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Avec les réseaux sociaux, les moteurs de recherche, les blogs, les forums,
Twitter, etc., il est extrêmement simple de trouver des informations ou d’en
publier, de réagir à chaud, de critiquer, de contester ou d’encenser…La rupture
est évidente, le consommateur prend enfin le pouvoir face aux marques.
1
de poudre sur les réseaux sociaux, d’abord pétrifiées, les entreprises ont compris
qu’elles devaient accepter de s’ouvrir à la conversation, dans un monde devenu
participatif, elles doivent également accepter de laisser une partie du pouvoir
aux individus, de perdre en contrôle pour gagner en transparence, en sincérité
et en agilité
Méthodologie de la recherche
a) Problématique de la recherche
b) Approche de la recherche
H1 : les PME marocaines sont présentes et actives sur les médias sociaux
H2 : les PME marocaines disposent d’une stratégie marketing sur les médias
sociaux.
1
https://www.anrt.ma/indicateurs/observatoires/internet
2
c) Interet et objectif de la recherche
e) Questions dérivées
- C'est quoi le marketing digital ?
- C'est quoi le marketing des médias sociaux ?
- Quels sont les outils et les plateformes les plus puissants du
marketing des médias sociaux ?
- Quelles sont les meilleures stratégies à adopter au niveau du marketing
des médias sociaux en 2018 ?
3
f) Les méthodes de recherche et de collecte des informations
Pour récolter des informations nous somme basés sur un questionnaire, dont
les réponses seront analysées en vue d’éclairer et de comprendre un
phénomène, d’évaluer une action ou de déterminer les actions à mettre en
place.
• Déterminer l’échantillon
• Le projet du questionnaire
4
• Le dépouillement et la transcription des réponses
5
Partie 1 : Généralités sur le marketing des
médias sociaux
6
Introduction
Depuis quelques années maintenant, les médias sociaux ont envahi notre
quotidien et celui de nos proches, nous voyons de plus en plus des grandes
marques y établir des espaces, nous invitant à les rejoindre sur leur page
Facebook ou à découvrir une de leurs vidéos sur YouTube, nos contacts
professionnels nous sollicitent sur LinkedIn.
Tout naturellement, vous vous demandez quel intérêt peuvent présenter ces
outils dans le cadre de votre création d’entreprise.
7
Chapitre 1 : l’entreprise et l’ère digitale
8
aussi source de confusion et d’instabilité pour les acteurs traditionnels moins
agiles, au-delà de cette instabilité croissante, on peut noter une véritable
accélération de l’innovation et du changement. Ce qui prenait des années se
diffuse désormais en quelques mois ou semaines2.
La digitalisation du marketing
Définition du marketing
Produit
Prix
Le prix est le tarif auquel le produit (ou service) est vendu sur le marché, ce
prix est la plupart du temps fixe et peut varier pendant des périodes des soldes
par exemple, Il est également un levier de segmentation du marché.
Quoi qu’il en soit, la stratégie de Prix doit être cohérente par rapport au
positionnement adopté et à la marge brute nécessaire pour générer
suffisamment de revenus.
2
Vincent DUCRY, LE GUIDE A LA TRANSFORMATION DIGITALE, EYROLLES, EDITION 2017, page 19
3
Ulrike MAYERHOFER, MARKETING, 2éme Edition, BREAL 2006, page 96
9
Distribution (Place)
Communication (Promote)
Le marketing digital
Produit
4
Rémy MARRONE, Claire GALLIC, LE GRAND LIVRE DU MARKETING DIGITAL, ancienne référence, page 66
5
Rémy MARRONE, Claire GALLIC, LE GRAND LIVRE DU MARKETING DIGITAL, ancienne référence, page 23
10
vidéos tutoriels à regarder, la vente d’un produit en ligne pourra être complétée
par une formation à l’utilisation en boutique.
Prix
Distribution (Place)
Ce nouveau canal peut être utilisé en parallèle avec les autres canaux
traditionnels, comme il peut être utilisé en exclusivité en focalisant sur la vente
en ligne, en débarrassant ainsi des frais supplémentaires engendrés par les
boutiques physiques.
Communication (Promotion)
• Par les réseaux sociaux, le digital ouvre des espaces de discussion quasi
infinis entre la marque et ses clients.
11
• L’emailing a contribué à rapprocher l’offre des consommateurs en
intégrant des liens cliquables dans les messages pointant directement vers l’offre
de service ou produits, là où les envois papiers ne pouvaient le faire.
La relation client et des apports majeurs du digital grâce aux réseaux sociaux,
aux forums et aux plateformes de partage d’avis, ces plateformes d’échanges
permettent aux consommateurs de s’engager dans une conversation directe
avec les marques.
12
Personnalisation
Evidences physiques
L’offre est intangible lorsqu’elle est présentée en ligne, il n’y a pas de preuve
matérielle de son existence, les internautes cherchent alors les signaux de
réassurance.
Celle-ci est matérialisée par l’ensemble des éléments présents sur votre site
web qui contribuent à sécuriser l’internaute sur l’offre et plus globalement sur
l’entreprise : numéro de téléphone, labels, adresse physique, photo de
l’entreprise ou de la boutique physique, etc.
Permission marketing
6
Rémy MARRONE, Claire GALLIC, LE GRAND LIVRE DU MARKETING DIGITAL, ancienne référence, page de 62 à
71
13
Figure 1 : le marketing mix augmenté par le digital 7
Le « earned media »
7
Rémy MARRONE, Claire GALLIC, LE GRAND LIVRE DU MARKETING DIGITAL, ancienne référence, page 71
14
Les réseaux sociaux permettent à l’entreprise d’atteindre gratuitement sa
cible, l’entreprise s’engage au niveau de la création des contenus publié et de la
création de la valeur, mais pour les feed-back, les commentaires, les partages ou
encore la bouche à oreille, ce sont des leviers non contrôlés par l’entreprise, mais
ils restent quand même essentiels à son développement.
Le « owned media »
Audience des supports contrôlés par la marque, ces supports peuvent être
un site de marque, page Facebook un magazine édité par la marque voire les
points de vente de la marque lorsqu'elle possède sa propre distribution.
Le « paid media »
8
Arnaud DE BAYNAST, Jacques LENDREVIE, PUBLICITOR, 8éme Edition, DUNOD PARIS 2018, Page 30
15
Figure 2 : les différents leviers du marketing digital et leurs interactions9
Cibler les messages est nécessaire pour ne pas disperser les efforts de
l’entreprise et surtout pour atteindre la bonne cible, il existe une pluralité
d’outils pour adresser globalement l’entreprise à sa cible, dans un premier
temps, un travail manuel vous rapprochera plus finement de votre cible.
Sur les réseaux sociaux les espaces de discussion de niche sont nombreux
pour aller à la rencontre des communautés en phase avec les produits et services
de l’entreprise.
9
Rémy MARRONE, Claire GALLIC, LE GRAND LIVRE DU MARKETING DIGITAL, ancienne référence, page 37
16
Sur les réseaux sociaux généralistes, le message est plus diffus, pour autant
les communautés qui vous suivent l’entreprise, en général, celles intéressées par
elle, et donc dans son cœur de cible
L’automatisation
17
Les grandes tendances du marketing digital
Le storytelling
Le storytelling est sans doute le premier élément stratégique sur lequel doit
focaliser l’entreprise s’elle veut réussir son marketing digital.
18
à développer son image, en effet, au-delà du site web, les réseaux sociaux
constituent un booster de la communication par excellence, puisque ils
permettent à l’entreprise d’être proche à ces consommateurs, de publier en
temps réel et de bien observer et analyser les réactions des consommateurs.
La viralité et le partage
Le principe de viralité est largement nourri par l’usage des réseaux sociaux
qui permettent de partager des contenus de manière exponentielle.
10
Barabel Michel, Mayol Samuel, Meier Olivier, « Les médias sociaux au service du marketing territorial : une
approche exploratoire », Management & Avenir, 2010/2 (n° 32), p. 233-253. URL :
https://www.cairn.info/revue-management-et-avenir-2010-2-page-233.htm
19
La personnalisation
11
Stéphane TRUPHEME, L’INBOUND MARKETING, DUNOD, PARIS 2016, PAGE 36
20
le désir de se sentir uniques, libres et différents, tout en évoluant dans une
expérience globale.
12
Rémy MARRONE, Claire GALLIC, LE GRAND LIVRE DU MARKETING DIGITAL, ancienne référence, page de 25 à
35
21
Section 2 : le consommateur digital
Un consommateur unique
13
BETÜL AYDOĞAN, l’utilisation des médias sociaux comme outil de communication marketing dans le secteur
de la mode, mai 2013, https://www.academia.edu/24032590
22
offres, il interagit avec les marques, libéré des contraintes, il peut apprendre,
échanger et communiquer à tout moment.
