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Partie 1 

: cadre conceptuel

Chapitre 1 : les fondements théoriques de PME ;

Introduction

Les petites et moyennes entreprises sont considérées comme l'une des cellules les plus
importantes qui composent le système économique et font tourner ses roues.

Par conséquent, le développement de la performance des petites et moyennes entreprises


affecte positivement le produit intérieur, crée des opportunités d'emploi et les fait s'adapter
aux multiples pressions de l'environnement économique, contrairement aux grandes
entreprises.

Section 1 : notion de l’entreprise ;

1-définition de l’entreprise :

Selon le dictionnaire d'économie, l'entreprise est une unité économique avec une autonomie
juridique qui combine des facteurs de production (capital et main-d'œuvre) pour produire des
biens et services destinés à être vendus sur le marché. Il exécute les fonctions
d'approvisionnement, de production et de vente et constitue un élément fondamental de
l'économie de marché.

Selon la définition de F. PERROUX, l’entreprise est une forme de production par laquelle, au
sein d’un même patrimoine, ô, combinent les prix des différents facteurs de la production,
apportés par des agents distincts du propriétaire de l’entreprise, en vue de vendre sur le
marché un bien ou des services et pour obtenir un revenu monétaire qui résulte de la
différence de deux séries de prix : le prix de vente unitaire et le prix de revient unitaire, cette
définition est schématisée ainsi :

Figure 1 : schéma de la définition de l’entreprise selon F. PERROUX


*Autres définitions :

1ère « l’entreprise est l’agent économique dont la fonction principale est la production de
biens et services destinés à être vendus sur un marché »

2ème « l’entreprise est un corps social ayant une fin économique : la production »

3ème « l’entreprise est une affaire commerciale ou industrielle dirigée par une personne
physique ou morale privée, unité économique de production »

4ème « une entreprise est une organisation qui met en œuvre différents moyens, appelés
facteurs de production, de façon optimale pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés pour
la production ou la commercialisation de biens ou de services »

Il n’existe pas une seule définition de l’entreprise, la complexité des relations entre
l’entreprise et son environnement et la diversité de ses fonctions, nous oblige de l’analyser et
de la définir de différentes manières, à travers ses activités, à travers sa taille, à travers son
statut juridique, mais toutes les définitions tentent d’à mettre en évidence les caractéristiques
de l’entreprise. Généralement deux niveaux sont retenus pour définir l’entreprise :

Niveau macroéconomique : elle est conçue comme un lieu de création et distribution de


richesse en vue de satisfaire des besoins.

Niveau microéconomique : elle est traitée comme une organisation composée d’hommes
et des moyens techniques, financières, d'informations réunies en vue de produire des biens ou
des services.

2-classification des entreprises :

On peut classer une entreprise de bien des façons. Parmi ceux-là, nous citons.

• Classification par nature économique.

• Classification par taille.

• Classification légale.

2.1-classification par nature économique :


Cette classification peut se faire selon trois aspects :

- Classification par secteur.

- Classification par type d’opérations accomplies.

- Classification selon la branche d’activité.

2.1.1-classification par secteur ;

On distingue :

 Le secteur primaire : il regroupe toutes les entreprises utilisant à titre principal le


facteur naturel. Il englobe l’agriculture, l’élevage, la pêche, etc.…
 Le secteur secondaire : regroupe toutes les entreprises ayant comme activité la
transformation de matières premières en produits finis. Il englobe dont toutes les
industries.
 Le secteur tertiaire : il regroupe toutes les entreprises prestataires de services. Sa
composition est très hétérogène car il regroupe tout ce qui n’appartient pas aux deux
autres secteurs, à savoir : les activités de distribution, de transport, de loisir, de crédit,
d’assurance, ...

2.1.2- Classification par type d’opérations accomplies :

Les opérations effectuées dans une entreprise peuvent être classées en 5 catégories ;

 Les opérations agricoles : opérations dans lesquelles le facteur naturel est


prédominant. Les variations climatiques font de l’aléa le signe caractéristique de
l’activité agricole. Cet aléa porte notamment sur les quantités produites, le coût de
production, le prix de vente. Le revenu agricole est ainsi variable selon les années.

En raison de leur caractère primaire, on parle surtout d’ « exploitation agricole ».

 Les entreprises industrielles : elles effectuent des opérations de transformation de la


matière en produits finis. Toutes les entreprises ont un trait commun : le produit vendu
ou produit fini étant différent des produits et matières ayant servi à son élaboration.

Selon la destination des produits, on distingue ;


⇒ Les industries intermédiaires : production des matières premières en produits semi-finis,
qui seront utilisées par d’autres entreprises qui les incorporent à leur production. Les
industries intermédiaires fabriquent donc des biens consommés par d’autres entreprises à des
fins productives.

⇒ Les industries d’équipement : produisent des biens qui seront utilisés par les entreprises
comme moyens de production ou équipement (biens durables) : outillage, machines,
matériel...

⇒ Les industries de consommation : elles produisent des biens destinés à la consommation.

Selon le stade d’élaboration du produit, on distingue :

⇒ Les industries extractives qui produisent de (nombreuses) matières premières.

⇒ Les industries énergétiques qui fournissent de l’énergie (électricité, pétrole, …).

⇒ Les industries de base : les entreprises qui font la première transformation de matières
premières.

⇒ Les industries de transformation : les entreprises qui assurent les transformations


ultérieures jusqu’au stade final de produit fini.

 Les entreprises commerciales : Elles réalisent les opérations de distribution des biens :

- les entreprises commerciales assurant la fonction de grossiste : c’est-à-dire achat en grande


quantité directement chez le fabricant et vente en grande quantité au revendeur.

- Les entreprises commerciales assurant la fonction de semi-grossistes : stade intermédiaire


entre le grossiste et le détaillant.

- Les entreprises commerciales assurant la fonction de détaillant, qui vendent directement au


consommateur. Elles sont alimentées soit directement par le producteur, le grossiste, ou le
demi-grossiste, en fonction et au fur et à mesure de leurs besoins.

 Les entreprises de prestations de services : elles fournissent deux types de services :

- service de production vendue à d’autres entreprises : société d’études, agences de


publicité…

- Service de consommation : entreprises rendant des services aux consommateurs : transport,


restaurants, locations…
 Les entreprises financières : Elles réalisent les opérations financières à savoir : la
création, la collecte, la transformation et la distribution des ressources monétaires et
des ressources d’épargne. Elles sont constituées par les banques qui font profession
habituelle de recevoir des fonds qu’elles emploient pour leur propre compte en
opération d’escompte, en opérations de crédit ou en opérations financières.

2.1.3- classification selon la branche d’activité :

À la différence du secteur, qui rassemble des activités variées, la branche ne regroupe que les
entreprises fabricant, à titre principal, la même catégorie de biens, entreprises de l’industrie
pharmaceutique, industrie…

Les entreprises d’une même branche ont donc notamment pour points communs :

 L’usage d’une même technique.


 L’utilisation des mêmes matières premières.

- Des intérêts communs dans certains domaines : ce qui leur permet de regrouper certaines de
leurs activités et de créer des services communs, notamment de recherche, d’achat ou de
vente, filiales communes, groupement d’intérêts économiques par exemple.

2.2-classification selon la taille :

Les entreprises ont des tailles différentes, selon sa dimension, l’entreprise va du simple atelier
jusqu’à la grande entreprise.

La définition de la notion de dimension d’une entreprise n’est pas une chose simple. Il existe
différents critères pour définir la dimension d’une entreprise.

2.2.1-Effectif du personnel employé :

Selon ce critère, on distingue :


 Les petites entreprises : qui emploient un effectif compris entre 1 et 10 salariés.
 Les moyennes entreprises : employant un effectif compris entre 10 et 100 salariés
(selon certains économistes, ce nombre peut aller à 500).
 Les grandes entreprises : celles qui emploient plus de 500 salariés. Le critère de
l’effectif du personnel est important :
 Du point de vue juridique, les entreprises ont des obligations légales spéciales selon
l’effectif de leur personnel.
 Du point de vue des relations humaines, dont la nature varie considérablement selon
l’effectif.

Dans tout processus de production, la gestion du personnel occupe une place primordiale du
fait de l’importance sans cesse croissante de l’individu dans le processus de production. Ainsi,
une politique de gestion du personnel est fonction de l’effectif employé, car chaque fois que
l’effectif s’accroît, elle devient une tâche administrative encore plus lourde et des procédés de
gestion spécifiquement liés à l’effectif doivent être adoptés (procédé de motivation,
d’intégration, etc.…)

 Du point de vue fiscal, certains seuils et modalités d’imposition dépendent des


effectifs : le nombre et la composition (compétence) des salariés constituent un
élément important dans la valeur contributive de l’entreprise.

2.2.2- Selon le chiffre d’affaires :

Le chiffre d’affaires permet d’avoir une idée sur le volume des transactions de l’entreprise
avec ses clients. L’importance d’une entreprise peut se définir par le volume de ses
transactions. Ce critère est important pour les raisons suivantes :

- il est employé pour apprécier l’évolution des entreprises et pour les classer par ordres
d'importance selon le chiffre d’affaires.

- Pour l’entreprise, il constitue ;

• Un outil de gestion : la variation du chiffre d’affaires permet à l’entreprise de mesurer la


pertinence de ses méthodes de vente. Ainsi, une baisse du chiffre d’affaires est souvent
interprétée comme indicateur important de la mauvaise santé de l’entreprise.
• Il est utilisé à des fins comparatives dans la mesure où il permet à l’entreprise de se
positionner par rapport aux autres entreprises de la même branche.

Le critère du chiffre d’affaires n’est pas utilisé pour comparer une entreprise commerciale et
une entreprise industrielle. L’inconvénient de ce critère est qu’il ne permet pas de mesurer la
contribution économique réelle de l’entreprise à la production nationale.

2.2.3- Classification selon la valeur ajoutée :

Les ventes d’une entreprise ne sont pas uniquement constituées par des produits fabriqués ou
des services rendus exclusivement par elle. Ceci est évident pour une entreprise commerciale
qui vend la production d’activité, c’est également vrai pour une entreprise industrielle qui,
pour produire, achète des matières premières, des demi-produits (pièces par exemple) à
d’autres entreprises.

Pour apprécier la contribution économique réelle d’une entreprise à la production nationale, il


faut donc déduire de ses ventes les achats qu’elle effectue auprès d’autres entreprises.

Toutefois, il ne faut pas retenir dans les achats les acquisitions d’investissement qui ne sont
pas incorporées dans le produit fini. On appelle consommation intermédiaire les achats d’une
entreprise car ce sont des biens qu’elle détruit effectivement (consommation) mais à des fins
productives (intermédiaires) et non pour satisfaire directement les besoins humains.

2.3-classification juridique :

Cette classification permet de distinguer entre :

2.3.1-les entreprises du secteur public :

 Les entreprises publiques ; Ce sont des entreprises qui appartiennent en totalité à


l’État ; ce dernier détient l’intégralité du capital, le pouvoir de gestion et de décision.
 Les entreprises semi-publiques ; Ce sont des entreprises contrôlées par les pouvoirs
publics : choix des investissements, niveau des prix, politique de l’emploi…etc., mais
où des personnes privées participent au financement et/ou à la gestion.
2.3.2- Les entreprises privées :

Elles peuvent être une entreprise individuelle, des sociétés ou une coopérative.

 L’entreprise individuelle : appartient en totalité à une seule personne qui assure la


gestion et la direction.
 La société : juridiquement la société est un contrat par lequel deux ou plusieurs
personnes conviennent de mettre en commun leurs biens ou leur travail ou les deux à
la fois en vue de partager le bénéfice qui pourra être résulté.
 La coopérative : elle réunit des personnes qui désirent mettre en commun leurs
économies ainsi que leurs compétences pour autosatisfaction des besoins spécifiques
(logement, consommation), sans chercher le profit, ils peuvent exercer une activité
lucrative (l’artisanat).

Figure 2 : schéma de synthèse de classification juridique

Section 2 : Les PME ;

1-définition des PME :

Il est difficile de générer une définition exhaustive de la PME, ainsi la définition de la petite et
moyenne entreprise peut se subdiviser en deux approches distinctes selon le critère de
référence utilisée (les textes législatifs ou réglementaires qui mettent en exergue des
dispositifs d’aide en direction des PME) :

- d'une part nous avons les définitions utilisant des paramètres qualificatifs, également
dénommés critères théoriques et sociologiques ou analytiques.

