République.

CHAPITRE 1 : L’évolution politique et constitutionnelle


I/ L’instabilité constitutionnelle
A : Les causes de l’instabilité

Parmi ces causes on peut citer la recherche d’une Constitution qui serait parfaite.
Ainsi à la différence des EU avec 1 seule Constitution, on a eu en France une 15aine de
régimes politiques différents. L’instabilité constitutionnelle est aussi due à la succession de
trois régimes politiques qui vont chacun changer la Constitution précédente parce qu’elle
ne correspond plus au nouveau régime qui apparait. Ainsi les Constitutions
révolutionnaires ont été écartées et c’est la Constit napoléonienne, et par la suite, on a
retrouvé une opposition entre trois régimes totalement différents : le régime autoritaire
napoléonien (1e et 2nd Empire), la remise en place d’une monarchie (charte de 1814 et
1830) et le régime républicain qui vient s’ancrer durablement dans les institutions
politiques françaises.

B : La nature de l’instabilité constitutionnelle

Il faut évoquer ici les différentes Constitutions qui se sont succéder en France
depuis 1791.
La 1e Constit c’est celle de 1791 : elle parait ambigüe parce qu’il y a en qlq sorte une
hésitation entre la monarchie et la République. Selon cette Constit, les représentants de la
nation sont le roi et les députés. Un pouvoir appartient à chacun avec une séparation
stricte et avec la référence à la souveraineté nationale. La difficulté de cette Constit c’est
qu’elle ne prévoit aucun mécanisme juridique en cas de désaccord entre les deux
catégories de représentants (députés/roi). Le fait que le roi possède en particulier un droit
de veto a été critiqué par certains révolutionnaires et finalement la Constit est arrivée à
son terme avec la mort du roi.
La Constitution de 1793 correspond à la mise en place d’un pouvoir législatif fort. On peut
parler de régime d’assemblée, et il y a même eu à cause des guerres entre la France et
les Etats voisins une suspension de la Constit et on a eu le régime de la Terreur qui
essayait d’éliminer toute personne dite suspecte, cad qui pouvait par ex critiquer la Conv
et souhaiter qu’il y ait un retour de la monarchie.
La Constituions e 1795, c’est la Constitution de 95. Suivant cette Constit, le pouvoir
appartient d’un côté à des directeurs et de l’autre à deux assemblées, le conseil des 500
et le conseil des anciens. Cette Constit est marquée par la souveraineté nationale et la
séparation stricte du pouvoir. Cette Constit ne comprenant pas de mécanismes pour
donner raison en cas de conflit, à l’un des deux pouvoirs, on aboutit à un coup d’Etat celui
de Napoléon Bonaparte qui faire évoluer le pouvoir vers un consulat à vie et ensuite vers
l’Empire. L’an 1 = 1791, l’an 2 = 1793, etc.
Le régime napoléonien se caractérise par une domination absolue de l’exécutif. Napoléon
1er va nommer ses ministres avec parfois des conflits avec certains d’entre eux, mais qu’il
utilisera de manière régulière, en particulier Fouché et Talleyrand.
Après Napoléon 1er, on voit le retour de la monarchie avec Louis 18. Le régime est mis en
place après l’abandon de ses pouvoirs par Napoléon mais il y aura une parenthèse, cad
les 100j où Napoléon 1er revient au pouvoir, mais après la défaite de Waterloo, il sera
éloigné du territoire français, et donc Louis 18 reviendra en mettant en application en
nouveau texte. Le roi Louis 18 ne souhaitait pas mettre en place une Constit mais certains
conseillers, notamment Fouché et l’autre, vont lui dire qu’il fallait éviter deux actions. D’un
côté il ne fallait pas reprendre es biens nationaux pour les rendre aux aristocrates qui les
possédaient avant la Révolution, et de l’autre côté, il fallait un texte puisque les français
avaient été habitués depuis la Révolution à des Constit. C’est pour cela que sera élaborée
la Charte de 1814 dont le roi dit qu’elle a été octroyée.

La Charte de 1814 marque le retour de la monarchie, c'est Louis XVIII qui va prendre le
pouvoir, mais face a lui existe un pouvoir legislatif. Le susteme constituttionnel de la charte
de 1814 correspond a une transition vers le regime parlementaire a l'exemple du modele
anglais qu'avait utilisé Montesquieu pour l'esprit des lois. On passera progressivement
d'un parlementarisme dualiste, avec une responsabilité du gouvernement a la fois devant
le roi et devant l'assemblée a un parlementarisme moniste avec la Charte de 1830 le
gouvernement etant alors responsable devant le pouvoir legislatif. La charte de 1830
correspond a une evolution claire vers le regime parlementaire.
On va qualifier Louis Philippe qui prend le pouvoir de roi des français et non plus roi de
France. La nuance etant ici le fait que la charte soit relative aux citoyens qu'il y ai une
mise en avant des citoyens et du peuple et une baisse des pouvoirs de la monarchie.
La constitution de 1848 marque un retour a la logique republicaine. Meme si on ne la
qualifie pas ainsi la premiere republique avait été instauré par les constitution
revolutionnaires. C'est pour cela qu'en 1848 on qualifie la nouvelle constitution de
Deuxieme Republique.
On voit reapparaitre ici une logique plus democratique que liberale. Cette constitution de
1848 va pour la premiere fois instaurer un president de la republique face a une
assemblée.
Le premier president de la republique dans l'histoire est nommé en application de la
constitution il s'agit de Louis Napoléon Bonaparte. Ce president lorsqu'il voit arriver la fin
de son mandat souhaite rester au pouvoir. Il va donc organiser le coup d'Etat du 2
décembre 1851, et instaurer ensuite une nouvelle constitution en 1852. La constitution de
1852 met en place le second empire. On distingue généralement une moitié d'application
de la constitution jusqu'au milieu des années 1860, période plutot autoritaire, puis un
assouplissement, cad une reconnaissance de certaines liberté dans la seconde partie du
reigne de Napoléon III.
Avec la defaite en 1870 on passe a une phase transitoire pdt laquelle il n'y a pas de
constitution. En pratique on va elire une assemblée et apres que la commune ai été ecarté
et meme violemment reprimé.
Une assemblée est choisi avec un chef d Etat qui est Mac Mahon, il estg favorable a un
retour de la monarchie, on considere qu'il pourrai faire evoluer le regime vers une mise en
place nouvelle du regime juridique traditionnel. Pourtant il va se heurter a l'assemblée
republicaine, c'est la constitution de 1875 qui va mettre en place la république. Il y a
plusieurs originalités dans cette constitution.
D'abord il s'agit plutot de 3 lois constitutionnelles assez courtes qui mettent en place une
nouvelle organisation du pouvoir public. Ensuite, il n'y a pas de proclamation officielle de la
republique mais c'est un amendement Wallon qui va introduire la référence a un president
de la republique, cet amendement ayant ete voté avec une voie de majorité. Enfin cette
constitution de 1875 est extremement courte pourtant c'est elle qui a eu la plus longue
durée dans l'histoire constitutionnelle. On peut noter que certains elements importants du
regime politique ne figurent pas dans la constitution en particulier la référence a un
président du conseil, cad un chef de gouvernement, president des conseils des ministres.
La constitution de 1875 modifié par la constitution Grevy va s'orienter non pas vers un
equilibre entre l'executif et le legislatif, mais vers une domination tres forte du legislatif sur
l executif. Toute la troisieme republique est marqué par cette instabilité institutionnelle, qui
empeche la mise en place d'une politique a long terme que ce soit au niveau national ou
international. La troisieme republique met en avant de maniere absolu un pouvoir legislatif
qui avec la procedure de l'interperlation peut forcer un gouvernement a partir en quelques
minutes. La position du parti centriste radical qui s'allier a certains moment avec la
gauche, et a d'autres avec la droite, va etre aussi un element favorisant l'instabilité
constitutionnelle.
Avec la seconde guerre mondiale on passe au regime de Vichy. C'est une lois du 10juillet
1840 qui va donner un pouvoir absolu au Marechal Petin, celui ci va engager une politique
de collaboration avec l'allemagne. Il a donc mit en place en France des textes legislatifs,
et une repression qui va viser non seulement les juifs mais aussi les homosexuels ou les
resistants. Ce regime n'a jamais reposer sur une constitution meme s'il y a eu un projet
mais qui n'a jamais été adopté.
Si le regime de Vichy constitu un regime legal, on trouve a l'etranger le gouvernement de
Londres, dirigé par le General de Gaule.
Il y a d'un coté un pouvoir qui va collaborer avec l'Allemagne, avec le pretexte d'eviter une
forme d'annexion avec l'Allemagne, et Londres avec DG qui sont condamné a mort par
contumeurs.
Avec la liberation la question se pose de remettre en application la constitution de 1875
mais un referendum va rejetter cette remise en place et on va donc passer a une nouvelle
constitution pour mettre en place la 4eme.
Un prejet de constitution sera elaborer selon lequel il y aurzaa une tres forte domination du
pouvoir legislatif dans la continuité de la constitution de 1793, ou de 1848. Ce premier
projet comportait en préambule une charte des droits et libertés qui evoquait a la fois les
droits et liberté tradtionnels, et une longue liste de droit et liberté a caractere economique
et social.
Un referendum a été organisé, negatif, il a donc fallu ecrire un nouveau projet de
constitution. Le general DG prendra possition dans son discours de Bayeux en juin 46
pour qu'un regime avec un executif fort soit mit en place. Mais cette proposition ne sera
pas reprise dans le projet qui a été élaboré. Cpdt le discours de Bayeux montrera les
idées consitutitionnelles de DG qu'il mettra en place apres en 1958.
Le second projet de constitution avec un equilibre entre le pvr executif et legisltatif sera
approuvé par referendum. Ce mecanisme de la constitution laissera cpdt se manifester a
nouveau une domination du pvr legislatif.
1946 débute non plus avec une longue declaration des droits, mais avec un preambule
bcp plus court qui fait reference a certains droits et liberté, par exemple le droit de greve,
syndicat, la protection sociale, et l'egalité homme femme. Ce préambule sera ensuite visé
par le préambule de 58 avec la DEDH. Il y aura donc une reference qui sera suivi d'effet
surtout avec la reference a ses droits et libertés du conseil constitutionnel sous la Veme
republique.