Sur les réseaux sociaux, il est actif et peut s’indigner si une marque manque
de transparence ou, au contraire, s’enthousiasmer pour une vidéo, qu’il
transmettra de manière virale à ses contacts en cela, il devient un média, c’est-
à-dire qu’il conçoit et véhicule des contenus sur les marques qui peuvent affecter
leur réputation, et les médias ont toujours constitué un garde-fou, un
contrepouvoir contre les autorités dominantes, dans le rapport de force entre
les marques et les consommateurs, basé notamment sur le prix, le
consommateur reprend une parcelle du pouvoir, ce pouvoir, c’est la liberté dont
il dispose dans son rapport aux marques, il n’a plus la seule option binaire
d’acheter ou de ne pas acheter, il peut aussi contourner, commenter, partager,
ou même se procurer un service sans l’acheter…
23
Un consommateur plus volatil
Il est partout et, à la fois, pas vraiment là. Il s’engage et se désengage selon
ses intuitions. Avec six écrans en moyenne par foyer, il est de plus en plus
connecté… et paradoxalement, de plus en plus difficile à atteindre.
Le consommateur digital, dans certains de ses choix, tend à valoriser plus les
objets pour leur utilité que leur possession, la valeur d’usage prend le dessus sur
la valeur d’image, il est, d’une part, lassé de l’obsolescence programmée, des
vraies-fausses innovations, et des limites de l’accumulation d’objets de
consommation courante. D’autre part, il a désormais les moyens d’y échapper,
grâce aux possibilités offertes par le digital, hier, le seul choix qui s’offrait à lui
était l’achat neuf ou d’occasion. Aujourd’hui son champ de choix s’est élargi,
24
l’achat d’un produit n’est plus automatique, l’accès à un service ou à un produit
peut se faire de multiples manières et à tous les prix.
25
individualisée, à proposer des réponses personnalisées aux questions posées est
un point important pour générer et entretenir de la préférence de marque.
14
Nicolas RIOU, LE CONSOMMATEUR DIGITAL, Edition Eyrolles 2017, pages de 78 à 81.
26
Figure 4 : les caractéristiques du consommateur augmenté15
15
Nicolas RIOU, LE CONSOMMATEUR DIGITAL, Edition Eyrolles 2017, page 83
16
Nicolas RIOU, LE CONSOMMATEUR DIGITAL, Edition Eyrolles 2017, page 83
27
Le processus d’achat
La reconnaissance du besoin
17
Denis DARPY, Valérie GUILLARD, COMPORTEMENTS DU CONSOMMATEUR, 4eme Edition, Dunod 2016, page
216
28
c’est pourquoi, si les croyances interviennent naturellement lors du choix, elles
participent également à la phase de reconnaissance du besoin au travers du
jugement perceptuel, en effet, la perception est un processus de révélation des
solutions et des problèmes qui met en relation les stimulateurs extérieurs avec
les informations disponibles en mémoire.
Le choix
La consommation
Cette phase est cruciale car elle correspond à la rencontre entre les attentes
du consommateur et les performances perçues du produit, le consommateur
peut être confronté à plusieurs questions : ce produit est-il facile à utiliser ? Est-
ce que je sais l’utiliser ? Nécessite-t-il un apprentissage ? Ce produit fonctionne-
29
t-il comme prévu ? Ce service donne-t-il toute satisfaction ? La phase d’utilisation
est donc la seule occasion de vérifier si les promesses sont tenues18.
18
Denis DARPY, Valérie GUILLARD, COMPORTEMENTS DU CONSOMMATEUR, 4eme Edition, Dunod 2016, pages
de 216 à 218
19
Julien HIRTH, LE DATA MARKETING, Eyerolls Edition 2017, page 16
20
Ulrike MAYERHOFER, MARKETING, ancienne référence, page 52
30
Les groupes de sociaux
Les médias sociaux deviennent des lieux où les formes de coopération entre
utilisateurs apparaissent multiples et prolixes21
21
Serge PROULX, Mélanie MILLETTE, MEDIAS SOCIAUX ENJEUX POUR LA COMMUNICATION, EDITION 2011,
Page 3
31
• Au sein des groupes de référence, on distingue les groupes
d’identification, avec qui l’individu partage des attitudes et des valeurs et
les groupes de rejet, dont l’individu rejette ces mêmes attitudes et valeurs.
L’influence du groupe de référence peut donc être positive (le groupe
attire) ou négative (le groupe repousse).
L’influence sur le choix de la marque est plus forte dans le cas des produits
consommés en public.
22
Denis DARPY, Valérie GUILLARD, COMPORTEMENTS DU CONSOMMATEUR, ancienne référence, page 68
32
s’exprime sur chacun des points de contact entre les marques et lui, de façon
décomplexée.
33
Les influenceurs et les stars des réseaux sociaux
Les réseaux sociaux se devaient d’avoir leurs propres idoles. Ils ont engendré
une nouvelle génération de stars, les influenceurs, qu’on appelle souvent «
youtubeurs/youtubeuses » pour l’audience record qu’elles génèrent sur
YouTube.
Les limites de leur système, leur côté est fragile. Elles peuvent facilement
basculer dans une spirale négative, découlant directement de leur succès. C’est
le côté face de la crédibilité, la perception de récupération par les marques. Le
phénomène de « peopolisation » casse la proximité et l’authenticité, les
opérations publicitaires, les vidéos sponsorisées par les marques brouillent
34
l’image d’indépendance de jugement, l’impression de neutralité dans les
commentaires, et peuvent dégrader l’audience de certains blogs23.
23
Nicolas RIOU, LE CONSOMMATEUR DIGITAL, ancienne référence, page 32
35
Chapitre 2 : l’utilisation des RS par les entreprises
Définition
Les médias sociaux les plus connus et les plus utilisés en occident sont
Facebook, Twitter, LinkedIn, Snapchat, Instagram, Pinterest et YouTube. Au vu
de leur succès d’audience et d’usages, les médias sociaux constituent des médias
ou supports incontournables dans le cadre de l’action marketing ou publicitaire
Présentation
36
personnes se connectent régulièrement à Facebook dans le monde (source :
Facebook). Les contenus partagés explosent, y compris issus des pages
professionnelles.
Points forts
Points faibles
37
Twitter
Présentation
Twitter peut être utile à tout le monde. Twitter est le réseau social pour
savoir en temps réel ce qui se passe sur un sujet donné. Au-delà du web social,
Twitter est le meilleur média d’information en temps réel.
Twitter est le réseau social qui a crû le plus rapidement (44 %) entre 2012 et
2013. Il y a plus de
À noter également que Twitter a fait l’acquisition du réseau Vine qui est une
plateforme de communication par un format de vidéos courtes. Ce service
complémentaire permet de toucher une cible plus jeune et complémentaire de
la cible traditionnelle de Twitter.
Twitter est aussi fréquemment utilisé pour créer un compte « service client
» et ainsi faire bénéficier en temps réel d’une information individualisée.
38
Points forts
Points faibles
Google +
Présentation
Google+ est un réseau social similaire à Facebook mais qui n’a pas rencontré
le même succès…
Les entreprises ont la possibilité de créer une page et de partager sur des
communautés d’utilisateurs via des cercles.
39
Les marques qui veulent s’adresser aux consommateurs via des contenus «
tutoriels » et qui ont une stratégie SEO – blog, chaîne YouTube – trouveront un
intérêt à Google+. En effet la diffusion de contenus sur ce réseau aura un impact
intéressant sur le SEO. Google avait des ambitions bien plus importantes pour
relier l’activité Google+ avec son moteur de recherche mais le succès n’est pour
le moment pas au rendez-vous.
Points forts
Points faibles
• Réactivité difficile
40
• Passivité des membres
Présentation
Pinterest servira aux marques qui disposent d’un caractère, une authenticité,
pour lesquelles le visuel tient une grande place. La cible est principalement
féminine et de catégories socioprofessionnelles élevées
Selon les objectifs fixés en amont, une présence sur Pinterest peut s’avérer
très valorisante pour la marque. D’un point de vue performance, la structure en
boards thématiques apporte une visibilité très structurée qui bénéficiera à la
stratégie de ciblage sémantique pour toucher les segments de populations
souhaités.
41
site compte aujourd’hui 70 millions d’utilisateurs et plus de 2 milliards de pages
vues chaque mois.
Points forts
• Gratuité
• Engagement des membres en temps passé
• Potentiel viral important
• Aide à positionner les pages d’un site sur Google
• La cible est majoritairement féminine
• Dans le secteur des services, Pinterest permet de se différencier en
montrant sa personnalité et ses sources d’inspiration.
Points faibles
Présentation
Instagram est un réseau mobile qui permet d’ajouter des filtres sur des
photos personnelles et de le publier auprès de son réseau en y associant des tags
# (catégorisation de contenus image).
Instagram est intéressant pour les marques qui veulent fédérer une
communauté précise et mettre en valeur les réalisations des clients.
