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TABLEAU DE
BORD LOGISTIQUE
BTS 2
INTRODUCTION GENERALE :
Dans les pays industrialisés les années 1920 à 1950 ont été marquées par l’expansion d’une
entreprise de pratiques, méthodes et techniques remaniées lesquelles sont devenues peu après
le point de départ d’un domaine scientifique que l’on nommera contrôle de gestion.
Ce cours sera examiné sous 2 angles : l’angle d’une entreprise logistique et l’angle d’une
entreprise ayant une fonction logistique en son sein. Cependant, il importe pour mieux
appréhender ce que c’est que le contrôle de gestion de faire un tour d’horizons de ce concept.
Tout système de contrôle de gestion doit reposer sur une organisation permettant de rattacher chaque
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coût ou chaque profit à un responsable. La définition de centre de responsabilité signifie :
- Que soit appréciée la qualité de la gestion de chaque responsable. En effet, la mise en place
d’un budget, la définition des standards débouchent sur l’analyse des écarts, lesquels
concernent à la fois les coûts et les marges ;
- En matière d’analyse des écarts, la gestion par exception permet de n’analyser que les écarts
supérieurs à un taux planché (rapport de l’écart au standard considérés). Ainsi seuls les écarts
essentiels sont retenus ;
- Un faible écart peut en fait dissimuler deux ou plusieurs écarts de force contraire et de forte
intensité. Pour gérer ces situations, il convient d’étudier les composantes des écarts finement
aux niveaux hiérarchiques les plus bas et plus globalement pour les niveaux supérieurs ;
- Le calcul des écarts n’est pas une fin en soi. Il doit déboucher sur une analyse des causes. Les
dérives peuvent provenir des réalisations mais aussi de la définition des standards irréalistes ;
Le contrôle budgétaire consiste, après l’établissement des budgets, à procéder à leur contrôle en
confrontant ce qui a été prévu à ce qui est réellement réalisé. L’objectif du contrôle budgétaire est de
comparer les réalisations des différents centres aux prévisions budgétaires.
Pour être efficace en permettant des décisions correctives, ce contrôle doit se faire pendant l’action,
c'est-à-dire durant l’année, le plus rapidement possible à l’issue de chaque mois et non en fin d’année.
Il nécessite pour la comparabilité que les structures des informations comptables réelles soit identiques
à celle du budget. Cette structure de l’information dépend du modèle d’analyse retenu. Dans le cadre
du contrôle budgétaire on sera amené à comparer :
10-Pour les centres de recettes comme les services commerciaux, les ventes réalisées aux ventes
prévues. Il s’agit donc des écarts sur chiffre d’affaire (CA) ou écart sur marge. Ces écarts doivent être
calculés dans le sens réel-prévu, afin que l’écart soit :
- Positif s’il est favorable ;
- Négatif s’il est défavorable ;
20-Pour les centres de coût comme les services de production, on comparera les coûts supportés
effectivement prévus aux coûts réels. Ce sont les écarts sur coût. Ils se calculent dans le sens
prévuréalisé. Ainsi lorsque le résultat est
- Positif, il s’agit d’un écart favorable ;
- Négatif, il s’agit d’un écart défavorable ;
Dans le cadre de cette partie, nous passerons en revue les écarts sur coûts et les écarts sur chiffre
d’affaire (CA).
Section 1 : Les écarts sur coûts
Les chapitres précédents ont présenté plusieurs méthodes de calcul des coûts dans l’entreprise. Ces
méthodes qu’elles permettent de déterminer un coût de revient complet, une marge ou un coût
indépendant du niveau d’activité ont pour caractéristiques d’être mise en œuvre a posteriori ceci
entraine plusieurs inconvénients :
- calcul parfois extrêmement lourd ;
- application difficile dans le cadre d’une gestion prévisionnelle ;
Pour pallier à ces inconvénients une méthode propose un calcul à priori. Il s’agit de la méthode des
coûts préétablis et des coûts standards.
Il convient tout d’abord de définir la notion de coût préétabli.
Il existe deux catégories principales de coûts préétablis :
- Le coût standard : il est établi selon les normes techniques, des gammes opératoires
nécessaires dans le cadre d’une activité normale ;
- Le coût prévisionnel : il est déterminé selon les tendances dégagées par l’analyse du passé ;
Nous étudierons les écarts sur charges directes, les écarts sur charges indirectes et les écarts
dans un contexte multi produits et multi facteurs de production.
I- Quelques définitions
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- Les Coûts préétablis : Ce sont des coûts calculés à priori pour chiffrer les mouvements en
quantité et en valeur à l’intérieur de la comptabilité analytique de gestion en vue de faire
apparaitre distinctement les écarts entre les charges prévues et les charges réelles. Selon les
diverses manières les coûts préétablis sont déterminés d’où son appellation change.