Paragraphe 2 : l'opposition entre les 3 traditions constitutionnelles françaises.

La doctrine essaie en general de regrouper les constitutions qui apparaissent


proches en proposant plusieurs modes de classifications. Certains auteurs parlent de
cycle constitutionnel en essayant d'opposer differentes constitutions entre elles, mais la
difficulté est qu'il existe de forte disparités entre ceux qui parlent de cycle constitutionnel. Il
semble plus logique en realité d'opposer trois traditions constitutionnelles, la tradition
revolutionnaire, autoritaire, et parlementaire.

A) la tradition revolutionnaire.

On oppose ici la tradition jacobine, et liberale. La seconde apparaît dans la


constitution de 1791, et de 95. Ses constitutions mettent en place des mécanismes dans
lesquels dominent une separation des pouvoirs. Il est fait refef a la demo liberale aevc la
volonté de la bourgoisie de laisser le suffrage censitaire aux personnes qui possedaient
deja un niveau social ou un niveau intellectuel dans la société. La souveraineté nationale
conduit a l'exclusion de la plus grande partie du peuple.
La jacobine apparaît dans la constitution de 1793, et elle servira aussi de modele pour la
constitution de 1848. Il s'agit surtout d'un regime de confusion du pouvoir au profit du
pouvoir legislatif, ce que l'on qualifie de regime d'assemblée.
Ce regime d'assemblée fait reference au populaire avec la vlonté de donner au peuple le
pouvoir. Ce regime aboutira a la dictature du comité de Salut public. Il y aura aussi une
forte centralisation a cause de l'application catégorique du principe d'egalité. On site
souvent le fait qu'il y ai une egalité entre les citoyens mais il y a aussi une egalité entre les
collectivités terrictoriales, la commune est surtout le departement crée par les
revolutionnaires a pour but d'instaurer une égalité absolu entre les differentes collectivités
que l'on qualifirai ajd de decentralisé ou déconcentrer. En realité le pouvoir appartient aux
pouvoirs publics centraux, cad le comité de Salut Public.
La constitution de 1948 va reprendre cette souveraineté populaire avec l'application d'un
pouvoir legislatif qui reste fort, marqué par la separation stricte des pouvoirs, ce qui se
terminera par un coup d'Etat.

B) la tradition autoritaire.

Il s'agit d'invoquer ici les differents regimes politiques dans lesquels le pouvoir
appartient majoritairement a l'executif. Le regime le plus evident sur ce point est le regime
de l'empire, aussi bien le premier que le second. Cette autoritarisme du pouvoir executif
n'empeche pas l'existence d'un pouvoir legislatif. Mais ce pvr legislatif est divisé entre
plusieurs assemblées pour le premier empire 4 assemblées, le tribunat, le conseil d'Etat,
le corps legislatif et le senat.
La regle est simple ici, plus un pvr est divisé, moins il detient la realité de ce pouvoir. D
autant plus pour le premier empire que Napoléon nommé une partie de ses assemblées. Il
y a donc une inferiorisation du pv legislatif.
Empire se caracterise par l appel au peuple. Celui qui detient le pouvoir executif :
l'empereur veut fonder sa legitimité sur le referendum. Ici plébicite qui marque la volonté
pour le vote du peuple sur le detenteut du pouvoir central. L'existence de ce plébicite
conduire par la suite a un rejet par la troisieme republique de la technique du referendum.

La monarchie, sous l'ancien regime, correspondait a une situation de regime autoritaire.


Avec ce que l'on a appelé la restauration cad le retour de la monarchie avec Louis XVIII. Il
n'y avait pas un autoritarisme aussi important que dans la monarchie de l'ancien regime.
Ainsi s'il y a un roi, cela n'empeche pas une evolution a travers les deux chartes vers un
regime plus parlementaire.

Enfin, il y a le regime de Vichy, un etat de fait, et non pas un etat de droit. Meme s'il y a eu
un projet de constitution, celui ci n'a pas abouti, et c'est le chef de l'Etat qui va exercer un
pouvoir autoritaire. Ce chef d Etat est le marechal Petin, qui aura comme premier ministre
Laval, porté sur une politique de collaboration. Ce regime disparaitra avec la defaite de
l'Allemagne, et l'abandon du regime de Vichy dont les dirigeants seront présentés devant
les juges. Ainsi le Marechal a été condamné pour son action et sera placé en prison
jusqu'à son deces.

