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L'environnement bancaire est devenu très instable et très vulnérable face aux
différentes fluctuations de la sphère monétaire. , fFace à ces différentes
perturbations, les banques sont de plus en plus menacées par une diversité de
risques nuisant à son activité et à sa position sur le marché financier.
Donc leIl apparaît donc que la maitrise du risque apparaît comme l'est un des
défis actuels des dirigeants pour le définir, le mesurer et le gérer pour assurer
leur survie et améliorer leura performance commerciale..
PREMIERE PARTIE
CADRE THEORIQUE ET
METHODOLOGIQUE DE L’ETUDE
INTRODUCTION PARTIELLE
Dans ce chapitre, nous avons fait usage de certains concepts de base et défini
l’approche théorique du risque de crédit; qu'ils échoient de donner au
préalable leurs significations conceptuelles afin de faciliter la compréhension
du présent travail.
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE
I. DEFINITIONS DES CONCEPTS CLES
A- CREDIT
1- DEFINITION
Il est possible de distinguer les crédits en fonction de leur durée, de leur objet,
de la garantie exigée en fonction du prêt accordé, de l'identité du créancier ou
du débiteur : il existe des crédits au jour le jour, à court terme (de trois mois à
deux ans), à moyen terme (de deux ans à sept ans) et à long terme ; les crédits
à la consommation sont accordés aux particuliers pour leur consommation
personnelle, les crédits d'investissement, représentés par des obligations
émises par les entreprises, sont utilisés par les entreprises pour financer
l'acquisition d'installations et d'équipements ; un crédit hypothécaire (voir
Hypothèque) est composé de prêts garantis par des terrains ou des bâtiments ;
les crédits bancaires sont accordés par les banques et prennent la forme de
prêts, d'opérations d'escompte ou de découvert de compte ; le crédit
international est accordé à certains États par d'autres États, par les
ressortissants de pays étrangers ou les institutions financières internationales
telles que la Banque internationale pour la reconstruction et le
développement. (BIRD). ; lLa dette publique, quant à elle, est composée de
crédits accordés à l'État, représentés par les obligations émises par les
autorités publiques.
2- TYPES DE CREDIT
En fait, la durée du crédit est toujours est liée à la nature de l'opération qu'il
finance, conformément à une règle stricte de gestion financière.
Ainsi, il ne peut pas être question d'utiliser un crédit remboursable sur un an,
pour installer une usine qui commence à fonctionner qu'au bout de trois ans
C'est un crédit dont la durée ne dépasse pas deux (2) ans et il porte
essentiellement sur des besoins liés à :
La consommation, ; etc.
Le découvert en compte :
Le prêt personnel
Un prêt personnel est une forme de crédit destiné au particulier, non affectée
à un usage déterminé, pour lui permettre de financer ses besoins personnels.
Le prêt personnel permet de disposer de la somme d'argent empruntée,
librement. Le prêt personnel est un crédit non affecté à un achat déterminé.
Pour demander un prêt personnel, il n'est pas nécessaire d'en préciser la
raison. Le prêt personnel est un crédit amortissable, remboursable par
mensualités fixes. La somme prêtée est versée intégralement, en une seule
fois, pour un montant, une durée de remboursement et un taux d'intérêt
déterminé au départ. Le prêt personnel est adapté, ; pour financer : des
projets (voyage, vacances, mariage...), une grosse dépense (réparation de
toiture, remplacement de climatisation, aménagement de jardin...) ou toute
autre utilisation personnelle.
Le crédit scolaire
Ce crédit est octroyé chaque année du début du mois de juillet à la fin du mois
d'octobre. Il est remboursable sur neuf mois au maximum et le taux
d'endettement ne doit pas excéder les 45% du salaire net du client.
Ce crédit porte des intérêts au taux de 21,25% l'an auquel sera ajoutée une
taxe de 13% soit 24,01% TTC.
D'une durée de 2 à 7 ans, le crédit à moyen termes accordé soit par une seule
banque, soit par une banque en concours avec un établissement spécialisé
(crédit national, crédit d'équipement des PME, etc.)
Il faut éviter dans tous les cas, que la durée du financement soit longue que la
durée d'utilisation du bien que lee crédit à moyen terme finance.
Celui-ci s'applique donc à des investissements de durée moyenne telle que les
véhicules et les machines et de façon plus générale, à la plupart des biens
d'équipements et moyens de production de l'entreprise.