- Les coûts standards : Ce sont des coûts préétablis calculés à priori d’une analyse de l’objet et
du travail nécessaire effectué par le service technique (bureau des méthodes).
- Les coûts budgétés : Ce sont les coûts préétablis dont les éléments sont tirés d’un budget
d’exploitation établie d’avance pour une certaine période.
- Les coûts moyens prévisionnels : Ce sont des coûts préétablis dont les éléments sont dégagés
des périodes comptables antérieures.
- Standard technique : Ce sont des coûts standards qui définissent la quantité de matière et de
main-d’œuvre nécessaire pour exécuter une unité de production.
II- Intérêts des coûts préétablis et des coûts standards
Les coûts préétablis et les coûts standards servent pour le contrôle de gestion à :
- évaluer les stocks : le coût retenu étant un coût stable connu à l’avance. Il permet de calculer
plus rapidement les consommations ;
- évaluer plus rapidement la production obtenue ;
- Chiffrer rapidement les devis ;
Les coûts standards sont généralement calculés dans le cadre des budgets et permet d’effectuer un
contrôle budgétaire fondé sur l’analyse des écarts entre les prévisions et les réalisations. Les coûts
standards peuvent ainsi servir de base à un mécanisme de contrôle de l’efficacité de la gestion.
L’analyse des écarts permet d’en déceler les causes :
➢ Variation de prix ;
➢ Mauvais réglage des machines ;
➢ Baisse de productivité ;
Le suivi des écarts permet de mettre en œuvre les actions correctives.
III- composition des coûts préétablis
En général, un coût préétabli se décompose de la manière suivante :
Coût préétabli
Nous utiliserons dorénavant la dénomination coût préétabli dans son sens large c’est-à-dire
incluant les coûts standards.
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Le contrôleur de gestion mesure ses performances à travers les données quantitatives et chiffrées de la
gestion prévisionnelle et consignés dans le tableau de bord de la société. A- Les horizons de la
gestion prévisionnelle
1-L’impact de la gestion prévisionnelle dans l’entreprise
La gestion prévisionnelle est essentiellement axée sur l’avenir. Elle doit permettre à l’entreprise de
fixer sa politique générale et sa stratégie :
- choix des marchés et des produits ;
- croissance des dettes externes et internes ;
- croissance nationale et internationale ;
Ces choix politiques et ses stratégies se trouvent alors par la fixation de l’objectif et l’élaboration des
plans à long terme. Toutefois pour que les objectifs lointains soient réalistes ils doivent être confrontés
à l’ensemble des moyens actuels et futurs de l’entreprise : les moyens techniques, humains et
financiers. Les budgets découlent des objectifs immédiats ou lointains et des plans de développement
2-L’utilité des budgets
Les budgets sont des programmes à court terme détaillés, contrôlés, valorisés, coordonnés permettant
d’atteindre grâce à des moyens antérieurement définis les objectifs issus de la stratégie des entreprises.
Le budget est une donnée, un instrument de décentralisation c’est-à-dire une prévision coordonnée qui
permet d’organiser et de contrôler la gestion de l’entreprise. Pour que le budget soit un instrument
efficace, il faut :
- Que son élaboration soit réalisée dans les conditions techniques et psychologiques favorables ;
- Que son élaboration soit effectuée dans une optique constructive et génératrice d’action future.
Il doit fournir des repères utiles à l’appréciation de la réalité au fur et à mesure des
constations ;
B-Les moyens de la gestion prévisionnelle
1-Les données internes
Elles concernent le perfectionnement passé et présent de l’entreprise et éventuellement les normes
techniques. La comptabilité générale permet de retracer les ventes, les achats des périodes passés ainsi
que les charges par nature mais c’est surtout à la comptabilité qu’il revient de fournir les informations
sur les consommations de la main-d’œuvre directe et les frais indirects des périodes passées. Les
données fournies par les services techniques constituent également les normes de références
notamment les gammes d’opération et les normes de consommations. 2-Les données externes
Il peut s’agir des données d’ordre général concernant par exemple la conjoncture économique présente
et avenir. Il peut aussi s’agir de la répartition des marchés. V-Les écarts sur charges directes
La méthode des coûts standards repose sur la détermination à postériori d’écarts entre les coûts réels et
les coûts préétablis. En ce qui concerne les charges directes, il en existe deux :
Matières 1ères
Charges directes
MOD
Il s’agit de calculer pour chacun de ces types de charges, un écart total et un écart global.
