Vous êtes sur la page 1sur 42

CHAPITRE 3

INTERNET
& MARKETING MIX
OBJECTIFS DU CHAPITRE
 Mettre en application les éléments du mix marketing
 dans un contexte digital.
 Évaluer les opportunités d’amélioration du mix marketing
offertes par Internet.
 Estimer les opportunités de construction et de
développement de la marque sur Internet
PLAN DU CHAPITRE
1. Les modifications des éléments du mix
2. Définition et constitution de la marque digitale
I. LES MODIFICATIONS
DES ÉLÉMENTS DU MIX MARKETING
Qu’est ce que le mix marketing digital ?
 Le marketing participe grandement dans la prise de décision d’une
entreprise.

 Il définit l’ensemble idéal des caractéristiques du produit ou du


service qui répond aux attentes du client et qui participe également
à l’obtention d’un maximum de profit.

 L’atteinte des objectifs et le contrôle des résultats d’une entreprise


repose sur le marketing.
 Dans ce sens, le marketing Mix digital fait partie de ses stratégies
commerciales efficaces pour attirer de nouveaux clients
DEFINITION DU MARKETING MIX DIGITAL
• Le marketing mix digital, c’est la combinaison des moyens
d’actions appliqués par une entité pour se différencier des
concurrents.
• Cette stratégie marketing se fonde sur quatre politiques
interdépendantes.
• Il est connu également sous le nom de marketing 4P ou le mix-
marketing.
• Ce terme est formé d’initiales des quatre mots en anglais suivants :
Product, Price, Place, Promotion.
• Ces 4 domaines forment en effet un complexe marketing uniforme
qui garantit la bonne réussite d’une entreprise et la satisfaction des
besoins du client.
1. Ecosystème vs Produit (Product):
Pourquoi n’était-il pas possible de prendre la place de Coca-cola ? Parce que son succès est dans
son produit breveté ? Pourquoi achète-t-on une Audi ? Pour l’image de marque et la solidité du
produit.
Qu’en est-il de Google, Apple Facebook, Amazon et Microsoft ?
- Les mêmes données circulent entre les différents appareils sous Androïd de Google ;
- La vie numérique est facilitée en passant d’un appareil Apple à un autre ;
- La richesse de Facebook est de connecter des milliards d’utilisateurs avec des millions
d’applications ou de sites pour devenir le premier média du monde ;
- Avec un seul abonnement à Amazon Prime et le même identifiant, on peut faire ses courses,
écouter de la musique ou regarder un match de foot ;
- Windows de Microsoft est moins convivial que IOS mais le consommateur y a ses habitudes et
peut facilement utiliser les mêmes logiciels qu’au bureau.

Ce n’est plus le produit acheté qui fait le succès, mais son écosystème. Pour les GAFAM, chaque
mouvement stratégique consiste à renforcer la puissance de cet écosystème. Amazon a ainsi
compris très vite que pour garder son récent leadership, il lui fallait proposer l’accès à d’autres
1. Ecosystème vs Produit (Product):
Ce n’est plus le produit acheté qui fait le succès, mais son écosystème. Chaque
mouvement stratégique consiste à renforcer la puissance de cet écosystème.
Amazon a ainsi compris très vite que pour garder son récent leadership, il lui fallait
proposer l’accès à d’autres vendeurs.
Uber ou Glovo ont fait leur succès uniquement en proposant un accès à une
multitude d’acteurs historiquement segmentés, tirant ainsi leur force de la puissance
de la multitude.
Pour des marques moins omnivores, la qualité de leur écosystème réside dans sa
comptabilité aux normes du secteur (Airplay en musique par exemple) ou dans
l’existence de connecteurs à des tiers (le triomphe des API).
1. Ecosystème vs Produit (Product):
Se penser dès l’origine en écosystème est devenu la norme de
nouveaux acteurs disruptifs pour rapidement grandir et offrir une
gamme de services larges et à valeur ajoutée.

