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(PFE)
RÉALISÉ PAR :
Chellah othmane
ENCADRÉ PAR :
Mr Yassine Afilal.
ANNÉE
UNIVERSITAIRE :
2022/2023
Remerciements:
Enfin, on remercie tous ceux qui nous ont aidés de près ou de loin
dans l’élaboration de ce travail.
Sommaire
Introduction ………………………………………………..5
Partie I : étude théorique ………………………….…….7
Chapitre I : le consommateur digital
Section 1: Le consommateur digital
I/le consommateur digital …………………………..……8 II/ le
comportement du consommateur digital……………9 III/les
types du consommateur digital……………………10
Section 2: L´achat en ligne
I/définition d´achat en ligne ……………………………...13
II/Processus d´achat en ligne…………………………...…15
III/ Les éléments de base d´achat en ligne…………..…….17
Chapitre II : La politique de la marque en ligne
Section 1 : Définition et importance de la marque :
1/Qu’est ce qu’une marque ?...............................................21
2/Clé du succès de votre marque …………………………22
3/Le cycle décisionnel du client ………………………….22
4/Une bonne image de marque…………………………... 23
Section 2 : l´image de marque 2.0 – E-réputation et réseaux
sociaux :
I/Définition :qu´est-ce que l´e-réputation ?........................24
II/Réputation en ligne : quels enjeux pour les
entreprises
?................................................................................24
III/Comment mettre en place une stratégie pour protéger
votre marque
?............................................................................29
IV/E-réputation et influenceurs sur les réseaux sociaux..…35
V/Ressources utiles pour travailler votre e-réputation….…37
**Le spontané :
Il réagit mieux lorsque l’article est présenté dans son contexte d’utilisation,
comme un vêtement sur une personne. Enfin, il est influencé par les
commentaires et est susceptible de répondre positivement aux annonces
du type « Les clients ayant acheté cet article ont également acheté ».
**Le méthodique :
**L’humaniste :
L’humaniste prend des décisions par rapport aux avis des autres. Il réagit
également à l’émotion mais est plus lent à se décider. Très social, il
n’hésite pas à participer aux discussions instantanées.
b. Les Explorateurs :
Ils représentent le segment le plus vaste avec 26% des internautes. Ils
fuient la technologie. « Nouveaux sur Internet, ils n’utilisent pas les
moteurs de recherche, ne font pas attention aux publicités. Ils vont vers
des marques connues et des noms de domaines simples à mémoriser.
Facilement impressionnés mais facilement déçus, ils ont peu de confiance
dans le web et s’informent via les médias traditionnels»
c. Les Pragmatiques :
Leur première motivation est l’efficacité. Ils utilisent Internet pour se
simplifier la vie. Le changement des pages doit être rapide et fiable. Ils
représentent 21% du total des internautes, ils achètent en trois clics
maximum et ne sont pas influencés par les prix.
d. Les Communicants :
Ce sont des personnes qui représentent 22% du total des internautes. Ils
utilisent les e- mails et souhaitent faire des rencontres avec différentes
personnes.
a. Les Info-glaneurs :
Ce sont des hommes mûrs, qui représentent 14% du total des
internautes. Ils accordent une attention particulière au contenu des sites,
mais ils
n’achètent pas et ils conservent une certaine distance vis à vis d’Internet.
Le temps qu’ils passent sur Internet est consacré à la lecture attentive de
quelques pages de sites comme Echos.fr, Universalis.fr. Ils considèrent
le net comme une immense bibliothèque.
b. Les Marchandeurs :
Ils représentent 3% du total des internautes. Ils cultivent le plaisir de la à
la recherche du meilleur prix. Ils visitent les sites d’enchères et des sites
marchands connus.