En contrôle de gestion, l’écart intéressant est l’écart global (EG) qui mesure l’efficience alors que
l’écart sur volume mesure l’efficacité. Exemple :
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Prévision : 4 000kg pour 1 000 unités (soit 4kg/unité)
Réalisation : 3 000kg pour 800 unités (soit 3,75kg/unité)
1-Les écarts sur matières premières
Détermination de l’écart global, l’écart total, l’écart sur volume d’activité -
Ecart total (ET)
Ecart total
- Ecart global
On compare le coût réel au coût préétabli de la production réelle
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NB : Ces trois écarts calculés lorsqu’ils sont positifs, sont favorables et lorsqu’ils sont négatifs,
sont défavorables.
L’écart le plus intéressant en contrôle de gestion étant l’EG, il importe de l’analyser en écart sur
quantité et en écart sur coût (prix) pour les matières premières d’une part et en écart sur temps
de travail et écart sur taux horaire ou sur prix pour la main d’œuvre directe d’autre part. Le
schéma ci-après est valable aussi bien au niveau des charges directes que des charges indirectes :
EG = CPPr - Cr
Ecart sur quantité Ecart sur coût Ecart sur temps de travail Ecart sur taux horaire ou sur prix
ou sur quantité ou sur prix
ou sur prix
L’écart global qui retient notre attention sera analysé en écart sur temps et écart sur taux.
- Analyse de en deux sous écarts relatif à l’écart sur MOD
• Ecart en temps de travail (E/TT)
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E/Th = ΔTh × ThP = (ThP – Thr)×Tr
E/E = Δp. ΔQ = (Pp – Pr). (Qr – Qp) ou E/E = ΔP. ΔQ = (Pp – Pr). (Qr-Qp)
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2.3.3-Analyse Ecart global sur MOD (main-d’œuvre directe)
E/Q = ΔQ. Pp = (Qp –Qr) Pp ou E/TT = ΔTT × THp = (TTp -TTr) × THp
E/P = ΔP. Qp= (Pp - Pr). Qp ou E/TH =ΔTh × TTp= (Thp -Thr) × TTp
E/Q =ΔQ. Pp = (Qp - Qr) Pp ou E/TT = ΔTT × TTr = (TTp -TTr) × Thp
E/E =ΔP. ΔQ = (Pp -Pr) (Qr - Qp) ou E/E = ΔTH × ΔTT = (Thp -Thr) (TTr -TTp)
Exemple d’application 1 :
Une société fabrique un produit en tôles galvanisées pour l’exercice 2007-2008. La société a prévu
une production de 20 000 articles pour une matière 1ère évaluée à 0,06kg à 200frs par article.
La production a été de 19 000 articles et la quantité réelle utilisées a été de 1 150kg à 202frs/le kg.
TAF :
1-calculer l’écart global dans un tableau comparatif (entre le coût réel et le coût préétabli)
2-Analyser cet écart global : - En 3 sous écarts ;
- En 2 sous écarts ;
Exemple d’application 2 :
Au cours du mois de janvier 2011, on prévoit de produire 2000 unités d’un produit P.
Exemple d’application 4 :
La société UG fabrique un article PCG à l’aide de 3 matières premières Ps, PC, RJ. La
fiche du coût standard établit pour une production de 6000 PCG indique :
- 18 000 unités de matières PS à 10 Fr l’unité ;
- 12 000 unités de matières PC à 7 Fr l’unité ;
- 6 000 unités de matières RJ à 2,5 Fr l’unité ;
A la fin d’1 mois de production, on constate qu’il a été fabriqué 5000 PCG.
Pour fabriquer une unité de PCG il a été employé : - 2,8 unités de
matières PS à 11 Fr l’unité ;
- 2,2 unités de matières PC à 6,8Fr l’unité ;
- 0,75 unités de matières RJ à 2,62 Fr l’unité ;
La société LG est à la recherche d’un contrôleur de gestion pour la recherche des écarts nécessaires à
la prise de décision et à la mise en place des actions correctives.
