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1.1 Introduction
Définition : Le marketing digital concerne l’ensemble des actions réalisées à l’aide de leviers
numériques dans le but, d’une part de promouvoir une entreprise, une organisation, une
institution ou une personne et d’autre part d’attirer des prospects, les convertir en clients et
les fidéliser.
Rappel du cours de 1ère : Marketing et Marketing Digital (slides 6-7)
Le marketing digital s’appuie sur des objectifs clairs et mesurables pour toucher des cibles
spécifiques et influencer leurs comportements.
Rappel du cours de 1ère : Marketing vs. Marketing Digital (slide 8)
En France, sur les quinze dernières années, le terme « marketing digital » connaît une forte
croissance (slide 9). Si l’on regarde un peu plus en détail, les requêtes des internautes
français concernent surtout les formations, les métiers et les agences.
Afin de bien comprendre les enjeux du marketing digital, nous allons commencer ce cours en
étudiant les comportements des clients professionnels, des consommateurs et leurs
évolutions, puis comprendre en quoi ils induisent une nécessaire transformation des
organisations.
Les clients ont besoin d’une histoire singulière, pour parfaire leur quête de sens. C’est ce
qu’on appelle le storytelling (slide 14). Les marques se servent de cette méthode pour se
raconter. Vos clients aiment connaître l’envers du décor pour être rassurés dans un monde
très connecté mais moins tangible. Ils s’intéressent alors aux entreprises capables d’être
transparentes et de montrer leurs coulisses (travail de conception, la production, relation
avec leurs fournisseurs, partenaires, etc.) et leurs valeurs.
Dans sa quête de sens et de transparence, le client va aussi privilégier les entreprises avec
qui il a une relation de confiance. De plus en plus sensible à l’utilisation de ses données
personnelles, il accepte de moins en moins d’être démarché sans avoir donné son accord
préalable.
F. Il est volatile, unique et hétérogène : Le consommateur est très sollicité et donc plus
difficile à capter et à fidéliser. Il recherche une marque qui s’adresse spécifiquement à lui et
qui répond à son désir d’indépendance et de singularité.
Il veut donc un produit unique, un produit que personne d’autre n’a, un produit personnalisé.
Les clients auront tendance à préférer les éditions limitées, les produits qu’ils peuvent
concevoir en partie eux-mêmes : le t-shirt brodé, la chaussure customisée, les playlists
musicales personnalisées ou la co-création (Ex : Lego – slide 15). Il devient
consommateur-collaborateur.
G. Il devient plus responsable : De plus en plus de consommateurs recherchent des marques
responsables, respectueuses de l’environnement et engagées. Les promotions et opérations
commerciales à profusion leur apparaissent incohérentes et contradictoires par rapport à
leurs valeurs. Ils cherchent un sens à leur consommation et sont prêts à y consacrer un
certain prix s’il est justifié par des engagements et des actions cohérentes de la part des
marques. (Ex : produits bio – fruits et légumes ou cosmétiques, circuit court, vrac,…)
Définition : Un modèle économique (ou business model) décrit les principes selon lesquels une
organisation crée, délivre et capture de la valeur. (slide 31)
La presse en ligne, par exemple, peine aujourd’hui à trouver son équilibre dans le modèle
publicitaire. L’information est accessible gratuitement sur de nombreux sites, la part du
nombre de lecteurs ayant adopté des adblockers est significative et la reprise non rémunérée
d’une partie de son contenu dans Facebook et les réponses du moteur de recherche Google
viennent très fortement l’affaiblir. Les créateurs de contenu ont néanmoins essayé de
s’adapter avec ces solutions :
2.4 L’abonnement
Le principe d’abonnement a largement été popularisé par les opérateurs téléphoniques et les
fournisseurs d’accès à Internet (FAI), ainsi que par la presse. Aujourd’hui, de nombreux
services aux entreprises et aux particuliers sont fournis par abonnement. On a parlé des
services de presse, des services d’écoute de musique en ligne. Citons encore les sites de
rencontres ou la vidéo à la demande (Netflix, Disney+, etc.).
A. Avec ou sans engagement : Les abonnements « classiques » avec engagement d’un an
sont très fortement utilisés pour verrouiller sa base d’utilisateurs. À l’ère du numérique, ils
ont pendant quelque temps été relégués au second plan, présentant l’abonnement mensuel
comme une solution flexible idéale pour l’utilisateur. Prenant peu à peu conscience de la
volatilité des acheteurs, les entreprises présentent désormais, dans la majorité des cas,
l’abonnement annuel par défaut et à un tarif privilégié par rapport à l’abonnement mensuel
sans engagement.
Désormais, on trouve ainsi deux offres sur les sites (slide 40) :
● un abonnement avec engagement d’un an, payable en une fois ou mensuellement ;
● un abonnement mensuel sans engagement. Celui-ci sera à un tarif plus élevé que si
l’abonné s’engage un an, incitant de fait l’utilisateur à opter pour la première offre.
B. Rendre les utilisateurs captifs : Un utilisateur est par définition volatile, mais si son degré
de satisfaction est élevé et que le produit ou l’offre est en phase avec ses besoins et désirs,
alors il restera fidèle.
Le coût de changement d’un fournisseur de services est élevé et contraignant pour son
utilisateur. En effet, lorsqu’il adopte une plateforme par exemple, il développe des habitudes,
des aptitudes. Le passage chez un concurrent ou l’abandon de cet usage n’est pas intéressant
toutes choses égales par ailleurs. Il nécessite une réadaptation à un nouveau mode de
fonctionnement, un changement d’interlocuteurs, une perte de données, etc. Notons
toutefois qu’il est nécessaire d’entretenir la flamme et de réenchanter la relation client pour
garantir la fidélité.