- Et d’autre part, celle-ci utilise des critères quantitatifs, appelés aussi descriptifs.

1.1- L’approche qualitative :

Elle rejoint plus la réalité socio-économique par son caractère descriptif. Les différentes
définitions quantitatives de la PME mettent toutes l’accent, à des degrés divers, sur des
éléments distinctifs de contingence à laquelle on ne peut y échapper qui est :

1.1.1-les facteurs de contingences :

 L’âge et la taille de l’organisation : plus une organisation est âgée, plus son
comportement sont formalisés

Plus une organisation est de grande taille, plus sa structure est élaborée : plus les taches y sont
spécialisées, plus ses unités sont différenciées, et plus sa composante administrative est
développée.

Plus l’organisation est grande, plus elle est formalisée.

 Le système technique : plus le système technique est régulé, plus le travail


opérationnel est formalisé et plus le centre opérationnel est bureaucratique.

Plus le système technique est sophistiqué, plus la structure administrative est élaborée, de
façon précise, plus les fonctionnelles logistiques sont nombreuses et qualifiées, plus s’opère à
leurs bénéfices une décentralisation sélective et plus l’organisation utilise des mécanismes de
liaison pour coordonner leur travail.

 L’environnement : plus l’environnement est dynamique et plus la structure est


organique.
Plus l’environnement est complexe et plus la structure est décentralisée. Plus l’organisation a
des marchés diversifiés, plus elle a tendance à se scinder en unités organisées sur la base de
ses marchés (dans la mesure où l’économie d’échelle permet).

 Le pouvoir : plus le contrôle externe qui s'exerce sur l’organisation est puissant, plus
la structure de l’organisation est centralisée et formalisée.

Le besoin de pouvoir des membres de l’organisation conduit les organisations à avoir des
structures excessivement centralisées. Il existe en matière de structure une mode qui pousse
les organisations à se mettre un gout du jour, même si ce n’est pas approprié pour
l’organisation.

1.1.2- Le rapport Bolton :

Au début des années 1970, en Grande-Bretagne, un travail d’envergure fut entrepris afin de
conceptualiser la petite entreprise comme entité socio-économique.

Une commission, sous la présidence de j. E BOLTON, est chargée d’analyser la


problématique de la PME. Cette étude rejointe « Small Business administration » en ce qui
concerne les critères suivants :

 Une part de marché relativement restreinte


 L’indépendance de marché
 Une gestion personnalisée de l’entreprise par son propriétaire

1.1.3- Les approches multicritères :

La PME est identifiée systématiquement à un entrepreneur, personnel de direction


relativement peu spécialisé, recours à l’autofinancement, innovation intuitive.

1.2-L’approche quantitative :

L’approche quantitative repose souvent sur une analyse qui classe les entreprises par taille et
selon le nombre d’employés. Ces critères qualitatifs sont plus simples à utiliser quand il s’agit
de mener une étude empirique sur les PME, ou de lui appliquer des dispositions législatives
spécifiques notamment dans le cadre d’une politique industrielle ou fiscale.
L’union européenne par le billet de l’observatoire européen des PME a essayé en 1992 de
retenir les critères les plus pertinents à retenir comme suit ;

• La très petite entreprise « TPE » <09employés

• 10< Petite entreprise « PE » <99employés

• 100 entreprises « ME » <499employés

Dès avril 1996, l’Union Européenne (EU) a apporté une recommandation établissant une
première définition commune des PME qui se repose sur deux critères quantitatifs et
qualitatifs : l’effectif, le chiffre d’affaires et le bilan annuel ainsi que l’autonomie de
l’entreprise.

 La « très petite entreprise » : emploie moins de 10 salariés.

 La « petite entreprise » : emploie moins de 50 personnes, tout en respectant le


critère d’indépendance, et dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas 7 millions
d’euros et un bilan annuel qui ne dépasse pas les 5 millions d’euros.

 La « moyenne entreprise »: correspond à moins de 250 salariés, et réalise un


chiffre d'affaires annuel de moins de 40 millions d’euros dont le bilan annuel ne
dépasse pas 27 millions d’euros.

Les nouvelles recommandations apportées par la commission européenne pour définir la PME
étaient établies en 2005 et sont toujours d’actualité :

• employant moins de 250 employés ;

• avec un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros « bilan annuel inférieur à 43


millions d’euros ».

2- Les caractéristiques et spécificités des PME :

Les PME présentent de nombreuses spécialités. Du fait de leur taille, elles ont une structure
souple, mais sont souvent dépendantes de leur environnement et ont une activité vulnérable.
Par ailleurs, la plupart des dirigeants de PME privilégient l’indépendance et la pérennité de
leur entreprise à sa croissance. Les caractéristiques spécifiques de la PME font l’objet de
plusieurs caractéristiques. Les plus importantes, et souvent rencontrées, se résument dans les
points suivants :
 Concentration de la gestion.

 Concentration de la décision dans la petite entreprise, c’est-à-dire une


personnalisation de la gestion, les décisions sont prises généralement par une
seule personne qui est responsable du contrôle et du développement de
l’entreprise.

 Les PME sont caractérisées par des niveaux hiérarchiques très courts, car la
prise de décision passe généralement par un individu ou une équipe selon le
statut de l’entreprise.

 La décision de réaliser un projet ou d’utiliser des ressources se réalise


rapidement par le patron parce que c’est la seule personne qui a cette autorité de
la manière suivante : intuition, décision, action.

 Une capacité de financement réduite, généralement, le financement est du type


familial et des voisins.

 La concentration dans le marché local, peu de PME exportent sur des marchés
étrangers.

Diverses caractéristiques permettent de dresser un profil organisationnel type de PME,


entrainant à penser qu’il existe une spécificité des PME:

 Petite taille : caractérisée par une structure simple, des contrats directs, une
distance hiérarchique moindre, des relations de travail plutôt informelles. Leur
taille implique qu’elles gèrent un plus faible volume de ressources financières
induisant un faible volume de ressources techniques et immatérielles et une
faible spécialisation.

 Centralisation et personnalisation de la gestion autour du propriétaire de


dirigeant : c’est-à-dire la centralisation de la prise de décision chez un seul
individu qui est le plus souvent le propriétaire dirigeant.

3-les forces de la PME :


La PME a généralement une structure simple et flexible qui lui permet de réagir à n'importe
quel changement environnemental. Cette organisation entraîne des coûts structurels peu
élevés, ce qui peut lui conférer un avantage concurrentiel sur les grandes entreprises.

Cependant, dans une phase d’expansion qui pourrait entrainer des modifications de sa
structure, la PME devra faire en sorte que ces couts soient absorbés par les ventes futures.

Les niveaux hiérarchiques étant souvent très réduits, les processus de décisions sont plus
rapides pour régler les problèmes liés à l’activité. L’information circule également de manière
plus efficace même si elle revêt un caractère informel. Dans les PME, les salariés peuvent être
plus motivés que dans une GE.

En effet, ils peuvent se sentir plus impliqués dans la pérennité de la PME car cette dernière
n’offre pas toutes les possibilités d’une GE en cas de licenciement (reclassement, indemnités
de licenciement par exemple). De plus, la taille de la PME permet aux salariés d’être plus
souvent associés aux prises de décisions

4-Les faiblesses de la PME :

La taille de la PME est aussi handicap. En effet, la PME est fragile de par son domaine
d’activité. Si la PME est mono produit, une chute de la demande entrainera une baisse des
revenus que la PME ne pourra pas compenser par un autre produit.

La PME qui dépend d’un seul client, par exemple dans la grande distribution, ou d’un seul
fournisseur s’expose à un risque économique très important.

La PME peut également rencontrer des problèmes de financement liés à son développement :
manque de capacité financière en matière de fonds propres, autofinancement, instabilité de
leur résultat. Ceux-ci les amènent à recourir à l’endettement pour le financement de leur
investissement et leur besoin de trésorerie. En effet, les banques sont souvent prudentes à
accorder des crédits.

La PME devra s’appuyer sur ses forces et limiter l’impact de ses faiblesses pour déterminer la
stratégie la mieux adaptée à son activité et à sa position dans l’environnement économique.
Section 3 : l’importance des PME ;

La PME est l’un des moteurs du changement et du progrès grâce à sa mobilité, sa souplesse et
sa flexibilité. Malgré sa petite taille et sa fragilité, elle s’adapte à toutes les situations même
au troc au cas où la monnaie perdait de sa valeur.

Elle est considérée comme la force économique des multinationales.

Les PME jouent un rôle particulièrement important dans les pays en développement et en
transition. Elles constituent une source majeure d’emplois, de revenus et de recettes à
l’exportation.

1-sur le plan politique :

L’existante des PME dans les pays favorise la naissance d’une génération des entrepreneurs
nationaux. Elle permet de lancer et de consolider le tissu économique adapté aux besoins.

2-sur le plan économique :

Les PME jouent un rôle majeur dans la croissance économique, ainsi que dans le
développement régional et local, elles constituent la force motrice de développement dans la
plupart des pays du monde et un axe majeur de la lutte contre la pauvreté.

La création des PME favorise particulièrement la diversification de la structure industrielle, en


même temps qu’elle aide à exploiter des ressources inutilisées recelant ainsi la formation de
capital.

En effet, lorsque la demande d’un produit déterminé est restreinte à la production des petites
quantités, est souvent la seule solution de rechange à l’importation. La petite et moyenne
entreprise facilite par conséquent la substitution de fabrication locale aux importations.

Dans la zone de l’OCDE, les PME jouent un rôle majeur dans la croissance économique et ce
sont elles qui créent la plupart des emplois nouveaux. Plus de 95% des entreprises de cette
zone sont des PME, qui représentent 60 à 70% de l’emploi dans la plupart des pays. A mesure
que les grandes entreprises réduisent leurs effectifs et externalisent de plus en plus de
fonctions.
Le poids des PME dans l’économie s’accroît. En outre, la croissance de la productivité et par
conséquent de l’économie tient en grande partie à la concurrence liée à la naissance et à la
mort, l’entrée et la sortie des petites entreprises.

3-sur le plan social :

La création des PME est considérée comme un moyen de résorber le chômage à travers sa
capacité a créé de l’emploi, elles favorisent aussi une répartition des richesses entre
différentes couches de la population.

Ainsi les PME sont les centres de développement de la main-d’œuvre et de l’esprit


d’entreprise.

Chapitre 2 : les mécanismes de contrôle interne et PME ;

Introduction

Les mécanismes de contrôle interne sont des processus mis en place par une entreprise pour
garantir que ses opérations sont effectuées de manière efficace, efficiente et conforme aux lois
et réglementations en vigueur. Les contrôles internes comprennent des politiques et des
procédures qui aident à garantir que les objectifs de l'entreprise sont atteints et que les risques
sont gérés de manière appropriée.

Dans les petites et moyennes entreprises (PME), les mécanismes de contrôle interne sont
souvent moins formalisés que dans les grandes entreprises en raison de ressources financières
et humaines limitées. Cependant, même les PME peuvent bénéficier d'un contrôle interne
solide en mettant en place des politiques et des procédures claires, en assurant une séparation
adéquate des tâches, en effectuant des vérifications périodiques des opérations financières et
en formant régulièrement les employés sur les politiques de l'entreprise et les procédures de
contrôle interne.
Les mécanismes de contrôle interne sont importants pour les PME car ils aident à réduire les
risques d'erreurs, de fraudes et de pertes financières, tout en améliorant la transparence et la
responsabilité dans les opérations de l'entreprise. De plus, un contrôle interne solide peut aider
les PME à maintenir leur réputation et leur crédibilité auprès des clients, des fournisseurs et
des partenaires commerciaux.

Section 1 ; le contrôle interne

1- définition et concepts clés

1.1- définition de contrôle interne

Il existe quelques définitions du contrôle interne fournies par les enseignants et les
chercheurs.