c. Les Monomaniaques :
Ils représentent 3% du total. Ils cherchent à s’amuser en passant plus de
temps par page que tous les autres et sont à la recherche du maximum
d’informations possible. Pour eux, Internet permet de trouver des
produits et des informations en rapport avec leurs contres d’intérêts. Ils y
trouvent un endroit pour partager leurs passions. Ils y jouent plus que la
moyenne
1- 3_ évaluation des
2_ recherche alternatives (site
identification du
information en
besoin comparateur)
ligne
5_achat
4_intention d 6_Evaluation
(transaction en
´achat post-achat
ligne)
Si vous voulez acheter sur Internet, assurez-vous d’abord que le site sur
lequel vous voulez acheter est un site sûr et réel, et non un faux site;
le quorum est nécessaire, car la sécurité sur le site est nécessaire, car vous
utiliserez votre carte de crédit pour acheter, et le manque de sécurité sur ce
site vous exposera au piratage. Il existe de nombreux sites fiables et efficaces
en Amérique et des sites chinois célèbres tels que Ali Express, Tindial,
Bancode, Dix et bien d'autres.
Nous supposerons que vous avez trouvé le site que vous souhaitez acheter,
choisissez vos achats avec soin, vérifiez toutes les spécifications affichées,
que le mode d’expédition soit gratuit ou payant Cliquez sur le produit que vous
souhaitez acheter; le site l’ajoutera à votre panier.
Complétez vos achats sur le site si vous avez encore ce que vous voulez
acheter et assurez-vous que le site permet la collecte de choses ou non, puis
allez dans votre panier pour effectuer le paiement. Le paiement est effectué
avec des cartes de crédit telles que Visa et Mastercard, de
Préférence avec des cartes de crédit prépayées, qui sont émises par la
Banque en un montant.
Afin d'éviter le risque qu'un pirate informatique obtienne les informations de
votre carte et pirate votre compte bancaire ou votre compte de carte, et
pour vous assurer que le site vous protège, lors de la saisie de vos
informations de carte de crédit, vous devriez voir que le lien du site Web
commence par http et non uniquement par http
Avant de faire le paiement, assurez-vous que le montant est requis et
identique au montant que vous avez vu lors de l'examen de l'article;
certains sites d'achat en augmentent la valeur pour les frais d'expédition et
de livraison, et certains sites déclarent que la livraison est gratuite.
Effectuez un paiement en saisissant les informations de votre carte de
crédit et effectuez un paiement de sorte que vous ayez finalisé votre achat
sur Internet; il ne vous reste plus qu'à attendre que les marchandises
arrivent.
un produit, mais vous ne devez pas vous laisser berner par ces remises et
vous précipiter pour acheter pour la première fois, assurez-vous que le
produit est original, et non imitation.
je ne vous recommande pas d'acheter des vêtements sur Internet n'est
pas
comme vous les voyez dans les images en termes de qualité et de
mesures
Mode de paiement :
Avant d'acheter sur Internet, vous devez disposer d'un moyen de payer
une carte de crédit. Carte Visa ou Master Card. Vous pouvez vous
procurer l'une des banques publiques ou privées et les envoyer avec le
montant de cartes virtuelles qui vous sera très utile dans ce domaine.
Choisissez votre boutique en ligne (site d'achat) :
Il existe de nombreux magasins en ligne avec une bonne réputation et une
grande crédibilité
Je vous conseille d'acheter des sites et des magasins américains et
chinois, ils sont plus célèbres
Les magasins américains Amazon et eBay sont mieux adaptés pour ne pas
prendre en charge les expéditions vers les pays arabes en utilisant un
intermédiaire de transport tel que MyUS et autres.
Les magasins chinois sont nombreux
AliExpress est le meilleur parmi eux pour ses services qui en font le
meilleur parmi ses partenaires en envoi gratuit dans le monde entier et
protègent l'acheteur de ses priorités
Écrire l'adresse :
Le plus important est d’écrire correctement l’adresse jusqu’à ce que vous
receviez le colis à votre domicile ou par la poste.
Écrivez l'adresse est similaire dans tous les pays arabes mais il y a des
choses différentes en Arabie Saoudite et en Egypte et d'autres écrivent
votre adresse personnelle et le facteur pour vous livrer des colis à votre
domicile en Irak, nous écrivons l'adresse dans votre région et vous
contactons par courrier pour recevoir les colis. En utilisant les compagnies
de transport connues pour vous connecter à la porte de votre maison et
dans certains pays arabes La livraison n’est pas gratuite Il ya des taxes ou
des frais de douane, soit en Irak gratuitement maintenant.