C) le regime parlementaire

Il existait en Angleterre une monarchie parlementaire, cad un roi, mais qui se


trouvait face a un parlement avec la chambre des députés, et la chambre des Lords.
Montesquieu va prendre ce regime anglais comme une reference lorsqu'il evoquera la
separation du pouvoir dans l'esprit des lois.
En 1814, lorsqu'il y a restauration on ne va pas en realité mettre en place une monarchie
absolu. Il y a une place pour un pouvoir legislatif qui va prendre de plus en plus
d'importance, avec en particulier la charte de 1830. On peut donc constater que la
naissance du regime parlementaire apparaît avec un roi. On parle de Monarchie
Parlementaire.
La tradition parlementaire, sera ancré dans les institutions Francaises, avec la troisieme
rep. Il y a dans la troisieme un regime qui est au depart en correspondance avec un
regime parlementaire de separation souple des pouvoirs, mais l'ensemble sera
deséquilibré avec la constitution Grevy. Il y a alors tout au long de la troisieme non pas un
regime parlementaire classique, mais un regime parlementaire detourné avec une trop
grande force au pouvoir legislatif.
La Iveme se situe encore dans la tradition parlementaire, mais la encore avec un pouvoir
legislatif qui est dominant par rapport au pouvoir executif.
La Veme, va remettre en cause ce qui apparaissait dans les reps precedentes, et
souhaitera mettre en place un pouvoir executif plus puissant.

Chapitre 2 : la position particuliaire de la Veme.

Elle apparaît avec la constitution de 58, constitution contesté a l'origine par ceux
qui estimaient de voir le chef de l'Etat exercer un autoritairisme absolu dans les pouvoirs
publics.
Francois Mitterand avait ecrit un livre : le coup d'Etat permanent, dans lequel il accusait
DG de faire evoluer la Veme vers un regime autoritaire en utilisant en particulier l'art 16 de
la constitution relatif au plein pvr du chef de l'Etat. Plein pvr pouvant etre proclamer en
temps de crise.

Paragraphe 1 : une formation ambiguë

A) les raison de la fondation

On peut relever deux raisons principales de la formation de la Veme. D une part, il y


a une reaction inconstestable contre la III-IVeme rep. Le general DG qui critiquait les
regimes ''des partis'' sous les deux precedents, soit des partis tout puissants qui
echappaient a tout contrôle du peuple, va affirmer dans son discours de Bayeux un
souhait de renouvelement des institutions grace a des techniques de rationalisation du
parlementarisme.
D'autre part, il y a eu l'importance de la guerre d'Algerie. Cette guerre debute en 1954
avec les attentats qui ont eu lieu le 1er novembre. On parlera d'ailleurs des fils de la
Tousaint pour qualifier les algériens qui s'engageaient dans une lutte pour l'independance
afin que l Algerie ne soit plus une collonie francaise, mais un Etat a part entiere.
La Iveme, etant marqué par des revirements politiques important en fonction des multiples
gouvernements qui se succedents, ne mettra pas en place une politique coerente. Elle
donne parfois lieu a des positions originales, les uns souhaitant abandonner l'Algerie pour
qu'elle devienne independance, d'autres defendant l'idée qu'elle doit demeurer francaise.
L'incertitude de la politique de la Iveme, conduira a un appel au contingent, soit les
appelés qui executent leur service militaire.
Il y a a partir de 1954, jusqu'à la fin de la Iveme, une politique hesitante, quant a acorder
l'independance. Les gouvernements de la Iveme ne le souhaite pas, laissant une guerre
extremement violente en Algerie, avec notamment l'appel a la torture ou assassinat.
Les membres du FLN en Algerie seront traité de térroristes par les pouvoirs publics
francais, et ils deviendront apres 1962 des martyrs de l'indépendance. Les opposants a
l'independance etaient les colons, qui vivaient depuis le 19eme, donc sur plusieurs
generations en Alegerie. Ils organisaient des sortes de milices et quand l'independance a
été acordé il existait une organisation l'OAS qui avait notamment essayer d assassiner le
G DG. Celui ci avait une position ambiguë, il semblait avoir été appelé pour maintenir
l'algérie francaise, mais il a constaté que l'indépendance etait innévitable, et une evolution
vers celle ci a été entreprise apres quelques mois de pouvoir.

B) les circonstances de la fondation.

1. les circonstances politiques

58 plusieurs gouvernements se succedents : Felix Gaillard par exemple. Ses


gouvernement etaient favorables au maintien de l'algérie comme collonie francaise, des
emeutes le 13 mai, Un comité se met en place pour maintenir l'Algerie. Situation de crise,
le pdr Coty va faire appel a DG pour former un nouveau gouvernement. Le president Coty
sera critiqué et certains vont considerer l'appel a DG comme une sorte de coup d'Etat.
Il y a deja cette critique qui marquera les debuts de la Veme, critique portant sur un
pouvoir executif trop fort.
Une lois du 3juin58 va mettre en place un processus d'evolution constitutionne lle, il
s'agirai de mettre en place de nouvelles institutions mais qui respecteraient le suffrage
universel, la separation des pouvoirs, ou l'independance des juridictions.
On evolu ici, vers une mise en place d'un nouveau regime.

2. institutionnelles

Un comité se met en place sous l'autorité de Michel Debré. Celui qui sera le fiutur
ministre de DG reuni un certain nombre de personnes, pour elaborer ce nouveau texte
constitutionnel. Cpdt, ce texte sera examiné par d'autres structures, il y a un comité
consultatif de 39 membres avec des parlementaires, et des personnalités qualifiées. Il y a
aussi le Conseil d Etat, et puis une derniere mise en place avant un référendum. Le
resultat du referendum sera largement positif.
Ainsi, la nouvelle constitution francaise se met en place avec un cadre juridique totalement
nouveau, le premier pdr qui sera elu sera le general DG.

Paragraphe 2 : une nature ambiguë.

A) le rejet des traditions classiques.

Le regime de la Veme ne correspond a aucun des regime anterieurs. Ce n'est pas


un regime revolutionnaire, meme s'il y a une certaine centralisation du pouvoir. Ce n'est
pas un regime autoritaire puisqu'il y a une separation des pouvoirs, et un certain equilibre
entre legislatif executif, meme si l'executif occupe une place importante.
Ce n'est pas totalement un regime de separation souple des pouvoirs, puisqu'il y a un
certain nombre d'elements qui n'existent pas dans le regime parlementaire et qui fait de la
Veme un regime parlementaire rationnalisé.

La Veme correspond a un regime parlementaire rationnalisé, soit un executif renforcé, un


