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01/02/2024 Coûts partiels

CONTRÔLE DE GESTION
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PLAN DU COURS

01/02/2024
 Méthodes des coûts partiels ;
 Développements récents en matière de contrôle de

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gestion ;
 Contrôle de gestion en matière sociale et développement
durable.

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MÉTHODES DES COÛTS PARTIELS

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 La méthode de l’imputation rationnelle ;
 La méthode du « direct costing » ;

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 Les coûts de revient standards, budgétés ou préétablis ;

 Le modèle de seuil de rentabilité ;

 Le coût marginal.

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LA MÉTHODE DE L’IMPUTATION
RATIONNELLE

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Coûts partiels
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PRINCIPE DE LA MÉTHODE

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L’objectif est de déterminer des coûts de revient
indépendamment de l’incidence des charges fixes. En
effet les charges fixes une fois elles ont été engagées leur

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impact sur le coût de revient ne peut être neutralisé d’où
l’intérêt de cette méthode.

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DÉMARCHE DE LA MÉTHODE

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Une telle démarche est composée de trois étapes :
 La première étape consiste à déterminer le niveau

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d’activité normal de l’entreprise compte tenu de ses
charges fixes ;
 La deuxième a pour objet de déterminer le niveau réel
de l’activité de l’entreprise.
 La troisième étape sera consacrée au calcul de la part
des charges fixes à imputer aux coûts de revient et qui
doit l’être dans la limite du rapport suivant.

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Coûts partiels
Niveau réel d’activité
Niveau normal d’activité

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IMPLICATIONS DE LA MÉTHODE

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L’adoption d’une telle façon de voir les choses suppose
l’acceptation d’un certain nombre d’hypothèses de travail :

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 La ventilation des charges entre fixes et variables ;

 La détermination du niveau d’activité qui suppose le plein


emploi des moyens de production de l’entreprise ;

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 L’évaluation du taux d’activité par centre dans la limite
du rapport :

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Nombre d’unités d’œuvres de la période
Nombre d’unités d’œuvres définissant l’activité normale
 La distinction entre centre auxiliaire opérationnel et
centre auxiliaire de structure doit faciliter la
« répartition - imputation » des charges indirectes.

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LES AVANTAGES DE LA MÉTHODE

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Globalement on peut dire que la méthode a le mérite de
présenter les avantages suivants :
La possibilité de dégager le coût de revient indépendamment

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de l’impact des variations du niveau d’activité ;
 L’aptitude à déterminer le sous emploi accusé par l’activité de
l’entreprise ;
 Son adaptabilité aux entreprises dont l’activité est saisonnière ;
 En cas de sous activité elle permet d’éviter la surévaluation
des stocks ;
 Adoptée en parallèle à la méthode des coûts complets elle
facilite la détermination des coûts standards voire
prévisionnels notamment pour le cas des entreprises travaillant
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à la commande.
INCONVÉNIENTS DE LA MÉTHODE

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Il faut signaler que la méthode de l’imputation
rationnelle souffre d’un certain nombre de lacunes, à
savoir :

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 L’adoption d’une telle méthode suppose aussi et en
générale une remise en cause des structures
organisationnelles de l’entreprise ;
 L’impossibilité de déterminer avec précision la notion
d’activité normale ;
 Le coût, la complexité et le retard accusé quant à la
détermination des coûts.
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LA MÉTHODE DU « DIRECT COSTING »

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PRINCIPE DE LA MÉTHODE

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Cette méthode repose sur un principe de base qui est
celui de la séparation entre deux grandes familles de
charges :

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 Les charges variables appelées aussi charges d’activité
ou opérationnelles ;
 Les charges fixes ou de structure devant être supportées
par l’entreprise à la suite de la mise en place d’un certain
nombre d’investissements.

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DÉMARCHE DE LA MÉTHODE

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La méthode du « Direct costing » suppose
l’accomplissement d’un certain nombre de tâches à
savoir :

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 Dans un premier temps la répartition avec ses deux
variantes à savoir primaire et secondaire doit être menée
comme à l’accoutumée avec tout ce que cela peut
supposer comme problèmes à résoudre (les prestations
réciproques par exemple…) ;
 Après quoi on sera habilité à dégager la marge sur coûts
variables grâce à une comparaison entre la production
vendue et les charges variables;
 Ensuite l’utilisation de la marge sur coûts variables pour 14

assurer la couverture de la totalité des charges fixes.