TAF :
Ayant été retenu à cet effet on vous demande :
1) Etablir la fiche du coût unitaire préétabli
2) Présenter le tableau comparatif des coûts (coût réel et coût préétabli)
3) Analyser l’écart sur matière (Ecart rattaché à l’E/P de PS, PC, RJ) donc en 2 sous-écarts 4)
Représenter graphiquement les écarts sur matière 1 ère :
- sous forme aires ;
- sous forme de vecteurs ;
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a)-Causes des écarts sur matières
Ecart sur coût
Ils sont généralement dus à la conjoncture externe c'est-à-dire le changement de prix ou de charges
d’approvisionnement. Dans le cas, il faudra vérifier que le rapport qualité-prix reste bien le meilleur
avec nos fournisseurs habituels. Mais cet écart peut être aussi dû à une mauvaise gestion des stocks
(Exemple : petites commandes trop exceptionnelles nécessitées par un retard de livraison ou par des
commandes trop tardives auprès des fournisseurs habituels). - Ecart sur quantité
Il provient d’une surconsommation dont les causes peuvent être les suivantes :
- Une trop grande importance des déchets ou des rebuts ;
- Un manque de surveillance entrainant le gaspillage ;
- Un personnel peu qualifié ;
- Un entretien insuffisant des machines ou un réglage défectueux ;
- Une qualité insuffisante des matières premières par rapport aux normes techniques ; b)-Les
écarts sur MOD
- Ecart sur taux horaire : ils sont dus à une modification légale ou contractuelle des salaires ou
des charges sociales. Cependant il peut s’agir du recours à des heures supplémentaires qui
pèsent sur le taux horaire moyen ou du recours au personnel surqualifié et donc plus coûteux
pour ce type de travail.
- Ecart sur temps de travail : il s’agit d’un problème de rendement pouvant trouver son
origine dans
• La qualité ou l’encadrement du personnel ;
• L’encadrement ;
• L’organisation concrète du travail dans les ateliers (MOD dans les ateliers de
production) ;
Conclusion : La recherche des causes exactes de ces écarts amène les responsables à travailler
ensemble, permet d’éviter le renouvellement d’erreurs dans la gestion et conduit à reconsidérer les
standards pour les prochaines périodes si l’on pense que l’évolution constatée est durable. En outre elle
permet de mettre en place les actions correctives destinées à corriger ces écarts et qui seront pour les
responsables des éléments d’apprentissage et d’amélioration pour les périodes à venir.
BAN = CBAB
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= CFTp + (CVp DE l’UO ×AN)
CsUO = BAN/AN
Le coût standard indirect d’un produit = CsUO × nombre standard UO par produit
- L’écart sur activité (E/A) : même si le rendement a été respecté et si les charges réelles
correspondent au budget flexible pour l’activité réelle, la réalisation d’une activité différente
de l’activité normale aura pour conséquence que les charges fixes par unité d’œuvre différent
de celles initialement prévues. Cet écart traduit le fait que les charges fixes prévues n’ont pas
été reparties comme prévu entre les unités d’œuvre. Ainsi si l’entreprise est en suractivité par
rapport à l’activité normale, cet écart est favorable car l’unité d’œuvre a coûté moins cher que
prévu. Dans le cas contraire, c'est-à-dire quand l’entreprise est en sous activité par rapport à
l’activité normale, cet écart est défavorable.
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E/A = CPAR -CBAR
- L’écart sur rendement : cet écart existe lorsque le nombre d’unité d’œuvre par produit
n’a pas été respecté. Cet écart traduit le fait que le nombre d’unités d’œuvre réel
diffère de celui que l’on aurait dû constater compte tenu de la production réelle.
Exemple 1 :
Dans un centre d’analyse dénommé MONTAGE, l’unité d’œuvre retenue est l’heure de MOD.
Les charges prévues ont été calculées sur la base d’une activité de 10 000h et compte tenu du
rendement de 4 pièces à l’heure soit 40 000 articles. Les charges se présentent comme suit :
- Charges fixes : 200 000€ ;
- Charges variables : 400 000€ ;
Total : 600 000€
Les réalisations ont été les suivantes :
- Quantité produite : 48 000 articles ;
- Activité réelle : 12 500 h ;
- Charges totales : 730 000€ ; TAF :
Déterminer l’EG de ce centre et analyser cet écart en E/B, E/A, E/R. Après
avoir déterminé l’écart sur volume d’article en déduire l’écart total.
CF= 500 000€ ; CV= 800 000€. Total des charges = 1 300 000€.
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EG/CA
1) BUDGET FLEXIBLE
Charges variables : ce sont des charges proportionnelles qui évoluent en fonction du niveau
d’activité de l’entreprise. Plus on produit, plus nous consommons ; moins on produit moins on
consomme.
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Exercice d’application 1 :
Etablir pour une activité normale de 2000 heures le budget des charges de l’atelier faisant
apparaitre :
Ce budget doit être établit pour les activités suivantes : 5000 heures, 1000 heures, 2000
heures, 3000 heures et 4000 heures.