Ex : passage de Voo à Proximus. Il n’est pas étonnant donc de voir les nombreuses offres de
téléviseurs, téléphones ou tablettes gratuites pour inciter les consommateurs au
changement.
C. Les services à la demande : Notre rapport au temps s’est modifié et nos modes de
consommation s’en trouvent impactés. Dans ce contexte, les services à la demande se
répandent de plus en plus. Ils reposent essentiellement sur deux notions clés.
● Quand je le veux. Aujourd’hui, grâce à Internet, un individu choisit son moment de
consommation et est peu impacté par des horaires prédéfinis. Par exemple, si vous
avez envie de visionner une série, Netflix vous présente un large choix de vidéos
accessible à tout moment contrairement à une vision linéarisée comme le propose la
télévision traditionnelle.
● Ce que je veux. Le contenu proposé est accessible sur demande de l’utilisateur.
Il choisit ce qu’il veut consommer. Par exemple, à l’inverse d’un direct de télévision
imposé par une chaîne, les services de vidéos à la demande vous permettent de
choisir la série que vous voulez voir et à votre rythme. Ces services reposent la
plupart du temps sur un système d’abonnement pour une consommation illimitée de
contenus et sur des plateformes multifaces.
2.5 La commission
A. Origines du modèle : La pratique remonte au temps des Romains, où en – 146 avant J.-C.,
la première vente aux enchères publiques fut réalisée. Le principe de la commission est
simple : il s’agit de prélever une part financière de la vente de produits ou de services
réalisée par un tiers. En général, l’entreprise retient une commission car elle a permis la
réalisation de cette opération commerciale.
Notons que le niveau de commission varie énormément d’un secteur à l’autre. Sans être
exhaustif, voici d’autres exemples de modèles de commission :
● les services de paiement en ligne non bancaires prélèvent environ 1,5 % + un
montant fixe.
● les plateformes de financement participatif prélèvent 5 % à 10 % du montant de la
collecte ;
● les services de livraison de repas à vélo prélèvent 20 % à 30 % de commission auprès
des restaurateurs (Deliveroo, Uber Eats). Des frais d’inscription sont appliqués au
départ ;
● les services de cagnottes en ligne comme Leetchi prélèvent de 1,9 % à 4 % du total du
montant collecté.
B. Exemple Blablacar (slide 41) : Sur BlaBlaCar, il y a deux types d’acteurs, les utilisateurs qui
ont une voiture et qui se déplacent d’un point A à un point B, et les utilisateurs qui n’ont pas
de voiture et qui souhaitent se déplacer entre le même point A et B ou un tronçon. Les
premiers ne viendront pas sur la plateforme si aucun voyageur ne cherche de trajet à
effectuer. Quant aux seconds, si aucune voiture n’est proposée, la plateforme ne leur est
d’aucune utilité.
Les utilisateurs qui possèdent une voiture peuvent la proposer à la communauté en passant
par la plateforme. Ils définissent le prix de leur trajet et conservent l’ensemble des bénéfices
et ne reversent donc rien à la plateforme. Les personnes intéressées réservent le voyage et
payent le prix de la place plus une commission à BlaBlaCar. Concrètement, supposons que
pour un trajet Bruxelles - Mons, une conductrice fixe le prix d’une place à 19 €. Ces 19 € lui
sont reversés. Le passager, lui, paye sa place 23 €. Le différentiel égal à 4 € correspond à la
commission prise par BlaBlaCar pour couvrir les frais de réservation.
La commission payée par les passagers génère donc un revenu pour la plateforme. Les deux
acteurs sont satisfaits puisque le premier gagne de l’argent en vendant l’espace disponible
dans sa voiture et le second paye son trajet moins cher que s’il avait pris sa voiture seul ou
(bien souvent) le train.
C. L’avènement des marketplaces : Une marketplace est un modèle économique mettant en
relation deux types d’acteurs économiques dépendants l’un de l’autre (Ex : Ebay : acheteurs
et vendeurs). Si l’un de ces deux types d’acteurs est absent de la plateforme, l’autre n’a aucun
intérêt à y être. C’est la croissance du nombre d’utilisateurs présents sur la plateforme qui
crée de la valeur. Le business model le plus répandu parmi les marketplaces est celui de la
commission.
En Asie comme dans le monde occidental, quelques leaders concentrent l’essentiel du trafic
sur le web et absorbent une immense part des transactions à travers leurs plateformes.
Amazon, AliBaba, ou encore Cdiscount en France sont des méga plateformes. Dans le secteur
du tourisme, Booking et Airbnb sont des acteurs incontournables.
Dans ce type de modèle (slide 42), les coûts les plus importants sont liés au développement
de la plateforme dans un premier temps, puis à sa maintenance dans un second temps.
L’accroissement du nombre d’utilisateurs ne représente pas ou peu de charges
supplémentaires : l’utilisation de la plateforme ne génère (quasiment) pas de coûts
supplémentaires qu’il y ait 100 ou 1 000 utilisateurs.
Le second poste de coût est constitué de l’ensemble des actions marketing à mener pour
faire connaître votre plateforme et généraliser l’usage par les groupes d’individus ciblés.
Dans l’univers ultra-concurrentiel des marketplaces, les entreprises ayant une assise
financière confortable ont plus de chance de réussir.
2.6 Les offres packagées
Le principe des offres packagées repose sur la différenciation de produits ou services selon
l’usage et la cible.
Ce modèle d’affaires doit être réfléchi à partir de vos personas dans le but de cibler différents
segments de clientèle et d’influencer leur choix vers l’offre qui leur correspond le mieux. Les
packages sont détaillés et affichent l’ensemble des fonctionnalités ou composantes
proposées.
