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Cours :
GESTION ET CONTROLE
DE L’ACTIVITE DES UNITES
TOURISTIQUES
Programme de formation
Volume
Intitulé Objectifs (Etre capable de ) Contenu Horaire
Coûts de revient et résultats analytiques par la méthode de coûts complets.
Définir et calculer un coût de revient.
Marges et résultats analytiques par les méthodes des coûts partiels. 24
1- COMPTABILITE DE GESTION Maîtriser le calcul des marges par les méthodes des coûts variables et des coûts directs.
Rapprochement des deux méthodes de calcul de coûts. heures
Montrer les limites de ces approches.
Evaluation (devoir surveillé et sa correction).
SITUATION PROFESSIONNELLE
HOTEL ATLAS est une unité touristique créée depuis 2004 à Meknès, sous la forme d’une entreprise individuelle, fondée par
Mr TOUZANI pour un capital de 2 500 000 DH.
er
Cherchant à mieux appréhender ses coûts et sa rentabilité concernant l’activité du 1 semestre 2015, l’entreprise met à votre
disposition des informations pour traiter les questions relatives aux quatre parties suivantes :
Partie 1 : Détermination et analyse des charges analytiques
1. Compte de Produits et Charges simplifié :
CHARGES MONTANT PRODUITS MONTANT
Achats matières premières 3 620 000,00 Ventes de biens et services produits 5 540 000,00
Autres charges externes 420 000,00 Variations de stocks de produits -
Impôts et taxes 85 000,00 Subventions d’exploitation -
Charges de personnel 840 000,00 Autres produits d’exploitation -
Autres charges d’exploitation 360 000,00 Reprises d’exploitation -transferts de charges -
Dotations d’exploitation 230 000,00 Produits des titres de participation ...... -
Charges d’intérêts 52 000,00 Intérêts et autres produits financiers -
Autres charges financières 26 000,00 P.C d’immobilisations 190 000,00
V.N.A des immobilisations cédées 80 000,00
Autres charges non courantes 240 000,00
Résultat net (Bénéfice) ………..……….. Résultat net (perte) ………..………..
TOTAL de CHARGES ………..……….. TOTAL de PRODUITS ………..………..
3. En 2014, l’entreprise a supporté des intérêts d’emprunts au taux annuel moyen de 12%. Ce taux est retenu pour estimer la
rémunération des capitaux propres.
4. Les dirigeants de sociétés exerçant dans le même secteur d’activité et de tailles comparables à celle de l’entreprise,
touchent, en moyenne, un salaire annuel global d’environ de 288 000 DH.
5. Les charges de personnel comprennent une fraction de 30% affectée aux activités ci-dessus.
6. A l’exception des achats, les autres charges concernent l’ensemble de l’activité de l’entreprise indirectement les produits
fabriqués.
Partie 2 : Traitement des charges indirectes
L’analyse des charges indirectes de HOTEL ATLAS du 1er semestre 2015, a donné la répartition suivante :
1- Répartition des charges par nature sur les différentes services de l’hôtel :
Charges par nature Administration Entretien Achats Réception Cuisine Economat Distribution
Autres charges externes 10 % 10 % 5% 15 % 40 % 10 % 10%
Impôts et taxes 100% - - - - - -
Charges de personnel 10 % 5% 10 % 40 % 20 % 5% 10%
Autres charges d’exploitat. - - 15 25 25 - -
Dotations d’exploitation 2 2 4 4 6 2 -
Charges d’intérêts 100 % - - - - - -
Autres charges financières 100 % - - - - - -
Charges supplétives 100 % - - - - - -
2. La répartition des consommations de matières premières durant le 1er semestre 2015 est la suivante (en kg) :
« MP -1 » « MP -2 » « MP -3 »
Lots Animation Animation Animation
Hébergement Restauration Hébergement Restauration Hébergement Restauration
et SPA et SPA et SPA
Lot « 1 » 50 120 30 20 50 30 100 100 300
Lot « 2 » 100 100 100 30 60 10 200 300 400
Lot « 3 » 40 140 20 200 900 100 300 200 700
Lot « 4 » 30 150 20 200 1200 300 80 120 200
Lot « 5 » 20 60 20 300 300 300
Totaux 240 570 190 750 2510 740 680 720 1600
3. Répartition des heures de main d’œuvre directe par matière première :
Total « MP -1 » « MP -2 » « MP -3 »
Service « Achats » 420 30% 30% 40%
4. La répartition des heures de main d’œuvre directe par activité est la suivante :
Hébergement Restauration Animation et SPA
Service « Réception » 40% 50% 10%
Service « Cuisine» 40% 40% 20%
Service « Economat» 40% 50% 10%
Service « Distribution» 30% 30% 40%
SYNTHESE DE COURS
1°- CALCUL DES COUTS ET RESULTATS ANALYTIQUES COMPLETS
La méthode des coûts complets permet de déterminer le coût de revient d’un produit fabriqué ou commercialisé par
l’entreprise. Ce coût est égal à toutes les charges supportées par l’entreprise durant le processus de production ou de
commercialisation.
A - Différents types de coûts
Il existe différents types de coûts correspondants aux différents stades d’élaboration et de vente d’un produit : le coût
d’acquisition ou coût d’achat, le coût de production, le coût de distribution et le coût de revient.
1) Définition des différents coûts.
Le coût d’achat : est égal au prix d’achat majoré de tous les frais d’approvisionnements : frais de transport,
d’installation, de mise en service…
Le coût de production : est égal à l’ensemble des charges occasionnées par la fabrication d’un produit ou
d’un service :
- Coût d’acquisition des matières premières consommées lors de l’opération de production.
- Charges externes utilisées
- Charges du personnel
- Amortissement du matériel de production.
Remarque : On calcule un coût de production pour chaque sorte de produit fini fabriqué par l’entreprise.
Le coût de distribution : est constitué de l’ensemble des charges nécessaires à la diffusion et à la vente d’un
produit ou d’un service.
Le coût de revient ou coût complet : est égal à l’ensemble des charges occasionnées par la fabrication et la
distribution d’un produit.
Exemple : Dans le cas d’une entreprise industrielle, le coût de revient comprend :
- Le coût de production des produits (en moins ou en plus de la production)
- Le coût de distribution des produits vendus.
- Les charges communes.
2) Hiérarchisation des coûts
Coût de revient = Coût de production + Coût hors production
Coût de Production : Coût d’acquisition des matières consommées + Toutes les charges de fabrication.
Coût Hors production : Coût de distribution + toutes les charges ne relevant pas de la fabrication.
B - Composants des coûts
Les charges qui constituent les coûts sont issues de la comptabilité générale (classe 6), en tenant compte des
différences d’incorporation sur charges : Charges non incorporables, charges incorporables et charges supplétives.
1) Charges incorporables
Seules les charges courantes doivent être incorporées aux coûts : Charges d’exploitation et charges financières.
Les charges exceptionnelles ne sont pas à prendre en compte, ni l’impôt sur les bénéfices.
2) Charges supplétives.
Elles sont incorporées aux coûts, bien qu’elles ne soient pas considérées comme des charges en comptabilité générale.
Exemples : Rémunération de l’exploitant, dividendes versés aux associés lors de la répartition du bénéfice,…
3) Charges directes et indirectes
Cependant les charges incorporées aux coûts peuvent être directes ou indirectes.
Les charges directes : Elles sont directement affectées aux différents coûts.
Exemple :
- Prix d’achat des matières premières et fournitures qui entrent dans la composition d’un produit.
- Main d’œuvre directe…
Charges indirectes : Elles concernent plusieurs coûts donc il n’est pas possible de les affecter à un coût
particulier. Elles doivent faire l’objet d’un calcul intermédiaire.
Coût de revient des produits finis vendus : Résultat analytique des produits finis vendus :
Prix
Elément Quantité Montant Prix
unitaire Elément Quantité Montant
unitaire
Charges directes :
Coût de production des produits finis vendus
Prix de ventes
Main d’œuvre de distribution
Autres charges hors production
Coût de revient
Charges indirectes :
Centre Distribution
RESULTAT ANALYTIQUE
Autre centre hors production
COUT DE REVIENT
APPLICATIONS
Application n° 1 : Détermination et analyse des charges analytiques
Sur la base des données de la partie 1 de la situation professionnelle, traitez les questions suivantes en utilisant les
états de l’Annexe 1 ci-après :
1/ Calculer et interpréter les résultats net comptable et courant réalisés par l’entreprise.
2/ Calculer et interpréter le résultat réalisé par chacune des activités de l’entreprise.
3/ a) Parmi les charges et produits du CPC, indiquer ceux à prendre en considération pour l’analyse des coûts
et du résultat de l’entreprise.
b) Présenter la comptabilité analytique, comme méthode d’analyse alternative à la comptabilité générale
(principe, objectifs, avantages et inconvénients).
c) Classer les charges retenues par la comptabilité analytique en charges directes et indirectes.
4/ Schématiser le passage de la comptabilité générale à la comptabilité de gestion.
Annexe 1 :
1/ Résultats net comptable et courant du 1er semestre 2015 :
Résultat net comptable = =
Résultat courant = =
2/ a) Charges et produits à retenir pour l’analyse des coûts et du résultat de l’entreprise :
Charges analytiques =
Produits analytiques =
Ventes de biens et services produits :
Variations de stocks de produits :
b) Présentation de la comptabilité analytique
c) Classification des charges de la comptabilité analytique du 1er semestre 2015 :
Charges par nature Montant Charges directes Charges indirectes
Achats matières premières
Autres charges externes
Impôts et taxes
Charges de personnel
Autres charges d’exploitation
Dotations d’exploitation
Charges d’intérêts
Autres charges financières
Charges supplétives
Totaux
3/ Schématiser le passage entre ces deux types de méthode d’analyse de charges et produits.
NB. Arrondir tous les coûts et résultats unitaires aux centièmes inférieurs.
Annexe 2 :
1. Répartition primaire des charges indirectes :
Charges par nature Montant Administrat. Entretien Achats Réception Cuisine Economat Distribution
Autres charges externes
Impôts et taxes
Charges de personnel
Autres charges d’exploit.
Dotations d’exploitation
Charges d’intérêts
Autres charges finan.
Charges supplétives
Totaux primaires
2. Répartition secondaire des charges indirectes :
Charges par nature Montant Administrat. Entretien Achats Réception Cuisine Economat Distribution
Totaux primaires
Répartition secondaire
- Administration
- Entretien
Totaux secondaires
Prestations réciproques entres sections auxiliaires :
Soient : A le total des charges indirectes de la section Administration après prestations réciproques,
E le total des charges indirectes de la section Entretien après prestations réciproques.
A=
E=
A= .
E= .
NB. Arrondir tous les coûts et résultats unitaires aux centièmes inférieurs.
Totaux
Totaux Totaux
Totaux
c) Méthode FIFO b) Méthode LIFO
Entrées Sorties Stocks Entrées Sorties Stocks
libellée Date libellée
Date Qté P. U. Mt. Qté P. U. Mt. Qté P. U. Mt. Qté P. U. Mt. Qté P. U. Mt. Qté P. U. Mt.
Totaux Totaux
Totaux
c) Méthode FIFO b) Méthode LIFO
Entrées Sorties Stocks Entrées Sorties Stocks
libellée Date libellée
Date Qté P. U. Mt. Qté P. U. Mt. Qté P. U. Mt. Qté P. U. Mt. Qté P. U. Mt. Qté P. U. Mt.
Totaux Totaux
Totaux
Totaux
c. Méthode de FIFO :
« Hébergement» « Restauration » « Animation et SPA»
Lots Prix Prix Prix
Quantité Montant Quantité Montant Quantité Montant
Unitaire Unitaire Unitaire
Totaux
d. Méthode LIFO :
« Hébergement» « Restauration » « Animation et SPA»
Lots Prix Prix Prix
Quantité Montant Quantité Montant Quantité Montant
Unitaire Unitaire Unitaire
Totaux
NB. Arrondir tous les coûts et résultats unitaires aux centièmes inférieurs.
Exercices d’entrainement
Exercice n° 1 : Détermination des charges analytiques
L'agence de voyages « VOLTER Tanger », au capital de 700 000 DH, dirigée par son propriétaire Mr TADLAOUI,
vous communique les informations suivantes extraites du CPC trimestriel clos au 31 mars 2015 :
Charges d'exploitation : 3 620 000 DH ;
Charges financières : 200 000 DH ;
Charges non courantes : 150 000 DH ;
Impôts sur les bénéfices : 110 000 DH.
Informations complémentaires :
Parmi les dotations aux amortissements, 50 000 DH concernent des actif fictifs ;
Parmi les dotations aux provisions, 35 000 DH ne concernent pas l'exploitation normale de l'entreprise ;
la rémunération moyenne mensuelle de dirigeants d’entreprises comparables: 30 000 DH ;
La rémunération des dettes de l’entreprise se fait au taux d’intérêt moyen de 8 %.
Travail à faire : Calculez le montant des charges analytiques incorporables aux coûts pour mars 2015.
Exercice n° 2 : Traitement des charges indirectes
Soit la répartition des charges indirecte de la société ABC au titre du mois de septembre 2015 :
Travail à faire :
1- Procédez à la répartition primaire et secondaire des charges indirectes.
2- Calculez le coût de l'unité d'œuvre.
Exercice n° 3 : Méthodes de valorisation des sorties et des stocks finals de matières et fournitures
Les mouvements de stocks de la matière « M » de la Société MONTOYAS durant janvier 2015 sont les suivants :
01/01/15 : Stock initial : 3 000 articles à 105 DH l'un.
04/01/15 : Bon de sortie n° 28 : 1 700 articles.
12/01/15 : Bon d'entrée n° 6 : 5 000 articles à 108 DH l'un.
17/01/15 : Bon de sortie n° 29 : 2 000 articles.
20/01/15 : Bon de sortie n° 30 : 1 500 articles.
26/01/15 : Bon d'entrée n° 7 : 3 000 articles à 112 DH l'un.
Travail à faire : Procédez à l’évaluation des sorties de la matière « M », en utilisant les différentes méthodes d’évaluation.
Exercice n° 4 : Calcul des coûts et résultats analytiques
La société MARTIN fabrique 3 produits destinés à l’industrie aéronautique. Au cours de l’année 2014,
elle a enregistré les charges suivantes :
Achats de métaux 3 tonnes à 500 DH la tonne
Main d’œuvre 1 650 heures à 20 DH
Frais administratifs 2 600 DH
Eau, électricité 2 200 DH
Frais d’entretien 3 400 DH
Amortissements :
Machine A 8 500 DH
Machine B 7 400 DH
L’entreprise a fabriqué et vendu 20 produits X, 30 produits Y et 15 produits Z. Le prix de vente unitaire de ces
différents biens est de :
Produit X 4 500 DH
Produit Y 5 800 DH
Produit Z 7 500 DH
1. La main d’œuvre nécessaire à la fabrication des différents produits est la suivante (en heures) :
Produit X 15
Produit Y 20
Produit Z 50
2. Les consommations de matières premières sont les suivantes (en kg) :
Produit X 75
Produit Y 25
Produit Z 50
3. Les frais d’entretien, les amortissements et les dépenses d’eau et d‘énergie sont répartis au prorata des heures de
main d’œuvre utilisées.
4. Les frais administratifs sont répartis au prorata du chiffre d’affaires.
Travail à faire :
1) Calculer le coût de revient de chaque produit
2) Calculer le bénéfice réalisé sur chacun des produits ainsi que le bénéfice global.
Exercice n°5 : Calculs de coûts et des résultats analytiques
La société SOMATEX fabrique deux produit finis P1et P2, à partir de trois matières premières « M », « N » et « L ».
Les matières « M » et « L » sont d’abord traitées dans l’atelier COUPE, avant de passer dans l’atelier COUTURE.
Au produit ainsi obtenu s’ajoute la matière « L » dans l’atelier FINITION pour fabriquer les produits finis « P1 » et
« P2 ».
Au titre de mois octobre 2015 les données d’activités sont les suivantes :
1) Stock le 1-10-2015 :
Matière première M : 2000kg 12 DH ;
Matière première N : 4000kg pour 1200 DH ;
Matière première L : 1000unités 20 DH ;
P1 produit fini 1000 unités à 100 DH ;
P2 produit finis 2000 unités à 100 DH.
2) Achats de mois :
Pour M : 80000kg à 15 DH puis 3000 à 20 DH ;
Pour N : 10000kg à25 et 4000 kg à 40 DH ;
Pour L : 10000unités à 25 DH.