Section 1 : Définition et importance de la marque:
1/Qu’est ce qu’une marque ?
Une marque est un signe distinctif ou un symbole visuel (logo ou packaging)
qui permet à une entreprise industrielle ou commerciale ou à une personne;
de reconnaître les biens ou services proposés et notamment, de les
différencier de ceux de la concurrence.
L’origine des marques remonte à la plus haute antiquité, à l’époque où les
artisans reproduisaient leur signature ou « marque » sur leurs œuvres ou
sur les objets utilitaires qu’ils fabriquaient. Avec le temps s’est peu à peu
mis en place le système d’enregistrement et de protection des marques. Ce
système aide les consommateurs à reconnaître et à acheter un produit ou
un service donné parce que la nature et la qualité de celui-ci, indiquées par
sa marque unique, répondent à leurs besoins. La marque touche aussi bien
les produits finis ou semi-finis que les matières premières, naturelles ou
artificielles. Elle s’applique aussi aux prestations de services fournis par des
entreprises ou des sociétés telles que : les compagnies d’assurance, les
banques, les agences de voyages, entreprises de transport…
Ceci dit, une marque sert à identifier les biens ou services d’un vendeur ou
d’un groupe de vendeurs et à les distinguer des autres.
Au-delà de sa fonction d’identification et de différenciation, une marque est
une promesse faite par le vendeur à l’acheteur. On peut, en fait, articuler le
concept de la marque autour de six pôles:
" Un ensemble d’attributs : Une marque évoque un ensemble de
caractéristiques qui lui sont attachées. Mercedes, c’est solide, cher,
durable… Pendant des années le slogan de l’entreprise a été : « Conçu
comme aucune autre voiture au monde».
" Un ensemble d’avantages: Au-delà des attributs, une marque communique
les avantages, fonctionnels ou émotionnels qui y sont associés. Ainsi, la
durabilité signifie : « Je n’aurai pas besoin d’acheter une autre voiture avant
des années» ; la solidité : « Je suis en sécurité en cas d’accident ».
•
u une valeur pour l’entreprise
u donne du poids à l’entreprise
u permet d’augmenter la marge bénéficiaire
u crée un sentiment d’appartenance par effet de la notoriété
u simplifie l’embauche.
u facilite l’obtention de financement
•
•
B2C- Consommateur
•
u uniformité du produit au fil du temps, une présence
familière, continue et durable.
u permet de se différencier des autres par un argument
publicitaire unique.
u valorise le consommateur qui s’identifie à la marque.
u permet de repérer facilement le produit grâce au logo,
message, emballage et nom.
u permet de créer un lien de confiance et, ainsi, de fidéliser
la clientèle.
Section 2 : limage de marque 2.0 –
Eréputation et réseaux sociaux :
I/Définition : qu´est-ce que l´e-réputation ?
des risques ou des problèmes plus larges dont vous n’aviez pas
conscience, qu’il s’agisse de problèmes de santé et d’environnement liés
aux produits, ou de potentielles poursuites légales..
Identifiez tout bruit récurrent et créez des règles pour les exclure, comme
par exemple tout homonyme de votre marque. Dans le cas de la chaine
hôtelière Hilton, cela voudrait par exemple dire d’exclure toute mention de la
star Paris Hilton.
Créez des filtres personnalisés pour faire ressortir les résultats les plus
intéressants. Pour rester dans le secteur hôtelier, on pourrait imaginer de
créer des filtres par services offerts par l’hôtel (la chambre, la conciergerie,
les loisirs, les restaurants, etc.).
•
Erreur n°5 : se contenter d’écouter les conversations :
C’est une chose de savoir ce que vos consommateurs et le reste des
internautes disent au sujet de votre marque, mais qu’allez-vous faire de
ces informations ? Pensez à interagir avec votre communauté, même
quand elle ne vous pose pas directement une question, ainsi que de
transmettre les différents insights (risques potentiels, feedback produit)
aux équipes pertinentes.
exemple, les PDG américains actifs sur les réseaux sociaux sont plus
populaires auprès de leurs employés.