MÉRITES DE LA MÉTHODE

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La méthode permet de dépasser certaines limites dont
souffrent les autres méthodes :

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 En effet la méthode permet de neutraliser l’incidence
des charges fixes et partant de pouvoir agir sur les
charges variables ;
 La méthode permet une évaluation des stocks exempte
de l’influence des charges fixes ce qui en harmonie avec
le principe comptable de prudence ;
 La méthode est tellement d’une grande simplicité et
d’un dynamisme qu’elle est facilement exploitable dans
le cadre de projections futuristes.
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LIMITES DE LA MÉTHODE

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Malgré son caractère théoriquement séduisant la méthode
souffre d’un certain nombre de lacunes qu’on peut résumer
comme suit :

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 La qualification du caractère variable ou non des charges ;
 La vocation de la méthode qui fait qu’elle soit
essentiellement dédiée à un horizon non lointain à savoir
le court terme ;
 Elle a tendance à être globalisante dans la mesure ou elle
traite souvent les charges dans leur globalité ce qui
constitue une arme à double tranchant ne lui permettant pas
de pousser l’analyse un peu plus loin ;
 La prise en charge des seules charges variables pour 16
l’évaluation des stocks n’est pas tolérée fiscalement.
LES COÛTS DE REVIENT STANDARDS,
BUDGÉTÉS OU PRÉÉTABLIS

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Il s’agit de techniques permettant, sûr la base des études
des données passées, de faire des projections ce qui est
de nature à permettre de dégager des écarts entre les

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réalisations et les prévisions.

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LES COÛTS PRÉÉTABLIS

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Un coût est dit préétabli lorsqu’il constitue le résultat
d’une étude préalable de l’ensemble des dépenses à
engager pour obtenir un produit donné.

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LES COÛTS STANDARDS

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Les coûts standards constituent une variante des coûts
préétablis sauf que leur détermination se fait sur la base de
conditions jugées normales pour l’exercice de l’activité de

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l’entreprise.
Dans le cadre de certaines études on est allé jusqu’à distinguer
trois types de standards :
 Le standard moyen qui constitue la tendance moyenne des
observations passées ;
 Le standard normal qui représente un objectif à atteindre
compte tenu des contraintes internes et externe de l’entreprise ;
 Le standard idéal qui constitue la maximisation des objectifs à
atteindre dans le cadre d’une procédure de prévision.
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Pratiquement c’est le deuxième type de standards qui est le
plus réaliste et qui est le plus praticable.
LES COÛTS BUDGÉTÉS

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 Les coûts sont parfois appelés budgétés par rapport à une
grandeur à laquelle ils appartiennent et qui s’appelle un
budget.

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 Le budget est généralement défini comme étant
l’ensemble des prévisions pour une période relativement
courte et qui coïncide en principe avec le cadre annuel.

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LA DÉMARCHE

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 L’objectif de la démarche est de déterminer un
référentiel relatif aux conditions d’exercice de l’activité
normale de l’entreprise.

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 La détermination des coûts standards retient comme
éléments de références les charges variables directes et
indirectes.

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LE PRIX

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Il s’agit de prévoir quel sera le prix de l’ensemble des
charges variables directes et indirectes à retenir pour la
détermination des standards à savoir :

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 Les matières et fournitures ;

 La main-d’œuvre ;

 Les unités d’œuvre.

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LES QUANTITÉS UNITAIRES

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 Il s’agit de déterminer les quantités unitaires des trois
éléments déjà cités plus haut. Ce qu’il faut ajouter c’est
que les quantités unitaires ne sont pas figées dans le

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temps mais fonction des contraintes à la fois endogènes
et exogènes de l’entreprise.
 La combinaison de ces deux composantes toute en tenant
compte des standards relatifs aux autres charges est
sensée dégager des standards plus significatifs.