 Selon l'Institut of InternalAuditors (IIA) : "le contrôle interne est un processus mis en
place par la direction d'une organisation pour fournir une assurance raisonnable quant
à la réalisation d'objectifs dans les catégories suivantes : efficacité et efficience des
opérations, fiabilité des rapports financiers et conformité aux lois et réglementations
applicables".
 Selon Alain Burlaud : "le contrôle interne est l'ensemble des mesures coordonné mises
en place dans une entreprise pour protéger ses ressources, pour garantir la qualité et la
sécurité de ses opérations, pour assurer la fiabilité de ses informations financières,
pour se conformer aux dispositions légales et réglementaires en vigueur, pour
améliorer son efficacité et sa compétitivité".
 Selon Raymond Barre : "le contrôle interne est un système de protection visant à
sauvegarder les intérêts de l'entreprise, à garantir la qualité et la sécurité des
opérations, à assurer la fiabilité des informations, à se conformer aux lois et aux
règlements et à améliorer la productivité".
 Selon Michel Pérez : "le contrôle interne est un ensemble de dispositifs et de
procédures de surveillance, de mesure, d'évaluation et de vérification permettant de
s'assurer que les activités de l'entreprise sont conformes aux règles de fonctionnement,
aux normes définies, aux objectifs poursuivis et aux lois et règlements en vigueur".
 Selon Robert n. Anthony et Vijay Govinda Rajan : "le contrôle interne est un
processus qui aide les organisations à atteindre leurs objectifs en fournissant une
assurance raisonnable que les informations financières sont fiables, que les opérations
sont efficaces et efficientes, que les actifs sont protégés, et que les lois et règlements
sont respectés".

Ces différentes définitions soulignent l'importance du contrôle interne dans la protection des
ressources de l'entreprise, la garantie de la qualité et de la sécurité des opérations, l'assurance
de la fiabilité des informations, la conformité aux lois et règlements, et l'amélioration de
l'efficacité et de la compétitivité de l'entreprise.

1.2-historique de contrôle interne ;

L'histoire du contrôle interne remonte au début du XXe siècle, lorsque des entreprises ont
commencé à se développer rapidement et à devenir plus complexes. Le besoin d'un meilleur
contrôle des opérations et des finances de l'entreprise est devenu évident. Les premiers
contrôles internes ont été mis en place pour gérer les risques de fraude et d'erreur et pour
assurer la conformité aux lois et aux règlements.

Dans les années 1930, l'American Institut of Certified Public Accountants (AICPA) a
commencé à développer des normes comptables pour les entreprises. Ces normes ont établi
des directives pour la documentation et le contrôle des processus comptables internes, et ont
jeté les bases pour l'élaboration de contrôles internes plus formels.

Dans les années 1950 et 1960, les entreprises ont commencé à se développer à une échelle
mondiale, ce qui a nécessité une coordination et une gestion plus complexes des opérations.
Cela a conduit à une augmentation des systèmes informatiques et des technologies de
l'information, ce qui a entraîné la nécessité de contrôles internes plus sophistiqués pour gérer
les risques liés à l'automatisation des processus.

Dans les années 1980 et 1990, les scandales financiers tels que ceux d'Enron et WorldCom ont
mis en évidence la nécessité de renforcer les contrôles internes pour assurer la transparence et
la responsabilité des entreprises. Cela a conduit à l'adoption de lois et de réglementations
telles que la loi Sarbanes-Oxley (SOX) aux États-Unis, qui ont imposé des exigences plus
strictes en matière de contrôle interne pour les entreprises cotées en bourse.

Depuis lors, les entreprises ont continué à renforcer et à améliorer leurs contrôles internes
pour répondre aux risques en constante évolution, tels que les menaces de cybersécurité et les
changements réglementaires. Le contrôle interne est désormais considéré comme un élément
essentiel de la gestion efficace des risques et de la protection des actifs de l'entreprise, ainsi
que de la transparence et de la responsabilité envers les parties prenantes.

2-les différents types de contrôle interne

2.1-le contrôle interne comptable et financier

2.1.1-définition

Le contrôle interne comptable et financier est une partie essentielle du contrôle interne global
d'une organisation. Il se concentre sur les processus et les systèmes liés à la comptabilité et à
la finance, tels que la tenue des registres comptables, la préparation des états financiers, la
gestion des flux de trésorerie, la gestion des risques financiers, etc.

2.1.2-but

Le but du contrôle interne comptable et financier est de garantir que les informations
financières de l'entreprise sont fiables, exactes et conformes aux normes comptables et
fiscales en vigueur. Cela permet aux décideurs de l'entreprise de prendre des décisions
éclairées sur la base d'informations financières fiables et d'assurer que l'entreprise est en
conformité avec les obligations légales et réglementaires.

2.1.3- les composants clés

Les composantes clés du contrôle interne comptable et financier comprennent la séparation


des tâches, la vérification des documents et des transactions, l'utilisation de systèmes
d'information fiables et sécurisés, la mise en place de politiques et de procédures claires pour
les opérations comptables et financières, la supervision adéquate des activités comptables et
financières, ainsi que la formation et le développement des compétences des employés
impliqués dans ces activités.

En somme, le contrôle interne comptable et financier est une fonction essentielle pour assurer
la fiabilité et l'intégrité des informations financières et comptables de l'entreprise, ce qui
contribue à la gestion efficace des risques financiers et à la prise de décisions éclairées.
2.2- le contrôle interne de gestion :

2.2.1- définition :

Le contrôle interne de gestion est une autre composante importante du contrôle interne d'une
organisation. Contrairement au contrôle interne comptable et financier qui se concentre sur les
processus comptables et financiers de l'entreprise, le contrôle interne de gestion se concentre
sur la gestion des opérations de l'entreprise, y compris la planification, l'organisation, la
direction et le contrôle des activités de l'entreprise

2.2.2- objectif

Le contrôle interne de gestion vise à garantir que les ressources de l'entreprise sont utilisées
efficacement et que les objectifs opérationnels sont atteints de manière efficiente. Il est axé
sur la gestion des risques opérationnels tels que les risques liés à la qualité, à la sécurité, à la
conformité, à la réputation et aux coûts. Le but est de s'assurer que l'entreprise est bien gérée
et que les activités de l'entreprise sont alignées sur les objectifs stratégiques.

2.2.3- les composants clés

Les composantes clés du contrôle interne de gestion comprennent la mise en place de


politiques et de procédures pour la planification et le suivi des activités, l'établissement de
normes de performance, la mesure et la surveillance des performances, la mise en place de
systèmes de contrôle et de suivi pour garantir que les objectifs sont atteints, la gestion efficace
des ressources humaines et financières, ainsi que la surveillance et l'évaluation régulières du
système de contrôle interne.

En somme, le contrôle interne de gestion est un élément-clé de la gestion efficace des


opérations de l'entreprise. Il vise à garantir que les ressources de l'entreprise sont utilisées
efficacement et que les objectifs opérationnels sont atteints de manière efficiente. Le contrôle
interne de gestion est essentiel pour s'assurer que l'entreprise est bien gérée et que les activités
de l'entreprise sont alignées sur les objectifs stratégiques.
2.3- le contrôle interne opérationnel :

Le contrôle interne opérationnel est une autre composante importante du contrôle interne
d'une organisation. Il se concentre sur la surveillance et l'évaluation des activités
opérationnelles de l'entreprise, telles que la production, la distribution, les ventes et les
services à la clientèle. L'objectif du contrôle interne opérationnel est d'assurer l'efficacité et
l'efficience des opérations de l'entreprise en identifiant et en atténuant les risques
opérationnels.

Le contrôle interne opérationnel comprend la mise en place de processus, de politiques et de


procédures pour surveiller et évaluer les activités opérationnelles de l'entreprise. Les
composantes clés du contrôle interne opérationnel comprennent la gestion des risques
opérationnels, l'identification des processus critiques, la mise en place de mesures de contrôle
pour réduire les risques, la surveillance et l'évaluation régulières des processus opérationnels,
ainsi que la formation et le développement des compétences des employés impliqués dans ces
activités.

Le contrôle interne opérationnel vise à s'assurer que les processus opérationnels de l'entreprise
sont efficaces, qu'ils sont conformes aux normes de l'industrie et qu'ils respectent les
politiques et les procédures internes de l'entreprise. Il est essentiel pour assurer la qualité des
produits et des services de l'entreprise, améliorer l'expérience client et optimiser les coûts de
production.

En somme, le contrôle interne opérationnel est un élément-clé de la gestion efficace des


opérations de l'entreprise. Il vise à identifier et à atténuer les risques opérationnels, à
améliorer l'efficacité et l'efficience des processus opérationnels, et à garantir la qualité des
produits et des services de l'entreprise. Le contrôle interne opérationnel est essentiel pour
optimiser les coûts de production et améliorer l'expérience client

3-les éléments de base d’un bon système de contrôle interne :

Un bon système de contrôle interne doit comporter les éléments de base suivants :

 Environnement de contrôle : le ton de l'entreprise doit être défini par la direction, qui
doit promouvoir l'éthique, l'intégrité et la responsabilité en matière de contrôle interne.
Les politiques, les procédures et les pratiques de l'entreprise doivent être cohérentes
avec cet environnement de contrôle.
 Évaluation des risques : L'entreprise doit identifier et évaluer les risques qui peuvent
affecter la réalisation de ses objectifs. Cela peut inclure des risques financiers,
opérationnels, de conformité et de réputation.
 Activités de contrôle : L'entreprise doit mettre en place des politiques, des procédures
et des pratiques pour gérer les risques identifiés. Les activités de contrôle peuvent
inclure des contrôles préventifs, de détection et de correction.
 Information et communication : L'entreprise doit disposer d'un système d'information
qui permet de collecter, traiter et communiquer les informations pertinentes aux
parties prenantes. Les informations doivent être précises, fiables et fournies en temps
voulu.
 Surveillance : L'entreprise doit surveiller l'efficacité de son système de contrôle
interne et effectuer des évaluations régulières pour identifier les faiblesses et les
opportunités d'amélioration. La surveillance peut inclure des audits internes, des
évaluations de la conformité et des tests de conformité.
 En somme, un bon système de contrôle interne doit comporter ces cinq éléments de
base pour aider l'entreprise à atteindre ses objectifs, réduire les risques, améliorer la
prise de décision et renforcer la confiance des parties prenantes dans l'entreprise.

Section 2 : contrôle interne en PME ;

1-l'importance de contrôle interne pour les PME ;

Le contrôle interne est tout aussi important pour les petites et moyennes entreprises (PME)
que pour les grandes entreprises, bien que les défis et les ressources nécessaires pour mettre
en place un système de contrôle interne puissent varier.

Voici certaines raisons qui expliquent l'importance du contrôle interne pour les PME :

 Gestion des risques : Les PME sont confrontées à de nombreux risques, tels que les
risques financiers, les risques de conformité et les risques opérationnels. Un système
de contrôle interne bien conçu permet de réduire ces risques en identifiant les
vulnérabilités et en mettant en place des contrôles pour les atténuer.
 Amélioration de la prise de décision : un système de contrôle interne efficace fournit
des informations précises et fiables pour la prise de décision, ce qui permet aux PME
de prendre des décisions plus éclairées.
 Conformité réglementaire : Les PME doivent respecter les réglementations en vigueur
dans leur secteur d'activité. Un système de contrôle interne bien conçu permet de
s'assurer que les processus de l'entreprise sont conformes aux normes et aux exigences
réglementaires.
 Meilleure gestion financière : le contrôle interne peut aider les PME à mieux gérer
leurs finances en établissant des politiques et des procédures de contrôle appropriées
pour la gestion des flux de trésorerie, la gestion des dépenses, la gestion des créances
et des dettes.
 Renforcement de la confiance des parties prenantes : un système de contrôle interne
efficace peut renforcer la confiance des clients, des fournisseurs, des investisseurs et
des partenaires commerciaux dans l'entreprise.

En conclure, un système de contrôle interne efficace est essentiel pour aider les PME à gérer
les risques, à prendre des décisions éclairées, à respecter les réglementations en vigueur, à
mieux gérer leurs finances et à renforcer la confiance des parties prenantes.