1000h ? (3.000.000)
3000h ? (9.000.000)
4000h ? (12.000.00
5000h ? (15.000.000
Exercice d’application 2 :
Dans le cadre d’une activité de 3000 heures les caractéristiques de la section moulage des
plastiques du Cameroun sont les suivantes :
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- Frais indépendant de l’activité
• amortissement : 3.500.000
• patente : 2.350.000
1) Présenter le budget flexible de la section moulage correspondant aux activités suivantes :
1000h, 2000h, 3000h, 4000h, 5000h
2) Déterminer les frais de la section moulage relatif à une activité de 4600 heures
2ème méthode :
Il s’agit des indicateurs des unités de production permettant au contrôleur de gestion de prendre des
décisions à temps. Ici l’écart global (E/G) sur charges indirectes est analysé en 3 sous-écarts :
- Ecart sur budget (E/B) ;
- Ecart sur activité (E/A) ;
- Ecart sur rendement (E/R) ; Posons :
E/B = Ecart sur budget
E/A =Ecart sur activité
E/R = Ecart sur rendement
UN = Activité normale
UR = Activité réelle
Up = Activité préétablie de la production réelle
FFP = Frais fixes préétabli
FFR = Frais fixes réels
FVP = Frais variables préétablis
FVR = Frais variables réels
CVU = Coût variable unitaire
CVUP = Coût variable unitaire préétabli
CVUR = Coût variable unitaire réel
FP = Frais préétablis
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= CVUP × UR + FFP - (𝐹𝑉𝑃 + 𝐹𝐹𝑃) UR
𝑈𝑛 𝑈𝑛
𝑼𝑹 𝑈𝑅
E/A = FFP (1 - ) or = coefficient d’imputation rationnelle des charges fixes
𝑼𝒏 𝑈𝑛
Conclusion : L’E/A est un écart d’imputation rationnelle des charges fixes.
E/R= (𝑭𝑽𝑷 +𝑭𝑭𝑷) (UR - UP) = FP (UR - UP) or FP = (𝐹𝑉𝑃 +𝐹𝐹𝑃) = frais préétablis
𝑼𝒏𝑈𝑛
Conclusion : L’E/R est un écart du niveau d’activité
Exemple d’application 1 :
Dans un atelier considéré comme une section homogène il a été prévu une production
hebdomadaire de 6000 articles grâce à une activité de 40 heures de travail. Le coût de cette
section devant s’élever à 9.000.000 frs (4.000.000 de charges fixes et 5.000.000 de charges
variables).
Durant la semaine considérée, l’infrastructure n’ayant pas changé, on a produit 6000 articles
grâce à 50 heures de travail pour un coût total de 10.000.000 frs.
TAF :
Solution:
UN= 40 h 40 h 6000
Up = 40h
𝐹𝑉𝑃 5.
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CVUP = =
𝑈𝑛
CVUP=125.000
avec UR= χ
y1 = χ + 4 000 000
y2 = 225 000 χ
2)-Calcul l’écart global
5.
= 10.000.000 – ( × 40)
= 10.000.000 – 9.000.000
E/G = 1.000.000
E/B = - 250.000
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𝐹𝑉𝑃+𝐹𝐹𝑃
= (CVUP × UR + FFP) - ( ) UR
𝑈𝑛 5.
= (125.000 × 50 + 4.000.000) - ( ) × 50
sur rendement
𝐹𝑉𝑃 +𝐹𝐹𝑃
E/R = ( ) (UR - UP)
𝑈𝑛
=( ) (50 – 40)
E/R = 2 250 000
Exemple d’application 2 :
Les frais sont imputés à une seule production à raison de 4 heures d’atelier pour une unité de
production : soit 1000 unités de produits pour 4000 heures de travail.
Pour le mois de Mai, la production réelle a été de 900 unités ayant demandé 3400 heures de
travail.
TAF :
1°) Calculer et analyser l’écart global après avoir déterminé les équations du budget et du coût
préétabli.