Même un nouveau site d’e-commerce standard va chercher à proposer


des offres de fidélisation, des carte-cadeau, des achats groupés,
plusieurs moyens de paiement, un chatbot, le partage sur les réseaux
sociaux etc.
2. Expérience vs Prix (Price)
 Le digital apprend à passer d’une logique d’optimisation d’un prix pour un produit
donné à une optimisation de l’expérience pour un prix donné.
 La notion de prix renvoie au coût de revient auquel on ajoute une marge. Dans
l’économie des services digitaux, elle est totalement perturbée dès lors que le coût
marginal d’un service supplémentaire vendu est quasi-nul.
 En dehors du coût d’acquisition, le coût pour gérer 1.000 clients ou 100.000
clients est identique . Le prix est fixé par rapport à la propension à payer, mais pas
seulement : un utilisateur est un futur client potentiel : S’il est satisfait de son
expérience, il en voudra sûrement plus et sera alors plus enclin à payer un service
dont il connaît la valeur et dont il est certain qu’il l’utilisera.
 C’est l’expérience qui fait la valeur, et non l’envie d’acheter ou de posséder.
2. Expérience vs Prix (Price)
 Dans l’économie numérique, l’arbitrage entre croissance et rentabilité
est clé.
 Il est souvent fait en faveur de la croissance.
 Il s’agit de garder un prix bas, voire de plus en plus bas, pour éviter
l’arrivée d’un concurrent le temps que l’investissement technologique
cumulé crée une barrière à l’entrée.
 C’est l’approche des géants de l’économie numérique: élargir les
services offerts à ses abonnés (Amazon vs Fnac), augmenter le
nombre de contenus inclus dans l’abonnement pour satisfaire chacun
(Netflix vs Canal +), offrir des fonctionnalités gratuitement par mise à
jour logicielle (Tesla vs. Renault).
2. Expérience vs Prix (Price)
 L’enjeu n’est pas le prix mais la valorisation de l’expérience client. Il y a plus à
gagner à ce qu’un client ramène trois prospects qu’à lui augmenter le prix de
10%. On parle de long time value (rentabilité client de long terme)
 Il est donc normal que, pour l’e-commerce, l’évaluation de l’expérience soit au
cœur du modèle.
 Toutes les marketplaces permettent de trier sur la note des revendeurs et/ou des
produits tandis qu’une recherche sur Google sur un commerce donnera sa note
moyenne avant même ses coordonnées.
 À l’heure du digital, même une agence bancaire est évaluée, troublant un peu
plus la frontière entre le physique et le digital.
 La publication des avis client change la donne. Pour le client, elle permet de
pouvoir faire un achat avec une confiance plus forte dans la satisfaction apportée
par le produit, et donc d’accepter un prix plus élevé que le minimum. Le prix n’est
plus qu’une composante de l’expérience, et non la donnée fondamentale. Pour
l'e-entreprise, une démarche de feedback optimisée l’aide à s’améliorer.
3. Engagement vs Distribution (Place)
• On sait que la règle fondamentale du commerce sont l’emplacement. Difficile de
transférer cela directement dans l’e-commerce.
• On doit faire du référencement naturel (mots-clés, qualité de la zone centrale,
liens de sites externes…), mais cela ne suffit pas.
• le taux de rebond est couramment de 50% (c’est comme si un client sur deux qui
poussait la porte d’un magasin sortait immédiatement après être rentré).
• Et le taux d’abandon d’un panier tourne en moyenne autour de 75% (comme si
les trois quarts des clients ressortaient de la file de caisse).
• L’engagement nécessaire pour rentrer dans un magasin est intrinsèquement plus
fort parce qu’il a nécessité un effort pour venir et rentrer dans la boutique, là où
sur le web tout est à une portée de clic. Avec le mobile, l’effort est encore plus
faible car une partie de l’audience est juste là pour occuper son temps.
3. Engagement vs Distribution (Place)
• L’engagement permet de transformer des visiteurs en leads qualifiés et surtout
en clients.
• Sur le fond, il faut passer de l’attention au désir et générer le passage à l’acte.
• Une phase qui fait à la fois appel au rationnel et à l’émotion via la mise en avant
de la proposition de valeur, le sentiment d’urgence, la différenciation du produit,
la mise en avant de valeurs…
• Pour quitter une approche considérée comme trop consumériste, les clients
veulent faire confiance à une marque qui leur ressemble.
• Il ne s’agit plus seulement de s’identifier à une marque, mais aussi (surtout), à sa
communauté de clients.
• D’où un dialogue continu depuis l’intégration des clients au processus
d’amélioration de l’offre jusqu’aux réponses publiques aux avis clients, mêmes
négatifs..
3. Engagement vs Distribution (Place)
4.E-marketing vs Communication (Promotion)
 La communication a pour fonction d’attirer le client vers la marque
ou le produit.
 La politique de communication comprend traditionnellement la
publicité, le marketing direct et la promotion des ventes.
 L’économie de l’internet s’est adaptée en proposant un
référencement payant (SEA) – sur un moteur de recherche ou un
réseau social - qui correspond assez bien au modèle de publicité
classique : une annonce sur Google rappelle celle dans les Pages
Jaunes tandis que Facebook ou Youtube ne sont que des médias
qui proposent de la publicité.
4.E-marketing vs Communication (Promotion)
 L’un des problèmes de cette
démarche est son coût et sa
pérennité une fois les
investissements arrêtés. Dès
que l’on arrête le
référencement payant, on
disparaît.
 C’est pourquoi une stratégie e-
marketing gagnante consiste
aussi à faire venir le client de
lui-même (inbound) plutôt que
d’aller le chercher (outbound).
4.E-marketing vs Communication (Promotion)
 À l’inverse de l’outbound , l’inbound marketing assure une meilleure
transparence de la relation client : le prospect vient spontanément au
regard de l’intérêt qu’il porte à ce qui est proposé par la marque.
 Le contenu peut s’adapter à la position du prospect dans le processus
d’achat (analyse du problème, recherche de solutions, évaluation des
options, décision et réassurance).
 De plus, c’est un investissement rentable sur la durée, car le contenu
reste et participe à l’image de marque.
 L’E-marketing n’est donc pas la transposition de la communication à
l’univers du digital. Le support numérique permet de réinventer la façon
de s’adresser au consommateur.
II. Définition et constitution de la marque digitale
DEFINITION DE LA MARQUE DIGITALE