2-les avantages et les limites des mécanismes de contrôle pour les PME :

2.1- les avantages

Les mécanismes de contrôle offrent de nombreux avantages pour les PME. Voici quelques-uns
des principaux avantages :

 Réduction des risques : les mécanismes de contrôle permettent aux PME d'identifier
les risques liés à leurs activités et de mettre en place des contrôles pour réduire ces
risques.
 Amélioration de la prise de décision : les mécanismes de contrôle fournissent des
informations précises et fiables aux dirigeants des PME, ce qui leur permet de prendre
des décisions plus éclairées.
 Respect des réglementations : les mécanismes de contrôle aident les PME à se
conformer aux réglementations en vigueur dans leur secteur d'activité.
 Meilleure gestion financière : les mécanismes de contrôle aident les PME à gérer
efficacement leurs finances en établissant des politiques et des procédures de contrôle
appropriées pour la gestion des flux de trésorerie, la gestion des dépenses, la gestion
des créances et des dettes.
 Renforcement de la confiance des parties prenantes : les mécanismes de contrôle
efficaces renforcent la confiance des clients, des fournisseurs, des investisseurs et des
partenaires commerciaux dans l'entreprise.
 Amélioration de la productivité : les mécanismes de contrôle permettent aux PME
d'identifier les processus inefficaces et de les améliorer pour améliorer la productivité
de l'entreprise.
 Prévention de la fraude : les mécanismes de contrôle aident à prévenir la fraude en
identifiant les faiblesses dans les processus de l'entreprise et en mettant en place des
contrôles pour les atténuer.

Alors, les mécanismes de contrôle sont essentiels pour aider les PME à réduire les risques, à
prendre des décisions éclairées, à se conformer aux réglementations, à mieux gérer leurs
finances, à renforcer la confiance des parties prenantes, à améliorer la productivité et à
prévenir la fraude.

2.2- les limites

Bien que les mécanismes de contrôle offrent de nombreux avantages pour les PME, ils ont
également leurs limites. Voici quelques-unes des limites courantes des mécanismes de
contrôle pour les PME :

 Coût élevé : la mise en place de mécanismes de contrôle efficaces peut être coûteuse
pour les PME, en particulier pour les entreprises de petite taille qui ont des ressources
financières limitées.
 Complexité : les mécanismes de contrôle peuvent être complexes et difficiles à mettre
en place, en particulier pour les PME qui n'ont pas de personnel dédié à la gestion des
processus de contrôle.
 Rigidité : les mécanismes de contrôle peuvent être rigides et ne pas s'adapter
facilement aux changements dans l'environnement des PME.
 Inefficacité : les mécanismes de contrôle peuvent être inefficaces s'ils ne sont pas
correctement conçus et mis en œuvre, ou s'ils sont mal adaptés aux besoins spécifiques
des PME.
 Réaction après coup : les mécanismes de contrôle sont souvent conçus pour réagir
après que des problèmes sont survenus, plutôt que pour prévenir les problèmes avant
qu'ils ne se produisent.

En somme, les mécanismes de contrôle sont essentiels pour aider les PME à gérer les risques
et à améliorer leurs performances, mais ils ont également leurs limites en matière de coût, de
complexité, de rigidité, d'efficacité et de réactivité. Les PME doivent donc prendre en compte
ses limites lors de la conception et de la mise en place de leurs mécanismes de contrôle.

3- la mise en place des mécanismes de contrôle pour les PME :

3.1- les étapes à suivre pour la mise en place des mécanismes de contrôle ;

La mise en place de mécanismes de contrôle interne efficaces nécessite une planification et


une exécution rigoureuses. Voici quelques étapes clés à suivre pour la mise en place des
mécanismes de contrôle interne :

 Évaluation des risques : Il est important de commencer par évaluer les risques
auxquels l'entreprise est confrontée. Cela permettra d'identifier les domaines critiques
nécessitant une attention particulière en matière de contrôle interne.
 Définition des objectifs : une fois Les Risques identifiés, il est important de définir les
objectifs de contrôle interne pour chaque domaine critique. Les objectifs de contrôle
interne peuvent inclure la prévention des fraudes, la protection des actifs de
l'entreprise, l'assurance de la conformité aux lois et réglementations, et la garantie de
la fiabilité des informations financières.
 Conception des mécanismes de contrôle interne : les mécanismes de contrôle interne
doivent être conçus pour répondre aux objectifs de contrôle interne définis dans la
deuxième étape. Cela peut inclure des politiques et des procédures, des contrôles
internes, des audits, des évaluations de la performance et des rapports réguliers.
 Mise en œuvre : Les mécanismes de contrôle interne doivent être mis en place
conformément à la conception définie. Cela peut nécessiter des changements dans les
processus opérationnels, la formation des employés, l'acquisition de nouveaux outils et
technologies, etc.
 Suivi et évaluation : les mécanismes de contrôle interne doivent être suivis et évalués
régulièrement pour s'assurer qu'ils fonctionnent efficacement et pour identifier les
opportunités d'amélioration.
 Ajustement : si des problèmes sont identifiés lors du suivi et de l'évaluation, il est
important d'ajuster les mécanismes de contrôle interne pour y remédier.

En suivant ces étapes, les entreprises peuvent mettre en place des mécanismes de contrôle
interne efficaces pour gérer les risques et améliorer leur performance.

3.2- les facteurs clés de succès de contrôle interne en PME ;

Les facteurs clés de succès du contrôle interne en PME comprennent :

 L'engagement de la direction : la direction de l'entreprise doit être engagée à mettre en


place un système de contrôle interne efficace et à fournir les ressources nécessaires
pour sa mise en œuvre.
 La définition claire des rôles et des responsabilités : il n'est important que chaque
membre de l'équipe comprenne clairement ses rôles et ses responsabilités en matière
de contrôle interne. Cela permettra de garantir que chacun est responsable de la mise
en œuvre et de l'application des mécanismes de contrôle interne.
 La formation et la sensibilisation des employés : les employés doivent être formés aux
politiques et aux procédures de contrôle interne et sensibilisés à l'importance de leur
rôle dans la mise en place de ces mécanismes. Cela peut aider à renforcer la culture de
la conformité et de la responsabilité dans l'entreprise.
 La documentation des politiques et des procédures : les politiques et les procédures de
contrôle interne doivent être clairement documentées pour assurer leur compréhension
et leur application uniforme.
 La surveillance et l'évaluation continues : les mécanismes de contrôle interne doivent
être surveillées et évaluées régulièrement pour s'assurer de leur efficacité et pour
identifier les opportunités d'amélioration.
 L'adaptabilité aux changements : les mécanismes de contrôle interne doivent être
adaptés aux changements dans l'entreprise et dans l'environnement économique et
réglementaire. Cela permettra de garantir que les mécanismes de contrôle interne
restent pertinents et efficaces dans un environnement en constante évolution.

En suivant ces facteurs clés de succès, les PME peuvent mettre en place des mécanismes de
contrôle interne efficaces pour gérer les risques et améliorer leurs performances.

4-les défis liées à la mise en place des mécanismes de contrôle pour les PME :

4.1- les défis financiers ;

La mise en place de mécanismes de contrôle interne peut être un défi financier pour les PME,
en raison des coûts liés à la mise en œuvre de ces mécanismes. Voici quelques-uns des défis
financiers liés à la mise en place des mécanismes de contrôle pour les PME :

 Coûts de mise en place : la mise en place de mécanismes de contrôle interne peut être
coûteuse pour les PME, car elle nécessite souvent des investissements en matière de
temps, de ressources et de coûts pour concevoir, mettre en œuvre et documenter les
politiques et les procédures de contrôle interne.
 Coûts de formation et de sensibilisation : Les PME doivent investir dans la formation
et la sensibilisation de leur personnel pour s'assurer que les politiques et les procédures
de contrôle interne sont bien comprises et appliquées uniformément. Cela peut
entraîner des coûts supplémentaires pour les PME.
 Coûts de surveillance et d'évaluation : Les PME doivent surveiller et évaluer
régulièrement leurs mécanismes de contrôle interne pour s'assurer de leur efficacité et
identifier les opportunités d'amélioration. Cela peut également entraîner des coûts
supplémentaires pour les PME.
 Risques de non-conformité : si les PME ne mettent pas en place des mécanismes de
contrôle interne efficaces, elles peuvent être exposées à des risques de non-conformité
qui peuvent entraîner des sanctions financières et des coûts supplémentaires pour se
conformer aux réglementations.
 Complexité réglementaire : Les PME peuvent être confrontées à des défis financiers
liés à la complexité réglementaire lorsqu'elles mettent en place des mécanismes de
contrôle interne pour se conformer aux lois et aux réglementations en vigueur. Cela
peut entraîner des coûts supplémentaires pour les PME pour se conformer aux
exigences réglementaires.
Il est important pour les PME de prendre en compte ces défis financiers lors de la mise en
place de mécanismes de contrôle interne et de trouver un équilibre entre les coûts et les
avantages potentiels pour l'entreprise.

4.2- les défis organisationnels :

En plus des défis financiers, la mise en place de mécanismes de contrôle interne peut
également poser des défis organisationnels pour les PME. Voici quelques-uns de ces défis:

 Résistance au changement : la mise en place de mécanismes de contrôle interne peut


impliquer des changements dans les processus et les procédures de l'entreprise, ainsi
que dans la culture organisationnelle. Les employés peuvent être résistants à ces
changements, ce qui peut rendre difficile la mise en place de nouveaux mécanismes de
contrôle.
 Manque de ressources : Les PME peuvent ne pas avoir suffisamment de ressources
pour mettre en place et gérer efficacement les mécanismes de contrôle interne, ce qui
peut rendre la tâche plus difficile.
 Difficulté à identifier les risques : Les PME peuvent avoir du mal à identifier les
risques auxquels elles sont exposées et à concevoir des mécanismes de contrôle
appropriés pour les gérer.
 Coordination et communication : la mise en place de mécanismes de contrôle interne
peut nécessiter une coordination et une communication efficaces entre les différents
départements de l'entreprise, ce qui peut être difficile pour les PME qui ont une
structure organisationnelle moins formelle.
 Compétences et expertise : Les PME peuvent ne pas avoir les compétences et
l'expertise nécessaires pour concevoir et mettre en place des mécanismes de contrôle
interne efficaces, ce qui peut limiter leur capacité à gérer les risques.

Il est important pour les PME de prendre en compte ces défis organisationnels lors de la mise
en place de mécanismes de contrôle interne et de mettre en place des stratégies pour les
surmonter. Cela peut inclure une communication efficace, une formation et un développement
des compétences, une collaboration entre les départements et une prise de décision
participative pour s'assurer que tous les membres de l'organisation sont impliqués et
soutiennent les mécanismes de contrôle interne.
4.3- les défis culturels :

En plus des défis financiers et organisationnels, la mise en place de mécanismes de contrôle


interne peut également poser des défis culturels pour les PME. Voici quelques-uns de ces défis
:

 Culture de la confiance : Dans de nombreuses PME, la confiance entre les membres de


l'organisation est élevée et l'atmosphère est informelle. Cela peut rendre difficile la
mise en place de mécanismes de contrôle interne, car cela peut être perçu comme une
remise en cause de la confiance existante.
 Culture de la prise de risque : Les PME sont souvent créées par des entrepreneurs qui
sont disposés à prendre des risques pour développer leur entreprise. Cela peut rendre
difficile la mise en place de mécanismes de contrôle interne, car cela peut être perçu
comme un obstacle à la prise de risque nécessaire pour la croissance de l'entreprise.
 Résistance au changement : Les PME peuvent avoir une culture qui valorise la
stabilité et la continuité, ce qui peut rendre difficile la mise en place de mécanismes de
contrôle interne qui impliquent des changements dans les processus et les procédures.
 Culture de l'urgence : Les PME peuvent avoir une culture qui valorise la réactivité et
la rapidité d'action. Cela peut rendre difficile la mise en place de mécanismes de
contrôle interne qui peuvent ralentir les processus et les décisions.
 Culture de l'indépendance : Les PME peuvent être gérées par des entrepreneurs qui ont
une forte personnalité et une vision claire de la direction de l'entreprise. Cela peut
rendre difficile la mise en place de mécanismes de contrôle interne qui peuvent être
perçus comme une limitation de leur autorité et de leur indépendance.

Il est important pour les PME de prendre en compte ces défis culturels lors de la mise en place
de mécanismes de contrôle interne et de mettre en place des stratégies pour les surmonter.
Cela peut inclure une communication efficace, une formation et un développement des
compétences, une prise de décision participative et une prise en compte des valeurs et de la
culture de l'entreprise pour s'assurer que les mécanismes de contrôle interne sont acceptés et
intégrés dans la culture de l'entreprise.