La plupart du temps, l’offre la plus génératrice de valeur pour l’entreprise est fléchée et mise
en avant pour que l’utilisateur soit plus enclin à la choisir même si elle va au-delà de ses
besoins initiaux. (Ex : N26 – slide 43)
Au début du XXe siècle, le modèle traditionnel était le Bait and hook (appât et crochet),
autrement appelé Razor Blade Model (modèle lame de rasoir). Une entreprise vendait un
produit ou service avec un prix d’appel bas (bait) et vendait des produits complémentaires
nécessaires au renouvellement du fonctionnement du premier (hook). Les utilisateurs étaient
alors attirés par le premier produit et se retrouvaient verrouillés par leur consommation
contrainte du second. L’exemple le plus connu est celui des rasoirs. Le produit est
financièrement attractif et très souvent vendu avec les premières lames. Celles-ci sont
ensuite vendues à un prix de marché élevé mais sont indispensables au fonctionnement du
produit. Notons qu’il n’est souvent pas possible d’utiliser des lames d’une autre marque.
On retrouve par exemple ce business model appliqué chez les fabricants d’imprimantes et
leurs cartouches d’encre (HP, Canon,…), mais également par les fabricants de machines à
café (Ex : Senseo, Nespresso,…)
Grâce à cette matrice, vous allez pouvoir travailler sur le modèle économique de votre
entreprise et définir une stratégie cohérente et complète. Détaillons les différentes
colonnes.
● Segments clients : Les segments de clientèle désignent les différentes cibles
auxquelles vous vous adressez et qui possèdent des critères de classification
communs (âge, usages, etc.). Vous découpez ainsi vos cibles en petits groupes
homogènes d’individus.
● Proposition de valeurs : Pour chaque segment de clientèle, votre proposition de
valeur doit être unique : c’est l’ensemble de votre offre de produits et services qui
crée de la valeur auprès de votre clientèle.
● Canaux : Les canaux de distribution sont les points de contact permettant de
délivrer la valeur à vos segments de clientèle.
● Relation client : La relation client décrit la manière dont vous entretenez le lien
avec votre clientèle (interaction, considération, dialogue, etc.).
● Flux de revenus : Les sources de revenus déterminent l’origine de la création de
valeur marchande ainsi que le modèle économique associé.
● Les ressources clés : Les ressources clés constituent l’ensemble des ressources sur
lesquelles vous vous appuyez pour développer votre activité (ex : plateforme web,
infrastructures, ressources humaines, etc.).
● Les activités-clés : Les activités-clés décrivent les activités que vous devez mener
pour construire votre offre (développement d’une plateforme web, recherche et
développement, etc.).
● Les partenaires clés : Les partenaires clés sont les acteurs sur lesquels vous vous
appuyez pour parvenir à réaliser entièrement votre proposition de valeur, car vous
ne maîtrisez pas forcément toutes les ressources clés ou activités-clés.
● Les structures de coûts : Enfin, si vous connaissez les ressources clés, les
activités-clés et les partenaires clés, vous êtes en mesure de définir votre structure
de coûts.
Avant de vous lancer dans la mise en œuvre de stratégies marketing digital, je vous propose
quelques conseils qui, au quotidien, vous permettront d’être plus productifs et de simplifier
l’utilisation des outils numériques : organisation des dossiers, utilisation d’applications,
raccourcis clavier, gestion de sauvegardes.
Vous serez ainsi mieux à même de gérer opérationnellement votre stratégie, de connaître
l’environnement de l’Internet, pour de meilleurs choix et un meilleur dialogue avec
d’éventuels prestataires. Ne sous-estimez pas l’importance de la connaissance de votre outil
de travail, l’informatique et des éléments de culture web !
Connaître les bases techniques vous permettra de mener plus sereinement votre stratégie
marketing digital, d’apprendre aussi à vous protéger sans vous priver de tout. Et même si
vous êtes plutôt à l’aise avec les outils numériques, il y a de fortes chances pour que vous
découvriez des astuces utiles et pratiques pour rendre plus confortable votre manière de
travailler.
• Nommez vos fichiers et dossiers : Pour nommer vos fichiers, le conseil est simple :
adoptez une approche méthodique et tenez-vous-y. En assurant une cohérence de
nommage, il est plus facile de retrouver un fichier. Voici les règles préconisées :
o ni espaces, ni caractères spéciaux (y compris accents). Pour les images d’un
site web par exemple, c’est particulièrement utile car les caractères spéciaux
peuvent poser des problèmes d’affichage lors de mises à jour majeures de
votre site ;
o utilisez des tirets pour séparer les mots ; intégrez des dates ou des années
dans les noms de fichiers pour avoir un marqueur temps facile à repérer et
obtenir un tri par ordre alphabétique cohérent.
Pour les dossiers, il n’est pas toujours pertinent de mettre la date ; en revanche, vous
pouvez leur attribuer des numéros pour ordonner l’affichage selon leur degré
d’importance. Mettez alors le numéro en premier et faites précéder les chiffres de 1 à
9 par un 0 (exemple : 03-ressources-humaines) pour garantir un ordre cohérent
même lorsque vous dépassez 10 dossiers dans le même répertoire.
Soyez minutieux et rigoureux, n’hésitez pas à créer régulièrement des dossiers «
archives » pour écarter les fichiers qui ne sont plus utilisés, supprimez les fichiers en
double ou ceux déclinés en multiples versions.