42
Instagram est encore principalement utilisé comme un outil d’édition de
photos et de partage avec son entourage, l’ouverture à la publicité à travers la
plateforme de Facebook donne des perspectives intéressantes pour les
marques. L’ancrage sur mobile est un vecteur très complémentaire des autres
réseaux notamment pour communiquer une opération telle qu’un jeu concours
ou un sondage. Avec l’appui de la sponsorisation, les taux d’engagement atteints
peuvent être plus élevés du fait de la plus faible concurrence.
Points forts
• Viralité
• Utilisation de contenu client
• Travail par mots-clés
• Possibilité de sponsoriser des contenus
Points faibles
Présentation
24
https://www.academia.edu/31310798/Stratégie_médias_sociaux
43
entier. Dédié au développement du réseau de contacts professionnels de
l’utilisateur, LinkedIn intervient sur l’accroissement des perspectives de carrière
individuelle autant que sur le développement commercial de l’entreprise.
Formidable outil de recrutement,
LinkedIn peut être très puissant dans une stratégie commerciale basée sur le
réseau, il donne une transparence sur l’organisation des entreprises et les
relations entre les personnes.
Points forts
• Levier de recrutement RH
• Trouver des clients B2B
• Faire valoir sa marque/son entreprise
• Cibler des professionnels par les publicités
Points faibles
44
• Prospection passive
• Nécessite de produire des contenus
• Coût élevé de la publicité
YouTube
Présentation
YouTube reste gratuit, hormis les bannières publicitaires, et n’est pas réservé
aux entreprises, chacun peut déposer ses vidéos.
Points forts
25
Denis POMMERAY, LE PLAN MARKETING, COMMUNICATION DIGITAL, DUNOD 2016, pages de 118 à 122
45
• YouTube a fait baisser le niveau de qualité attendu des vidéos. Les
plus petits budgets peuvent tout à fait y être présents même sans avoir de
moyens de production sophistiqués. Des PME ont eu beaucoup de succès
avec des vidéos réalisées avec des mobiles.
• Se faire connaître rapidement.
• Créer un buzz : le partage et la reprise des vidéos sur des blogs est
très simple.
• Communiquer et démontrer son expertise.
• Optimiser son référencement. Les vidéos YouTube sont mieux
référencées que celles des autres plateformes.
Points faibles
26
Cyrill BLADIER, LA BOITE A OUTIL DES RESEAUX SOCIAUX, 4éme Edition, DUNOD 2016, pages de 16 à 60
46
Section 2 : l’utilité des médias sociaux en terme du
marketing
L’e-réputation
La réputation
De la réputation à l’e-réputation
L’e-Réputation est une partie de la réputation qui est dérivée des contacts
électroniques. Elle prend différents noms selon les auteurs (identité numérique,
cyber-réputation, Web-réputation, réputation numérique, réputation
Internet…) mais représente la même réalité, l’e-Réputation est la réputation à
partir d’Internet, ce que l’on dit sur votre entreprise, votre marque, vos salariés,
sur vous-même, via les différents médias du Net.
Bad buzz
Définition
Le bad buzz peut être défini comme étant une information négative émise
ou instiguée sur Internet par une personne ou une organisation, à propos d’une
27
Jean-Marc DECAUDIN, Jacques DIGOUT, Céline FUEYO, E-REPUTATION, EDITION 2013, Pages 77 et 83
48
marque, d’une entreprise ou d’un individu, suscitant des réaction ou
conversations négatives en ligne en nombre anormalement élevé.
Les impacts du bad buzz sur l’entreprise sont souvent très différents et il est
difficile de connaître en amont l’impact du bad buzz sur l’activité de l’entreprise,
Étant donné que le bad buzz peut prendre des formes très différentes (attaques,
rumeurs, appels au boycott), nous pouvons affirmer que chaque bad buzz est un
cas particulier, il semble ainsi difficile de considérer le bad buzz comme un objet
dont on pourrait généraliser les impacts et le cycle de vie. Cependant, le bad buzz
est un événement qui, une fois à son apogée, peut endommager l’image et l’e-
réputation de la marque et, dans certains cas extrêmes, impacter négativement
les résultats financiers de l’entreprise.
49
• l’analyse sémantique des contenus ;
• la typologie de plainte ;
• le déclencheur.
Identifier les parties prenantes et leur rôle est nécessaire à toute stratégie
de communication que vous soyez en situation de crise ou non,
Chaque acteur est sensible à des enjeux bien spécifiques selon la situation
rencontrée. Dès lors, il est primordial d’analyser :
50
Les médias sociaux : un remède au bad buzz
Les médias sociaux offrent pour la première fois aux individus la possibilité
de répondre publiquement et ouvertement à une marque et ainsi de bouleverser
les actions et la communication de la marque. Cette récente perméabilité entre
la communication de la marque et le grand public transforme la relation des
marques avec ses consommateurs, clients, prospects ou détracteurs. Cette
mutation provoque un impact irrémédiable sur les risques.
La vidéo est souvent un bon moyen de répondre à un bad buzz, elle permet
en effet d’incarner la marque par une présence humaine représentant
l’entreprise (exemple : directeur de communication, directeur Internet, ou
dirigeant) et dès lors de donner une voix matérielle à la réponse émise par la
marque29.
28
Emmanuel BLOCH, COMMUNICATION DE CRISE ET MEDIAS SOCIAUX, DUNOD, PARIS 2012, page 133
29
Anthony BABKINE, Mounira HAMDI, BAD BUZZ gérer une crise sur les médias sociaux, EDITION EYEROLLES
2013, pages 65,68,87,144,145
51
Développement de la notoriété et l’image de marque
Définition de la notoriété
La notoriété d’une marque peut être définie comme la capacité d’un client
potentiel à reconnaître ou à se souvenir qu’une marque existe et appartient à
une certaine catégorie de produits. La notoriété suppose donc l’existence d’un
lien entre la marque et la catégorie du produit.
52
L’apport des médias sociaux
De plus, la quasi-gratuité des réseaux sociaux les rend très attractifs puisque
la marque peut multiplier sa présence en créant des espaces sur les différentes
plateformes sociales. Néanmoins, nous verrons que si la création d’un compte
est gratuite, l’animation des espaces communautaires et la diffusion du
positionnement ont, quant à elles, un coût qui varie significativement en
fonction de la taille de la communauté et de la multiplication des comptes
sociaux.
53
• Son argumentaire commercial propre ne sera assimilé par le
consommateur qu’à la suite d’un vécu signifiant (expérience de
consommateurs, retombées médiatiques, campagnes publicitaires,
événements de marque, etc.).
54
Le branding permet au consommateur de créer des référentiels qui lui
permettent de juger facilement de la qualité ou non d’un produit, il lui permet
de se repérer et de choisir les produits qui lui renvoient des signes de caution ou
de garantie.
55
• La valeur aspirationnelle et identitaire : en achetant une marque,
le consommateur achète bien plus qu’un produit, la marque est associée
à un mode de vie et c’est ce mode de vie que le consommateur achète au
travers du produit la marque devient une projection du consommateur lui-
même, au travers des codes, du style ou de l’image qu’elle transmet, la
marque donne un sens particulier à la consommation, au-delà des
produits consommés. Apprécier une marque, ce n’est pas seulement
apprécier ses produits, mais également ses valeurs, son univers, ses prises
de position culturelles.
La vielle stratégique
Définition
30
Mélanie HOSSLER, Olivier MURAT, Alexandre JOUANNE, FAIRE DU MARKETING SUR LES RESEAUX SOCIAUX,
EYROLLES EDITION 2014, Pages de 71 à 74
56
collectées dont l’interprétation favorise le développement de sens stratégique
sur les évolutions probables de l’environnement31.
Les médias sociaux offrent une formidable caisse de résonance à toutes les n
ouvelles sectorielles et pour y avoir accès , il vous suffit d’organiser
une veille active, bénéfice additionnel, cette action oblige l’entreprise
à observer les conversations et les échanges ayant lieu sur les médias sociaux,
cela permet donc de prendre la température, de voir la nature des échanges,
identifier les leaders d’opinion,les influenceurs et aider à mieux préparer les
autres actions que l’entreprise pourrait y mener ensuite32.
31
Lafaye Christophe, Berger-Douce Sandrine, « Veille stratégique en petite entreprise : proposition de la notion
d'intelligence collective entrepreneuriale », Revue de l’Entrepreneuriat, 2012/2 (Vol. 11), p. 11-30. DOI :
10.3917/entre.112.0011. URL : https://www.cairn.info/revue-de-l-entrepreneuriat-2012-2-page-11.htm
32
Valérie MARCH, COMMENT DEVELOPPER VOTRE ACTIVITE GRACE AUX MEDIAS SOCIAUX, DUNOD EDITION
2011, Page 37
57
pays le produit B est-il le plus consommé ? » « Le produit C est-il davantage
consommé par les hommes ou par les femmes ? »). Ces questions vont orienter
les « capteurs » qui vont permettre l’accès aux sources d’information.