Conclusion :
En conclusion, le contrôle interne est un processus clé pour la gestion efficace et efficiente des
activités d'une organisation, y compris les PME. La mise en place de mécanismes de contrôle
interne est essentielle pour aider les PME à atteindre leurs objectifs opérationnels, financiers
et de conformité, à prévenir les fraudes et les erreurs, et à renforcer la confiance des parties
prenantes. Cependant, la mise en place de mécanismes de contrôle interne peut également
poser des défis financiers, organisationnels et culturels pour les PME. Pour surmonter ces
défis, les PME doivent adopter une approche stratégique, en intégrant les mécanismes de
contrôle interne dans leur culture d'entreprise et en mettant en place des processus efficaces
pour la mise en place, la communication et l'évaluation des mécanismes de contrôle interne.
En fin de compte, la mise en place de mécanismes de contrôle interne efficaces peut aider les
PME à améliorer leur performance et à renforcer leur position concurrentielle.

Chapitre 3 : Contrôle interne et performance des PME ;

Introduction

La performance d'entreprise peut être définie comme la mesure de l'efficacité avec laquelle
une organisation atteint ses objectifs. Elle est influencée par de nombreux facteurs,
notamment la stratégie de l'entreprise, la gestion des ressources humaines, la gestion
financière, les opérations commerciales et la gestion des risques.

Le contrôle interne est un processus mis en place par une organisation pour aider à atteindre
ses objectifs en évaluant et en gérant les risques, en assurant l'exactitude et la fiabilité des
informations financières, et en garantissant la conformité aux lois et réglementations
applicables.

La relation entre la performance d'entreprise et le contrôle interne est étroite, car un contrôle
interne efficace peut contribuer à améliorer la performance globale de l'entreprise. En effet, le
contrôle interne permet de réduire les risques opérationnels, financiers et de conformité, ce
qui peut à son tour améliorer l'efficacité opérationnelle et la rentabilité de l'entreprise.

En outre, un contrôle interne bien conçu peut aider à assurer la fiabilité et l'exactitude des
informations financières, ce qui est essentiel pour prendre des décisions éclairées et pour
évaluer la performance financière de l'entreprise. Cela peut également améliorer la confiance
des parties prenantes dans l'entreprise et renforcer sa réputation.
En résumé, un contrôle interne efficace est essentiel pour améliorer la performance globale de
l'entreprise en réduisant les risques, en améliorant l'efficacité opérationnelle et en assurant la
fiabilité des informations financières.

Section 1 : performance de PME ;

1-définition ;

La performance des PME est un concept multidimensionnel, qui dépend de nombreux facteurs
internes et externes, tels que la stratégie, la culture d'entreprise, les compétences et ressources
disponibles, le secteur d'activité, la réglementation, ou encore l'évolution du marché. La
maîtrise du contrôle interne peut aider les PME à optimiser leur performance en gérant les
risques et en améliorant leur efficacité opérationnelle et leur transparence financière.

La définition de la performance des PME peut varier en fonction des auteurs et des approches.
Voici quelques exemples de définitions proposées par différents professeurs :

 Pour Zawadzki et Hoque (2014), la performance des PME est définie comme "la
réalisation des objectifs de l'entreprise, mesurée par des indicateurs financiers ou non
financiers, et reflétant la création de valeurs pour les parties prenantes".
 Pour Saint-Pierre et Tremblay (2010), la performance des PME peut être mesurée par
"la capacité de l'entreprise à satisfaire les besoins et les attentes de ses clients, à
générer des revenus suffisants pour assurer sa survie et sa croissance, et à maximiser la
rentabilité des investissements des actionnaires".
 Selon Lado et Wilson (1994), la performance des PME est "la capacité de l'entreprise
à réaliser ses objectifs en matière de rentabilité, de croissance, d'innovation et de
satisfaction des parties prenantes, tout en respectant les normes éthiques et
environnementales".
 Pour Marder et Shane (2010), la performance des PME peut être mesurée par "la
capacité de l'entreprise à se différencier de ses concurrents, à s'adapter aux
changements du marché, à gérer les risques et les opportunités, et à maximiser la
création de valeurs pour ses parties prenantes".

Ces différentes définitions montrent que la performance des PME peut être appréhendée sous
différents angles, en fonction des objectifs, des attentes et des contextes spécifiques.
2-les déterminants de la performance en PME :

2.1-les facteurs internes ;

Les facteurs internes qui peuvent influencer la performance des PME sont les éléments
internes à l'entreprise, tels que sa stratégie, sa structure, sa culture, ses ressources humaines,
ses processus et ses systèmes de gestion. Voici quelques exemples de facteurs internes de
déterminants de la performance en PME :

 La stratégie : la définition et la mise en œuvre d'une stratégie cohérente et adaptée aux


opportunités et aux contraintes du marché peuvent améliorer la performance des PME
en leur permettant de se différencier de leurs concurrents, d'identifier et de saisir des
opportunités de croissance, et de gérer les risques.
 La structure organisationnelle : la structure organisationnelle de la PME peut
influencer sa performance en facilitant ou en entravant la communication et la
coordination entre les différentes fonctions de l'entreprise. Une structure
organisationnelle claire et bien définie peut aider à optimiser les processus et à
améliorer la performance.
 Les ressources humaines : la qualité et la motivation des employés, la gestion des
compétences, le développement des talents, la formation continue et l'implication des
employés dans la prise de décision peuvent influencer la performance des PME en
améliorant la productivité, la qualité, l'innovation et la satisfaction des clients.
 Les processus et systèmes de gestion : des processus et des systèmes de gestion
efficaces peuvent aider les PME à optimiser leurs opérations, à réduire les coûts et les
délais, à améliorer la qualité des produits et services, et à répondre plus rapidement
aux besoins des clients.
 La capacité d'innovation : la capacité à innover dans les produits, les services, les
processus et les modèles d'affaires peuvent améliorer la performance des PME en leur
permettant de répondre aux besoins et aux attentes des clients, de réduire les coûts,
d'optimiser les processus et de se différencier de la concurrence.

Ces facteurs internes de déterminants de la performance en PME sont interdépendants et


doivent être gérés de manière cohérente et intégrée pour maximiser la performance globale de
l'entreprise.
2.2- les facteurs externes ;

Les facteurs externes qui peuvent influencer la performance des PME sont les éléments situés
à l'extérieur de l'entreprise, tels que l'environnement économique, la concurrence, la
réglementation, les relations avec les parties prenantes et les facteurs géographiques. Voici
quelques exemples de facteurs externes de déterminants de la performance en PME :

 L'environnement économique : les conditions économiques générales, telles que le


taux d'intérêt, l'inflation, la croissance économique, le niveau de demande, la
disponibilité des financements et la stabilité politique, peuvent avoir un impact sur la
performance des PME.
 La concurrence : la concurrence sur le marché peut influencer la performance des
PME en leur imposant des pressions sur les prix, en réduisant les marges bénéficiaires,
en obligeant à améliorer la qualité des produits et services, en obligeant à innover, à se
différencier et à mieux satisfaire les clients.
 La réglementation : les règles et les lois peuvent avoir un impact sur la performance
des PME en créant des opportunités ou des contraintes, en influençant les coûts, les
risques et les responsabilités liés à l'activité de l'entreprise, en obligeant à respecter des
normes de qualité, de sécurité ou d'environnement.
 Les relations avec les parties prenantes : les relations avec les clients, les fournisseurs,
les partenaires, les investisseurs et les autorités publiques peuvent influencer la
performance des PME en influençant la qualité des produits et services, la gestion des
risques, l'accès aux financements, la capacité à répondre aux demandes du marché, etc.
 Les facteurs géographiques : les facteurs géographiques tels que la localisation,
l'accessibilité, le climat, la culture locale, le niveau d'éducation de la population, les
infrastructures et les ressources naturelles peuvent influencer la performance des PME
en facilitant ou en entravant les opérations et la croissance de l'entreprise.

Ces facteurs externes de déterminants de la performance en PME sont souvent difficiles à


contrôler, mais doivent être pris en compte dans la gestion de l'entreprise. Les PME doivent
être capables d'adapter leur stratégie, leur structure et leurs opérations en fonction de
l'évolution de l'environnement externe et de maximiser les opportunités tout en minimisant les
risques.

3- les indicateurs de performance en PME :


3.1- les indicateurs financiers ;

Les indicateurs financiers sont souvent utilisés pour mesurer la performance des PME, car ils
permettent de quantifier les résultats de l'entreprise et de les comparer à des normes ou des
objectifs. Voici quelques exemples d'indicateurs financiers de performance des PME :

 Le chiffre d'affaires : c'est le montant total des ventes réalisées par l'entreprise
au cours d'une période donnée. Le chiffre d'affaires est un indicateur important
de la performance de l'entreprise, car il reflète la capacité de l'entreprise à
générer des revenus à partir de ses activités.
 La marge bénéficiaire : c'est la différence entre le chiffre d'affaires et les coûts
directs de production ou d'acquisition des produits ou services vendus. La
marge bénéficiaire est un indicateur clé de la rentabilité de l'entreprise, car elle
mesure la capacité de l'entreprise à générer des bénéfices à partir de ses ventes.
 Le bénéfice net : c'est le bénéfice réalisé par l'entreprise après déduction de
toutes les dépenses, y compris les coûts de production, les coûts de vente, les
frais généraux et les impôts. Le bénéfice net est un indicateur important de la
performance de l'entreprise, car il mesure la capacité de l'entreprise à générer
des bénéfices à long terme.
 Le retour sur investissement (ROI) : c'est le rapport entre le bénéfice net et le
capital investi dans l'entreprise. Le ROI est un indicateur important de la
rentabilité de l'entreprise, car il mesure le rendement de l'investissement pour
les actionnaires ou les propriétaires.
 Le ratio de liquidité : c'est le rapport entre les actifs liquides de l'entreprise (tels
que les liquidités et les créances clients) et les passifs à court terme de
l'entreprise (tels que les dettes fournisseurs et les emprunts à court terme). Le
ratio de liquidité mesure la capacité de l'entreprise à répondre à ses obligations
à court terme.
 Le ratio de rentabilité des capitaux propres : c'est le rapport entre le bénéfice
net et les capitaux propres de l'entreprise. Le ratio de rentabilité des capitaux
propres mesure la rentabilité de l'entreprise par rapport aux investissements des
propriétaires.

Ces indicateurs financiers de performance des PME sont souvent utilisés par les banques, les
investisseurs et les analystes pour évaluer la santé financière de l'entreprise et pour prendre
des décisions d'investissement ou de financement. Cependant, il est important de noter que
ces indicateurs ne fournissent qu'une vue partielle de la performance de l'entreprise et doivent
être utilisés en conjonction avec d'autres indicateurs non financiers pour obtenir une image
complète de la performance de l'entreprise.

3.2-les indicateurs non financiers ;

En plus des indicateurs financiers, il existe plusieurs indicateurs non financiers qui peuvent
être utilisés pour mesurer la performance des PME. Ces indicateurs permettent de mesurer des
aspects tels que la satisfaction des clients, l'efficacité des processus, la qualité des produits ou
services, la satisfaction des employés et la responsabilité sociale de l'entreprise. Voici
quelques exemples d'indicateurs non financiers de performance des PME :

 La satisfaction des clients : c'est l'indicateur clé de la performance pour les entreprises
orientées vers le client. La mesure de la satisfaction des clients peut être réalisée par
des enquêtes de satisfaction, des commentaires sur les réseaux sociaux ou des
indicateurs de rétention des clients.
 L'efficacité opérationnelle : c'est l'indicateur clé de la performance pour les entreprises
qui cherchent à améliorer leur efficacité. Les mesures d'efficacité opérationnelle
peuvent inclure le temps de cycle de production, le taux de rebut, le taux de livraison à
temps et les délais de paiement des fournisseurs.
 La qualité des produits ou services : c'est l'indicateur clé de la performance pour les
entreprises qui cherchent à fournir des produits ou des services de qualité. Les mesures
de qualité des produits ou services peuvent inclure le taux de retour des produits, le
taux de garantie et le taux de satisfaction des clients.
 La satisfaction des employés : c'est l'indicateur clé de la performance pour les
entreprises qui cherchent à améliorer la satisfaction des employés. Les mesures de
satisfaction des employés peuvent inclure le taux de roulement, l'absentéisme et les
enquêtes de satisfaction des employés.
 La responsabilité sociale de l'entreprise : c'est l'indicateur clé de la performance pour
les entreprises qui cherchent à être socialement responsables. Les mesures de
responsabilité sociale de l'entreprise peuvent inclure le respect des normes
environnementales, les pratiques de gestion responsable et la contribution aux
communautés locales.
Les indicateurs non financiers de performance des PME sont souvent utilisés pour mesurer
des aspects de la performance qui ne sont pas directement mesurables en termes financiers. Ils
peuvent également être utilisés pour mesurer les progrès de l'entreprise dans des domaines
clés de sa stratégie ou pour évaluer les résultats de projets spécifiques.