Le crédit d'investissement :
C’est un crédit qui peut être à moyen ou à long. Mais le plus souvent il est
utilisé pour le long terme. Et ses caractéristiques sont :
Nnécessaires ou ne souhaite pas y affecter les fonds dont elle dispose. Elle
s'adressera alors à une banque avec laquelle elle négociera les différentes
modalités du crédit.
e) Coût : Comme on l'a dit plus haut, des intérêts sont imputés sur l'encours
du crédit. Pour calculer ces intérêts, l'on part du taux de base pour les crédits
d'investissement, majoré d'une marge donnée. Cette marge est fonction de la
"qualité" de l'entreprise (plus précisément sa capacité de remboursement, les
perspectives de revenus, etc.), de la durée du crédit et du risque inhérent à
l'objet financé.
Le taux d'intérêt peut être fixe ou variable. En cas de taux variable, une clause
de révision périodique est prévue. En fonction de l'évolution du taux du
marché, le taux d'intérêt est adapté à la hausse ou à la baisse.
Ce risque est d'autant plus grand que l'investissement financé s'avère peu
rentable et ne génère dès lors pas suffisamment de revenus au regard des
obligations financières supplémentaires.
g) Extension :
a. Exemple :
Une entreprise achète une machine d'une valeur de 204.000 euros, hors TVA
et fait appel à un crédit d'investissement pour financer cette machine :
A 5 ans (= 60 mois),
Mensualités :
De plus, la dette en cours est divisée en deux chaque année au bilan final :
Ces matériels peuvent être des meubles ou des immeubles. Ce qui nous
permet de définir le crédit-bail comme une technique de financement d'une
immobilisation ou d'un mobilier par laquelle une banque ou une société
financière acquiert un bien meuble ou immeuble pour louer pour une valeur
résiduelle, généralement faible en fin de contrat. Il permet aussi de surmonter
les écueils que sont les traditionnelles garanties bancaires.
_ L'établissement de crédit-bail
1- DEFINITION
La liste des risques pouvant affecter une banque est longue : risque de marché,
d'option, de crédit, de liquidité, de paiement anticipé, de gestion et
d'exploitation, risque sur l'étranger,.....................
Le risque est inévitable et il est présent dans presque toutes les situations de la
vie. Il marque nos activités quotidiennes et celles des organisations des
secteurs public et résultats. Certains précisent que le risque a des
conséquences toujours défavorables, tandis que d'autres sont plus neutres.
La banque doit faire face à tout type de risque de faillite pour les sociétés ou
d'insolvabilité pour les particuliers et professionnels. Elle se doit par
conséquent de les connaître, les identifier le moment venu de la manière la
plus rapide possible, et les anticiper au maximum. Le cas échéant, il convient
également de sortir du crédit avec un minimum de pertes.
Le risque de crédit pour une banque est de très loin le plus important puisqu'il
représente 75 à 85% du risque chez les établissements bancaires. Le
provisionnement, plus communément appelé « coût du risque », coûte cher
aux banques en termes de bénéfices.
En premier lieu, les mesures du risque de crédit sur des portefeuilles de prêts
ont considérablement progressé. Les modèles d'analyse de crédit sont
nombreux et commencent à être mis en application par les banques
notamment grâce à une gestion informatique et automatisée plus performante
(calcul de scores, notations etc..…....).
Les pertes peuvent se produire sur les compartiments des marchés financiers :
change, titre de créance, titre de propriétés, matières première, que ce soit par
la détention directe de ces instruments ou par des produits dérivés. Ils sont la
conséquence des variations des cours de change, des taux d'intérêt, des
actions ou des matières premières. S'ajoutent les risques liés à la qualité de la
contrepartie avec laquelle l'opération est traitée qui peut s'avérer défaillante.
Le risque opérationnel peut être défini comme le risque de perte liée à des
processus opérationnels, des personnes ou des systèmes inadéquats ou
défaillants ou à des événements externes.
Ce risque n'était, pendant longtemps, pas ou peu pris en compte par les
banques dans la gestion de leurs risques. Des études ont cependant montré
que le risque opérationnel était une source non négligeable de pertes pour les
banques. C'est pourquoi ce risque est désormais pris en compte dans le
nouveau ratio de solvabilité Mac Donough pour une meilleure appréhension
de tous les risques bancaires.
Cependant, bien qu'il soit désormais entendu que ce risque opérationnel est
bien réel et coûte cher aux institutions financières, il n'est pourtant pas aisé de
l'identifier clairement d'où des problèmes concernant sa couverture.
Dans l'approche standard, l'activité des banques est répartie entre plusieurs
domaines ou " lignes métiers " (business line). On définit souvent trois grands
métiers de la banque : La banque de détail, la banque d'investissement et de
financement et la gestion d'actifs. A chaque métier les autorités de régulation
attribueront donc un facteur de pondération "moyen" censé refléter le risque
opérationnel objectif encouru par chaque activité.
d- Le risque pays :
La défaillance due à l'illiquidité, plus qu'une cause, est un effet. Elle est souvent
la conséquence de l'appréciation que portent le marché et les déposants sur la
capacité de l'établissement à rembourser les dépôts qui lui ont été confiés.