• Les extensions de fichier : L’extension est un élément indissociable du nom du fichier
pour en spécifier le type. Pour un fichier Word c’est .docx, un fichier html c’est .html,
un fichier PDF c’est .pdf. Pour une image, il existe de nombreux formats : .png, .gif,
.jpg, .svg. Ces extensions sont indispensables pour permettre à l’ordinateur
d’interpréter correctement votre fichier et de l’ouvrir avec la bonne application. Sur la
plupart des ordinateurs, par défaut, l’affichage de l’extension est masqué. Pour en
forcer l’affichage systématique, rendez-vous dans les paramètres avancés des options
de fichiers et dossiers (slide 62). Pour garantir la bonne gestion d’un site web ou
transmettre un document au bon format à des collaborateurs, connaître l’extension
s’avère particulièrement utile.
• Télécharger des applications/logiciels : Soyez prudent lorsque vous téléchargez un
logiciel depuis un site web ou une app sur un store et ne choisissez que ceux
recommandés par une large communauté ou un tiers de confiance.
• Fermez vos applications et onglets : L’ordinateur dispose d’une certaine puissance.
Plus vous avez d’applications ouvertes, plus l’ordinateur est susceptible de ralentir,
voire de planter. Sur un ordinateur un programme peut « planter » c’est-à-dire qu’il
s’interrompt brusquement vous empêchant de poursuivre votre travail. Dans ce cas,
si la fermeture complète de l’application en cause tarde à se faire, vous pouvez forcer
le processus : ctrl+alt+del. sous Windows, alt+cmd+Esc. sous Mac OS. Dans tous les
cas, le travail non sauvegardé est supprimé. Pensez à enregistrer très régulièrement
avec : ctrl+s (Windows) ou cmd+s (Mac OS). Les raccourcis clavier permettent de
gagner du temps pour effectuer les actions les plus courantes (slide 63). Côté
navigation sur Internet, quel que soit le navigateur utilisé (Mozilla Firefox, Safari,
Chrome, Opéra, Edge, etc.), veillez à ne pas garder trop d’onglets ouverts. Chaque
page supplémentaire peut ralentir votre ordinateur et rend moins lisible votre espace
de travail, vous rendant moins efficace. Sur ordinateur portable, c’est aussi une
source de consommation excessive de batterie.
B. Le serveur et le téléchargement : Lorsque vous visualisez des images, des textes ou des
vidéos sur Internet, vous vous adressez à un serveur, c’est-à-dire un outil s’apparentant à un
ordinateur classique puissant, configuré de façon à diffuser sur la toile des données
accessibles depuis n’importe quel endroit dans le monde.
Les échanges de données entre les différentes villes, continents, etc. sont rendus possibles
grâce à un vaste réseau de câbles, permettant aux données de circuler sur Internet. Un câble
de ce type est un tuyau capable de transmettre des données avec une capacité de débit
maximal appelée la bande passante. Les images, textes et vidéos constituent un ensemble de
données transmises via ces câbles.
Cette carte (slide 64) permet de se rendre compte de tous les câbles qui parcourent les mers
et océans du globe et relient les pays entre eux pour permettre aux données de circuler. Le
seul moment où votre requête est « dans l’air » c’est entre votre ordinateur et votre box
Internet si vous êtes connecté en WI-FI et entre votre Smartphone et l’antenne relais 4G
(voire 5G) située à proximité de vous.
Lorsque vous téléchargez des images (ou même que vous lisez un article de blog) sur le web,
vous téléchargez donc des données depuis un serveur distant. Elles viennent se stocker sur
votre ordinateur. Plus vous téléchargez des photos ou des vidéos de bonne qualité, plus elles
seront lourdes. Le poids s’exprime en octet. Par exemple, une image de bonne qualité pèse 3
Mo (Méga octets) à 5 Mo alors qu’une image de qualité moindre mais suffisante pour
l’affichage sur Internet pourra peser au moins 10 fois moins soit environ 300 Ko (Kilo octets).
Ces téléchargements d’information génèrent de la consommation de bande passante et
d’énergie. La capacité de réponse d’un serveur dépend en partie de cette « bande passante »
qui lui est allouée. Si celle-ci est trop faible ou si les données à transmettre sont trop lourdes,
elle peut entraîner des latences à l’affichage côté internaute.
C. Les mots de passe : La gestion des mots de passe constitue un point sensible et
préoccupant : les attaques sur les services en ligne sont de plus en plus nombreuses,
réalisées par des acteurs maîtrisant des techniques de hacking avancées. Nous rappellerons
ici quelques conseils simples qu’il est bien d’appliquer.
Idéalement, ne jamais utiliser deux fois le même mot de passe. Cela n’est pas forcément
facile mais voilà ce que pouvez mettre en place a minima :
● pour tous les comptes avec des données sensibles (e-mails / banque / réseaux
sociaux), faites l’effort d’avoir des mots de passe différents pour chacun de ces
services, ou configurer le Two Factor Authentification (slide 65) ;
● pour les comptes de moindre importance ne comportant que peu de données
personnelles, aucunes sensibles et surtout aucunes coordonnées bancaires, utilisez
un mot de passe plus facile à retenir pour vous avec au minimum une majuscule, 8
caractères et un à deux chiffres.
Pour stocker ces mots de passe, vous pouvez utiliser des outils en ligne qui vous le proposent
(ex : Dashlane), ou utiliser le gestionnaire de mots de passe de votre navigateur. En revanche,
si vous êtes amené à stocker des données sensibles de clients notamment, renseignez-vous
et équipez-vous pour les protéger efficacement. Vous êtes responsable de la protection de
ces données devant la loi.