4-les méthodes d’amélioration de la performance en PME :

4.1-l’analyse de la valeur ;

L'analyse de la valeur est une méthode d'amélioration de la performance en PME qui vise à
identifier les aspects de l'activité de l'entreprise qui génère le plus de valeur pour les clients et
à éliminer ceux qui ne génèrent pas de valeur. Cette méthode repose sur l'idée que toutes les
activités de l'entreprise peuvent être classées en deux catégories : celles qui créent de la valeur
pour le client et celles qui ne le font pas.

L'analyse de la valeur est souvent utilisée pour améliorer l'efficacité opérationnelle et la


qualité des produits ou services de l'entreprise. Elle consiste en plusieurs étapes :

 Identifier les activités de l'entreprise : la première étape consiste à identifier toutes les
activités de l'entreprise et à les classer en activités primaires et activités de soutien.
 Identifier les activités qui créent de la valeur : la deuxième étape consiste à identifier
les activités qui créent de la valeur pour le client. Ces activités sont celles qui sont
directement liées à la production ou à la fourniture du produit ou du service.
 Identifier les activités qui ne créent pas de valeur : la troisième étape consiste à
identifier les activités qui ne créent pas de valeur pour le client. Ces activités sont
souvent des tâches administratives ou de soutien qui ne sont pas directement liés à la
production ou à la fourniture du produit ou du service.
 Éliminer les activités qui ne créent pas de valeur : la quatrième étape consiste à
éliminer ou à réduire les activités qui ne créent pas de valeur pour le client. Cela peut
être fait en simplifiant les processus, en éliminant les tâches inutiles ou en
automatisant les processus.
 Optimiser les activités qui créent de la valeur : la cinquième et dernière étape consiste
à optimiser les activités qui créent de la valeur pour le client. Cela peut être fait en
améliorant la qualité des produits ou services, en réduisant les coûts de production ou
en améliorant la rapidité de la livraison.
L'analyse de la valeur peut aider les PME à améliorer leur performance en réduisant les coûts,
en améliorant la qualité des produits ou services et en augmentant la satisfaction des clients.
En identifiant les activités qui créent de la valeur pour le client et en éliminant celles qui ne le
font pas, les PME peuvent optimiser leurs ressources et améliorer leur rentabilité.

4.2-l’innovation :

L'innovation est un moyen important d'améliorer la performance des PME. Les PME peuvent
innover en adoptant de nouvelles technologies, en développant de nouveaux produits ou
services, en améliorant leurs processus de production ou en mettant en place de nouvelles
stratégies de marketing.

L'innovation peut contribuer à améliorer la performance des PME de plusieurs façons. Tout
d'abord, elle peut permettre aux PME de se différencier de leurs concurrents en offrant des
produits ou services uniques ou en utilisant des techniques plus avancées. Cela peut aider les
PME à attirer de nouveaux clients et à fidéliser les clients existants.

De plus, l'innovation peut permettre aux PME de réduire leurs coûts de production en
adoptant de nouvelles technologies ou en améliorant leurs processus de production. Cela peut
augmenter la rentabilité de l'entreprise et lui permettre de rester compétitive sur le marché.

Enfin, l'innovation peut contribuer à améliorer la performance de l'entreprise en augmentant


l'efficacité opérationnelle et en réduisant les délais de production. Cela peut permettre aux
PME de répondre plus rapidement aux demandes des clients et de s'adapter plus facilement
aux changements du marché.

Pour encourager l'innovation, les PME peuvent mettre en place des politiques de soutien à la
recherche et au développement, encourager la formation continue de leurs employés,
collaborer avec d'autres entreprises ou organisations de recherche et participer à des
programmes d'incubation ou d'accélération de start-up. En outre, les PME peuvent chercher à
protéger leurs innovations par des brevets ou des marques de commerce afin de se protéger de
la concurrence et de tirer pleinement parti de leurs investissements en innovation.

4.3-la gestion des couts :


La gestion des coûts est une préoccupation majeure pour les PME lorsqu'elles cherchent à
améliorer leurs performances. En effet, les investissements dans l'amélioration de la
performance peuvent souvent être coûteux et les PME doivent s'assurer que ces
investissements sont rentables et qu'ils contribuent effectivement à améliorer la performance
de l'entreprise.

Il est important pour les PME de bien planifier leurs investissements et de s'assurer qu'ils sont
alignés sur leur stratégie globale. Cela peut impliquer de réaliser une analyse cout-bénéfices
pour évaluer les avantages potentiels de l'investissement par rapport à son coût.

Les PME peuvent également chercher à réduire les coûts d'investissement en explorant des
options moins coûteuses, telles que l'utilisation de technologies moins chères ou
l'externalisation de certaines activités à des fournisseurs spécialisés. Les PME peuvent
également rechercher des financements publics ou privés pour soutenir leurs investissements
dans l'amélioration de la performance.

Il est également important pour les PME de surveiller les coûts de manière continue afin de
s'assurer que les investissements sont rentables et qu'ils contribuent effectivement à améliorer
la performance de l'entreprise. Les PME peuvent utiliser des outils tels que le contrôle
budgétaire ou l'analyse des coûts pour surveiller et gérer les coûts de manière proactive.

Enfin, il est important pour les PME de communiquer de manière transparente sur les coûts et
les bénéfices de leurs investissements dans l'amélioration de la performance, tant en interne
qu'à l'externe. Cela peut aider à renforcer la confiance des parties prenantes et à garantir que
l'investissement est perçu comme étant rentable et aligné sur la stratégie globale de
l'entreprise.

5- les freins à la performance en PME :

5.1-les freins internes ;

Les freins internes à la performance en PME peuvent être nombreux et varier selon les
entreprises. Toutefois, on peut identifier quelques freins communs qui peuvent affecter la
performance des PME :

 La gestion inadéquate des ressources humaines : une mauvaise gestion des ressources
humaines peut avoir un impact négatif sur la performance de l'entreprise. Cela peut
inclure une mauvaise communication, une faible motivation des employés, un manque
de formation, etc.
 Le manque de planification stratégique : une planification stratégique inadéquate peut
également freiner la performance des PME. Sans une stratégie claire et bien définie, il
peut être difficile pour l'entreprise de définir des objectifs clairs et de prendre les
bonnes décisions pour atteindre ces objectifs.
 Les lacunes en matière de contrôle interne : un contrôle interne insuffisant peut
augmenter le risque d'erreur, de fraudes et de non-conformité. Cela peut entraîner des
coûts supplémentaires, des pertes de temps et d'argent, ainsi qu'une dégradation de la
réputation de l'entreprise.
 Les problèmes de gestion financière : les problèmes de gestion financière, tels que les
problèmes de trésorerie, le manque de financement, une mauvaise gestion des coûts,
peuvent également freiner la performance des PME.
 Le manque d'innovation : le manque d'innovation peut limiter la capacité de
l'entreprise à se développer et à s'adapter aux changements de l'environnement. Les
PME qui ne sont pas en mesure de développer de nouveaux produits ou services
peuvent perdre leur avantage concurrentiel et leur part de marché.
 Les problèmes de qualité : les problèmes de qualité peuvent également freiner la
performance des PME. Les produits ou services de mauvaise qualité peuvent entraîner
des coûts supplémentaires, des pertes de clients et une baisse de la réputation de
l'entreprise.
 Les problèmes de gestion de la chaîne d'approvisionnement : les problèmes de gestion
de la chaîne d'approvisionnement, tels que les retards de livraison, les problèmes de
qualité des matières premières ou les problèmes de communication avec les
fournisseurs, peuvent également freiner la performance des PME.

Il est important pour les PME de surveiller régulièrement ces freins et de mettre en place des
stratégies pour les minimiser. En identifiant les freins internes à la performance, les PME
peuvent travailler à améliorer leur efficacité, leur rentabilité et leur compétitivité.

5.2-les freins externes ;


Les freins externes à la performance des PME sont les facteurs extérieurs à l'entreprise qui
peuvent limiter ou entraver la croissance et le succès de l'entreprise. Voici quelques exemples
de freins externes à la performance des PME :

 La concurrence : la concurrence peut être un frein important à la performance des


PME. Si l'entreprise est confrontée à une concurrence féroce, il peut être difficile de
maintenir sa part de marché, de conserver ses clients et de réaliser des bénéfices.
 Les changements économiques et politiques : les changements économiques et
politiques, tels que les fluctuations des taux d'intérêt, les changements de politique
gouvernementale, les récessions économiques, peuvent avoir un impact significatif sur
la performance des PME.
 Les contraintes réglementaires : les contraintes réglementaires, telles que les normes
environnementales, les réglementations de santé et sécurité, les lois fiscales, peuvent
entraver la capacité de l'entreprise à fonctionner efficacement et à réaliser des
bénéfices.
 Les contraintes liées à l'approvisionnement : les contraintes liées à
l'approvisionnement, telles que les pénuries de matières premières, les problèmes de
transport, les retards de livraison, peuvent avoir un impact négatif sur la performance
de l'entreprise.
 Les contraintes liées à la demande : les contraintes liées à la demande, telles que les
fluctuations de la demande des clients, les changements dans les préférences des
clients, les nouvelles tendances du marché, peuvent également freiner la performance
des PME.

Il est important pour les PME de surveiller régulièrement ces freins externes et de mettre en
place des stratégies pour les minimiser. En anticipant les freins externes à la performance, les
PME peuvent travailler à renforcer leur résilience, leur flexibilité et leur capacité à s'adapter
aux changements de l'environnement.

Section 2 : l’esquisse de modélisation de la relation entre le contrôle interne et la


performance des PME ;

1-Enjeux de la relation entre le contrôle interne et la performance des PME


La relation entre le contrôle interne et la performance des PME est un sujet important pour les
entreprises de toutes tailles, car il peut avoir un impact significatif sur leur capacité à atteindre
leurs objectifs commerciaux. Voici quelques enjeux clés à considérer :

1.1- Gestion des risques :

Le contrôle interne est un moyen important de gérer les risques qui peuvent nuire à la
performance d'une PME. En mettant en place des contrôles internes solides, une entreprise
peut minimiser les risques de fraudes, d'erreurs comptables, de pertes financières et de non-
conformité réglementaire.

1.2- Efficacité opérationnelle

Le contrôle interne peut également aider une PME à améliorer son efficacité opérationnelle
en identifiant les problèmes de processus et en proposant des solutions pour les résoudre.
Cela peut inclure l'automatisation des processus, la réduction des délais et des coûts, et
l'amélioration de la qualité des produits ou services.

1.3- Transparence financière :

Les PME ont souvent du mal à obtenir des financements ou des investissements en raison de
leur manque de transparence financière. Le contrôle interne peut aider à améliorer la
transparence financière en fournissant des informations précises et fiables sur les finances de
l'entreprise.

1.4- Gestion de la conformité :

Les PME doivent se conformer à de nombreuses réglementations, ce qui peut être difficile et
coûteux. Le contrôle interne peut aider à gérer la conformité en identifiant les règles et les
réglementations applicables à l'entreprise, en mettant en place des contrôles pour se
conformer à ces règles, et en surveillant régulièrement la conformité de l'entreprise.

1.5- Gestion des ressources :

Les PME ont souvent des ressources limitées, ce qui peut rendre difficile la mise en place de
contrôles internes adéquats. Cependant, le manque de contrôle interne peut entraîner des
pertes financières et des risques pour l'entreprise. Par conséquent, il est important pour les
PME de trouver un équilibre entre les coûts et les avantages du contrôle interne pour
optimiser l'utilisation de leurs ressources.
En somme, le contrôle interne peut aider les PME à améliorer leur performance en minimisant
les risques, en améliorant l'efficacité opérationnelle, en fournissant une transparence
financière, en gérant la conformité et en optimisant l'utilisation des ressources.