58
avoir lorsqu’il se pose une question autour de l’entreprise, ses produits/services
ou son domaine d’activité.
Cette dernière étape consiste à aller chercher l’information sur les médias
sociaux et à déployer des actions curatives ou préventives, tout en répertoriant
les différentes données récoltées.
Il existe des outils spécialisés et gratuits pour la plupart ; grâce à eux, la veille
se fait de façon automatique. Ces logiciels permettent de scanner, de façon très
rapide et complète, la totalité des informations disponibles sur les médias
sociaux et le Web en général, se priver d’une telle mine d’informations
reviendrait à avancer à l’aveugle, alors que de nombreuses informations peuvent
aider l’entreprise à s’améliorer, à corriger ses erreurs et à mieux comprendre le
consommateur et l’environnement global.
Il ne s’agit pas ici de présenter tous les outils existants mais de proposer les
plus pertinents pour un suivi efficace de la réputation les différents outils
d’analyse social media disponibles se différencient par l’ergonomie, le type de
données analysées, les critères de filtrage et d’autres fonctionnalités qui
optimisent la pertinence de l’outil et la récupération d’informations :
59
• Alerti est un outil avec un bon rapport performances/prix, qui
permet de réaliser des recherches par mots-clés, sur une sélection de
réseaux sociaux. Des bilans automatiques sont générés à des fréquences
réglables (chaque jour, chaque semaine). Vous aurez ainsi des scans
complets et synthétiques des informations récoltées sur les blogs, les
sites, les forums, les réseaux sociaux, etc.
• Kurrently permet de suivre en temps réel ce qui se dit sur une
marque sur les principaux réseaux sociaux : Facebook, Google + et Twitter.
Cela donne une très bonne visibilité du bruit généré autour d’une marque
à un instant donné.
• Howsociable donne une note entre 0 et 10 qui indique le niveau
d’activité autour d’une marque sur une semaine donnée. La version
gratuite ne donne accès qu’à un certain nombre de réseaux sociaux.
• Socialmention va, quant à lui, un peu plus loin en proposant un mix
entre une analyse en temps réel et une analyse qualitative des résultats
du bruit, par exemple, il donne une indication sur la qualité du bruit autour
de la marque : sentiment positif des citations faites autour de la marque,
mots-clés le plus souvent associés à la marque, les hashtags mais aussi les
utilisateurs les plus actifs et les principales sources des mentions.
• Mention est une plateforme qui, selon les mots-clés que vous avez
saisis et décidé d’analyser (nom de votre entreprise, produit, opération…),
repère les conversations sociales sur l’ensemble des contenus publics
diffusés sur les médias sociaux et restitue ces contenus pour permettre un
accès quotidien et facile à ces discussions.
• Netvibes est un tableau de bord complet qui permet de gérer
plusieurs marques en même temps, de réaliser une veille permanente très
60
efficace et de traquer toutes les conversations sociales des
consommateurs et prospects sur les médias sociaux.
• Synthesio, Radian 6, Social Bro sont des outils premium et coûteux
mais très efficaces et complets.
61
Ensuite, il s’agit d’analyser la stratégie éditoriale des concurrents, c’est-à-dire
le contenu qu’ils proposent. Pour cela, une analyse des mots-clés utilisés permet
de dresser un profil social de la communication employée. En analysant le
vocabulaire, il est possible de déterminer le type de relation que les concurrents
cherchent à établir avec leurs communautés au travers des réseaux sociaux :
s’agit-il d’un outil de promotion publicitaire et un relais d’offres commerciales ?
De la publication de contenus divertissants, ou d’un relais de l’actualité, ou d’un
service client ? Pour aller encore plus loin, une analyse de la tonalité des
publications, des tweets réalisés par les concurrents, permet de dresser une
sorte de portrait chinois de la personnalité sociale qu’ils ont créée autour de
leurs pages sur les réseaux sociaux. Par exemple, utilisent-ils le vouvoiement, le
tutoiement ? Jouent-ils la carte de la transparence ? Font-ils allusion aux produits
concurrents ? Utilisent-ils l’humour, le second degré ?
62
D’un point de vue qualitatif, on peut analyser le délai de réponse aux
commentaires, la qualité éditoriale, le degré de modération (les commentaires
négatifs sont-ils laissés ? Le mur de la page Facebook est-il ouvert à tous ?), et
toutes les autres appréciations que l’on peut faire sur la qualité de l’activité
sociale, si possible de manière objective33.
33
Mélanie HOSSLER, Olivier MURAT, Alexandre JOUANNE, FAIRE DU MARKETING SUR LES RESEAUX SOCIAUX,
EYROLLES EDITION 2014, Pages de 48 à 55.
63
ou en message privé), ou sur tout autre réseau social, l’entreprise doit
encourager le client à passer à l’acte d’achat, rappeler les bénéfices
utilisateur, rappeler le prix, communiquer les liens vers la boutique
en ligne ou l’adresse des magasins physiques, rappeler les horaires et
effectuer un suivi pour observer si le client passe effectivement à l’acte
d’achat. Si oui, remercier et féliciter le client. Si non, demander pourquoi
l’achat n’a pas été effectué et engager un nouveau processus de relation
client.
• Après l’achat : une fois l’achat effectué, l’entreprise peut remercier
le client, via un tweet, un retweet si le client a partagé son achat, un
message de sympathie pour signifier la reconnaissance de l’entreprise
envers le client. Même s’il est difficile de remercier tous les clients, les
médias sociaux sont un vecteur facile pour communiquer avec ses clients,
et un simple merci ou une phrase courte sont précieux et montrent
l’intérêt de l’entreprise pour sa communauté. Si un client se sent écouté
sur les réseaux sociaux et entouré par la marque après son achat, il sera
plus à même de lui rester fidèle et de partager son expérience positive
avec ses proches. D’autre part, le service client est de plus en plus utilisé
sur les réseaux sociaux, en particulier sur Facebook, Twitter ou
éventuellement une plateforme dédiée de la marque sur son site Web ;
les consommateurs y expriment leur satisfaction, mais surtout leur
mécontentement. Il est évidemment beaucoup plus facile de s’adresser à
un service client depuis son ordinateur ou son smartphone – en quelques
secondes, on peut envoyer sa remarque à l’entreprise – que de joindre un
service clientèle traditionnel par téléphone ou par courrier, coûteux, long
et fastidieux. Les consommateurs se tournent vers les médias sociaux et
attendent une réponse rapide de l’entreprise pour résoudre leurs
64
éventuels problèmes. Il devient donc essentiel que l’entreprise lui porte
une attention toute particulière.
La proximité des clients sur les réseaux sociaux impose une réactivité de
l’entreprise plus grande et mieux maîtrisée : traiter les demandes, interagir avec
les clients, faire remonter et régler les problèmes, renseigner, sont autant de
processus à prendre en compte.
Peu importe le réseau sur lequel l’entreprise est positionnée, il est primordial
de bien la présenter et d’améliorer la lisibilité de son positionnement. Le contenu
est la première chose que l’internaute va regarder avant d’adhérer à une
marque. Il est donc essentiel de mettre du contenu, et en particulier du contenu
multimédia, très prisé par les utilisateurs des réseaux sociaux et qui permet de
se distinguer d’un site vitrine, la première étape consiste à bien renseigner
l’activité de l’entreprise. Chaque réseau social propose de mettre une ou deux
petites phrases de description de l’activité de l’entreprise pour permettre sa
reconnaissance par le consommateur, la plupart des entreprises qui bénéficient
d’une forte notoriété de marque et pour lesquelles il peut exister des pages non
officielles se contentent d’une simple phrase informant qu’il s’agit bien du
compte officiel de l’entreprise.
65
Créer de la proximité
Il ne suffit pas d’avoir créé un compte sur un réseau social pour que les clients
sonnent à la porte. Encore faut-il leur parler avec les mots justes et favoriser la
prise de contact avec l’entreprise positionnée. L’un des nouveaux leviers de
vente le plus intéressant à utiliser sur les réseaux est la proximité qu’il est
possible de créer avec les abonnés. Pour ce faire, les réseaux sociaux permettent
de présenter l’entreprise d’une façon différente.
Générer de l’engagement
66
au point de les considérer comme des indicateurs clés de l’engagement. Si le
décompte du nombre de likes est un outil qui permet facilement de se comparer
aux marques concurrentes, cette façon de comptabiliser l’engagement n’est-elle
pas un peu réductrice par rapport à ce qu’une communauté peut apporter à une
marque ? Plutôt que de se concentrer sur son nombre de fans ou de followers, il
est plus judicieux d’impliquer efficacement ses membres. En effet, c’est cet
engagement qui crée la valeur d’une communauté et non le simple recrutement.