D. La gestion des sauvegardes : La question des sauvegardes des données est une autre
problématique de taille pour les entreprises. Il faut à la fois trouver la bonne solution (simple
et sûre) et sensibiliser les collaborateurs pour que le processus de sauvegarde s’inscrive dans
une routine. Ne pas faire de sauvegardes c’est prendre le risque de perdre votre travail
simplement parce que votre ordinateur ne s’allume plus après avoir renversé votre tasse de
café sur le clavier ! Faites des sauvegardes le plus régulièrement possible. Les gérer sur
disque dur n’est pas toujours simple car cela peut créer différentes versions des fichiers et
des dossiers. Les outils en ligne comme Dropbox, Google Drive ou encore iCloud facilitent les
sauvegardes de fichiers en ligne grâce à une synchronisation quasi en temps réel et
l’enregistrement de différentes versions de fichiers. Optez pour les versions payantes pour
bénéficier d’espaces de stockage conséquents (Ex : Google Drive perso et pro)
E. Les outils pour gagner en productivité : Voici quelques outils pour vous aider à être plus
productif.
● Trello (slide 66) est un outil de gestion de projet qui favorise la planification et
l’organisation de missions découpées en tâches. Chacune d’entre elles peut être
attribuée à une personne, gérée dans le temps et commentée par les participants. En
utilisant Trello, vous construisez des listes composées de cartes à la manière de la
méthode Kanban (méthode de productivité japonaise). Par exemple, vous pouvez
dresser trois listes : à faire, en cours et terminé. Dans la première vous créez autant
de cartes que de tâches à réaliser. Au fur et à mesure de l’avancement du projet, vous
glissez les cartes dans la bonne liste jusqu’à ce qu’elles arrivent toutes dans « Terminé
». (Redmine au boulot)
● Slack (slide 67) est un outil très performant de messagerie interne qui vous permet
d’organiser vos fils de discussion par thématiques. La segmentation des chaînes de
discussion permet de filtrer l’information et la distribuer uniquement aux personnes
concernées. Facebook Workplace ou Microsoft Teams sont d’autres solutions
alternatives à Slack. Ces outils de messagerie favorisent les échanges tout en
diminuant la part d’e-mails envoyés en interne.
● Les agendas partagés (slide 68) sont également très utiles. Ils permettent de partager
le planning des collaborateurs (ex : Google Agenda) de manière à faciliter les prises de
rendez-vous communs et de les informer de tous les événements auxquels ils sont
susceptibles de participer.
F. La dictature des notifications : Sur smartphone comme sur ordinateur, les notifications
sont partout (slide 69). Les sites web et les applications vous poussent à activer les
notifications pour être au courant au plus vite d’une nouveauté, d’une nouvelle parution,
d’un message, etc. Ces notifications peuvent se révéler être de véritables parasites. Leur
présence, sur ordinateur et smartphone, réduit les temps de déconnexion et l’envoi
incessant de notifications engendre perte de concentration et diminution de la productivité.
Que pouvons-nous faire pour endiguer ce phénomène ? Voici quelques mesures simples que
vous pouvez prendre :
● sur smartphone, minimisez le nombre de notifications (supprimez au maximum celles
liées aux applications que vous consultez déjà régulièrement (Facebook, e-mail par
exemple) ou qui n’exigent pas d’être immédiatement consultées) ;
● sur ordinateur, fermez les applications qui ne sont pas utiles pour la tâche en cours :
Slack, e-mails, Twitter, etc. Évitez d’autoriser les notifications de sites Internet dans
votre navigateur web ;
● apprenez à consulter vos e-mails deux à trois fois par jour maximum sur des plages
horaires définies. Rien (ou presque) n’est exigible à la minute près ni à l’heure près. Si
on veut vous joindre très rapidement, vous recevrez un appel téléphonique ;
● minimisez le nombre de personnes en copie de vos e-mails. Ne prenez pas du temps
à des personnes peu concernées par l’objet de l’e-mail. Faites la distinction entre «
répondre à tous » et « répondre », selon que votre réponse concerne l’ensemble des
destinataires ou seulement l’expéditeur ;
● laissez votre téléphone de côté quand vous travaillez. Cela vous évitera de le
consulter trop souvent. Le mode « ne pas déranger » est par exemple fort utile.
Apprenez à le régler. Vous pouvez par exemple faire en sorte qu’il laisse sonner les
appels mais pour toute autre notification, que l’écran ne s’allume pas et que le
téléphone ni ne sonne ni ne vibre. Ainsi, vous consultez votre smartphone seulement
quand vous le décidez et non parce que votre regard est attiré par la lumière de
l’écran.
Les outils de communication, de messagerie instantanée et les notifications d’e-mails nous
poussent à toujours plus d’immédiateté. Nous l’avons dit, les notifications nuisent à votre
bien-être, productivité, etc. Prenons conscience que nous participons tous à une injonction à
l’immédiateté. Nos demandes sont de plus en plus souvent urgentes et nous attendons une
réponse toujours plus rapide de nos interlocuteurs. Une seule solution : anticiper et ralentir.
Nous devons réapprendre à anticiper nos demandes pour laisser le temps à chacun de
répondre dans le temps qu’il le souhaite. Nous devons apprendre à mieux utiliser des outils
de messagerie instantanée tels que Slack. Nous ne devons pas exiger des réponses
immédiates de nos collaborateurs, fournisseurs, clients, etc. Pour cela, ce sont des cultures
d’entreprise qu’il faut modifier, il faut réapprendre et accepter ensemble de ralentir pour
mieux avancer. Depuis 2017, la déconnexion est un droit (slide 70).
Et pour terminer, concentrez-vous sur une seule tâche à la fois. Vous verrez, sa réalisation
sera beaucoup plus rapide et efficace. En effet, le multitâches est contre-productif.
