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Classes : TI11, 12 et 13 Année universitaire : 2023-2024 Enseignant : abdelbast fareh

TP : culture d’entreprise (Business Culture)

Introduction :
Il est difficile d’enfermer dans une définition unique le sens d’un mot comme entreprise qui
s’applique aussi bien à un complexe industriel, qu’à un cabinet de conseil ou bien encore un
petit commerçant.

Dans la première partie de ce cours « culture d’entreprise » nous mettons en évidence tout
d’abord l’identification de l’entreprise (taille, type, classification etc.) avant de passer à l’étude
du lien de l’entreprise avec son environnement ainsi que les étapes nécessaires à sa création.

PARTIE I.LES 3E : ENTREPRISE, ENTREPRENEUR ET


ENTREPRENEURIAT
I.1. L’ENTREPRISE
1) définition :

L’entreprise peut être définie de plusieurs façons :

- Elle est définie comme une entité autonome qui produit des biens et des services
marchands.
- En économie, l’entreprise est traditionnellement définie comme étant « une organisation
économique, de forme juridique déterminée, réunissant des moyens humains, matériels,
immatériels et financiers, pour produire des biens ou des services destinés à être vendus
sur un marché pour réaliser un profit ».

2) activité :

L’activité d’une entreprise peut être décomposée en deux phases distinctes :

- l’activité productive : c’est à dire la création (la production) de biens ou services.

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-l’activité de répartition des richesses en contrepartie des biens ou services.

3) classification :

On peut classer les entreprises selon au moins trois classes

a) la classification selon la nature économique ;

b) la classification selon la taille ;

c) La classification juridique.

a) La classification selon la nature économique : Cette classification peut se faire selon trois
aspects :

-classification par secteur

-classification par type d’opérations accomplies.

-classification selon la branche d’activité

-classification par secteur :

- Le secteur primaire : regroupe toutes les entreprises utilisant à titre principal le


facteur naturel. Il englobe l’agriculture, la pêche, etc.

- Le secteur secondaire : réunit toutes les entreprises ayant comme activité la transformation
de matières premières en produits finis et englobe donc toutes les industries

- Le secteur tertiaire : rassemble toutes les entreprises prestataires de services. Sa


composition est très hétérogène car il regroupe tout ce qui n’appartient pas aux deux autres
secteurs, à savoir : les activités de distribution, de transport, de loisir, de crédit, d’assurance,
hôtellerie, etc.

-La classification selon le type d’opérations accomplies

- Les entreprises agricoles : ce sont des entreprises dont le facteur naturel est prédominant.

-Les entreprises industrielles : effectuent des opérations de transformation de la matière


première en produits finis.

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-Les entreprises commerciales : réalisent les opérations de distribution des biens et assurent
la fonction de grossiste (c’est-à-dire l’achat en grande quantité directement chez le fabricant et
la vente en grande quantité au revendeur) ou de semi-grossistes (stade intermédiaire entre le
grossiste et le détaillant) ou de détaillants qui vendent directement au consommateur.

-Les entreprises de prestations de service : ce sont des entreprises appartenant au secteur


tertiaire. Elles ont pour but d’apporter une valeur ajoutée à un produit ou d’assurer un service
nécessaire à une autre entreprise ou à un particulier contre un prix. Elles fournissent deux types
de services

*service de production vendue à d’autres entreprises : société d’étude, agences de


publicité etc.

*service de consommation : entreprises rendant des services aux consommateur


(transport, restaurants, locations…)

-Les entreprises financières : réalisent des opérations financières à savoir : la création, la


collecte, la transformation et la distribution des ressources monétaires et des ressources
d’épargne. Elles sont constituées par les banques.

La classification selon la branche d’activité :

À la différence du secteur, qui rassemble des activités variées, la branche ne regroupe que les
entreprises fabriquant, à titre principal, la même catégorie de biens : Exemple entreprises de
l’industrie pharmaceutique. En effet, Les entreprises d’une même branche ont pour points
communs : l’usage d’une même technique ; l’utilisation des mêmes matières premières ; des
intérêts communs dans certains domaines : ce qui leur permet de regrouper certaines de leurs
activités et de créer des services communs.

b) La classification selon la taille : Les entreprises ont des tailles différentes. Selon sa
dimension, l’entreprise va du simple atelier jusqu’à la grande entreprise.

