Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Appelé aussi risque de contrepartie ou risque de défaut, c'est le principal risque qui
menace le bien être des établissements de crédit, d'où il désigne le risque de défaut
des clients ainsi que la dégradation de la situation financière d'un emprunteur face à
ces obligations.
D'après Godlewiski C. J. « le risque de crédit peut être défini comme une non
performance de la contrepartie engendrant une perte probable au niveau de la
banque » De plus ce risque dépend de la probabilité de défaillance de contrepartie
que ce soit un pays, un particulier, une entreprise ou un établissement de crédit avec
laquelle la banque est engagée.
(Godlewski C.J. (2003) « modélisation de la prévision de la défaillance bancaire une application aux
banques des pays émergents » WP 70, LARGE, université Robert schuman.)
Le risque est inhérent à l’activité de crédit dès celle-ci conduit à anticiper des
évolutions dont la réalisation est affectée d’incertitude.
Une bonne prise en compte du risque crédit dans les taux d’intérêt demandés
aux emprunteurs est un élément fondamental
– L’adaptation de l’offre à la demande de crédit,
– L’équilibre et la rentabilité pour les intermédiaires prêteurs
– La sécurité pour les épargnants et déposants dont ils prêtent les fonds
L'intérêt de ce chapitre consiste donc à décrire dans une première section, l'évaluation
selon l'emprunteur, et sur tous les crédits qu'il peut bénéficier (crédit à court, moyen
et long terme) d'une manière générale car tous les clients de la banque peuvent
obtenir ces différents types de crédits qu'il soit particulier ou entreprise, d'abord le
cas du particulier, ensuite celui de l'entreprise ou nous mettrons un accent particulier
vu le rôle joué par les banques dans la vie (fonctionnement) de l'entreprise et
l'importance des prêts octroyés à celle-ci. Pour cette évaluation nous nous baserons
sur les méthodes d'analyse financière traditionnelles et les autres méthodes d'analyse,
en décrivant la nouvelle compréhension de ces méthodes avec l'application des
modèles du « marché financier » à l'évaluation du risque de crédit.
CAS DU PARTICULIER :
A) La constitution du dossier :
Pour obtenir un prêt personnel (crédit à court terme), le client demande à la banque
les imprimés relatifs à la demande du prêt personnel. Ces imprimés sont remplis par
le client et portent des informations sur l'identité, l'état civil du client et
éventuellement le nom du banquier chargé de la gestion du compte. Ces imprimés
doivent être signés par le client, en plus de ces imprimés, le client remet à la banque
les (3) derniers bulletins de salaires et enfin une lettre de demande de crédit
manuscrite portant le montant du crédit sollicité qui doit être accompagner le
dossier de demande.
B) L'étude du dossier
D) L'étude financière :
Elle porte sur la capacité du client de faire face à ces engagements. Elle porte sur la
base du salaire brute sur lequel il faut déterminer la quotité saisissable qui
correspond au tiers du salaire brut multiplié par la durée du prêt doit être égale ou
supérieure au montant du prêt majoré des frais financiers que sollicite le client
(échéance mensuelle).
Et pour le crédit à long terme le banquier pour le risque de crédit il se base d'abord à
la domiciliation du salaire du particulier ensuite sur l'hypothèque ou une promesse
d'hypothèque ou un nantissement du droit d'usage à temps. D'où la décision
d'accorder ou de rejeter le crédit à long terme (immobilier) se trouve sur la validité
du titre de propriété, sur la durée du prêt bancaire et sur la quotité saisissable.