Une autre étude menée par Hootsuite affirme que les PDG (australiens) les
plus actifs sur ces différentes plateformes récoltent de nombreux bénéfices de
ces activités, comme par exemple : un taux d’engagement plus élevé chez ses
employés, ainsi qu’une perception plus transparente et humaine auprès de
ces derniers.
Les clés à retenir pour votre PDG, toujours basées sur l’étude Edelman :
Après cette première étape de collecte, les informations sont catégorisées par
type de média, par pays, par langue, par sentiment, par type de contenu et
bien plus. Dans le cas d’une veille e-réputation par exemple, vous pouvez
ainsi comprendre où l’on parle de votre marque, et à quoi correspond tout pic
de mentions.
Les Alertes Talkwalker – vous recevrez directement dans votre boite mail un
rapport reprenant les mentions du sujet, de la personne ou de la marque
que vous avez paramétré, à la fréquence souhaitée (tous les jours, tous les
mois, etc.). Voici un article mettant en avant les différentes façons dont un
agent d’alerte peut vous servir dans votre vie de tous les jours.
Les Alertes Google – certains experts considèrent ces deux services
comme complémentaires afin d’avoir la meilleure couverture possible pour
sa veille.
Le petit hack : vous utilisez Hootsuite pour vos activités de social media
management ? Une fois vos alertes Talkwalker créées, allez télécharger
l’application Talkwalker Alertes dans Hootsuite, et créez des streams qui
seront mis à jours en temps réel.
Les blogs
Les forums
Les sites de notation
Les sites institutionnels
Les sites d’actualité
Les réseaux sociaux
•
III/5/Comment mesurer la qualité de l’e-réputation de
votre entreprise ?
Voici une revue de quelques KPIs sur lesquels vous pouvez vous concentrez
pour analyser l’évolution de l’image en ligne de votre marque :
Présence visuelle : le nombre de fois où votre logo est présent dans les
images publiées sur le web, notamment sur les réseaux sociaux. Comparez
votre présence visuelle à celle de vos concurrents ou à la moyenne du
secteur, et corrélez les pics d’UGC (« User-Generated Content », c’est-
àdire le contenu généré par vos utilisateurs) avec vos actions marketing ou
d’autres évènements concrets. Il peut être également intéressant d’aller plus
loin dans l’analyse qualitative de ces mentions visuelles et d’identifier les
objets, les paysages et les autres marques les plus présents dans ces
images, une fonctionnalité offerte par certains outils de veille.
Part de voix par rapport à vos concurrents directs : le nombre de fois où
une marque est mentionnée en ligne par rapport à ses concurrents, ce qui
correspond à la part de discussion détenu par une marque dans l’espace
numérique.
Part de voix sectorielle : le nombre de fois où votre marque est
mentionnée dans les discussions concernant son secteur d’activité. Dans
l’industrie pharmaceutique par exemple, Sanofi s’est imposée comme
référence dans les discussions autour du virus Zika tout au long de 2015 et
de 2016.
Analyse de sentiment : suivez l’évolution de la part de sentiment positif et
négatif lié à votre marque.
Une autre piste plus qualitative :
Votre marque que si elle est largement diffusée. De par leur statut de
véritables hubs des réseaux sociaux, les influenceurs peuvent aussi bien
diffuser des bonnes que des mauvaises choses sur votre marque, et voir
cette information reprise instantanément par leur communauté. C’est
pourquoi il est important de maintenir de bonnes relations avec les
influenceurs les plus proéminents de votre secteur d’activité.
L'une des attentes est le devoir de transparence. Cette volonté est devenue
une véritable exigence pour les consommateurs depuis le début de la crise
et de la lutte des prix les plus bas. Ils veulent être informés et exigent que
Les entreprises soient honnêtes avec eux. Derrière cette transparence, les
individus sont en recherche de simplicité, de sincérité. Ils veulent des
relations plus saines avec les marques et avoir des contacts directs avec
les marques qu'ils consomment.