3) Main d’œuvre directe :
Approvisionnement 200 heures à 50 DH (80h pour M ; 50h pour L et 70h pour N) ;
Atelier coupe 500 heures à 60 DH (dont 70% pour P1 et 30% pour P2) ;
Atelier couture 800 heures à 40 DH (dont 50% pour P1) ;
Distribution 100 heures à 50 DH (dont 40 % P1).
4) Tableau des charges indirectes :
Charges par nature Montant Administ. Approv. Coupe Couture Finition Distribution
Autres charges externes 420 000 20% 10% 20% 20% 20% 10%
Charges de personnel 680 000 30% 5% 20% 20% 20% 5%
Impôts de taxe 120 000 100%
Autres charges 240 000 20% 30% 20% 20% 10%
d’exploitation
Dotation d’exploitation 180 000 10% 20% 20% 20% 20% 5%
Charge financier 140 000 100%
Charge supplétive 340 000 100%
Réparation secondaire :
- Administration 10% 20% 20% 30% 20%
100 DH Kg de MP Heures de Heures de 100DH de
Nature de l’unité d’œuvre d’achat de MP consommés MOD MOD vente de PF
SITUATION PROFESSIONNELLE
HOTEL ATLAS est une unité touristique créée depuis 2004 à Meknès, sous la forme d’une entreprise individuelle,
fondée par Mr TOUZANI pour un capital de 2 500 000 DH.
Cherchant à mieux appréhender ses coûts et sa rentabilité concernant l’activité du 1er semestre 2015, l’entreprise
met à votre disposition les informations suivantes, pour traiter les questions relatives au travail à faire ci-après :
7. Analyse des ventes par activité :
Nature Nombre Coût unitaire
de prestation de prestation de prestation
Hébergement 1 nuitée 3300 800
Restauration 1 couvert 8 300 230
Animation et SPA 1 client 991 1000
9. Répartition des charges par nature sur les différentes services de l’hôtel :
Charges par nature Administration Entretien Achats Réception Cuisine Economat Distribution
Répartition primaire :
Autres charges externes 10 % 10 % 5% 15 % 40 % 10 % 10%
Impôts et taxes 100% - - - - - -
Charges de personnel 10 % 5% 10 % 40 % 20 % 5% 10%
Autres charges d’exploitat. - - 15 25 25 - -
Dotations d’exploitation 2 2 4 4 6 2 -
Charges d’intérêts 100 % - - - - - -
Autres charges financières 100 % - - - - - -
Charges supplétives 100 % - - - - - -
Répartition secondaire :
Administration ? 10 % 20 % 40 % 10 % 10 % 10%
Entretien 10 % ? 5% 30 % 40 % 5% 10%
100 kg de MP 1 heure de 1 heure de 1 heure de 100 DH de
Unités d’œuvre
achetées MOD utilisée MOD utilisée MOD utilisée ventes
11. Répartition des heures de main d’œuvre directe par matière première :
Total « MP -1 » « MP -2 » « MP -3 »
Service « Achats » 420 30% 30% 40%
NB. Pour la valorisation des stocks et des sorties des matières premières, on retient l’hypothèse de l’utilisation de la méthode du
C.M.U.P de fin de période.
SYNTHESE DE COURS
Le coût fixe (CF) d’un produit regroupe toutes les charges fixes (des services extérieurs : locations, assurances…
; une partie des charges de personnel ; les amortissements…). Une structure correspond à un certain niveau
d’investissements (nombre d’usines par exemple) et donc à une capacité maximale de production. Les charges
fixes sont constantes pour une structure donnée mais changent lorsque la structure évolue : elles augmentent par
paliers.
NB. Plus l’activité est importante (pour une structure donnée) plus les charges fixes sont réparties sur un grand nombre de
produits : la rentabilité du produit augmente.
Le tableau de résultat différentiel (TRD) ou tableau d’exploitation différentielle (TED) : est un compte qui
distingue les charges variables (CV) et les charges fixes (CF) et qui permet de calculer la marge sur coûts
variables (Ms/CV) et le résultat (R).
Calcul Résultat %
Chiffre d’affaires
Coût variable :
Marge sur coût variable
Coût fixe :
Résultat analytique
La marge sur coût variable :
Remarque préalable : Différence entre une marge et un résultat (en comptabilité analytique) :
Résultat = CA (Ventes) – Coût total (toutes les charges)
Marge = CA – Coût partiel (certaines charges : Coût de production, coût direct, coût variable…)
Formulation mathématique :
Le seuil de rentabilité :
Le seuil de rentabilité (CA SR) est le chiffre d’affaires à partir duquel une entreprise commence à réaliser des
bénéfices (pour une période donnée, l’année en général).
Au seuil de rentabilité il n’y a ni perte, ni bénéfice :
Si CA annuel < CA SR => Pertes (R<0)
Si CA annuel = CA SR => R = 0
Si CA annuel > CA SR => Bénéfices (R>0)
NB. On parle également de CA critique (ou de point mort).
La Marge et l’indice de sécurité (MS) : c’est le montant de chiffre d’affaires qui excède le SR :
MS = CA - SR
Cette marge mesure le degré de risque de l’entreprise face à d’éventuelles récessions. Plus la marge est
importante et plus le risque diminue. De même, elle indique si l’entreprise est profitable ou non.
L’Indice de Sécurité (IS) : C’est la part du chiffre d’affaires (CA) à gagner ou à perdre pour revenir au SR. Il
s’obtient par le rapport :
IS =(MS * 100)/CA
Plus l’indice est élevé, moins elle court un risque de pertes et plus forte est la profitabilité de l’entreprise.
L’indice de sécurité exprimé en taux (%) permet d’apprécier la marge de manœuvre de l’entreprise en matière
d’action sur ses prix de ventes. Plus le taux est élevé et plus grande est la marge de manœuvre.
APPLICATIONS
Application n° 1 : Analyse des Coûts et Résultats Analytiques – Méthode de Coûts Complets
Sur la base des données de la situation professionnelle, calculez et interprétez les coûts et résultats analytiques des
activités de l’HOTEL ATLAS à l’aide de la méthode de coûts complets, en utilisant les états de l’Annexe 1 ci-après :
NB. Arrondir tous les coûts et résultats unitaires aux centièmes inférieurs.
A=
E=
A= .
E= .
Interprétation :
Interprétation :
Exercices d’entrainement
Exercice n° 1 : Du coût complet aux coûts direct et variable
L’entreprise SOMTEC a produit et vendu au cours du mois de juin de l’année 2014, deux types d’articles : 5 000 articles X
et 3 000 articles Y. Le prix de vente unitaire est de 200 DH (HT) pour X et 180 DH (HT) pour Y. Les charges de la période
sont les suivantes :
Charges directes Produit X Produit Y
MP 60 DH par produit 60 DH par produit
MOD 1 heure à 60 DH l’heure 1,5 heure à 60 DH l’heure
Charges indirectes Atelier 1 Atelier 2
Total répartition secondaire 200 000 120 000
Heure de l’unité d’œuvre Heures-machines Heures-machines
Nombre d’unités 10 000 8 000
Coût de l’unité d’œuvre 20 15
Les machines ont été utilisées :
dans l’atelier 1 : 7 000 heures pour X et 3 000 heures pour Y ;
dans l’atelier 2 : 4 000 heures pour chacun des deux produits X et Y.
Travail à faire :
1°- Calculez les résultats de la période selon la méthode des coûts complets. Que constatez-vous ?
2°- Calculez les résultats de la période selon la méthode des coûts directs. Que constatez-vous ?
3°- Calculez les résultats de la période selon la méthode des coûts variables sachant que :
les matières premières et la MOD sont des charges variables ;
les charges indirectes sont supposées comme étant fixes à raison de 80%.
Quelles observations pouvez-vous faire ?
4°- Quelle conclusion générale peut-on en tirer ?
Travail à faire :
1°- Dressez le tableau d’exploitation différentielle des produits P1 et P2, en utilisant :
a. La méthode de coûts complets ;
b. La méthode de coûts directs ;
c. La méthode de coûts variables ;
d. La méthode de coûts spécifiques.
2°- Calculez et interprétez, pour P1 et P2, le résultat analytique, les marges sur coûts directs, sur coûts variables
et sur coûts spécifiques.
3°- Calculez et interprétez, pour P1 et P2, le seuil de rentabilité, le points mort, la marge de sécurité et l’indice
de sécurité.
ANNEXES DONNEES
Approvisionnement
Atelier Fabrication
Conditionnement
Administration
Distribution
Entretien
Atelier
Charges Total
Répartition Primaire
Autres charges externes 240 000,00 10% 15% 20% 20% 20% 15%
Impôts et taxes 84 000,00 100%
Charges de personnel 850 000,00 10% 10% 15% 30% 25% 10%
Autres charges d’exploitation 260 000,00 10% 10% 20% 20% 20% 20%
Dotations d’exploitation 140 000,00 5% 5% 20% 40% 20% 10%
Charges financières 70 000,00 100%
Charges supplétives 120 000,00 100%
Répartition Secondaire
Administration -100% 0% 20% 30% 40% 10%
Entretien 10% -100% 20% 30% 30% 10%
Miller de
Kg de MP Kg de purée 1 pot
Nature de l’unité d’œuvre achetée fabriquée conditionné
dirhams
vendu
ANNEXES RESULTATS
Annexe A - Tableau de Répartition des Charges Indirectes
Atelier
Charges Total Administration Entretien Approvisionnement Atelier Fabrication Distribution
Conditionnement
Répartition Primaire
Autres charges externes 240 000,00 10% 15% 20% 20% 20% 15%
Impôts et taxes 84 000,00 100%
Charges de personnel 850 000,00 10% 10% 15% 30% 25% 10%
Autres charges d’exploitation 260 000,00 10% 10% 20% 20% 20% 20%
PUREE CONDITIONNEE
Eléments Qté P.U Mt
Stock Initial
Entrées
TOTAUX
Sorties
Stock Final Réel
Différence d’inventaire
TOTAUX
PUREE CONDITIONNEE
Eléments Qté P.U Mt
Charges Directes
Charges Indirectes
COUT DE DISTRIBUTION
PUREE CONDITIONNEE
Eléments Qté P.U Mt
COUT DE REVIENT
PUREE CONDITIONNEE
Eléments Qté P.U Mt
COUT DE REVIENT
Scénario 1
Scénario 2
Scénario 3
Scénario 4
Scénario 5
Scénario 6
Annexe K - Indicateurs de rentabilité - 2016
Maroc Export
Fours Plaques Fours Plaques
1. Seuil de rentabilité en valeur
2. Seuil de rentabilité en volume
3. Point mort
4. Marge de sécurité en valeur
5. Marge de sécurité en en volume
6. Indice de sécurité
Programme de formation
Volume
Intitulé Objectifs (Etre capable de ) Contenu Horaire
Recenser les moyens de financement et les relations avec les organismes financiers (fonds
propres, emprunt, crédit bail...). Moyens de financement et relations avec les organismes financiers.
Établir le plan de financement d'un investissement ou d'un projet touristique. (aspect
comptable et financier du plan d'affaires).
Plan de financement d'un investissement et maîtrise de l’encaisse.
Déterminer les facteurs agissant sur le niveau d'encaisse.
Appréhender la gestion de l'actif circulant et des dettes non financières.
Choix et financement des investissements
2- PREVISION ET CONTROLE Apprécier la pertinence d’un investissement au regard des objectifs d’un projet. 24
FINANCIERS Maîtriser les critères les plus courants de choix de mode de financement d’un investissement heures
(délai de récupération, TRI et VAN). Analyse de l’activité touristique (ESG et ratios d’exploitation).
Calculer les soldes intermédiaires de gestion.
Préciser les marges significatives du secteur touristique. Analyse de la rentabilité (SR, PM, MS, IS et LO).
Choisir une présentation des résultats.
Préciser les principaux ratios d'analyse de l’activité touristique.
Evaluation (devoir surveillé et sa correction).
Calculer le seuil de rentabilité.
SYNTHESE DE COURS
1- NOTION D’INVESTISSEMENT
1.1. Définition de l'investissement
La décision d’investissement peut s’analyser comme le choix de l’affectation de ressources à un projet industriel, commercial ou
financier en vue d’en retirer un supplément de profit.
C’est un pari sur l’avenir, traduisant à la fois un risque mais aussi une certaine confiance qui entraîne des dépenses actuelles
certaines et des gains futurs incertains ou aléatoires.
Toute décision d’investissement doit être précédée de plusieurs étapes :
le choix technique de l’investissement projeté avec étude préalable et étude d’opportunité selon les besoins détectés,
le choix de l’investissement selon la rentabilité économique prévisible (accroissement de production, nouvelles activités,
résultat supplémentaire, …)
le choix du moyen de financement et l’étude du coût du financement
évaluation de la rentabilité globale ou financière du projet.
La gestion des investissements consiste donc à comparer la rentabilité économique de cet investissement avec le coût du
financement de l’opération afin de faciliter la prise de décision par les dirigeants. Après décision d’investissement, un plan de
financement équilibré devra être élaboré par les services financiers de l’entité.
1.2. Catégories d'investissements
Selon leur impact dans la stratégie d’une entreprise, il est possible de distinguer plusieurs catégories d’investissements :
de remplacement, de renouvellement, de maintien du niveau d’équipement ou d’infrastructure,
de capacité (augmenter la production), de modernisation, de productivité (réduire les coûts),
de croissance interne (acquisitions d’immobilisations) ou externe (prises de participation),
d’expansion (nouveaux marchés), de développement, de diversification (nouveaux produits).
1.3. Classification des investissements
De la même façon, selon leur nature spécifique, les investissements peuvent être :
immatériels (recherche appliquée, recherche développement, études, formation, qualité, ...),
matériels (équipements en machines, infrastructure, terrains, constructions, …),
financiers (acquisitions de titres immobilisés, placements, prises de participation, …).
1.4. Conséquences de l'exploitation d'un investissement
Tout investissement induit :
des flux positifs soit : des flux négatifs, soit :
des charges nouvelles,
des produits d’exploitation nouveaux, des décaissées (frais de fonctionnement, entretien, maintenance, dépenses nouvelles en
recettes supplémentaires, charges de personnel),
le prix de cession éventuel de l’équipement. calculées (dotations aux amortissements de l’investissement acquis ou produit),
un impôt nouveau sur l’accroissement de bénéfice réalisé.
La mesure de la rentabilité économique d’un investissement porte sur l’évaluation des flux nets de trésorerie qu’il génère.
2- FLUX NETS DE TRESORERIE
La mesure de la rentabilité économique de l’investissement consiste à comparer les recettes d’exploitation qu’il génère par
rapport aux dépenses d’exploitation qu’il entraîne pour faire apparaître des flux nets de trésorerie.
Le choix devrait se porter sur l’investissement qui procure le meilleur résultat, la meilleure rentabilité économique.
2.1. Revenus générés par l'investissement ou encaissements
2.1.1. Capacité d'autofinancement :
La capacité d’autofinancement d’exploitation est égale aux recettes nettes d’exploitation après impôt. Elle est évaluée chaque
année à partir de l’année 1 et pendant la durée de vie de l’investissement, selon deux méthodes possibles :
Méthode additive de calcul de la CAF induite par l’investissement :
0 1 2 3 4 …. n
Chiffre d'affaires
- Charges d'exploitation décaissées
- Dotations d'exploitation
Résultat avant impôt
- Impôt sur les résultats (30%)
Résultat net
+ Dotations d'exploitation
Capacité d'autofinancement
d
d est donné par la relation : Cp (1 + t) - p = Investissement
p=1
► Exemple :
Investissement de 100 000 ; cinq flux de 38 000, 50 000, 45 000, 40 000, 20 000.
Il faut actualiser chaque cash-flow, cumuler les montants obtenus jusqu’à ce que le résultat devienne égale ou
supérieur au capital investi 100 000.
Coût du capital 10.0% Investissement 100 000
Années 1 2 3 4 5
Cash-flows 38 000 50 000 45 000 40 000 20 000
Cash-flows actualisés 34 545 41 322 33 809 27 321 12 418
Cumul 34 545 75 868 109 677 136 997 149 416
A la fin de la 3ème année on a récupéré 109 677 dirhams, soit une somme supérieure au capital investi. Le délai de récupération est
donc entre 2ans et 3 ans.
Par interpolation linéaire avec les accroissements on peut trouver une valeur approchée de d :
d – 2 100 000- 75 868
Alors on écrit l’égalité des accroissements : =
3 – 2 109 677 – 75 868
Il suffit de faire le tableau suivant :
2 d 3 100 000 - 75 868
et donc on retrouve bien : +2=d
75 868 100 000 109 677 109 677-75 868
d ≈ 2,71 soit 2 ans et 8 mois
Investissement – cumul inf
Mémo : + année du cumul inf = delai e récupération
cumul sup – cumul inf
n
1
IP =
I
Cp(1 + t) – p
p=1
► Lien entre IP et VAN :
VAN
IP = +1
I
► Exemple 2 :
Avec le même projet que précédemment, calculer l’IP.