Une marque sans présence digitale c’est un peu


comme une voiture à pédales.
Elle n’arrivera nulle part rapidement.
Le branding « analogique » étant dépassé, les
entreprises ont aujourd’hui besoin d’une gamme
diversifiée d’outils de branding digital pour
ancrer leur présence dans le monde réel.
DEFINITION DE LA MARQUE DIGITALE

Le branding digital est un processus créatif et


stratégique qui consiste à expliquer aux clients
potentiels ce qu’est votre entreprise : qui vous
êtes, ce qui vous intéresse, pourquoi ils devraient
travailler avec vous et ce qu’ils peuvent attendre
de vous.
Après avoir créé une entreprise ou un premier
produit, la création d’une identité de marque
doit être votre priorité numéro un.
DEFINITION DE LA MARQUE DIGITALE

• L’identité de marque distille tout ce qui


concerne ce que vous faites et comment vous le
faites en une essence singulière et mémorable
dont les gens se souviendront et associeront
continuellement à votre entreprise.
• Voici donc 3 leviers : la marque, l’image de
marque et l’identité de la marque. Ils sont tous
liés, mais pas tout à fait identiques.
DEFINITION DE LA MARQUE DIGITALE

• est la façon dont le monde • est le processus de • l’ensemble des éléments


conception et de créatifs qui alimentent le
extérieur perçoit votre construction d’une marque processus de valorisation de
entreprise. unique et mémorable. la marque – comme votre
site web, les médias sociaux
et votre logo – et qui
diffusent votre message, vos
valeurs et votre objectif.