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DÉTERMINATION DES ÉCARTS

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 La détermination des coûts préétablis n’a de sens que si
elle fait l’objet de comparaison avec les réalisations de
l’entreprise. Ce qui de nature à permettre de dégager les

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écarts sources de beaucoup d’enseignements.
 Ainsi l’écart global (E) peut être présenté de la sorte :

E = (Qr * Pr) - (Qp * Pp) 24


AVANTAGES DES COÛTS PRÉÉTABLIS

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Parmi les points forts des coûts préétablis on peut citer :
 Leur flexibilité autrement dite la possibilité de les

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adapter aux fluctuations conjoncturelles connues par
l’entreprise ;
 De la flexibilité des coûts préétablis découle leur
deuxième point fort à savoir leur rapidité de calcul ;
 Les coûts préétablis constituent un outil incontournable
d’aide à la prise de décision.

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LIMITES DES COÛTS PRÉÉTABLIS

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Il ne faut perdre de vue le fait que la méthode des coûts
préétablis souffre de certaines lacunes :

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 La méthode nécessite une mise en place progressive qui fait
en sorte qu’elle soit insuffisamment opérationnelle, en tout cas
durant ses premières années d’adoption ;
 Les standards peuvent être parfois trop ambitieux ce qui peut
être nuisible à la démarche dans sa globalité ;
 La démarche peut certaines fois s’avérer difficile quant à son
application notamment pour certaines activités incorporelles
(Recherches & développement…) ;
 Si la flexibilité de la méthode constitue l’un de ses points forts
il n’en demeure pas moins que cette option n’est pas ouverte
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d’une manière indéfinie surtout si on tient compte de son coût.
LE MODÈLE DU SEUIL DE
RENTABILITÉ

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DÉFINITION

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 Le modèle de seuil de rentabilité constitue le
prolongement de la méthode du « Direct costing ». Il
peut être défini comme étant le niveau d’activité qui

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permet d’assurer la couverture des charges de
l’entreprise sans pour autant donner lieu ni à un bénéfice
ni à un profit.
 Il fait l’objet de plusieurs appellations dont on peut citer
celles-ci :
 Point mort ;

 Point zéro ;

 Point d’équilibre…
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EQUATION DU MODÈLE

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CA – (CV + CF) = R = 0

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REPRÉSENTATION GRAPHIQUE

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MODALITÉ D’EMPLOI DU MODÈLE

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LA DÉTERMINATION DES QUANTITÉS
PRODUITS ET VENDUES

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CA = Chiffre d’affaires = Prix de vente unitaire * Quantité = A * Q ;
CV = Coûts variables = Coût variable unitaire * Quantité = V * Q ;
CF = Coûts fixes.

CA – CV = CF = (A * Q) - (V * Q) = CF

Q * (A – V) = CF

Q =CF/(A – V)
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LA DÉTERMINATION DU MOMENT
D’ATTEINTE DU SEUIL DE

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RENTABILITÉ
Toujours dans le cas d’une entreprise mono – produit et

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avec un étalement linéaire des ventes sur l’année il est
tout à fait possible de déterminer le moment de
réalisation du point – mort.

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AVANTAGES DE LA MÉTHODE DU
SEUIL DE RENTABILITÉ

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Le modèle du seuil de rentabilité présente les atouts
suivants :

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 Il peut être utilisé comme moyen de motivation de la
fore de vente de l’entreprise ;
 Il est parfaitement adapté pour tenir compte des
variations d’activité de l’entreprise ;
 Il représente une grande simplicité quant à la rapidité de
production de l’information.

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LIMITES DE LA MÉTHODE

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Le modèle du seuil de rentabilité représente une série de
limites qu’on peut regrouper comme suit :

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 Le modèle repose sur la ventilation des charges de
l’entreprise entre fixes et variables ce qui n’est pas
toujours à portée de main ;
 Le modèle suppose une proportionnalité parfaite des
charges variables par rapport au niveau d’activité ;
 Le modèle se base sur l’hypothèse d’une égalité entre la
production et les ventes de la période ;

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 Le modèle fait abstraction de la trésorerie de
l’entreprise ;

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 Le modèle du seuil de rentabilité se conçoit en parallèle
à la comptabilité générale ce qui constitue un obstacle à
la comparabilité des données issues des méthodes de
travail ;
 Le modèle suppose une stabilité des condition de travail
et d’exploitation au sein de la période objet d’analyse ;
 Le modèle se conçoit difficilement dans le cas d’une
entreprise multi – produits.
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