► Solution :
IP = 1, 1157.
► Interprétation :
La réalisation de l’investissement ci-dessus consiste à recevoir 1,1157 DH pour 1 DH décaissé. L’opération est donc
avantageuse et l’avantage par dirham investi est de 0,1157.
Pour qu’un projet d’investissement soit acceptable, il faut que son indice de profitabilité soit supérieur à 1.
Il est d’autant plus rentable que son indice de profitabilité est grand.
EXERCICES D’APPLICATION
Application 2 : Rentabilité d’investissements
Données :
Exercice n°1 :
Une entreprise projette de réaliser un investissement commercial.
Caractéristiques du projet prévu au cours de l’année 0 :
Valeur d’un bien n°1 (terrain) : 200 KDH ;
Valeur d’un bien n°2 (bâtiment) : 1 000 KDH amortissable en mode linéaire sur 10 ans ;
Accroissement du Besoin en Fonds de Roulement d’Exploitation : 120 KDH.
Conséquences du projet sur l’activité des 5 années (en KDH) :
1 2 3 4 5
Chiffre d'affaires 500,00 550,00 700,00 900,00 1100,00
Charges d'exploitation décaissées 200,00 280,00 320,00 420,00 560,00
Valeurs résiduelles à la fin de la 5ème année :
terrain : 280 KDH (valeur probable du marché) ;
bâtiment : valeur comptable nette ;
récupération du Besoin en Fonds de Roulement d’Exploitation pour un montant identique.
Travail à faire :
1°- Calcul de la capacité d'autofinancement - Méthode additive (modèle ci-haut).
2°- Calcul de la capacité d'autofinancement - Méthode soustractive (modèle ci-haut).
3°- Calcul des Flux Nets de Trésorerie (modèle ci-haut).
4°- Etudier la rentabilité de l’investissement en utilisant les critères suivants : VAN, TRI, DR.
Exercice n°2 :
Une société envisage de réaliser en année 0, un investissement de 1 000 000 DH dont 200 000 DH pour un bien n°1 non
amortissable et 800 000 DH pour un bien n°2.
Durée du projet : 4 ans ;
Amortissement linéaire sur 4 ans du bien n°2 ;
Augmentation du B.F.R. de 90 000 DH et récupération du même montant à la fin de l’année 4 ;
Taux d'I S : 30% ;
Valeurs vénales à la fin de l’année 4 nettes d'impôt :
bien n°1 : 200 000 DH.
bien n°2 : 100 000 DH.
Les prévisions d’activité sont les suivantes :
Ventes annuelles : 1 000 000 DH, 1 300 000 DH, 1 800 000 DH, 1 400 000 DH ;
Charges annuelles décaissées : 700 000 DH, 900 000 DH, 1 280 000 DH, 1 070 000 DH.
Taux d'actualisation : 15 %.
TRAVAIL A FAIRE :
1°- Calculer les C.A.F. successives selon les deux méthodes.
2°- Evaluer les flux nets de trésorerie générés par l’investissement.
3°- Evaluer la rentabilité économique de l'investissement selon les différentes méthodes :
a. DR sans actualisation.
b. V.A.N.
c. T.I.R.
d. D.R.C.I. actualisé.
e. I.P.
Annexes :
Exercice n°1 :
Annexe 1 : Capacité d'autofinancement - méthode additive
0 1 2 3 4 5
Chiffre d'affaires
- Charges d'exploitation décaissées
- Dotations d'exploitation
Résultat avant impôt
- Impôt sur les résultats (30%)
Résultat net
+ Dotations d'exploitation
Capacité d'autofinancement
Annexe 2 : Capacité d'autofinancement - méthode soustractive
0 1 2 3 4 5
Chiffre d'affaires
- Charges d'exploitation décaissées
Excédent brut d'exploitation
- Impôt sur les résultats (30%)
Capacité d'autofinancement
Exercice n°2 :
Annexe 1 : Capacité d'autofinancement - méthode additive
0 1 2 3 4 5
Chiffre d'affaires
- Charges d'exploitation décaissées
- Dotations d'exploitation
Résultat avant impôt
- Impôt sur les résultats (30%)
Résultat net
+ Dotations d'exploitation
Capacité d'autofinancement
Annexe 2 : Capacité d'autofinancement - méthode soustractive
0 1 2 3 4 5
Chiffre d'affaires
- Charges d'exploitation décaissées
Excédent brut d'exploitation
- Impôt sur les résultats (30%)
Capacité d'autofinancement
Corrigé :
Exercice n°1 :
1°- Capacité d'autofinancement - méthode additive
0 1 2 3 4 5
Chiffre d'affaires - 500,00 550,00 700,00 900,00 1100,00
- Charges d'exploitation décaissées - 200,00 280,00 320,00 420,00 560,00
- Dotations d'exploitation - 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00
Résultat avant impôt - 200,00 170,00 280,00 380,00 440,00
- Impôt sur les résultats (30%) - 60,00 51,00 84,00 114,00 132,00
Résultat net - 140,00 119,00 196,00 266,00 308,00
+ Dotations d'exploitation - 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00
Capacité d'autofinancement - 240,00 219,00 296,00 366,00 408,00
2°- Capacité d'autofinancement - méthode soustractive
0 1 2 3 4 5
Chiffre d'affaires - 500,00 550,00 700,00 900,00 1100,00
- Charges d'exploitation décaissées - 200,00 280,00 320,00 420,00 560,00
Excédent brut d'exploitation - 300,00 270,00 380,00 480,00 540,00
- Impôt sur les résultats (30%) - 60,00 51,00 84,00 114,00 132,00
Capacité d'autofinancement - 240,00 219,00 296,00 366,00 408,00
Exercice n°2 :
1°- Capacité d'autofinancement - méthode additive
0 1 2 3 4
Chiffre d'affaires - 1 000 000 1 300 000 1 800 000 1 400 000
- Charges d'exploitation décaissées - 700 000 900 000 1 280 000 1 070 000
- Dotations d'exploitation - 200 000 200 000 200 000 200 000
Résultat avant impôt - 100 000 200 000 320 000 130 000
- Impôt sur les résultats (30%) - 30 000 60 000 96 000 39 000
Résultat net - 70 000 140 000 224 000 91 000
+ Dotations d'exploitation - 200 000 200 000 200 000 200 000
Capacité d'autofinancement - 270 000 340 000 424 000 291 000
2°- Capacité d'autofinancement - méthode soustractive
0 1 2 3 4
Chiffre d'affaires - 1 000 000 1 300 000 1 800 000 1 400 000
- Charges d'exploitation décaissées - 700 000 900 000 1 280 000 1 070 000
Excédent brut d'exploitation - 300 000 400 000 520 000 330 000
- Impôt sur les résultats (30%) - 30 000 60 000 96 000 39 000
Capacité d'autofinancement - 270 000 340 000 424 000 291 000
3°- Tableau des flux nets de trésorerie
0 1 2 3 4
ENCAISSEMENTS
Capacité d'autofinancement - 270 000 340 000 424 000 291 000
Valeur résiduelle du bien 1 - - - - 200 000
Valeur résiduelle du bien 2 - - - - 100 000
Récupération du BFR - - - - 90 000
Total 1 - 270 000 340 000 424 000 681 000
DECAISSEMENTS
Coût d'acquisition du bien 1 200 000 - - - -
Coût d'acquisition du bien 2 1 000 000 - - - -
constitution du BFR 90 000 - - - -
Total 2 1 290 000 - - - -
FLUX NETS DE TRESORERIE - 1 290 000 270 000 340 000 424 000 681 000
4°- Etude de la rentabilité de l’investissement :
a) Méthode du DR sans actualisation :
0 1 2 3 4
Flux nets de trésorerie (FNT) -1 290 000 270 000 340 000 424 000 681 000
Flux FNT actualisés cumulés -1 290 000 -1 020 000 -680 000 -256 000 425 000
FNT cumulés deviennent positifs à compter de la 4ème année, <4%ans), l’investissement est donc rentable.
b) Méthode de la VAN :
0 1 2 3 4
Flux nets de trésorerie (FNT) -1 290 000 270 000 340 000 424 000 681 000
FNT e actualisés (à 15%) -1 290 000 234 783 257 089 278 787 389 364
Flux FNT actualisés cumulés -1 290 000 -1 055 217 -798 129 -519 342 -129 978
VAN = -129 978,48 (<0), l’investissement est donc non rentable.
c) Méthode du TRI :
TRI = t* => VAN = 0
VAN = 0 => -11 290 000 + -1 055 217 (1+t*)-1 + -798 129 (1+t*)-2 + -519 342 (1+t*)-3+ -129 978 (1+t*)-4= 0
t* = 10,5% VAN = 3 821,62.
t* = x VAN = 0
t* = 10,75% VAN = - 4 219,37
x -10,5% - 3 821,62
0,25% - 8 040,99
x = [(-3 821,62. 0,25%)/-8 040,99] + 10,5% => x ≈ 10,62%.
TRI = 10,62%, (<15%), l’investissement est donc non rentable.
d) Méthode du DR :
FNT actualisés cumulés restent négatifs même après la 4ème année, >4%ans), l’investissement est donc non rentable.
SYNTHESE DE COURS
I. MOYENS DE FINANCEMENT DE L’ENTREPRISE
Dans le chapitre précédent, nous avons vu qu'une entreprise a besoin de financement pour investir dans des immobilisations
et financer son cycle d'exploitation. Les moyens de financement sont divers, avec chacun des avantages et des inconvénients
pour l'entreprise. Identifier les moyens de financement adaptés aux besoins de financement.
L'augmentation de capital
Il s'agit d'augmenter les apports constitués par les propriétaires de l'entreprise.
L'augmentation de capital consiste à émettre:
de nouvelles parts sociales dans une SARL ou sociétés de personnes.
de nouvelles actions dans une SA.
Les actionnaires sont rémunérés par un dividende pour chaque action détenue.
- Entrée possible de nouveaux actionnaires et changement de
+ Pas de remboursement des fonds collectés
majorité
+ Rémunération variable des fonds en fonction des décisions
- Difficile pour les entreprises non cotées en Bourse
de l'entreprise et de ses bénéfices
Le désinvestissement
Ce terme désigne le fait de vendre une partie des actifs de l'entreprise pour générer des fonds. Ce n'est pas réellement un
moyen de financement.
+ simple à mettre en œuvre - diminue la capacité de production de l'entreprise
1.1-2. Le financement par des sources externes
Le plus souvent, les fonds propres ne suffisent pas à financer l'ensemble des projets d'une entreprise. Pour financer son cycle
d'investissements, elle recherche en externe des sources de financement stable (moyen et long terme).
L'emprunt bancaire (indivis) :
L'entreprise emprunte à un organisme prêteur (banque ou établissement financier) une somme pour une durée à moyen et
long terme.
Les taux d'intérêt, délais et montants sont négociés avec le prêteur. L'entreprise doit apporter des garanties et prouver la
rentabilité du projet pour convaincre son interlocuteur.
Les inconvénients de l’emprunt sont la dépendance vis à vis de l'organisme prêteur et le coût financier de ce mode de
financement.
L'emprunt obligataire :
Les entreprises par action ont la possibilité d'émettre des obligations, qui sont des titres cotés en Bourse et négociables. Une
multitude de prêteurs apportent des fonds; en contrepartie de l'obligation, l'entreprise verse chaque année une annuité. Au
terme de la période, de 5 à 15 ans, l'entreprise rembourse les sommes prêtées.
En pratique, l'emprunt obligataire reste un moyen de financement des grandes entreprises.
NB: il existe des emprunts obligataires qui prévoient le remboursement d'une partie du capital chaque année, afin de ne pas
trop lourdement pénaliser la trésorerie du dernier exercice.
Le crédit bail :
On considère que le crédit bail est un moyen de financement stable des immobilisations. En pratique, le crédit bail est une
forme de location longue durée avec option d'achat d'un bien. L'entreprise contacte un organisme de crédit-bail qui achète le
bien nécessaire. Puis, elle loue ce bien contre le versement d'une redevance. Le propriétaire du bien reste la société de crédit-
bail tant que l'option d'achat n'est pas utilisée.
- moyen de financement généralement plus
+ Pas d'apport initial pour se procurer le bien
coûteux que l'emprunt.
+ L'entreprise conserve la même capacité d'emprunt
+ Les redevances sont des charges, donc viennent en
déductions du résultat
+ Aucun risque d'obsolescence du matériel
+ Procédure simple et rapide
NB: L'usage du crédit-bail a une incidence sur le bilan et le CPC.
Conclusion :
Repérer les critères déterminants dans la décision financière.
Au moment de choisir un ou des modes de financement, le financier va prendre en compte plusieurs critères :
Le coût de chaque mode de financement,
La préservation de l'indépendance de l'entreprise face à des organismes extérieurs,
La solvabilité de l'entreprise: un endettement trop lourd peut mettre l'entreprise en danger,
L'efficacité en faisant jouer l'effet de levier, la rentabilité financière (résultat/capitaux propres) augmente avec l'endettement.
1.2- LE FINANCEMENT DU CYCLE D'EXPLOITATION
Il est fréquent qu'une entreprise ait besoin de financer une partie de son cycle d'exploitation avec des ressources à court -
terme.
1.2-1. Le financement des délais de règlement des clients
Au Maroc, dans les relations inter - entreprises, il est fréquent d'accorder aux clients des délais de règlement de 30, 60 ou 90
jours. L'entreprise fournisseur n'a pas toujours la trésorerie suffisante pour attendre l'exigibilité de ses créances, elle peut
recourir à divers modes de financement.
L'escompte des effets de commerce :
Lorsque le client s'engage à régler une facture par une lettre de change qui mentionne le montant et la date, le vendeur a la
possibilité de demander à son banquier d'escompter la lettre de change. Le banquier avance au vendeur le montant de la
facture, déduction faite d'agios. Puis, le banquier encaissera à la date d'exigibilité le montant intégral de la facture.
+ procédure courante, facile à obtenir - montant de l'escompte limité et taux à négocier avec le
banquier
+ coût modéré
L'affacturage ou factoring :
L'entreprise cède à une société d'affacturage ses créances qui les paie immédiatement. Le factor se paye en prélevant un %
des sommes à recouvrir. A la date voulu, il encaisse les factures, assure si nécessaire les procédures de relance client et
éventuellement court le risque d'impayés.
+ Garantie de paiement des factures - coût parfois élevé de la prestation
+ Pas de gestion du risque client - mauvaise image de l'entreprise auprès de ces clients
1.2-2. Le financement des besoins lies a la production
Le crédit fournisseur :
Le délai de règlement de factures accordées par les fournisseurs est un mode de financement des stocks. Ce crédit est vital
pour préserver la solvabilité de la majorité des PME.
Les crédits de campagne :
Il existe des crédits de campagne pour financer la production et le stockage, nés de délai de fabrication ou de stockage
important avant même de pouvoir mettre les produits à la vente. Ces crédits sont réservés à des activités spécifiques et
offrent un taux intéressant. Exemple: culture de céréales, fabrication de logiciels, de glaces.
Ressources prévisionnelles :
Elles proviennent essentiellement des augmentations de postes du passif du bilan et des diminutions de postes de l'actif. Il
peut s'agir :
des augmentations de capitaux propres par apports nouveaux (en numéraire).
des emprunts nouveaux prévus auprès d'organismes financiers.
Equilibre :
Années 1 2 3 4 … n
RESSOURCES :
Capacité d’autofinancement
Apports de fonds propres
Emprunts
Subventions d’équipement
Cessions d’immobilisations
Diminution du BFR
Crédits éventuels
TOTAL DES RESSOURCES (T1)
EMPLOIS :
Acquisitions d’immobilisations incorporelles
Acquisitions d’immobilisations corporelles
Acquisitions d’immobilisations financières
Remboursement d’emprunts
Augmentation du BFR
Dividendes
Intérêts de crédits
Remboursement de crédits
TOTAL DES EMPLOIS (T2)
Solde de la période (+ou-) T1 – T2
Report N-1
Cumul
Trésorerie initiale
Solde de la période
Trésorerie finale
Ces nouveaux moyens de financement conduisent à une modification des résultats envisagés et des capacités
d’autofinancement prévues en raison de l’augmentation des charges financières.