parlement affaibli, et un peuple plus présent.
En premier lieu l'executif est renforcé par opposition a ce qui se passait sous la IIIeme, et
en application du discours de Bayeux.
L'executif comprend a la fois le president de la republique, et le gouvernement avec a sa
tete le premier ministre.
Pour le president de la republique en 1962 sa légitimité a été assurée par l'election au
suffrage universel direct. Le president se voit aussi attribué par la constitution de 1958 un
certain nombre de prérogatives ainsi il va choisir son premier ministre en application de
l'article 8 de la constitution, mais contrairement a la seule demission du premier ministre
qui est prévu par la constitution, le pdr peut forcer le premier ministre a demissionner.
Le pdr ce voit attribué la possibilité d'un referendum sur la base de l'article 11. Avec
l'article 12 il possede la capacité d'operer une dissolution de l'assemblée nationale. Cette
arme permet, lorsqu'il y a un conflit entre le president de la republique, et l'assemblée
nationale. Le pdr peut ainsi avec une dissolution de l'assemblée laisser un pouvoir pour le
pleuple de trancher.
Il faut invoquer l'art 16, intégré pour eviter la situation de 1940, ou le parlement avait
attribué au Maréchal Petin l'ensemble des pouvoirs a cause de la crise politique du a
l'engagement militaire de la France. En cas de crise grave le pdr peut utiliser ce dernier
pour retablir l'ordre public republicain.
Pour le premier ministre et le gouv, il y aura une disparition de l'investiture. Le premier
ministre n'est plus obligé de venir devant l'assemblée nationale, pour que celle ci accepte
par un vote sa nomination. Certains premiers ministres se sont présenté devant
l'assemblée au debut de leur fonction meme s'ils n'y etaient pas obligés. Il y a en regle
generale, ce que l'on qualifie de fait majoritaire ou l'assemblée nationale, le premier
ministre, et le pdr appartiennent a la meme famille politique. Il y a eu cpdt collaboration, ou
le president d'un coté, et premier ministre et assemblée de l'autre n'appartenaient pas a la
meme couleur politique.
On peut noter aussi que la motion de censure sur la base de l'art 49 alinéa 2 est tres
largement encadré avec divers mécanismes qui permettent au gouvernement de
bénéficier d'un délais entre le depot et le vote de la motion de censure et aussi avec un
decompte par rapport aux membres de l'assemblée et non pas par rapport aux suffrages
exprimés.
Du coté du parlement, il est affaibli, en effet, plusieurs éléments ont marqué en 1958 un
recul du pouvoir législatif. Ainsi le domaine de la loi est limité c'est la combinaison entre
l'article 34 et l'art 37 de la constitution sous les republiques précédentes : le parlement
possedait l'ensemble des competences, et il y avait un pouvoir reclementaire uniquement
d'application des lois. En 1958 apparaît le pouvoir reglementaire autonome, cela signifie
que pour la premier fois en France il y a une limitation du pouvoir législatif. L'art 34
enumère les domaines de compétences du pouvoir législatif et l'art 37 souligne que ce qui
n'appartient pas au domaine législatif appartent au pouvoir réglementaire. Il y a deux
pouvoirs réglementaire d'application des lois en vertus de l'art 34 et une nouvelle
possibilité : le pouvoir reglementaire autonome qui apparaît sans que le pouvoir le
precede. Il faut cpdt nuancer cette importance du pouvoir reglementaire autonome, psq le
parlement en vertus de l'art 34 possède la capacité d'intervenir sur des domaines
centraux.
On peut rappeler aussi que ce regime de la Veme, regime parlementaire rationnalisé est
marqué de maniere globale par ce recul du pouvoir législatif, cpdt la revision de 2008
permettra de donner au pouvoir législatif certains elements pour revaloriser sa position
sans que pour autant le parlement recupere toutes les competences de la IIIeme, et
Iveme.
En troisieme lieu, il y a un peuple plus present. Il y a la possibilité d'utiliser des procedes
qui permettent en cas de dissolution de l'assemblée nationale : selon l'art 3 de la
constitution la souveraineté nationale appartient au peuple, cela implique qu'il puisse avoir
un référendum, le peuple est interogé pour adopté un texte législatif a la place d'un
parlement. Depuis 2008, possibilité d'avoir une initiative populaire cad qu'une partie de la
population, associée a une partie du pouvoir législatif peut demander au peuple de se
prononcer si le parlement n'a pas tenu compte du projet de texte proposé par l'innitiative
populaire.
On peut rappeler aussi que la dissolution de l'assemblée permet de demander au peuple
de s'exprimer, on peut donner l'exemple de 1981, et 88 dans ses deux cas le nouveau
président qui venait d'etre nommé, le nouveau président a utilisé le droit de dissolution car
la majorité de l'assemblée nationale avait une couleur politique differente de la sienne,
dans les deux cas le resultat a été possitifs.

TITRE 2 LA V EME REP

a Vème République a été établie avec la Constitution de 1958. L’inspiration de la


Constitution est à chercher dans la volonté de de Gaulle de mettre en place un exécutif
stable pour qu’il y ait une majorité qui soutienne l’exécutif et qu’il y ait donc un équilibre
entre les deux pouvoir voire dans la Constitution un exécutif doté d’une légitimité et de
compétences nouvelles. En premier lieu, lors de l’élaboration et de la mise en place de la
Constitution, on a pensé dans la doctrine ou dans l’opposition au général de Geulle que
cette constitution avait été établie par et pour le Général de Gaulle et certains soulignaient
donc qu’avec le départ du Général de Gaulle, c’est-à-dire son décès ou sa démission la
Vème Rep ne pourrait plus exister. Or après 1969 et sa démission plusieurs présidents de
la républiques ce sont succédé. 1969/1974 : Pompidou 1974/1981 : Giscard 1981/1995 :
Mitterrand 1995/2007 : Chirac 2007/2012 : Sarkozy 2012 : Hollande Ainsi la Constitution
de 1958 a survécu au départ de De Gaulle, certains ont même constaté que celui qui était
un opposant à de Gaulle a exécuté son mandat en utilisant tous ces pouvoirs : Mitterrand.
On peut préciser que le SU donne une légitimité à des présidents qui ont eu en général
une forte personnalité.
En deuxième lieu on peut constater qu’il y aurait deux lectures de la constitution, d’un côté
lorsqu’il y a le fait majoritaire et de l’autre côté lorsqu’il y une cohabitation. Le fait
majoritaire existe pendant la plus grande partie de la Vème, le président, le gouvernement
et l’Assemblée nationale relevant de la même couleur politique, ceci entraine la possibilité
pour le gouvernement de mettre en place un politique nationale et une politique
internationale à long terme avec le soutien de l’Assemblée nationale. Par contre la
situation est différente lorsqu’il y a cohabitation. La cohabitation signifie que le
gouvernement est donc le premier ministre possède la même politique que l’Assemblée
nationale, et les deux s’opposent à la couleur politique du président, c’est la cohabitation
dont on pensait pendant les premières années d’application de la Vème qu’elle
entrainerait une crise politique et que les institutions ne pourraient pas fonctionner. Or en
réalité s’il y a une nouvelle lecture de la Constitution qui est une lecture plus parlementaire
le président de la République est alors en recul et il ne peut pas s’opposer fortement au
premier ministre, cela signifie que la lecture de la Constitution dans laquelle le président
de la République a tous les pouvoirs, celle du fait majoritaire, et la lecture plus
parlementariste de la Constitution apparait avec la cohabitation, le président pouvant
uniquement s’opposer au gouvernement sur quelques points par exemple le refus de
signer les ordonnances de l’article 38 de la Constitution. La cohabitation est apparue à
Trois reprises sous la Vème république : de 1986 à 1088 avec Mitterrand et Chirac,
1993/1995 : Mitterrand et Balladur et 1997 :2002 : Chirac et Jospin. Cette troisième
cohabitation avec une durée extrêmement longue, a montré les limites de la cohabitation
parce que lorsqu’elle dure trop longtemps les rapports entre Président et premier ministre
peuvent se dégrader et entrainer un blocage des institutions lors de la mésentente grave
entre président et premier ministre.
En troisième lieu on peut constater que la constitution a fait l’objet de nombreuses
révisions, s’il y a eu pendant plus de trois décennies un p etits nombre de révisions, on en
eu à partir de 1992 un nombre très important de révision constitutionnelle ces révisions ont
porté sur différents domaine avec une volonté de redonner au parlement un certain
nombre de pouvoir e de revaloriser la position du peuple avec le référendum d’initiative
populaire. Le parlement a été touché par certaines révisions comme celle de 1995 et
surtout celle de 2008, en effet la révision qui a bouleversé de manière la plus importante la
constitution de la Vème en 2008 a conduit à ce que différentes techniques comme par
exemple la limitation de l’article 49 -3 sur la possibilité pour le pouvoir exécutif de
s’engager sur un vote de l’assemblée nationale sur un projet sans aucune discussion
parlementaire. Cet article 49-3 a été limité à une seulement utilisation par législature c’est-
à-dire que le gouvernement ne peut utiliser cette procédure qui apparait comme
antidémocratique une seule fois, ce qui s’est passé par exemple avec la loi Macron, il est
possible cependant d’avoir à nouveau recours à l’article 49-3 pour la loi relative à la
sécurité sociale et la loi relative aux finances qui sont votées chaque année. On a aussi
permis à l’opposition parlementaire de participer parfois à la mise en place d’un ordre du
jour avec certaines proposition de l’opposition parlementaire. Il est possible de mettre en
place une discussion sur un projet de loi qui ne va pas porter sur le texte présenté par le
gouvernement comme avant 2008 mais la discussion commence sur le projet tel qu’il a été
analysé par la Commission Parlementaire compétente. Cela permet de souligner que le
pouvoir législatif parait moins dominé par le gouvernement puisqu’il y a cette possibilité.
On peut noter d’ailleurs qu’en cas de désaccord entre les deux assemblées sur un texte il
peut y avoir une navette parlementaire suivant laquelle chaque assemblée peut modifier le
texte et renvoyer un nouveau texte légèrement différent à l’autre assemblée ce qui est
impossible quant à l’adoption définitive en matière de loi constitutionnelle mais pour les
projets ou proposition simple L’Assemblée Nationale pourra avoir le dernier mot si le
gouvernement met en place la procédure.