Certaines marques, dans leur logique de « courses au like », oublient de
privilégier la discussion. Lorsqu’elles cherchent à faire marche arrière, elles sont
contraintes de réactiver une base inactive et les moyens financiers à mettre alors
en œuvre pour régénérer cet engagement peuvent devenir très lourds.
Promotions
67
Le fait de créer un événement permet à la communauté de le percevoir
comme une « vente privée » si ce n’est que le fait même de rejoindre
l’événement permet à tout le réseau de contacts de savoir que l’internaute va
prendre des places pour le parc, tous les membres du réseau de contacts
peuvent donc facilement se joindre à l’événement eux aussi. Les barrières à
l’entrée sont donc beaucoup plus basses que pour une vente privée
traditionnelle pour l’accès à laquelle il faut être membre du club.
Les retours utilisateurs et les témoignages clients sont une vraie force dans
l’acquisition de nouveaux prospects, en effet, parler de soi sur les réseaux
sociaux a moins d’impact que de faire parler de soi.
Étudier les avis des clients sur les plateformes de réseaux sociaux, et surtout
permettre à la communauté de donner son opinion, a un énorme avantage
68
stratégique : malgré les avis négatifs (qui seront diffusés quoi qu’on fasse), ils
permettent d’adapter la politique marketing et de mieux cibler l’offre produit et
la mise en avant des promotions.
Pour que les témoignages soient pertinents et représentent une réelle valeur
ajoutée pour la marque, le service ou le produit, nous conseillons :
69
Du marketing classique au marketing du dialogue
70
autour de l’entreprise restent cohérents avec l’ADN de la marque qu’il
représente, pour y parvenir, il doit adapter le contenu de la marque pour
respecter les codes de la plateforme, les attentes de la communauté et veiller à
le mettre en relief pour capter l’attention des membres34.
Conclusion
C’est pas un secret, les entreprise qui n’ont pas déjà une stratégie marketing
sur les médias sociaux ou qui n’ont pas l’attention de le faire, risquent de rater
le train, parier sur les médias sociaux n’est plus un choix mais une nécessité, les
entreprise doivent cesser de considérer le marketing digital, notamment le
marketing des médias sociaux comme une complément optionnel, mais plutôt
une partie essentielle de la stratégie marketing globale, surtout pour les PME,
pour lesquelles les médias sociaux présentent un alternatif au média classique
qui sont chère et relativement moi impactantes.
Les réseaux sociaux sont un allié de taille pour l’entreprise, il est important
de ne pas les négliger.
34
Mélanie HOSSLER, Olivier MURAT, Alexandre JOUANNE, FAIRE DU MARKETING SUR LES RESEAUX SOCIAUX,
EYROLLES EDITION 2014, Pages 120, 178, 188, 198 et 204
71
Partie 2 : l’exploitabilités du marketing des
médias sociaux par les PME marocaines
72
Introduction
Pour analyser l’exploitabilité de cet outil marketing par les PME marocaines,
on a organisé un questionnaire distribué sur 31 entreprises, des différents
secteurs d’activité, dont les résultats seront discutés par la suite.
73
Chapitre 1 : la présentation et la discussion des
résultats du questionnaire
Pour évaluer le taux des entreprises qui intègrent les médias sociaux dans
leur stratégie marketing, je me suis retrouvé sur le terrain pour poser
directement la question aux concerné, les résultats peuvent être représentés
comme suite :
74
29%
71%
oui non
Figure 7 : les taux des PME marocaines qui utilisent le marketing des médias sociaux
Et même le taux de 71% qui représente le taux d’entreprise qui font appel au
marketing des médias sociaux semble satisfaisant, ça peut être un nombre
trompeur, parce que la majorité de ces entreprises qui réclament avoir utilisé les
médias sociaux, ils manquent de vision et de stratégie, et ils n’exploitent qu’une
petite partie par rapport au potentiel de cet outil.
75
Les médias utilisés par les PME marocaines
120%
100%
80%
60%
40%
20%
0%
Facebook whatsapp instagram youtube twitter
76
On constate d’après le graphe ci-dessus, que les plateformes les plus utilisé
par les entreprises marocaines sont sans surprises ceux les plus populaires, et
qui dispose d’une base d’abonnés énorme.
Figure 9 : les plateformes des médias sociaux les plus utilisées par les marketeurs35
35
https://guides.library.georgetown.edu/socialmedia/platforms
77
donc ces plateformes ils méritent d’être prise en considération et ils valent les
ressources et le temps investis.
Durant l’enquête j’ai été surpris des nombres des entrepreneurs et des
entreprises qui utilises cette application, on remarque que WhatsApp n’apparait
même pas dans les plateformes des médias sociaux les plus utilisés par les
marketeurs décrit par le graphe ci-dessus, portant il ‘est très populaire chez les
PME marocaine.
L’application WhatsApp est utilisée par les PME marocaines comme suite :
La coordination
78
par l’adresse et les informations personnelles, ce qui facilite par la suite la
mission de l’entreprise pour répondre à ces demandes dans les meilleures
conditions.
Service après-vente
Les avantages des médias sociaux par rapport aux autres canaux
J’ai bénéficié de l’opportunité que m’offrait l’enquête pour prendre les avis
des entrepreneurs marocains sur les avantages des médias sociaux par rapport
aux autres canaux médias comme la radio par exemple et les réponses peuvent
être synthétisés comme suite
La gratuité
Même s’il y’a toujours la possibilité de faire des publications poussés (ou
sponsorisés), mais le canal lui-même reste gratuit ce qui peut être attractif pour
les PME marocaines.
Large population
C’est le facteur qui donne aux médias sociaux le poids qu’ils occupent dans
les stratégies marketing en général, la population massive qui peut être attient.
79
Les médias socaiux les plus populaires
2,5
nombre d'abonnés en milliards
1,5
0,5
0
Facebook YouTube WhatsApp Instagram Pinterest twitter LinkedIn
La diversité
Les médias sociaux offre aux PME marocaines un catalogue des possibilités,
elles peuvent communiquer à travers des images, des vidéos et des textes, selon
leurs besoins, et selon la plateforme choisie.
36
https://www.webmarketing-conseil.fr/classement-reseaux-sociaux/
80
Les raisons de la marginalisation du marketing des médias
sociaux par les PME marocaines
Donc selon ces responsables interrogés, les médias sociaux n’ont pas
d’influence sur la décision d’achat du consommateurs marocains.
Il y’a pas mal des responsables interrogés qui admettaient avoi tentés leurs
chances sur les médias sociaux, plus précisément Facebook, mais peu importe
les efforts déployés, la communauté est inactive et n’agrandisse plus, malgré les
efforts déployés sur le virtuel, ils ne se traduisent pas malheureusement sur la
réalité, assez tôt Facebook devient une perte du temps, et un poids
supplémentaire qu’il faut se débarrasser.
81
Comment les PME marocaines font connaitre leurs produits en
dehors des médias sociaux
La bouche à oreille
La bouche à oreille reste très présente dans les stratégies marketing des PME
marocaines, et c’est totalement compréhensible vue que c’est la source
d’information à laquelle le consommateur fait le plus confiance comme illustré
dans l’annexe suivante :
Figure 11 : les sources d'informations les plus crédibles pour les consommateurs
La bouche à oreille peut prendre quand même plus d’ampleur avec les
médias sociaux, en fait, ils permettent de créer une communauté autour de sa
marque/de son produit/service, mais aussi de communiquer avec cette
82
communauté, d’échanger, et de créer des événements, qu’ils soient physiques
ou digitaux. La viralité peut jouer à plein et les réseaux sociaux peuvent
permettre de lancer une bouche à oreille numérique.
La visibilité
Une grande partie des PME marocaines comptent décide de s’installer dans
des lieux stratégiques pour gagner davantage en visibilité, et compte sur ça pour
être repérée par les clients, mais de s’installer sur de lieux stratégiques, c'est-à-
dire assez populaire et connaissent un taux de trafic élevé, ce n’est pas vraiment
une option au porté de tout le monde, donc ces PME doivent pratiquer d’autre
méthode marketing en parallèle.
Les promotions
Quand exposés à la question « qu’ils sont vos objectifs sur les médias
sociaux ? » les réponses étaient comme suite :
83
Utilisez-vous le marketing des médias sociaux ?
Réponse Effectif Pourcentage %
Interagir avec les 20/22 91%
consommateurs
Promouvoir un 18/22 82%
produit/service
Écouter les prospects 18/22 82%
Améliorer la notoriété et 18/22 82%
l'image de marque de
l'entreprise
Analyser la concurrence 1/22 5%
Total 22/22
Tableau 3: les objectifs des PME marocaines sur les médias sociaux
Figure 12 : les objectifs des PME marocaines sur les médias sociaux
84
En premier rang, l’interaction avec les consommateurs, c’est la réponse la
plus citée et la première occupation des entrepreneurs marocaines, ce qui est
homogène avec la remarque constatée avant, concernant le phénomène
WhatsApp et ça explique sa popularité chez les entrepreneurs marocaines par
rapport à ses équivalents dans le reste du monde.