IMAGE DE IDENTITE DE
MARQUE
MARQUE MARQUE
CONSTITUANTS DE LA MARQUE DIGITALE
Commencez à définir votre marque en vous posant ces questions :
• Qui êtes-vous en tant qu’entreprise ?
• Qu’est-ce qui vous rend unique par rapport aux autres marques ?
• Quelle est la mission de votre marque ? Qu’est-ce qui lui donne sa
raison d’être ?
• Quelles sont vos valeurs ?
• Qui est votre client idéal ?
• Connaître et définir exactement qui vous êtes est la première étape de
la création d’une marque significative
1. L’identité visuelle :
Aujourd’hui, le succès d’une société ne dépend plus uniquement de la qualité de ses
produits et services. Son image est en soi aussi un facteur de réussite.
L’impact qu’un déficit d’identité peut engendrer affecte directement les recettes financières
d’une société.

L’identité visuelle est l’ensemble des signes visuels qui véhiculent l’image d’une marque
et permettent de l’identifier et de la reconnaître : couleurs, formes, graphismes,
typographie(s)...
L’identité doit permettre :
 de représenter les valeurs de la marque
 d’informer sur le référent (donner le nom)
 de susciter l’adhésion aux valeurs du référent (donner envie)

Différents éléments s’assemblent pour créer une identité visuelle à la fois esthétique et
adaptée à l’image que l’entreprise souhaite véhiculer (valeurs, activité, dynamisme…).
1.1 le logo
• Le logo est un élément primordial lors de la création de votre identité
visuelle, de par son omniprésence sur vos supports de communication.
C’est un symbole visuel, représentant graphiquement votre marque.
• Il se compose souvent d’une typographie avec le nom de la marque et
d’un sigle (par exemple Lacoste). Il peut être uniquement composé d’une
typographie comme Yves Saint Laurent, ou bien accompagné d’un sigle,
comme Nike.
• Un logo doit être facilement mémorisable. Pour cela il doit être simple,
clair et déclinable (en noir et blanc, en couleur, de toutes les tailles et
en responsive) pour s’adapter à tous vos supports de communication
online et offline Il est l’image que vos clients doivent immédiatement
associer à votre marque. Quand on entend parler de Disney, on pense
immédiatement aux petites oreilles de souris. De même, lorsque l’on
entend parler d’Apple, on pense tout de suite à la célèbre pomme
croquée de la marque.
1.1. le logo
• Le logo peut être composé d’images, accompagnées ou non
de texte. Il doit être pensé pour pouvoir être décliné en
diverses couleurs, tailles et formats, afin de s’adapter aux
différents supports, imprimés ou digitaux.
• Votre logo doit représenter les valeurs et la personnalité
de votre marque, mais aussi de votre secteur d’activité et de
votre audience cible. Il doit être suffisamment mémorable
pour que l’on s’en souvienne, sans pour autant être trop
« flashy » ou trop compliqué, étant donné que vos clients
sont déjà constamment bombardés d’images et de
messages.
1.1. le logo
• Commencez par définir votre marque : êtes-vous plutôt moderne ou minimaliste ?
Rétro et vintage ? Fun et décalé ? Pour votre marque, imaginez-vous plutôt un logo
contenant surtout du texte, ou plutôt une image ou une icône ?
• Regardez les logos des autres marques de votre secteur d’activité pour voir ce
que vos concurrents ont fait. Et n’oubliez pas de réfléchir à la théorie des couleurs.
Les bonnes couleurs vous aideront à vous démarquer des autres et à créer une
certaine atmosphère autour de votre marque. Les couleurs que vous choisirez
devront être réutilisées sur tous vos supports marketing
• Votre logo doit être d’excellente qualité, quelle que soient sa taille et le support
sur lequel vous l’utiliserez : panneaux publicitaires… Aussi n’oubliez pas que les
plateformes numériques requièrent des tailles et formats spécifiques.
• Pensez à cela lorsque vous réalisez votre logo, car il devra ensuite faire office de
photo de profil, photo de couverture, en-tête d’email, icône d’application mobile, et
bien d’autres choses encore. Votre logo est le premier élément d’une stratégie de
Branding Digital.
2. La palette de couleurs
• Pourquoi la couleur est-elle si importante ? parce que les
couleurs expriment des valeurs clés et des traits de personnalité.
Nous avons déjà abordé la psychologie des couleurs et la
manière de choisir des couleurs efficaces pour votre branding,
alors si vous n’êtes pas sûr des couleurs qui conviennent le
mieux à votre marque, jetez-y un coup d’œil.