La translucidité
Sur le Web, tout va plus vite que dans le réel, car chaque information est
répétée, relayée, et commentée. Elle est intégrée dans un flux global qui
fonctionne à une vitesse effrénée. Les marques doivent donc apprendre à
discerner les nouvelles tendances de manière très rapide pour pouvoir
bénéficier de leurs échos. On peut notamment parler de nombreux cas de
marques qui ont surfé sur le phénomène Nabilla. Sur Internet et plus
précisément sur les réseaux sociaux, les internautes ont vu plusieurs
marques s'approprier la tirade de la sulfureuse Bimbo des Anges de
laTéléRéalité. On a vu Oasis proposer un post sur Facebook : «Même Eva
La Pech d'Oasis Be Fruit se prend pour Nabilla! #NonMaisAlloQuoi T'es un
fruit et t'as pas de pépins ?! Non mais à l'eau quoi !!! #BeFruit ». Une
semaine plus tard à l'occasion de l'élection du nouveau pape, Oasis a
soumis un post avec le détournement du célèbre« Habemus Papam », en «
Habemus Papaye ». Tous ces faits d'actualité sont des enjeux de taille pour
Les marques, car si elles savent rebondir dessus et proposer des contenus
attractifs, elles peuvent enclencher des vagues de commentaires contribuant
au rayonnement de la marque sur le « Web Social ».
La mémoire globale et éternelle du « Web 2.0 >>
Avis sont présents pour une durée indéterminée. Cette dimension est à
prendre en compte pour les marques qui doivent en conséquence avoir une
vision d'ensemble avant de poster un statut. En effet, aujourd'hui un
internaute à tout loisir de lire des avis datant d'il y a plusieurs années comme
des avis récents. La prise de parole n’est donc plus inscrite dans une durée
courte et les marques ne peuvent compter sur le phénomène d’oubli que
dans une moindre mesure, car c’est ad vitam aeternam que les informations
resteront présentes sur le site pour rappeler une situation au internautes.
** LES RISQUES :
Lâcher prise :
Être présent sur les réseaux sociaux et vouloir créer du relationnel comporte
de nombreux risques. Toutes les entreprises n’ont d’ailleurs pas d’intérêts à
le faire. Mais pour celles qui veulent se tisser un écosystème relationnel, il
est nécessaire des avoir lâcher prise et de laisser les individus s’exprimer au
nom de la marque. De nombreuses entreprises ne se sentent pas prêtes à
franchir ce pas. En effet, celui-ci revient à laisser l’image de sa marque aux
mains de consommateurs qui peuvent parfois être virulents. Pourtant, si une
marque manage bien la prise déparle de ses individus et qu’elle sait leur
donner de l’importance, les consommateurs le lui rendront bien. Par ce biais,
ils deviennent parfois des vecteurs de communication gratuits. Et plus ces
consommateurs se sentent reconnus, plus leur attachement à la marque est
fort, plus ils en font la promotion. Ils deviennent donc les nouveaux médias
gratuits de la marque.
Investissement sur le long terme :
Développer une présence sur les réseaux est un fait, mais développer une
présence quotidienne pour entretenir des liens avec sa communauté en est
un autre. Choisir d’investir dans la relation marque/consommateur sur les
réseaux, c’est prendre un risque pour la marque, car si sa présence n’est pas
accompagnée d’un contenu adéquat et attractif, l’intérêt des consommateurs
sera moindre. L’entreprise aura donc dépensé de l’argent pour très peu de
retours. Pour construire et alimenter cette relation, les entreprises doivent
investir des sommes importantes en community.
Pour bien des entreprises, être présent sur le « Web Social » est un moyen
de se faire connaître avec peu de moyens. Elles se servent de ces
plateformes dans le but de faire la promotion de leurs produits en vue
d’améliorer les ventes. Une fois n’est pas coutume, les marques prennent un
raccourci bien rapide, car être vu sur Internet et créer du relationnel ne veut
pas dire engendrer du transactionnel. En effet, les réseaux sociaux ont
proportionnellement plus d’impact sur l’image d’une entreprise que sur son
chiffre d’affaires. Les individus qui sont aujourd’hui devenus méfiants
préfèrent apprendre à connaître une marque avant de l’acheter.