La taille de l’entreprise peut être mesurée soit par l’effectif du personnel, soit par le chiffre
d’affaire :

*L’effectif du personnel employé : selon ce critère, on distingue :

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- Très petite entreprise : effectif inférieur à 10


- Petite entreprise : effectif de 10 à 49 salariés
- Moyenne entreprise : effectif de 50 à 199 salariés
- Grande entreprise : effectif supérieur ou égale à 200 employés

*Le chiffre d’affaire : Le chiffre d’affaire permet d’avoir une idée sur le volume des
transactions de l’entreprise avec ses clients. L’importance d’une entreprise peut se définir par
le volume de ses transactions. Ce critère est important car il est utilisé pour
apprécier(évaluer)l’évolution des entreprises et pour les classer par ordre d’importance selon
leur chiffre d’affaire.

c) la classification juridique :

Cette classification permet de distinguer entre : Les entreprises du secteur public ; Les
entreprises privées et les entreprises de l’économie sociale et solidaire :

-Les entreprises du secteur public : elle englobe :

* les entreprises appartiennent totalement à l’Etat (entreprises publiques).

*les entreprises semi-publiques : ce sont les entreprises qui sont contrôlées par les pouvoirs
publics « choix des investissements, fixation des prix, politiques d’emploi… » Et que des
personnes privées participent au financement et/ou à la gestion de ces entreprises.

*l’établissement public : sous forme d’une personne morale de droit public, disposant d'une
certaine autonomie administrative et financière afin de remplir une mission d'intérêt général,
précisément définie. Leurs domaines d'intervention sont variés mais la plupart remplissent une
mission de nature économique ou sociale. Il peut s'agir du domaine de la santé, de
l'enseignement (universités, lycées),le transport, la communication, l’énergie etc.

-les entreprises privées : On distingue

*l’entreprise individuelle : qui appartient en totalité à une seule personne qui assure la gestion
et la direction

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*les entreprises sociétaires: la société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes
conviennent de mettre en commun leurs biens ou leur travail ou les deux à la fois en
vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter.

*Les entreprises de l'économie sociale et solidaire : l’économie sociale et solidaire (ESS)


rassemble les entreprises qui cherchent à concilier activité économique et utilité sociale.
En effet, le concept de (ESS) désigne un ensemble d'entreprises organisées sous forme de
coopératives, mutuelles, associations, dont le fonctionnement interne et les activités sont
fondés sur un principe de solidarité et d'utilité sociale.

II- L’environnement de l’entreprise


C’est l’ensemble des facteurs extérieurs à l’entreprise et qui ont une influence sur elle.
On distingue :
1) le macro-environnement : environnement général de l’entreprise qui intègre
les aspects sociologiques, économiques, juridiques, techniques ... tant nationaux
qu’internationaux. En effet, Il existe de nombreux facteurs clés de cet
environnement qui ont des conséquences pour l’entreprise. Celle-ci doit les
connaître pour agir efficacement. Par exemple, une entreprise qui décide de
lancer un nouveau produit doit savoir que la demande future est fonction de
multiples facteurs :
-facteurs démographiques (structure de la population par âge, projection future de la
pyramide d’âge etc.)
-facteurs culturels (niveau d’éducation de la population cible, état et évolution des
croyances de la population etc.)
-facteurs juridiques (lois et règlement organisant les marchés et les négociations)
-facteurs économiques (croissance, évolution des prix, politique économique de l’Etat
etc.)
-facteurs technologiques (état et évolution des connaissances, niveau d’intégration des
nouveaux produits, diffusion internationale des innovations et des inventions etc.)