Une autre remarque qui ne doit pas passer inaperçue, c’est le taux
extrêmement bas des entreprises qui utilisent les médias sociaux pour faire de
la veille et d’analyser la concurrence, ce qui indique l’ignorance et/ou la
mauvaise exploitation du potentiel des médias sociaux.
85
engagez-vous du personnel spécialisé dans le
marketing des médias sociaux?
oui non
Figure 13 : le taux des PME marocaines qui engagent du personnel spécialisé dans le
marketing des médias sociaux
9%
91%
oui non
Figure 14: le taux des PME marocaines qui consacrent un budget pour le marketing des
médias sociaux
86
S’il y’a une chose qu’on peut conclure de ces deux graphes choquants, c’est
que les entrepreneures marocaines ne prennent pas les médias sociaux au
sérieux, pour eux, les médias sociaux sont un outil indigne d’un investissement,
que ça soit financier ou juste au niveau du temps.
Estimez-vous que votre organisation devrait miser plus sur les médias
sociaux ?
Réponse Effectif Pourcentage %
Oui 20 65%
Non 11 35%
Total 31 100%
Tableau 6 : le taux d'entreprise estimant devoir miser plus sur les médias sociaux dans le
futur
35%
65%
oui non
Figure 15 : le taux d'entreprise estimant devoir miser plus sur les médias sociaux dans le futur
87
On constate un taux assez grand des entreprises qui croient en marketing
des médias sociaux, et qui sentent la nécessité de prendre action maintenant
plus que jamais, et même si le taux n’est pas assez grand comme je l’avais
imaginé, mais néanmoins, j’ai senti une sorte de la prise de conscience de
l’importance du marketing des médias sociaux et le poids qu’il occupera dans le
futur, surtout chez les jeunes entrepreneurs marocains.
Je crois vraiment que dans les prochaines années, le marketing des médias
sociaux sera exploité sur une échelle beaucoup plus grande, beaucoup plus
structurée, et beaucoup plus professionnelle.
88
Chapitre 2 : bâtir une stratégie marketing sur les
médias sociaux
Il est difficile d’exister à court terme sur les réseaux sociaux. Même si les
opérations ponctuelles, les jeux-concours, les campagnes publicitaires et autres
événements forts sur un court laps de temps permettent de générer beaucoup
de visibilité et de retombées, il est impératif d’avoir une politique à long terme
concernant la présence de la marque sur les plateformes sociales.
37
Mélanie HOSSLER, Olivier MURAT, Alexandre JOUANNE, FAIRE DU MARKETING SUR LES RESEAUX SOCIAUX,
EYROLLES EDITION 2014, Page 284
89
Sans objectifs, l’entreprise se trouvera dans la vague, sans un moyen pour
mesurer les résultats et le retour sur investissement (RSI).
Les objectifs servent comme un point de repère, pour faciliter l’analyse des
résultats et la détermination des écarts dans les réalisations38.
En termes des médias sociaux, les objectifs à atteindre pour les entreprises
peuvent concerner les axes suivants :
Le ciblage et la segmentation
Définition
38
www.emarketinginstitute.org
39
Philip KOLTER, Gary ARMSTRONG, PRINCIPLES OF MARKETING, EDITION 14, page 226
90
L’utilisation des médias sociaux selon les classes
démographiques
Donc on peut dire que les médias sociaux créent une sorte de segmentation
naturelle.
100%
90%
80%
70%
60%
50%
74%
40%
62%
30%
20%
10%
0%
femmes hommes
91
Figure 16 : le taux d'utilisation de Facebook selon le sexe40
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
18-29 30-49 50-64 65+
40
https://guides.library.georgetown.edu/socialmedia/platforms
41
https://guides.library.georgetown.edu/socialmedia/platforms
92
la popularité de Pinterest selon le sexe
45%
40%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
Femmes Hommes
On constate que cette plateforme est dominée par les femmes, voilà une
opportunité en or pour les entreprises dont les clients sont des femmes, en
attaquant à cette plateforme, l’entreprise s’assura que son message touchera le
maximum possible de sa cible.
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
18-24 25-29 30-49 50-64 65+
42
https://guides.library.georgetown.edu/socialmedia/platforms
93
Figure 19 : la popularité d’Instagram selon les classes d’âge43
Pour les entreprises qui ciblent la partie la plus jeune, Instagram sera la
plateforme idéale pour toucher le maximum possible.
L’analyse de la concurrence
Sur quels sites de médias sociaux ont-ils un compte ? Quels outils utilisent-
ils ?
C’est avec ces mêmes personnes qu’il faut tisser des liens, il s’agit peut-être
d’autres entreprises, de personnes influentes dans le même secteur d’activité,
ou encore de clients potentiels.
43
https://guides.library.georgetown.edu/socialmedia/platforms
94
Rassemblez des informations sur les clients de vos concurrents : prêtez
l’oreille à leurs plaintes et montrez-leur en quoi tout se passerait mieux s’ils vous
faisaient confiance44.
Différents facteurs doivent entrer en ligne de compte lors du choix d’un site
de réseautage social : taille, popularité, portée, caractéristiques
démographiques des utilisateurs, sujets les plus discutés.
Pour réussir, il faut utiliser les médias sociaux de la manière la plus adaptée
à votre stratégie d’entreprise.
Être présent sur les sites de microblogging ne demande pas de très grands
efforts, c’est à l’entreprise de décider combien de temps elle veut y consacrer,
ce type des médias sociaux et caractérisé par Grand nombre d’interactions,
44
Monica O’BRIEN, POLLINISATION SOCIALE, EDITION DIATEINO 2010, page 56
95
facilité de partage d’informations. Possibilité de toucher un large public en très
peu de temps, avec moins d’efforts à fournir que sur d’autres types de médias
sociaux.
Les images se prêtent très bien au partage car elles permettent d’identifier
tout de suite des personnes ou des événements, certains utilisateurs étiquettent
les images en fonction des personnes présentes, d’autres s’en servent pour
dynamiser leur site Web ou leur blog. Vous pouvez, l’entreprise pourra s’il
dispose d’un grand nombre de personnes susceptibles de relayer les photos,
parler d’un événement qui s’est déjà produit, cela fera de la publicité pour
l’entreprise.
96
partager ? Photos, dessins, logos, diagrammes, graphiques, images de produits,
tout est possible.
Les vidéos hébergées sur ces sites sont de qualité variable, de l’improvisation
d’amateur aux clips vidéo dignes de MTV, leur contenu peut être humoristique,
informatif ou purement commercial, n’importe qui peut envoyer les vidéos par
e-mail ou les imbriquer dans un site, ainsi que partager les liens permanents sur
d’autres sites de médias sociaux, y compris les blogs. Les utilisateurs ont la
possibilité de créer leur propre chaîne, qui permet aux autres utilisateurs de
suivre leur activité sur le site, Les vidéos sont regroupées par catégories et les
utilisateurs peuvent laisser des commentaires et donner une note. Celle-ci ainsi
que le nombre de vues déterminent quelles vidéos apparaissent sur la page
principale du site, Le temps à consacrer à une vidéo dépend de l’utilisation que
vous faites de ce média, il en faut davantage pour que la vidéo ait une chance de
réussir, mais beaucoup moins pour bricoler une vidéo improvisée ou non éditée.
La vidéo peut être utile pour les objectifs de notoriété de la marque, de
leadership en innovation, de fidélisation et de ressources humaines.
Choix du contenu
97
Les plateformes des médias sociaux sont en évolution continue, et changent
chaque jour la manière avec laquelle les entreprises interagissent avec les
consommateurs.
Définition
La création du contenu
45
https://www.extension.harvard.edu/professional-development/blog/successful-social-media-marketers-
focus-customer-needs
46
Francine CHAREST et Francçois BEDARD, LES RACINES COMMUNICATIONNELLES DU WEB ET DES MEDIAS
SOCIAUX, presse de l’université de Québec
98
précis, pour atteindre ces objectifs, l’entreprise doit prendre en considération
plusieurs éléments lors de la création de son contenu
L’audience
Les ressources
Concurrence
Il n’est jamais déconseillé de jeter un œil sur les concurrents et ce qu’ils font
sur les médias sociaux, comme déjà mentionné, les médias sociaux forment un
outil redoutable de la veille stratégique.
SEO
Ecrit
C’est le type du contenu le plus utilisé, l’information est partagée sous forme
écrite, soit un paragraphe, une phrase, un article, l’avantage de ce type de
99
contenu par rapport aux autres, c’est qu’il est détecté par les moteurs des
recherches, ce qui augmente les chances d’être visible pour les personnes qui
cherchent sur ces moteurs de recherche en utilisant des mots clés semblables à
ceux utilisé dans le contenu publié préalablement.