EXERCICES D’APPLICATION
Application 1 : Plan de financement
Données :
A- Une entreprise envisage de réaliser un investissement ayant les caractéristiques suivantes :
Le montant initial de l’investissement est de 3 000 000 DH réalisé au début de l’année 1.
L’investissement sera amorti linéairement sur 5 ans.
Le chiffre d’affaires prévisionnel est évalué à 6 000 000 DH en année 1 et 2 puis 7 000 000 DH.
Les charges d’exploitation décaissables prévisionnelles s’élèvent à 3 000 000 DH en année 1 et 2 puis à 3 500 000 DH.
Le BFRE est évalué à 35 jours de CA HT.
La trésorerie de l’entreprise disponible pour cet investissement est limitée à 300 000 DH.
Le taux d'impôt sur les bénéfices retenu est de 30 %.
Travail à faire :
1°- Calculer la CAF.
2°- Réaliser et interpréter l'ébauche du plan de financement attaché à cette nouvelle activité.
B- Le plan de financement précédent étant déséquilibré, l'entreprise décide de procéder à une augmentation de capital d'un montant de
1 000 000 DH libéré en totalité dès le début de la première année.
Les dividendes s’élèveront à 20 % du résultat net comptable. D'autre part, elle empruntera 2 100 000 DH au début de la première
année au taux de 8 %, remboursables par 3 amortissements constants, le premier en fin d'année 1.
Tableau d'amortissement de l'emprunt
1 2 3
Capital restant dû 2 100 000 1 400 000 700 000
Intérêts 168 000 112 000 56 000
Amortissements 700 000 700 000 700 000
Annuités 868 000 812 000 756 000
Travail à faire :
1°- Calculer la CAF.
2°- Réaliser et interpréter l'ébauche du plan de financement attaché à cette nouvelle activité.
Annexes :
A/ Calcul de la CAF :
0 1 2 3 4 5
Chiffre d'affaires
- Charges d'exploitation décaissées
- Dotations d'exploitation
Résultat avant impôt
- Impôt sur les résultats (30%)
Résultat net
+ Dotations d'exploitation
Capacité d'autofinancement
1°- Ebauche du plan de financement :
Années 1 2 3 4 5
RESSOURCES :
Capacité d’autofinancement
Apports de fonds propres
Emprunts
Subventions d’équipement
Cessions d’immobilisations
Diminution du BFR
TOTAL DES RESSOURCES (T1)
EMPLOIS :
Acquisitions d’immobilisations incorporelles
Acquisitions d’immobilisations corporelles
Acquisitions d’immobilisations financières
Remboursement d’emprunts
Augmentation du BFR
Dividendes
TOTAL DES EMPLOIS (T2)
Solde de la période (+ou-) T1 – T2
Report N-1
Cumul
Trésorerie initiale
Solde de la période
Trésorerie finale
B/ Calcul de la CAF :
0 1 2 3 4 5
Chiffre d'affaires
- Charges d'exploitation décaissées
- Dotations d'exploitation
Résultat avant impôt
- Impôt sur les résultats (30%)
Résultat net
+ Dotations d'exploitation
Capacité d'autofinancement
1°- Ebauche du plan de financement :
Années 1 2 3 4 5
RESSOURCES :
Capacité d’autofinancement
Apports de fonds propres
Emprunts
Subventions d’équipement
Cessions d’immobilisations
Diminution du BFR
Crédits éventuels
TOTAL DES RESSOURCES (T1)
EMPLOIS :
Acquisitions d’immobilisations incorporelles
Acquisitions d’immobilisations corporelles
Acquisitions d’immobilisations financières
Remboursement d’emprunts
Augmentation du BFR
Dividendes
Intérêts de crédits
Remboursement de crédits
TOTAL DES EMPLOIS (T2)
Solde de la période (+ou-) T1 – T2
Report N-1
Cumul
Trésorerie initiale
Solde de la période
Trésorerie finale
SYNTHESE DE COURS
1- Définition et intérêt
La trésorerie constitue un concept clé de la gestion de l’entreprise dans la mesure où elle joue un rôle de premier plan
dans le financement de l’activité de l’entreprise.
L’évaluation de la trésorerie permet de porter un jugement sur la santé financière de l’entreprise en termes de solvabilité
à court terme et de besoins de financement futurs.
Le budget de trésorerie constitue un instrument fondamental de la prévision financière à court terme (mois ou
semaines). Il se base sur les prévisions relatives aux recettes et aux dépenses de l’entreprise.
Son objectif consiste à déterminer le montant des besoins de financement ou les excédents de liquidités, de façon à
prendre les dispositions nécessaires au bon moment.
En effet, si d’importantes sorties de fonds sont observées ou prévues, l’entreprise doit rechercher à temps des sources de
financement. Inversement, si des excédents de trésorerie, sont prévus, il faut prévoir des opérations de placement de ces
excédents.
Le budget de trésorerie regroupe toutes les informations financières fournis par les autres budgets de l’entreprise.
Il permet :
d’établir la situation prévisionnelle de la trésorerie constituée par les disponibilités en caisse ;
compte en banque, compte postal ;
de prévoir le besoin de financement à court terme ;
de déterminer le niveau de liquidité nécessaire à l’entreprise en fonction de ses objectifs ;
de synthétiser l’ensemble des activités de l’entreprise par les flux financiers prévus ;
de porter une appréciation sur la situation prévisible de l’entreprise ;
de prendre des décisions en matière financière.
L’élaboration du budget de trésorerie est un préalable à toute décision relative à la recherche de moyens de financement
ou de placement d’excédents à court terme.
2- Structure du budget de trésorerie
Le budget de trésorerie est généralement établi mois par mois pour une période de 6 à 12 mois.
Il comprend 3 grandes parties : les encaissements, les décaissements et les soldes.
L’élaboration du budget de trésorerie repose sur la prévision des recettes et dépenses (TTC) par période.
Les recettes et les dépenses concernent l’activité d’exploitation et hors exploitation :
Les recettes et les dépenses d’exploitation sont liées aux opérations relevant de l’activité d’approvisionnement, de
production, et de vente (prévision des recettes des ventes, prévision des dépenses d’exploitation : achat de marchandises,
matières premières, fournitures et autres consommations, charges de personnel, impôts et taxes..)
Les recettes et les dépenses hors exploitation correspondent pour l’essentiel à des opérations d’investissement, de
placement, de financement, de cession d’éléments d’actif…
Classement des flux prévisionnels de trésorerie :
Nature des flux de trésorerie
Domaines d’activité
Encaissements ou Recettes (+) Décaissements ou Dépenses (-)
Dépenses sur opérations d’exploitation :
- achats
Recettes sur opérations d’exploitation
Opérations - charges de personnel
- Ventes de biens et de services
d’exploitation - charges diverses
- …
- impôts et taxes (TVA)
- …
Recettes sur opérations hors exploitation :
Dépenses sur éléments hors exploitation :
- augmentation de capital
- investissements
Opérations hors - apports des associés
- remboursement
exploitation - emprunts
- dividendes
- cession d’éléments d’actifs
- …
- …
Les prévisions doivent être faites compte tenu des différents délais des encaissements des recettes et des décaissements des
dépenses (délais de recouvrement des créances clients, délais de règlement dont l’entreprise peut éventuellement bénéficier
de la part de ses fournisseurs)
SOLDES : La différence entre les encaissements et les décaissements indique la situation de trésorerie pour chaque mois
soit une trésorerie positive ou excédentaire soit une trésorerie négative ou déficitaire.
Pour faire apparaître le solde cumulé de la trésorerie à la fin de chaque mois, on cumuler les situations mensuelles.
NB. Les charges et les produits calculés (dotations et reprises) ne doivent pas figurer dans le budget de trésorerie.
EXERCICES D’APPLICATION
Application 2 : Elaboration du budget de trésorerie
Données :
L’entreprise DRAOUI, PME de 9 personnes, est spécialisée dans la vente à domicile de produits de beauté. Son dirigeant,
Monsieur DRAOUI, souhaite réorganiser son service commercial. Cette réorganisation s’accompagne d’investissements
destinés à améliorer la productivité des commerciaux.
Désireux de réunir les conditions du bon déroulement de cette opération d’investissement, Monsieur DRAOUI souhaiterait
analyser les répercussions sur la trésorerie de l’entreprise.
Il veut chiffrer l’incidence de cette acquisition sur la trésorerie de son entreprise dans l’hypothèse où le règlement de la
facture interviendrait par tiers les 15 février, 15 mars et 15 avril de l’exercice comptable 2013.
Extrait de la balance des comptes au 31/12/2013 :
Fournisseurs de biens et de services 200 000 ;
Clients 460 000 ;
Sécurité sociale et autres organismes sociaux 75 000 ;
TVA à décaisser 31 360 ;
Banque 30 000 ;
Caisse 4 000 ;
Prévisions d’activité en 2013 :
Les ventes s’élèveraient à 400 000 DH HT pour le mois de janvier, à 470 000 DH HT en février puis à 500
000 DH HT les mois suivants.
Les achats s’élèveraient à 220 000 DH HT en janvier, puis progresseraient de 5 % par mois.
Les charges de personnel représenteraient 180 000 DH par mois. Ce poste serait stable au premier trimestre.
Les charges sociales correspondent à 40% des rémunérations brutes versées aux salariés. Elles seront payées le 8 du mois
suivant celui de leur constatation.
Les fournisseurs de biens et services sont payés à 30 jours fin de mois.
Les clients règlent à 30 jours fin de mois.
La TVA est calculée au taux de 20 %.
On estime la TVA à décaisser à 20 400 DH au titre du mois de janvier, 49 200 DH au titre du mois de février et 53 000 DH au
titre du mois de mars; ces valeurs prennent en compte l’incidence des acquisitions d’immobilisations prévues.
L’investissement prévu entraînera un décaissement de 32 400 DH en février et 32 400 DH en mars.
Travail à faire :
3°- Présenter le budget de trésorerie des trois premiers mois de l’année 2013.
4°- Commenter l’évolution prévisible des disponibilités et conseiller Monsieur DRAOUI quant à la gestion de sa
trésorerie au cours du premier trimestre 2013.
Annexes
EXERCICES D’APPLICATION
Application 1 : Analyse de l’activité d’exploitation
Données :
La société anonyme "MAROC-BOIS", installée dans la région de l'oriental est spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de
divers meubles en bois. L'exploitation de la société commence le 1 er janvier et se termine le 31 décembre de la même année.
A la suite d'un stage effectué dans la société, le chef du service comptable vous charge de traiter les questions du travail à faire c- après,
sur la base des données suivantes offertes en Annexes :
1°- CPC de l’entreprise du 01/01/12 au 31/12/12 (Annexe 1)
2°- Analyse des dotations et reprises du CPC (Annexe 2)
TRAVAIL A FAIRE :
Analyse l’activité de l’entreprise en 2011 et 2012 :
1°- Etablir les états des soldes de gestion.
2°- Vérifier la CAF, à l'aide de la méthode soustractive.
3°- Interpréter les indicateurs d’activité et de résultat ainsi que leur évolution (MBVE, PE, CE et VA, EBE, RE,
RF, RC, RNC, RNE, AF et CAF).
4°- Calculer et interpréter les rentabilités : rentabilité économique, d’exploitation et financière.
ANNEXE 1 : CPC DE LA SOCIETE POUR LES EXERCICES 2011 ET 2012
CHARGES 2012 2011 PRODUITS 2012 2011
Charges d’exploitation Produits d’exploitation
Achats revendus de M/ses 610 000 400 400 Vente de m/ses l’état 1 600 000 1 912 000
Achats cons. De Mat. & Four. 2 500 300 2 300 000 Ventes de biens et services prod. 5360000 2400000
Autres charges externes 354500 134 000 Variations de stocks - 52 000 380 000
Impôts et taxes 445 900 350 000 Im. prod par l’Ese pr elle-même 139 000 620 000
Charges de personnel 2 900 000 1 520 000 Subventions d’exploitation 228 000 13 000
Dotations d’exploitation 286 900 488 300 Autres produits d’exploitation 40 000 80 000
Reprises d’exploitation 230 000 142 000
TOTAL CHARGES D’EXPL. 7 097 600 5 192 700 TOTAL PRODUITS D’EXPL. 7 545 000 5 547 000
Charges financières Produits financiers
Intérêt des emprunts et dettes 234 000 330000 Gains de change 26 000 20 000
Pertes de changes 50 000 45000 Intérêts et autres produits assim. 100 000 590 000
Dotations financières 150 000 260 400 Reprises financières 60 000 13 000
TOTAL CHARGES FINAN. 434 000 635 400 TOTAL PRODUITS FINANCIERS 186 000 623 000
Charges non courantes Produits non courants
VNA des immo.cédées 260 800 660900 Produits de cession des immo. 414000 760000
Autres charges non courantes 156 600 165 000 Reprises sur subven. d'investis. 20 000
Dotations non courantes 200 000 360 000 Autres produits non courants 35 000 170 000
TOTAL CHARGES NON COUR 617 400 1 185 900 TOTAL PRODUITS NON COUR. 469000 930000
Impôts sur les résultats 36 000 50 000
Résultat net de l’exercice 15 000 36 000
TOTAL GENERAL 8 200 000 7 100 000 TOTAL GENERAL 8 200 000 7 100 000
ANNEXE N°2 : ANALYSE DES DOTATIONS ET REPRISES DU CPC
2012 2011
Elément Destination
Exploitation Financière Non courant. Exploitation Financière Non courant.
Actif immob. et Fin. Perm. 260 000 95 000 200 000 ? 180 000 200 000
Datations
Actifs et passifs circulants ? ? ? 198 000 ? ?
Actif immob. et Fin. Perm. 200 000 30 000 - 70 000 10 000 -
Reprises
Actifs et passifs circulants ? ? - ? ? -
NB. L’entreprise a distribué aux associés des dividendes de 12 000 DH et 15 000 DH sur les résultats respectifs de 2010 et 2011.
Annexes :
1. Calcul des résultats intermédiaires :
Activité d'exploitation Activité Financière Activité Courante Activité Non Courante Activité d'exploitation
Exercice Ex. précédent Exercice Ex. précédent Exercice Ex. précédent Exercice Ex. précédent Exercice Ex. précédent
Total Produits
Total Charges
Résultat
2. Analyse des dotations et des reprises :
2012 2011
Elément Destination
Exploitation Financière Non courant. Exploitation Financière Non courant.
Actif immob. et Fin. Perm.
Datations
Actifs et passifs circulants
Actif immob. et Fin. Perm.
Reprises
Actifs et passifs circulants
3. Etat des soldes de gestion
Tableau de formation de résultat :
Eléments EXERCICE EXERCICE PRE.
1 Ventes de marchandises
2 - Achats revendus de marchandises
I = MARGE BRUTE SUR VENTES EN L’ETAT
Production de l’exercice
3 Ventes de biens et services produits
II +
4 Variations de stocks de produits
5 Immobilisation produites par ’entreprise pour elle-même
Consommation de l’exercice
III 6 - Achats consommés de matières et fournitures
7 Autres charges externes
IV = VALEUR AJOUTEE
8 + Subventions d’exploitation
9 - Impôts et taxes
10 - Charges de personnel
V = EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION ou INSUFFISANCE BRUTE D’EXPLOITATION
11 + Autres produits d’exploitation
12 - Autres charges d’exploitation
13 + Reprises d’exploitation -transferts de charges
14 - Dotations d’exploitation
VI = RESULTAT D’EXPLOITATION
VII +/- RESULTAT FINANCIER
VIII = RESULTAT COURANT
IX +/- RESULTAT NON COURANT
- Impôts sur les résultats
X = RESULTAT NET DE L’EXERCICE
Capacité d’autofinancement et de l’autofinancement :
Eléments EXERCICE EXERCICE PRE.
1 RESULTAT NET DE L’EXERCICE (+ OU -)
2 + Dotations d’exploitation
3 + Dotations financières
4 + Dotations non courantes
5 - Reprises d’exploitation
6 - Reprises financières
7 - Reprises non courantes
8 - Produits de cessions d’immobilisations
9 + Valeurs nettes d’amortissement des d’immobilisations cédées
II = CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT ( C.A.F)
10 - Distribution de bénéfices
III = AUTOFINANCEMENT ( A.F)
Corrigé :
1. Calcul des résultats intermédiaires :
Activité d'exploitation Activité Financière Activité Courante Activité Non Courante Activité d'exploitation
Ex.