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2) le micro-environnement : environnement spécifique de l’entreprise constitué


de ses clients, de ses fournisseurs, de ses sous-traitants, de ses concurrents...il est
constitué par ses partenaires sur le marché à savoir :
-les clients : identifier leurs besoins, déterminer leur nombre, évaluer leur force et leur
pouvoir, envisager leur évolution…
-les fournisseurs : Un fournisseur est une personne ou une entreprise qui fournit à une
entreprise certaine marchandises. Le fournisseur va donc fournir à l'entreprise les
inputs nécessaires à la production. Toute entreprise doit donc déterminer leur nombre,
évaluer leur taille…
-les concurrents : un concurrent est défini comme une entreprise exerçant la même
activité et offrant des produits ou services plus ou moins similaires. Dans la
compétition concurrentielle, chaque entreprise cherche à satisfaire ses clients et à les
fidéliser afin d'accroître sa part de marché et sa rentabilité. Toute entreprise doit donc
déterminer leur nombre (concurrents directs « biens similaires » et concurrents
indirects « biens de substitution »), apprécier leur force et leur pouvoir, envisager les
évolutions en termes de rapport de force…

III- Les étapes de la création de l’entreprise :

1) la naissance de l’idée : une idée de projet se naisse généralement en observant


notre environnement :
-le milieu professionnel : en observant notre environnement professionnel
(l’entreprise que nous avons exécutée notre stage ou notre travaille, ou celles des
entreprises proches de notre habitation), nous pouvons déceler parfois des
dysfonctionnements, des besoins non satisfaits (manque de diversification des
produits, habillage façade non attractif, mauvaise qualité de services etc.). Pour ce
faire, nous introduisons des améliorations et nous créons des produits
concurrentiels. Ces améliorations peuvent être sous forme par exemple d’une :
*innovation design : modifier le design d’un produit existant. Exemple : les
capsules de café.

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* innovation basée sur un usage : modifier la manière d’utiliser un produit.


Exemple : les téléphones portables ne servent plus seulement à téléphoner.
-le milieu socioculturel : on distingue dans ce propos particulièrement le milieu
familial et le milieu éducatif. Tous les deux pouvant exercer un effet stimulateur
aidant l’entrepreneur à chercher une nouvelle opportunité d’investissement. De
même, la lecture de la presse spécialisée, économique ou professionnelle, les
voyages à l’étranger etc. Sont autant d’occasions de déceler de nouveaux produits,
d’observer de nouvelles pratiques.

2) étude préliminaire de l’idée : après avoir réfléchir sur l’idée de projet (soit en
créant notre propre idée, soit en valorisant l’idée ou le projet des autres personnes),
nous devons maintenant confronter notre idée à son environnement économique et
règlementaire. il s’agit donc de :
-définir précisément nos produits et nos services tels que nous les imaginons à
priori : les produits à vendre à titre principal, le plus que nous apporterons pour se
distinguer de la concurrence, les besoins que nous pourrons répondre etc.
-énumérer les clients potentiels avec lesquels nous visons faire notre premier
contact : leur nombre approximatif, leur localisation, leurs désirs etc.
-rechercher des informations sur le marché : sur les produits et services que nous
voulons vendre, sur les matériels et produits intermédiaires nécessaires à notre
production, sur les fournisseurs éventuels etc.
-prendre avis et conseils de spécialistes : consulter les structures d’appui à la
création d’entreprise. En Tunisie, il s’agit essentiellement de
* Ministère de l’industrie, de l’énergie et des mines ;
*BFPME - Banque de Financement des Petites et Moyennes Entreprises
(couvre l’intégralité des activités de conseil, de suivi et de financement dédiées
aux petites et moyennes entreprises) ;
*les centres d’affaire (adresse : Ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines.
Direction Générale de la Promotion des Petites et Moyennes Entreprises) :
Renseigner les porteurs d’idées de projets, les Promoteurs et les Investisseurs,
Accompagner les promoteurs dans les phases de démarrage et de suivi de la

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réalisation de leurs projets, organiser au profit des promoteurs et investisseurs des


Séminaires en vue de les informer sur les avantages comparatifs de la région.

*site internet : Portrait de l’industrie tunisienne.