Chapitre 1: le pouvoir exécutif.

L’existence d’un PR apparait à partir de la C de 1848 c’est LNB le premier sous la II


Rep. Avec la IIIe et la IVe un PR est mis en place, il est choisit par le parlement. Celui-ci à
tendance à choisir un PR qui n’a pas une forte personnalité, on disait parfois que le PR
était là pour ‘inaugurer les chrysanthèmes’’. Un chef de gvnmt apparait sous la IIIe avec la
mise en place d’un président du conseil des ministres (PC). Cette dualité au sein de
l’exécutif va se maintenir sous la IIIe et la IVe. La réalité du pv appartient en pratique au
PC qui exerce les choix en matière de politique nationale et internationale et notamment
en matière de pouvoir règlementaire. Ce régime de la IIIe et de la IVe correspond plutôt à
un régime parlementaire de séparation souple des pv mais avec une situation dans
laquelle le pv législatif va dominer. A l’opposé la Ve marqué par la rationalisation du
parlementarisme va donner un pouvoir accru au PR. Dans la plupart des situations le PR
domine les institutions sauf lorsqu’il y'a cohabitation.

§1. Le PR.

A/ La désignation du PR.

1. Les modalités de la désignation

Sous la 3/4 Rep le PR est choisi comme dans tous régimes parlementaires traditionnels
par le parlement. Celui-ci qui souhaitait exercer la majorité du pv souhaitait donc un
exécutif qui pouvait en quelque sorte lui obéir. Il y avait donc à cause de cela un PR choisi
car il était susceptible de ne pas contester le pv du parlement. Avec la Ve Rep, les
modalités d’élection vont se transformer. D’abord en 58 et ensuite à partir de 62. Dans la
C de 58, dans sa rédaction initiale le PR est choisi non plus par le parlement mais par un
collège électoral comprenant 80k électeurs c’est donc un suffrage indirect qui correspond
à peu près aujourd’hui au collège électoral pour la désignation des sénateurs. La révision
de 62 qui a été entreprise sur l’initiative de CDG a utilisé l’art11 de la C. Il n’y a donc pas
eu le respect de l’art89 mais une sorte de détournement du référendum législatif
transformé en un référendum constitutionnel. Ce choix du SUD a pour but de donner une
forte légitimité au PR qui va donc pouvoir s’appuyer comme les parlementaires sur un vote
direct. Le parlement ne voulait pas de cette légitimité qui s’opposait à la sienne mais
malgré son opposition l’art11 a permis la réforme. Les élections présidentielles reposent
sur un scrutin majoritaire à deux tours. Au premier peuvent se présenter des candidats qui
ont obtenus 500 signatures d’élus principalement des maires. Si ce seuil n’est pas atteint
le candidat potentiel ne peut pas se présenter. Parfois certains ont souhaités voir
augmenter le nombre à 1000 signatures pour éviter certaines candidatures fantaisistes.
D’autres ont souhaité comme le FN dans certaines élections passées que ce nbe soit
réduit pour que les (petits) candidats puissent se présenter. Ces partis qui représentent un
électorat minoritaire souhaitent exprimer leur voix au moment des élections ce qui
explique qu’il y ai souvent au premier tour une douzaine ou une quinzaine de candidats
correspond à toutes les couleurs politiques. La difficulté c’est qu’une multiplicité de
candidature vient affaiblir les candidats qui disposent des voix d’une majorité d’électeurs.
La manière dont les petites listes viennent en quelques sortes prendre des voix aux
candidats les plus importants, cette situation peut aboutir à ce qui c’est passé en 2002 où
Jospin s’est retrouvé troisième au premier tour à cause de l’éparpillement des voix de
gauche sur des petits candidats, c’est JLM qui est arrivé en second. Seuls les deux
premiers peuvent se présenter pour le second. Il faut souligner que les élections
présidentielles permettent à ces candidats minoritaires de présenter une tendance
originale. Cela est apparu dans les années 70 avec un écologiste: René Dumont qui
présentait pour la première fois une candidature pour mettre en avant la défense de
l’environnement. L’écologie a donc au fil des élections était de plus en plus présente. Avec
EELV on voit un parti qui parfois peut s’associer au PS ou s’y opposer en présentant par
exemple des candidats aux élections présidentielles. Ces candidats qui ne correspondent
qu’à une tendance politique minoritaire interviennent pour exposer leur pgmme.
Il faut ici remarquer que la campagne présidentielle est soumis à un contrôle qui porte sur
plusieurs éléments. Il faut qu’il y ait une certaines égalité entre les candidats. C’est le CSA
qui constate ou critique lorsque certains candidats se trouvent vraiment écarter des
médias. Au début de la campagne électorale il faut respecter l’équité cad en quelque sorte
une présence dans les médias qui dépend de l’importance de tel ou tel candidat. Mais il
faut dans les derniers jours qui précèdent l’élection qu’une véritable égalité apparaisse.
Les médias et en particulier la télévision doivent se conformer à cette règle. La C prévoit
que s’il y a le décès d’un candidat juste avant le premier tour ou d’un candidat retenu pour
le second tour il y aura la nécessité de procéder à nouveau aux opérations électorales en
reprenant une nouvelle campagne. On peut aussi rappeler que lorsqu’un PR démissionne
de ces fonctions comme CDG en 69 ou décède en cours de mandat comme GP en 74,
c’est le PS qui va assurer l’intérim cad exercer les pv présidentiel en attendant une
nouvelle élection. Alain Poher dans les deux cas. Il est devenu pour les candidats
nécessaires de se soumettre à un certains nbe d’obligations. Il y a ainsi un contrôle en
matière financière. Chaque candidat doit présenter une déclaration de patrimoine afin de
vérifier lorsqu’il est élu qu’il n’y a pas un enrichissement pendant ses fonctions. Il y a aussi
un encadrement des frais de campagnes. Ici c’est une commission nationale des
‘’comptes de campagne’’ qui va examiner si les plafonds prévus par les textes sont
respectés. S’il n’y a pas de respect de ces plafonds il n’y aura pas de remboursement des
frais. En effet, il y a un remboursement partiel des frais de campagnes électorales, mais si
les comptes ne sont pas considérés comme juste et sincère il est possible de décider de
ne pas les remboursés. La question s’est posée pour certains candidats qui étaient à la
limite de ce dépassement, pour NS on a considéré qu’il avait déplacer ce plafond et il y a
pas eu de remboursement, ce qui a conduit l’ancien PR a sollicité ses militants ou ses
électeurs pour combler le vide financier. Il n’y a pas cependant ici de remise en cause de
l’éligibilité comme dans d’autres cas qui ont fait l’objet de sanction. Pour le PR en fonction
il est parfois extrêmement difficile de distinguer les dépenses relevant de l’exercice de ses
fonctions (déplacements..) et ceux qui relèvent de la campagne en tant que candidat. Il
faut distinguer ici par exemple les frais de transports et distinguer aussi l’utilisation d’un
téléphone en distinguant le téléphone du président et celui du candidat.