Exercice Ex. précédent Exercice Ex. précédent Exercice Ex. précédent Exercice Ex. précédent Exercice
précédent
Total Produits 7 545 000 5 547 000 186 000 623 000 7 731 000 6 170 000 469000 930000 8 200 000 7 100 000
Total Charges 7 097 600 5 192 700 434 000 635 400 7 531 600 5 828 100 617 400 1 185 900 8 185 000 7 064 000
Résultat 447 400 354 300 -248 000 -12 400 199 400 341 900 -148 400 -255 900 15 000 36 000
Annexes :
Annexe 1 : Etat des soldes de gestion (Hors Taxes) (Modèle Normal)
Valeur ajoutée
Résultat d’exploitation
Résultat financier
Résultat courant
Taux d’exportation
Taux de variation du
chiffre d’affaires
Taux de marge
Répartition de la
valeur ajoutée :
Rémunération
des salariés
Répartition de la
valeur ajoutée :
Rémunération
des capitaux fixes
Répartition de la
valeur ajoutée :
Rémunération
des créanciers
Répartition de la
valeur ajoutée :
Rémunération de
l’Etat
Répartition de la
valeur ajoutée :
Rémunération
des associés
Répartition de la
valeur ajoutée :
Rémunération de
l’entreprise
Rentabilité
d’exploitation
Rentabilité
économique
Rentabilité financière
Annexes :
Annexe 1 : Etat des soldes de gestion (Hors Taxes) (Modèle Normal)
Valeur ajoutée
Résultat d’exploitation
Résultat financier
Résultat courant
Taux d’exportation
Taux de variation du
chiffre d’affaires
Taux de marge
Répartition de la
valeur ajoutée :
Rémunération
des salariés
Répartition de la
valeur ajoutée :
Rémunération
des capitaux fixes
Répartition de la
valeur ajoutée :
Rémunération
des créanciers
Répartition de la
valeur ajoutée :
Rémunération de
l’Etat
Répartition de la
valeur ajoutée :
Rémunération
des associés
Répartition de la
valeur ajoutée :
Rémunération de
l’entreprise
Rentabilité
d’exploitation
Rentabilité
économique
Rentabilité financière
Seuil de rentabilité
Point mort
Marge de sécurité
Indice de sécurité
SYNTHESE DE COURS
1. DEMARCHE BUDGETAIRE
La démarche budgétaire consiste à établir les programmes d’action chiffrés (budget). Les budgets sont établis dans un
certain ordre. Ainsi, le budget des ventes est le premier construit. C’est en effet les prévisions de vente qui conditionnent
les prévisions de production, et éventuellement, de nouveaux investissements.
Ce processus peut être synthétisé par le schéma suivant :
2. BUDGETS D’EXPLOITATION
Le PCG français définit les budgets d’exploitation comme « la prévision chiffrée de tous les éléments correspondant à une
hypothèse d’exploitation donnée pour une période déterminée ».
Les budgets d’exploitation présentent :
à la fois des objectifs à atteindre (quantité à produire ou à vendre, qualité à atteindre, etc.)
les ressources mise en œuvre pour atteindre les objectifs (PM, MO, machines, etc.)
2.1- Le budget des ventes
Le budget des ventes traduit le programme prévisionnel des ventes. Il peut être présenté par produit, par représentation,
par région, etc. C’est un budget essentiel, car c’est à partir de lui que seront déterminés les quantités à produire et les
besoins en approvisionnement.
Il peut comporter plusieurs rubriques :
quantités à vendre, montant de la TVA,
coefficients saisonniers, CA TTC,
prix de vente, Etc.
SYNTHESE DE COURS
Les ventes d’une entreprise résultent de sa politique commerciale (prix, publicité, …) mais aussi d’événements indépendants
de son action (concurrents, conjoncture économique, …). Une prévision précise peut donc rarement résulter d’une simple
extrapolation du passé mais celle-ci peut néanmoins constituer une première étape dans le processus de prévision.
L’étude des séries chronologiques consiste à décomposer l’évolution des ventes passées en une tendance principale et des
variations cycliques (le plus souvent saisonnières) autour de cette tendance.
1. Méthode de tendance principale - MMC
La tendance principale peut être mise en évidence par plusieurs méthodes. Parfois, une simple représentation graphique
suffit, sinon il faut recourir à des techniques de lissage pour la faire apparaître.
Le plus souvent, la tendance principale sera représentée par une droite d’équation y = ax + b où y représente le volume des
ventes et x le temps passé (le rang).
Pour trouver la valeur des coefficients a et b, la méthode la plus simple est celle des moindres carrés.
a = ∑(Xi-X)(Yi-Y) / ∑(Xi-X)2 a = ∑(Xi.Yi – n.X.Y) / (∑(Xi2- n.X2) b = y – a.X Y = a.X + b
Exemple : ventes de jus de fruits (en milliers de bouteilles)
Année 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Ventes 465 610 818 943 1 206 1 244
Les paramètres de régression sont :
Première méthode :
Année Rang (Xi) Ventes (Yi) Xi-X Yi-Y (Xi-X).(Yi-Y) (Xi-X)2
2007 1 465 -2,5 -416 1040 6,25
2008 2 610 -1,5 -271 407 2,25
2009 3 818 -0,5 -63 32 0,25
2010 4 943 0,5 62 31 0,25
2011 5 1206 1,5 325 488 2,25
2012 6 1244 2,5 363 908 6,25
Totaux 21 5286 2904 17,5
X = 3,5 a= 166
Y= 881 b= 300
Y= 166 X + 300
Deuxième méthode :
Année Rang (Xi) Ventes (Yi) Xi *Yi Xi2
2007 1 465 465 1
2008 2 610 1220 4
2009 3 818 2454 9
2010 4 943 3772 16
2011 5 1206 6030 25
2012 6 1244 7464 36
Totaux 21 5286 21405 91
X = 3,5 Y= 881 a= 166 b= 300 Y= 166 X + 300
Pour les six années suivantes, les ventes prévisionnelles (en milliers d’unités) sont :
Année 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Rang 7 8 9 10 11 12
Ventes 1 462 1 628 1 794 1 960 2 126 2 292
T3 3 227 681 9
T4 4 53 212 16
T1 5 92 460 25
T2 6 151 906 36
2008
T3 7 306 2 142 49
T4 8 61 488 64
T1 9 125 1 125 81
T2 10 203 2 030 100
2009
T3 27 143
T4 28 674
EXERCICES D’APPLICATION
Application 1 : Prévisions des ventes et établissement du budget correspondant
DONNEES :
L’analyse trimestrielle des ventes du produit "AZ-45" au cours des quatre derniers exercices a permis de dresser le
tableau ci-après :
2009 2010 2011 2012
1er Trimestre 520 530 550 660
2ème Trimestre 370 410 420 480
3ème Trimestre 350 370 390 430
4ème Trimestre 630 690 710 720
NB. - En 2013, le prix de vente prévisionnel (HT) du produit "AZ-45" est de 1 000 DH. TVA 20%.
- les ventes seront effectuées à la fin du premier mois de chaque trimestre.
- en 2013, les clients régleront come suit : 40% au comptant contre chèques et le reste dans 90 jours fin de mois.
Travail à faire :
1) Déterminer les ventes trimestrielles prévisionnelles du produit "AZ-45" durant l’année 2013, à l’aide de :
a. la méthode des moindres carrés.
b. la méthode des coefficients saisonniers.
2) Sur la base des résultats obtenus avec la méthode des moindres carrés, établir le budget de ventes
trimestrielles.
ANNEXES
T3
T4
T1
T2
2010
T3
T4
T1
T2
2011
T3
T4
T1
T2
2012
T3
T4
Totaux
X= a=
Y= b=
Y=
Prévision des ventes de 2013 :
Rang Ventes (Yi)
Années Trimestres
(Xi) Calcul Résultat
T1 =
T2 =
2013
T3 =
T4 =
T3
T4
T1
T2
2011
T3
T4
T1
T2
2012
T3
T4
Coefficients saisonniers trimestriels :
T1 T2 T3 T4 Total
2009
2010
2011
2012
Total
Coefficients saisonniers
bruts
Coefficients saisonniers
corrigés
Prévision des ventes de 2013 :
Rang Ventes (Yi)
Années Trimestres
(Xi) Calcul Résultat
T1 =
T2 =
2013
T3 =
T4 =
2) Budget trimestriel des ventes de 2013 :
Montant TVA Montant
T1 T2 T3 T4 Bilan
HT (20%) TTC
Ventes de T1
Ventes de T2
Ventes de T3
Ventes de T4
Totaux
CORRIGE
T3 19 617
T4 20 627
T3 3 461 1,32
T4 4 470 0,75
T1 5 480 0,91
T2 6 490 1,19
2010
T3 7 500 1,35
T4 8 509 0,74
T1 9 519 0,94
T2 10 529 1,26
2011
T3 11 539 1,38
T4 12 549 0,77
T1 13 558 0,85
T2 14 568 1,18
2012
T3 15 578 1,34
T4 16 588 0,82
SYNTHESE DE COURS
1. CONTROLE DES VENTES
Le contrôle budgétaire consiste à comparer les réalisations aux prévisions et à analyser les écarts afin d’en comprendre la
cause pour y remédier (écart défavorable) ou pour d’en tirer avantage (écart favorable).
Selon la façon dont le budget a été établi, l’analyse des écarts portera sur le montant du chiffre d’affaires ou de la marge sur
coût standard. La méthode est identique dans les deux cas.
1.1. L’analyse des écarts sur un seul produit :
Exemple : la société FLORALIA (fabriquant d’extraits floraux pour parfums) avait prévu de vendre 10 000 flacons de «
Dalhia » avec une marge unitaire de 24 DH. En fait, elle en a vendu 11 000 flacons avec une marge unitaire de 26 DH, la
différence de marge étant uniquement due à la variation du prix de vente.
marge prévisionnelle = 10 000 x 24 = 240 000 DH
marge réelle = 11 000 x 26 = 286 000 DH Ecart sur ventes = 286 000 – 240 000 = 46 000 DH.
Cette différence a deux origines : d’une part les quantités vendues sont supérieures aux prévisions, d’autre part le prix de
vente réel est également supérieur à celui qui était prévu.
On distingue ainsi :
écart sur quantité = (11 000 – 10 000) x 24 = 24 000 DH (écart favorable)
écart sur prix = (26 – 24) x 11 000 = 22 000 DH (écart favorable)
Représentation graphique :
En désignant :
par Pr, le prix unitaire réel (ou la marge unitaire réelle)
par Qr, les quantités réelles
par Pp, le prix unitaire prévu (ou la marge unitaire prévue)
par Qp, les quantités prévues
Remarque : la distinction entre l’effet prix et l’effet volume est parfois artificielle. En effet, ces deux éléments sont
souvent liés : c’est peut-être parce que le prix a baissé que les volumes ont augmenté (et inversement).
Reprenons l’exemple de la société FLORALIA, dont les marges prévues et réalisées sont les suivantes :
Prévisions Réalisations
Marge Marge Ecart
Quantités Montant Quantités Montant
unitaire unitaire
Dahlia 10 000 24 240 000 11 000 26 286 000 46 000
Jasmin 8 000 36 288 000 7 500 38 285 000 - 3 000
Lilas 5 000 50 250 000 3 000 50 150 000 - 100 000
Totaux 23 000 (1) 33,8261 778 000 21 500 (2) 33,5350 721 000 - 57 000
(1) 33,8261 = 778 000 / 23 000 (2) 33,5350 = 721 000 / 21 500
La décomposition de l’écart produit par produit donne les résultats suivants :
Analyse de l’écart global – écart sur quantité :
Prévisions Réalisations Ecart sur quantité
Marge Marge Marge Marge
Quantité Quantité Montant Interprétation
unitaire totale unitaire totale
Dahlia 10 000 24 240 000 11 000 24 264 000 24 000 Favorable
Jasmin 8 000 36 288 000 7 500 36 270 000 -18 000 Défavorable
Lilas 5 000 50 250 000 3 000 50 150 000 -100 000 Défavorable
Totaux 23 000 33,8261 778 000 21 500 31,8140 684 000 -94 000 Défavorable
Analyse de l’écart global – écart sur marge :
Prévisions Réalisations Ecart sur quantité
Marge Marge Marge Marge
Quantité Quantité Montant Interprétation
unitaire totale unitaire totale
Dahlia 11 000 24 264 000 11 000 26 286 000 22 000 Favorable
Jasmin 7 500 36 270 000 7 500 38 285 000 15 000 Favorable
Lilas 3 000 50 150 000 3 000 50 150 000 0 -
Totaux 21 500 31,8140 684 000 21 500 33,5350 721 000 37 000 Favorable
Vérification des sous-écarts :
Dahlia Jasmin Lilas Total
Ecart sur quantité 24 000 - 18 000 - 100 000 - 94 000
Ecart sur marge 22 000 15 000 0 37 000
Ecart global 46 000 - 3 000 - 100 000 - 57 000
1.3. La décomposition de l’écart produit par rapport à l’ensemble de l’activité donne les résultats suivants :
Ecart sur quantité (E/Q):
On peut mesurer l’écart sur quantités de la même façon que précédemment :
E/Q = (Quantité totale réelle - Quantité totale prévue) x Marge moyenne prévue
E/Q = (QR - Qp) . MP
Ecart sur quantités = (21 500 – 23 000) x 33,8261 = - 50 739 DH (défavorable).
Ecart sur marge unitaire (E/MU) :
On peut mesurer l’écart sur marge unitaire de la même façon que précédemment :
E/MU = (Marge moyenne prévue corrigée de composition de ventes - marge moyenne prévue) x Quantité totale réelle
E/MU = (MPC - Mp) . Qr
Ecart sur marge unitaire = (33,5350 – 33,8261) x 21 500 = - 6 261 DH (défavorable).
Décomposition de l’écart sur marge unitaire :
L’écart sur marge unitaire doit être décomposé pour faire apparaître l’impact de la composition des ventes.
Pour cela, on recalcule la marge prévue pour tenir compte de la composition réelle des ventes :
Marge unitaire prévue corrigé = (11000 x 24 + 7500 x 36 + 3000 x 50) / (11000+7500+3000) = 31,8140 DH
Ecart sur composition des ventes (E/CV):
E/CV = Quantité totale réelle x (Marge moyenne prévue corrigée de composition de ventes - Marge moyenne prévue)
E/CV = QR . (MPC – MP
Ecart sur composition des ventes = 21 500 x (31,8140 – 33,8261) = - 43 261 DH (défavorable).
Cet écart est négatif car la composition des ventes a évolué de façon défavorable à la société : les prévisions ont été
dépassées pour le produit « Dalhia » à faible marge (51% des ventes réelles contre 43% prévu) alors qu’elles n’ont pas été
atteintes pour le produit « Lilas » à forte marge (14% des ventes réelles contre 22% prévu).
Scénario pessimiste (7000) Scénario normal (10 000) Scénario optimiste (12 000)
Prix Prix Prix
Quantité Montant Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire unitaire
Matière M 14 000 20 280 000 20 000 20 400 000 24 000 20 480 000
Matière N 21 000 10 210 000 30 000 10 300 000 36 000 10 360 000
490 000 700 000 840 000
Le coût prévu de la main d’œuvre :
De même que pour la matière, le calcul repose sur l’utilisation de standards techniques (temps et niveau de qualification de
la main d’œuvre nécessaire pour la fabrication d’un produit) et des standards monétaires (coût salarial estimé, cotisations
sociales comprises).
Là aussi, il faut tenir compte non seulement du temps de travail consacré à la production mais également des autres périodes
rémunérées : réglage et entretien des machines, congés payés, etc ….
Par convention, on intègre :
– les temps improductifs imposés par les contraintes techniques (réglage des machines) dans le standard technique (temps standard),
– les temps improductifs imposés par la législation sociale (congés payés) dans le standard monétaire (taux standard de la MOD).
Ces standards doivent être revus régulièrement pour tenir compte de l’effet d’apprentissage (l’expérience permet de réaliser
plus rapidement une même tâche).
Attention : le choix du taux de perte (matière première) ou de temps improductif (main d’œuvre) est loin d’être neutre : si
l’objectif est trop ambitieux (aucune perte !) il ne sera pas motivant car impossible à atteindre. Inversement, s’il est trop bas,
il n’incitera pas les responsables de production à améliorer les processus.
Il peut être fixé de façon empirique (observation du passé) ou volontariste (objectif à atteindre).
Exemple :
Scénario pessimiste (7000) Scénario normal (10 000) Scénario optimiste (12 000)
Prix Prix Prix
Quantité Montant Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire unitaire
M.O.D – Atelier A 10 500 40 420 000 15 000 40 600 000 18 000 40 720 000
M.O.D – Atelier B 7 000 50 350 000 10 000 50 500 000 12 000 50 600 000
770 000 1 100 000 1 320 000
Ces standards doivent être revus régulièrement pour tenir compte de l’effet d’apprentissage (l’expérience permet de réaliser
plus rapidement une même tâche).