Visuel
Que ça soit des graphiques, des images, selon les statistiques, le contenu
visuel a la meilleure performance par rapport aux autres types des contenus, il
attire l’attention beaucoup plus facilement, et il a plus de chance de rester dans
la mémoire des visiteurs, et il a encore plus de chance d’être partagé sur les
médias sociaux, ce qui augmente le taux d’engagement.
Audio et vidéo
47
//www.emarketinginstitute.org /content-marketing/
100
Section 2 : analyser la performance de la stratégie
marketing sur les médias sociaux
48
Aib, Mabrouk, et Oumhani Belmokhtar. « Conception d'un tableau de bord stratégique Application à l'activité
amont d'une compagnie pétrolière », La Revue des Sciences de Gestion, vol. 243-244, no. 3, 2010, pp. 121-131.
101
Les indicateurs de performances
102
• Fiable : le décideur doit avoir confiance dans les indicateurs qui lui
sont fournis
• Contrôlable : l’indicateur doit mettre en valeur une performance
• Qualifiable : (sentiment, réactions, perception, avis)49
• le nombre de visites sur le site Web (visiteurs uniques, visites, pages vues) ;
49
Laurent FLORES, MESURER L’EFFICACITE DU MARKETING DIGITAL, 2éme EDITION, DUNOD 2016, page 53
103
• le nombre d’impressions des publications, des vidéos ou de n’importe quel
contenu de marque sur les différentes plateformes sociales (reach) ;
• le temps passé sur le blog ou sur le site (temps passé, nombre de pages
vues) ;
104
• l’évolution du nombre d’abonnés à la newsletter, au flux RSS ;
Grégory Pouy identifie six indicateurs de performance (KPI) pour analyser les
résultats à long terme sur les médias sociaux :
105
• Le taux de notoriété spontanée : le pourcentage de personnes qui se
souviennent naturellement de la marque lorsqu’on leur demande de citer trois
marques dans une catégorie donnée.
106
Figure 21 : objectifs associés aux KPI réseau sociaux
La plupart des réseaux sociaux proposent des outils intégrés qui permettent
d'analyser l'activité de l'entreprise.
107
• Twitter : Moins développé, l'outil statistique permet de se faire une
idée rapide de la visibilité et de l'engagement de ses tweets. Pour aller plus
loin, on peut passer par des applications-tiers.
• Google + : Très complet, Google Analytics propose un tableau de
bord relié au site web de l'entreprise. Complexe, l'outil peut nécessiter
une formation, l'intérêt est d'analyser le trafic provenant des différents
réseaux sociaux, et la part de ce trafic qui s'est transformée en vente ou
en abonnement à ses services.
• LinkedIn : Le réseau social professionnel propose des statistiques
sur la performance et l'audience de la page entreprise.
108
• Social Bakers : pour analyser principalement les pages Facebook
mais aussi les autres plateformes sociales. Il génère des rapports
complets, parfaits pour analyser d’un coup d’œil votre activité.
• SumAll : la plateforme est très ergonomique et agréable à utiliser,
avec de belles statistiques couvrant une trentaine de médias sociaux, un
maximum d’informations qui permettent un aperçu complet et pertinent
de l’activité.
• Twitter Binder : pour analyser en détail un ou plusieurs hashtags,
c’est une plateforme puissante et détaillée. Certaines plateformes
sociales possèdent d’ailleurs des outils d’analyse dédiés, comme
Instagram avec Nitrogram.
Une stratégie marketing des médias sociaux efficace, ne s’agit pas sur la
publication aléatoire, mais elle s’intègre dans une stratégie globale avec des
objectifs précis à atteindre, et pour cela l’entreprise a alloué des ressources
importantes, sur lesquelles l’entreprise attend des retours, ces derniers ne sont
pas évidents à mesurer50.
50
https://radiology.ucsf.edu/blog/social-media-marketing-importance-measuring-your-roi
109
Une erreur commune réside dans le fait de se limiter à calculer le coût
d’acquisition d’un fan ou d’un follower. Cette vision simpliste des médias sociaux
entraîne la question suivante : « Peut-on réellement dire qu’un fan représente
un actif pour l’entreprise ? » En effet, parmi les fans se trouvent des clients, des
prospects, des râleurs, des opportunistes ou de simples curieux de passage :
tous les fans ont une typologie spécifique. D’autre part, certains fans
n’interagissent jamais avec l’entreprise et ne reviennent jamais sur ses profils,
certains autres interagissent plusieurs fois par jour et publient du contenu de
manière régulière : tous les fans n’ont pas le même poids ni la même valeur.
On distingue quatre dimensions à considérer lorsque l’on parle de ROI sur les
réseaux sociaux.
51
Maria mercanti GUERIN, Michéle VINCENT, PUBLICITE DIGITALE, DUNOD EDITION 2016, page 118
110
ROO (return on objectif)
L’exposition
L’engagement :
- L’implication
- L’interaction
- L’intimité
- L’influence.
L’amplification
Le branding
111
La réputation
L’image véhiculée par une marque sur tous les types de supports numériques
(médias, réseaux sociaux, forums, messagerie instantanée) et mesurée à l’aide
d’outils de veille.
La connaissance clients/prospects
Conclusion
Les PME marocaines, elles sont bien présentes sur les médias sociaux, mais
cette présence et caractérisé par l’absence d’une vision et d’une stratégie
globale, donc on peut dire que, par rapport aux hypothèses de départ, la
première hypothèse est validée, puisque la présence des PME marocaines et
assez large et les efforts sont respectables, mais concernant la deuxième
hypothèse, elle est malheureusement rejetée, vue l’absence de la stratégie, et
la manque du sérieux de la plus part des PME marocaines actives sur les
médias sociaux.
112
Conclusion générale
Le nombre des membres des médias sociaux, les chiffres d’usages des
plateformes de partage, montre que ces nouveaux médias font réellement
partie de notre quotidien, tout ceci explique l’engouement des grandes
marques pour les médias sociaux et l’usage qu’en font certains professionnels.
Au même titre qu’il existe des multiples plateformes, les objectifs qu’un
entrepreneur peut atteindre grâce aux médias sociaux eux aussi sont très
divers, que ce soit le développement de son réseau professionnel, la
fidélisation des clients, la veille stratégique, le développement de son identité
numérique…
113
Annexes
114
115
Table des tableaux
Tableau 1: le taux des PME marocaines qui utilisent le marketing des médias sociaux ......... 74
Tableau 2: les médias sociaux utilisé par les PME marocaines ............................................... 76
Tableau 3: les objectifs des PME marocaines sur les médias sociaux ..................................... 84
Tableau 4: le taux des PME marocaines qui engagent du personnel spécialisé dans le
marketing des médias sociaux ................................................................................................. 85
Tableau 5 : le taux des PME marocaines qui consacre un budget pour le marketing des
médias sociaux ......................................................................................................................... 86
Tableau 6 : le taux d'entreprise estimant devoir miser plus sur les médias sociaux dans le
futur .......................................................................................................................................... 87
116
Bibliographié
Ouvrages :
• Anthony BABKINE, M. H. (s.d.). BAD BUZZ gérer une crise sur les
médias sociaux. EDITION EYEROLLES 2013.
117
• Philip KOLTER, G. A. (s.d.). PRINCIPLES OF MARKETING. EDITION
14.
118
Articles :
119
Webographie
• https://www.anrt.ma
• https://www.cairn.info
• https://www.academia.edu
• https://guides.library.georgetown.edu
• https://www.webmarketing-conseil.fr
• www.emarketinginstitute.org
• www.extension.harvard.edu
• https://radiology.ucsf.edu
120
Table des matières
121
4. Les grandes tendances du marketing digital .............................................18
4.1. Le storytelling .....................................................................................18
4.2. La viralité et le partage .......................................................................19
4.3. La personnalisation .............................................................................20
4.4. Le dialogue continue et la relation client ...........................................21
Section 2 : le consommateur digital ...................................................................22
1. Les caractéristiques du consommateur digital .........................................22
1.1. Un consommateur unique ..................................................................22
1.2. Un consommateur plus actif ...............................................................22
1.3. Un consommateur plus volatil ............................................................24
1.4. Un consommateur plus pragmatique .................................................24
1.5. Un consommateur plus exigeant ........................................................25
1.6. Un consommateur en quête de personnalisation et de relation ........25
2. Le processus d’achat .................................................................................28
2.1. Le processus de la décision d’achat ....................................................28
2.1.1. La reconnaissance du besoin ........................................................28
2.1.2. Le choix .........................................................................................29
2.1.3. La consommation .........................................................................29
2.2. Les intervenants dans la décision d’achat à l’ère digitale ...................30
2.2.1. Les facteurs culturels ....................................................................30
2.2.2. Les groupes de sociaux .................................................................31
2.2.3. La culture de notation des avis des consommateurs ...................32
2.2.4. Les influenceurs et les stars des réseaux sociaux .........................34
Chapitre 2 : l’utilisation des RS par les entreprises ............................................36
Section 1 : cartographie des principaux MS .......................................................36
.1 Définition ........................................................... Erreur ! Signet non défini.