2. Les conséquences de la désignation

En premier lieu il faut évoquer la durée du mandat.


Sous la IIe, la durée était de 4 ans et c’est pour cela que LNB a opéré un cp d’E en 1851.
Avec la IIIe on est passé à une durée de 7 ans, elle permettait en théorie de mettre en
place une politique à long terme. Cependant comme la plupart des pv appartenaient au
PC la durée du mandat n’avait pas une importance fondamentale. Le PR pouvait choisir
un PC et avec lui un gouvernement mais l’investiture de celui-ci était fondamentale et elle
était nécessaire pour que le PC et le chef de l’E puisse exercer un certains pv. Le PR qui
est choisi par l’ensemble du Parlement n’est pas soumis à une quelconque responsabilité
politique. On parle d’irresponsabilité politique car le chef de l’E est désigné pour 7 ans et il
n’a pas à démissionner. Parfois, certains ont évoqués la nécessité de réduire la durée du
mandat présidentiel mais la même personnalité politique qui proposait une réduction si elle
arrivait au pv se trouvait satisfaite de cette durée. La durée de 7 ans était admise par tous
même si une minorité d’H politique contestait celle-ci. Il y a eu la volonté du PR GP de
remettre en cause cette durée pour passer à un quinquennat. La raison c’était la volonté
de GP d’éviter un décès en fonction. Il souhaitait donc en remettant en cause la
rétroactivité de la loi constitutionnelle s’appliquer le système à lui-même. Sa volonté de
réforme a été interrompue. Il y a eu en effet un vote positif de chaque assemblée mais
avec une très faible majorité. Celle-ci avait comme conséquence une quasi impossibilité
d’obtenir la majorité qualifiée nécessaire pour que le congrès approuve cette réforme
électorale. Il a donc renoncé à saisir le congrès. Cette réforme du quinquennat a toujours
été présente dans les propositions de réformes. On pouvait hésiter d’ailleurs entre un
quinquennat renouvelable ou un septennat non renouvelable. Cette idée pouvait
apparaitre comme une solution intéressante car ce que permettant au nouvel président de
ne pas chercher à prendre des mesures démagogiques en pensant à une réélection. Ce
septennat non renouvelable aurait eu cette dimension positive qui aboutirai à ce que le
chef de l’E prennent parfois des mesures impopulaires mais pourtant nécessaires. Le
choix du quinquennat a été fait en 2000. Pourtant JC ne semblait pas fav à cette réforme
alors que PM Jospin la souhaitait. Finalement JC a accepté de présenter cette réforme
impliquant une révision de la C. L’originalité dans celle-ci c’est qu’on va saisir le peuple
pour l’approbation cad que pour la seule fois sous la Ve on ne saisira pas le congrès pour
l’approbation mais par référendum. Le premier PR soumis au quinquennat c’est JC. La
durée la plus longue d’un PR au pv c’était FM (14 ans). Lors de la révision de 2008 a été
proposé parmi de nombreuses modifications, est adoptée une impossibilité pour le PR de
dépasser deux mandats successifs. Malgré cette limitation le danger c’est que le PR soit
lors de son premier mandat a peu près libre pour ses réformes pendant un an et demi/
deux ans et par la suite, il va penser à sa réélection. Cela peut donc empêcher la prise de
certaines mesures importantes qui sont écartées pour pure raison électorale. Il est certain
que pour le second mandat la question ne va plus se poser. Il pourra agir de manière
efface même s’il devient impopulaire.

En second lieu, il faut invoquer la question de la responsabilité pénale du chef de l'etat.


Il y a toujours eu pour le president de la republique une irresponsabilité politique, et une
responsabilité penale. Cette stuation de la responsabilité du president n'est donc pas
nouvelle.
La non responsabilité politique signifie que le president de la republique accompli son
mandat pdt toute sa durée sans qu'un organe par exemple le parlement, puisse le faire
demisionner.Cette irresponsabilité a donc ete maintenue sous la IIIeme, et IV, et V.
On peut rappeler que le seul president de la republique qui a consideré avoir une forme de
remise en cause de son pouvoir a travers un referendum, et a demissionné en 1969, en
soulignant que le resultat négatif du referendum devait entrainer son depart. Il considerait
qu'il n'avait plus la légitimité necessaire pour conserver le pouvoir executif.
Parmis les successeurs de DG aucun president n'a repris cette approche et ont tous fini
leur mandat sauf Pompidou(mrt).
La question de la responsabilité pénale du pdr se pose pour certaines hypothèses, il y a
toujours eu dans les constitution francaise, sous la III-IV une responsabilité penale avec
comme possibilité la mise en examen du pdr pour ''haute trahison''.
La formule paraît totalement restrictive, et on voit mal un pdr par exemple pactisé avec un
regime etrangé ou se livrer a un espionnage.
La Haute trahision apparaît aussi dans 1958, mais sera ensuite remplacé par un formule
qui paraît plus large, c'est la responsabilité en cas de manquement a ses devoirs
manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat(68constitution). Ce sont
d'ailleurs l'art 67-68 qui font reference a la responsabilité penale du president et qui
evoque en particulier la procedure a suivre pour que le president de la republique se voit
contester dans le cadre de la responsabilité penale.
L'existence d'une cour de justice existait a la fois pour les pdr et pour les ministres. Mais la
constitution a ete revisé sur ce point, et c'est la cour de justice de la republique qui sera
compétente pour les ministres. La haute cour intervient seulement pour le president de la
rep, elle est en realité le parlement reuni en formation spéciale. L'assemblée nationale ou
le Senat va pouvoir voter pour mettre en jeux la responsabilité penale du pdr. Il faut une
majorité des 2/3 des membres de cdj pour qu'une decision soit prise.
La question qui se pose est aussi celle des actes accomplis en dehors des fonction de pdr.
Art 67 precise que le president ne peut pas pdt la durée de son mandat, et devant
aucunes juridictions ou autorités administratives, etre requis de temoigner, si faire l'objet
d'une action d'instruction, d'un acte d'information ou de poursuite. Il est donc impossible,
pdt l'exercice du mandat d'engager quelques procedures que ce soit, en matiere de resp
de droit commun.
Il y a une forme de suspension de resp. Les procedures engagées peuvent etre reprise a
l'expiration d'un delais de 1 mois, suivant la cessation des fonctions.
Le president JC a été impliqué dans une affaire qui touchait les emploies fictifs de la ville
de Paris. La mise en jeux de cette action ete anterieure a 1995, et il y a donc eu une
suspension, la procedure ayant repris en 2007. Le pdr a été condamné a de la prison avec
sursis.
On voit donc qu'ici une action a été reprise 12ans apres le debut de l'instruction. Certains
ont considéré que ce delais etait trop tardif, qu'il paraissait trop difficile de reprendre une
procedure une quinzaine d'années apres.
On peut aussi relever relever que le pdr NS a fait l'objet apres la fin de son mandat, de
plusieurs procedures : d'un coté il avait voulu porter plainte contre un delinquant qui avait
commit une fraude a la carte banquaire, cette situation pour laquelle les juridictions ont
hésité. Et de l'autre coté il y a surtout les questions relatives a des financements occultes
de parti politiques, ou a une utilisation de ses fonctions dans un but personnel. On peut
souligner aussi qu'il existe en matiere penale le delit d'offense au chef d'etat, et la cour
européenne des droits de l'homme dans une decision de 2013 a critiqué la France pour
avoir condamné un individu qui avait commit une tel offense, meme si c'etait a une faible
amende.
Ainsi, le pdr dans le cadre de sa designation peut voir son action se developper dans le
cadre d'une conduite nationale, et internationale d'une politique dans tout les secteurs.