Dans chaque groupe, élisez un porte-parole. Celui-ci sera chargé de présenter à l’ensemble
de la classe les résultats de votre travail.
Vous avez 30 minutes pour brainstormer et coucher vos idées sur papier. Vous pouvez vous
aider d’Internet et de ce qui s’est dit au cours. Le porte-parole aura ensuite 7-8 minutes pour
présenter les résultats de votre réflexion.
Dans chaque groupe, quelles sont les actions et/ou améliorations que vous pourriez mettre
en place pour que votre organisation (la Belgique ou l’agence) puisse s’adapter au monde
digital et à la transformation croissante de celui-ci. En mettant l’accent sur les besoins des
nouveaux consommateurs, et notamment de la nécessité de se transformer tout en tenant
compte des enjeux liés au numérique responsable.
Partie 2 : Affirmer son identité et gagner en visibilité (slide 78)
Pour beaucoup d’entreprises, le site web constitue le socle principal de leur stratégie. Il est l’outil qui
permet de présenter l’entreprise et ses services/produits, de relayer des actualités, de partager une
expertise, de générer des ventes ou des prises de contacts. Lors d’une création d’entreprise, il faut le
mettre rapidement en place, notamment pour des questions de référencement naturel, mais
également pour susciter la confiance de vos interlocuteurs.
Pour tous, il doit être le reflet d’une stratégie, un vecteur d’acquisition clients, une vitrine attractive
ou encore un canal de vente supplémentaire directe dans le cas d’un site e-commerce. Dans ce
chapitre, nous étudierons les méthodes de conception et les moyens de mise en œuvre, que ce soit
seul ou avec un prestataire, avec ou sans budget.
Le content marketing est un ensemble de contenus centrés sur les problématiques des clients ou
futurs clients, produits par l’entreprise, et qui a pour objectifs de toucher une audience cible et
d’acquérir ou fidéliser des clients.
Le content marketing assoit la crédibilité de l’entreprise : le contenu diffusé doit être de qualité et
apporter une réelle valeur ajoutée à celui qui le lira. Cette information doit le convaincre de votre
expertise et votre savoir-faire pour qu’il puisse envisager une collaboration ou une transaction
commerciale.
Dans le cas où vous développez votre activité ou vous cherchez un emploi, le content marketing
s’apparente à du personal branding : la marque c’est vous. Appliqué au marketing de soi, la création
d’un média en ligne (un blog) diffusant un contenu de qualité et attestant d’une expertise auprès d’un
employeur peut être un bon levier.
Le content marketing ne doit pas être confondu avec le brand content qui concerne l’ensemble des
contenus produits par l’entreprise s’appuyant sur un storytelling marqué. L’objectif est de développer
une image de marque puissante et d’affirmer les valeurs de l’entreprise. Le content marketing et le
brand content sont deux outils complémentaires pour permettre à votre entreprise de gagner en
notoriété, d’atteindre ses cibles et d’acquérir de nouveaux clients. (slide 113)
Désormais, en France, comme partout ailleurs, Google règne en maître : dans l’hexagone le
moteur de recherche possède près de 92 % de parts de marché. Il existe des alternatives à
Google comme Qwant, solution française qui se singularise par une volonté de respecter la
vie privée des utilisateurs ou encore Bing et Yahoo !
La domination de Google sur le marché étant très importante, nous nous intéresserons en
particulier à son algorithme dans ce chapitre. Le principe de fonctionnement global des
moteurs de recherche est relativement similaire.
B. L’algorithme, les points clés : Pour comprendre l’algorithme de Google, il faut intégrer trois
notions préalables : il est en perpétuelle évolution, il cherche à pénaliser toutes les formes
de sur-optimisation de site web et il cherche à donner la réponse la plus pertinente à
l’internaute. Comment Google estime que telle page est la plus pertinente pour une
recherche donnée ? Combien de critères retient Google pour référencer un site ? Difficile à
dire, ils sont très nombreux. On peut cependant retenir que Google juge la pertinence d’une
page sur :
● le choix des mots pour cerner le niveau de correspondance du contenu de la page par
rapport aux termes utilisés pour une recherche donnée ;
● l’expérience utilisateur fournie ;
● la facilité à indexer les contenus ;
● le fait d’être cité sur d’autres sites web, à travers des liens qui pointent vers cette
page.
Ainsi, les points clés d’optimisation d’un site Internet sont les suivants :
● le contenu du site et la présence de mots-clés ;
● la structure des contenus du site et plus globalement la structure du site ;
● le volet technique du site ;
● la popularité du site.
À titre d’exemple, même si la pratique n’est pas la plus propre aux yeux de Google, un certain
nombre de sites web intègrent dans le bas de leur page d’accueil, un texte de 200 à 300 mots
qui n’est pas destiné à être lu par le visiteur mais plutôt à être repéré par les moteurs de
recherches pour capter des expressions clés (slide 129).
Au principe de mots-clés à intégrer dans le contenu vient aussi s’ajouter la notion plus
globale de champ lexical : vous pouvez vous positionner sur une thématique en produisant
une quantité de contenu incluant la répétition d’une variété de mots du même champ
lexical. Par exemple, si vous êtes une crêperie à Mons, parler de « restaurant », « galette
complète » et de « Hainaut » etc. vous aide à vous référencer sur une requête comme «
crêperie Mons ».
C. Structure d’un résultat organique : (slide 130) Un résultat SEO est composé de trois
éléments : une URL, un titre (50 à 70 caractères) et une description (140 à 160 caractères).