Elle est marquée par le rejet des marque set le mouvement de Naomi Klein
“No Logo”4. C’est l’ère du désenchantement. Les consommateurs ont
compris les enjeux commerciaux des marques et ne sont plus naïfs. Ils sont
plus informés et développent leurs pouvoirs de décision. Le scandale du
travail des enfants par Nike illustre cette révolution dans la perception des
marques. En conséquence, les consommateurs décident de choisir les
produits qu’ils consomment. Ils deviennent des consommateurs-citoyens.
La nouvelle hiérarchie de la relation marque/consommateur :
Elles établissent une atmosphère positive entre les deux parties et rendent
plus facile la préférence pour une marque et donc le ré-achat.
Dans une optique d’amélioration de relation client, les marques doivent
aussi apprendre à identifier et à qualifier leurs consommateurs. En
approfondissant ces connaissances, elles pourront personnaliser leurs offres et
leurs messages afin de maximiser leurs impacts.
Les anciens modèles Push ne trouvent plus écho chez les consommateurs
qui ont appris à éviter la publicité jugée trop intrusive et inadaptée.
Symbolisées par leurs rigidités et le développement de leurs propres intérêts,
les marques apprennent à s’ouvrir aux individus. Cedric Deniaud, consultant
chez « The Persuaders » dit notamment sur un post de son blog personnel :
“In our century of new medias ,brands communications on the internet
should transform from the advertising modelto a true relational
communications. They should rely on a strong exchange betweenthe brand
and its community. Though, people are becoming the center of the
communication »2.Les marques adoptent donc une logique relationnelle
basée sur le dialogue et l’échange.
I/ 2/ Histoire de boycott :
à l’origine, le terme vient du nom de Charles Cunningham Boycott né le 12
mars 1832 dans le Norfolk et mort le 19 juin 1897 dans le Suffolk (Royaume
Uni). C’est une personnalité britannique faisant partie dans un premier
temps des Forces armées britanniques avant de démissionner pour devenir
propriétaire terrien sur l’île d’Achille du Comté de Mayo en Irlande, où il
traitait mal ses infirmiers. Il subit alors un ostracisme et un blocus de leur
part en 1879.Le Boycott ou Boycottage fit alors son entrée en France en
1881.
Pour John et Klein (2003, p. 1198), “le boycott survient lorsqu’un certain nombre
de personnes s’abstiennent d’acheter un produit, au mê me moment, en réaction
au mê me acte ou comportement grave, mais pas nécessairement pour les mê
mes raisons”. En effet, la littérature envisage deux types de motivation à l’origine
de la participation des consommateurs au boycott (Friedman, 1985; Klein, Smith,
& John, Exploring motivations for participation in a consumer boycott, 2002; John
& Klein, 2003). Selon Friedman (1985), les organisateurs de boycott ont des
motivations instrumentales ou expressives. De ce fait, il s’agit de distinguer deux
grands types de boycott : le boycott instrumental et le boycott expressif.
Les principales pages marocaines des sites de réseaux sociaux ont adopté
une campagne électronique visant à boycotter le lait, l’essence et l’eau en
signe de protestation contre la hausse des prix. Cette campagne a été
particulièrement appréciée des consommateurs marocains. Cette campagne
ciblait les grandes entreprises du secteur alimentaire, que les activistes
qualifiaient de "plus de 50% du monopole du marché". Hashtag est une
référence au lait, considéré comme le plus susceptible à la corruption en cas
de boycott. Les activistes de Santral Danone, la plus grande société
productrice de lait du Maroc, ont accusé le Maroc de monopoliser 60% du
marché du lait, ainsi que l’Afrique, propriété du ministre de l’Agriculture et de
la Pêche et du secrétaire général du parti du Rassemblement national des
indépendants, Aziz Akhnouch. La compagnie des eaux Sidi Ali, qui
appartient à la principale femme d'affaires marocaine et à la tête de la
Fédération générale des entrepreneurs marocains, Mariam Bensaleh
Chakroun, dont la part de marché est proche de 60%.