2- les éléments constitutifs du contrôle interne :

2.1-les composants du contrôle interne ;

Le contrôle interne est un processus mis en place par une organisation pour assurer la fiabilité
de ses opérations, la conformité aux lois et réglementations en vigueur, la protection de ses
actifs et la prévention des fraudes. Les composantes clés du contrôle interne sont les suivants :

 L'environnement de contrôle : Il s'agit du ton donné par la direction de l'organisation


en ce qui concerne l'importance du contrôle interne et de l'éthique. Cela comprend la
mise en place d'une structure organisationnelle adéquate, la définition de
responsabilités claire, la promotion de l'intégrité et de la valeur éthique, ainsi que la
création d'un environnement propice à l'exercice d'un contrôle efficace.
 L'évaluation des risques : Il s'agit d'identifier et d'évaluer les risques auxquels
l'organisation est confrontée, tant au niveau interne qu'externe. Cela comprend
l'évaluation des risques opérationnels, financiers, juridiques, réglementaires et autres,
afin de déterminer les mesures appropriées à prendre pour les atténuer.
 Les activités de contrôle : ce sont les politiques et les procédures mises en place pour
s'assurer que les objectifs de l'organisation sont atteints. Cela peut inclure des
contrôles préventifs tels que l'autorisation et la validation des transactions, des
contrôles de détection tels que les rapprochements périodiques et les vérifications,
ainsi que des contrôles correctifs tels que les actions correctives en cas de non-
conformité.
 L'information et la communication : Il s'agit du flux d'informations appropriées à tous
les niveaux de l'organisation, permettant aux employés d'exécuter leurs responsabilités
de manière efficace. Cela comprend la communication des objectifs et des
responsabilités, la diffusion des politiques et des procédures, ainsi que la mise en place
de canaux de communication efficaces permettant aux employés de signaler les
problèmes ou les préoccupations.
 La surveillance : Il s'agit de l'évaluation continue du contrôle interne par la direction et
d'autres parties prenantes, afin d'à assurer de son efficacité et de son adaptation aux
évolutions de l'organisation et de son environnement. Cela peut inclure des audits
internes, des revues de conformité, des évaluations des risques, des enquêtes sur les
fraudes, etc.

Ces composants du contrôle interne travaillent ensemble pour fournir une assurance
raisonnable quant à l'atteinte des objectifs de l'organisation et à la gestion efficace des risques.
Il convient de noter que les composants spécifiques du contrôle interne peuvent varier en
fonction de la taille, de la nature et de la complexité de l'organisation.

2.2- les objectifs du contrôle interne :

Le contrôle interne a pour objectifs de :

 Assurer la fiabilité et l'intégrité des informations financières : le contrôle interne vise à


garantir que les informations financières de l'organisation sont précises, fiables et
conformes aux normes comptables et fiscales en vigueur.
 Assurer la conformité aux lois et réglementations en vigueur : le contrôle interne aide
à s'assurer que l'organisation est en conformité avec les lois, les réglementations et les
normes applicables, et à minimiser les risques de non-conformité.
 Protéger les actifs de l'organisation : le contrôle interne vise à assurer la sécurité et la
protection des actifs de l'organisation, notamment les actifs financiers, les
équipements, les données et les informations confidentielles.
 Prévenir la fraude : le contrôle interne vise à réduire les risques de fraude en mettant
en place des contrôles pour détecter et prévenir les fraudes potentielles.
 Améliorer l'efficacité opérationnelle : le contrôle interne peut aider à améliorer
l'efficacité des opérations de l'organisation en identifiant les inefficacités et en mettant
en place des processus et des contrôles plus efficaces.
 Encourager la conformité aux politiques et procédures de l'organisation : le contrôle
interne peut aider à promouvoir la conformité aux politiques et procédures de
l'organisation en mettant en place des contrôles pour s'assurer que les processus sont
suivis correctement.

Dans l'ensemble, le contrôle interne vise à fournir une assurance raisonnable quant à la
réalisation des objectifs de l'organisation, à la gestion efficace des risques et à l'amélioration
continue des processus. Il contribue à instaurer la confiance des parties prenantes, notamment
les actionnaires, les investisseurs, les créanciers et les régulateurs, en démontrant que
l'organisation est gérée de manière responsable et transparente.

Il convient de noter que les objectifs spécifiques du contrôle interne peuvent varier en
fonction des caractéristiques et des besoins de chaque organisation. Certains objectifs peuvent
être plus prioritaires que d'autres en fonction de l'industrie, de la taille de l'entreprise et des
risques spécifiques auxquels elle est confrontée.

En outre, le contrôle interne n'est pas un processus statique, mais plutôt un processus
dynamique qui doit s'adapter aux changements internes et externes. Il nécessite une évaluation
continue de son efficacité, des ajustements et des améliorations régulières pour s'assurer qu'il
reste adapté aux besoins changeants de l'organisation.

En résumé, les objectifs du contrôle interne sont d'assurer la fiabilité des informations
financières, de garantir la conformité aux lois et réglementations, de protéger les actifs de
l'organisation, de prévenir la fraude, d'améliorer l'efficacité opérationnelle et de promouvoir la
conformité aux politiques et procédures de l'organisation.

3-Les factures influençant la relation entre le contrôle interne et la performance des


PME :

3.1-les facteurs internes ;

La relation entre le contrôle interne et la performance des PME est complexe et peut-être
influencée par plusieurs facteurs internes, tels que :

 La culture d'entreprise : la culture d'entreprise peut jouer un rôle important dans la


relation entre le contrôle interne et la performance des PME. Si l'entreprise a une
culture qui valorise la transparence, l'éthique et la responsabilité, cela peut renforcer
l'efficacité du contrôle interne et améliorer la performance de l'entreprise.
 La taille de l'entreprise : la taille de l'entreprise peut également influencer la relation
entre le contrôle interne et la performance. Les PME ont souvent des ressources
limitées pour mettre en place et maintenir un système de contrôle interne robuste. Par
conséquent, la taille de l'entreprise peut influencer la portée et l'efficacité du contrôle
interne, ainsi que son impact sur la performance de l'entreprise.
 La complexité des opérations : la complexité des opérations de l'entreprise peut
également influencer la relation entre le contrôle interne et la performance. Si les
opérations sont complexes et impliquent des processus multiples, cela peut rendre le
contrôle interne plus difficile à mettre en place et à maintenir. Cela peut également
affecter la performance de l'entreprise si les risques ne sont pas correctement gérés.
 Le niveau de compétence et d'expérience des employés : le niveau de compétence et
d'expérience des employés peut avoir un impact sur la mise en place et le maintien du
contrôle interne. Si les employés sont bien formés et compétents, cela peut renforcer
l'efficacité du contrôle interne et contribuer à améliorer la performance de l'entreprise.
En revanche, si les employés manquent de compétences ou d'expérience, cela peut
compromettre l'efficacité du contrôle interne et entraîner des lacunes dans la
performance.
 La gouvernance d'entreprise : la qualité de du gouvernance d'entreprise joue un rôle
crucial dans la relation entre le contrôle interne et la performance des PME. Une
gouvernance solide, avec des structures de surveillance adéquates, une séparation des
fonctions et une responsabilité claire, favorise la mise en place et le suivi d'un contrôle
interne efficace, ce qui peut avoir un impact positif sur la performance de l'entreprise.
 La communication et la collaboration : la communication et la collaboration entre les
différents niveaux et départements de l'entreprise peuvent également influencer la
relation entre le contrôle interne et la performance. Une communication claire des
politiques, des procédures et des objectifs, ainsi qu'une collaboration efficace pour
mettre en œuvre et maintenir le contrôle interne, favorisent une performance globale
solide.
 La gestion des risques : la capacité de l'entreprise à identifier, évaluer et gérer les
risques internes et externes peuvent avoir un impact significatif sur la relation entre le
contrôle interne et la performance. Une gestion proactive des risques permet de
renforcer le contrôle interne et de réduire les éventuelles perturbations ou erreurs
pouvant affecter négativement la performance de l'entreprise.

Il est important de noter que ces facteurs internes peuvent varier d'une PME à l'autre et qu'il
est essentiel d'évaluer les spécificités de chaque entreprise pour comprendre pleinement
l'impact du contrôle interne sur sa performance.

3.2- les factures externes :

En plus des facteurs internes, il existe également des facteurs externes qui peuvent influencer
la relation entre le contrôle interne et la performance des PME. Voici quelques exemples :
 La réglementation : les réglementations peuvent imposer des exigences spécifiques en
matière de contrôle interne aux PME. Les entreprises qui sont en mesure de respecter
ces exigences peuvent être mieux en mesure d'éviter les amendes et les sanctions
réglementaires, ce qui peut améliorer leur performance.
 La concurrence : Les PME opèrent souvent dans des secteurs très concurrentiels, ce
qui signifie qu'elles doivent être en mesure de gérer efficacement leurs coûts et de
maintenir des niveaux élevés de qualité pour rester compétitives. Un système de
contrôle interne efficace peut aider les PME à surveiller leurs coûts et à améliorer leur
qualité.
 Les conditions économiques : les conditions économiques peuvent avoir un impact
significatif sur la performance des PME. Les entreprises qui sont en mesure de gérer
efficacement leurs finances et de prendre des décisions éclairées en période de
difficultés économiques peuvent être mieux en mesure de maintenir leur performance.
 La culture de la réglementation : la culture de la réglementation peut varier d'un pays à
l'autre et peut influencer la manière dont les PME mettent en place leur système de
contrôle interne. Dans les pays où la réglementation est perçue comme étant stricte et
importante, les PME peuvent être plus enclines à mettre en place des systèmes de
contrôle interne plus robustes.
 La technique : les avancées technologiques peuvent également avoir un impact
significatif sur la relation entre le contrôle interne et la performance des PME. Les
PME qui sont en mesure d'utiliser des techniques innovantes pour surveiller et gérer
leurs opérations peuvent être mieux en mesure de maintenir leurs performances et leur
compétitivité.

En résumé, les facteurs externes peuvent influencer la relation entre le contrôle interne et la
performance des PME de manière significative. Les PME doivent être en mesure de s'adapter
à ces facteurs externes pour mettre en place un système de contrôle interne efficace qui peut
les aider à maintenir leur performance à long terme.

4-L’esquisse de modélisation de la relation entre le contrôle interne et la performance


des PME :

4.1- les hypothèses de la relation ;


Il existe plusieurs hypothèses de la relation entre le contrôle interne et la performance des
PME. En voici quelques exemples :

 L'hypothèse de l'effet positif du contrôle interne sur la performance : cette hypothèse


postule qu'un système de contrôle interne efficace peut aider les PME à améliorer leur
performance. En surveillant les processus de l'entreprise, en identifiant les faiblesses et
en mettant en place des mesures correctives, le contrôle interne peut aider les PME à
réduire les risques et à améliorer leur efficacité opérationnelle.
 L'hypothèse de l'effet nul du contrôle interne sur la performance : cette hypothèse
postule qu'il n'y a pas de relation significative entre le contrôle interne et la
performance des PME. Selon cette hypothèse, le contrôle interne peut être considéré
comme un coût supplémentaire pour les PME et n'aurait donc pas d'impact significatif
sur leur performance.
 L'hypothèse de l'effet négatif du contrôle interne sur la performance : cette hypothèse
postule que le contrôle interne peut avoir un impact négatif sur la performance des
PME. Selon cette hypothèse, un système de contrôle interne trop rigide et complexe
peut entraîner une surcharge de travail et un manque de flexibilité, ce qui peut nuire à
la performance de l'entreprise.
 L'hypothèse de l'interaction entre le contrôle interne et les facteurs externes : cette
hypothèse postule que la relation entre le contrôle interne et la performance des PME
dépendent de facteurs externes tels que la réglementation, la concurrence, la
technique, etc. Selon cette hypothèse, un système de contrôle interne efficace peut
améliorer la performance des PME dans un environnement favorable, mais peut avoir
moins d'impact dans un environnement difficile.