Ces trois éléments sont fondamentaux à plus d’un titre :
● L’intérêt marketing. Bien configurés, ils facilitent le clic de l’internaute. Le titre doit
donner envie de cliquer au même titre que la description ; quant à l’URL elle doit
permettre de valider le nom de l’entreprise et le contenu.
● L’intérêt SEO. Le titre est, parmi ces trois éléments, celui qui compte le plus. La
description, elle, n’influe pas sur votre référencement. Quant à l’URL, bien optimisée,
elle vous permet d’obtenir un bonus de référencement mais n’est pas déterminante.
Rich snippets est le terme anglais pour désigner les résultats enrichis dans Google. Un
résultat ou extrait enrichi est une annonce SEO classique accompagnée d’éléments
supplémentaires : des avis, une image, une icône, un prix, des liens. De nombreuses formes
cohabitent sur Google et donnent un avantage concurrentiel fort : les extraits enrichis sont
beaucoup plus visibles dans les SERPs et bénéficient donc d’un taux de clic plus élevé.
Le taux de clic sur vos annonces influence votre référencement naturel. Le taux de clic
(appelé CTR pour Click Through Rate) est le ratio du nombre de clics par rapport au nombre
d’affichages de votre annonce. Si votre annonce a un bon CTR alors votre référencement s’en
trouve légèrement amélioré. Plus il est élevé, plus vous gagnez des positions dans les SERP.
(slide 131)
D. La Google dépendance : L’hégémonie d’une entreprise sur un secteur d’activité est
rarement une bonne chose pour les utilisateurs finaux, les clients et les partenaires. La
position dominante du moteur de recherche entraîne une « Google dépendance » qui n’est
pas sans impact pour votre visibilité.
Si vous êtes bien référencé sur Google et que vous n’activez que peu d’autres canaux de
trafic, votre dépendance est assez forte. Si votre référencement se dégrade, voire est
sanctionné par Google pour une optimisation non conforme, vous perdez beaucoup en
visibilité et en trafic.
Votre site Internet est un véritable levier pour gagner en notoriété, faire vivre votre image de marque,
générer des contacts commerciaux et favoriser les achats si vous avez une boutique en ligne. Afin
d’optimiser le contenu et les organes de conversion, faites parler les données !
Grâce aux outils de tracking installés sur votre site, vous avez la possibilité de récolter énormément
de données. L’enjeu sera de réussir à les analyser et à les transformer en leviers de performance.
Grâce à l’ensemble de ces données, vous pouvez améliorer votre site web, mieux connaître vos
visiteurs et ainsi mieux appréhender leurs besoins.
Quelles sont les clés de compréhension et les indicateurs à suivre pour interpréter le trafic de votre
site web comme un levier commercial ? En fonction de votre activité et votre stratégie, quels sont vos
principaux indicateurs de performance (ou Key Performance Indicators, KPI) ?
B. L’objet, l’émetteur et le récepteur : Lorsque votre e-mail arrive dans la boîte de vos
destinataires, trois facteurs liés directement à celui-ci jouent sur le taux d’ouverture : l’objet,
l’émetteur et l’identification du récepteur. Comment favoriser l’ouverture de votre e-mail
marketing ?
● L’objet : Il est un des éléments clés pour favoriser l’ouverture de votre e-mail
marketing et attirer l’attention des destinataires. Nous vous conseillons un objet :
○ court (préférable pour une ouverture sur mobile) et en lien avec le contenu de
l’e-mailing (éviter « Newsletter Octobre 2020 »). Essayez de contenir sa
longueur à 30 caractères pour qu’il apparaisse en entier sur desktop comme
sur mobile ;
○ clair, concis et direct, communiquant une information précise et axée sur les
avantages que vous proposez ;
○ utilisant des verbes à l’impératif pour inciter les destinataires à consulter le
contenu ;
○ contenant des mots pouvant favoriser l’ouverture comme le prénom du
destinataire, « Invitation » ou encore « Présentation de » ;
○ évitant les spamwords ;
○ intégrant éventuellement des émojis selon votre ligne éditoriale ;
○ évitant les caractères spéciaux qui peuvent s’afficher différemment ou pas du
tout d’une boîte mail à l’autre.
● La phrase de pré-en-tête : Pensez cette phrase comme un message marketing,
capable de compléter votre titre pour favoriser l’ouverture par l’internaute. Cette
phrase est la toute première à s’afficher dans votre message mais elle a rarement
pour vocation d’être lue une fois l’e-mail ouvert ; c’est pourquoi elle est souvent
écrite dans une petite taille de caractères. En revanche, elle s’affiche directement
dans la boîte de réception du destinataire dans la continuité de l’objet car un certain
nombre de logiciels de messagerie proposent un aperçu du début du contenu de
l’e-mail. (slide 159)
● L’identité de l’expéditeur : L’identité de l’expéditeur doit donc être réfléchie pour
donner confiance et engager l’internaute. Plusieurs techniques existent : le nom de
l’entreprise (Ex : Carglass), le prénom de l’expéditeur accompagné du nom de
l’entreprise (Ex : Max de Carglass) ou encore le nom et le prénom de l’expéditeur (doit
alors être emblématique. Ex : Octave Klaba)
● L’identité du destinataire : Si vous récupérez le nom et le prénom de la personne en
plus de son adresse e-mail lors de la collecte de données, vous serez en mesure
d’adresser des e-mails personnalisés, affichant pour chaque destinataire son nom et
son prénom plutôt que simplement son adresse e-mail. C’est plus rassurant pour
l’internaute lorsqu’il ouvre votre e-mail. Seulement, lors de la collecte de données, il
est plus facile de récupérer une seule information que trois.
