Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Généralités
Intérêts des bases de données bibliographiques
Généralités
Les bases de données (ou banques de données, ou databases) sont des produits
documentaires qui rassemblent :
soit des documents immédiatement utilisables (articles, photos, chiffres), dans ce cas on
parle d'information primaire,
soit des informations sur ces articles, photos (auteur, titre, résumé etc.), l'information est
alors qualifiée d'information secondaire.
Ainsi le vieux rêve de tout chercheur se réalise : pouvoir depuis son bureau
interroger les bases de données et accéder "dans la foulée" aux documents.
Intérêts des bases de données bibliographiques
Leurs entités permettent de repérer les dernières publications dans les revues
scientifiques reconnues.
De plus en plus, elles sont des portails d'accès aux documents en texte
intégral disponibles sur Internet.
- délimiter la recherche par date, par type de document ou encore par langue
- identifier une référence dont on ne possède pas tous les éléments pour la localiser
(par exemple le titre de la revue dont est extrait l'article recherché)
- repérer régulièrement les nouvelles publications sur un sujet donné ou les sommaires
des revues, c'est-à-dire faire de la veille documentaire (ou Diffusion Sélective de
l'Information) en recevant automatiquement dans sa boîte aux lettres électronique les
références des articles dès leur parution, voire avant même leur impression.
Les bases de données bibliographiques sont des outils indispensables à tout travail
de recherche et à toutes les étapes du parcours étudiant et professionnel.
L'étendue des domaines traités, la diversité des sources, la convivialité des interfaces
d'interrogation en font des instruments de travail souples et adaptables aux besoins et
exigences de chacun.
Critère de qualité
Schéma de production d'une base de données bibliographique
Lire une notice
Le choix d'une base de données comme instrument de travail peut se faire sur la base d'un
certain nombre de points :
- Type d'indexation: basée sur un thésaurus, sur un index, sur les mots du titre et du
résumé, sur les descripteurs des articles cités dans la bibliographie…
- Possibilité d'établir une veille électronique automatisée (recevoir les dernières publications
directement dans sa boîte aux lettres électronique). Ce service s'appelle aussi DSI (Diffusion
Sélective de l'Information) ou SDI en anglais, Alerte ou encore Profil.
En psychologie, il est conseillé de faire porter une interrogation sur un bouquet de quatre
bases de données alliant PsycINFO®, ERIC®, Medline® et Pascal Biomed.
Schéma de production d'une base de données bibliographique
- Il est important de savoir "lire" une notice, élément fondamental d'une base de données
bibliographique.
- Prenez le temps de parcourir chaque notice, en format bref ou complet, pour restreindre
ou élargir la requête selon la qualité des résultats et pour ensuite ne sélectionner que celles
que vous jugez intéressantes.
- Une notice (nommée aussi référence ou encore citation en anglais) est structurée en
plusieurs champs ou zones :
- une partie qui ressemble à une "fiche d'identité" : auteur, titre de l'article, titre de la revue,
date, pages… Certains de ces champs (auteur, titre de périodique…) sont indexés en liste
alphabétique pour accélérer la recherche.
- une autre partie qui décrit le contenu à l'aide de résumé (abstract) et de termes significatifs
qui peuvent être des mots-clefs (ou descripteurs), des codes.
Exemple de notice extraite de PsycINFO® :
- Vous avez l'habitude d'effectuer des recherches sur le web grâce aux moteurs de
recherche disponibles sur les grands portails (par ex. yahoo, altavista, voilà etc.). Les
interfaces sont très simples. Une recherche plus professionnelle, plus avancée est
affichée seulement à la demande. Vous avez pu constater aussi que ce type de
recherche entraîne beaucoup de réponses "hors sujet".
- Les logiciels de recherche proposés par les bases de données sont dans un premier
temps plus complexes. Mais ils sont surtout plus complets et souples et affichent des
résultats globalement plus cohérents et pertinents.
- On distingue les notions fondamentales :
Des résultats pleins de SILENCE signifient que beaucoup de notices intéressantes sont
absentes, passées sous silence. Ce qui signifie que les termes de la recherche sont mal
posés : trop restreints. Si peu de notices s'affichent et que cela vous étonne car vous avez
une certaine connaissance du domaine, regardez plus attentivement les termes de la
requête et pensez à élargir les concepts.
A l'opposé, des résultats résonnant de BRUIT signifient que beaucoup de notices qui
s'affichent n'ont rien ou peu à voir avec ce que vous recherchez. Les concepts sont trop
larges, vagues. Aidez-vous des index ou thésaurus pour affiner la demande.
Modes d'exploitation des résultats :
Selon les bases de données et les abonnements aux revues en ligne souscrits par
l'intermédiaire (bibliothèque ou centre de documentation), des liens peuvent être établis
entre la notice et l'article en texte intégral.
Il est arrivé à tout un chacun de se dire un jour, en rédigeant un article : "Mais où ai-je donc déjà
entendu parler de cette nouvelle technique ?" ou "Suis-je sûr de bien avoir couvert toute la
littérature sur cette protéine ?".
- En tant que logiciels d'assistance, les outils de gestion de références (LGR) permettent
d'organiser sa propre bibliographie, de retrouver rapidement tel ou tel article en cherchant dans
une ou plusieurs bases personnelle(s) et de le citer facilement en l'intégrant dans ses propres
écrits. Il pallie aussi aux défauts de notre mémoire biologique, qui est sélective donc non
exhaustive.
- Différentes possibilités font de Reference Manager®, EndNote®, ProCite® et les autres LGR des
outils pratiques dans le cadre de la gestion des références bibliographiques :
- fonction de mise en forme des bibliographies selon les styles demandés par les
éditeurs.
- formatage des articles à l'aide d'étiquettes permettant une exploitation aisée du point
de vue documentaire.
Ils sont donc plus adaptés et puissants qu'un classement des références grâce à un
tableur type Excel ou un tableau Word, ou même qu'un outil de gestion de bases de
données comme Access.
Les fonctions suivantes comptent parmi les plus intéressantes des LGR :
- Importation
Dans EndNote® comme dans Reference Manager®, il est possible de se connecter directement
sur diverses bases de données bibliographiques très utilisées en biologie, par exemple
PubMed qui dépend de la National Library of Medicine (NLM) américaine, et est en accès
gratuit. Des filtres d'importation (petits programmes) sont livrés avec les LGR ; judicieusement
choisis, ils permettent de rendre les fichiers contenant les références rapatriées compatibles
avec les LGR.
Les fichiers de références sont également compatibles entre eux, en termes d'importation, au
sein des trois LGR de l'Institute for Scientific Information (ISI) : Reference Manager®, EndNote®
et ProCite®.
Mise à jour des références
Les références de votre base peuvent être mises à jour de deux manières différentes :
importation de références récentes dans une base préexistante, puis dédoublonnage des
références présentes en double exemplaire dans la base résultante. Ce dédoublonnage est
une fonction automatisée des LGR.
entrée de nouvelles références manuellement.
Il est aussi possible d'interroger la base à l'aide d'opérateurs booléens, de fusionner
plusieurs bases, etc.