B) les pouvoirs du pdr

Le pdr dispose sous la Veme rep, de pouvoirs bcp plus etendus que sous la III-IV.
Il faut cpdt constater que pdt les periodes de cohabitation, le premier ministre, qui etait en
quelque sorte, un subordonné politique du pdr devient un element moteur, et le pdr etant
en recul.
La position du pdr apparaît dans l'art 5 : le pdr est qualifié d'arbitre des institutions.
Or, cette position ne paraît pas totalement exacte lsq il y a fait majoritaire, le pdr dirige la
poltique nationale, et internationale. Il a un pouvoir plus important que ce pouvoir d'arbitre.
Quand il y a cohabitation a l'inverse, il se trouve en recul, et il lui est meme difficile de
pouvoir exercer ses fonctions, en tant qu'arbitre. Cest le premier ministre et le gouv qui
vont donner une impulsion en matiere de politique.
Le pdr, dispose donc d'un certain nombre de pvr il faut distinguer les pvrs sans
contreseing et avec.
Il est important de souligner que dans la constitution de 58 le pdr va disposer de certains
pouvoirs pour lesquels il n'y a pas d'engagement de responsabilité du premier ministre ou
des ministres responsables.
Par contre, pour d'autres pouvoirs il y a la necessité d'une signature du premier ministre
ou des ministres en dessous de celle du pdr.

Les pouvoirs avec contreseing : une signature en dessous de celle du president. Cela
marque de maniere symbolique et pratique que le pouvoir du pdr doit s'appuyer sur celui
des ministres.
A l'opposé, les premiers ministres, et ministres reps peuvent faire objet d'une motion de
censure, alors qu'en realité le pdr est indirectement visé.
Opposition en matiere de resp : en effet, on va constater que le pdr devrait etre soumis,
vue l'etendu de ses pouvoirs, a un contrôle entrainant une sanction juridique, mais en
pratique cela n'existe pas.
L'appelation de minsitre resp pour un decret du pdr s'oppose a l'appelation ministre
chargé de l'execution, pour les decrets du premier ministre.
Cette difference d'appelation, ministre responsable, et ministre chargé de l'execution,
s'explique non pas a cause d'une difference entre le travail de tel ou tel ministre, mais
toujours a cause de cette irresponsabilité politique du pdr. Ses actes sont contre signés
par ceux qui endossent la resp alors que pour le premier ministre qui est rep politiquement
on va parler de ministre chargé de l'execution. Chaque fois quelle que soit l'appelation il
s'agit pour le ministre d'elaborer un texte, de le presenter en conseil des ministres, et une
fois adopté de le mettre en application.
Parmi les pv avec contreseing il ya l'exercice des pv reglementaires, art 13. Il faut le
combiner avec l'art 21, selon lequel, le premier ministre exerce le pouvoir reglementaire,
sous reserve de l'application de l'art 13. Par rapport a la combinaison, art 13 et 21 on
pourrai avoir l'impression que c'est le premier ministre qui aurai en quelque sorte un
pouvoir reglementaire de principe, et le pdr un pouvoir reglementaire d'exception.
Dans le cadre du fait majoritaire bcp de decrets passent en conseil des ministres avec la
signature du pdr et le contreseing du PM, alors que pdt la cohabitation des decrets sont
souvent prit en conseil des ministres avec la signature des ministres responsables. Ainsi
voit t'on une coordination : le pvr reglementaire c'est principalement pour le pdr, signer des
decrets et ordonnance en conseil des ministre. Le PM signe les decrets or du conseil des
ministres. Dans les deux cas il peut s'agir d'un pvr reglementaire conduisant a des decrets
reglementaires qui visent un certain nombre de personne, ou des decrets individuels qui
vont viser une nomination d'une autorité administrative donnée.
Parmis les decrets individuels, que le pdr va signer, ses textes vont designer des Hautes
autorité administratives, comme un prefet, ou recteur. Pour les deux categories, il y a une
publicité differente, cela signifie que le decret reglementaire doit faire l'objet d'une
publication par exemple au journal officiel, et un decret individuel doit etre notifier a la
personne conserné.
Pour certains postes important de pouvoir, il y a un avis de la commission permanente
compétente de chaque assemblées qui peut approuver cette designation.

Deuxiemement, les pvr sans contreseing.


Il s'agit ici des pouvoirs propres du pdr. Avant d'examiner ce qui est proposé ou organisé
par la constitution on peut evoquer un element important, celui du domaine reservé.
Cette expression, a été utilisé par Chaban Delmas. Il a proposé au debut de l'application
de la constitution de 58 qu'une partie importante du pouvoir executif appartenait au
president de la rep seul.
Il s'agit des deux domaines de la defense nationale, et des affaires etrangères. C'est a
cause de la G d'Algerie que ses deux domaines auraient été attribués au pdr. En effet, la
defense nationale, et les affaires etrangères vont toucher tout les deux au reglement du
conflit algerien. C'est donc cette situation historique qui expliquerai que DG ai pu en tant
que pdr intervenir seul dans ses deux domaines.
La question de l'existence de se domaine reservé va se poser apres la fin du mandat de
DG.
Pourtant, parmis les opposant a DG, Francois M. lorsqu'il est devenu pdr a exercé dans
toute son etendu les pvrs qui pouvait toucher aux domaines particulier, comme avec la G
en Irak.