Attention : le choix du taux de perte (matière première) ou de temps improductif (main d’œuvre) est loin d’être neutre : si
l’objectif est trop ambitieux (aucune perte !) il ne sera pas motivant car impossible à atteindre. Inversement, s’il est trop bas,
il n’incitera pas les responsables de production à améliorer les processus.
Il peut être fixé de façon empirique (observation du passé) ou volontariste (objectif à atteindre).
Le coût prévu du centre d’analyse :
Le coût total des centres d’analyse est tout d’abord calculé pour chaque centre d’analyse, sur la base d’une activité
considérée comme normale. Puis le coût standard de l’UO est obtenu en divisant ce montant par le nombre d’UO
correspondant à l’activité normale.
Coût de l'UO = coût du centre pour une activité normale / nombre d’UO à l’activité normale
Dans la mesure où les centres d’analyse incorporent une part non négligeable de charges fixes, il peut être nécessaire
d’établir un budget flexible, c’est-à-dire un budget tenant compte des différents niveaux d’activité possible.
Celui-ci peut prendre la forme d’un tableau :
Niveau d’activité 1 2 3 4 5 6
Coût d’une UO
Ou d’une formule mathématique :
x : Niveau d’activité,
Coût d’une UO = a.x + b Avec : a : Coût variable unitaire,
b : Coût fixe total.
c’est la performance du département de production, on vérifie si on a bien mis en œuvre le volume prévu des
Ecart sur quantité :
facteurs de production ( matière, main d’œuvre directe,…).
c’est la différence de prix des facteurs de production engagés ( matière, main d’œuvre directe,…).
Ecart sur prix : La responsabilité difficile à définir, puisque l’évolution des prix ne dépend pas du département d’achat mais
des conditions extérieures.
NB. En raison de la difficulté d’interpréter l’écart mixte, généralement, la décompisition de l’écart éconolmique se fait en deux sous écart, avec un
préférence pour la première analyse ci-dessus.
Exemple :
Finalement, les prévisions se sont fixées sur une activité de 12 000 unités, alors que les réalisation témoignent une la
production réelle du produit P est de 15 000 unités, occasionnant les coûts suivants :
Charges digestes :
Matière M : 28 000 Kg, à 30DH ;
Matière N : 50 000 unités, pour 400 000 DH ;
M.O.D – Atelier A : 25 000 heures, à 50 DH ;
M.O.D – Atelier B : 12 000 heures, pour 720 000 DH ;
Charges indigestes :
Atelier A : 25 000 unités d’œuvre, pour 152 000 DH (dont 40 000 DH de charges fixes) ;
Atelier B : 12 000 unités d’œuvre, pour 124 000 DH (dont 40 000 DH de charges fixes) ;
Distribution : 15 000 unités d’œuvre, pour 145 000 DH (dont 40 000 DH de charges fixes).
Tableau calcul des écarts globaux et économiques :
Coût Réel Coût Prévu Coût Préétabli
Ecart Ecart
(15 000 unités) (12 000 unités) (15 000 unités)
Global écque
Qté P.U Mt Qté P.U Mt Qté P.U Mt
Charges directes : 3 210 000 2 160 000 1 050 000 2700 000 510 000
Matière M 28 000 30 840 000 24 000 20 480 000 360 000 30 000 20 600 000 240 000
Matière N 50 000 8 400 000 36 000 10 360 000 40 000 45 000 10 450 000 -50 000
MOD – At- A 25 000 50 1 250 000 18 000 40 720 000 530 000 22 500 40 900 000 350 000
MOD – At-B 12 000 60 720 000 12 000 50 600 000 120 000 15 000 50 750 000 -30 000
Charges indirectes : 421 000 384 000 37 000 480 000 -59 000
Atelier A 25 000 6,08 152 000 24 000 5 120 000 32 000 30 000 5 150 000 2 000
Atelier B 12 000 10,33 124 000 12 000 12 144 000 -20 000 15 000 12 180 000 -56 000
Distribution 15 000 9,67 145 000 12 000 10 120 000 25 000 15 000 10 150 000 -5 000
Totaux 15 000 484,13 3 631 000 12 000 424 2 544 000 1 087 000 15 000 424 3 180 000 451 000
Ecart sur volume d’activité = EG- EE = E/VA = 1 087 000 – 451 000 = 636 000 (favorable)
Analyse des l’écart économique sur charges directes :
Ecart sur quantité Ecart sur prix Ecart économique
QR QP PP E/Q PR PP QR E/P Montant Interprétation
Matière M 28 000 30 000 20 -40 000 30 20 28 000 280 000 240 000 (1) Défavorable
Matière N 50 000 45 000 10 50 000 8 10 50 000 -100 000 -50 000 (2) Favorable
MOD – At- A 25 000 22 500 40 100 000 50 40 25 000 250 000 350 000 (1) Défavorable
MOD – At-B 12 000 15 000 50 -150 000 60 50 12 000 120 000 -30 000 (2) Favorable
-40 000 550 000 540 000 (1) Défavorable
(1) On a consommé plus de charges que ce qui était prévu. (2) On a consommé moins de charges que ce qui était prévu.
ANALYSE DE L’ECART ECONOMIQUE SUR COUT INDIRECT :
Les écarts sur charges indirectes entre les dépenses réelles du centre d’analyse et les prévisions budgétaires qui apparaissent
en fin de période pourront provenir :
d’une différence entre le niveau d’activité normale sur la base duquel le budget a été établi et le niveau d’activité
réellement atteint ;
de différences entre les coûts standards et les coûts réels des ressources consommées par le centre d’analyse ;
de différences entre les quantités préétablies et les quantités réellement utilisées des ressources du centre d’analyse.
Ces écarts concernent les frais fixes et les frais variables dans les centres d’analyses.
L’effet coût (écart sur prix) se décompose en écart sur activité (ou écart de capacité) et en écart sur frais (ou écart sur
budget).
Ecart sur activité = Budget Fexible - Coût Préétabli de l’activité réelle
E/A= (Activité Normale – Activité Réelle) x Coût fixe Unitaire Prévu
Il mesure la différence due à la sur ou sous-activité par rapport au niveau d’activité normal. En effet, le niveau d’activité a un impact sur
l’absorption des charges fixes par les produits fabriqués (économies d’échelle). Un écart favorable se rencontre lorsque le niveau d’activité
standard correspondant à la production réelle est supérieur au niveau d’activité normal.
Exemple :
Analyse des l’écart économique sur charges indirectes :
Coût préétabli de l’activité Coût préétabli de l’activité
Coût réel (CR) Budget flexible (BF)
réelle (CPAR) prévue (CPAP)
Atelier A Activité réelle = 25 000 UO Activité réelle = 25 000 UO
Activité réelle = 25 000 UO Activité prévue = 30 000 UO
Qté PU MT Qté PU MT Qté PU MT Qté PU MT
Coût variable 25 000 4,48 112 000 25 000 3,00 75 000 25 000 3,00 75 000 30 000 3,00 90 000
Coût fixe 20 000 2,00 40 000 20 000 2,00 40 000 25 000 2,00 50 000 30 000 2,00 60 000
Totaux 25 000 6,08 152 000 25 000 4,60 115 000 25 000 5,00 125 000 30 000 5,00 150 000
E/B = 37 000 DH E/A = - 10 000 DH E/R = - 25 000 DH
Synthèse :
Analyse d’un écart sur résultat
(Chiffre d’affaires et coût de production)
EXERCICES D’APPLICATION
Application1 1 : Contrôle budgétaire des ventes
DONNEES :
La société ABC fabrique cinq produits "P1", "P2", "P3", "P4" et "P5". Au titre du quatrième trimestre 2012, la société vous
transmis les prévisions et réalisations d’activité suivantes :
"P1" "P2" "P3" "P4" "P5"
Quantité vendue 12 000 20 000 15 000 8 000 6 000
Prévisions
Marge unitaire 40 30 20 30 40
Quantité vendue 16 000 10 000 15 000 4 000 8 000
Réalisations
Marge unitaire 20 50 30 30 20
Travail à faire :
1. Pour chaque produit de la société ABC, calculer et analyser l’écart sur les ventes.
2. Pour l’ensemble de l’activité de la société ABC, calculer et analyser l’écart sur les ventes.
ANNEXES
1) Analyse des écarts sur ventes des différents produits de l’entreprise au titre du 4 ème trimestre 2012 :
Calcul de l’écart global :
Prévisions Réalisations Ecart global
Marge Marge Marge Marge
Quantité Quantité Montant Interprétation
unitaire totale unitaire totale
"P1"
"P2"
"P3"
"P4"
"P5"
CORRIGE
1) Analyse des écarts sur ventes des différents produits de l’entreprise au titre du 4ème trimestre 2012 :
Calcul de l’écart global :
Prévisions Réalisations Ecart global
Marge Marge Marge Marge
Quantité Quantité Montant Interprétation
unitaire totale unitaire totale
"P1" 12 000 40 480 000 16 000 20 320 000 -160 000 Défavorable
"P2" 20 000 30 600 000 10 000 50 500 000 -100 000 Défavorable
"P3" 15 000 20 300 000 15 000 30 450 000 150 000 Favorable
"P4" 8 000 30 240 000 4 000 30 120 000 -120 000 Défavorable
"P5" 6 000 40 240 000 8 000 20 160 000 -80 000 Défavorable
61 000 30,492 1 860 000 53 000 29,245 1 550 000 -310 000 Défavorable
Analyse de l’écart global – écart sur quantité :
Prévisions Réalisations Ecart sur quantité
Marge Marge Marge Marge
Quantité Quantité Montant Interprétation
unitaire totale unitaire totale
"P1" 12 000 40 480 000 16 000 40 640 000 160 000 Favorable
"P2" 20 000 30 600 000 10 000 30 300 000 -300 000 Défavorable
"P3" 15 000 20 300 000 15 000 20 300 000 0 -
"P4" 8 000 30 240 000 4 000 30 120 000 -120 000 Défavorable
"P5" 6 000 40 240 000 8 000 40 320 000 80 000 Favorable
Analyse de l’écart global – écart sur marge :
Prévisions Réalisations Ecart sur quantité
Marge Marge Marge Marge
Quantité Quantité Montant Interprétation
unitaire totale unitaire totale
"P1" 16 000 40 640 000 16 000 20 320 000 -320 000 Défavorable
"P2" 10 000 30 300 000 10 000 50 500 000 200 000 Favorable
"P3" 15 000 20 300 000 15 000 30 450 000 150 000 Favorable
"P4" 4 000 30 120 000 4 000 30 120 000 0 -
"P5" 8 000 40 320 000 8 000 20 160 000 -160 000 Défavorable
Vérification des sous-écarts :
"P1" "P2" "P3" "P4" "P5"
Ecart sur quantité 160 000 - 300 000 0 - 120 000 80 000
Ecart sur marge - 320 000 200 000 150 000 0 - 160 000
Ecart global - 160 000 - 100 000 150 000 - 120 000 - 80 000
2) Analyse des écarts sur ventes globales de l’entreprise au titre du 4ème trimestre 2012 :
Ecart sur quantité :
E/Q = (53 000 – 61 000) x 30,492 = - 243 934 (Défavorable).
Ecart sur marge :
E/M = (29,245 - 30,492) x 53 000 = - 66 066 (Défavorable).
Marge moyenne corrigée par composition des ventes :
MPC = [(16000 x 40) + (10000 x 30) + (15000 x 20) + (4000 x 30) + (8000 x 40)]/ [(16000 + 10000 + 15000 + 4000 + 8000) = 31,698.
Sous écart sur composition des ventes :
E/CV= (31,698 - 30,492) x 53 000 = + 63 934 (Favorable).
Sous écart sur composition des ventes :
E/CV= (30,492- 31,698) x 53 000 = - 130 000 (Défavorable).
ANNEXES :
1/ a) Coûts d’achats des matières premières :
M N
ELEMENTS
Qtés. P.U. Mt. Qtés. P.U. Mt.
- Achats
- Frais sur achats
Coût d’achat
b) Coûts réel de production :
DELTA
SIGMA Eléments
Eléments Qtés. P.U. Mt.
Qtés. P.U. Mt.
Charges directes :
Charges directes :
PSF SIGMA
Matière M
Matière N
M.O.D. – At -1
M.O.D. – At -2
Charges indirectes :
Charges indirectes :
Atelier 1
Atelier 2
Coût de production
Coût de production
CORRIGE :
1/ a) Coûts d’achats des matières premières :
M N
ELEMENTS
Qtés. P.U. Mt. Qtés. P.U. Mt.
- Achats 30 000 25,00 750 000 30 000 30,00 900 000
- Frais sur achats 30 000 3,50 105 000 30 000 3,50 105 000
Coût d’achat 30 000 28,50 855 000 30 000 33,50 1 005 000
b) Coûts réel de production :
DELTA
SIGMA Eléments
Eléments Qtés. P.U. Mt.
Qtés. P.U. Mt.
Charges directes :
Charges directes :
PSF SIGMA 18 000 80,00 1 440 000
Matière M 30 000 28,50 855 000
Matière N 30 000 33,50 1 005 000
M.O.D. – At -1 5 200 65,00 338 000
M.O.D. – At -2 4 800 70,00 336 000
Charges indirectes :
Charges indirectes :
Atelier 1 5 200 47,50 247 000
Atelier 2 3 487,5 80,00 279 000
Coût de production 18 000 80,00 1 440 000
Coût de production 18 000 170,00 3 060 000
SYNTHESE DE COURS
EXERCICES D’APPLICATION
Application 1 : Analyse de l’évolution de la masse salariale
DONNEES :
Les éléments de la rémunération du personnel du Restaurant AL MADAR sont les suivants :
Augmentations de salaires :
Augmentations
2013 Augmentations individuelles
générales
Ancienneté : 200 DH par mois A compter du 01/01/13
A compter du 01/04/13
Travail à faire :
Analyser l’évolution de la masse salariale du Restaurant ALMADAR entre 2012 et 2013, en calculant et
interprétant les effets suivants :
1. Effet de niveau ;
2. Effet de masse ;
3. Effet de report ;
4. Effet de GVT ;
5. Effet d’effectif ;
6. Effet de structure ;
7. Effet de Noria.
Cas 1 :
L’entreprise se targue d’avoir une évolution de salaire mensuel moyen conséquente, mais les syndicats considèrent que ceci est
principalement dû aux effets de structure et que si les catégories de salariés étaient restées dans la même proportion qu’à la date
initiale, l’augmentation du salaire moyen de l’entreprise aurait été telle qu’indiquée en bas du tableau. Calculer l’augmentation du
salaire moyen et d’autre part vérifier que le calcul à structure constante est correct.
2012 2013
Catégories Effectifs Salaire moyen Catégories Effectifs Salaire moyen
Cadres 100 3 000 Cadres 150 3 030
Employés 500 1 500 Employés 480 1 510
Ouvriers 200 1 200 Ouvriers 180 1 212
NB. évolution des salaires à structure constante : 0,8%
Travail à faire :
1) calculer la masse salariale de chaque catégorie pour les deux années,
2) calculer la masse salariale totale et en déduire le salaire moyen,
3) calculer pour chaque catégorie son poids dans la masse salariale,
4) calculer l’évolution du salaire moyen chaque catégorie,
5) finir par calculer l’évolution du salaire moyen à structure constante.
Cas 2 :
Pour l’exercice 2014, il est prévu une réorganisation des ressources humaines au sein de l’entreprise SIL et les dirigeants de la
société souhaitent évaluer :
- d’une part, l’impact des augmentations collectives de salaires de l’exercice 2013 sur la masse salariale de 2014 ;
- d’autre part, la masse salariale prévisionnelle de 2014.
Travail à faire
A l’aide de l’annexe 1 :
1. Définir l’effet niveau et l’effet masse puis les calculer pour l’exercice 2013. Commenter les résultats obtenus.
2. Calculer l’impact des augmentations collectives de salaires de 2013 sur la masse salariale de 2014. Comment qualifie-t-
on cet effet ?
A l’aide de l’annexe 2 :
3. Estimer la masse salariale prévisionnelle pour l’exercice 2014.
Annexe 1 : Analyse de la masse salariale de l’exercice 2013
Un accord paritaire portant sur les salaires effectifs a été conclu, à l’issue de plusieurs réunions de négociation entre la Direction de
l’imprimerie SIL et la Délégation syndicale.