C. Le contenu : Vos e-mails marketing doivent mettre en avant, à chaque envoi, une offre en
particulier. Ils doivent servir à chaque fois un objectif précis et délivrer une forte valeur
ajoutée auprès de vos abonnés.
Pour cela, vous pouvez recourir à un modèle de pyramide inversée (slide 160) qui permet au
lecteur de comprendre très rapidement les informations présentes dans votre e-mail, tout en
attirant son attention sur le call-to-action favorisant la seconde conversion (la première étant
l’ouverture du message).
Vos boutons call-to-action doivent être visibles et placés à la fin de chaque contenu relayé.
Ainsi, à la fin de l’encart contenant l’information principale, intégrez un bouton visible
incitant à cliquer pour en savoir plus (ex : « Découvrez l’offre », « J’en profite », « Télécharger
la présentation »).
Illustrez vos messages pour les rendre plus attrayants.
Le pied de page de la newsletter (slide 161) est un élément de réassurance par excellence et
un moyen de prolonger l’expérience de vos lecteurs. Il comprendra les mentions légales
(obligatoires), un lien de désinscription, les coordonnées de la société, le lien vers le site web
et les liens vers les réseaux sociaux.
D. La mesure : Mesurer la performance de vos campagnes vous permet de les faire évoluer
régulièrement pour maximiser la réalisation de vos objectifs de conversion. Voici quelques
indicateurs à suivre :
● Le taux d’ouverture : Cet indicateur vous permet de connaître la part de destinataires
ayant ouvert votre e-mail. Pour améliorer votre taux d’ouverture, testez tour à tour la
modification de : l’adresse ou le nom de l’émetteur, la manière de construire l’objet,
la phrase de pré-en-tête ou, le jour ou l’horaire d’envoi. Vous pouvez considérer que
votre taux d’ouverture est satisfaisant s’il dépasse les 20 %.
● Le taux de réactivité : Le taux de réactivité correspond à la part de destinataires qui
ont ouvert votre e-mail dans les 24 heures suivant son envoi. Plus ce taux sera fort,
plus vous maximiserez mécaniquement l’ouverture de votre newsletter et la
conversion des objectifs. Cet indicateur doit vous permettre de trouver les meilleurs
jours et horaires d’envoi pour vos campagnes.
● Le taux de clic : Le taux de clic correspond à la part de destinataires ayant cliqué sur
au moins un des liens contenus dans le message. Pour utiliser un indicateur qui a de
la valeur, il faut prendre en compte le clik-to-open rate (CTOR), c’est-à-dire le taux de
clic parmi les utilisateurs qui ont ouvert votre newsletter. CTOR moyen : 15 %.
● Le taux de rebond : Il existe plusieurs types de rebond : le soft bounce et le hard
bounce. Le soft bounce est l’indisponibilité temporaire de la boîte du destinataire (ex
: boîte e-mail pleine). Vous ne serez pas pénalisé en cas de soft bounce. Le hard
bounce indique que l’adresse n’existe plus (pensez à régulièrement mettre vos bases
de données à jour) ou que le serveur e-mail a bloqué la distribution de vos messages.
Ce taux est à surveiller de très près pour éviter de passer pour un spammeur. Taux de
rebond moyen : 0,7 %.
● Le taux de désabonnement : Le taux de désabonnement est la part d’internautes qui
cliquent sur le lien de désabonnement contenu dans votre newsletter. Il permet
également de juger le degré de non-pertinence du message envoyé. Taux de
désabonnement moyen : 0,1 %.
E. L’automation : Dernier levier pour améliorer la performance de vos e-mailing :
l’automation marketing. Il s’agit de l’automatisation de certaines actions en fonction du
comportement de votre cible. En e-mailing, l’automation va vous permettre de cibler les
contacts de votre base de données en fonction de leur réaction à vos précédents envois. Par
exemple, suite à un premier envoi, vous enverrez dans un second temps, des messages
spécifiques :
● au segment d’internautes ayant cliqué sur un lien identifié dans le corps de l’e-mail ;
● au segment d’internautes ayant seulement ouvert votre e-mail ;
● au segment d’internautes s’étant inscrit à un événement suite à un clic sur un lien
identifié de votre e-mail ;
● etc.
L’objectif ici est d’envoyer un message personnalisé qui touchera votre cible en fonction du
rapport qu’elle entretient avec vos messages. Vous pouvez également prévoir un envoi
spécifique à ceux qui n’ont pas ouvert votre newsletter en travaillant les éléments liés à
l’objet et l’émetteur ou en modifiant le jour et l’horaire de votre envoi.
Dans chaque groupe, élisez un porte-parole. Celui-ci sera chargé de présenter à l’ensemble
de la classe les résultats de votre travail.
Vous avez 45 minutes pour brainstormer et coucher vos idées sur papier. Vous pouvez vous
aider d’Internet et de ce qui s’est dit au cours. Le porte-parole aura ensuite 7-8 minutes pour
présenter les résultats de votre réflexion.
Dans chaque groupe, imaginez un site web et trouvez-lui une adresse (URL). Imaginez
ensuite quelle stratégie de contenus vous pourrez lui appliquer (brand content & content
marketing). Etablissez une liste de mots-clés à partir desquels vous travaillerez sur ces deux
points :
● Écrivez un article de blog de 300 mots qui sera le premier publié, et expliquez en quoi
cette stratégie sera bénéfique pour votre référencement.
● Imaginez (dessinez) un template d’email et écrivez un emailing pour annoncer le
lancement de votre site (vous avez déjà récolté plusieurs milliers d’emails avant le
lancement sur les réseaux sociaux). Expliquez comment vous allez gérer cet envoi (à
quel moment, quels segments,...)