1. Facebook ...................................................................................................36
1.1. Présentation .......................................................................................36
1.2. Points forts..........................................................................................37
1.3. Points faibles.......................................................................................37
122
2. Twitter.......................................................................................................38
2.1. Présentation .......................................................................................38
2.2. Points forts..........................................................................................39
2.3. Points faibles.......................................................................................39
3. Google + ....................................................................................................39
3.1. Présentation .......................................................................................39
3.2. Points forts..........................................................................................40
3.3. Points faibles.......................................................................................40
4. Pinterest ....................................................................................................41
4.1. Présentation .......................................................................................41
4.2. Points forts..........................................................................................42
4.3. Points faibles.......................................................................................42
5. Instagram ..................................................................................................42
5.1. Présentation .......................................................................................42
5.2. Points forts..........................................................................................43
5.3. Points faibles.......................................................................................43
6. LinkedIn.....................................................................................................43
6.1. Présentation .......................................................................................43
6.2. Points forts..........................................................................................44
6.3. Points faibles.......................................................................................44
7. YouTube ....................................................................................................45
7.1. Présentation .......................................................................................45
7.2. Points forts..........................................................................................45
7.3. Points faibles.......................................................................................46
Section 2 : l’utilité des médias sociaux en terme du marketing .........................47
.1 L’e-réputation .................................................... Erreur ! Signet non défini.
1.1. La réputation ......................................................................................47
1.2. De la réputation à l’e-réputation ........................................................48
1.3. Bad buzz ..............................................................................................48
1.3.1. Définition ......................................................................................48
123
1.3.2. Origines de bad buzz ....................................................................49
1.3.3. Les médias sociaux : un remède au bad buzz ...............................51
2. Développement de la notoriété et l’image de marque.............................52
2.1. Définition de la notoriété ...................................................................52
2.2. L’apport des médias sociaux ...............................................................53
2.3. Soigner l’image de marque de l’entreprise.........................................53
2.4. La création d’une identité sociale .......................................................54
3. La vielle stratégique ..................................................................................56
3.1. Définition ............................................................................................56
3.2. Les médias sociaux : un outil puissant de la vielle stratégique ...........57
3.3. Construire une veille efficace sur les médias sociaux .........................57
3.3.1. Préparer la méthodologie de la veille ...........................................57
- Recherche et recueil des informations et connaissances clés .........58
- Traitement et interprétation des données recueillies .....................58
- Fondation des raisonnements stratégiques ....................................58
- Mise en œuvre des actions et animation des réseaux ....................59
3.3.2. Les outils de la veille stratégique ..................................................59
3.3.3. Analyser l’activité des concurrents ...............................................61
4. Gestion des relations client.......................................................................63
4.1. Développer sa relation client sur les médias sociaux .........................63
4.2. Convertir un visiteur en client/prospect .............................................65
4.2.1. Faire connaître l’entreprise et ses produits..................................65
4.2.2. Créer de la proximité ....................................................................66
4.2.3. Générer de l’engagement .............................................................66
4.2.4. Promotions ...................................................................................67
4.3. Récolter des avis et des feed-back......................................................68
4.4. Du marketing classique au marketing du dialogue .............................70
Partie 2 : l’exploitabilités du marketing des médias sociaux par les PME
marocaines .........................................................................................................72
Introduction .......................................................................................................73
124
Chapitre 1 : la présentation et la discussion des résultats du
questionnaire .....................................................................................................74
Section 1 : la présence des PME marocaines sur les médias sociaux ................74
1. L’utilisation du marketing des médias sociaux par les PME marocaines ..74
1.1. L’intégration des médias sociaux dans la stratégie marketing ...........74
1.2. Les médias utilisés par les PME marocaines .......................................76
1.3. WhatsApp : un phénomène marocain ? .............................................78
1.3.1. La coordination .............................................................................78
1.3.2. La réception des commandes .......................................................78
1.3.3. Service après-vente ......................................................................79
1.4. Les avantages des médias sociaux par rapport aux autres canaux .....79
1.4.1. La gratuité.....................................................................................79
1.4.2. Large population...........................................................................79
1.4.3. L’accessibilité et la facilité d’utilisation ........................................80
1.4.4. La diversité ...................................................................................80
2. La négligence du marketing des médias sociaux par un grand pourcentage
des PME marocaines .......................................................................................80
2.1. Les raisons de la marginalisation du marketing des médias sociaux par
les PME marocaines .....................................................................................81
2.1.1. La perception des médias sociaux chez les consommateurs
marocains..................................................................................................81
2.1.2. La difficulté de bâtir une communauté et d’avoir un impact .......81
2.1.3. L’exposition à la veille des concurrents ........................................81
2.2. Comment les PME marocaines font connaitre leurs produits en
dehors des médias sociaux ..........................................................................82
2.2.1. La bouche à oreille........................................................................82
2.2.2. La visibilité ....................................................................................83
2.2.3. Les promotions .............................................................................83
Section 2 : l’exploitabilité du marketing des médias sociaux par les PME
marocaines .........................................................................................................83
125
1. Les stratégies marketing adoptées par les PME marocaines
sur les médias sociaux .....................................................................................83
1.1. Les objectifs des PME marocaines sur les médias sociaux .................83
1.2. La vision et la stratégie des PME marocaines sur les médias sociaux.85
1.3. Le personnel et le budget alloué au marketing des médias sociaux ..85
2. Le futur du marketing des médias sociaux au Maroc ...............................87
Chapitre 2 : bâtir une stratégie marketing sur les médias sociaux.....................89
Section 1 : construire une stratégie marketing solide sur les médias sociaux ...89
1. Construction d’une stratégie à long terme ...............................................89
2. Détermination des objectifs......................................................................89
3. Le ciblage et la segmentation ...................................................................90
3.1. Définition ............................................................................................90
3.2. L’utilisation des médias sociaux selon les classes démographiques ...91
3.2.1. Facebook : le média universel ......................................................91
3.2.2. Pinterest : un endroit plutôt féminin ............................................92
3.2.3. Instagram : une destination pour la jeunesse ..............................93
4. L’analyse de la concurrence ......................................................................94
5. Choix des plateformes à utiliser ................................................................95
5.1. Les sites de microblogging ..................................................................95
5.2. Les sites de réseautage : social, professionnel ..................................96
5.3. Les sites de partage des photos ..........................................................96
5.4. Les sites de partage des vidéos ...........................................................97
6. Choix du contenu ......................................................................................97
6.1. Définition ............................................................................................98
6.2. La création du contenu .......................................................................98
6.2.1. L’audience ....................................................................................99
6.2.2. Les ressources...............................................................................99
6.2.3. Concurrence .................................................................................99
6.2.4. SEO ...............................................................................................99
6.3. Types des contenus ............................................................................99
126
6.3.1. Ecrit...............................................................................................99
6.3.2. Visuel ............................................................................................99
6.3.3. Audio et vidéo ............................................................................100
Section 2 : analyser la performance de la stratégie marketing sur les médias
sociaux..............................................................................................................101
1. La construction d’un tableau de bord des médias sociaux .....................101
1.1. Les indicateurs de performances ......................................................102
1.2. Les types d’indicateurs de performance ...........................................102
1.2.1. Les indicateurs quantitatifs ........................................................102
1.2.2. Les indicateurs qualitatifs ...........................................................102
1.3. Les caractéristiques d’un indicateur de performances .....................102
1.4. Les catégories des indicateurs de performance ...............................103
1.4.1. Les indicateurs de visibilité et d’image .......................................103
1.4.2. Les indicateurs d’engagement, de conversation et de
fidélisation ..............................................................................................104
1.4.3. Les indicateurs d’acquisition et de conversion ...........................105
1.5. Exemples des objectifs et l’indicateur de performance y attaché ....106
2. Les outils de mesure de performance .....................................................107
2.1. Les outils intégrés .............................................................................107
2.2. Les outils externes ............................................................................108
3. Le retour sur investissement (ROI) marketing des médias sociaux ........109
4. Passer du ROI à d’autres mesures de performance ................................110
4.1. ROO (return on objectif) ...................................................................111
4.1.1. L’exposition ................................................................................111
4.1.2. L’engagement : ...........................................................................111
4.1.3. L’amplification ............................................................................111
4.1.4. Le branding .................................................................................111
4.1.5. La réputation ..............................................................................112
4.1.6. L’optimisation des dépenses ......................................................112
4.1.7. La connaissance clients/prospects .............................................112
127
Conclusion générale .........................................................................................113
Annexes ............................................................................................................114
Table des tableaux ...........................................................................................116
Tables des figures .............................................................................................116
Bibliographié ....................................................................................................117
128