• Et ne vous sentez pas obligé de vous en tenir à une seule


couleur : les couleurs de votre palette se combinent pour
exprimer le message votre marque tout en lui donnant un aspect
unique
1.2. les couleurs
• Autre aspect important lors de la création d’une identité visuelle : la couleur. Il faut choisir
les couleurs avec soin, car un mauvais choix de couleur peut limiter ou empêcher
d’atteindre un objectif. En effet, les couleurs transmettent également un message.

• Chaque association de couleurs et de formes parlent directement à nos sens, à nos cinq
sens : les couleurs parlent aux émotions. Et chaque culture dans le monde est différente :
le ‘noir’ qui est utilisé en cas de deuil en Europe, va être le ‘blanc’ pour certaines cultures
asiatiques. La couleur est un métier particulier qu’il faut confier à des créatifs qui vont créer
une gamme de couleurs primaires (celle du logo) et une gamme secondaire (les couleurs
d’accompagnement) en fonction d’un cahier des charges.

• Une belle association de deux couleurs est souvent plus efficace qu’une seule couleur
pour exprimer les différentes facettes de la marque.

• Tout comme pour la police d’écriture, les secteurs d’activités possèdes leurs codes
couleurs. Seule une analyse de la marque et des recherches graphiques permettent de
déterminer les limites et extrapolations possibles. L’harmonie des couleurs choisies doit
également se faire via la palette chromatique pour respecter l’équilibre.
1.3. la typographie
• La typographie choisie est un point important pour la création d’une
identité visuelle. Celle-ci est présente sur les documents papiers, le
site web et l’application mobile.

• Dans les textes des documents print et web, il peut y en avoir


plusieurs, exploitées avec différentes typographies et doit faire
références aux hiérarchies et tailles correspondant. Que choisirez-
vous parmi les polices serif, sans serif, à empattement ou sans ?
Comment exprimer l’élégance, le sérieux, la force, la pureté, ou
encore la tradition ?
1.3. la typographie
• Chaque secteur possède des codes spécifiques qui sont
reconnaissables. La maîtrise de la police sur le web est quelque peu
différente du print, et des règles d’utilisation s’applique là aussi (ex :
surlignage, gras, italique, etc)