"Les coups dans les produits nationaux sont une trahison de la nation", a déclaré
Sheikh Rashid al-Idrisi. Le célèbre prédicateur, Cheikh Abdullah Nahari, estime
que le boycott est "légal pour recouvrer les droits des faibles", a déclaré Cheikh
al-Maghribi. L’appelant, par le biais d’une vidéo largement diffusée parmi les
activistes des réseaux sociaux, a déclaré qu’avec le boycott, un incident avait
touché le calife «Omar ibn al-Khattab».
«La légende dit que tu es un traître et que tu veux causer «la fitna» si tu ne bois
pas le lait de Centrale», a écrit un internaute. «Cela fait des années que je ne
bois pas le lait de Centrale Laitière. Suis-je un traître ?», s’est demandé un
autre. «La plus grande traîtrise est de voler les citoyens», a tranché un autre.
La réaction de Centrale Danone, une des marques visées par l'appel au boycott
lancé sur les réseaux sociaux, est tombée. Dans un communiqué publié ce
mercredi 2 mai dans la matinée, la marque de produits laitiers dément
toute augmentation de prix...et présente ses excuses quant à la réaction d'un de
ses cadres s'agissant de cet appel, celui-ci ayant en effet qualifié le boycott de
"trahison à la nation".
Centrale Danone revendique en cela son fort ancrage dans la société marocaine,
en desservant quotidiennement 78.000 points de vente et en animant un
écosystème agricole composé de 120.000 éleveurs représentant 600.000
personnes dans le monde rural.
compagnie. Pour étudier donc ces différents niveaux, nous avons analysé les
différents communiqués et sorties médiatiques des responsables de la
société Centrale Danone durant la période du boycott. Dans un intervalle de
trois mois, nous avons pu dégager trois stratégies communicatives
éprouvées par l’entreprise, à savoir : la stratégie de l’attaque et de la
condamnation, la stratégie de la reconnaissance et de la réconciliation et la
stratégie de l’intimidation.
Dans cette période, les consommateurs commencent à publier des posts sur
Facebook comparant les prix des produits laitiers marocains et européens,
ainsi que les indignations des éleveurs marocains. Certains se sont mê me
évertuer à comparer les grammages des briques de laits.
1. Le 29 Mai 2018 : la Strateᵍᶦᵉ ᵈᵉ ˡ’ᶦⁿᵗᶦᵐᶦᵈᵃᵗᶦᵒⁿ
Encore une fois ni les offres promotionnelles, ni l’opération de
«réconciliation» avec le consommateur n’ont pas atteint les objectifs
escomptés. Au contraire, le mouvement du boycott s’intensifie, et la
détermination des boycotteurs se renforce d’avantage. En conséquence,
les ventes chutent et la pérennisation de la production de la société
commence à ê tre affectée. Face à cette situation déplaisante, la société
déclare qu’il recourra à des mesures draconiennes si la situation
n’évoluera pas, comme l’arrê t de contrat avec certains prestataires de
transport et l’application d’un quota d’achat de lait auprès des éleveurs.
2. Le 26 juin 2018 : le retour à la reconnaissance
Pour remédier aux défaillances communicationnelles, et récupérer le terrain
perdu en termes de confiance des consommateurs, Emmanuel Faber, le PDG
du groupe propriétaire de la filiale marocaine, a annoncé le 26 Juin 2018 un
nouveau plan de réforme dont les points saillants étaient :
Comment rebondir après un tel coup dur? Le défi interroge, au-delà du seul
groupe, la gestion de crise dans les grandes entreprises.
**Réussite surprise d'un appel anonyme :
Pour comprendre ce qui se joue, il faut revenir en arrière. À la mi-avril 2018,
un mouvement de protestation contre la vie chère est lancé sur Facebook.
Anonyme, il incite à boycotter trois marques omniprésentes dans le royaume
et régulièrement accusées de profiter de leur position dominante pour
pratiquer des prix élevés. Sont visées les eaux minérales Sidi Ali,
appartenant à la femme d'affaires et ancienne patronne des patrons
marocains Miriem Bensalah-Chaqroun, les stations-service Afriquia,
détenues par le ministre de l'Agriculture et grande fortune marocaine Aziz
Akhannouch, et le lait de Centrale Danone, filiale marocaine du groupe
français.