Extraits de l’accord sur les salaires 2013 :
« PREAMBULE : La Délégation syndicale souhaitait un rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis plusieurs années par certains
salariés. La Direction a rappelé la situation économique difficile.
er er
Calendrier : les augmentations prévues seront réalisées en deux temps, le 1 mars 2013 et le 1 septembre 2013. Mesure de
« rattrapage partiel de pouvoir d’achat » : une revalorisation de l’ensemble des salaires de 1% en mars 2013 suivie d’une augmentation
de 1% en septembre 2013. »
Sur la période 2013, il n’y a pas eu d’augmentation individuelle de salaires ; l’effectif et la structure catégorielle sont restés stables.
Base indicielle 100 au 31/12/2012.
Annexe 2 : Prévision de la masse salariale de 2014
Augmentation des salaires :
augmentation générale des salaires de toutes les catégories socio-professionnelles ou ancienneté : 0,5 % le 01/03/14 ;
augmentation individuelle des salaires : 0,94 % de la masse salariale de décembre 2013, accordée le 01/07/14. Ni les salariés
devant partir en cours d’année, ni ceux embauchés en cours d’année ne bénéficieront des augmentations individuelles de salaire.
Mouvements du personnel :
aucune promotion n’est prévue pour 2014 ;
deux départs à la retraite sont prévus :
départ le 31 mai 2014 d’un ouvrier au salaire mensuel brut de 1 725 DH, en valeur au 31/12/2013.
départ le 31 août 2014 d’un cadre au salaire mensuel brut de 3 570 DH, en valeur au 31/12/2013.
er
recrutement : un ouvrier sera recruté le 1 juin 2014 au salaire mensuel brut de 1 380 DH.
La masse salariale de l’effectif stable pour l’exercice 2014 a été évaluée à 1 866 020 DH.
Cas 3 :
Préoccupé par l'importance des coûts salariaux dans la rentabilité de sa société, tout en étant soucieux de disposer d'un personnel
efficace, Monsieur CHARLES serait particulièrement intéressé, d'une part par une analyse de l'évolution de la masse salariale de la
société LEOL entre 2001 et 2002, et d'autre part par une prévision de cette masse salariale pour 2003.
ANNEXE 1 : Données relatives aux masses salariales de 2001 et 2002 chez LEOL
Remarque : L'étude étant menée en septembre 2012, les données de 2012 peuvent alors être connues avec une précision jugée
suffisante.
ANNEXE 2 : Prévisions de masse salariale pour 2013 (données complémentaires) chez LEOL
er
Il a été prévu d'accorder en 2013 deux augmentations générales et uniformes des salaires, la première de 1 % le 1 avril et la seconde
er
de 1,5 % le 1 octobre.
Aucune promotion n'est prévue. Les départs à la retraite seront partiellement compensés par des embauches conformément aux
tableaux suivants :
Travail à faire :
En vous aidant des annexes 1 et 2
1) Calculer la variation totale de la masse salariale entre 2011 et 2012.
2) Calculer la masse salariale qu'on aurait obtenue en 2011 avec la structure professionnelle de 2012.
3) Utiliser la masse salariale calculée en 2 pour analyser la variation calculée en 1. Commenter.
4) Calculer la masse salariale prévisionnelle de 2013. Commenter.
Corrigé :
Cas 2 :
1. Définir l’effet niveau et l’effet masse puis les calculer pour l’exercice 2013. Commenter les résultats obtenus.
Effet niveau : taux de variation du salaire mensuel perçu par le salarié entre deux dates données (souvent décembre). Evolution en
niveau = Salaire Date N / Salaire Date (N-1)
Effet masse : progression de la masse salariale entre deux exercices causée uniquement par les augmentations accordées durant N.
Effet lié à l’impact des décisions prises en N sur l’évolution du salaire moyen de N. Evolution en masse = Salaire annuel N / Salaire
annuel (N-1)
Calendrier des augmentations de salaires 01/03/2013 01/09/2013
Base 100 au 01/01/2012 1% 1%
Indice (base 100 au 01/01/10) Nombre de mois Total
Période :
Du 01/01/10au 28/02/10 100 2 200
Du 01/03/10 au 31/08/10 100 x 1,01 = 101 6 606
Du 01/09/10 au 31/12/10 101 x 1,01 = 102,01 4 408,04
Total 12 1 214,04
Effet niveau 2013 = 102,01 / 100 = 1,0201 = + 2,01 %
Coefficient multiplicateur annuel de la MS de 2013/2012 = 1 214,04
Effet masse 2013= 1 214,04 / (100 x 12) = 1,0117 = + 1,17 %
Commenter les résultats obtenus à la question précédente
Le salaire mensuel a progressé de 2,01 % entre décembre 2012 et décembre 2013 (effet niveau).
L’impact des augmentations collectives de salaires accordées en 2013 sur la masse salariale de 2013 est de
1,17 %. L’augmentation des salaires en deux temps (mars et septembre) atténue l’effet masse.
2. Calculer l’impact des augmentations collectives de salaires de 2013 sur la masse salariale de 2011. Comment qualifie-t-on cet effet
?
Effet de report de 2013 sur 2014= Salaire décembre 2013 x 12 / Salaire annuel 2013 +
= (102,01 x 12)/1 214,04 = 1,0083 = + 0,83 %
Vérification : Effet niveau = Effet masse x Effet report = 1,0117 x 1,0083 = 1,021 soit 2,1 %
3. Estimer la masse salariale prévisionnelle pour l’exercice 2014.
Masse salariale de l’effectif entrant 2014
CSP Effectif entrant Salaire mensuel Nombre de mois Total
Ouvrier 1 1 380 7 9 660
Masse salariale de l’effectif sortant 2 014
CSP Effectif Salaire Nombre de mois Total
sortant
Ouvrier 1 1 725 2 3 450
1 725 x 1,005 = 1 733,625 3 5 200,875
Cadre 1 3 570 2 7 140
3 570 x 1,005 = 3 587,85 6 21 527,1
37 317,975
Masse salariale 2 014 = 1 866 020 + 9 660 + 37 317,975 = 1 912 997 ,975 DH
Programme de formation
Volume
Intitulé Objectifs (Etre capable de ) Contenu Horaire
5- REALISATION DU Appliquer les principes d'élaboration du tableau de bord Elaboration et interprétation du tableau de bord.
TABLEAU DE BORD Interpréter, à partir d’une situation réelle ou simulée, le contenu Evaluation (devoir surveillé et sa correction).
4 heures
du tableau de bord.
SYNTHESE DE COURS
Le contrôle budgétaire est un outil utile à la gestion d’une entreprise mais il présente plusieurs limites :
lenteur : l’information n’est disponible qu’après des délais importants (plusieurs semaines)
caractère incomplet : les budgets ne tiennent pas compte des indicateurs non financiers, dont l’importance est pourtant capitale :
satisfaction des clients, climat social, délai de production, etc …
coût élevé : la lourdeur et le coût de la procédure budgétaire sont peu adaptés aux petites structures.
Il est donc nécessaire de disposer également d’un outil de décision et de prévision simple, disponible rapidement et intégrant des données
non financières : le tableau de bord (TB).
1. Notion de tableau de bord
1.1. Définition
Le tableau de bord est un ensemble d’indicateurs peu nombreux conçus pour permettre aux gestionnaires de prendre connaissance de
l’état et de l’évolution des systèmes qu’ils pilotent et d’identifier les tendances qui les influenceront sur un horizon cohérent avec la
nature de leurs fonctions (Henri Bouquin 2003). C’est un outil de pilotage qui souligne l’état d’avancement dans lequel se trouve le
processus afin de permettre au responsable de mettre en place des actions correctives. C’est aussi est un ensemble d’informations (on
parle d’indicateurs) présentées de façon synthétique et destinées au pilotage de l’entreprise et de ses centres de responsabilité.
Il n’existe pas de tableau de bord standard : chaque entreprise (voire chaque département) doit construire le sien "sur-mesure". Elle doit
ainsi choisir les indicateurs pertinents, déterminer des valeurs de comparaison et décider de la périodicité d’élaboration du tableau de
bord.
1.2. Intérêt
Le tableau de bord est un ensemble d'indicateurs de pilotage, construits de façon périodique, à l'intention du responsable, afin de guider
ses décisions et ses actions en vue d'atteindre les objectifs de performance.
Le tableau de bord :
permet le contrôle de gestion en mettant en évidence les performances réelles et potentielles et les dysfonctionnements ;
est un support de communication entre responsables ;
favorise la prise de décision, après analyse des valeurs remarquables, et la mise en œuvre des actions correctives ;
peut être un instrument de veille permettant de déceler les opportunités et risques nouveaux.
1.3. Caractéristiques
♦ Il existe deux types de tableaux de bord :
Destiné au reporting, servant à rendre des comptes sur les résultats obtenus et à dialoguer entre niveaux hiérarchiques (et souvent
aussi entre fonctions). Il contient l’ensemble des indicateurs stratégiques ainsi que les indicateurs opérationnels les plus pertinents
pour apprécier de l’adéquation de l’action à l’objectif stratégique. C’est une vision verticale des résultats.
Destiné au pilotage du service, permettant de suivre l’avancement des plans d’action et les résultats obtenus par ceux-ci (contribution
aux résultats de l’entité). Ces derniers ont vocation à rester en diffusion interne à la collectivité. La vision donnée est
multidimensionnelle.
♦ Un tableau de bord utile contient généralement 4 éléments essentiels :
un tableau rassemblant les indicateurs pertinents ;
un graphique pour présenter l’information la plus représentative des données du tableau ;
un commentaire clair, précis et concis donnant des indications sur les actions achevées, en cours, et à venir ;
un encart de références avec les coordonnées de l’émetteur et les sources utilisée ;
Objectifs de l'unité
Pour un centre de coût, l’objectif sera de
respecter le niveau de coûts définis.
Identification des facteurs clés de succès
Pour un centre de profit, l’objectif sera de
relevant du champ d'action du gérer un certain niveau de bénéfice.
responsable Pour un centre de coût, les indicateurs
Définition des critères de performance
seront quantitatifs (indicateurs
caractéristiques des FCS physiques). Ex : nombre d’unités
produites.
Définition des indicateurs de pilotage à
Pour un centre de profit, les indicateurs
partir de ces critères seront monétaires. Ex : la marge réalisée.
Mise en forme du tableau de bord
Centres Objectifs Facteurs clés de succès
- Coût de production
- Evolution des effectifs
Production-Montant Minimiser les coûts - Taux d’absentéisme
- Cadence de production
- Qualité des produits fabriqués
- Chiffre d’affaires
- Taux de marge
Maximiser les ventes et
- Taux de pénétration du marché
Commercialisation minimiser les frais de
- Nombre de commandes
distribution
- Frais de commercialisation
- Taux de satisfaction des clients
2.4. Choix des indicateurs
La difficulté d'élaboration du tableau de bord réside dans la sélection d'indicateurs parmi la masse des informations fournies par les
systèmes comptable et de contrôle de gestion.
Le tableau de bord est constitué d'indicateurs de pilotage, c'est-à-dire un ensemble d'indicateurs de suivi et de résultat. Il comprend des
indicateurs financiers (valeur des commandes enregistrées, solde de trésorerie, …), mais également des indicateurs physiques (tonnage
des livraisons, délais de production, nombre de visites effectuées chez des clients, etc …).
Il peut comporter des variables suivies par les budgets mais il comportera d’autres éléments qui échappent à la logique du budget.
Tableau de bord et budget sont des outils complémentaires, comme peuvent l’être une carte routière et le tableau de bord d’une voiture.
Exemple : La performance d'un centre de profit est évaluée par une marge, indicateur de résultat ; les indicateurs mesurant le niveau
d'activité, les coûts des moyens mis en œuvre, la satisfaction des clients, constituent des indicateurs de suivi.
Les indicateurs doivent être :
- pertinents : répondre, au bon moment, aux besoins du responsable auquel le tableau de bord s'adresse ;
- obtenus rapidement afin de mener à temps les actions correctives. On privilégie la rapidité d'obtention à la précision de l'information ;
- synthétiques : l'ensemble des indicateurs doit offrir une image globale et complète de l'entreprise ou du champ d'activité du
responsable ;
- contingents : répondre à la situation et aux attentes du moment. Le tableau de bord n'a donc pas un contenu uniforme, ni entre les
services, ni dans le temps, même s'il doit présenter une certaine stabilité afin de procéder à des comparaisons dans le temps.
Remarque : il ne faut pas confondre critère et indicateur. Exemple : le critère "réactivité" se mesure par l'indicateur "temps moyen de
réponse".
Le choix des indicateurs est particulièrement important :
il faut choisir des indicateurs pour lesquels l’information pourra être collectée en temps utile et à un coût raisonnable, sinon le tableau
de bord présentera les mêmes défauts que les budgets. Exemple : pour suivre le niveau des stocks, il sera préférable de les valoriser
en coût standard plutôt qu’en coût réel afin de disposer plus rapidement de l’information.
il faut choisir des indicateurs pertinents, c’est-à-dire qui permettent de suivre les facteurs clés de succès de l’entreprise (tous les
facteurs clés et uniquement les facteurs clés).
Exemple : pour une entreprise de vente par correspondance :
Exemple : pour un directeur commercial, le suivi des commandes prises sera effectué de façon plus synthétique que pour un chef de
secteur.
De même que pour les budgets, les tableaux de bord peuvent s’emboîter les uns dans les autres en suivant les lignes hiérarchiques.
2.5. Valeurs de comparaison
Les valeurs atteintes par les indicateurs retenus ne seront utiles que si elles sont mises en perspective par rapport :
à une valeur cible (objectif à atteindre) ;
et/ou à un seuil d’alerte (état critique qui nécessite une mesure corrective) ;
et/ou à un historique pour suivre l’évolution.
Ces données doivent être présentées de la façon la plus claire possible de façon à permettre une consultation rapide :
un tableau vaut mieux qu’un texte ;
un graphique vaut mieux qu’un tableau ;
un pictogramme vaut mieux qu’un graphique.
Ainsi par exemple, un indicateur dont la valeur est satisfaisante par rapport à l’objectif fixé peut être accompagné d’un symbole ☺ ou
d’un feu vert. Autrement, on utilise le symbole ou le feu rouge.
3. Structure du tableau de bord
3.1. Présentation
Le tableau de bord doit offrir une structure claire et signifiante.
Les indicateurs peuvent prendre la forme d'écarts (comparaison des réalisations aux objectifs), de ratios, de graphiques ou de clignotants
(valeurs au-delà ou en deçà desquelles le responsable doit intervenir).
3.2. Application
"SOFT INFO" est un importateur de composants informatiques. Cette société s'est spécialisée dans le montage et la vente de micro-
ordinateurs, via deux établissements situés en région casablancaise et à Fès.
L'établissement de Casablanca dispose d'un service après-vente (SAV) qui assure le suivi de tous les ordinateurs vendus par la société et
offre des prestations diverses (conception et vente de configurations spécifiques, vente d'autres périphériques, opérations de maintenance
sur d'autres matériels…).
De nombreuses réclamations concernant le SAV parviennent à la secrétaire commerciale de "SOFT INFO" de Casablanca. La plupart
des clients considèrent que le temps d'intervention est beaucoup trop long. En effet, le temps d'attente moyen est de 96 heures pour les
clients du Sud du Maroc et de 10 heures pour ceux de Casablanca.
Les clients évoquent la qualité des prestations offertes par l'agence commerciale concurrente : mise à disposition de matériels, service
"numéro d'urgence" 24 heures / 24, 7 jours / 7, maintenance sur site, délai moyen d'intervention de 12 heures…
Pour satisfaire au mieux la clientèle, le contrôleur de gestion propose en particulier pour l'année à venir :
la création d'un SAV au Sud du Maroc via un transfert de techniciens issus de Casablanca ;
l'assistance téléphonique ;
des actions de parrainage auprès des bureaux des élèves des grandes écoles casablancaises ;
la vente de formations sur matériel ou sur logiciel.
T.A.F : Proposer un tableau de bord "qualité" pour le SAV d'IICI.
NB. LA périodicité de ce document serait annuelle.
Proposition de solution :
Démarche adaptée à l'activité garantie du SAV :
EXERCICES D’APPLICATION
Application 1 : Analyse du tableau de bord
DONNEES :
Le groupe RECIPO souhaite mettre en place un système de tableaux de bord opérationnels chez ATOOBOIS.
Vous disposez, en annexe 9, d’un résumé des pratiques opérationnelles du groupe RECIPO et, en annexe 10, de la politique
environnementale de l’entreprise ATOOBOIS qui dispose d’une certification environnementale.