Solution :
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Salaires du personnel en heures
MOD machine
Un = 4000
Ur = 3400
du budget :
Considérons budget = y1 et UR = χ
Y=ax +b
Y1 = CVUP. χ + FFP
= χ + 330 000
Y1 = 62 χ +330.000
𝐹𝑉𝑃+𝐹𝐹𝑃
Equation du coût préétabli ( ) UR
𝑈𝑛
Y2 =144,5 χ
Déterminons UP:
= 519.700 – 520.200
E/G = - 500
3) Déterminons les écarts et apprécions ces écarts en tant que contrôleur de gestion
= 519.700 – 540.800
E/A = budget activité réelle d’UR – coût préétabli activité réelle (UR)
𝐹𝑉𝑃+𝐹𝐹𝑃
= (CVUP × UR + FFP) – ( × UR)
𝑈𝑛
= 540800 – 491300
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= (𝐹𝑉𝑃 +𝐹𝐹𝑃 ×UR) – (𝐹𝑉𝑃 +𝐹𝐹𝑃 × Up)
𝑈𝑛 𝑈𝑛
4.1-Définition
Objectif
s
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Stratégie
Décision
d’investissement
Evaluation
Présélection
Coût/rentabilité
Report projet Plan financement
Budget d’investissement
4.3) Critères de choix d’investissement
- la VAN (valeur actuelle nette) : c’est la différence entre la valeur actualisée du cash
flow et le coût de l’investissement
𝑪𝑭𝑻 𝑽𝑹
<=> VAN(cash flow différent)
−𝒏
𝟏 − (𝟏+𝒊)
<=> VAN = - I0 + CF + VA (𝟏 + 𝒊)− 𝒏 (cash flow résiduel)
𝒊
Exercice d’application :
Soit un investissement d’une durée de vie de 4 ans dont le coût est estimé à 5 millions. Cet
investissement est financé au taux de 10 % et permet de dégager les flux de trésorerie suivant
1-Sachant que la valeur résiduelle sur cet investissement s’élève à 1200000 frs, déterminer la
VAN de cet investissement et prendre une décision.
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2-En supposant que les cash flow sont constants et s’élèvent à 1 750 000 frs. Les autres
restants inchangés, déterminer la VAN de ce projet et prendre des décisions Solution :
i =10 % A3=1800000
cash flow différents
VAN = - 5 000 000 + 1 500 000 (1,10)− 1 + 2 000 000 (1,10)− 2 + 1800 000 (1,10)− 3 +
2300 000 (1,10)− 4 + 1 200 000 (1,10)− 4
VAN = 1.759.442,661
1 − (1,10)− 4 −4
- Si ces projets sont indépendants, l’entreprise entreprendra tous les projets dont la
VAN > 0 jusqu’à l’épuisement de ces possibilités de son financement ;
- les projets sont concurrents, le projet à entreprendre est celui qui a la VAN > 0 la
plus élevée ;
- les projets sont complémentaires donc il est calculé à partir de la somme des VAN de
ces différents projets et ceux- ci seront réalisés si la somme de leur VAN > 0 ;
C’est le taux pour lequel la VAN est nulle c'est-à-dire le taux qui est égal à la valeur de
l’investissement à la somme du cash flow actualisé
<=> I0 = ∑𝑖=1 𝑖
−𝒏
𝟏 − (𝟏−𝑻𝑹𝑰)
I0 = CF.
𝑻𝑹𝑰
. − 𝑽𝑨𝑵 𝑻𝑹𝑰
TRI = 𝒊𝟏 + (𝒊𝟐 - 𝒊𝟏) 𝑽𝑨𝑵𝑽𝑨𝑵 𝒊 𝟏𝒊𝟏 − 𝑽𝑨𝑵 𝒊𝟐
Exemple d’application :
Le TRI doit être supérieur au taux du capital dans ce cas tout projet peut être réalisé. En
présence de plusieurs projet, si ces projets sont concurrents le projet a réalisé est celui qui a le
TRI le plus élevé à condition que ce TRI soit inférieur au taux du capital.
- Si ces projets sont indépendants, on réalisera tous les projets dont le TRI est supérieur
au coût du capital (taux d’actualisation) ;
- Si les projets sont complémentaires, on les réalisera si la moyenne de leur TRI est
supérieur au coût du capital ;
Exemple d’application :
CF1=1000 1000(1,1)-1=850
CF2=1500 1500(1,1)-2=1300
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CF5=1500 1500(1,1)-5=1150
Années CF actualisés CF cumulés Montant restant à
récupérer
1 850 850 4150
2 1300 2150 2850
3 1750 3900 1100
4 1550
5 1150
- Tout projet dont le DR est supérieur à sa durée de vie économique ou au délai fixé par
les investisseurs doit être rejeté
- Pour des projets concurrents, le projet à réaliser est celui qui a le délai de récupération
le plus court
- Pour les projets indépendants, on réalisera tous les projets dont le DR est inférieur à
leur durée de vie économique ou au délai fixé par les investisseurs
C’est le rapport de la somme des cash flow actualisés sur le coût de l’investissement :
∑ 𝐶𝐹 (1+𝑖)− 𝑡 1− (1+𝑖)− 𝑡
IP = > 1 <=> IP = 𝑖
𝐼0
𝐼0
Lorsque les projets sont indépendants, on réalise tous les projets dont l’IP > 1 en fonction des
moyens dont dispose l’entreprise.
- Il est possible de recenser tous les évènements 𝐸𝑖 susceptibles d’apporter les cash flow.