Ce domaine réservé, qui correspond au deux secteurs de la defense, cad du domaine


militaire et de l'armée, qui est un premier element du domaine reservé, et les affaires
etrangères qui correspond a un second element.
La main mise du pdr sur ses deux domaines a été maintenue mm si elle a été discuté. On
peut constater que le pdr va intervenir en cas de conflit et meme pour le choix du ministre
des affaires etrangères. Même en cas de cohabitation le pdr discute avec le premier
ministre. Quant a la nomination du ministre de la defense, le pdr M. avait agit ainsi lors de
la premiere cohabitation en 1986. Malgrès les contestations sur ce domaine reservé, on
peut souligner qu'il est generalement maintenue, tout au moins en cas de fait majoritaire.
Il faut souligner une ambiguité de la Constitution, selon l'art 15 le pdr est le chef des
armées, et selon l'art 20 le gouvernement dispose de la force armée, et l'art 21 que le PM
est responsable de la defense nationale. Encore une fois, une ambiguité dans la redaction
de la constitution.
Le pdr, en application de la constitution, va disposer de pouvoirs propres cad d'actes qui
ne feront pas l'objet d'un contreseing ministeriel. La constution dans son article 19,
souligne que plusieurs articles relevent du pouvoir propre du pdr.
Il y a l'art 8 de la constitution qui est relatif a la nomination du PM. Le pdr dispose d'une
totale liberté de choix. En général, le president va nommer comme PM un membre de la
majorité qui n'est pas forcement a l'inverse de la GB celui qui dirige le parti d'opposition.
Il peut s'agir parfois d'une personnalité exterieure au monde politique. Comme le PM
Raymond Barre en 1976 apres la demission du PM JC qui avait été nommé apres
l'election presidentielle de VGD en 1974. RB en 1976 n'avait aucun mandat politique, et le
pdr VGD et le pdr l'avait nommé car il etait un espert en matiere economique, et que cette
question de l'economie, notamment avec le taux d'emploi et de chomage demandait des
competences dans ce secteur.
L'art 8 evoque aussi la cessation des fonctions du PM et du gouvernement. Selon cet
article 8, le PDR met fin aux fonctions du PM sur présentation par celui ci de la demission
du gouvernement. Cet art semble mettre en avant la demission du PM et du gouv comme
responsable politique dont la politique nationale ou internationale n'aurai pas plut a
l'assemblée qui aurai pu deposer une motion de censure. Le PM peut aussi decider de
son depart, sans y etre forcé par le pdr comme JC en 1976.
En pratique il peut y avoir, un pdr qui va mettre fin de sa propre volonté a un
gouvernement et ainsi pouvoir changer de PM. Cette situation, que l'on pourrai qualifié de
revocation, n'est pas prévu par les textes, mais tres souvent utilisé. Le pdr essayant de
faire porter au PM les erreurs politiques, et d'apparaitre comme ayant un nouveau visage
avec un nouveau gouvernement.

Ainsi, la cessation de fonction du premier ministre, dans le cadre d'une revocation


deguisée, a été une constante sous la Veme, avec cpdt la question de la cohabitation
periode pdt laquelle le PM echappe obligatoirement a cette possibilité de remise en cause,
puisqu'il va s'appuyer sur le parlement, et le pdr sera en recul.
Il y a l'art 11 selon lequel il y a une possibilité pour le pdr d'organiser un referendum.
Cet article a été progressivement elargie. Ainsi, ajd un referendum peut etre organisé en
matiere de ratification d'un traité ou par rapport a l'organisation du pouvoir public, ou a des
secteur qui touchent a la politique, eco/social, et aux services publics qui y concourt.
La pratique reste cpdt limité et les pvrs publics hesitent a organiser un referendum a cause
du risque d'echec qui contriburaient a diminuer la légitimité du pouvoir executif.
Il y a aussi l'art 12 de la constitution, cet article relatif aux droits de dissolution de
l'assemblée nationale. Il s'agit ici, pour le pdr de mettre fin au mandat de l'assemblée
nationale, avant la procedure normale de réélection en fin de mandat.
Ce droit de dissolution correspond pour le pdr a un element dont dispose l'assemblée
nationale : la motion de censure.
On peut parler ici d'inter-dépendance organique, cad que l'executif peut en quelque sorte
chasser l'assemblée et l'assemblée nationale peut de son coté changer le gouvernement.
Elle a été utilisé une fois sous la Veme, le droit de dissolution a plusieurs reprises.
La dissolution c'est donc mettre un terme prématurement a la durée de l'assemblée
nationale.
C'est une procédure en quelque sorte de consultation populaire, pour demander aux
citoyens d'elire une nouvelle assemblée.
C'est un pvr discretionnaire du pdr qui va seul decider de la dissolution en faisant appel
aux electeurs dans le but d'obtenir une majorité politique qui corresponde a sa couleur
politique. Cette situation de possibilité de dissolution est ecarté dans certains cas, par
exemple lorsqu'il y a interim de la presidence de la republique, ou pdt la durée d'un an
apres une dissolution ou bien lsq le pdr va utiliser ses pouvoirs extraordinaire, en
application de l'art 16 de la constution.
Les elections legislative doivent avoir lieux 20j au moins et 40 au plus, apres la dissolution
de l'assemblée. Il y a donc la volonté de designer de maniere tres rapide une nouvelle
assemblée, pour eviter une vacance du pouvoir politique.
L'utilisation de la dissolution a été faite en 1962 et en 1968 par DG. Dans le premier cas, il
s'agissait de repondre a la motion de censure déposé par l'assemblée contre le gouv
Pompidou. Dans le deuxieme cas, et il avait la volonté de rétablir l'ordre avec une
assemblée nouvelle a cause des evenements de mai 1968.
FM a utilisé lui aussi le droit de dissolution en 1981, et en 1988. Il s'agissait dans les deux
cas de mettre fin a une assemblée qui ne correspondait pas a sa couleur politique.
Chaque fois il a eu un resultat positif, une majorité de gauche a été victorieuse lors des
elections. Cette utilisation apparaît la plus logique dans un regime parlementaire dans
lequel le pdr va nommé un nouveau gouvernement qui doit obligatoirement s'appliquer
avec une nouvelle assemblée.
On peut citer enfin la dissolution organisée par JC en 1997. Le pdr avait une majorité qui
lui été favorable a l'interieur de l'assemblée mais il a souhaité disposer d'une majorité plus
forte. Or la majorité qui est revenue a l'assemblée etait une majorité politique etait a
l'opposé, echec personnel.
Art 16 se justifie par l'idée que le pdr se verra doter de pvr exceptionnels lsqu'il y aura une
situation grave en matiere d'organisation et de fonctionnement des pvrs publics. Il a été
l'art le plus contesté pdt l'elaboration de la constitution. En particulier FM s'etait fondé sur
cet article en considerant qu'il y avait un risque de voir le pdr un pvr identique a celui d'un
coup d'etat.
Il faut deux elements : un element tient a une formule simple il doit y avoir une interuption
des pouvoirs publics constitutionnels, une atteinte au fonctionnement regulier de ses
fonctionnement public. La seconde condition est relative a la maniere grave et immédiate,
fondé sur une menace avec 4 elements : les institution, l'independance de la nation,
l'integrité de son terrictoire, ou l'execution des engagnements internationaux sont donc
menacés.
Le pdr peut decider l'application de l'art 16 apres une consultation du premier ministre,
ainsi que des presidents de l'assemblée et CC. Il s'agit donc ici d'éviter qu'il y ai justement
une mise en application qui paraisse contraire a la logique des textes. Bien sur, il ne s'agit
que d'un avis mais il est extremement important, puisque les plus hautes autorité de la rep
doivent exprimer cet avis.
Il va ensuite informer la nation par un message il s'agit la encore de justifier politiquement
cette decision de recourir a des pouvoirs exceptionnels. Il s'agit en quelque sorte de
donner une legitimité a cette mise en application de l'art 16.

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