4.2- Les variables clés à prendre en compte :

La relation entre le contrôle interne et la performance des PME est complexe et dépend de
plusieurs variables clés. Voici quelques-unes des variables clés que les entreprises doivent
prendre en compte lorsqu'elles examinent cette relation :

 La structure organisationnelle : la structure organisationnelle de l'entreprise peut avoir


un impact significatif sur la relation entre le contrôle interne et la performance. Les
entreprises avec une structure décentralisée peuvent avoir besoin d'un système de
contrôle interne plus flexible pour gérer efficacement les opérations. D'autre part, les
entreprises avec une structure plus centralisée peuvent nécessiter un système de
contrôle interne plus strict pour assurer la conformité et la transparence.
 Les processus opérationnels : les processus opérationnels de l'entreprise peuvent
également influencer la relation entre le contrôle interne et la performance. Les
entreprises avec des processus opérationnels complexes peuvent nécessiter un système
de contrôle interne plus robuste pour surveiller et gérer efficacement les risques.
D'autre part, les entreprises avec des processus opérationnels plus simples peuvent
nécessiter un système de contrôle interne moins rigide.
 Les ressources humaines : les ressources humaines peuvent jouer un rôle important
dans la relation entre le contrôle interne et la performance. Les entreprises qui ont un
personnel bien formé et compétent peuvent être mieux en mesure de mettre en place
un système de contrôle interne efficace. De plus, les employés peuvent contribuer à
l'efficacité du contrôle interne en signalant les problèmes et en proposant des
améliorations.
 Les technologies de l'information : les technologies de l'information peuvent jouer un
rôle important dans la relation entre le contrôle interne et la performance. Les
entreprises qui utilisent des systèmes d'information avancés pour surveiller et gérer les
processus opérationnels peuvent être mieux en mesure de mettre en place un système
de contrôle interne efficace. De plus, les technologies de l'information peuvent aider à
améliorer la rapidité et l'exactitude des informations financières, ce qui peut contribuer
à une meilleure performance.
 L'environnement externe : L'environnement externe de l'entreprise peut également
influencer la relation entre le contrôle interne et la performance. Les entreprises qui
opèrent dans des secteurs fortement réglementés peuvent nécessiter un système de
contrôle interne plus rigide pour respecter les exigences réglementaires. D'autre part,
les entreprises qui opèrent dans des secteurs moins réglementés peuvent être en
mesure de mettre en place un système de contrôle interne moins rigide.

En résumé, la relation entre le contrôle interne et la performance des PME dépendent de


plusieurs variables clés telles que la structure organisationnelle, les processus opérationnels,
les ressources humaines, les techniques de l'information et l'environnement externe. Les
entreprises doivent prendre en compte ces variables lorsqu'elles mettent en place un système
de contrôle interne pour améliorer leur performance à long terme.
5-les méthodes d’évaluation de la relation entre le contrôle interne et la performance des
PME ;

5.1-les méthodes quantitatives :

Il existe plusieurs méthodes quantitatives pour évaluer la relation entre le contrôle interne et la
performance des PME. Voici quelques exemples :

 Analyse de régression : L'analyse de régression est une méthode couramment utilisée


pour évaluer la relation entre deux variables. Dans le cas du contrôle interne et de la
performance, une analyse de régression peut être utilisée pour établir une corrélation
entre les deux variables et pour identifier les facteurs qui influencent la performance.
 Analyse de variance (ANOVA) : L'ANOVA est une méthode statistique qui permet
de mesurer la différence de la performance entre les groupes de PME en fonction de
différents niveaux de contrôle interne. Cette méthode peut aider à identifier les
niveaux de contrôle interne qui ont le plus d'impact sur la performance.
 Analyse de covariance (ANCOVA) : L'ANCOVA est une méthode statistique qui
permet d'ajuster la performance des PME en fonction des variables qui peuvent
affecter la performance, telles que la taille de l'entreprise ou le secteur d'activité.
Cette méthode peut aider à isoler l'impact spécifique du contrôle interne sur la
performance.
 Analyse de chemin (path analysis) : L'analyse de chemin est une méthode statistique
qui permet de mesurer les relations causales entre les variables. Dans le cas du
contrôle interne et de la performance, l'analyse de chemin peut aider à déterminer les
variables intermédiaires qui se situent entre le contrôle interne et la performance.
 Analyse factorielle : L'analyse factorielle est une méthode statistique qui permet de
réduire un grand nombre de variables en un petit nombre de facteurs clés. Dans le cas
du contrôle interne et de la performance, l'analyse factorielle peut aider à identifier
les variables clés qui ont le plus d'impact sur la performance.

En utilisant ces méthodes quantitatives, les entreprises peuvent mieux comprendre la relation
entre le contrôle interne et la performance des PME. Cela peut aider les entreprises à identifier
les domaines dans lesquels elles peuvent améliorer leur système de contrôle interne pour
maximiser leur performance à long terme.
5.2- les méthodes qualitatives :

En plus des méthodes quantitatives, il existe également des méthodes qualitatives pour
évaluer la relation entre le contrôle interne et la performance des PME. Voici quelques
exemples :

 Entretiens individuels ou de groupe : les entretiens individuels ou de groupe avec les


dirigeants ou les employés de la PME peuvent aider à comprendre la façon dont le
contrôle interne est perçu et mis en œuvre dans l'entreprise. Cela peut aider à identifier
les forces et les faiblesses du système de contrôle interne et à déterminer comment il
peut être amélioré pour améliorer la performance de l'entreprise.
 Études de cas : les études de cas peuvent être utilisées pour examiner en détail
comment le contrôle interne a été mis en œuvre dans une PME donnée, et comment
cela a affecté sa performance. Cela peut aider à identifier les meilleures pratiques en
matière de contrôle interne et à déterminer comment elles peuvent être appliquées
dans d'autres entreprises.
 Observations sur site : les observations sur site peuvent aider à identifier les processus
et les procédures actuels en matière de contrôle interne et à déterminer leur efficacité.
Cela peut aider à identifier les domaines qui nécessitent une amélioration et à formuler
des recommandations spécifiques pour améliorer le système de contrôle interne.
 Analyse documentaire : L'analyse des documents tels que les politiques, les
procédures et les rapports financiers peuvent aider à comprendre comment le contrôle
interne est conçu et mis en œuvre dans l'entreprise. Cela peut aider à identifier les
lacunes et les domaines d'améliorations potentielles.

En utilisant ces méthodes qualitatives, les entreprises peuvent obtenir une compréhension
approfondie de la relation entre le contrôle interne et la performance des PME. Cela peut aider
les entreprises à identifier les problèmes de contrôle interne qui peuvent affecter leur
performance et à mettre en place des solutions efficaces pour améliorer leur système de
contrôle interne.

6- les implications pour les PME :

6.1-les enjeux stratégiques liés au contrôle interne et à la performance des PME :


Le contrôle interne joue un rôle important dans la performance des PME, car il permet
d'assurer la conformité réglementaire, de prévenir les erreurs et les fraudes, et de faciliter la
prise de décisions éclairées. Ainsi, les enjeux stratégiques liés au contrôle interne et à la
performance des PME sont nombreux et incluent :

 La conformité réglementaire : Les PME sont souvent soumises à des réglementations


strictes, et le non-respect de ces réglementations peut entraîner des sanctions
financières et nuire à la réputation de l'entreprise. Le contrôle interne permet de
s'assurer que l'entreprise est en conformité avec ces réglementations, ce qui réduit les
risques de sanctions et améliore la réputation de l'entreprise.
 La gestion des risques : Les PME sont souvent exposées à des risques tels que la
fraude, les erreurs financières et les cybers attaques. Le contrôle interne permet de
minimiser ces risques en identifiant les faiblesses du système et en mettant en place
des procédures pour les corriger.
 La prise de décisions éclairées : Les PME doivent prendre des décisions stratégiques
importantes pour assurer leur croissance et leur pérennité. Le contrôle interne fournit
des informations précieuses sur la performance de l'entreprise, ce qui permet aux
dirigeants de prendre des décisions éclairées et de mettre en place des stratégies
efficaces.
 La gestion de la performance : le contrôle interne peut aider à améliorer la
performance des PME en identifiant les domaines à améliorer et en mettant en place
des mesures pour y parvenir. Cela peut inclure des processus de contrôle de la qualité,
des audits internes réguliers et des systèmes de reporting efficaces.
 La communication avec les parties prenantes : Les PME doivent communiquer
régulièrement avec leurs parties prenantes, y compris les investisseurs, les clients et
les fournisseurs. Le contrôle interne fournit des informations précieuses sur la
performance de l'entreprise, ce qui peut améliorer la communication avec ces parties
prenantes et renforcer la confiance dans l'entreprise.

En somme, le contrôle interne est un enjeu stratégique crucial pour les PME, car il permet
d'assurer la conformité réglementaire, de gérer les risques, de prendre des décisions éclairées,
d'améliorer la performance et de renforcer la communication avec les parties prenantes.
6.2- les bonnes pratiques en matière de contrôle interne pour améliorer la performance
des PME :

Voici quelques bonnes pratiques en matière de contrôle interne pour améliorer la


performance des PME ;

 Établir une culture de contrôle interne : les dirigeants doivent être engagés dans la
promotion d'une culture de contrôle interne au sein de l'entreprise, en mettant l'accent
sur l'importance du respect des normes et des procédures internes.
 Définir clairement les rôles et les responsabilités : Les PME doivent définir clairement
les rôles et les responsabilités de chaque employé, afin de garantir que chaque tâche
est attribuée à la bonne personne et que les processus sont exécutés correctement.
 Mettre en place des procédures de contrôle interne adaptées à la taille de l'entreprise :
Les PME doivent mettre en place des procédures de contrôle interne qui sont adaptées
à la taille et à la complexité de l'entreprise. Il est important de trouver un équilibre
entre la rigueur nécessaire pour assurer la qualité et la flexibilité nécessaire pour
s'adapter aux besoins de l'entreprise.
 Former les employés : Les PME doivent former régulièrement les employés sur les
procédures de contrôle interne, les sensibiliser aux risques potentiels et les encourager
à signaler les anomalies.
 Effectuer des audits internes réguliers : Les PME doivent effectuer des audits internes
réguliers pour identifier les points faibles du système de contrôle interne et les
améliorer.
 Établir des indicateurs de performance clairs : Les PME doivent établir des indicateurs
de performance clairs pour mesurer l'efficacité du système de contrôle interne et
s'assurer que la performance de l'entreprise est suivie et analysée régulièrement.
 Utiliser des outils technologiques appropriés : Les PME peuvent utiliser des outils
technologiques pour automatiser certaines tâches de contrôle interne, ce qui peut
améliorer l'efficacité et la précision des processus.
 Évaluer régulièrement l'efficacité du système de contrôle interne : Les PME doivent
évaluer régulièrement l'efficacité du système de contrôle interne pour s'assurer qu'il est
toujours adapté à l'évolution des risques et des besoins de l'entreprise.

En somme, les PME peuvent améliorer leurs performances en mettant en place des bonnes
pratiques en matière de contrôle interne, en favorisant une culture de contrôle interne, en
définissant clairement les rôles et les responsabilités, en formant les employés, en effectuant
des audits internes réguliers, en établissant des indicateurs de performance clairs, en utilisant
des outils technologiques appropriés et en évaluant régulièrement l'efficacité du système de
contrôle interne.

Conclusion :

En conclusion, le contrôle interne est un élément-clé pour améliorer la performance des PME.
Un système de contrôle interne efficace permet de réduire les risques, d'optimiser les
processus opérationnels, d'améliorer la qualité des données financières et de renforcer la
confiance des parties prenantes. Les facteurs internes et externes doivent être pris en compte
dans l'évaluation de la relation entre le contrôle interne et la performance des PME. Les
méthodes quantitatives et qualitatives sont utilisées pour évaluer l'efficacité du contrôle
interne et son impact sur la performance de l'entreprise. Les bonnes pratiques en matière de
contrôle interne, telles que la définition claire des rôles et des responsabilités, la formation des
employés, la mise en place de procédures adaptées, l'utilisation d'outils technologiques et la
mesure régulière des performances, peuvent aider les PME à améliorer leur performance et
leur rentabilité. En somme, le contrôle interne est un processus continu qui doit être évalué et
amélioré en permanence pour garantir la performance et la durabilité des PME.

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