-analyser les contraintes et menaces liées à notre projet : il s’agit d’énumérer les
différentes contraintes ou difficultés pourront s’opposer à la création de notre
entreprise. Leur analyse nous permet de chercher les moyens nécessaires pour les
surmonter.
*contraintes liées à la fabrication d’un produit ou la prestation d’un service :
Exemple : nous envisageons de fabriquer un produit de luxe, dans ce cas, il faut
prendre en considération le coût excessif pour le produire, le coût de la publicité etc.
*contraintes de marché : Un marché peut être nouveau, en décollage, en pleine
maturité, en déclin, saturé, fermé, peu solvable, etc.
Figure : cycle de vie d’un produit

Exemple : notre marché est encombré « saturé » (En économie, la saturation


est une situation dans laquelle un produit est devenu diffusé (distribué) au sein
d'un marché ; le niveau de saturation peut dépendre du pouvoir d'achat des
consommateurs, ainsi que de la concurrence, des prix et de la technologie). Dans
ce cas, nous devons donner le plus à notre produit afin de se démarquer de la
concurrence.

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*contraintes légales : En fonction de notre projet, nous devons vérifier l’exigence :


• d’une autorisation préalable d’exploitation ;
• d’un agrément préalable ;
• d’une qualification professionnelle ;
• de règles spécifiques de sécurité (ERP) ;
• de règles d’hygiène et de sécurité
- dégager les grandes lignes de notre projet : en répondant aux questions
suivantes :
* de quels moyens aurons-nous besoin pour mettre en œuvre notre projet (matériel,
locaux, moyens humains) ?
*quels seront nos besoins financiers ?
*quel type d’entreprise souhaitons-nous créer : entreprise individuelle, société,
association ?
*quelle stratégie commerciale devrons-nous mettre en place ?
-faire un bilan personnel et environnemental : il s’agit d’une autoévaluation de :
*notre motivation pour entreprendre
*notre personnalité adaptée à notre projet
*nos compétences nécessaires
*nos moyens financiers nécessaires
*notre environnement familial et professionnel (nous semble-t-il favorable ?)

3) L’élaboration du projet :

Apres l’étude préliminaire une étude de marché est indispensable avant toute
création d’entreprise

a. Faire une étude de marché

L'étude de marché est une phase clef de la création de votre entreprise. Elle vous permet de
cerner le marché sur lequel vous allez vous lancer et de convaincre vos éventuels financeurs.
Cet article vous fournira une méthode ainsi qu'une vue d'ensemble pour réaliser cette démarche.

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Pour qu'une étude de marché soit efficace, il faut respecter une démarche ordonnée et structurée
et répondre à quatre sujets majeurs : le marché, l'offre, la demande et l'environnement de votre
projet.

* définissez votre marché

Votre objectif est ici de réaliser une photographie générale du marché.

 Son identification et ses évolutions

Il vous faudra répondre à plusieurs questions :

 Sur quel(s) marché(s) votre entreprise va-t-elle évoluer ?


 Qui seront vos clients ou vos utilisateurs (le client, celui qui paye, n'est pas
nécessairement l'utilisateur) ?
 Quelle est la dimension géographique du ou des marchés que vous souhaitez cibler ?
 Quelles sont les évolutions du marché en valeur et en volume ?

 Les produits ou services directement ou indirectement concurrents

Dans un second temps, vous devrez rechercher quels sont les produits qui seront
vos concurrents directs, mais également indirects, c'est-à-dire qui peuvent se substituer à votre
produit.

*analysez la demande

 Evolution globale de la demande

Interrogez-vous sur les tendances d'évolution de la demande :

 Quelle est la taille du marché et quelles sont les quantités vendues ?


 Quel est le nombre de clients sur le marché ? Comment ce chiffre évolue-t-il ?

 Comportement du client et de l'utilisateur

Faites un portrait précis de vos clients et/ou vos utilisateurs, puis essayez de déterminer leur
comportement :

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 A quelle occasion achète-t-il (le client) ou utilise-t-il (l'utilisateur) le produit et/ou le service
que vous proposez ? Comment ? Où ? Pourquoi ?
 Sont-t-ils satisfaits ?
 Quelles sont leurs motivations ? Quels sont leurs freins ?
 Quelle est leur perception du produit et/ou du service ?
 Quelles sont les caractéristiques du produit et/ou du service qui pourraient favoriser l'acte
d'achat ou d'utilisation ?

 Segmentation de la demande

Votre objectif est de sélectionner parmi l'ensemble de vos clients (et/ou utilisateurs) identifiés
lesquels cibler en premier lieu pour commercialiser votre produit ou votre service.