Ces évènements sont appelés états de la nature ;
- Il est possible d’évaluer les projets d’investissement considérés dans le cadre de
chacun des évènements recensés (par le calcul des VAN) ;
- Mais il est impossible de déterminer la probabilité de chacun des évènements 𝐸𝑖.
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Dans une situation d’incertitude absolue le problème à résoudre consiste à déterminer parmi
un ensemble de projets celui qui doit être retenu ou à faire un classement desdits projets.
Plusieurs critères de choix peuvent être utilisés et sont adaptés aux diverses attitudes possibles
du décideur face aux risques. Ces différents critères examinés à partir d’un exemple
d’application.
Exemple : Il vous est demandé de choisir le meilleur des 3 projets d’investissement I 1, I2, I3
pour lesquels les VAN ont calculés en fonction de chacun des 3 évènements E 1, E2, E3
susceptibles de se produire et dont dépendent les cash flow
Ii Ei E1 E2 E3
I1 60 0 -90
I2 120 -60 0
I3 -15 90 30
➢ Le critère de Laplace
Selon ce critère le projet à choisir est celui qui a l’espérance de la VAN la plus élevée. Les
espérances de la VAN sont c al culés dans l’hypothèse de l’équi-probabilité des évènements.
C’est le critère du décideur prudent averse aux risques qui privilégie la sécurité. Il consiste à
prendre la VAN minimum de chacun des projets et à retenir celui qui a la VAN minimum la
plus élevée. Le choix : I3 car I1= - 90, I2 = - 60, I3= -15
➢ Le critère du Maximax
C’est le critère du décideur optimiste non averse aux risques qui privilégie le gain à la
sécurité. Il consiste à prendre la VAN maximum de chacun des projets et à choisir celui qui a
la VAN maximum le plus élevé. I1 =60, I2 = 120 , I3 =90.
Choix : I2
➢ Le critère de SAVAGE
C’est le critère du décideur relativement très prudent qui tempère le pessimisme du Maximin.
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Sa mise en œuvre nécessite au préalable l’élaboration de la matrice des regrets. En effet,
supposons que E1 se réalise le meilleur projet est I2, si I2 est choisi il n’y a pas de regret.
Ii Ei E1 E2 E3
I1 60 90 120
I2 0 150 30
I3 135 0 0
E1.I3 = 120 - 60 = 60
Choix = I1
2-Intégration horizontale
Le tableau de bord d’un responsable informe sur des éléments qui sont hors de sa responsabilité mais
qui sont nécessaires à la conscience des responsabilités communes et à la vision transversale de
l’entreprise. Les indicateurs sont alors partagés entre plusieurs TDB. Exemple :
Dans une entreprise de location immobilière, le nombre de locaux vacants figure dans les TDB aussi
bien des commerciaux que du gestionnaire financier et du responsable de l’entretien.
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Ex : satisfaction du client
𝑛𝑏𝑟𝑒 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑒𝑛 48ℎ 𝑛𝑏𝑟𝑒 𝑑 ′ 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑟é𝑎𝑐ℎ𝑎𝑡 𝑛𝑏𝑟𝑒 𝑑 ′𝑜𝑝𝑖𝑛𝑖𝑜𝑛𝑠𝑓𝑎𝑣𝑜𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑛𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛𝑠
𝑛𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑛𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑛𝑏𝑟𝑒 𝑑 ′𝑜𝑝𝑖𝑛𝑖𝑜𝑛𝑠𝑒𝑥𝑝𝑟𝑖𝑚 é𝑒𝑠 𝑛𝑏𝑟 𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒𝑠
Objectifs facteurs-clés
Indicateurs
La construction d’un tableau de bord commence par une réflexion sur les missions du centre de
responsabilité et les principaux objectifs qui lui sont assignés.
Exemples :
Les principaux objectifs sont :
- objectifs quantitatifs : conquérir une part de marché, augmenter le chiffre d’affaire ;
- objectifs qualitatifs : servir ponctuellement les clients, améliorer la qualité des produits ;
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B-Facteurs clés de succès (FCS)
Les FCS sont des conditions essentielles permettant :
- d’atteindre les objectifs ;
- de résister aux actions d’un environnement hostile ; Ils prennent la forme soit :
- de compétences distinctes non partagées par les concurrents ;
- de performance minimale à réaliser dont l’insuffisance compromettrait la position de
l’entreprise face à ses concurrents ;
La détection des FCS d’un centre de responsabilité passe par deux étapes :
- Établissement de la liste complète des facteurs conditionnant le succès du centre ;
- Élimination des facteurs les moins importants et regroupant des facteurs restants. A l’issue de
cette procédure il ne doit rester que 3 à 8 FCS éventuellement décomposable en sous facteurs ;
C- Les indicateurs
Un indicateur est une information, si possible chiffrée qui exprime l’évolution d’un FCS.il peut y avoir
plusieurs indicateurs pour un seul FCS.