Cette appréciation peut être objective mais aussi parfois subjective
Le risque de transformation :
Le risque stratégique :
Le risque systémique :
Les établissements de crédit sont interdépendants les uns par rapport aux
autres. Les pertes consécutives à la défaillance d'un établissement sont
supportées, par un effet de contagion, essentiellement par le système
bancaire, sous trois formes :
Il est nécessaire d'étudier tous les facteurs externes qui pourront avoir une
influence directe ou indirecte sur la rentabilité afin de déterminer le degré de
risque lié à ces facteurs, et de tenter de se prémunir contre ces risques par des
mesures plus sévères au niveau des garanties demandées, et par la réduction
des lignes de crédit.
Les conséquences entraînées par ses risques peuvent être graves, « le simple
retard dans un remboursement peut être préjudiciable pour un établissement
qui travaille avec des fonds empruntés, car comme tout commerçant ou
industriel, il doit faire face de son côté, à ses propres échéances et, compter
sur les rentrées nécessaires à l'équilibre de sa trésorerie ».
Le risque professionnel :
Le risque particulier :
Ce sont des risques courus par la banque en ayant pour objectif de faire face à
une concurrence qui offre de meilleures conditions de crédit, cette
concurrence peut devenir préjudiciable non seulement à la banque qui octroie
le crédit mais aussi au client lui-même en lui causant de graves difficultés de
remboursement.
Nous procédons ici aux points des connaissances liées aux problèmes en
résolution (Revue de littérature) pouvant nous permettre de résoudre ces
problèmes.
Le mot «crédit» a son étymologie dans le verbe latin «credere» qui signifie <<
croire ; avoir confiance ». Les origines du crédit ne sont pas connues avec
précision, cependant on pourrait penser qu'il a vu le jour avec la pratique du
troc, avant même l'avènement de la monnaie.
Ainsi le crédit peut être défini comme un prêt consenti par un banquier
moyennant une rémunération prenant en compte la durée du prêt et le risque
lié à la situation de l'emprunteur. Il peut aussi correspondre à un délai de
paiement pour le débiteur.
Selon G. Petit DUTAILLIS << faire crédit, c'est faire confiance, c'est donner
librement la disposition effective et immédiate d'un bien réel, d'un pouvoir
d'achat, contre la promesse que le même bien sera restitué dans un certain
délai, le plus souvent avec rémunération du service rendu et du danger couru,
danger de perte partielle ou totale que comporte la nature même de ce service
». 9
b- NOTION DU RISQUE
Pour Clément WONOU (2006), le risque de crédit peut être défini comme la
probabilité (grande ou petite) que des concours accordés à un ou plusieurs
clients ne soient pas remboursés.
Le risque est indispensable pour toutes activités de micro crédits, mais il est
très important de prendre des risques mesurés et contrôlables.
Par essence, toute activité humaine comporte un risque dès lors qu'il y a un
laps de temps qui sépare l'intention ou le démarrage de l'action de la
réalisation effective de l'objectif fixé. Des aléas peuvent toujours survenir et
mettre en cause l'intention exprimée ou l'activité démarrée.
A cet effet, notons que le risque que court le banquier provient de la nature de
cette opération. Comme nous l'avions vu dans la notion du risque de crédit
bancaire, le risque est un élément fondamental de l'opération de crédit. De
plus, il trouve sa provenance dans le facteur «temps» qui à son tour implique
la confiance du créditeur dans le crédité.
Le risque commun à tous les crédits, c'est que l'engagement pris par le
débiteur ne soit pas respecté c'est-à-dire que le remboursement n'ait pas lieu.
Etant donné que le profit croît à l'inverse de la sécurité, le banquier est tenu de
prendre des risques grâce auxquels il pourra augmenter son profit.
Les risques à éviter sont ceux qui découlent des activités ou situations
présentant une grande incertitude. Etant donné que le risque aussi provient
des incertitudes qui peuvent survenir, trop d'incertitudes ne peuvent avoir
comme effet que des risques énormes. Face à des cas de crédit pareils, le
banquier doit savoir éviter de s'engager. Sinon il court de grands risques. Nous
distinguons trois cas :
Avant de donner son accord pour une demande de crédit, un bon banquier
doit chercher à savoir si son client n'a pas déjà obtenu de concours bancaires
ailleurs. Cela lui permettrait d'éviter que son argent ne soit utilisé à
rembourser d'autres dettes. Si malgré un cas d'endettement excessif ailleurs, le
banquier accorde le crédit, il prend un risque anormal.
Une marchandise est spéculative lorsque son écoulement peut être contrôlé
par une ou plusieurs personnes dans le but d'aggraver ou de provoquer sa
pénurie. Un crédit bancaire ne saurait être accordé pour le financement d'une
telle activité.