Suivant la nature de votre marché les critères pourront être très variés. Pour les particuliers vous
pourrez utiliser des critères distinctifs tels que : le sexe, les critères sociodémographiques, les
modes et styles de consommation, etc. Pour les entreprises : les effectifs, l'activité, le chiffre
d'affaires, l'implantation, etc

* analyse de l'offre

De même que pour l'analyse de la demande, une analyse fine de l'offre vous permettra d'établir
plus précisément votre stratégie.

 Evolution globale de l'offre

Présentez les différents produits (et/ou services) et entreprises présents sur le marché ainsi que
les leaders.

 Caractéristique de l'offre et des entreprises concurrentes

Une fois que vous les avez présentés, analysez de manière détaillée vos concurrents directs et
indirects. Posez-vous les questions suivantes :

 Qui sont-ils ? Où sont-ils ?


 Que proposent-ils ? A quels prix ?
 Comment vendent-ils ? Quels sont leurs résultats financiers ? A qui vendent-ils ?
 Comment communiquent-ils ? Quels sont leurs avantages concurrentiels ?
 Quelle est leur part de marché ?

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 Les clients / utilisateurs sont-ils satisfaits ?

* analysez l'environnement du projet

ll s'agit enfin d'identifier les facteurs qui peuvent avoir une influence favorable ou non sur votre
marché et sur votre activité.

 Politique

Quelle est la stabilité politique ? Existe-t-il des tensions particulières ? Quel est le régime en
place ? Quelle est la politique en matière de fiscalité, de commerce, etc. ?

 Economique

Quelle est la conjoncture économique actuelle ? Quel est le taux de chômage ? Quelle est le
revenu disponible ? Quelle est son évolution ?

 Sociale

Quelle est la culture ? Quelles sont les valeurs et les normes ? Quel est le niveau d'éducation ?
Comment évolue la démographie ? Quelles sont les habitudes de consommation ?

 Technologique

Quelles sont les évolutions technologiques à venir ? Sont-elles fréquentes ? Quels secteurs sont-
ils concernés ?

 Ecologique

Quelle est la sensibilité aux enjeux du développement durable ? Quelles sont les mesures prises
en faveur de l'environnement ? Quel traitement est réservé aux déchets ?

 Légale

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Quelle est la législation qui encadre votre activité ? Comment peut-elle évoluer ? Quel est le rôle
des pouvoirs publics ? Quel est le rôle des groupes d'influence et des organisations
professionnelles ? Etc.

b) Réaliser un business plan

Le business plan, aussi appelé plan d’affaires, est un dossier qui détaille les
points clés de votre projet. Il est exigé par les partenaires financiers,
notamment les banques, pour tout créateur d’entreprise. C’est donc une
phase primordiale pour monter et structurer votre projet. C’est grâce à ce
document que vous allez pouvoir convaincre et montrer que votre projet est
viable et tient la route.

Le business plan vous permet de :

 Obtenir un financement ;
 Trouver vos partenaires financiers et professionnels ;
 Solliciter des investisseurs ;

Il devra rassembler des éléments tels que :

 Présentation du produit/service
 Présentation du business model
 Évaluation de la clientèle potentielle
 Évaluation du futur chiffre d’affaires
 Évaluation de la future part de marché captée et de la rentabilité
potentielle.

En ce qui concerne les étapes administratives nous prenons dans ce qui suit
l’exemple de création d’une entreprise selon la règlementation existante en
Tunisie

En 2022, la création d’entreprise en Tunisie reste un long parcours, principalement dû à


la non-digitalisation des procédures et le manque d’information sur les documents et
étapes de création.

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Quelles sont les étapes de création d'une SARL, la structure la plus commune en
Tunisie. Sachant qu’une SARL est une forme juridique de société commerciale à
responsabilité limitée constituée par deux associés au minimum (ou par un seul associé
lorsqu’elle prend la forme d’une SARL unipersonnelle). En SARL, la responsabilité des associés
est limitée au montant de leurs apports.