Le choix et le suivi des indicateurs comportent 3 phases :
1- Choix des indicateurs
Les qualités d’un indicateur pertinent sont celles d’un instrument de mesure : fidélité, sensibilité,
simplicité.
Les indicateurs doivent pouvoir être mesurés dans des délais très brefs.
Exemple : Le FCS «satisfaction de la clientèle» est directement mesuré par les indicateurs : nombre de
retards de livraison…
2- Détermination des standards de référence
La comparaison des indicateurs du TBG à des valeurs standards doit inciter les responsables à réagir
rapidement. On distingue :
- les indicateurs à limite unilatérale un plafond et un plancher
Exemple : le taux de rebut ne doit pas dépasser x% de la production totale
- les indicateurs à limite bilatérale qui doivent rester entre les bornes d’un intervalle
Exemple : le délai de livraison doit être > à 3jours et < à 6 jours
3- Collecte de l’information
Il faut s’assurer que les informations constitutives des indicateurs existent et imaginer comment
collecter. Dans la pratique, un fascicule est établit pour préciser la nature, l’origine, la périodicité et la
disponibilité des informations ainsi que le TDB destinataire.
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• Des graphiques simples qui font percevoir sans effort la tendance et les
écarts. Le TBG peut se présenter comme suit :
E- Le réseau de TBG
Soit une entreprise comprenant par exemple 5 directions fonctionnelles en dehors de la Direction
Générale. La direction administrative, la direction financière, la direction commerciale, la direction
technique et la direction d’exploitation. Son réseau de TBG peut se présenter comme suit :
TB du DG
L’architecture des TBG doit être cohérente avec l’organisation en centres de responsabilité de
l’entreprise. En effet, les TBG doivent être les vecteurs d’une véritable communication interne à 3
niveaux :
- Communication descendante qui traduit la délégation d’autorité de niveau hiérarchique
supérieur au niveau inférieur ;
- Communication ascendante qui permet au niveau hiérarchique inférieur de rendre compte au
niveau hiérarchique supérieur quant à la réalisation des objectifs assignés ;
- Communication transversale, au même niveau hiérarchique ;
Le découpage des TBL de bord doit respecter le découpage des responsabilités et des lignes
hiérarchiques.
Tableau de bord direction générale
Tableau de bord des achats
Tableau de bord direction
L R O E
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CHAPITRE 6 : LES INDICATEURS DU TABLEAU DE BORD STRATEGIQUE
𝑝𝑟𝑖𝑥 𝑠𝑎𝑐𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑠
𝑐ℎ𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑑′𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠
• 𝑓𝑟𝑎𝑖𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑢𝑏𝑙𝑖𝑐𝑖𝑡é
𝑐ℎ𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑑′𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠
𝑐ℎ𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑑′𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠
Productivité :
• Nombre de visites/représentant ;
• Chiffre d’affaires/représentant ;
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• Chiffre d’affaires/mètre carrés ;
ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠
ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠
Indicateurs de consommation :
- matières consommées/unités produites ;
- énergie consommées/unités produites ;
Degré d’emploi du personnel : ℎ 𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠
ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑦é𝑒𝑠
IV-INDICATEURS FINANCIERS
𝐷𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é𝑠
Ratio de trésorerie immédiate :
𝐷𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 à 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑡 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒
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APPROCHE FINANCIERE DE L’ARTICULATION BUDGETAIRE : DES BUDGETS
DE CHARGES ET PRODUITS AU BUDGET DE TRESORERIE
BUDGET DE TRESORERIE
Bilan prévisionnel
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TRAVAUX DIRIGES DU TABLEAU DE BORD
CAS 1 : Question de cours
1-Différence entre indicateur de pilotage et indicateur de résultat
2-les formes que peuvent prendre les indicateurs d’un tableau de bord de gestion Cas
pratique
Le centre de responsabilité «service commercial» de l’entreprise SIMCA a pour objectif «satisfaction
de la clientèle»
TAF :
- ressortir deux facteurs-clés ;
- mettre en évidence deux indicateurs pertinents pour chacun des facteurs-clés et comment
chacun de ces indicateurs peut être calculé et proposer un seuil limite pour chaque indicateur ;
- présenter la maquette de tableau de bord de ce centre de responsabilité ;
TAF :
-mettre en évidence deux indicateurs peut être calculé et proposer un seuil limite pour chaque
indicateur
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