• Chaque typographie donne des sensations différentes, il est


souvent long de choisir le bon équilibre et le bon mélange de
typographie. Souvent les lettres du logotype sont souvent retouchées
pour donner plus d’unicité. Dans un logotype, nous préconisions
deux typographies maximum.
1.3. Les visuels & les vidéos :
• A l’ère du digital, les visuels et les vidéos sont l’élément essentiel pour la
communication visuelle. Pour cela, vous devez définir en amont dans votre
charte graphique, le style d’images souhaité pour l’identité de votre marque.
• Quel type de lumière, quel contraste, ou saturation des couleurs, quel
cadrage pour les personnages, quel flou et net, quel message … ?
• Les visuels clés(en photos ou sous forme d’illustrations) sont les illustrations
qui définissent la marque et qui seront mis en avant sur les supports auxquels
ils pourront être destinés. Ils doivent aussi suivre les directives de la marque,
elles illustrent les facettes de la marque. Il est possible de mixer photos,
illustrations et infographies graphiques pour traduire l’ADN de la marque. La
définition des visuels doit être faite par une équipe en charge de la création de
l’identité visuelle et qui maitrise les valeurs de la marque. Cela donnera une
véritable cohérence à votre marque.
1.3. Les visuels & les vidéos :
• Les éléments graphiques accompagnent la marque dans son déploiement sur
tous les différents supports (Réseaux sociaux, print ou autres). Parfois, les
visuels ont besoin d’un cadre floral, une lettre exagérée (lettrine), un effet de
filet, ou des couleurs descendues pour accentuer l’effet désiré.
• De même, la charte graphique de vidéo doit également s’attacher à
préciser les formats à utiliser en fonction des canaux de diffusion exploités
(réseaux sociaux, site web…). C’est ici que vous spécifierez les types de vidéos
produites par votre marque qui pourront par exemple être des témoignages, des
démonstrations, des reportages, des interviews, des vidéos de marque ou
événementielles, des live, des tutoriels, etc.
• Il faut fixer les différents consignes (valeurs, ton, état d’esprit, inspiration)
dans la charte, pour éviter tous risques de toucher à l’identité de la marque par
certains intervenants (créateurs des vidéos, …)
2.Le site web
Si votre logo est l’enseigne de votre entreprise, votre site web est son magasin. Aucun client n’ira consulter un
annuaire téléphonique pour trouver les informations relatives à votre entreprise (horaires d’ouverture, liste des
produits disponibles, coordonnées…). C’est sur votre site internet qu’ils se rend
Un bon site internet est simple et facile à naviguer. Il faut :
 S’assurer que tous les designs soient cohérents les uns avec les autres et tenir une palette de
couleurs limitée.
 Faire ressortir le nom de votre marque et les autres informations importantes en les mettant en gras.
 Opter pour des polices de caractères lisibles en toutes circonstances. Les pages doivent être
concises
 Livrer rapidement l’information attendue. Inutile d’en faire trop, Les utilisateurs arrêtent de cliquer
lorsqu’ils ont trop d’informations sous les yeux.
 Votre site web doit également avoir une structure « crawlable », c’est-à-dire qu’il doit permettre aux
êtres humains tout comme aux moteurs de recherche d’accéder facilement à toutes les informations
présentées sur votre site.
 le contenu du site doit pouvoir être aisément référencé par les moteurs de recherches (plus sur le
sujet plus bas), pour que votre site web ne se perde pas dans l’océan de sites disponibles en ligne.
 s’assurer que le site fonctionne. Vérifiez tous les liens, boutons, images… Les erreurs de chargement
vous feront passer pour un amateur.
3.Le message
Le « messaging » de votre Branding c’est ce que votre entreprise communique et comment elle
le communique. Le message doit refléter les valeurs et les services/produits proposés par votre
entreprise, et « parler » immédiatement aux besoins et aux désirs des clients de la marque.
Un bon message doit répondre à ces questions :
 Que fait votre entreprise ?
 Qu’est-ce qui compte pour vous ?
 Pourquoi votre entreprise est-elle importante ?