Le mouvement n'est pas pris au sérieux. Les autorités marocaines le
condamnent, expliquant qu'il risque de fragiliser l'économie nationale et
d'entacher l'image du Maroc à l'étranger. Le ministre de l’économie,
Mohamed Boussaïd, va jusqu'à traiter les boycotteurs d'«écervelés».
Du côté des entreprises, on minimise l'initiative. Aziz Akhannouch parle d'une
«campagne virtuelle». La marque Sidi Ali affirme ne pas avoir augmenté ses
prix depuis 2010. Et Centrale Danone se prend les pieds dans le tapis: l'un
de ses directeurs des achats qualifie le boycott de «trahison à la nation», ce
qui conduit ensuite le groupe à présenter ses excuses, rendant sa défense –
pas de hausse de prix depuis 2013 et emploi
Outre l'impact financier, c'est sa relation clientèle et son image de marque qu'il
doit rebâtir. Un comble pour Danone, qui se présente comme un modèle
d'entreprise responsable, pionnière dans ce domaine et jouissant d'un fort capital
sympathie.
«Le lien entre une marque et ses acheteurs est très facile à casser,
beaucoup plus difficile et long à reconstruire», note Marc Drillech, . Cela passe
par une meilleure communication, mais aussi par des actions: pédagogie pour
expliquer la chaîne de fabrication du lait et financement de projets sociaux, entre
autres. Plus de 1.500 personnes ont déjà participé aux visites de sites mises en
place, souligne Centrale Danone, qui s'est également engagée à associer les
consommateurs et consommatrices à la création de nouveaux produits et à la
fixation du prix du lait –une démarche proche de ce que propose la marque C'est
qui le patron ?! en France.
«Reste que, pour l'heure, l'entreprise n'est pas allée au bout de la logique,
puisqu'elle n'a pas dévoilé l'ensemble de la structure du prix du lait», tempère
Azeddine Akesbi, professeur d'économie à Rabat et ancien secrétaire général de
Transparency Maroc.
Si nul ne doute de la capacité de Danone à se relever du boycott, celui-ci met en
lumière le malaise des entreprises face aux réseaux sociaux. «C'est l'exemple
type de scénario craint par l'ensemble du secteur agroalimentaire», confirme la
communicante Natalie Maroun.
Comment utiliser les outils numériques sans qu'ils ne se retournent contre vous?
Comment limiter les risques de crise qu'ils génèrent? Faut-il recruter des
analystes pour renforcer les équipes de communication? «Pour la majorité des
entreprises, c'est encore une terra incognita», note Damien Liccia. Au Maroc,
Danone apporte un début de réponse à ces questions.
Conclusion :
En guise de conclusion, la présente campagne de boycott est
foncièrement atypique si l’on veut la comparer aux précédentes
actions de boycott similaires au Maroc (nous faisons allusion
dans ce sens aux appels aux boycotts aux produits américains
ou israéliens lancés parfois par des partis ou des organisations
non gouvernementales). Certains ont considéré le mouvement
comme une manoeuvre politique pour déjouer l’opinion
publique, d’autres la trouvaient comme une réaction normale et
citoyenne de la part du consommateur marocain devenu de
plus en plus vulnérable et échaudé par la cherté des prix.
Site web :
https://www.eyrolles.com/Chapitres/9782212565218/9782
212565218.pdf
Publié par Stéphanie Marius
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Par camille jourdain
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Par Albane
https://www.talkwalker.com/fr/blog/guide-ereputation
Mariel Talabardon
http://mvmemoire.free.fr/m%E9moires/Les%20m%E9moir
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_Danone
zakaria-lahrach
https://www.huffpostmaghreb.com/entry/boycott-
commentcentrale- danone-a-rate-sa-communication-de-crise-
aumaroc_mg_5ae9ebc6e4b00f70f0ee823a
Vidéo :
https://youtu.be/TbzRSJV1svo
https://youtu.be/Rlc9VkFo2uQ
https://youtu.be/kio6A5y8xBk