Etape 1 : Réservation de la dénomination sociale

La première étape auprès de l’APII (L’Agence de Promotion de l'Industrie et de


l'Innovation) consiste à s’assurer que votre dénomination sociale (c-à-d, le nom désiré
pour votre entreprise) est disponible et que personne d’autre ne l’a déposée avant vous.
Une fois validé, la dénomination sociale sera déposée et vous appartiendra. Il faudra
alors finaliser les étapes de création d'entreprise pour que la dénomination sociale soit
associer un numéro d'immatriculation fiscale qui identifiera votre entreprise.

Etape 2 : Préparation du statut provisoire de l’entreprise, nécessaire


pour la création du compte bancaire de l’entreprise.

Une fois la dénomination sociale fixée, vous devez choisir un statut juridique. Dans votre
cas, ce sera une SARL, à savoir Société à responsabilité limitée. Cette structure
juridique permet de créer une entité morale qui représentera votre activité
professionnelle. Vous devenez alors gérant et associé unique de cette structure. Le
capital social minimale est de 1000 DT, et vos risques se limite donc à vos apports.

Le statut devra, entre autres, comporter le nom des associés, la répartition des parts et
l'adresse du siège.

Etape 3 : Création du compte bancaire provisoire.

La création de compte bancaire nécessite le statut provisoire et permettra d'y mettre le


montant du capital social de l'entreprise.

Il sera validé et opérationnel à la fin de la procédure de création d’entreprise.

Etape 4 : Obtention de l’agrément de l’APII

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Cette étape peut se faire en parallèle avec les étapes 3 et 4. Il s'agit de remplir un
formulaire auprès de l'APII afin de déclarer son domaine d'activité. Il est nécessaire
d'avoir validé la réservation de la dénomination sociale puisqu'elle vous sera demandée.

Etape 5 : Déclaration de l’existence et de l’obtention de la patente de


l’entreprise

Cette étape est nécessaire afin de d'obtenir votre carte d'identification fiscale. Pour cela
munissez-vous de :

 D'une copie de vos statuts,


 D'une pièce d'identité, CIN ou passeport,
 D'un justificatif de votre siège sociale (ou lieu d'activité)

La démarche se fait au guichet du bureau de contrôle des impôts (au sein du bureau de
recettes de finances).

Vous devrez alors allez au greffe1 du tribunal de première instance, situé au même
endroit, afin de déposer votre dossier avec la carte d'identification fiscale.

Etape 6 : Publication au JORT et Inscription au registre du commerce

Enfin, il vous reste l'étape de publication de la constitution de votre entreprise au sein


Journal Officielle de la République Tunisienne (JORT). Rendez-vous à l’imprimerie
officielle pour déposer les documents suivants :

 Le Texte de l’avis à publier


 Une pièce d'identité
 La carte d’identification fiscale que vous obtenez lors de la déclaration
d'existence

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Le greffe traite l’ensemble des actes et documents juridiques qui relèvent des compétences du tribunal de
commerce

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Une fois le reçu du dépôt en main, vous devrez retourner au bureau du greffe du tribunal
et obtenir l'extrait de l’immatriculation fiscale de votre société. Votre entreprise est
officiellement créée.

La publication effective dans le JORT peut prendre une dizaine de jours ouvrables, mais
vous pouvez déjà démarrer votre activité. Il ne vous reste plus qu'à aller à votre banque
pour officialiser votre compte bancaire.

Etape 7 : Enfin l’officialisation de votre compte bancaire.

Vous pouvez maintenant vous rendre à votre banque afin d'officialiser votre compte
bancaire. Vous avez dorénavant une entreprise prête à l’emploi

Votre entreprise existe enfin et votre aventure entrepreneuriale commence enfin. Il


faudra ensuite se déclarer auprès des services CNSS notamment et préparer ses
déclarations comptables et fiscales, etc.

IV : Les caractéristiques de la personnalité de


l'entrepreneur2
La passion : aimer son métier et son entreprise
L’entrepreneur doit être passionné par son affaire (passionné par l’idée de projet,
par les compétences qu’il acquiert)

La confiance en soi et la prise de risque


Entreprendre comporte des risques financiers, et surtout des risques d’échec.