Le ton utilisé, doit lui aussi être cohérent avec l’entreprise et les services offerts. Il faut
focaliser l’attention sur les solutions et aspects positifs.
Exemple : un ton léger et « à la mode »ou un ton sérieux et professionnel.
Le message doit être le même partout. Le texte qui apparaîtra sur les résultats de
recherche de Google de l’entreprise doit correspondre à celui qui apparaît sur votre site web. Et
les personnes en charge des services client doivent adopter le même ton que celui que vous
utilisez sur Instagram et Twitter.
4.Le référencement
Le référencement (ou SEO, pour search engine optimization) permet de s’assurer que votre marque et son offre soient
facilement accessibles sur les moteurs de recherche, soit sur l’un des grands boulevards empruntés par les utilisateurs
pour trouver ce dont ils ont besoin.
Dès le début de sa conception du site web, il faut mettre une stratégie référencement. Vous pouvez commencer par lire
les Webmaster Guidelines de Google pour comprendre le fonctionnement du référencement.
Pour un bon référencement, les meilleurs conseils à donner sont essentiellement :
 S’assurer que l’on puisse accéder à chaque page web via un hyperlien se trouvant sur une autre page web.
 Limiter le nombre de liens qui apparaissent sur une page à un millier au plus .
 Concevoir les pages web en pensant aux utilisateurs d’abord, et non pas aux moteurs de recherche.
 Réfléchissez à ce qui fait que votre site web est utile et engageant pour les utilisateurs
 Démarquer en vous assurant que votre site web ait une valeur/des informations ajoutées
 Vérifier très régulièrement que tous les liens de votre site fonctionnent et sont bien légitimes.
 Utiliser un outil de recherche de mots clés comme Ubersuggest, Ahrefs ou Keywordtool pour trouver les mots
les plus recherchés que vous pouvez utiliser dans votre texte, et vous assurer que votre schéma (le code qui permet
d’identifier les données de votre page) et les balises (snippets de texte qui servent à décrire le contenu d’une page) sont
optimisés.
 Intégrer un bon nombre de liens actifs à votre contenu (vers des pages internes comme externes), de façon à
ce que votre site paraisse plus complet et soit tout en haut des résultats de recherche. Les moteurs de recherche comme
Google prennent cela en compte. Et un site de mauvaise qualité n’a aucune chance d’être populaire sur internet.
5.Les réseaux sociaux
Facebook, Twitter, TikTok : la quasi-totalité des gens (y compris les parents) a une présence sur les
réseaux sociaux d’une manière ou d’une autre. Et la marque doit être là où vos clients se trouvent.
Il faut commencer par ajuster chacune des publications à la plateforme sur laquelle l’entreprise publie.
Sur Snapchat, le contenu a tendance à être léger, amusant et destiné à un jeune public. Sur Instagram,
les publications sont très majoritairement visuelles et destinées à être likées et commentées. Sur Twitter, il
faut réagir en temps réel à l’actualité. Facebook est un peu de tout cela, avec un accent mis sur le
« backstage » des marques.
Sur les réseaux sociaux, on commence à se mettre dans la peau d’un influenceur :
 Programmer les publications à l’avance (jours et heure)
 Répondre à tous les commentaires et messages privés.
 Mesurer le progrès.
Un outil comme Hootsuite peut vous aider à gérer toutes les plateformes sur lesquelles vous êtes
présent, et à suivre le taux d’engagement sur chacune d’elles. Google Analytics vous permettra de voir
quelles sont les pages de votre site web qui convertissent le plus et celles qui sont à la traîne.
Si vous voulez vendre vos produits directement sur les réseaux sociaux, passez par une plateforme
comme Shopify, qui vous permettra de créer un lien direct entre le réseau en question, et le panier d’achats
de votre site web à vous.
La marque choisira entre les outils de marketing digital qui peut l’aider à optimiser sa présence sur les
réseaux sociaux
6.Marketing e mail
Avec tous les outils de marketing qui existent sur le marché, il est facile d’oublier les bons vieux
emails. C’est pourtant un excellent moyen de toucher ses clients, surtout ceux qui ne sont pas sur les
réseaux sociaux.
On Commence par faire la liste des contacts en notant leurs statuts (leads, visiteurs web,
abonnés). On obtiendra leurs adresses via une boîte d’inscription sur les publicités ou directement
depuis le site web.
Avant d’envoyer le message à tous vos contacts, il faut identifier clairement les objectifs :
- booster l’engagement ?
- Maintenir vos relations existantes ?
- Annoncer l’arrivée d’un nouveau produit ?
L’objectif principal doit être au centre du message, depuis l’objet du email jusque dans le choix des
images qui y figureront.