Travail à faire :
1. Définir la notion de tableau de bord.
2. Donner une typologie des indicateurs de performance de l’activité de production d’une entreprise industrielle.
A l’aide des annexes 1 à 4 :
3. Expliquer les raisons de la préférence du groupe RECIPO pour les tableaux de bord au détriment de la gestion budgétaire
classique.
Votre travail porte uniquement sur deux objectifs du tableau de bord opérationnel des opérations de production 1 à 7. Il s’agit de :
1 : atteindre les objectifs mensuels de production ;
2 : respecter la politique environnementale de l’entreprise.
Il faut s’intéresser uniquement aux éléments maîtrisables par les responsables techniques et les opérateurs de production.
4. Identifier les facteurs clés de succès (FCS) et les indicateurs de performance correspondants. Le responsable attend deux à
trois facteurs clés de succès par objectif et deux à trois indicateurs par facteur clé de succès. Pour chaque indicateur vous
préciserez, si nécessaire, les modalités d’obtention et/ou de calcul.
ANNEXES
OPERATION 1 : ils sont introduits par une pelle à godet avec bras télescopique dans une trémie d’alimentation les acheminant vers un
pré broyeur. Il fonctionne 21 heures par jour au maximum (à l’issue de chaque poste le matériel est nettoyé pendant une heure). Les
déchets sont ainsi concassés.
OPERATION 2 : les déchets concassés sont repris en sortie sur une bande transporteuse horizontale. Un séparateur automatique de
métaux permet l’élimination des pièces métalliques les plus importantes qui sont récupérées dans une benne.
OPERATION 3 : un tri manuel est ensuite effectué par des opérateurs. Il permet de retirer les matières indésirables comme le plastique,
le verre ou les pierres. Ces éléments sont stockés dans un petit conteneur.
OPERATION 4 : le bois trié est ensuite repris par une bande transporteuse alimentant un broyeur. Il fonctionne 21 heures par jour au
maximum (à l’issue de chaque poste le matériel est nettoyé pendant une heure). Les déchets sont réduits sous forme de plaquettes de 2 à
6 cm de coté.
OPERATION 5 : ces plaquettes transitent à nouveau par un séparateur automatique de métaux puis sont stockées en vrac sur une aire
bétonnée. Une partie d’entre elles est destinée à être vendues en l’état, tandis qu’une autre partie est transformée en particules.
OPERATION 6 : une partie des plaquettes est reprise depuis l’aire bétonnée à l’aide d’une chargeuse vers une trémie tampon. Elle
alimente un convoyeur qui les achemine jusqu’à une coupeuse fonctionnant 8 à 12 heures par jour. Les déchets sont à ce stade
transformés en particules. Elles transitent par un séparateur-épierreur qui permet l’élimination, par tri aéraulique des derniers corps
étrangers (poussières de silices, limaille de métaux non ferreux…).
OPERATION 7 : les particules de bois sont reprises par un système pneumatique vers un bâtiment de stockage.
CORRIGE
2. Donner une typologie des indicateurs de performance de l’activité de production d’une entreprise industrielle.
Les typologies sont multiples :
- indicateurs de coûts, de qualité, de délais et de flexibilité ;
- indicateurs de résultat ou de progression ;
- indicateurs globaux ou partiels ;
- indicateurs d’alerte, de pilotage ;
- indicateurs quantitatifs, qualitatifs …
3. Expliquer les raisons de la préférence de RECIPO pour les tableaux de bord au détriment de la gestion budgétaire classique.
L’entreprise calcule des coûts complets réels par trimestre et dispose d’une information chiffrée complète.
L’entreprise est une PME : elle peut donc éprouver des difficultés à chiffrer des coûts préétablis ou dans la mise en place des budgets
dans la pratique (système d’information à revoir, informatisation, compétences…).
L’essentiel est de comprendre et de suivre la performance opérationnelle, c’est-à-dire les facteurs de succès de la division. Il s’agit de
variables de pilotage et d’action.
Outil souple d’alerte, le tableau de bord peut paraître plus adapté pour suivre les variables d’action et permettre une meilleure réactivité
(envisager une périodicité mensuelle).
4. Identifier les facteurs clés de succès (FCS) et les indicateurs de performance correspondants. Le responsable attend deux à
trois facteurs clés de succès par objectif et deux à trois indicateurs par facteur clé de succès. Pour chaque indicateur vous
préciserez, si nécessaire, les modalités d’obtention et/ou de calcul.
Programme de formation
Volume
Intitulé Objectifs (Etre capable de ) Contenu Horaire
Connaître les différents types d’approvisionnements. Gestion des approvisionnements.
Etablir des procédures d’approvisionnement.
6- GESTION DES
APPROVISIONNEMENTS
Déterminer les besoins en matières premières. 4 heures
Assurer la réception et le stockage des commandes. Evaluation (devoir surveillé et sa correction).
Acheminer les commandes vers les services demandeurs.
SYNTHESE DE COURS
1- Principes généraux
La gestion des approvisionnements doit permettre :
à l’entreprise commerciale de disposer des marchandises dont elle a besoin pour répondre à la demande des clients,
à l’entreprise industrielle de disposer des matières premières et fournitures nécessaires à la fabrication de produits finis.
Par conséquent, c’est donc soit à partir des prévisions de ventes de marchandises soit à partir des programmes de production qu’il faudra
définir une politique d’approvisionnement.
1.1. Politiques d'approvisionnement
La cadence des approvisionnements peut se faire selon différents rythmes :
soit un approvisionnement unique pour l’ensemble d’un exercice (année),
soit un approvisionnement par période, à intervalle de temps régulier (semaine, mois, trimestre, semestre), pour des quantités
variables en fonction des besoins.
soit pour des quantités constantes selon des intervalles de temps irréguliers, · soit selon les besoins ponctuels ou immédiats.
Cette politique d’approvisionnement induit un niveau de « stock zéro » car le réapprovisionnement n’est effectué qu’au moment du
besoin.
Elle est qualifiée de « flux tendus » ou de « juste à temps ». Cette solution est actuellement utilisée par les entreprises du secteur «
automobiles ». Elles doivent cependant s’assurer de la capacité des fournisseurs et des transporteurs à livrer les éléments nécessaires sans
délai. Elles transfèrent la charge du stockage sur le sous-traitant qui devient très dépendant des besoins de son client.
Qu’elle que soit la politique d’approvisionnement définie, la gestion des livraisons doit être planifiée et organisée. Un suivi permanent
est indispensable.
La gestion des commandes entraîne des charges variables selon le nombre de commandes. Il s’agit du coût de passation ou coût de
lancement de commandes : charges de personnel, suivi administratif et logistique, charges de transport, charges de réception et de
manutention…
La détention d’un stock conduit à des charges liées au stockage. C’est le coût du stockage ou coût de possession du stock : dépenses
d’assurances, de surveillance, d’amortissement des installations, location et entretien des locaux, charges liées à la disparition et à la
détérioration des éléments stockés, …
Le coût total annuel de gestion du stock est égal à la somme du coût de passation des commandes de l’année et du coût de possession
du stock de l’année.
Toute erreur de prévisions d’approvisionnements, tout retard de livraison risque d’avoir pour conséquence un manque de marchandises
ou de matières premières coûteux sur le plan industriel et sur le plan commercial : coût de la rupture de stock ou coût de la pénurie.
2- Analyse de stocks
2.1. Niveaux de stocks
Différents niveaux de stocks peuvent être envisagés pour la gestion, selon l’activité de l’entreprise : marchandises, matières premières,
produits finis, produits en cours, emballages, matières consommables, fournitures, ...
Stock minimum : niveau du stock correspondant au délai normal de livraison.
Stock de sécurité : supplément au stock minimum nécessaire en cas de retard de livraison ou d'accroissement de la demande.
Stock d'alerte : niveau de stock entraînant le déclanchement de la commande :
Stock d'alerte = Stock minimum + Stock de sécurité
Stock maximum : limite supérieure à ne pas dépasser.
Stock outil : stock indispensable à l'activité commerciale ou industrielle, considéré comme immobilisé.
Stock moyen : (Stock Initial + Stock Final) / 2
Stock théorique : stock comptable déterminé d'après les mouvements :
Stock Initial + Entrées - Sorties = Stock Final
Stock réel : stock physique évalué par inventaire.
Stock disponible : Stock réel - Commandes client reçues
Stock virtuel : Stock disponible + Commandes en cours auprès des fournisseurs
Exemple :
Le responsable des approvisionnements en pièces détachées d’une concession d’automobiles dispose au début du mois des informations
suivantes :
Stock initial : 300 unités ;
Quantité prévue en entrée pour le mois : 70 unités ;
Quantité prévue en sortie pour le mois : 150 unités.
Travail à faire :
1- Quel devrait être le stock prévisionnel de pièces détachées en fin de mois ?
Pendant le mois, il est possible que 80 pièces soient nécessaires pour les ateliers d’une unité de montage. Une commande en instance de
livraison par le fournisseur porte sur 150 unités.
2- Pour le mois quels seraient : le stock disponible et le stock virtuel.
Les sorties moyennes quotidiennes sont de : 20 unités. Le délai normal de livraison est de 8 jours.
Il arrive que le fournisseur livre avec 2 jours de retard.
3- A quel niveau de stock faut-il passer ou déclencher l a commande ?
Solution :
1- Stock Final = Stock Initial + Entrées – Sorties → Stock Final = 300 + 70 – 150 = 220 unités.
2-
Stock disponible = Stock prévu = 220 – 80 = 140 unités.
Stock virtuel = Stock disponible + Commande fournisseur = 140 + 150 = 290 unités.
3- La commande est déclenchée lorsque le Stock d'alerte est atteint.
Stock minimum = 20 unités x 8 jours = 160 unités.
Stock de sécurité = 20 unités x 2 jours = 40 unités.
Stock d'alerte = Stock minimum + Stock de sécurité = 160 + 40 = 200 unités.
2.2. Classification des approvisionnements
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour classer les approvisionnements d’une entreprise :
1- Loi des 20/80 :
La répartition des approvisionnements peut être examinée par détermination de leur concentration sur certains éléments. Son principe est
de répartir les stocks de l’entreprise suivant l’importance des éléments référencés dans la nomenclature :
Groupe 1 (partie capitale), environ 80 % du montant total de la consommation seraient réalisés à l’aide de 20 % des éléments,
pour laquelle, des méthodes de gestion très élaborées pourraient être utilisées.
Groupe 2 (partie secondaire), les 20 % restantes des consommations sont réalisées avec 80 % des références, pour laquelle, des
méthodes plus simples voire empiriques sont utilisables.
Représentation graphique :
Groupe 2
Groupe 1
2- Méthode ABC :
A partir de la concentration des commandes, trois groupes d’approvisionnements peuvent être distingués :
Groupe A représentant 60 à 70 % des consommations pour 5 à 10 % des références. Pour ceux-là, une gestion très rigoureuse
peut être mise en place afin d’optimiser la gestion des approvisionnements.
Groupe B représentant 25 à 30 % des consommations pour 25 à 30 % des références. Une gestion des stocks plus souple que la
précédente peut être mise en place.
Groupe C représentant moins de 10 % des consommations et plus de 60 % des références. Une gestion des stocks n’est pas
nécessaire, le réapprovisionnement devra être effectué sur demande ponctuelle.
Les étapes de la méthode :
Calcul de la consommation annuelle par article (en valeur).
Classement des articles dans l’ordre des valeurs décroissantes.
Calcul du pourcentage par rapport au total, et du pourcentage cumulé.
Définition des tranches A, B, C.
Représentation graphique (éventuellement).
Représentation graphique :
3- Application :
Soit la nomenclature des les éléments de stocks de l’entreprise NTISSAR pour l’exercice 2012 :
Code A B C D E F G H I J K
160 200
Quantité 40 000 15 000 50 000 30 000 36 000 10 000 4 000 63 000 84 000
000 000
Consommation (en 1000 200 00 180
1 800 225 60 000 2 000 25 000 20 000 30 000 4 410 80 000
DH) 0 000
Travail à faire : Classer et représenter graphiquement les articles de l’entreprise en utilisant la Loi 20-80 et la méthode ABC.
Solution :
1- Reclassement de la nomenclature des articles :
Parts
Code Consommation Consommation Consommation
Quantité Part (%) cumulées
article (en 1000 DH) (%) cumulées (%)
(%)
D 30 000 4,34 4,34 200 000 33,14 33,14
E 36 000 5,20 9,54 180 000 29,83 62,97
K 84 000 12,14 21,68 80 000 13,26 76,23
C 50 000 7,23 28,90 60 000 9,94 86,17
I 200 000 28,90 57,80 30 000 4,97 91,14
G 160 000 23,12 80,92 25 000 4,14 95,29
H 4 000 0,58 81,50 20 000 3,31 98,60
J 63 000 9,10 90,61 4 410 0,73 99,33
F 10 000 1,45 92,05 2 000 0,33 99,66
A 40 000 5,78 97,83 1 800 0,30 99,96
B 15 000 2,17 100,00 225 0,04 100,00
Totaux 692 000 100,00 603 435 100,00
2- Classement des articles :
Méthode des 20-80 :
Au titre de l’exercice 2012, les articles de l’entreprise NTISSAR peuvent être classés en deux groupes :
Groupe 1 : les articles D, E et K représentent les éléments les plus importants du stock, dont il faut assurer une gestion très
rigoureuse ;
Groupe 2 : les autres articles (C-I-G-H-J-F-A-B) n’exigeant qu’une gestion simple et un suivi périodique.
Méthode A-B-C :
Au titre de l’exercice 2012, les articles de l’entreprise NTISSAR peuvent être classés en trois groupes :
Groupe A : les articles D et E représentent les éléments les plus importants du stock, dont il faut assurer une gestion très
rigoureuse ;
Groupe B : les articles K, C et I sont aussi importants, mais n’exigeant qu’une gestion plus souple que ceux de la 1 ère
catégorie.
Groupe C : les autres (G-H-J-F-A-B) sont considérés comme facultatifs et donc n’exigeant aucune gestion, le
réapprovisionnement devra être effectué sur demande ponctuelle.
3- Représentation graphique :
Méthode des 20-80 :
Catégorie
2
Catégorie
1
Méthode A-B-C :
Donc stock moyen (SM)= C/2, pour 1 commande par période d’un an.
SM = C/2 x 2 pour 2 commandes par période d’un an, soit 1 commande par semestre.
SM = [(SI + SF)/2] + [(SI + SF)/2] = [(½ C + 0)/2] + [(½ C + 0)/2] = C/4.
P = √288f/C.u.z → P = √[(288 x 100) /(5 000 x 2,88 x 0,10)]→ P = 4,47 soit 4 mois 14 jours.
Nombre de commande par an = 12/ 4,47 = 2,68 ≈ 3 commandes par ans.
EXERCICES D’APPLICATION
Application 1 : Classification des approvisionnements
DONNEES :
Les stocks d’une entreprise comportent 2377 articles représentant une valeur totale consommée en 2012 de 1.035.080 DH, et répartis par
intervalles de classe de la façon suivante :
Article P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 P9 P10
Quantité 214 261 516 463 142 179 218 182 184 18
Valeur totale 1 080 3 900 17 800 35 000 24 800 44 500 87 000 136 000 550 000 135 000
Travail à faire :
1- Tracer la courbe de répartition en portant en abscisse les % et quantités d’articles et en ordonnée les % et valeurs consommées.
2- Classer les articles selon les méthodes 20-80 et ABC.
ANNEXES
1- Reclassement de la nomenclature des articles :
Parts
Code Consommation Consommation Consommation
Quantité Part (%) cumulées
article (DH) (%) cumulées (%)
(%)
Totaux
2- Classement des articles :
Méthode des 20-80 :
Au titre de l’exercice 2012, les articles de l’entreprise peuvent être classés en deux groupes :
Groupe 1 : ……………………………… représentent les éléments les plus importants du stock, dont il faut assurer une gestion
très rigoureuse ;
Groupe 2 : les autres articles (…………………………..…………) n’exigeant qu’une gestion simple et un suivi périodique.
Méthode A-B-C :
Au titre de l’exercice 2012, les articles de l’entreprise peuvent être classés en trois groupes :
Groupe A : les articles ……………………………… représentent les éléments les plus importants du stock, dont il faut assurer
une gestion très rigoureuse ;
Groupe B : les articles ……………………………… sont aussi importants, mais n’exigeant qu’une gestion plus souple que
ceux de la 1ère catégorie.
Groupe C : les autres (………………………………) sont considérés comme facultatifs et donc n’exigeant aucune gestion, le
réapprovisionnement devra être effectué sur demande ponctuelle.
3- Représentation graphique :