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Pauline MARIÉ Accompagnatrice de freelances en comptabilité et création d'entreprise chez L-Expert-
Comptable.com

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L’entrepreneur à tout à fait conscience que son projet peut ne pas aboutir.
Pourtant, il est optimiste car il a confiance en lui.
La confiance en soi est un trait de personnalité fondamental pour un
entrepreneur. En effet, elle pousse l’entrepreneur à déployer tous les moyens
nécessaires à la réalisation de son projet, sans pour autant se focaliser sur
l’aspect négatif représenté par le risque de perte, voire d’échec.
Sans confiance en soi, une personne ne pas lancer un projet car la peur prend le
dessus sur la volonté entrepreneuriale. Tout investissement correspond à une
prise de risque. Or sans investir, on ne peut pas entreprendre.
C’est pourquoi la prise de risque est incontournable. En prendre conscience, et
se focaliser son esprit sur la seule réussite du projet, c’est avoir confiance en soi.
Un jour Nicolas Sarkozy a dit : « Le pire des risques, c’est celui de ne pas en
prendre ».

L'ambition : voir loin, voir grand


C’est sans doute le plus important trait de personnalité de l’entrepreneur. Être
ambitieux, c’est voir loin et grand. Du fait de sa passion, et de sa confiance en
soi, l’entrepreneur envisage le développement de son projet dans la durée.
Les moyens dont il dispose au départ son faible, mais tout ce qui compte c’est la
croissance de l’entreprise, le développement de l’idée, l’amélioration d’un
concept, voir l’émergence de nouveaux concepts.
À l’opposé, une personne qui ne se concentre que sur le présent et ne pense pas
aux potentialités de développement de son idée n’est ne peut pas être un
entrepreneur. Être ambitieux, c’est donc avoir le comportement d’un
entrepreneur, même si on ne l’est pas officiellement.

La détermination et la persévérance : se relever après un


échec
Une personne qui souhaite tellement que son rêve se réalise ne se laisse pas
intimider par les obstacles qui se dressent face à elle. L’entrepreneur est
passionné, il aime ce qu’il fait, c’est pourquoi il continuera toujours à exercer sa
passion malgré vents et marée.

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La difficulté, ainsi que les obstacles humains ou financiers sont omniprésents


dans le monde de l’entrepreneuriat. Nombreux sont les entrepreneurs qui ont
échoué, mais qui se sont relancés dans l’entrepreneuriat du fait de leur
persévérance.
Faire faillite, ne veut pas forcément dire qu’on est mauvais. Tout échec est une
victoire, lorsqu’on en retient une leçon. Confucius disait « la plus grande gloire
n’est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute ».

Le goût du challenge : apprendre à s'imposer face à la


concurrence
L’entrepreneur aime les challenges. Le challenge est un moteur qui le pousse à
avancer toujours plus vite, à faire toujours mieux que ses concurrents.
Se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat suppose que vous serez en
compétition avec de multiples concurrents qui eux aussi veulent réussir, gagner
de l’argent, se différencie.
Autant alors apprécier la compétition c’est à prendre du plaisir à faire toujours
mieux que son concurrent si vous voulez devenir entrepreneur car sachez qu’elle
sera toujours présente. Le challenge vous mettra toujours au défi, et c’est en
relevant des défis que vous enrichirez votre expérience entrepreneuriale.

Le leadership : motiver ses salariés pour qu'ils atteignent


un objectif
Il est indispensable de savoir superviser un groupe d’individus pour devenir un
chef d’entreprise. Le leadership est l'art d'influencer des individus de sorte qu’ils
atteignent un objectif que le leader définit.

Être un leader n'est pas un statut mais une attitude. L'entrepreneur doit faire
preuve de qualités exceptionnelles afin de motiver ses salariés, les influencer
pour qu'ils réalisent de bon gré le travail qu'il leur demande.

Un leader est généralement :

 Fédérateur,
 Inspirant,
 Charismatique,
 Déterminé,
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 Visionnaire
 À l'écoute.
Il est fondamental d'être un leader lorsqu'on est entrepreneur afin que les salariés
se dirigent dans la direction que vous leur fixez.

Dans le cas contraire, votre équipe ne sera pas ou peu motivée au travail. De
plus, il est fort possible que chacun réalise son travail sans prendre en compte
votre vision d'entrepreneur, c’est-à-dire sans atteindre vos objectifs.

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