Il faut Faire attention au moment de l’envoi des e-mails en masse. Si on en envoie trop, on peut
être sûr de se retrouver dans la liste de spams des clients.
Il faut donc cibler les emails en fonction de l’audience et employer le même ton que sur tous les
autres supports. De même, il faut ajouter des photos, des vidéos, et toutes informations utiles qui
incitent à acheter les produits, mais aussi à engager les clients.
7.Publicités en ligne
Les publicités en ligne utilisent le pouvoir du web pour promouvoir les produits. Ce n’est plus aussi simple que
de faire apparaître une bannière publicitaire sur une page web.
De nos jours, il existe des dizaines de manières de faire de la publicité en ligne. Voici les plus courantes :
 Publicités moteurs de recherche : ces publicités permettent de placer son entreprise tout en haut des
résultats de recherche de sorte que les utilisateurs voient votre marque en premier
 Publicités display : il s’agit des bannières cliquables que l’on trouve partout sur les pages web
 Publicités sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter et Instagram offrent tous différentes façons de
« sponsoriser » du contenu : pay to play (votre publication apparaîtra automatiquement dans le fil d’actualité de
vos clients potentiels) ou par le biais d’un influenceur qui parle de votre produit à votre place
 Publicités in-feed : ce sont les publicités qui apparaissent comme étant « suggérées » dans les fils
d’actualité des utilisateurs sur mobiles et sur ordinateurs. Comme elles sont directement intégrées à un fil
d’actualité, elles ont l’air bien plus naturelles que les autres types de publicités
 Retargeting : vous avez déjà vu une publicité pour un produit à propos duquel vous avez effectué des
recherches 10 minutes plus tôt ? Il s’agit de retargeting.
Ces publicités touchent les clients qui ont déjà exprimé un intérêt pour votre entreprise ou vos services
(recherche sur Google, page Facebook, etc.)
8.marketing de contenu
• De nos jours, faire de la publicité pour ses produits ne suffit pas. Pour fidéliser sa
clientèle, il faut absolument susciter de l’engagement. C’est là que le marketing de
contenu entre en jeu.
• Le marketing de contenu, c’est un peu comme le côté humain de votre marque.
Là où le marketing digital met l’accent sur les ventes, le marketing de contenu se
concentre sur l’engagement, en s’aidant de photos, de vidéos, de playlists Spotify
et d’articles de blogs (comme celui que vous êtes en train de lire !).
• Un marketing de contenu efficace doit susciter de l’intérêt pour votre marque
et donner envie aux consommateurs d’acheter vos produits. Il vous aidera à établir
un lien de confiance entre votre marque et vos clients.
• Si le marketing digital permet de présenter ses produits à son audience, un bon
marketing de contenu permet de maintenir son intérêt pour une marque donnée.
C’est grâce à cela que l’on transforme un client occasionnel en un fidèle client.
9.Marketing d influence
• Le marketing d’influence est une forme de marketing qui utilise les individus ayant un grand
nombre de followers sur les réseaux sociaux pour faire parler de leur marque.
• Au lieu d’essayer de toucher directement leur cible, les marketeurs passent par une star
des réseaux sociaux pour faire parler de leur marque. Selon une étude, plus de 80 % des
marketeurs ont lancé une campagne de marketing d’influence en 2015, dans le monde
• Le processus est assez simple : associer la marque à un influenceur et proposer -lui
une commission fixe pour parler de votre marque à ses followers. Étant donné qu’ils se sont
construit une réputation naturellement et au fil du temps, les influenceurs ont généralement
gagné la confiance de leurs fans, et sont donc très bien placés pour faire de la publicité pour
vous.
• Les efforts marketing sont toujours plus efficaces lorsqu’ils proviennent de quelqu’un de
bien réel (même si cette personne est payée pour parler de tel ou tel produit). De plus, les
influenceurs créent généralement leur propre contenu, donc les publications sponsorisées
doivent s’aligner sur le contenu naturel de l’influenceur en question.
• Il y a des pièges à éviter. Les influenceurs que vous sélectionnez doivent toujours
partager les valeurs de votre marque. Inutile de faire appel à un influenceur spécialisé dans
le fitness pour vendre vos brownies très riches et très sucrés. Parce que les influenceurs sont
des êtres humains bien réels, ils auront peut-être des points de vue différents de ceux de
votre entreprise. Et un mauvais partenariat pourrait ternir la réputation des deux parties.
Faites donc attention à qui vous choisissez pour parler de vos produits.

Vous aimerez peut-être aussi